MACRO L2 - Économie Monétaire

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MACRO L2 - économie monétaire

COURS 1

INTRODUCTION :

1.1 L’actualité de la monnaie

* dû à la productivité marginale les pays en développement ont une croissance


plus rapide que les pays développés ( les progrès ont plus d’impact )

Différents type de croissance par pays → ex : France avec croissance intensive,


USA extensive → la sphère réelle IMPACT la sphère monétaire
- la croissance impacte les décisions économiques : je diffère des
investissement qui vont créer de l’argent

- L’inflation à resurgit ( guerre, covid ) dans les différents secteurs (


énergie…) l’inflation reste tout de même normale lorsqu'elle est liée au
progrès technique ou à l’augmentation des salaires, mais quand elle est
excessive c’est un phénomène dangereux ( difficulté des agents
économique à fixer les prix futurs suite à cette situation d’incertitude =
ralentissement des investissements des agents économiques → risque
d'effondrement des taux de marges ou coût de l’investissement trop
élevé.
= Le point focale de la politique monétaire ( augmenter les taux d’intérêts
pour réduire la demande de crédit et la consommation pour ralentir
l’inflation ) est la maîtrise du niveaux general des prix pour avoir un
niveau d’incertitude faible (ex : la BCE a un objectif d’inflation ce qui fait
que le niveau est maintenu à 2% ce qui facilite les calculs futurs)

- les taux d'intérêts fixés par la banque centrale impactent la dette


publique ( décalage entre recettes et dépenses) l’etat contracte des
emprunts sur le marché et le remboursement qui suit s'élève au
rythme des taux d'intérêts ( hausse des impôts …) = LIEN entre
sphère monétaire ( taux d’intérêts, prix ..) et réelle (
consommation, investissement..)

- l'inflation a aussi des conséquences sur les taux des crédits


immobiliers : augmentation taux → chute de la demande de crédit.

1.2 Comment définir la monnaie ?

C’est quoi la monnaie ?

C’est un concept multidimensionnels :


- philosophique → élément d'appartenance à une communauté ( euro :
élément de cohésion européenne et efficacité eco )
- pratique → nous permet de payer

S. Jevons (1835-1882) : « la monnaie représente en économie ce qu'est la quadrature


du cercle en géométrie ou le mouvement perpétuel en mécanique ».
(→ difficulté à définir la monnaie )
2 conceptions de la monnaie :
• La conception fonctionnaliste ( plus répandue ) insiste sur les fonctions de la
monnaie : ces fonctions permettent de la définir.
La monnaie est donc un instrument technique. Francis Walker (1840-1897) : «
Money is that money does ».
→ EN GROS ici la monnaie est un moyen de payer.

• La conception structuraliste ( pour eux la conception fonctionnaliste est


nécessaire mais pas suffisante) : les fonctions de la monnaie sont insuffisantes
pour la caractériser. La monnaie est alors considérée comme une institution.
L'objet est de donner un sens à la monnaie.
--> EN GROS ici la monnaie n’est pas juste un moyen de payer c’est un facteur
d’appartenance à une communauté et cohésion des agents.

La monnaie est une invention sociale qui remonte à la nuit des temps.

• De nbx anthropologues considèrent qu'il n'existe pas de société sans monnaie :


le grain d'orge est considérée comme la 1ère monnaie de l'humanité
(Sumer, -3000) → ( c’est une convention sociale, il faut juste se mettre d'accord
sur le signe monétaire, dénominateur commun)
• La monnaie est antérieure aux économies de marché.

La monnaie peut être considérée comme une convention entre les agents
puisque, selon A.Orléan (2004, p. 26) : « la « substance » de la monnaie, c'est
l'accord qui se fait autour d'elle pour la considérer comme richesse sociale à
l'issue d'un processus autoréférentiel ».
• Les concepts de monnaie et de confiance (stabilité éco et pol) sont donc
étroitement liés.

Donc si nous n’avons pas confiance en cette monnaie celle ci disparaît sinon
elle perdurera
Pour que la monnaie perdure des institutions font en sorte que la confiance
règne → la banque centrale = c’est elles les gardiennes du coffre si il y a trop
d’inflation la confiance va bisser

La monnaie est une arme économique et politique :


• John Connally (1971) : « le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème »
• Les dévaluations « compétitives » pour doper les exportations : par ex., le
gouvernement chinois utilise le yuan pour amortir l'augmentation des droits de
douane américains. Risque de « guerre des monnaies ».
- Aux etats unis la valeur interne de la monnaie est stable ( 1 dollar ajd c'est
1 dollar demain ) c’est la valeur externe qui ne l'est pas ( taux de change
notamment pour les échanges commerciaux entre pays ; ex guerre entre
yuan et dollars → si le yuan est moins cher les produits exportés aux US le
seront aussi et domineront ).

1.2.1. Les formes de la monnaie

• Les monnaies-marchandises sont les 1ères formes de monnaies. Certaines


d'entre elles existent toujours dans des sociétés insulaires ou peuvent
apparaître en cas d'effondrement de la monnaie. → ( troc) donc coût de
vérification de la monnaie important, de stockage

• Les monnaies métalliques sont apparues vers - 2000 av. JC en Asie puis se
sont répandues dans le monde gréco-romain. La frappe de la monnaie est le
privilège du monarque qui en tire un revenu (le seigneuriage).

Le monopole d'émission par le monarque présente :

• L'avantage de standardiser la monnaie : son acceptabilité s'en trouve


renforcée.
• L'inconvénient est que le monarque perçoit un seigneuriage. La manipulation
du contenu en métal des lingots et pièces, lui permet d'accroître
artificiellement ce seigneuriage.

