Cours Sur Les Ecoles de Pensées (Master GRH)
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ECOLE DE PENSees
Prsentation inspire de Pierre Beauchesne, charg de cours Principes de management (2MAN105) Universit du Qubec Chicoutimi
amliore par
1.
MODULE :
1.4 Lcole systmique et de Henry Mintzberg Herbert alexander Simon Harry igor Ansoff
la prise de dcision
1.9 Conclusion sur les coles de pense et les thories en sciences administratives
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terme management provient du verbe anglais to manage qui voulait dire lorigine entraner des chevaux accomplir des exercices de mange.
Manage vient du latin manus (main)
rationnelle la plus fondamentale que vous aurez retenir et avec laquelle vous aurez fonctionner et mme vous surpasser, et ce dans nimporte quelle organisation ainsi que dans laccomplissement dune 6 fonction organisationnelle.
Dfinitions du management
Une dmarche rationnelle par laquelle les ressources humaines, physiques et financires sont coordonnes vers la ralisation des buts poursuivis. Cette dmarche se traduit suivant un processus qui consiste planifier, organiser, diriger et contrler les activits de faon en tirer un rendement optimal conformment une philosophie axe sur la satisfaction des diffrents publics impliqus. 1
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1. LAFLAMME, Marcel; Le management, approche systmique (2ime dition), Gatan Morin & associs, 1979.
Dfinitions du management
Rappelons aussi que MANAGER , cest affronter la complexit.
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1. LAFLAMME, Marcel; Le management, approche systmique (2ime dition), Gatan Morin & associs, 1979.
Dfinitions (suite)
partir dune connaissance rigoureuse de faits conomiques, sociaux, humains et des opportunits offertes par lenvironnement (march, politique, conomique), le management est une faon de diriger et de grer rationnellement une organisation (entreprise, organisme public, association), dorganiser les activits, de fixer les buts et les objectifs, de btir des stratgies. 2 Cette dernire dfinition intgre la notion denvironnement. 9
2. CRENER, M. et MONTEIL, B.; Principes de management, Qubec, Les Presses de lUniversit du Qubec, 1979.
Direction et gestion
Diriger des hommes et grer des actifs requiert des comptences de la part des
gestionnaires/managers.
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Direction et gestion
Les comptences requises des
gestionnaires:
Les comptences lies au domaine technique Les comptences lies aux relations interpersonnelles Les comptences lies la conceptualisation Les comptences lies la communication
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2.
3.
performance dun groupe. Lorsque plusieurs personnes ont raliser une activit en commun il faut faire intervenir la dmarche formelle du management. Interdpendance et interaction: interdpendance au sens ou toutes ses composantes sont lies les unes aux autres. Interactives au sens ou chacune des ses composantes entrane une raction chez les autres. Cycle continu: Le cycle doit toujours commencer par la planification. Il doit toujours se renouveler afin de rpondre aux changements de lenvironnement de lorganisation ou entreprise. Plus vous occupez une poste de gestion lev, plus le cycle que vous aurez grer sera long.
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5.
cest lart des arts, car cest lart dorganiser les talents . Le management sidentifie un ensemble organis de connaissances et dhabilets particulires. Tout le secret du bon management ou de la bonne gestion rside dans lemploi quilibr de la science et de lart.
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partie des progrs enregistrs depuis un sicle lui est probablement attribuable.
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1.3
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une croissance endogne (qui se forme de lintrieur). Des circonstances successives ont permis la monte de la rvolution industrielle en permettant sa croissance. Ces vnements sont :
Les guerres fodales qui laissent place la centralisation de monarchie forte (nation). Les rois accordent des faveurs pour certaines industries. En France, sont privilgies les fabriques lies aux armes qui entranent la cration dindustries satellites. Lapparition de lois communes, dunits de mesures communes et de monnaies communes. Les grandes dcouvertes (les Amriques) entrane la course pour lor. Lor disait Christophe Colomb est une chose merveilleuse! Quiconque en possde peut acqurir tout ce quil dsire. Avec de lor on peut mener les gens au paradis. Nous assistons la naissance dune socit tourne vers le gain et laventure qui est tout fait diffrente de celle en place qui se fondait sur la terre et 19 lappartenance un groupe.
