Monnaie

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 15

exploitation du film ‘la loi du marché ‘

"La Loi du Marché" film français / Stéphane Brizé / 2015.


explore les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes
au chômage dans un monde où le travail est de plus en plus
précaire.=> un homme d'âge moyen qui a perdu son emploi dans
l'industrie suite à des difficultés économiques / confronté à divers
obstacles + dilemmes moraux + compromis à faire pour accepter
des emplois précaires ou mal rémunérés.
tensions et les injustices du marché du travail contemporain, +
pressions économiques et sociales + des thèmes tels que la
dignité, la solidarité et les choix moraux face à des situations
difficiles.
précarité croissante de l'emploi et de mondialisation économique,
"La Loi du Marché" offre une réflexion profonde sur les défis
auxquels sont confrontés les travailleurs et sur les conséquences
humaines des décisions économiques.

Qu'est-ce que la monnaie et comment est-elle créée ? Définitions

DÉFINITION Banque centrale La banque centrale est la « banque des banques » dans un État ou une zone
monétaire. Elle assure et contrôle la création monétaire (monopole d'émission de billets) et conduit la
politique monétaire.

DÉFINITION Dématérialisation monétaire La dématérialisation monétaire est le processus par lequel on


passe d'une économie où les échanges monétaires sont réalisés par l'utilisation de la monnaie divisionnaire
(les pièces) et papier (les billets) à une économie où les échanges reposent sur l'utilisation principale de la
monnaie scripturale (chèques, virements, écritures de comptes).

DÉFINITION Marché monétaire (ou interbancaire) Le marché monétaire, ou marché interbancaire, est un
marché où s'échange de la monnaie centrale entre les banques commerciales (et la banque centrale).

DÉFINITION Masse monétaire La masse monétaire est la quantité de monnaie détenue par les agents
économiques susceptible d'être convertible en moyen de paiement.

DÉFINITION Monnaie fiduciaire La monnaie fiduciaire comprend la monnaie divisionnaire (les pièces) et la
monnaie papier (les billets), dont la valeur faciale (la valeur qu'on leur attribue par convention) est très
supérieure à la valeur intrinsèque de leur support. Le terme « fiduciaire » vient du latin fides, qui signifie «
confiance ».

DÉFINITION Monnaie scripturale La monnaie scripturale est l'argent inscrit sur des dépôts bancaires,
elle est associée à des moyens de paiement comme le chèque, le virement ou la carte bancaire

DÉFINITION Politique monétaire La politique monétaire est une politique économique menée dans le but
d'influencer la quantité de monnaie en circulation pour contrôler l'inflation et l'activité économique.

DÉFINITION Prêteur en dernier ressort La fonction de prêteur en dernier ressort est une fonction des
banques centrales qui permet de garantir la fourniture de liquidités aux agents économiques, notamment en
cas d'insuffisance de liquidités.
LA MONNAIE
I. QUELLES SONT LES FONCTIONS DE LA MONNAIE
Déf : monnaie = instrument de paiement accepté par l'ensemble d'une collectivité et permettant la réalisation
des échanges de toute nature.
A Les fonctions économiques de la monnaie
trois fonctions économiques principales
 d’unité de compte : sans monnaie, il est difficile de mesurer la valeur des choses les une par rapport aux
autres. Elle constitue un étalon permettant de comparer toute chose.
 un moyen de transaction accepté
 Economie de troc = échanger un produit contre un produit. Système limité car il faut que les 2
personnes aient les mêmes besoins+ trouver un accord….,
 Economie monétaire= produit => monnaie=> produit. La monnaie divise les échanges et permet
de les développer… les échanges ne sont plus restreints
 instrument de réserve de valeur : La monnaie peut s'épargner et son usage peut être différé L’individu
peut conserver son pouvoir d’achat pour plus tard.
L’épargne peut être placée pour
 acheter des actions, titre de propriété, d’entreprise….afin d’obtenir des dividendes.
 Acheter des obligations, placer sur un livret pour obtenir des intérêts.
 Garder cette épargne sous forme monétaire.
Pour différer ses achats, il faut que la monnaie ne soit pas trop instable.

B Quelles sont les fonctions sociales de la monnaie?


Monnaie = facteur de cohésion sociale
Souligne l’appartenance de tous ceux qui utilise la monnaie à une communauté partageant les même valeurs.
Billet US => porte l’inscription « in god we trust » Cela contribue à l’identité nationale (un état/ une monnaie/
séparé des états alentour)
Billet euro => pas de perso identifié sur les billet pour ne pas mettre un pays en avant. Représente un motif
architectural qui n’appartient à aucun pays. Appartenance à la Communauté européenne. Mais pour préserver
une identité nationale, la pièce garde une référence nationale.
Monnaie nationale qui unifie un pays
o Symbole d’identité nationale
o Renforce le sentiment d’appartenance à une communauté
o Facilite les échanges commerciaux Une seule monnaie simplifie les échanges
o Une monnaie nationale peut assurer la stabilité de l’économie
o Permet le contrôle de la souveraineté en ayant un contrôle sur la politique monétaire et financière.
fonction politique de la monnaie On frappait les pièces à l'effigie des rois pour asseoir le pouvoir politique et la
reconnaissance en celui-ci. La monnaie crée en ce sens une identité politique.