La monnaie-papier permet d'éviter les inconvénients des monnaies métalliques


(vol, transport, contrefaçon...). Elle apparaît vraisemblablement en Chine
avant de se répandre en Europe.

• La monnaie-papier est convertible en or (France,


1936 ; EU, 1971). La fin de la convertibilité implique que la monnaie n'a plus de
valeur intrinsèque ( réelle ) mais conventionnelle ( sociale, par accords ).

- a ce moment la tout le monde demande de convertir sa monnaie en or


donc limitation stock d’offre

On parle alors de monnaie fiduciaire car son utilisation/acceptation repose sur


la confiance (en
latin fiducia = confiance).

• La monnaie est alors instituée par le gouvernement et est émise par les
banques centrales.

• BCE (2019): la monnaie fiduciaire est « acceptée en échange de B&S car la


population fait confiance à la
BC en ce qui concerne le maintien de la monnaie sur la durée »

COURS 2

Les moments de déficience ( ex: changement de la valeur de la monnaie ;


inflation… ) détériorent la confiance des gens envers la monnaie, toutes les
opérations dépendent donc des bonnes procédures de la banque centrale qui
s’avise à maintenir la confiance collective.

“”La confiance dans la monnaie dépend alors de la confiance dans son émetteur,
la BC qui est une institution publique, généralement indépendante du pouvoir
politique (ex. : la BCE)
• Mais si la monnaie (l'émetteur) n'inspire pas confiance aux agents éco, ils vont
l'abandonner (dollarisation, euroisation, crypto-monnaies...).”””

*En amérique latine par ex la population n’a pas confiance en leur monnaie et
cherchent à détenir celle d’un autre etat ( ex etats unis ). MAIS l’univers crypto
peut constituer une solution

La numérisation de la monnaie
• Les progrès techniques impliquent qu'aujourd'hui les billets et les pièces ne
représentent qu'une faible proportion de la monnaie en circulation (environ
10% dans la zone €).
• L'essentiel de la monnaie est désormais scripturale : le chèque, les cartes de
paiement, la monnaie électronique...
• L'un des enjeux est de mesurer la quantité de monnaie en circulation.

C. Lagarde, Gouverneure de la BCE (14/07/2021) : "Nous avons décidé ... de


lancer le projet d'euro numérique" pour 2026.

• L'euro numérique sera l'équivalent des billets en euros, mais sous forme
dématérialisée. Cette forme de monnaie électronique sera émise par
l'Eurosystème et accessible à tous, ménages comme entreprises.

→ évolution permanente au sein de la sphère monétaire pour s’assurer d’avoir


une flexibilité et de la sûreté
Les crypto
• Des milliers de monnaie virtuelle (crypto-monnaies, cyber monnaies...) sont
aujourd'hui en circulation : https://coinmarketcap.com/
• La plupart sont confidentielles, mais certaines attirent les agents
économiques pour des raisons essentiellement spéculatives, le bitcoin par
exemple.
• L'apparition de ces MV invite à réfléchir sur la nature de la monnaie : bien
public ou privé ?

Aujourd’hui nous pouvons dire que ce ne sont pas des monnaies mais des actifs
sur lesquels les gens investissent et qui ont une valeur future incertaine. Nous
avons ainsi du mal à déterminer le prix du bitcoin de façon durable à travers
des fondements économiques + cela nous interroge sur la nature de ce bien
(bien privé ou publique).

Vers l'avènement de monnaies virtuelles ?

• Hayek (1976) : « the further pursuit of the suggestion that government should be
deprived of its monopoly on the issue of money opened the most fascinating
theoretical vistas and showed the possibility of arrangements which have never
been considered ».

• Les monnaies virtuelles ouvrent un nouveau champ de l'analyse monétaire.


Pour le comprendre, il faut examiner les fonctions de la monnaie.

donc la monnaie peut elle être privé :


- pour répondre il faut revenir aux fonctions de la monnaie ( quels services
sont rendus par l’euro et les comparer avec d’autres )

→ 1.2.2. Les fonctions de la monnaie


• La monnaie n'a pas de forme particulière mais sa forme évolue avec le temps.
Le dénominateur commun est la confiance.

• Hicks (1961) considère que la forme importe peu.


Ce qui importe finalement ce sont les fonctions que la monnaie assure. Pour
Mishkin (2004), la monnaie est : « anything that is generally accepted in
payment for goods and services or in the repayment of debts ».

La monnaie est l'ensemble des A de l'éco que les agents utilisent pour acquérir
des biens et des services et rembourser des dettes.

• La monnaie remplit 3 fonctions :


• Moyen de paiement = intermédiaire des échanges
• Unité de compte
• Réserve de valeur

1. Moyen de paiement ( medium of exchange function)


• Dans une économie sans monnaie, les B&S s'échangent contre d'autres B&S.
• La double coïncidence des désirs est la condition à l'échange dans une éco de
troc.
• Cette condition limite le nb de situations ou le troc est immédiatement
possible.

MAIS L'éco de troc induit des coûts de transaction, d'attente et d'échange qui
vont limiter les échanges, donc les possibilités de consommation et
d'investissement, donc la croissance éco.

• Des arrangements peuvent permettre de réduire les coûts :


• Les foires où de nombreux agents sont présents
• L'existence d'un bien (le bétail, par ex.) accepté par tous. Mais il faut vérifier la
qualité du bien en question…
L'utilisation de la monnaie comme intermédiaire des échanges améliore
l'efficacité économique : elle permet de minimiser les coûts et améliore le
bien-être des agents.