extrieure qui jusque l avait t trs marginal. Cependant, pour changer, il fallait produire plus que ses besoins immdiats et ce lavance. . Des inventions de base sont ralises comme limprimerie, le moulin vent, lhorloge mcanique, la carte, la vapeur, etc. Le monde fait face une explosion dmographique (ref. Angleterre et Enclosure (act ). ENCLOSURE : Clture des terres acquises par les grands propritaires transformant en bocage (closed fiels) lancien paysage ouvert (open field). 20
socit. La recherche du gain exige maintenant des rapports dchange, des marchandises et de la monnaie mais ce qui diffrencie spcifiquement la production capitaliste cest lajout, ces exigences, de lachat et la vente de la force de travail. La force de travail est diffrente dun agent accomplissant une tche comme un moteur, un cheval, la force hydraulique ou des outils qui sont des moyens de production. Au dbut de la rvolution industrielle, les marchands louent la force de travail de familles et dindividus qui possdent des moyens de production. (Ex. : En Angleterre, les familles tissent avec leurs mtiers en sous-traitance pour des marchands ambulants.) Ce systme de sous-traitance est une forme transitoire car le capitaliste nassume pas encore les fonctions essentielles de direction du travail ou encore le contrle sur le processus de travail. 21
furent mins par des problmes dirrgularit de production, de perte et de dtournement de matriaux dans les transports, par la lenteur du travail manufactur et le manque duniformit et le caractre incertain de la qualit des produits. Mais surtout ils furent limits par leur incapacit changer les processus de production (impossibilit daugmenter la productivit). Aussi on assiste la naissance dateliers o seffectueront une vritable production capitaliste et dans lesquels on retrouve les 3 conditions ncessaires ce type de production : les ouvriers sont spars des moyens de production et ne
peuvent les atteindre quen vendant leur propre force de travail; les ouvriers sont librs de lesclavage leur permettant ainsi de disposer de leur propre force de travail (esclavage conomique?); Le but de lemploi sera dornavant de permettre lexpansion 22 dune unit de capital appartenant lemployeur.
nouvelles villes sans rgles et vestiges de la socit fodale, ce qui permet ltablissement dune forme de pouvoir plus complte sur la force de travail (cration de villes comme New Lanark en cosse par Robert Owen, un conomiste utopiste). Les capitalistes consolidaient leurs pouvoirs dans la socit tout en dmolissant les aspects juridiques des formations sociales prcapitalistes (soit les guildes, les corporations, les vieilles formes dapprentissage tel que celle du matre et de lartisan). Le contrle est le concept central de tous les systmes dorganisation du travail. cette poque, le contrle peut se dfinir simplement comme la vrification des mthodes et des rsultats. 24
26
28
Cest partir de cette situation que des coles de pense se sont dveloppes visant lamlioration de la productivit en privilgiant 29 diverses approches.
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Gains journaliers
dun ouvrier
1.15$
0.072$
1.88$
0.033$
63,5%
-118%
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Cot moyen de
manutention
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lapproche scientifique par leurs tudes des temps et des mouvements. Ces tudes visent dterminer la meilleure faon de raliser une tche prcise, cest--dire le nombre et lenchanement des gestes faire ainsi que la manire approprie dutiliser loutillage et le matriel. Les Gilbreth voyaient un lien direct entre les mouvements et la fatigue, affirmant ainsi que llimination de tout geste inutile rduisait la fatigue des travailleurs.
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un sociologue allemand. Max Weber est un des trs grands auteurs en sciences sociales. Weber est considr comme un auteur de lcole classique. Il a t un universitaire toute sa vie et sa production intellectuelle est immense.
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Max Weber
Lerreur fondamentale concernant cet auteur est de considrer quil tait favorable la bureaucratie . Weber affirmait que lexistence de rgles et de marches suivre bien dfinies et respectes la lettre profiterait tant aux membres dune organisation qu ses clients. Il contribua llaboration de rgles visant liminer les sources dinefficacit de la gestion. Les 6 principes bureaucratiques, dans le volume La gestion dynamique p. 52, 3e dition, sont exposes ci aprs.. 40
Max Weber
)
ses rflexions au travail de la haute direction. On dit de lui que cest le pre du management moderne car il est le premier avoir cern cinq fonctions cls du management soit : Prvoir, Organiser, Commander, Coordonner et Contrler
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conseill dappliquer avec mesure sont trs intressants et vous pouvez les retrouver la page 54 du volume La gestion dynamique. Ces principes demeurent encore actuels et sont exposs ci aprs.
LAUTORIT EST DLGABLE, LA RESPONSABILIT NE LEST JAMAIS.
