coursEcoGle (Partie 1)
coursEcoGle (Partie 1)
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C’est un échange direct de marchandises, cet échange n’a pas pu être maintenu vu les contraintes qu’il connaissait.
Contrainte 1 : au niveau de la réalisation des transactions : Comment puis-je trouver ce que je veux et qui veut ce
que j’ai ? Donc on perd beaucoup de temps pour satisfaire nos besoins qui peuvent être instantanés et urgents.
Valeur intermédiaire :
- Coquillage : Donner des coquillages en contrepartie de la marchandise, le coquillage est devenue une valeur
intermédiaire pour avoir des biens et donc une sorte de monnaie, mais cette dernière était abondante et donc on n’a pas
de notion de la rareté : Quelle rareté a un bien que l’on trouve facilement ?
-Orfèvre : C’est un agent dont on a confiance et à qui on lui donne de l’or et/ou de l’argent en contrepartie des
certificats de dépôts qu’on peut s’en servir ultérieurement : on peut dire que cet orfèvre forme une sorte de petite
banque.
Après la période précédente on a pensé à frapper la monnaie avec du métal (La monnaie divisionnaire).
La Monnaie Papier :
La création de la Monnaie papier (Assignats, Promesse de mandat territorial....) fut l’objet de seulement certains
organismes afin de garder sa valeur puisqu’elle devait être rare. Dans ce sens on a inventé l’équivalence : Monnaie
Papier Métal précieux
C’est-à-dire pour un billet créé, il fallait avoir la même valeur en métal précieux dans les réserves de l’organisme qui
créait la Monnaie Papier, ainsi, cette dernière restait rare et chacun gardait confiance dans cette rareté.
Contrainte : L’or était trop rare et cher et son stockage pose de problèmes.
Conséquence : Abandonner l’équivalence : Or Billet pour faciliter les échanges.
1-La Monnaie, intermédiaire d’échange : Cela permet à chaque individu de vendre ce qu’il veut pour acheter ce
qu’il veut sans avoir besoin de chercher qui veut échanger la marchandise.
2-La Monnaie, réserve de valeur : La Monnaie donne la possibilité de transférer le pouvoir d’achat d’une période
à une autre, autrement dit, garder les revenus d’une vente pour faire un achat ultérieur (en gardant uniquement la
valeur nominale).
3-La Monnaie, unité de compte : La Monnaie permet d’exprimer la valeur de tous les biens et services dans une
unité commune, chose qui facilite la comparaison du prix desdits biens et services.
1-La Monnaie Métallique : Cette Monnaie est passée par 3 étapes (Pesée, comptée et frappée). Appelée aussi
Monnaie Divisionnaire, composée de pièces dont la valeur n’est plus déterminée par la quantité de métal qui les
constitue.
2-La Monnaie Fiduciaire : (du latin fiducia : confiance) qui regroupe les billets de banque et la Monnaie
Divisionnaire. La monnaie fiduciaire est dite “monnaie banque centrale”, parce que seule la banque centrale est
autorisée à l’émettre.
3-La Monnaie Scripturale : C’est l’ensemble des sommes inscrites au crédit des comptes des agents
économiques non financiers et qui sont immédiatement disponibles et transformables en liquidité sans délai (Dépôts
à vue). Elle se caractérise par la sécurité, la commodité et la sureté.
Parmi les instruments de la circulation de la Monnaie scripturale on cite : Le chèque, Le virement, la carte
bancaire et la Monnaie Electronique.
Cette forme de monnaie (Monnaie scripturale), est la plus largement répandue dans les économies modernes.
La Masse Monétaire : Est la quantité de monnaie en circulation à l’intérieur d’une zone déterminée détenue par
des agents économiques non financiers (qui ne sont pas des établissements de crédit).
On mesure la masse monétaire pour connaître son évolution et apprécier ses conséquences sur les variables réelles
de l’économie, ainsi on dresse la liste des actifs que l’on considère comme actifs monétaires. Ces derniers, sont
définis en fonction de leur liquidité.
La masse monétaire est mesurable par ce qu’on appelle des agrégats monétaires.
A partir de ce critère fonctionnel, on définit trois agrégats monétaires : M1, M2, M3.
M 1 = les
actifs liquides divisibles et transférables sans coût de transaction et sans rendement c’est-à-dire : Monnaie
Fiduciaire (billets et pièces) + Monnaie Scripturale (monnaie sous forme de dépôts et mobilisable par chèques).
M 3 = M2 + les actifs monétaires non liquides avec coût de transaction significatif et rapportant un rendement
(titres émis par les institutions financières, dépôts à terme, Certificat de dépôt <= 2 ans).
Secteur émetteur de la Monnaie : Ce sont les institutions de dépôt, appelé aussi intermédiaires
financiers (BAM, Banques Commerciales, CCP, CEN,....).
Secteur neutre : BAM, Neutre dans la mesure où elle ne réagit pas aux phénomènes Macro-
économiques.
Secteur demandeur de la Monnaie : Les sociétés non financières, les Administrations Publiques hors
BAM, Ménages,.....
Emanant de la banque centrale ou des banques commerciales, toute création monétaire résulte de la naissance
d’une créance. Cette dernière figure à l’actif de l’Etablissement concerné et constitue la contrepartie de la monnaie
ainsi créée.
Alors, quelles sont les différentes contreparties de la Masse Monétaire ?
Ce sont les avoirs extérieurs nets des institutions de dépôts en matière de l’or et de devises provenant du : Tourisme,
exportations, transfert de la monnaie auprès des MRE et les crédits extérieurs). Ces créances résultent du solde
positif de la balance commerciale, de celle des flux de capitaux....
Ce sont les avances faites au trésor par la banque centrale (BAM), ces créances apparaissent lorsque les banques
financent le déficit budgétaire.
C’est l’octroi par les banques commerciales des crédits aux entreprises et aux particuliers. Autrement dit, ce sont les
crédits à l’économie pour le financement des investissements et de la consommation.
Dans le même ordre d’idées, les marchés de capitaux permettent la rencontre entre les agents économiques
ayant un excédent de capitaux et les agents ayant des besoins de financement. Concrètement, les entreprises
s'adressent aux investisseurs des marchés de capitaux par l'émission d'actions, d'obligations ou de billets de trésorerie.