II. FORMES ET FONCTIONS DE LA MONNAIE

A premières formes de monnaie


Les premières formes de monnaie : fourrure, dent, bétail, … (monnaies marchandises) ex Cauris =coquillage
o Avantage = les gens ont des besoin et ne peuvent pas tout produire
o Inconvénient = encombrant, perissable et couteux à produire
Le choix se porte sur des choses difficiles à transporter
Ces produits ont une valeuren dehors de leur valeur d’échange = valeur intrinsèque

B La monnaie fiduciaire
DÉFINITION Monnaie fiduciaire = instrument de paiement reposant sur la confiance (du latin fides, "confiance")
et comprenant la monnaie divisionnaire, c'est-à-dire les pièces, ainsi que les billets, dont la valeur faciale est
très supérieure à la valeur intrinsèque (c'est-à-dire du seul papier).
La monnaie métallique ou divisionnaire.
Les métaux précieux ont ensuite succédé à cette forme de monnaie trop encombrante ou périssable.
La monnaie divisionnaire (pièces métalliques) fait son apparition dans l'Antiquité. Métal aplati pour éviter la
fraude (caillou recouvert de métal)
 la valeur faciale représentait le poids de métal précieux que la pièce contenait, mais cette valeur s'est peu à
peu émancipée du cours des métaux précieux.
La pièce frappée à l’effigie de l’autorité politique ou religieuse. cette monnaie a un poids et valeur fixe.
Monnaie métallique =métal inaltérable / peut garantir une réserve de valeur /métal divisible en lingot, en pièce…/
facilement transportable.

C La monnaie scripturale
DÉFINITION Monnaie scripturale (monnaie dématérialisée).est un instrument de paiement se présentant sous
la forme d'écriture et correspondant aux dépôts effectués par les agents économiques auprès des banques et
des comptes postaux.
 dématérialisation progressive de la monnaie= vraie révolution dans l'histoire de la monnaie.
Les chèques ont succédé aux billets comme moyen prépondérant de paiement au cours du XXe siècle.+
bancaire, virement, carte prépayée, etc.). = convertible à tout moment en monnaie fiduciaire.
Les billets
 Dès le M-age, billet de banque pour voyager léger et en sécurité. = Le billet (reçu nominatif ) est au départ
un certificat représentatif de métaux précieux : il y a autant de billets qu'il y a de quantités de métaux
précieux. L'avantage du billet est d'être plus facilement transportable qu'un lingot.
 XVII ème le banque comprennent que ceux qui demandent des billets contre métal précieux ne font pas le
contraire (metal précieux contre billet) => les banques émettent plus de billets qu'il n'y a d'or, car les
détenteurs de certificats ne réclament pas de conversion en or. Le système repose donc sur la confiance.
Risque = illiquidité c’est-à-dire ne pas pouvoir mettre à disposition le métal réclamé par les client et donc
faire faillite.

III LA CREATION MONETAIRE

A Comment la monnaie est-elle créée?


DÉFINITION Masse monétaire = quantité de disponibilités monétaires détenues par les agents économiques et
rapidement mobilisables et convertibles en moyen de paiement.
La masse monétaire se décompose en agrégats monétaires
 M1 := la monnaie au sens strict. Cet agrégat est le plus liquide, car il regroupe la monnaie fiduciaire
(billets et pièces) et la monnaie scripturale (dépôts à vue).
 M2 : ajoute à la monnaie M1 les dépôts dont la durée est inférieure à deux ans et ceux qui peuvent être
liquidés rapidement (trois mois).= placements : comptes sur livret, épargne logement. C'est de la "quasi-
monnaie", car elle est rapidement transformable en actif liquide.
 M3 : ajoute à M2 les placements à terme, ils sont plus risqués (on peut perdre de l'argent en vendant
l'actif monétaire= titres du marché monétaire et d'OPCVM monétaire (Organismes de placements
collectifs en valeurs mobilières, dont SICAV, Société d'investissement à capital variable) ainsi que des
dépôts en devises. C'est cet agrégat qui mesure la masse monétaire.