• Wicksell (1901) : « la monnaie est un bien qui est habituellement et sans


hésitation, accepté par tout le monde en échange de n'importe quel bien »

• Clower (1969) : « les biens s'échangent tous contre de la monnaie, la monnaie


s'échangent contre tous les biens, mais les biens ne s'échangent pas entre eux »

• Cette explication de l'apparition de la monnaie est cependant remise en cause


par des économistes, notamment français (Aglietta et Orléan; Courbis et al.)

2. Unité de compte ( unit of account function)


• La monnaie est une unité de compte : elle sert de référence aux agents éco
pour exprimer les prix des B&S et comptabiliser leurs dettes.
• La monnaie sert de de numéraire, cad d'unité de mesure, de la valeur.
• La monnaie permet donc de déterminer des prix absolus. ( dans l’eco de troc il
n’y a que des prix relatifs).

Supposons une économie de troc composée de


n B&S ( i = 1, ..., n).
• Si ces n B&S s'échangent entre eux, alors les agents économiques doivent
connaître tous les prix relatifs, cad le rapport d'échange de tous les B&S pris 2 à
2 : P1/2 ..... Pn-1/n

• Quel est le nombre de prix relatifs dans cette économie ?


Ce nombre correspond au nombre de combinaisons possibles des B&S pris 2 à
2 parmi
n B&S :
Si n =100, alors l'agent éco doit déterminer 4950
prix relatifs. Si n = 1000, 499500 prix relatifs...

Si dans cette éco, les agents décident d'introduire un numéraire, alors on


passe d'un système de prix relatifs à un système de prix absolus.

• Les agents ne doivent plus connaître n(n-1)/2 prix, mais seulement (n-1)

• Pour n = 100, 99 prix. Pour n = 1000, 999 prix…

Dans nos éco, c'est la monnaie qui sert d'unité de compte. C'est le numéraire le
plus simple.
• Mais on pourrait très bien imaginer un autre numéraire (ce qui impliquerait
de déterminer le prix de la monnaie) ou une unité de compte abstraite telle que
les DTS émis par le FMI.

3. Réserve de valeur ( store of value function)

• Entre 2 transactions, les agents éco conservent de la monnaie pour ne pas être
soumis au problème de double coïncidence des désirs.

• A ce titre, la monnaie leur permet de transférer du pouvoir d'achat entre


aujourd'hui et demain (attention à l'inflation). Elle apparaît donc comme une
réserve de valeur.
• Bien évidemment, de nombreux substituts à la monnaie existent en tant que
réserve de valeur.

Dans les éco développées, les AF, les actifs immobiliers, les actifs alternatifs...
procurent des rendements qui sont « normalement » supérieurs à celui de la
monnaie.

• En l'absence d'inflation, la monnaie a un rendement nominal nul. En présence


d'inflation, les agents vont minimiser la détention de monnaie car son pouvoir
d'achat diminue.
→ la monnaie n'a pas de substitut car elle, elle peut se liquider ( possibilité
d’effectuer instantanément une transaction, pas le cas des actions par ex )

Néanmoins, en raison de sa parfaite liquidité, et malgré un rendement nul, la


monnaie est un actif qui est demandé pour lui-même.
• Il s'agit là d'une caractéristique unique.

La monnaie a 3 fonctions : moyen de paiement, unité de compte et réserve de


valeur.
Parmi ces 3 fonctions, celle qui prime est celle d'intermédiaire des échanges.
• La monnaie n'est réserve de valeur que parce qu'elle est moyen de paiement.
La monnaie n'est unité de compte que parce qu'elle est moyen de paiement.

Les crypto-actifs sont-ils des monnaies ?

• Un crypto-actif est un actif numérique (ou digital), créé grâce à l'utilisation de


technologies de cryptographie (blockchain).
1.2.3. La monnaie dans la théorie économique
• Comment la monnaie est-elle considérée par les économistes ?
• Est-elle un bien ? Un actif ? Une institution ?

A l'origine, un bien sert de monnaie :


• Le bétail, les coquillages
• Les métaux précieux...
• L'intérêt de considérer la monnaie comme un bien permet de modéliser les
courbes d'offre et de demande et donc d'en faciliter l'analyse.
• Lorsque la monnaie est un bien, elle est demandée pour elle-même et pour
son statut de
MP.

Une monnaie-marchandise impose des coûts de vérification pour s'assurer de


sa qualité.
• Cette conception néoclassique ignore la dimension collective. La valeur de la
monnaie fiduciaire, est, au moins partiellement, déterminée par l'étendue de
son réseau (cf.
dollar).
• La monnaie ne peut pas être considérée comme un bien.

Si on considère la monnaie comme un actif, on peut alors utiliser les outils de


la théorie financière, en particulier la théorie moderne du portefeuille.
• La monnaie est certes un actif (réserve de valeur) mais c'est avant tout un MP
au sein d'une collectivité d'agents.
• On ne peut donc pas réduire la monnaie à un actif financier quelconque.

La monnaie est-elle une institution ?


• L'histoire nous enseigne que la diffusion des monnaies-marchandises a été
limitée par les coûts de vérification.
• Pour limiter ces coûts, des banques d'émission apparaissent: elles émettent
des billets convertibles en métaux précieux. C'est le système de banque libre
(free banking).

COURS 3 et 4

1.2.3. La monnaie dans la théorie économique

Comment la monnaie est-elle considérée par les économistes ?


Est-elle un bien, un actif, une institution ?