Appelé aussi « marché des fonds prêtables » Le marché des capitaux joue un rôle primordial dans
l'économie. Ainsi, il assure l'équilibre entre l'épargne et l'investissement au niveau du plein emploi, permettant
d'égaliser l'offre et la demande des biens et services. Il assure aussi, une confrontation directe entre la demande de
capitaux des agents à besoin de financement et l'offre des capitaux des agents à capacité de financement.
Pour réaliser leurs activités économiques, tous les agents économiques ont besoin de se financer. Parmi ces
agents économiques, on distingue deux types d'agents :
Les agents à capacité de financement (ACF) : les ACF sont les agents économiques dont les revenus sont
supérieurs aux dépenses. Une fois leurs dépenses courantes et leurs investissements financés, les ACF disposent
d'excédents financiers. Ils s'autofinancent et réalisent une épargne financière, qui peut être placée.
Les agents à besoin de financement (ABF) : les ABF sont les agents économiques dont les dépenses excèdent
les revenus. Ils ne peuvent se financer qu'en faisant appel à d'autres agents. Ils doivent donc se procurer un
financement externe.
Au niveau macroéconomique, les entreprises et l'Etat sont des ABF alors que les ménages sont des
ACF. L'épargne des ACF va venir couvrir les besoins des ABF en passant par deux canaux : le canal bancaire et
celui des marchés monétaires et financiers.
Pour produire, les entreprises ont besoin de trouver des ressources financières car leurs dépenses sont, en
général, supérieures à leurs ressources : on dit qu’elles ont un besoin de financement. Trois modalités de financement
sont utilisées par les entreprises :
Le financement par le capital : les entreprises ayant un besoin de financement font appel à leurs propriétaires
ou à des nouveaux investisseurs en faisant une augmentation de capital. Les entreprises cotées en bourse se
procurent des fonds en émettant des titres de propriété souscrits par des investisseurs.
Le financement par l'endettement : les entreprises peuvent s'endetter en contractant un emprunt auprès des
établissements de crédit. Cette opération constitue un financement indirect ou intermédié. Elles peuvent
également lancer un emprunt obligataire sur le marché des capitaux, si elles sont cotées sur ce marché. Cette
opération constitue un financement direct.
Remarque : Les grandes entreprises ont un accès aisé au marché financier contrairement aux PME qui ont une
forte dépendance vis-à-vis du crédit bancaire.
Le financement sur fonds propres : le revenu disponible et l'épargne accumulée constituent les principales
ressources mobilisées par les ménages pour consommer et investir.
Le financement par l'endettement : les ménages s'endettent auprès des institutions financières pour financer
des biens de consommation et des biens immobiliers. Les biens de consommation sont financés par des crédits
à court ou moyen terme et à taux élevés. Les biens immobiliers sont financés par des crédits à long terme et à
taux faibles. Cet endettement constitue une opération de financement indirect ou intermédié.
Les administrations publiques regroupent toutes les organisations dont l’activité principale consiste à produire
des services non marchands et à effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales. Il
s’agit principalement des services de l’Etat, des collectivités locales, de la Sécurité sociale…regroupés sous la
dénomination : Etat
Le financement par l'endettement : le trésor public émet des titres de dettes qui sont achetés par des
investisseurs. Les transactions s'effectuent sur le marché obligataire. L'Etat émet deux types d'obligations.
Les obligations assimilables du trésor (OAT) qui sont des obligations à long terme.
Lorsque les agents économiques se retrouvent en situation de déficit de financement, c’est-à-dire que les
ressources sont insuffisantes pour couvrir leurs besoins, ils ont recours à l’une des deux solutions suivantes :
C’est le mécanisme par lequel un ABF obtient des ressources directement auprès d'un ACF sans passer par un
intermédiaire. Pour ce faire, l'ABF émet des titres (actions, obligations..) qui sont acquis par les agents ayant des
excédents de financement. La transaction s'effectue sur le marché des capitaux à court terme (marché monétaire) ou
à long terme (le marché financier).
B- Le financement indirect
a. La notion de financement indirect ou intermédié
On désigne par financement indirect le mécanisme par lequel un agent économique obtient de la monnaie en
s'adressant aux institutions financières.
Lorsqu'une économie se finance essentiellement grâce au rôle d'intermédiation des banques, on parle d'une
« Economie d'endettement ».
Le financement intermédié (ou indirect) : on parle de finance indirecte ou d'intermédiation financière pour
désigner le mode de financement par les banques :
C’est le mécanisme par lequel Les intermédiaires financiers collectent les fonds des ACF et les prêtent aux ABF. Ils
se font rémunérer pour ce service par le biais des intérêts qu'ils font payer aux demandeurs de capitaux.
Etant donné que l'épargne disponible est insuffisante pour combler tous les besoins de financement de l'économie, les
banques commerciales utilisent leur pouvoir de création monétaire pour répondre à ce déficit. Pour ce service, ces
intermédiaires financiers se rémunèrent par le biais des intérêts qu'ils font payer aux demandeurs de capitaux.
Le financement indirect représente donc un coût qui peut se révéler important.
Remarque : les établissements bancaires fournissent à leur clientèle une grande variété de services : gestion
des comptes de dépôts et des opérations de change, règlements automatiques de certaines factures (téléphone, Internet,
...), opérations en bourse, placements variés, location de coffre...
Le marché des capitaux est divisé en deux marchés : Le marché monétaire et le marché financier.
Le marché monétaire est le marché de l'argent à court terme. En pratique, les opérations se concentrent sur des
échéances de moins d'un an. Le marché monétaire permet donc de combler les besoins de financement à court terme
des banques, de l'État mais aussi des entreprises. On distingue entre : Le marché interbancaire et Le marché des
titres et créances négociables.
A. Le marché interbancaire
Il est exclusivement réservé aux agents financiers et met donc en relation :
Ce marché permet aux offreurs disposant d’excédent de trésorerie et aux demandeurs de liquidités de se
rencontrer et d’effectuer leurs échanges.
La Banque Centrale assure généralement l’équilibre du marché lorsque les banques manquent de liquidité, elle peut
leur prêter de l’argent, mais si cette demande est trop forte elle peut augmenter les taux d’intérêts pour faire baisser la
demande.
Le marché des titres et créances négociables constitue les instruments privilégiés du marché monétaire. Ce
marché est devenu ouvert également et indirectement aux particuliers par l'intervention active des O.P.C.V.M. –
organismes de placement collectif en valeurs mobilières. On peut donc parler désormais d'open-market.
La composante interbancaire du marché monétaire reste toutefois dominante, au Maroc comme à l'étranger.