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obir). 3 Discipline 4 Unit de commandement (ne rpondre qu un chef); 5 Unit de Direction 6 Subordination 7 Rmunration quitable du personnel 8 Centralisation 9 hirarchie (communication de lunit de commandement); 10 Ordre (matriel et social) 11 quit 12 Stabilit du personnel 13 Initiative 14 Union du personnel (harmonie)
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plusieurs administrateurs de lpoque ont retenu principalement 5 des 14 principes de management pour former ce que lon appelait lpoque la main de fer :
Quels sont, selon vous, ces 5 principes ?
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tait convaincue quun groupe savre tout aussi important, sinon plus, que les individus qui le composent. Daprs elle, seules les relations interpersonnelles pouvaient accrotre le potentiel dun employ. De sa pense il dcoulait que le rle principal dun gestionnaire consiste assurer lharmonisation, lintgration et la coordination des efforts individuels de mme que la cohsion entre les employs.
Elle
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mouvement des relations humaines est n des travaux quElton Mayo (1880-1949) a entrepris l'usine Western Electric de Hawthorne prs de Chicago de 1927 1932. Sans rejeter le Taylorisme, il cherche les conditions de la meilleure efficacit.
Mayo
complte l'hypothse taylorienne selon laquelle les conditions matrielles et techniques du travail influencent la productivit en y associant des avantages pour les employs: salaires acceptables, environnement agrable, horaires bien tudis, scurit au poste, scurit de l'emploi...
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travail minutieux, monotone et rptitif dans un atelier d'assemblage de circuits lectroniques destins des appareils de radio, est confi une main-d'oeuvre essentiellement fminine. Il s'effectue dans de grandes salles impersonnelles, occupes par des ranges de tables dans une disposition rgulire.
dans un atelier part, afin de vrifier si des conditions de travail diffrentes influencent la productivit. On fit varier certaines conditions matrielles du travail (clairage par exemple) et on enregistra les rsultats. Le groupe tmoin restait dans les conditions 51 habituelles et servait de rfrence.
test
tendance faire progresser la productivit. Paradoxalement la suppression de ces conditions amliores (diminution des horaires, droit de parler pendant le travail, repas gratuit) ne compromettait pas la productivit qui augmentait mme dans certains cas.
avait
L'importance des phnomnes affectifs On rechercha les raisons de cette anomalie en menant des interviews, qui conduisirent la conclusion que les excutants travaillent mieux quand on s'occupe d'eux. Que l'encadrement
amliore ou dgrade les conditions matrielles tait secondaire, l'important pour le groupe test tait d'avoir une existence reconnue. Par ailleurs, les chercheurs de l'quipe Mayo, constamment prsents dans l'atelier comme observateurs, avaient su entretenir de "bonnes relations" avec le personnel et ce climat plus chaleureux avait des rpercussions positives sur la productivit. Ce fut la dcouverte de l'importance des phnomnes affectifs, du besoin d'appartenance 52 et d'estime.
de l'industrie aronautique de Californie, inquiets des taux d'absentisme et de la rotation du personnel dans leurs entreprises. Il apparut que les absents ou dmissionnaires se trouvaient le plus souvent parmi ceux qui taient mal intgrs leur groupe et parmi ceux qui avaient de mauvaises relations avec leurs suprieurs hirarchiques.
Tout comme dans l'exprience prcdente, le climat dans lequel s'exerce
une organisation comme un "systme social" dans lequel les motivations et sentiments
des travailleurs ne peuvent tre compris uniquement qu' partir de l'ensemble des relations qu'ils entretiennent avec leurs suprieurs et les divers groupes.
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relations" horizontales et verticales avaient une influence capitale sur la satisfaction globale apporte par le travail et sur la productivit personnelle. Le mouvement des relations humaines est issu, en grande partie des travaux de MAYO et de ses collaborateurs et est caractris par Trois ides phares :
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Les Trois ides phares qui caractrisent la pense du mouvement dElton MAYO sont :
1) Les individus ont naturellement besoin d'appartenir un groupe. Ils recherchent l'estime
et l'amiti de ceux avec qui ils sont associs pour l'accomplissement dune tche. Ils souhaitent en plus, pouvoir se montrer utiles et apporter une contribution manifeste. Dans la mesure o ce besoin d'APPARTENANCE est satisfait, les individus arrivent travailler en coopration et adhrer aux objectifs de l'entreprise qu'ils s'approprient.