• Friedman and Schwartz (1986) considèrent que l'Etat doit jouer un rôle
mineur dans l'émission.
• Hayek (1978) plaide pour l'abolition des BC : il considère que l'émission de
monnaies obéit aux mêmes règles que la production de B&S : la concurrence
entre les émetteurs est alors favorable.
• Pb : le free banking est un système bancaire instable ! Problème de défiance
vis-à-vis de l’émetteur de la monnaie. Donc ça crée de l’incertitude. Les ruées
(rationnelles ou irrationnelles) aux guichets sont fréquentes.
• Une banque peut émettre trop de billets par rapport au stock de métaux. Si
les clients s'en aperçoivent, ils vont se ruer aux guichets. La banque va être
incapable de les rembourser tous. Elle fait faillite. La ruée peut se transformer
en panique.
• Pour éviter l'effondrement du SB, l'Etat doit intervenir. La création Réserve
Fédérale en 1913 est la réponse des autorités monétaires à la panique de 1907.
• La régulation du système bancaire, donc de l'offre de monnaie, par l'Etat est
une condition nécessaire (mais pas suffisante !) de la confiance dans la
monnaie, donc de sa valeur.

● Plus la monnaie est diffusée, plus elle va être utilisée → gains dans les
transactions économiques ex le dollar. En outre, la monnaie bénéficie
d'effets de réseau. l'Etat propose un standard reconnaissable et
utilisable par une communauté d'agents. L'adoption du standard
implique des externalités pour la plupart positives.
• Cependant, cette standardisation peut s'accompagner d'un seigneuriage qui
peut être excessif et contreproductif (externalité négative). La valeur faciale de
ce billet n’est pas égale à son coût de production (quelques centimes), et donc
elle va encaisser la différence entre le coût facial et le coût de production =
seigneuriage.

• L'Etat peut avoir des difficultés à imposer l'usage d'une monnaie sur une zone
géographique car les agents ne lui font pas confiance. Les exemples sont nbx:
petites économies dollarisées, Russie… Théorie du cycle électoral : l’objectif du
président est de se faire réélire et si la banque centrale dépend du gouv il est
probable que la BC soit amenée à favoriser le gouv en place cad à émettre
beaucoup de monnaie (illusion monétaire, théorie de l’hélicoptère) pour
montrer que la situation est bonne mais c’est mauvais car cela va créer un
ajustement qui va retomber après les élections. Les économistes disent donc
que pour que la monnaie soit efficace dans ses fonctions il est nécessaire que la
BC soit indépendante du gouv.
• Dans la plupart des cas, la gestion de la monnaie est confiée à une autorité
publique, la banque centrale généralement indépendante du gouvernement,
dont le but est de garder le pouvoir d’achat des agents éco.

• Aujourd'hui, la monnaie est purement fiduciaire : la BC perçoit donc un


revenu de seigneuriage lors de la mise en circulation qui peut représenter
plusieurs points de PIB par an dans certains pays.
• Mais la banque centrale n'a pas pour mission de le maximiser.
• Elle a généralement un objectif de faible inflation, c'est-à-dire de maintien
du pouvoir d'achat de la monnaie.
• Cette banque centrale est une institution souvent très autonome, mais
publique, ce qui conserve par ailleurs à la monnaie sa dimension « collective »,
mais elle n’est pas soumise aux gouvernements.
• Aglietta et Orléan (1998) : « dans l'ordre économique, la monnaie est
l'instrument de conversion de l'individuel en collectif, et du privé en social ».
C’est le moyen de poursuivre un objectif commun, c’est donc une institution.

• La monnaie est donc une institution fondatrice des économies


marchandes.

FIN.

I/ Le financement de l’économie

INTRODUCTION : Les canaux de financement


Canaux de financements : marchés financiers (ici marchés de capitaux)
Les canaux de financement
• La mise en œuvre des activités économiques donne lieu à des recettes et des
dépenses dans les comptes des agents : certains vont se trouver excédentaires,
d'autres déficitaires.
• L'existence du système financier s'explique par la complémentarité des
besoins, cad la rencontre entre agents à capacité de financement et à besoin de
financement.
• Comment les agents à Capacité de F placent-ils leur épargne ?
• Comment ceux à Besoin de F comblent-ils leurs besoins ?
• Comment circulent les titres de propriété et de dette dans une économie ?
• Gurley J., Shaw E.(1960), Money in a Theory of Finance, Brookings Institution.
L’état ne se va pas au guichet de la bmp pour demander un crédit, c’est une
réglementation, l’état va se financer sur les marchés car comme l’état régule les
banques si il se fait financer par elles ça crée une collusion et c’est bizarre.
Les petites/moyennes entreprises (BF) vont se financer sur les intermédiaires
financiers et les grandes entreprises sur les marchés de capitaux. Les ménages
(CF) sont catégorisés par leur niveau d’épargne, et grâce à cela, financent
l’économie. Ces canaux de financements sont aujourd’hui
COMPLÉMENTAIRES car le développement des marchés est soutenu par les
intermédiaires financiers (principaux acteurs de marchés capitaux) et ces
marchés de capitaux offrent à ces intermédiaires des investissements donc
pour les banques ce qui se passe sur les marchés de capitaux est une source de
revenu. Quand je rentre sur le marché des capitaux je passe par la finance
direct (ex je vais sur le marché acheter une action LVMH, il n'y a pas
d'intermédiaire entre l’émetteur et le détenteur de l’action), et si je passe par la
banque c'est un financement indirect (je ne vais jamais rencontrer celui qui m'a
empreinte de l’argent par ex) mais est ce que passer les marchés n’est il donc
pas plus efficace que passer par des intermédiaires ?