Le marché financier correspond au marché de l'argent à moyen-long terme. Sur les marchés financiers, les
agents à besoin de financement viennent chercher des fonds propres qu'ils obtiennent en émettant des actions, des
quasi-fonds propres (instruments proches des actions, sans en avoir tout à fait la nature) ou des ressources
génératrices de dettes telles que les obligations. Réciproquement, les investisseurs (agents à capacité de financement)
acquièrent des titres de propriété (actions) ou des titres de créances (obligations). Ils sont sensibles au rendement de
leurs placements, aux risques encourus et spécialement au degré de liquidité de ces placements.
Généralement, le marché financier est le lieu d’émission et d’échange des valeurs mobilières (actions et obligations).
A- Le marché primaire
C’est le marché sur lequel les titres sont mis pour la 1ère fois en circulation.
Les entreprises peuvent émettre des actions et obligations par contre l’Etat ne peut pas émettre des actions. Ces titres
permettent aux entreprises et à l’Etat de se procurer des ressources supplémentaires.
Ce marché est le lieu d’échange des titres déjà émis dont les détenteurs veulent se séparer pour obtenir des
liquidités ou pour modifier la composition du portefeuille boursier.
Les banques et les sociétés de bourse jouent un rôle de courtage entre emprunteur et prêteurs.
Conclusion
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1- Définition
Le Commerce International est l'échange de biens, de services et capitaux entre pays. Autrement dit, le commerce
extérieur s'effectue entre les habitants de deux ou plusieurs pays. Il comprend les importations « achats à l'étranger »
et les exportations « ventes à l'étranger » des biens produits à l'intérieur d'un pays.
Il influence une multitude de domaines, comme l’emploi, la consommation et la lutte contre la pauvreté, mais aussi
l’environnement et les relations entre les pays. Ce type de commerce existe depuis des siècles, mais il connaît un
nouvel essor du fait de la mondialisation économique.
En 1776, Adam Smith montre que le pays qui vend un certain produit moins cher
que tous les autres pays possède ainsi un Avantage Absolu pour ce produit. Smith indique alors que le pays qui
possède cet Avantage Absolu, doit se spécialiser dans la production de ce bien et acheter tous les autres biens.
La théorie des avantages absolus exclut l'échange réciproque entre pays ayant des niveaux très différents de
développement. En conséquence, le plus développé des pays est susceptible de bénéficier de la productivité la plus
élevée dans tous les secteurs.
En 1817, David Ricardo développe la théorie de l’Avantage Comparatif, pour lui un pays doit se spécialiser dans la
production du produit pour lequel il a la plus forte productivité relative, c’est-à-dire le produit pour lequel il possède
un avantage comparatif, même s’il possède un désavantage absolu pour tous les biens qu’il produit.
Pour montrer que l’échange est toujours préférable, David Ricardo imagine que le Portugal possède un avantage
absolu sur l’Angleterre pour deux biens, c'est-à-dire un cas où, dans la théorie d’Adam Smith, l’échange ne pourrait
avoir lieu. En raisonnant sur les coûts comparatifs et non absolus, il démontre qu’il est avantageux pour chacun de se
spécialiser dans la production pour laquelle il possède l’avantage le plus fort (vin portugais),
ou le désavantage le plus faible (tissu anglais).
3- Le Théorème H.O .S
Dans le théorème HOS, chacun doit se spécialiser dans la production pour laquelle il possède une meilleure dotation
en facteurs (capital, travail, ressources...).
Le modèle HOS montre que les pays les mieux dotés en facteur travail ont intérêt à se spécialiser dans les productions
qui réclament de la main d’œuvre (certaines productions agricoles comme le riz, ou le cacao, ou certaines productions
manufacturières peu automatisées, etc.), tandis que les pays mieux dotés en capital ont intérêt à se spécialiser dans les
productions à forte intensité capitalistique (sidérurgie, machine-outil, automobile, etc.).
1- Définition
Le libre-échange est un système de commerce international reposant sur l’absence de barrières douanières à la
circulation des biens et des services. Autrement dit, le libre-échange entre les nations est réalisé lorsqu’il n’existe
aucune entrave (droits de douanes) au commerce international ni aux mouvements de capitaux entre pays.
Préconisé par les auteurs classiques (Smith, Ricardo), néo-classiques et libéraux, mais critiqué par les économistes
marxistes (« échange inégal »).
Il favorise la concurrence entre pays et entreprises, ce qui stimule l’innovation (le progrès technique) et
permet la baisse des prix des biens et services pour les consommateurs ;
Il permet aussi de réaliser des « économies d’échelle », et donc là aussi de faire baisser les prix des biens et
services ;
Il est un facteur de paix entre les peuples, favorisant l’entente et la coopération internationale, contrairement
au protectionnisme.
Remarque : Le libre-échange total n’a jamais été réalisé entre les différents pays du monde, mais celui-ci connaît
depuis la fin de la seconde guerre mondiale une croissance vigoureuse, facilitée par des organisations comme l’OMC
(Organisation Mondiale du Commerce).
Pertes d’emplois dans les pays riches : La concurrence acharnée va forcer certaines compagnies à mettre la
clé sous la porte. Il y aura des pertes d’emplois, énormes dans certains cas.
Risques de ralentissement de la croissance : Si les pertes d’emplois sont significatives, la demande des
produits et services baissera. Donc, la croissance économique, qui en dépend, va baisser aussi.
Remise en cause des acquis sociaux des travailleurs : Si les acquis sociaux comme salaire minimal ou les
plans de santé augmentent le coût de la main d’œuvre (diminuant ainsi la compétitivité du pays), les entreprises vont
les réduire ou délocaliser leurs productions dans d’autres pays moins chers.
IV- LE PROTECTIONNISME
C'est à l'économiste Allemand Friedrich List(1) (1789-1846) que l'on doit le concept
du protectionnisme éducateur.
Le principe et l’intérêt de ce protectionnisme est d’éduquer l’industrie d’une nation c’est à dire, protéger sur le moyen
terme et sur des secteurs d’activités ciblés, le marché national. Autrement dit, List Propose qu’il y ait des barrières
douanières pendant un certain temps pour certains produits des PED de manière à ce que ces pays puissent
s’industrialiser sans être en concurrence avec les pays développés (Cas des Entreprises industrielles naissantes des
PED) et dès que ces produits auront atteint un stade d’industrialisation mature, les frontières seront ouvertes de
nouveaux. Ce qui permet à ces pays de se développer.