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Les hommes et le management, Pierre-Antoine Pontoizeau, Vuibert Entreprise 1993, ISBN: 2-7117-7732-4 Prcis d'organisation et de gestion de la production, Boyer, Poire et Salin, dition d'organisation 1988
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dvelopper des sentiments positifs chez les ouvriers. Cela passe par certains principes: -ouverture des communications (les gens doivent pouvoir se parler au travail); -distribution plus quitable des pouvoirs (les ouvriers doivent pouvoir dcider de quelque chose); -utilisation constructive des relations informelles (promouvoir lesprit de groupe); -valorisation des phnomnes sociaux (fte, leadership, motivation);
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que sur une base dautorit. Les relations entre les travailleurs jouent un rle important dans le domaine de la motivation. Pour Mayo, lorganisation scientifique du travail est valable condition damliorer les relations interpersonnelles. Les employs ragissent plus favorablement aux pressions de leur groupe de travail quaux directives des gestionnaires ou aux stimulants conomiques.
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Et ensuite
Maslow !
la thorie
tout individu sefforce de satisfaire ses besoins. En reconnaissant cette thorie, les gestionnaires peuvent raliser les objectifs de leur organisation simplement en liminant les obstacles qui empchent les individus dtre heureux et en leur fournissant le type de motivation qui favorise le comportement recherch.
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Lhomme au travail est la fois Adam et Abraham. Il recherche souffrir le moins possible (fatigue, stress), mais galement il cherche spanouir, se raliser.
Herzberg va reprer les lments facteurs de satisfaction et d'insatisfaction au travail. Il en dcle 2 types: Les facteurs d'ambiance - hygine - (bruit, chaleur, salaire, statut, relations humaines,...) Les facteurs valorisants motivation (volution de carrire, responsabilits, 63 autonomie ,..
dautres domaines connexes ont largement contribu lvolution de lapproche gestionnelle . Lcole quantitative est aussi souvent appele recherche oprationnelle ou science de la gestion. Les mthodes quantitatives on t dveloppes essentiellement pour rsoudre les problmes complexes. Certaines techniques de prise de dcision bases sur les mthodes quantitatives utilisent des modles mathmatiques et informatiques.
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de modles mathmatiques pour solutionner un problme. La gestion des oprations vise llimination des problmes au niveau des oprations dune organisation et utilise galement des modles mathmatiques. Lapplication de certaines techniques scientifiques peut tre utile pour rduire les stocks, dterminer la quantit optimale dunits commander, tablir le plan dun projet laide dun cheminement critique, trouver le nombre de comptoirs ncessaires dans une banque ou un supermarch en calculant les files dattentes, etc. Le systme dinformation de gestion permet de fournir des renseignements et des donnes aux gestionnaires pour les aider prendre des dcisions plus claires (suppose 66 lutilisation dordinateurs et de bases de donnes).
gestionnaire et son style de leadership sont troitement lis la perception quil a de ses subalternes
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Likert, dans ses travaux sur le rendement des groupes, affirme que cest en recourant la gestion participative plutt qu la mthode traditionnelle autoritaire que lon peut le mieux inciter les gens atteindre un haut niveau defficacit. Le systme participatif ou la Participation Directe par Objectifs (1951). Likert essaie d'tablir un nouveau type d'organisation plus performant. Celle-ci doit tre centre autour du groupe de travail et non plus autour de l'individu et intgrer les valeurs individuelles de chacun. Il oppose le systme participatif par groupe aux systmes autoritaires, exploiteurs, paternalistes et consultatifs. Pour amliorer la production, les salaris doivent se sentir concerns.
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approches de gestion.
son avis, cest le processus dcrit par Fayol qui offre
aux gestionnaires lapproche la plus efficace. Ce dernier envisageait la gestion la manire dun processus comportant quatre fonctions distinctes mais troitement relies : la planification, lorganisation, la direction et le contrle. Selon Koontz, la dernire de ces fonctions (le contrle) se rattache la premire (la planification), ce qui 70 explique que lon parle dun processus.
von Bertalanffy a t un des grands dveloppeurs de la thorie des systmes qui a comme hypothse de base que pour bien comprendre le mcanisme dune entit, il faut la percevoir comme un systme constitu de parties interdpendantes. Un systme peut se dfinir comme un ensemble de parties relies entre elles pour laccomplissement dune fin spcifique.