Cours kartable sans celui du prof


. .
Mais plan du prof

Qui?
Les banques commerciales (ou "banques de second rang") créent de la monnaie scripturale
o par l'octroi de crédits à des particuliers ou des entreprises. (= 90 % de la création monétaire provient de ces
banques) On dit que les crédits font les dépôts, car les montants sont crédités sur le compte du
bénéficiaire par un jeu d'écriture. Les sommes créditées n'existaient pas auparavant, la monnaie est créée
* Cette somme sera retirée par le bénéficiaire du crédit sous forme de billets de banque ou en utilisant
des instruments de paiement.
** Lorsque le crédit arrive à échéance (lorsqu'il est remboursé), il y a à l'inverse destruction monétaire (il
y a autant de monnaie en moins à disposition dans l'économie).
o autre source de création monétaire réside dans la conversion de devises étrangères en devises locales:
* de la monnaie qui n'existait pas dans l'économie locale est alors créée.
** à l'inverse, quand les devises locales sont converties en devises étrangères, il y a destruction
monétaire, puisque des devises ne sont plus disponibles dans l'économie locale.
L'évolution de la masse monétaire résulte ainsi d'un processus de création et de destruction monétaire.
Si les opérations à l'origine de la création monétaire l'emportent sur les opérations de destruction, la masse
monétaire en circulation s'accroît, et inversement.

B Le contrôle de la création monétaire : le rôle de la Banque centrale


1 Le mécanisme de compensation entre banques de second rang

Le pouvoir de création monétaire des banques commerciales n'est pas illimité.


 banques de second rang = création monétaire limité par la nécessité de se procurer les liquidités
nécessaires à l'octroi des crédits.
Ces banques octroient des crédits sans détenir les billets ou pièces correspondants == c'est le principe
même de la création monétaire. Cependant, elles doivent tout de même en détenir une partie, car les
créditeurs vont en retirer une partie sous forme fiduciaire.
 le pouvoir de création monétaire est aussi limité par la nécessité de garder des liquidités pour régler les
soldes de compensation. Les banques détiennent en effet des créances les unes sur les autres, qu'il faut
solder.
 Les banques doivent constituer les réserves obligatoires : c'est un minimum de dépôt obligatoire qu'elles
doivent déposer auprès de la Banque centrale.

2 La fourniture des billets par la banque centrale

Les banques commerciales doivent donc se procurer de la "monnaie Banque centrale", c'est-à-dire de la
monnaie qui a été créée par la Banque centrale : il s'agit de la monnaie fiduciaire et des dépôts auprès de la
Banque centrale.

Pour cela, les banques peuvent :


 Se financer sur le marché monétaire : les banques en excédent de trésorerie (c'est-à dire qui ont de
l'argent liquide à disposition) prêtent de l'argent à court terme sur le marché monétaire, moyennant un
taux d'intérêt qui dépend de la loi de l'offre et de la demande. Sur ce marché, c'est la monnaie qui est
une marchandise, et son prix est le taux d'intérêt. Les banques échangent ces liquidités contre des titres
de créances facilement échangeables, comme les bons du Trésor ou les certificats de dépôt (dettes
émises par les banques). Ces titres sont facilement échangeables, car les agents ont confiance en leur
valeur. La Banque centrale peut intervenir sur ce marché et faire varier le taux d'intérêt en augmentant
ou diminuant la quantité de monnaie disponible.
 Se financer directement auprès des banques centrales, qui rachètent aux banques de second rang des
titres à court terme, moyennant un taux d'intérêt (taux de refinancement) déterminé par leur politique
monétaire (par exemple la facilitation ou non des prêts de court terme).
DÉFINITION Marché monétaire. Le marché monétaire est un lieu de financement à court terme pour les
grandes entreprises, les intermédiaires /nanciers (banques et assurances) et l'État (via les banques centrales ou
le Trésor public). Il comprend le marché des titres de créances négociables et le marché interbancaire.
DÉFINITION Banque centrale. La Banque centrale est la "banque des banques" dans un État ou une zone
monétaire. Elle assure et contrôle la création monétaire (monopole d'émission de billets) et conduit la politique
monétaire. Elle est garante de la liquidité bancaire et est indépendante vis-à-vis du pouvoir politique.
2. Fonction de prêteur en dernier ressort
La Banque centrale est garante de la liquidité bancaire : elle assure la fonction de "prêteur en dernier ressort".
Cette fonction est utilisée pour assurer la liquidité des banques ou injecter massivement des liquidités (c'est-
àdire de la monnaie banque centrale) sur le marché monétaire, a/n d'éviter des faillites bancaires en chaîne.