Selon List : « la protection douanière est notre voie, le libre-échange notre but ».
Maurice Allais(2) (1911-2010), seul lauréat français du prix Nobel d'économie, prône un "protectionnisme
Eclairé (Raisonné et Raisonnable)" dans le commerce mondial et qualifie de "méprise monumentale" la libéralisation
des échanges prônée par l'OMC.
Il est dans la recherche d’un système qui permet de bénéficier d’une concurrence effective et des avantages de
nombreux échanges avec l’extérieur, mais qui protège également l’économie communautaire contre tous les désordres
et les dysfonctionnements qui caractérisent chaque jour l’économie mondiale.
Selon Allais : « L'absence d'une telle protection apportera (...) la destruction de toutes les industries de
l'Europe de l'Ouest et celle des pays développés" et provoquera une croissance "dramatique" du chômage ».
Krugman(3) était pendant longtemps pour le libre-échange, mais par la suite il a changé d’avis. En effet, il s’est rendu
compte que le libre-échange pourrait être très dangereux pour certaines industries dites stratégiques dans le
développement de l’Etat. C’est pour cela qu’il faut appliquer du protectionnisme dans ce type d’industries
stratégiques, c’est ce qu’on appelle le « Protectionnisme tempéré » prôné par la théorie de la (PCS).
Cette théorie (développée durant les années 1970) montre que dans un contexte oligopolistique, le protectionnisme
ponctuel serait un instrument de conquête des marchés extérieurs. En subventionnant la firme nationale, un pays peut
exclure les firmes étrangères du marché et obtenir une situation de monopole. La Politique Commerciale Stratégique
(PCS) fait donc partie des nombreux outils protectionnistes dont un Etat dispose pour « favoriser » une entreprise
nationale clé, et ainsi, s’accaparer la plus grande part d’un marché.
Les Etats européens ont largement subventionné Airbus, en particulier sur le plan de la R&D, mais aussi sur le plan
des implantations. Airbus n'aurait jamais pu se développer sans ce soutien qui a permis de développer une industrie
aéronautique, donc d'augmenter la production réalisée sur le territoire européen. Ainsi, Airbus entre en concurrence
avec l'Américain Boeing, premier constructeur mondial, qu’il n'y avait pas de rival en Europe dans les années 1970-
1980.
Les pays émergents comme le Brésil, l’Inde et la chine, faisant une croissance extrêmement forte, ce qui pose un
problème réel pour les pays développés.
Ces pays réussissent aussi à produire des produits de très haute technologie.
Friedrich List (1789- 1846) est un économiste allemand. Critique d'Adam Smith, il était partisan et théoricien
du « protectionnisme éducateur » ainsi que du Zollverein, l'union douanière allemande.
(2)
Maurice Félix Charles Allais est un économiste français, ( 1911-2010). En 1988, il devient le second Français à recevoir « le prix Nobel d'économie » après Gérard Debreu en 1983.
C'est un économiste libéral et protectionniste.
(3)
Paul Robin Krugman, né le 28 février 1953 à Long Island dans l'État de New York, est un économiste américain qui a obtenu le « prix Nobel d'économie » 2008 pour
avoir montré « les effets des économies d'échelle sur les modèles du commerce international et la localisation de l'activité économique ».
La délocalisation de leurs activités au pays émergents contenant une main d’œuvre beaucoup moins chère ;
La délocalisation et la désindustrialisation mènent à la fermeture d’un nombre énorme d’entreprises industrielles dans
les pays développés, ce qui engendre une augmentation considérable du taux de chômage.
Egalement, ladite désindustrialisation des pays développés cause une forte diminution des exportations et une forte
augmentation des importations, chose qui provoque un déficit dans la balance des paiements de ces pays et par
conséquent l’endettement de ces derniers en faisant recours au SMI.
Pour les raisons précitées, les pays développés recherchent des solutions à cette situation, une nouvelle politique
industrielle, voire une nouvelle politique économique pour leur réindustrialisation.
Ce sont les droits de douane qui sont des taxes prélevées sur les marchandises lors
de leur passage aux frontières. Les douaniers surveillent les entrées sur le territoire national essentiellement pour cette
raison. La taxe agit sur le prix du produit étranger vendu sur le marché intérieur. Les consommateurs nationaux sont
dissuadés d’acheter ces produits étrangers jugés trop coûteux et préfèrent acheter la production locale.
b- Les barrières non tarifaires.
Chaque pays peut mettre des barrières à l’échange, en particulier des Barrières non tarifaires.
Le but de ces barrières est de limiter voire de rendre impossible les importations de biens et de services étrangers,
notamment en vue de protéger l’économie locale.
Cependant, les mesures tarifaires (droits de douane) et non tarifaires ont beaucoup diminué ces dernières décennies
dans le cadre des accords de libre-échange du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) puis à
partir de 1994, de l’OMC (Organisation mondiale du commerce, basée à Genève).
Actuellement, la libéralisation des échanges entre nations semble devoir être encouragée dans la mesure où elle
favorise la croissance économique pour le plus grand profit des consommateurs. Mais pour éviter les graves difficultés
sociales susceptibles de naître d’un libre-échange généralisé de manière sauvage, les Etats ont recours à des mesures
protectionnistes adaptées aux circonstances.
Dans le même ordre d’idées, ce recours au protectionnisme doit être modéré. En effet, seul le libre-échange peut
permettre, grâce aux échanges internationaux, aux PED de sortir de leur état actuel inadmissible de pauvreté face à la
richesse accumulée par les Pays développés d’où le prix de la paix mondiale.
INTRODUCTION :
L'ouverture générale des économies s'est réalisée grâce au développement des échanges entre pays. Elle se caractérise
aussi bien par l'accroissement en volume que par la diversification des flux (de biens et services, de capitaux, de
personnes et d'informations).
Ces échanges internationaux sont mesurés à l’aide d’un certain nombre d’outils comptables.
Les échanges commerciaux internationaux restent dominés par les biens (les marchandises)
qui représentent, un peu plus de 80 % des échanges totaux. Les services constituent, un peu moins de 20 % du total
du commerce international.
Les investissements directs à l’étranger (IDE) correspondent à l’achat, à la création d’une entreprise à l’étranger, ou à
la délocalisation d’une entreprise d’un pays à l’autre. Les investissements directs à l’étranger sont surtout le fait des
pays développés.
Correspondent généralement aux transferts de devises des immigrés à leurs familles résidant au pays d’origine (Ex :
Les MRE).