INTRANTS
PROCESSUS DE TRANSFORMATION
EXTRANTS
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globale de penser la tche du dirigeant. Cest en quelque sorte la description globale (transcendante) des activits quaura raliser un gestionnaire dans une organisation. Dans ce systme on distingue trs bien tous les sous-systmes mais on peroit mal que, dans la ralit de tous les jours, cette dmarche est utilise inconsciemment.
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Le systme de gestion
Environnement
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trouvons : Le systme de valeurs qui est un cadre de rfrence ou un guide daction sur lequel le gestionnaire va sappuyer ou se rfrer pour prendre ses dcisions. Les valeurs sont un ensemble de notions abstraites et de croyances propres chaque personne. Les valeurs se forgent par la constatation des faits et leur apprciation. Ainsi, attacher plus dimportance aux rsultats de production quaux relations interpersonnelles va influencer notre faon de diriger. Le systme dcisionnel est influenc par le systme des valeurs. La prise de dcision est prsente dans tout le 74 systme de gestion, cest un lment trs important.
systme de valeurs. La prise de dcision est prsente dans tout le systme de gestion, cest un lment trs important car de sa justesse peut dpendre lavenir de lorganisation. Il existe trois niveaux de prise de dcision : 1- stratgique (long terme) (4%); 2- tactique (moyen terme) (16%); 3- oprationnelle (court terme) (80%);
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hirarchie dobjectifs et de programmes qui rpondront aux besoins de lorganisation tant au niveau interne quexterne (environnement). Le systme dorganisation facilite lintgration des parties constituantes au moyen dune structure approprie qui dpend des besoins et des contraintes internes et externes de lorganisation. Le choix dune structure et de son fonctionnement dpend de linteraction entre les sous-systmes de gestion.
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fait appel la coopration et la participation active du personnel. Il ne faut surtout pas perdre de vue que le systme de gestion est avant tout un systme dactivits humaines. Par ce systme, nous allons tenter doptimiser les processus sociaux de fonctionnement (leadership communication motivation - etc.). Le systme de contrle sert recueillir linformation, la traiter et alimenter le processus dcisionnel. Le systme de contrle, en recueillant et traitant linformation, va permettre de boucler la boucle afin que le cycle se continue sans interruption. Le systme de contrle va permettre le rajustement de tous les sous77 systmes inclus dans le systme de gestion.
fonctions de lorganisation
Le systme de gestion est une dmarche rationnelle qui transcende les diverses fonctions dans lorganisation (finance, marketing, ressources humaines, etc.). En fait, quelle que soit la fonction, vous devrez procder laide de la dmarche rationnelle du management.
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nouvelle la mise en pratique des principes des diffrentes thories en gestion. Elle est utilise lorsquun problme spcifique doit tre rsolu. Cette thorie prconise lutilisation dun concept de gestion dans une situation trs particulire pour raliser le plus efficacement possible les objectifs de lorganisation. Elle accorde beaucoup dintrt la situation.
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facteurs qui font varier une situation prcise, dterminer pour chacune ce qui convient le mieux en regard des objectifs viss et prendre une dcision. Le gestionnaire doit considrer les 4 forces influenant particulirement la structure dune organisation :
1- le gestionnaire; 2- les subordonns; 3- le travail lui-mme; 4- lenvironnement.
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Alfred Sloan
Peter Drucker Octave Gelinier
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Ides-forces
- L'importance du rle des managers dans la russite de l'entreprise avec cinq points principaux : fixer des objectifs, organiser le travail, motiver et communiquer, mesurer la performance, former - Il faut s'en tenir ce que l'on sait faire : la meilleure solution est de sous-traiter - Tout travail peut tre dcompos, analys et amlior. Farouche dfenseur du libre march, remet en cause certains aspects du capitalisme. Pour lui, la recherche du gain financier ne devait pas primer sur la cration de valeur
le management gnral ne devrait pas tre rmunr plus de 20 fois la rmunration la plus basse de l'entreprise qu'il dirige. 84
Plusieurs ouvrages marquants : "Fonction et Tches de la direction gnrale" (1953) ,"Secret des structures comptitives (1965). "Direction participative par objectifs" (1968), "La Nouvelle Economie mondiale, les 28 rgles du jeu" (2000). "Morale de l'entreprise et destin de la nation". ". La "leon" qu'il y donne n'a pas vieilli. La bonne gestion, condition du progrs, suppose des disciplines de productivit qui ne seraient pas mises en oeuvre sans la pression de la concurrence. Pour tre acceptes, elles doivent tre promues par les dirigeants se soumettant eux-mmes une ascse.