DÉFINITION Prêteur en dernier ressort. La fonction de prêteur en dernier ressort est une fonction des banques
centrales qui permet de garantir la fourniture de liquidités aux agents économiques, notamment en cas
d'insu_sance de liquidités.
3. Réguler la création monétaire
La Banque centrale est garante de la confiance accordée à la monnaie. Elle doit en ce sens préserver le pouvoir
d'achat de la monnaie. Cela se mesure notamment par le niveau général des prix.
 Un excès de monnaie va ruiner la con/ance en son pouvoir d'achat (il faut plus de monnaie pour acheter
la même quantité de marchandises).
 Une pénurie de monnaie ne permet pas à l'activité économique de se développer.
La Banque centrale a la capacité de réguler la quantité de monnaie en circulation, elle peut :
 Adapter la fraction de réserves obligatoires que les banques commerciales doivent détenir auprès de la
Banque centrale. Cela peut limiter la quantité de crédits accordés par les banques.
 Agir sur les liquidités disponibles sur le marché monétaire (en modi/ant son offre de monnaie centrale).
 Adapter le taux d'intérêt directeur : c'est le taux d'intérêt de la monnaie que la Banque centrale prête aux
banques de second rang. C'est donc le coût du crédit que la Banque centrale fait aux banques de
second rang. Les banques de second rang empruntent de l'argent à la Banque centrale et le prêtent à
leur tour aux ménages et aux entreprises. Elles répercutent donc les variations des taux d'intérêt
directeurs que pratique la Banque centrale sur les taux d'intérêt qu'elles pratiquent elles-mêmes auprès
des agents économiques.

Sur un deuxième schéma on observe :

III Le financement des activités économiques


A Le financement de l'économie
Certains agents ont traditionnellement des capacités de @nancement, c'est-à-dire qu'ils dégagent des
ressources sous la forme d'épargne : ils ne dépensent pas tout l'argent qu'ils gagnent. Généralement, ce sont
les ménages qui sont en capacité de /nancement. D'autres agents ont des besoins de @nancement, leurs
dépenses (en consommation et en investissement) dépassent leur épargne. Il s'agit généralement des
entreprises, mais également des administrations publiques.
Il est donc efficace de mettre en relation ceux qui ont de l'argent à prêter et ceux qui souhaitent emprunter :
c'est le système /nancier qui se charge de cette mise en relation.
B Les différentes formes de financement
D'après "Le /nancement de l'économie", Les Cahiers français, mars 2006
1. Financement interne
Dans le cas du @nancement interne, ou auto@nancement, un même agent (une entreprise) a des capacités
et des besoins de /nancement : l'entreprise se /nance donc ellemême. C'est un /nancement réalisé sans apport
de capitaux extérieurs. Il est réalisé sur la base.
 De l'épargne éventuelle de l'entreprise.
 Des béné/ces non distribués aux actionnaires et mis en réserve dans le but d'investir.
 Des dotations aux amortissements, c'est-àdire les sommes mises de côté par les entreprises pour
/nancer le remplacement du capital productif existant.
DÉFINITION Auto@nancement. L'auto/nancement correspond aux moyens de /nancement obtenus au sein
même de l'entreprise grâce à son activité.
2. Financement externe indirect
Le @nancement externe indirect ou @nancement intermédié est un /nancement qui se fait par recours aux
intermédiaires /nanciers : les banques. L'entreprise empruntera aux banques qui, elles, se chargeront de trouver
les fonds. Le plus souvent, elles prêtent les fonds que les ménages déposent chez elles. Les banques se
rémunèrent grâce au taux d'intérêt : l'entreprise qui emprunte doit leur rembourser le capital emprunté, mais
aussi des intérêts, qui sont un pourcentage de la somme empruntée.
DÉFINITION Financement indirect. Le /nancement indirect est un /nancement de l'économie par des
intermédiaires /nanciers
l'économie par des intermédiaires /nanciers
comme les banques.

DÉFINITION Taux d'intérêt. Pourcentage d'une somme prêtée que le débiteur doit payer au créancier en
rémunération d'un service.
3. Financement externe direct
Le @nancement externe direct est un /nancement qui s'opère par recours aux marchés /nancier et monétaire.
L'entreprise peut directement être mise en relation avec les fournisseurs de capitaux :
 Soit en empruntant : l'entreprise émet alors des obligations qui sont des titres de créances
représentant une partie de l'emprunt de l'entreprise. L'émission d'obligations est une procédure
d'endettement et l'entreprise doit rembourser en payant en supplément un intérêt, /xé selon les
conditions du marché au moment de l'émission des obligations.
 Soit en émettant des titres de propriété : l'entreprise émet des actions représentant une partie du
capital de l'entreprise. Les agents qui achètent ces titres deviennent alors propriétaires d'une partie de
l'entreprise, ce sont les actionnaires. L'entreprise n'a pas de remboursement à effectuer aux actionnaires
(elle ne paie pas d'intérêts aux actionnaires), mais les actionnaires ont droit à des dividendes, c'est-à-
dire une partie des béné/ces de l'entreprise.
Le marché monétaire est le marché des capitaux à court et moyen terme. Il comprend deux compartiments
principaux :
 Le marché interbancaire (réservé aux banques)
 Le marché des "titres de créances négociables" (TCN) sur lequel les banques, l'État et les entreprises
peuvent émettre ou échanger des titres négociables, parmi lesquels : les billets de trésorerie (pour les
entreprises) et les bons du Trésor (émis par l'État, rendent le propriétaire créancier de l'État).
Le marché @nancier est le marché des capitaux à long terme. Il est constitué de deux compartiments :
 Le marché primaire, sur lequel les agents qui ont besoin de /nancement émettent des titres. Les
émetteurs reçoivent des capitaux.
 Le marché secondaire, sur lequel se négocient les titres déjà émis. Le marché secondaire ne contribue
pas directement au /nancement des agents qui ont émis les titres, mais il est le complément
indispensable du marché primaire puisqu'il permet aux apporteurs de capitaux de revendre facilement
les titres achetés antérieurement, leur conférant ainsi de la liquidité.
DÉFINITION Financement direct. Financement sur les marchés (monétaire pour le court terme, /nancier pour
le long terme). Les agents à besoin de /nancement émettent des titres achetés directement par les agents à
capacité de /nancement.
4. Taux d'intérêt et risque d'endettement
Si l'on excepte la solution de /nancement externe qui consiste à augmenter les fonds propres en faisant appel
aux associés actuels ou à de nouveaux associés (émission d'actions), les autres modes de /nancement externe
sont basés sur des opérations de crédit, qu'il s'agisse du recours à un prêt bancaire ou de l'émission de titres de
créances à court, moyen ou long terme.
Pour l'emprunteur, le taux d'intérêt représente le coût du crédit.