POINT IMPORTANT :
Les Établissements de Crédits (les banques) sont les principaux IF et sont
également des acteurs majeurs des MF.
Mais ce ne sont pas les seuls.
• L'intermédiation financière par des non-bancaires (shadow banking c’est à
dire ils vont rendre des services similaires à ceux des banques mais n’en sont
pas et n’ont pas la même régulation et ne se financent pas de la même manière
car les banques c’est par le monopole de la collecte de dépôt des ménages et ce
sont les seules institutions à pouvoir faire cela et les non banques vont aller
collecter de la ressource sur les marchés financiers et la différence entres ces
deux c’est que la banque lorsqu’elle collecte mon dépôt elle me garantit qu’il
vaudra toujours sa valeur (ex si je prête 5euros je récupère 5euros) et aussi je
peux les retirer quand je veux demain, ou dans 10 ans. Alors que les non
banques le ressource qu’elle va récolter doit avoir une maturité minimale de 2
ans (cad attendre deux ans avant de les retirer) et elle ne garantit pas qu’elle me
rende au moins 5 euros) collecte des fonds auprès du public qui ne sont pas des
dépôts bancaires (pas d'AD).
• Le shadow banking ne fait pas partie du SB traditionnel (pas d'accès à la BC)
• La finance directe progresse (désintermédiation) mais elle ne constitue
toujours pas le mode dominant de financement en Zone €uro
• L'opposition entre Finance Directe et Finance indirecte est pratique mais n'est
pas totalement pertinente ils sont plutôt complémentaires.

Le financement dans la zone euro


• Le crédit bancaire occupe une place prépondérante dans l'endettement des
sociétés non financières de la Zone €uro :
• La part des crédits dans l'endettement est la plus faible en France (62%) -
Allemagne (87%), GIIPS (89%) -
• La baisse de l'intermédiation bancaire concerne tous les pays de la Zone euro
mais elle a été la plus marquée en France.
• La règle des 3D : mobiliérisation/sécuritisation

A. Les marchés de capitaux

• Sur le marché des valeurs mobilières (=marchés de capitaux) on a :


- Le marché des titres de propriété : le marché des actions
- Le marché des titres de dette : le marché des obligations, le marché
monétaire

1.1. Le marché des titres de propriété


• Une action est un droit de propriété négociable (cad si j’ai acheté ce matin
une action je peux la revendre quand je veux, ça n’implique pas que je vais
nécessairement gagner de l’argent) émis par une société de capitaux et
représentatif du capital social de celle-ci.
• L'émission d'actions permet à une entreprise de financer son développement.
• Si je détiens une action (au moins 1 an) j’ai des droits financiers : le revenu
monétaire des détenteurs d'actions provient du dividende (c’est la
rémunération du détenteur de l’action grâce au profit de l’entreprise) et de la
plus ou moins-value du titre (cad lorsque je revends l’action soit je vais gagner
plus que son prix initial ou moins) = Titre à revenu variable (je n’ai pas de
garantis sur ce que je vais percevoir grâce à cette action).
• Le propriétaire d'une action détient généralement un droit de vote au conseil
d’administration mais ça dépend de combien d'actions je détiens qui va définir
mon pouvoir de décision au sein de l’entreprise (si j’ai une action j’ai pas de
pouvoir de décision). Il y a des actions à droit de vote double ça se fait
régulièrement et ça permet de garder le contrôle de l’entreprise sans en détenir
50% des actions et donc je peux émettre plus d’actions sur le marché et
bénéficier de plus d’investissements (avec seulement 30% des actions si elles
sont doubles j’ai plus de pouvoir) c’est une STRATÉGIE.
• L'action est émise sur le marché primaire (= marché du neuf → nouvelles
actions) puis échangée sur le marché secondaire (on échange des actions qui
ont déjà été émises).
• Le marché peut être organisé (régulé, contrôlé) ou de gré à gré (on fait un peu
ce qu’on veut), le marché des actions est un marché organisé MAIS je peux
échanger des actions en dehors du marché dans ce cas là c’est du gré à gré par
exemple si c’est une part très importante de la firme que je veux vendre on la
négocie de gré à gré (ex LCL : l’état le détenait mais a voulu le vendre et pour se
faire il a pas vendu toutes les actions d’un coup sur le marché ça pourrait
effondrer le marché, mais plutôt a échangé de gré à gré avec le crédit agricole).

Dividendes CAC 40
● Entre avril et juin 2024, les 1200 plus importantes Entreprises mondiales
cotées en bourse ont redistribué 568 milliards de dollars en dividendes à
leurs actionnaires : le luxe, l'énergie, et les télécommunications...
● En France : 60 milliards de dollars environ pour les actionnaires du CAC
40.
Euronext
● Marché décentralisé il n'y a pas de lieu physique de la bourse ou des
marchés des actions à Paris c’est un marché électronique. 1ère bourse
paneuropéenne opérée par Nyse Euronext: Paris, Bruxelles, Amsterdam,
Lisbonne, Londres, Dublin et Milan (2021).
● Marché entièrement électronique : le traitement d'un ordre est
automatisé : la confrontation des offres à l'achat et à la vente,
l'établissement du cours, le traitement post-négociation et la
règlement-livraison des titres.
● Marché dirigé par les ordres (=acheteur et offreur sont preneurs de prix
= price-takers et non price makers, il y a une courbe d’offre fonction
croissante du prix une courbe d’offre décroissante et une courbe de
demande croissante) : les cours résultent de la confrontation des ordres
d'achat et des ordres de vente adressés au marché (carnet d'ordre = on va
enregistrer d’un côté les ventes et les et de l’autres les achats et on va
regarder comment les vendeurs peuvent vendre et comment les acheteur
peuvent acheter, on peut avoir des transactions à des prix différents ce
qui signifie que si l’action x est cotée à 10 euros il y aura aucune
transaction à 10 euros mais la moyenne des transactions est quant à elle
à 10 euros, il y a des ventes au dessus et en dessous)
● Le principal avantage est la neutralité des agents du marché qui ne font
que constater les cours de bourse.
● Un marché dirigé par les ordres est centralisé : un seul lieu de
transactions.