• Les migrations internationales, ou flux migratoires internationaux, correspondent aux déplacements de populations
qui partent d’un pays pour s’installer dans un autre.Elles sont notamment orientées vers les pays développés. Aussi,
les mouvements entre PED sont relativement importants.
L’augmentation des flux d’informations résulte des progrès réalisés avec les (NTIC) : Internet, Satellites et
Accroissement des réseaux de communication. Ainsi, un marché mondial des capitaux fonctionne désormais en
continu 24 heures sur 24. Il génère de nombreux mouvements d’informations.
La balance des paiements est un état statistique où sont résumées les transactions entre résidents et non-
résidents durant une période donnée.
Elle est établie selon le principe de la partie double, chaque transaction donnant lieu à deux inscriptions du
même montant mais en deux sens opposés.
A l’instar des autres pays membres, le Maroc établit la balance des paiements selon
la méthodologie du Manuel du Fonds Monétaire International. Celui-ci est régulièrement mis à jour par le
FMI en vue de permettre à la balance des paiements de tenir compte de l’évolution des transactions
internationales.
Le compte des transactions courantes qui est composé à son tour des comptes suivants :
et l’écart statistique.
Ce compte enregistre les transactions sur les biens. Les biens sont des actifs physiques produits sur lesquels
des droits de propriété peuvent être établis et dont la propriété économique peut être transférée d’une unité
institutionnelle à une autre par le biais de transaction.
Ils peuvent être utilisés pour satisfaire les besoins ou désirs des ménages ou de la communauté ou pour
produire d’autres biens ou services.
Le compte des biens enregistre les transactions sur marchandises générales, les biens importés sans paiement
et réexportés après transformation et les achats de biens dans les ports.
En outre, c’est le compte des biens qui constitue la balance commerciale dans la mesure où il concerne les
importations et les exportations des marchandises.
Les services sont le résultat d’une activité de production qui change l’état des unités qui les consomment, ou
qui facilite l’échange de produits ou d’actifs financiers.
Les transactions portant sur des services sont regroupées dans les postes suivants :
transports, voyages, services de communication, services d’assurance, redevances et droits de licence, autres
services aux entreprises et services fournis ou reçus par les administrations publiques non compris ailleurs.
Le poste des revenus enregistre les rémunérations des salariés, versées à des non-résidents (travailleurs
frontaliers, saisonniers ou autres travailleurs à temps limité, par exemple) et les rendements procurés par la
fourniture d’actifs financiers (dividendes, bénéfices réinvestis, intérêts…) ainsi que les revenus de la location
de ressources naturelles.
Les transferts courants comptabilisent la contrepartie des biens et services reçusou fournis gratuitement ainsi
que les dons monétaires. A titre d’exemple lorsqu’un service est reçu gratuitement, celui-ci est enregistré en
importation (débit) avec pour contrepartie un enregistrement au crédit des transferts courants.
Le poste transferts courants regroupe les transferts d’économies des travailleurs et les autres opérations
(pensions et retraites, dons, etc…).
Les transferts courants sont ventilés selon le secteur privé ou public. Les transferts courants privés
comprennent principalement les recettes des MRE.
Les 3 comptes cités ci-dessus (Comptes des services, revenus et transfert courants) constituent la Balance des
Invisibles.
o Le compte de capital
Ce compte reprend les opérations en capital: transferts effectués par les migrants au titre des départs définitifs
et les remises de dettes au profit du secteur public.
La balance des paiements est toujours « équilibrée » au sens comptable du terme : une opération donne toujours lieu à
deux inscriptions comptables (l’une au crédit, l’autre au débit ; par exemple une exportation de biens se traduit par un
chiffre positif au crédit du compte des transactions courantes, et par un montant équivalent au débit du compte
financier). La somme des crédits est donc égale à celle des débits.
- le solde de la balance commerciale : il correspond à la différence entre les exportations et les importations de
biens ;
- le solde des transactions courantes : s’obtient en faisant la différence entre les deux côtés du compte des
transactions courantes (biens, services, revenus et transferts courants) ;
- le solde des flux financiers : recense les mouvements de capitaux entre le Maroc et l’étranger (hors avoirs de
réserves). Si ce solde est positif, il y a une entrée nette de capitaux dans le pays, et inversement s’il est négatif.
LA BALANCE DES
PAIEMENTS
B. DES B.DES
TRANSACTION CAPITAUX
S COURANTES ET
OPERATIONS
FINANCIERES
BALANCE BALANCE
COMMERCI DES
ALE INVISIBLES
M&X
SERVICES
M
& REVENUS
X
DES CAPITAUX A LONG
MARCHAND
ET A COURT
ISES
TERME
T. COURANT
Le degré ou taux d’ouverture mesure l’importance du commerce extérieur dans l’économie d’un pays. Il se calcule par
la formule suivante:
Exportations + importations
2
Taux d’ouverture = X 100
PIB
Objectif :
Le taux d’ouverture permet de connaître le degré d’insertion du pays dans l’économie mondiale.
2- Le taux de couverture
Le taux de couverture mesure la capacité du pays à financer ses importations grâce aux ressources procurées par les
exportations. Il s’obtient par la formule :
Valeur des exportations
Taux de couverture = × 100
Les recettes des exportations couvrent exactement les dépenses d’importations, ce qui traduit un équilibre commercial.
Les recettes des exportations couvrent largement les dépenses des importations, ce qui traduit un excédent
commercial.
Les recettes des exportations ne couvrent pas totalement les dépenses des importations, ce qui traduit un déficit
commercial.
3- Le taux de pénétration
Indicateur du commerce international qui permet de calculer l'importance des importations dans notre économie
(indicateur de dépendance). Il peut être global ou spécifique à un produit donné. Il se calcule ainsi :
Importations
Le taux de pénétration= X100
Marché Intérieur
Sert à évaluer le degré de maturité d'un marché (plus le taux est important, plus le marché tend à être
mature).
Peut être utile également lors d'un lancement d'un nouveau produit pour évaluer sur les premières années sa
diffusion sur le marché.
4- Le taux d’effort d’exportation :
Appelé aussi la Propension à exporter, Il mesure la part du PIB qui est exportée :
Il traduit l’importance des exportations réalisées par un pays par rapport à son PIB.