Pour le prêteur, le taux d'intérêt représente le béné/ce lié à l'emprunt. Le taux d'intérêt rémunère le prêteur, car :
 Le prêteur accepte de ne pas pouvoir disposer de son argent avant le remboursement du crédit : il
diffère donc dans le temps son usage de l'argent. En conséquence, généralement, plus un prêt est
consenti à long terme, et plus le taux d'intérêt est élevé, car cela impose que le prêteur attende plus
longtemps avant de retrouver son argent.
 Le prêteur accepte de prendre un risque : si l'emprunteur ne rembourse pas le prêt (on dit qu'il "fait
défaut"), le prêteur aura perdu ses fonds.
En conséquence, plus le risque de défaut de la part de l'emprunteur est grand, et plus le prêteur demandera des
taux d'intérêt élevés.

DÉFINITION Risque de crédit. Risque pris par un agent lorsqu'il accorde un prêt (risque de ne pas être
remboursé) et par un agent lorsqu'il emprunte (risque de ne pouvoir rembourser l'emprunt).
Une partie importante du travail des banquiers consiste donc à pallier le risque de crédit. Pour cela, ils essaient
d'évaluer la solvabilité d'une entreprise (ou d'un ménage) à qui ils font crédit. La solvabilité est la capacité d'un
agent /nancier à rembourser ses dettes à l'échéance attendue.
C L 'évolution des formes de +nancement
1. Économie d'endettement
On peut caractériser une économie d'endettement par la prédominance du /nancement indirect, principalement
par crédit bancaire. Il y a alors un double niveau d'endettement : les agents s'endettent auprès des banques
commerciales et les banques commerciales s'endettent auprès de la Banque centrale, a/n d'éviter toute crise de
liquidité.

DÉFINITION Taux d'intérêt réel. Le taux d'intérêt réel correspond au taux d'intérêt nominal déMaté, c'est-à-dire
auquel est retiré le taux d'inMation.
2. Économie de marché
Depuis les années 1980, on note le développement d'une économie de marchés @nanciers, qui se substitue en
partie à l'économie d'endettement. Cela peut s'expliquer par une déréglementation des marchés /nanciers (qui
étaient auparavant plus encadrés et auxquels moins d'acteurs pouvaient accéder), ainsi que par des
incitations /scales de la part des États. Ceuxci ont favorisé le développement des marchés /nanciers a/n de
développer les prêts (notamment aux entreprises) et l'investissement. Les entreprises ayant des besoins de
/nancement de plus en plus grands, les prêts bancaires (limités par l'épargne déposée auprès des banques) ne
su_saient plus à les satisfaire.
Le crédit reste cependant une activité importante des banques, car il permet aux agents non /nanciers qui n'ont
pas accès aux marchés de se /nancer (ménages et PME).
III Les effets de la création monétaire sur le niveau des prix et l’activité économique
A Une création monétaire restrictive afin de contenir l’inflation
B Une création monétaire expansive afin de relancer l’activité économique
Autre lecon SES Kartable
Qu'est-ce que la monnaie et comment est-elle créée ?
I LES FORMES ET LES FONCTIONS DE LA MONNAIE
A Les formes de la monnaie
1. Les formes traditionnelles et anciennes de la monnaie
2. La monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale
B Les fonctions de la monnaie
II LA CREATION MONETAIRE
A La création de monnaie par le crédit
B Les limites de la création monétaire par les banques commerciales
III LE ROLE DE LA BANQUE CENTRALE ET LES EFFETS DE LA POLITIQUE
MONETAIRE
A Le rôle de la banque centrale
B Les effets des politiques monétaires