● L'ordre est une opération qui consiste à acheter ou à vendre des actions
sur le marché.
● L'ordre est passé par l'intermédiaire d'un PSI (une banque par exemple).
● Le carnet d'ordres recueille l'ensemble des ordres d'achat ou de vente
d'une action et permet ainsi de fixer le prix de l'action.

● Sur un marché dirigé par les prix (ex. Nasdaq), un market maker,
c'est-à-dire un contrepartiste, assure la liquidité du marché. Le cours
d'un titre résulte alors de la confrontation entre les prix proposés à
l'achat (bid) et à la vente (ask) par les market makers.
● Ce type de marché est décentralisé.
● Sur un marché fixé par le prix chaque courtier va fixer le prix d’une
action en particulier (il va vendre plus cher), prix d’achat et prix de
vente et sur un marché dirigé par les ordres le croisement entre l’ordre
de vente et l’ordre d’achat va fixer le prix.
● Sur un marché dirigé par les ordres, il existe plusieurs types d'ordres :
- Ordre à tout prix (de marché) : ne stipule aucune condition de
prix. Le risque inhérent à ce type d'ordre est (éventuellement)
celui lié à la non disponibilité de la quantité demandée.Donc on se
pose la question à quel prix j’achète et à quel prix je vends?
- Ordre à cours limité : comporte un prix maximum à l'achat
(minimum à la vente) (ex le cours d’une action est fixé à 15$, je vais
la vendre à 15$50 donc on fixe la barrière supérieure). Il préserve
d'une exécution à un cours éloigné du prix cible mais ne garantit
pas les quantités. Ordre à seuil de déclenchement : se transforme
en ordre au marché lorsque le seuil est atteint. Pas de maîtrise du
prix. Ça veut dire que si une action est cotée à 10 euros je vais
anticiper qu’elle va augmenter en bourse mais si elle baisse je la
vends par exemple si elle tombe à 9$ je la vends directement.
- Ordre à plage de déclenchement : se transforme en ordre à cours
limité et permet d'encadrer le prix en fixant, en plus d'un seuil de
déclenchement, une limite à ne pas dépasser. Encadrement du
prix. Pas de garantie sur les quantités.
- Ordre à la meilleure limite présente l'avantage d'être exécuté
rapidement notamment pour les valeurs à forte liquidité. L'ordre
est exécuté sur la meilleure D ou la meilleure 0 au moment où il
arrive sur le marché. Cependant, il peut n'être exécuté que
partiellement et devenir alors un ordre à cours limité.
- NB : L'ordre « tout ou rien » a disparu pour les particuliers.
● Chaque ordre peut être accompagné d'une date d'exécution :
- ordre « valable le jour » : une seule séance de bourse ;
- ordre « à révocation » : valable jusqu'à la fin du mois ;
- ordre « à date déterminée » : valable jusqu'à une date choisie.

● Les transactions se font par application de 2 règles de priorité (carnet


d'ordres) :
- La priorité par les prix : tout ordre d'achat (de vente) dont la limite
est supérieure (inférieure) est servi avant tous les autres ordres de
même sens ayant des limites inférieures (supérieures), EN GROS
du côté de l'achat, les ordres qui vont être exécutés en prem's sont
ceux pour lesquels le prix est le plus élevé et du côté des ventes
c’est l’inverse le prix le plus faible, mais si ils ont le même prix on
regarde la priorité temporelle
- La priorité temporelle : à limite égale, l'ordre le premier arrivé est
le premier servi

● A Paris, le marché est composé de 3 compartiments :


A. Euronext est le seul marché réglementé : les Entreprises sont
classées par ordre alphabétique. Ces firmes sont soumises aux
règles de communication financière définies par l'AMF. Les
valeurs françaises sont classées par niveaux de capitalisation: A (>
1 milliard), B, C (<150 millions).
B. Euronext Growth : offre un accès simplifié au marché, avec des
contraintes limitées et avec moins d'obligations permanentes que
sur le marché réglementé d'Euronext. Dédié principalement aux
PME, aux ETI et aux scale-ups (=entreprises de petites tailles), ce
marché est contrôlé mais n'est pas autant réglementé
qu'Euronext.
C. N.B. : Euronext Access + a été créé en juin 2017 pour les start-ups
et les PME en forte croissance.