Il se calcule ainsi :
Exportations
La Propension à exporter = X100
PIB
5- La Part de marché
Analyse la performance d’un pays sur le marché mondial, il peut être calculé par zone ou par produit pour une
entreprise. Il se calcule ainsi :
Exportations
La Part de Marché = X100
Demande Mondiale
L’indice des termes de l’échange est posé égal à 100 une année de référence donnée.
L’année suivante :
- si l’indice est supérieur à 100, cela signifie que les termes de l’échange s’améliorent : on exporte une
quantité moindre de marchandises pour acheter la même quantité de biens importés.
- Si l’indice est inférieur à 100, on observe une dégradation ou détérioration des termes de l’échange : il faut
exporter plus de marchandises pour pouvoir importer la même quantité de biens qu’avant.
Le Taux d’ouverture en %
TAF :
Corrigé :
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Conclusion :
Le grand défi reste donc de trouver les bonnes passerelles statistiques entre les différentes comptabilités
nationales, afin de représenter correctement les interactions internationales nées de la mondialisation et de
faciliter le dialogue entre les différents décideurs, au-delà des frontières nationales.
Ce travail de reconstruction intégrant de façon plus structurelle les statistiques nationales du commerce, de
l’industrie et de l’emploi dans une vision mondialisée doit évidemment s’appuyer sur une coopération
statistique renforcée entre les organismes multilatéraux. Sans oublier le rôle de coordination, voire
d’orientation, que doivent remplir des organismes comme les agences spécialisées des Nations Unies, le FMI
et l’OMC.
BTS : Gestion des PME (2ème Année) 23
ECONOMIE GENERALE
INTRODUCTION :
L’essor et le succès du Commerce International, voire des échanges internationaux, se traduisent par l’apparition de
nouvelles entités englobant plusieurs Etats, appelées « Zones d’intégration économique » telles que :
L’UMA : l’Union du Maghreb Arabe ;
L’UE : l’Union Européenne ;
L’ALENA : L’Accord de Libre-Echange Nord-Américain
L’objectif principal de ces nouvelles entités étant de faciliter la libre circulation des Biens, Services, Capitaux et
Hommes au sein desdites zones d’intégrations.
I- L’UNION DU MAGHREB ARABE (UMA).
1- Aperçu historique
L’UMA a été créée le 17 février 1989 suite d’un Sommet tenu à Marrakech par les Chefs d’Etats membres qui ont
signé « le Traité constitutif de l'Union du Maghreb Arabe ».
La population totale des cinq États membres s'élevait à 90 344 000 habitants en 2012.
3- Objectifs :
Le Traité constitutif de l'UMA a fixé les objectifs suivants :
La consolidation des rapports de fraternité qui lient les Etats membres et leurs peuples ;
la réalisation du progrès et du bien-être de leurs communautés et la défense de leurs droits ;
La réalisation progressive de la libre circulation des personnes des services, des marchandises et des capitaux
entre les Etats membres ;
Dans la perspective d'instituer à terme une union économique maghrébine entre les cinq Etats membres, les étapes
suivantes ont été fixées :
L'institution d'une zone de libre-échange avec le démantèlement de l'ensemble des obstacles tarifaires et non
tarifaires au commerce entre les pays membres ;
L'union douanière tendant à instituer un espace douanier unifié avec adoption d'un tarif extérieur commun vis-
à-vis du reste du monde ;
L'intégration des économies maghrébines avec la levée des restrictions à la circulation des facteurs de
production à travers les frontières nationales des pays membres.
Un échec politique : puisque le Conseil des chefs d'États ne s'est plus réuni depuis 1994, malgré une tentative
tunisienne en 2012 vite avortée, l’Algérie voyant d’un mauvais œil la tentative du Président tunisien d’aborder
les problèmes du fond comme celui du différend du Sahara Occidental Marocain.
Afin de faire face à ces échecs, il devient important de résoudre ce conflit du Sahara
et favoriser de ce fait l’Intégration Maghrébine. En agissant de la sorte, on connaîtra
un avenir harmonieux des populations concernées, qui tireront enfin les avantages économiques de l’UMA, et une
sécurité de la région.
Les évènements dits du « Printemps arabe » (en Tunisie et Lybie notamment) ont renforcé dans l’UE l’idée qu’il faut
favoriser une intégration dans la région du sud de la Méditerranée.
Ce soutien s’explique par la volonté de disposer de partenaires économiques stables, mais les interlocuteurs étrangers
sont sensibles parallèlement à la sécurisation de la région. C’est pourquoi, en 2013, l’UE et l'UMA ont envisagé une
coopération plus étroite dans le domaine de la sécurité internationale, à la lumière des événements qui ont eu lieu et de
l'augmentation des trafics illicites dans la zone.
BTS : Gestion des PME (2ème Année) 25
ECONOMIE GENERALE
1- Aperçu historique
- Le 17 mars 1948 : Signature du traité de Bruxelles prévoyant une union occidentale des pays suivants,
France, Pays de Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) et le Royaume-Uni, en vue d’instituer une
collaboration en matière économique, sociale, culturelle et de défense collective.
- Le 18 avril 1951 : Signature du traité instituant « la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier
(CECA) » à Paris par six pays fondateurs : France, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas et Italie, dans
le but de favoriser les échanges de matières premières nécessaires à la sidérurgie pour accélérer la dynamique
économique après la guerre.
- Le 27 mai 1952 : Signature à Paris d’un traité instituant « la Communauté Européenne de Défense (CED) »
permettant le réarmement de l’Allemagne de l’Ouest dans le cadre d’une armée européenne.
- Le 23 octobre 1954 : modification du traité de Bruxelles de 1948 à Paris pour créer l’Union de l’Europe
Occidentale (UEO) : c’est la seule organisation Européenne s’occupant de la défense et de sécurité.
- Le 25 mars 1957 : Signature du traité de Rome par les pays suivants : France, Italie, Allemagne de l’Ouest,
Belgique, Luxembourg et Pays-Bas pour mener une intégration économique dans le but d'aboutir
économiquement à un marché commun permettant la libre circulation des personnes, des marchandises et des
capitaux, par le biais de la création de la « Communauté Economique Européenne (CEE) ».
L’Union européenne (UE) est l’association volontaire d’États européens, dans les domaines économique et
politique, afin d’assurer le maintien de la paix en Europe et de favoriser le progrès économique et social.
Elle a été créée par le traité sur l’Union européenne (TUE) signé à Maastricht le 7 février 1992 et entrée en
vigueur le 1er novembre 1993. Elle est l’aboutissement du processus commencé en 1951 avec la création de la
Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA).