RÉSUMÉ
La monnaie a plusieurs fonctions : elle sert d'intermédiaire des échanges, de réserve de valeur, et d'unité
de compte.
La monnaie scripturale est créée par le mécanisme du crédit, tandis que la banque centrale crée la
monnaie fiduciaire. Celle-ci définit aussi la politique monétaire : elle utilise des outils comme les taux
d'intérêt directeurs pour déterminer la quantité de monnaie en circulation dans l'économie afin d'influencer
l'activité économique et le niveau des prix.
DÉFINITION
II La création monétaire
L'essentiel de la monnaie est créé par les banques commerciales : ces banques créent la monnaie
scripturale par les crédits qu'elles octroient à des particuliers ou des entreprises.
Elles sont cependant limitées dans cette création par la banque centrale, qui fabrique de la monnaie
fiduciaire et assure les besoins de refinancement des banques commerciales.
A La création de monnaie par le crédit
Les banques créent la monnaie en accordant des crédits à leurs clients.
Lorsqu'un client emprunte à la banque, celle-ci inscrit simplement les sommes prêtées sur le compte en
banque du client. Cette monnaie qui n'existait pas auparavant a été créée par le mécanisme du crédit.
Il existe deux types de banques :
Les banques commerciales (ou banques de second rang) sont les établissements qui effectuent la mise à
disposition des moyens de paiement et les opérations de crédit, au quotidien, auprès de leurs clients.
La banque centrale est la « banque des banques » : chaque banque commerciale possède un compte
auprès de la banque centrale. Les dépôts bancaires auprès de la banque centrale sont utilisés uniquement
pour des paiements entre les différentes banques.
Les Banques centrales créent la monnaie fiduciaire : les billets.
Cependant, l'essentiel de la monnaie est créé par les banques commerciales. Le mécanisme du crédit
contribue pour l'essentiel à la création monétaire : on dit que « les crédits font les dépôts », car les
montants sont crédités sur le compte du bénéficiaire par un jeu d'écriture. Les sommes créditées
n'existaient pas auparavant, la monnaie est alors créée ex-nihilo puis détruite lorsque le crédit est
remboursé.
Cette création monétaire est
visible sur les bilans simplifiés
d'une banque et d'une
entreprise. Le bilan est un
document comptable qui
résume la situation financière
d'un agent économique à un
moment donné. Dans ce
tableau à deux colonnes, l'actif
(à gauche) est le montant de
tout ce que l'agent économique
possède. Le passif (dans la
colonne de droite) correspond à
l'origine des financements qui
ont servi à acquérir l'actif.