La cotation des actions


● Les actions les plus liquides sont cotées en continu. Dans un marché
dirigé par les ordres, les cours successifs sont établis par confrontation
directe des ordres d'achat et de vente.
● Les actions moins liquides d'Euronext sont cotées au fixing 2 fois/jour :
10h30 et 16h00.
Le cours d'une valeur est fixée à partir de la confrontation, à un moment
donné, des ordres d'achat et des ordres de vente de telle manière que le
maximum d'offres et de demandes puisse être satisfait à ce cours ; ce cours est
donc celui qui correspond au volume exécuté le plus important

La règlement des actions


● Le règlement se fait normalement au comptant, mais il est possible de le
différer à la fin du mois (SRD).
● Moyennant des frais de courtage supplémentaires, le SRD permet de
vendre à découvert des actions ou de les acheter à crédit.
Les indices boursiers
● Les indices mesurent l'évolution des marchés actions, plus j’ai d’indices
plus je peux composer des portefeuilles différents.
● Sur Euronext Paris, on trouve :
- le “CAC All-Tradable », auquel sont admises toutes les valeurs dont
au moins 20% du capital flottant change de main chaque année.
- le CAC Large 60
- CAC Large 60 + CAC Mid 60.
- CAC Mid & Small, CAC Small....

Les ménages français et le marché actions


● Fin 2019, le patrimoine net des ménages atteignait 12561 milliards
d'euros (= 14323 - 1762 de dettes), soit 8,8 fois le revenu disponible net des
ménages (Banque de France, 2020).
● 60% de ce patrimoine est composé d'A non financiers :
logements et terrains.
● 40% est composé d'actifs financiers : assurance-vie, titres financiers
(dont les actions) et épargne bancaire.
● Le nb total d'Irs détenant en direct des actions est inférieur à 7% en 2021.

Banque de France (2015)


« La France souffre d'une pénurie d'investisseurs de long terme. Le taux
d'épargne des ménages est élevé, mais il se dirige plus que chez nos voisins sur
de l'immobilier et des produits de court terme comme les livrets d'épargne. »

AMF (2013)
● Quel est le rendement des AF en France sur 25 ans (1988-2013) ?
● Un I en actions françaises réalisé en 1988 et conservé jusqu'en juin 2013 a
procuré un rendement réel net moyen de 6,6% par an (une fois
l'inflation déduite).
● Seuls les | en obligations d'Etat à dix ans, avec un rendement de 6,2%,
rivalisent.
● Sur cette période, les dividendes versés et réinvestis ont généré la moitié
de la performance des actions. Leur bonne performance est aussi
étroitement liée à la durée examinée

COURS 5

1.1.1. Les OPC


• Les épargnants français détiennent peu d'actions en direct du fait de leur
aversion pour le risque.
Ils privilégient les placements sûrs et liquides.
• Or, drainer l'épargne des ménages (13,8% au T2
2019) vers le marché actions contribue au financement stable des E, donc à la
croissance
éco.
• Les OPC sont une solution pour dynamiser le financement. Gestion pour
compte de tiers…
→ L‘industrie financière cherche à trouver un moyen d'intégrer les français aux
marché financiers —> ALORS l’institution constitue un portefeuille qu'elle
divise en tranche et chacun d'entre nous peut acheter de ces tranches = acces
des menages francais vers les actions ( essentiel à l'économie )

Les OPC (= fonds


d'investissement) sont :
• des portefeuilles de
valeurs mobilières
(actions, obligations,
etc.)
• gérés par des professionnels (sociétés de gestion)
• et détenus collectivement sous forme de parts par des investisseurs
(particuliers ou institutionnels).
Bilan simplifié de l' OPC

- Actif
Portefeuille de valeurs mobilières (acquises par le gestionnaire sur les marchés)

- Passif
Parts émises par l'OPC (achetées par les investisseurs)

Le questionnaire MIF permet de classer les actionnaires de 1 à 4 ( ces catégories


assurent la compréhension des rendements des performances futurs qui sont
dans le portefeuil en fonction du fonctionnement du marché et des risques
futurs )

Les OPC offrent ainsi la possibilité d'accéder à un portefeuille diversifié de


valeurs mobilières.
• 2 types principaux d'OPC :
• les OPCVM qui sont commercialisables dans toute l'Union européenne
(directive européenne UCITS V)
• les FIA qui sont les autres placements collectifs commercialisés en
France (directive AIFM)
• Juridiquement, les OPC peuvent être des SICAV ou des
FCP.

1.1.2. Les Exchange Traded Funds (ETF)


• Type particulier d'OPCVM : fonds indiciel qui reproduit l'évolution d'un indice
boursier.
Ex. : si un investisseur acquiert un tracker CAC 40, il achète l'évolution du
marché.
• Un ETF est coté en continu: on peut donc l'acheter et/ou le vendre tout au long
de la journée, comme une action cotée.
les ETF avec effet de levier: suivent la variation d'un indice auquel avec un
coefficient multiplicateur ou diviseur. Ces ETF amplifient les tendances de
l'indice. Les gains et les pertes sont donc plus importantes → plus risqué

1.2. Le marché des titres de dette


• L'ABF émet un titre (de dette) qui va être acheté par un ACF. Ce titre doit être
remboursé.
• Le titre est émis sur le marché primaire puis échangé sur le marché
secondaire.
• Le détenteur du titre ne dispose d'aucun pouvoir de gestion.

l’actionnaire ( statut = particulier ) = achète de la dette donc va être créancier de


la firme.

Les principaux émetteurs de dettes sont :


• Les administrations publiques dont l'Etat
• Les entreprises non financières
• Les entreprises financières

Ce titre est caractérisé par son montant, sa durée et son taux de rémunération
La maturité (l'échéance) permet de distinguer :
• Les titres de créances négociables émis à court et moyen terme
• Les obligations émises à moyen et long terme
→ la dette à court terme va avoir une maturité inférieur à nous ( sert à couvrir
des besoins de trésorerie = décalage entre dépenses et recettes)
→ la dette à long terme va couvrir des investissement

1.2.1 Les titres de créances négociables


• Ces titres sont émis sur un segment du marché monétaire, appelé le marché
des TCN.
• Ce marché a été créé en 1985 pour fluidifier le financement à C et MT des
émetteurs financiers et non financiers.
• Ce marché a fait l'objet d'une importante réforme en 2016 pour accroître son
attractivité internationale.
—> ce marché ouvert à tous les émetteurs attire des créanciers venus du monde
entier.