En 2012, l'Union Européenne a reçu le Prix Nobel de la Paix pour « sa contribution
à la promotion de la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l'Homme en Europe ».
Depuis le 1er juillet 2013, l’UE compte 28 pays membres : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre,
Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,
Slovénie, Suède.
Suite au référendum du 23 juin 2016, le Royaume-Uni est engagé dans un processus de séparation de’UE qui prend
fin en mars 2019.
Née au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, l'Union Européenne (UE) a aujourd'hui pour objectifs :
D'assurer, par une action commune, le progrès économique et social : création d'un Marché Intérieur
Européen et renforcement de la cohésion sociale.
L’Union européenne exerce depuis longtemps une influence sur le reste du monde.
Mais sa puissance est limitée par les difficultés des États membres à parler d’une même voix, et en dépit de ces
difficultés, l’Union Européenne reste l’un des trois pôles de puissance mondiale (UE, l’Amérique du Nord et
l’Asie Orientale).
Première puissance économique mondiale devant les États-Unis et la Chine, avec 25% du PIB Mondial
et 40% du Commerce International ;
Ses habitants sont parmi les plus riches du monde (en moyenne) ;
Son attractivité est un autre élément de puissance : L’UE attire les immigrants
(3 millions chaque année), les touristes (Premier foyer touristique au monde), les capitaux et les entreprises.
Cette attractivité se reflète dans les fortes relations que l’UE entretient avec ses voisins (politique
européenne de voisinage : PEV) et dans le désir de ces mêmes voisins d’adhérer à l’union.
Enfin son influence culturelle est indéniable, et ce depuis bien longtemps.
De grands contrastes économiques au sein de l’Union Européenne impliquent des intérêts divergents :
volonté d’approfondissement pour certains et difficultés de développement (endettement, chômage)
aggravées par la crise économique pour d’autres;
Difficulté à tenir une position diplomatique commune ;
Absence d’Armée Européenne.
On dit que L’Union européenne est fragile sur les plans militaire et diplomatique.
2- Aperçu Historique :
- Le 1er janvier 1989 : l’Accord de libre-échange (ALE) Canada-États-Unis était entré en vigueur : La
conclusion de cet accord historique a placé le Canada et les États Unis à l’avant-garde de la libéralisation
du commerce.
- Le 1er janvier 1994 : Mise en vigueur de l’Accord Nord-Américain de Coopération dans le Domaine de
l’Environnement (ANACDE), qui a établi la Commission de Coopération Environnementale (CCE). Cette
dernière avait pour mandat d’accroître la coopération environnementale à l’échelle de la région, de contribuer à
la prévention des différends commerciaux et environnementaux et de promouvoir l'application efficace des lois
de l'environnement.
- Le 1er janvier 1994 : Mise en vigueur de l’Accord Nord-américain de Coopération dans le Domaine du
Travail (ANACT) qui engage les trois pays signataires à collaborer étroitement dans le domaine du travail. Cet
accord prévoit en outre l’application efficace des lois sur la protection des normes de travail.
- Le 1er janvier 1994 : Mise en vigueur de l’Accord de Libre-Echange Nord-Américain (ALENA) en parallèle
avec (l’ANACT) et (l’ANACDE).
3- Présentation de l’ALENA
En Janvier 1994, l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), appelé aussi N.A.F.T.A. (North American
Free Trade Agreement), est entré en vigueur, créant l'une des plus vastes zones de libre-échange au monde et
jetant les fondements d'une augmentation de la croissance économique et de la prospérité au Canada, aux États-
Unis et au Mexique.
Depuis son entrée en vigueur, l'ALENA a démontré combien le libre-échange contribue à accroître la richesse et la
compétitivité, et apporte de grands avantages aux ménages, aux agriculteurs, aux travailleurs, aux fabricants et aux
consommateurs.
4- Objectifs de l’ALENA
Eliminer les obstacles au commerce des biens et des services entre les territoires des trois Parties et faciliter le
mouvement transfrontières de ces biens et services;
Assurer de façon efficace et suffisante la protection et le respect des droits de propriété intellectuelle sur le
territoire de chacune des Parties;
Etablir des procédures efficaces pour la mise en œuvre et l'application du présent accord, pour son
administration conjointe et pour le règlement des différends;
Créer le cadre d'une coopération trilatérale, régionale et multilatérale plus poussée afin d'accroître et
d'élargir les avantages découlant du présent accord.
Environ 900 milliards de dollar chaque année en termes des échanges internationaux entre le Canada et les
Etats-Unis ;
Mais malgré toutes ces avancées économiques, environnementales et commerciales, l’Accord de Libre-Echange
Nord-Américain est contesté et comporte de nombreuses limites.
Dès le départ il y avait un manque de confiance entre les partenaires : Accord très complexe, très long
(1000 pages + 2000 pages d’annexes)...
L’ALENA devient une source de conflits favorisant les puissances économiques et défavorisant les
individus sur plusieurs plans :
Encouragement des importations de certains produits agricoles dû à la diminution des barrières douanières,
pousse à la faillite des milliers d’agriculteurs :
Promesses non tenues en matière de création d’emplois : Perte nette de plus de 700 000 emplois aux Etats-
Unis entre (1994-2010) à cause des délocalisations des entreprises aux pays membres de l’ALENA, notamment
le Mexique, cherchant une main d’œuvre à faible coût ;
- Pour les Américains et Canadiens : Baisse des salaires à cause du chômage dû à l’ALENA ;
- Pour les Mexicains : ces derniers sont devenus privés de leurs débouchés professionnels et
traditionnels et forcés de travailler dans des conditions proches de l’esclavage.
- Avant la signature de l’ALENA : les Dépenses du gouvernement au niveau social sont égales à 54%
du PIB ;
- Après la signature de l’Accord : Ces dépenses au social se diminuent à 38%
du PIB.
Promesses non tenues concernant les investissements massifs dans les infrastructures
et l’éducation notamment au Mexique, le pays le moins développé de l’ALENA.
Conclusion
Certes, de tels groupements internationaux ont joué un rôle indéniable, voire très important, notamment dans
l’encouragement des échanges commerciaux entre les Etats membres ; mais cela reste insuffisant pour mener ces Etats
au vrai succès de l’union proprement dite à tous les niveaux : Economique, Politique et Social. Tout en visant et
garantissant la Paix entre les populations.
