Économie Monétaire Et Financière II: Séance 1 Et 2 La Demande Da La Monnaie: L'école Classique
Économie Monétaire Et Financière II: Séance 1 Et 2 La Demande Da La Monnaie: L'école Classique
Économie Monétaire Et Financière II: Séance 1 Et 2 La Demande Da La Monnaie: L'école Classique
Séance 1 et 2
La demande da la monnaie: L’école classique
Fonctions de la
monnaie
• Troc
• Monnaie marchandise
• Monnaie métallique
• Monnaie fiduciaire
• Monnaie scripturale
• Monnaie électronique
RAPPEL
Création monétaire
• Partie I
La demande de monnaie : les fondements théoriques
Chapitre 1 : L’analyse dichotomique de la monnaie
Chapitre 2 : L’analyse non dichotomique de la monnaie
Chapitre 3 : L’approche monétariste
• Partie II
Le financement de l’économie
Introduction
MAIS
La détermination de :
L'analyse concerne :
1- le volume de la production
1- la monnaie
nationale
2- le niveau général des prix
2- la quantité de transactions
à financer par le stock
monétaire
Évaluation du taux de variation
de la monnaie et du niveau
Mesure de la croissance général des prix
économique
Chapitre I
La sphère réelle
• La monnaie est « réelle » : elle entre sous forme de salaire et sort sous
forme de dépenses diverses incluant les charges et les achats de
marchandises ou de services.
Chapitre I
La sphère financière
• La monnaie circule sur les marchés : elle est dématérialisée sous forme de titres,
d’obligations ou d’actions. Son but n’est pas de financer une activité, mais
l’économie toute entière.
Chapitre I
L’approche dichotomique de la monnaie
• Dichotomie séparant :
1- la sphère monétaire ou sont fixés les prix
2- la sphère réelle matérialisée par les biens
« L’or et l’argent, sous quelques formes qu’ils soient, sous celle de monnaie
ou de vaisselle, ne sont jamais que des ustensiles,
tout aussi que les ustensiles de cuisine. »
Adam Smith (1776), Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations.
• L'or et l'argent ne font pas partie de la richesse des nations et n'ont pas de
valeur intrinsèque (critique du mercantilisme).
Économie monétaire et financière II
Séance 1 et 2
La demande da la monnaie: L’école classique
Admirateur de Smith
• « l’achat d’un produit ne peut être fait qu’avec la valeur d’un autre » ;
• La monnaie est neutre mais indispensable, elle est « l’huile qui adoucit les
mouvements d’une machine compliquée ».
• Les travaux de Bodin ont été repris par plusieurs auteurs notamment les
néoclassiques Fisher, Marshall et Pigou
• Economiste américain
• 1867 – 1947
• Contexte : l’inflation et la
dépression après 1929
• MV = PT
– M : quantité de monnaie en circulation
– V : vitesse de circulation de la monnaie
– P : niveau général des prix
– T : volume de transaction
Les néoclassiques et la TQM
1- Irving Fisher
Exemple
On suppose une économie dans laquelle circule un seul billet de 100 Dhs.
Deux transactions sont effectuées : achat de 5 tee-shirts à 20 dhs pièce et 1
machine à coudre à 100 dhs.
P (PRIX) M V (valeur)
(quantité)
T1 (tee-shirt) 20 5 100
T2 (machine à 100 1 100
coudre)
Solution
– Exprimer tous les biens dans une même unité pour que les quantités
soient cumulables.
– La machine à coudre sera calculé en équivalent « tee-shirt »
P (PRIX) Q (quantité) V (valeur)
T1 (tee-shirt) 20 5 100
T2 (machine à coudre) 100 1 T2 = 5 T1 100
5+5
Trois hypothèses
Hypothèse 1
T dépend de la capacité de production, machines, nombre de travailleurs, etc.
T est constant et suppose un niveau de plein-emploi (il ne dépend pas de V, M et P)
Hypothèse 2
V est constante à court terme = on est au maximum de ce qui peut être techniquement
produit.
V dépend de plusieurs facteurs qui évoluent lentement et stimulent la vitesse de
circulation
Les néoclassiques et la TQM
1- Irving Fisher
• Hypothèse 3
V et T ne varient pas
M peut varier si la BC décide ainsi
Il y a variation proportionnelle de M et P : ΔM => ΔP => pour la théorie
quantitative de la monnaie, l’inflation est un phénomène monétaire
• 1842 - 1924
• Professeur de Keynes
• La demande de monnaie ou
l’encaisse désirée
Les néoclassiques et la TQM
2- L’analyse par les encaisses : Alfred Marshall
M = k PY
M = k PY
M = k PY
• 1877 – 1959
• Ecole de Cambridge
– Lorsque les prix augmentent, cette réserve subit les effets de l’inflation
« Admettons que les pouvoirs publics décident d'accroître l'offre de monnaie, dans
l'espoir, par exemple, de stimuler l'activité. La quantité de monnaie en circulation (M)
augmente ; pour un niveau général des prix inchangé, le pouvoir d'achat monétaire (PA)
mis en circulation augmente.
Partant d'une situation d'équilibre où les agents détenaient des encaisses réelles qu'ils
jugeaient satisfaisantes pour assurer les transactions, ils se retrouvent avec des encaisses
réelles (ER) excédentaires qu'ils vont dépenser sur les marchés. Ces dépenses vont
augmenter la demande (D).
La hausse des prix réduit la valeur réelle des encaisses détenues par les agents. Le
mouvement se poursuit jusqu'au moment où les encaisses réelles ont retrouvé leur niveau
initial ».