Depuis 1985, on distinguait les TCN en fonction de leurs émetteurs :


• Bons du Trésor
• Billet de Trésorerie
• Certificat de Dépôt Négociable
• Bons des Sociétés Financières
• Bons à Moyen Terme Négociable

Désormais, on distingue :
• Les titres négociables à court terme (≤ 1 an):
«Negotiable European Commercial Paper -
NEU CP»
• Les titres négociables à long terme (> 1 an)

Ces titres dématérialisés sont émis en € ou en devise. Leur valeur minimale est
150000€ 5 somme importante pour susciter l'intérêt des investisseurs ) et leur
rémunération est libre. Les émissions sont généralement notées.
• Les TCN sont généralement admis en garantie des opérations de
refinancement de la BCE.

ces tcn sont très recherchés par les banques car elles pourront les mettre en
garantie auprès de la BCE + niveau de risque faible

L'Etat (les émetteurs publics)


• Les bons du Trésor à taux fixe et à intérêts précomptés (BTF) sont l'instrument
de gestion de trésorerie de l'État. ( l'etat ne met pas à court terme une dette à
taux variable )
• Ils servent à couvrir les fluctuations infra-annuelles de sa trésorerie (décalage
entre le rythme d'encaissement des recettes et celui du paiement des dépenses,
et de l'échéancier d'amortissement de la dette).

La maturité des BTF est de moins d'1 an.


• Ils sont émis le lundi par voie d'adjudication
(SVT), dans le cadre d'un calendrier publié à l'avance et précisant les montants
qui seront mis en adjudication.

→ achètent en
permanence
de la dette française
auprès de
l’agence france
trésor = généralement il ya plus de demande que d’offre

Les durées les plus fréquemment émises sont les 13, 26 et 52 semaines.

Des bons de 20 à 24 semaines peuvent être émis comme bons semestriels, et


des bons de 48 à 52 semaines, comme bons annuels.

1.2.1 Les obligations


• Une obligation est une valeur mobilière représentant une part de dettes à
moyen/long terme d'un émetteur public ou privé.
• L'émission d'obligations permet à l'émetteur de bénéficier de ressources
stables
• La caractéristique commune de toute obligation est le versement d'un intérêt
(ou « coupon ») en contrepartie du prêt fourni par l'investisseur.

4 types principaux
• Les obligations à TF ( taux fixe )versent un coupon (le plus fréquemment,
annuel) fixé lors de son émission. ( aucun soucis pour calculer le montant des
coupons que je vais recevoir) → ce sont les meilleurs émetteurs ( les plus
solvables) , ils fixent les conditions = quand j'émets à taux fixe il y a toujours des
références ( taux de la BCE… ) Le versement intervient jusqu'à l'échéance.

AVANTAGE des TF : je connais la valeur de tous les coupons que je vais


percevoir MAIS malheureusement le coupons ne peut pas être modifié si les les
taux d'intérêts augmentent ( on y bénéficie pas) + la modification des
caractéristiques de la dette est aussi un inconvénient car on allonge la durée et
baisse les taux d'intérêts ( vous allez être remboursé mais avec du temps )

• Les obligations à TV versent un coupon dont le montant est indexé sur un


taux de marché à court terme comme le LIBOR ou l'EURIBOR, auquel s'ajoute
une prime de risque.--> pour émettre de la dette a TV il faut un taux d'intérêt
de référence et un mode de calcul du coupon = ex ; j’émets de la dette
aujourd'hui donc je paye le taux de référence et la prime de risque : on va
calculer le coupon sur l'évolution de euribor par ex sur une période donné (
euribor baisse = moins de coupons, euribor monte = plus de coupons) les
investisseurs ont la certitudes que leur coupons sont en cohérence avec le
marché.

Les obligations indexées sur l'inflation : le principal et le coupon sont indexés


sur l'inflation.( la valeur nominal varie mais la valeur réel reste constante )
Leur taux d'intérêt est plus bas que ceux d'obligations à taux fixe de même
maturité. Le coupon est réévalué pour que sa valeur reste la même dans le
temps que celle voulue à l'émission.

Quand cest a TF = c'est la valeur nominal ( avec inflation) du coupon qui est
constante

Les obligations à coupon zéro ne verse aucun coupon durant toute sa durée de
vie. Les coupons sont capitalisés, et versés dans leur intégralité à l'échéance de
l'obligation.

Les obligations sont notées par des agences de notation notamment, Moody's,
Standard & Poor's ou Fitch.
• Plus la solvabilité de l'émetteur est forte (faible), moins (plus) le taux d'intérêt
est élevé.
• La prime de risque est fonction de la solvabilité.

25/09

En europe les économies sont majoritairement financées par les banques

La décomposition du PNB
- MNI = marge nette d’intermédiation ( revenu historique des banques
auquel va s’ajouter des commissions )

la concurrence fait que les banques ne font pas toujours des crédits rentables

2.2 les risques bancaires


Le risque est la contrepartie d'une rentabilité anticipée. Sans risque, pas de
rentabilité.
• Bernouilli (1738) : « le risque est l'espérance mathématique d'une fonction de
probabilité d'événements », soit la valeur moyenne des conséquences
d'événements affectés de leur probabilité.
• Le risque est donc une VA.

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