INTRODUCTION :
Les valeurs des monnaies fluctuent quotidiennement les unes par rapport aux autres. Les critères explicatifs à ces
variations sont multiples. Cependant, la manière dontse détermine, mais aussi fluctue la valeur des monnaies, dépend
du régime de change adopté. Nous sommes globalement passés d’un système de changes fixes à un système
de changes flottants ou flexibles.
I- Définition
Le marché des changes (FOREX : Foreign Exchange) est un marché sur lequel se confrontent l’offre et la demande
de monnaies étrangères contre la monnaie nationale. Autrement dit, c’est le marché sur lequel les devises s’échangent
les unes contre les autres, en fonction d’un taux de change : le prix auquel une monnaie s’échange contre une autre
monnaie.
Exemple :
Si le taux de change EUR/USD est de 2, cela signifie que l’on peut échanger 1 euro contre 2 dollars, ou 1 dollar contre
0.5 euro.
Le fonctionnement du marché des changes dépend du type de Système Monétaire International (SMI) mis en place, un
SMI étant l’ensemble des règles et des institutions définissant les modes de détermination du cours des monnaies, et
donc des taux de change.
Il existe une très grande variété de régimes de change, qui se distribuent entre deux extrêmes : changes fixes et
changes flexibles ou flottants, aussi nommé régime de flottement.
Dans un régime de changes fixes, il existe une parité officielle autour de laquelle les cours effectifs des monnaies ne
doivent que faiblement varier. Il existe alors une référence qui fixe la parité officielle. Cette référence peut être la
valeur de l’or, chaque monnaie ayant une valeur précise définie en or (système de « l’étalon-or ») ; ou la valeur d’une
devise précise, telle que le dollar (système mis en place lors des accords de Bretton Woods en 1944, où seul le dollar
était convertible en or, les autres monnaies étant uniquement convertibles en dollar). Aujourd’hui on parle aussi de
l’Euro comme devise de référence. Il peut aussi exister, des régimes de parités fixes sans étalon, lorsque les parités
officielles des monnaies se définissent deux à deux.
Dans le régime de changes flottants, les monnaies n’ont pas de parité officielle. Leurs cours peuvent fluctuer
librement sur le marché des changes, en fonction de l’offre et de la demande de chacune des monnaies. Le flottement
peut être administré, lorsque les autorités monétaires nationales peuvent éventuellement intervenir sur les marchés
financiers pour soutenir la valeur de leur monnaie ; le flottement peut aussi être pur, lorsque les autorités monétaires
ne peuvent pas intervenir.
Un cours spot, c'est-à-dire « au comptant », pour les achats et ventes immédiats de devises (2 jours ouvrables).
soit un cours forward, c'est-à-dire « à terme », pour les opérations de change à une date d'échéance future.
III- Les incidences des variations du cours des changes sur la balance de paiements
Selon les théoriciens, les taux de change devraient être à leur niveau optimum lorsque
la balance des transactions courantes est stable.
Lorsqu’un pays importe un produit, la facture sera effectuée en devise du pays exportateur du produit. L’importateur
doit alors acheter la devise du pays exportateur et vendre sa propre monnaie. Ainsi, toute modification des opérations
économiques et commerciales d’importation ou d’exportation de marchandises entraîne une variation du taux de
change :
Dans ce cas, la monnaie nationale aura tendance à se déprécier ou à être dévaluée par rapport aux autres monnaies
utilisées pour ces transactions ; chose qui explique la baisse du taux de change de ladite monnaie nationale.
Cependant, la faible valeur de la monnaie nationale pousse par la suite ce pays d’exporter davantage, et la devise
s’appréciera de nouveau et vice-versa.
(1)
SWIFT : Society for Worlwide Interbank Financial Telecommunications : est un réseau possédé par les banques qui sert aux échanges
interbancaires.
TAF :
Corrigé :
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Quelques monnaies ont encore, cependant, un taux de change fixe ou encadré puisque
les autorités de leurs pays contrôlent les opérations de change sur le marché interbancaire et fixent des limites à la
fluctuation de leur monnaie face aux grandes devises (dollar, euro, livre sterling...), ce qui permet au gouvernement de
ces pays de soutenir ses exportations.
Aussi, la valeur d’une monnaie repose sur la confiance que l’on accorde à un pays, sur l’importance de sa richesse, sa
stabilité, sa croissance économique et sa puissance stratégique. Si un pays a, par exemple, de forts déficits
commerciaux, cela pèse sur la valeur de sa monnaie, qui, normalement, se déprécie.
Par ailleurs, lorsque des pays ont des échanges importants entre eux, les valeurs de leurs monnaies sont souvent liées
entre elles et la plus importante entraîne les autres : par exemple, Sur le marché des changes, le cours de certaines
devises évolue en partie ou même intégralement en suivant celui de l’euro : c’est le cas des monnaies d’Europe
centrale et de l’Est ».
L’une des missions possibles d’une banque centrale est de contrôler la valeur de sa monnaie par rapport aux autres
monnaies. Les banques centrales disposent de réserves de change, c’est-à-dire de devises étrangères, qu’elles
obtiennent grâce aux exportations réalisées par les entreprises nationales (en effet, lorsqu’une entreprise française
exporte aux Etats-Unis, elle obtient des dollars qu’elle va ensuite déposer à sa banque contre des euros, cette banque
l’échangeant à son tour à la banque centrale contre de la monnaie banque centrale).
Or, lorsqu’une monnaie perd de sa valeur, et que la banque centrale, dans sa politique de change, désire qu’elle
reprenne son ancienne valeur, elle peut directement intervenir sur les marchés internationaux en revendant ses devises
contre l’achat de sa monnaie nationale ; ce faisant, elle accroît la demande pour sa monnaie et l’offre de l’autre
monnaie, ce qui tend à augmenter la valeur de sa monnaie.
Face à l’importance des volumes mondiaux d’échanges de monnaie, cette possibilité d’intervention est aujourd’hui
limitée.
Conclusion
Pour conclure, on peut dire que le marché des changes est certainement aujourd’hui
le plus grand marché du monde. C’est un marché non localisé car les opérateurs et les transactions sont répartis sur
l’ensemble de la planète. C’est un marché permanent, ouvert 24 h/24.
C’est aussi un marché très liquide, qui n’a connu aucune interruption même lors des crises financières passées (1987,
2001et 2007), assez peu spéculatif dans la mesure où il répond surtout à des besoins commerciaux et financiers. C’est
aussi un marché très sensible aux changements d’anticipations, ce qui le rend peu prévisible.