Dans le bilan simpli3é d'une entreprise, on a, à l'actif, des dépôts auprès de sa banque (la
monnaie placée sur son compte) et la valeur de son capital (les machines et les bâtiments
possédés par l'entreprise). Au passif, on marque les dettes de l'entreprise.
Pour une banque, son actif comprend des dépôts à la banque centrale, ainsi que des
créances, c'est-à-dire des crédits accordés à des clients, qui doivent lui rembourser. Au
passif, on a les dettes de la banque, ainsi que les dépôts de ses clients, qui correspondent
à des sommes que la banque doit pouvoir rendre aux clients s'ils souhaitent les retirer.
En accordant un crédit, la banque inscrit simplement 10 000 € sur le compte du client. Ces
10 000 € apparaissent donc à la fois dans l'actif et le passif du client, et de la banque.
Ce crédit constitue en effet une hausse de 10 000 € de l'actif de l'entreprise qui peut les
dépenser (hausse de la somme inscrite sur son compte à la banque) et du passif de la
banque, qui doit pouvoir fournir ces 10 000 € à son client. C'est aussi une hausse de 10
000 € de l'actif de la banque car cette somme constitue une créance que le client va devoir
lui rembourser, et donc une hausse de 10 000 € du passif de l'entreprise (dette).
Bilan simpliAé d'une entreprise
Actif Passif
Dépôts à la banque
Machines et bâtiments
Dettes
Bilan simpliAé d'une banque
Actif Passif
Dépôts à la banque centrale
Créances
Machines et bâtiments
Dettes
Dépôts des clients
Bilan simpliAé d'une entreprise
Actif Passif
Dépôts à la banque
Machines et bâtiments
+ 10 000 €
Dettes
+ 10 000 €
Bilan simpliAé d'une banque
Actif Passif
Dépôts à la banque centrale
Créances
Machines et bâtiments
+ 10 000 €
Dettes
Dépôts des clients
+ 10 000 €
Lorsque le crédit est remboursé, le bilan (actif et passif) redevient 0, la monnaie créée a
disparu : on parle de destruction monétaire.
Une autre source de création monétaire réside également dans la conversion de devises
étrangères en devises locales : de la monnaie qui n'existait pas dans l'économie locale est alors
créée. Lorsqu'à l'inverse les devises locales sont converties en devises étrangères, il y a
destruction monétaire, puisque des devises ne sont plus disponibles dans l'économie locale.
L'évolution de la masse monétaire résulte d'un processus de création et de destruction
monétaire. Si les opérations à l'origine de la création monétaire l'emportent sur les opérations
de destruction, la masse monétaire en circulation s'accroît, et inversement.
DÉFINITION
Masse monétaire
La masse monétaire est la quantité de monnaie détenue par les agents économiques
susceptible d'être convertible en moyen de paiement.
B Les limites de la création monétaire par les banques
commerciales
Le pouvoir de création monétaire des banques commerciales n'est pas illimité. Chaque
banque commerciale a en effet le devoir d'assurer la conversion de la monnaie scripturale
disponible sur ses comptes en monnaie Aduciaire si ses clients le demandent (retraits) ou en
monnaie scripturale sur le compte d'autres banques, ce qui nécessite des échanges entres
banques. Cela oblige les banques à disposer de monnaie à la banque centrale et à en
emprunter si nécessaire (reAnancement).
En vertu du pouvoir de création monétaire, les banques commerciales octroient des crédits
sans détenir toutes les liquidités correspondant à ces crédits. Cependant, elles doivent en
détenir une partie, car les créditeurs vont en retirer une part sous forme 3duciaire (pièces ou
billets).
EXEMPLE
Si une banque accorde un crédit de 1 000 € à un client, elle doit être capable de lui
permettre de retirer cet argent sous forme de billets.
De plus, le pouvoir de création monétaire est limité par la nécessité de conserver un certain
niveau de liquidité pour pouvoir régler les opérations auprès d'autres banques. En effet, des
soldes de compensation (dettes) apparaissent entre les banques en raison des échanges
3nanciers entre leurs clients. Ce solde doit être réglé par de la monnaie « banque centrale » (ou
monnaie centrale), c'est-à-dire de la monnaie émise par la banque centrale et non pas par le
mécanisme de crédit.
EXEMPLE
Une personne qui a un compte à la banque A fait un chèque de 1 000 € pour une personne
qui le dépose dans une banque B : la banque A doit 1 000 € à la banque B. La banque A
doit alors virer 1 000 € de son compte à la banque centrale sur le compte de la banque B à
la banque centrale.
Quand une banque crée de la monnaie par le crédit, elle doit ainsi disposer de monnaie «
centrale » sur son compte à la banque centrale a3n de faire face aux demandes de retraits ou
aux transferts d'argent à d'autres banques. Si une banque n'a pas assez de monnaie centrale
pour couvrir ses besoins, elle doit se « re3nancer », c'est-à-dire emprunter à la banque centrale
ou à d'autres banques. En outre, les banques ont l'obligation légale de constituer des réserves,
c'est-à-dire un minimum de dépôts obligatoires qu'elles doivent déposer auprès de la banque
centrale. Leur pouvoir de création monétaire est limité par ces réserves et par leur besoin de
re3nancement.
REMARQUE
La monnaie détenue par les banques sur leur compte à la banque
centrale ne fait pas partie de la masse monétaire mais de la « base
monétaire ».
REMARQUE
Le rôle et l'importance de la quantité de monnaie dans l'économie
divisent les économistes :
Une partie du courant classique pense que la quantité de monnaie n'a
pas d'impact réel sur l'économie dont l'activité repose surtout sur la
quantité produite de biens et services.
Au XXe siècle, les tenants du courant keynésien pensent que l'augmentation de la
masse monétaire par des crédits peut favoriser le développement économique.
Au contraire, d'après le courant monétariste, la masse monétaire doit être régulée pour
ne pas provoquer d'inCation arti3cielle.
III Le rôle de la banque centrale et les effets de la politique
monétaire
La banque centrale garantit la stabilité du système monétaire et du niveau des prix. Puisque
c'est auprès d'elle que les banques commerciales doivent se reAnancer aAn de créer de la
monnaie, elle peut déterminer la création monétaire en Axant les taux d'intérêts auxquels les
banques commerciales lui empruntent (taux directeurs).
A Le rôle de la banque centrale
La banque centrale produit la monnaie Aduciaire et assure le reAnancement des banques
commerciales. Elle contrôle l'inVation et peut agir sur la quantité de monnaie en circulation
(politiques monétaires) par des instruments comme les taux d'intérêts directeurs et les
réserves obligatoires.
Les banques commerciales doivent se procurer de la monnaie « centrale », c'est-à-dire de la
monnaie qu'elles détiennent sur leur compte à la banque centrale. C'est par l'intermédiaire de
leur compte à la banque centrale (et donc de la monnaie centrale) que les banques
commerciales échangent, empruntent et règlent leurs dettes entre elles.
Pour cela, elles peuvent :
se 3nancer sur le marché monétaire : les banques en excédent de trésorerie prêtent de
l'argent à court terme aux autres banques (marché interbancaire) ;
se 3nancer directement auprès de la banque centrale, moyennant un taux d'intérêt (taux de
re3nancement) déterminé par la politique monétaire.
DÉFINITION
Marché monétaire (ou interbancaire)
Le marché monétaire, ou marché interbancaire, est un marché où s'échange de la monnaie
centrale entre les banques commerciales (et la banque centrale).
DÉFINITION
Banque centrale
La banque centrale est la « banque des banques » dans un État ou une zone monétaire. Elle
assure et contrôle la création monétaire (monopole d'émission de billets) et conduit la politique
monétaire.
La banque centrale est garante de la con3ance accordée à la monnaie et doit donc garantir le
pouvoir d'achat de la monnaie en contrôlant l'inCation (la hausse du niveau des prix). Pour cela,
la banque centrale pratique une politique monétaire qui vise à inCuencer la création monétaire
et la quantité de monnaie en circulation.
DÉFINITION
Politique monétaire
La politique monétaire est une politique économique menée dans le but d'inCuencer la quantité
de monnaie en circulation pour contrôler l'inCation et l'activité économique.
Pour agir sur la quantité de monnaie en circulation, la banque centrale peut :
Adapter le niveau des réserves obligatoires que les banques commerciales doivent
conserver sur leur compte à la banque centrale de façon à limiter ou au contraire augmenter
le processus de création monétaire par les mécanismes du crédit. En effet, les réserves
obligatoires limitent la création monétaire par le crédit.
Adapter le taux d'intérêt directeur : c'est le taux d'intérêt auquel les banques commerciales
peuvent se re3nancer auprès de la banque centrale. Pour créer de la monnaie, les banques
commerciales empruntent à la banque centrale puis prêtent à leur tour aux ménages et aux
entreprises. Le taux directeur inCuence donc le taux de crédit des banques commerciales.
B Les effets des politiques monétaires
Les politiques monétaires peuvent augmenter ou diminuer la masse monétaire. Elles ont un
effet à la fois sur le niveau des prix et sur l'activité économique. Une forte création de
monnaie va ainsi mener à la fois à une inVation plus élevée et une croissance économique
plus importante. Le but principal des banques centrales est de limiter l'inVation.
Dans la zone euro, le système européen des banques centrales est constitué de 28 banques
centrales nationales et de la Banque centrale européenne (BCE). L'objectif principal de la BCE
est la stabilité des prix (inCation maintenue en dessous de 2 %) et son objectif secondaire est
la croissance économique.
Les politiques monétaires expansionnistes consistent à favoriser la création de monnaie : les
banques centrales baissent leurs taux d'intérêt directeurs. Cela entraîne la baisse des taux
d'intérêt proposés par les banques commerciales (donc du coût du crédit) et facilite ainsi le
crédit, donc la consommation et l'investissement (hausse de la demande).
Face à cette hausse de la demande, les entreprises qui peuvent augmenter leur production vont
le faire, ce qui va entraîner de la croissance économique. Les entreprises qui ne peuvent pas
augmenter leur production vont augmenter leurs prix face à la hausse de la demande.
Les politiques monétaires ont ainsi deux effets :
un effet sur l'activité économique (croissance) ;
un effet sur le niveau des prix (inCation).
À l'inverse, une politique monétaire restrictive (hausse des taux d'intérêt directeurs), qui vise à
diminuer la quantité de monnaie en circulation et à diminuer le crédit, a pour effet de ralentir
l'inCation, voire de baisser le niveau des prix (déCation) et de limiter la croissance économique.
Un excès de monnaie ou une pénurie de monnaie ont des conséquences négatives sur
l'économie. C'est pourquoi le rôle principal des banques centrales est de garantir la stabilité du
système monétaire.
Un excès de monnaie peut entraîner une forte baisse du pouvoir d'achat (inCation trop élevée).
Une pénurie de monnaie ne permet pas au contraire le développement de l'activité économique
et peut entraîner une crise d'investissement et de production.
Plan du cours du prof
LA MONNAIE
I QUELLES SONT LES FONCTIONS DE LA MONNAIE
A Les fonctions économiques de la monnaie
B Quelles sont les fonctions sociales de la monnaie?
C Quelles sont les fonctions politiques de la monnaie?
La loi du marché
II FORMES ET FONCTIONS DE LA MONNAIE
A premières formes de monnaie
B La monnaie fiduciaire
C La monnaie scripturale
III LA CREATION MONETAIRE
A Comment la monnaie est-elle créée?
B Le contrôle de la création monétaire : le rôle de la Banque centrale
1 Le mécanisme de compensation entre banques de second rang
2 La fourniture des billets par la banque centrale

Vous aimerez peut-être aussi