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, La technostructure
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Concepts : Amlioration continue ; client interne ; Cot de la qualit ; Mthodes : La roue de la qualit (ou PDCA) gestion de la qualit ; analyse de la rsistance au changement (1964). Outils : Diagramme de Pareto, distribution Pareto qui permet d'identifier la rpartition des dfauts d'une production (selon la logique des "20/80")
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1- Manque de constance de cap pour prvoir les produits et services qui auront un march et prenniseront lactivit de la socit, et offriront des emplois.
2- Accent sur les bnfices court terme: orientation court terme (prcisment loppos dune constance de cap pour prenniser lactivit), alimente par la crainte dune prise de contrle inamicale, et par la pousse de banquiers et propritaires avides de dividendes. 3- valuation l'efficacit, au mrite, ou par des entretiens annuels.
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4- Mobilit des cadres dirigeants. 5- Gestion d'une socit par lutilisation exclusive de chiffres
visibles, avec peu ou pas de considration pour les chiffres qui sont inconnus ou inconnaissables.
La roue de deming
temps. Cette mthode consiste attendre les commandes avant de produire (il faut donc tre extrmement ractif). Il permet: Le zro stock : aucune surproduction ou presque et donc n'entrainant aucun surcout de stockage. Le zro papier : grce la mthode du kanban. Aucune paperasserie interne et diminution de la hirarchie
Le zro dfaut : aucun produit ne doit tre dfectueux pour viter de
subir des cots de rparations (SAV particulirement cher) et pour satisfaire le client. Il est permis par : Le zro panne : aucune dfectuosit des machines, permis par un entretien
rgulier et rigoureux de celles-ci.
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Son conseil est recherch par des institutions multinationales et gouvernementales europennes ou nord-amricaines. Il a jou un rle essentiel dans lassistance auprs des gouvernements asiatiques pour le dveloppement des stratgies rgionales. Le docteur mae est le fondateur de la rforme de Heisei, dont le but est de promouvoir et de catalyser la rforme fondamentale du Japon pour des systmes politiques et administratifs. Il est galement fondateur et directeur gnral dOhmae et associs, de Jasdic le Parc (une maison de dveloppement de logiciels), dEvery D.Com Inc (une plateforme pour internet), de Perce daffaires (tlvision par satellite interactive pour affaires de gestion), et BJO @ work (concours dentrepreneur et incubation dentreprise).
99
Gordon REDDING (professeur de management l'universit de Hongkong) montre que des types d'entreprises aussi diffrentes que sont les communauts chinoises d'Asie, les "Cheabol" corens ou les grands rseaux complexes japonais connus sous le nom de "Kaisha" ou "Keiretsu", offrent souvent une redoutable efficacit alors que leurs types de fonctionnement sont assez diffrents
100
conserve quelques particularits des thories de la gestion amricaine quelle adapte certains fondements de la gestion japonaise.
(Voir page 64 du volume La gestion dynamique, 3e dition)
concept de gestion dj mis en pratique dans un nombre grandissant dentreprises nordamricaines, tant donn ses succs au plan de la productivit et celui de la satisfaction en milieu de travail.
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Dr. William Ouchi is chairman of LEARN, the Los Angeles Educational Alliance for Restructuring Now. He is vice dean at UCLA's Anderson Graduate School of Management, where he teaches management and organizational design. 104
Remarque :
106
1.4.9 Conclusion sur les coles de pense et les thories en sciences administratives
Toutes ces coles de pense et thories diffrentes qui ont
t mises au point pour amliorer la gestion des organisations sont intressantes et sont un apport important la connaissance des administrateurs. Ces thories offrent chacune des avantages mais comportent aussi des contraintes. Le rle du gestionnaire consiste utiliser au mieux ses connaissances afin de prendre les bonnes dcisions qui permettront lorganisation latteinte de ses objectifs. La meilleure attitude pour un gestionnaire, face ce ddale de thories diffrentes, est celle de Fayol soit dagir avec mesure. 107
dactivits humaines cr par et pour des humains. Les organisations sont limage de lhomme. Elles naissent, grandissent, vieillissent et finissent par mourir. Mais la diffrence fondamentale entre lhomme et lorganisation, cest que cette dernire na malheureusement pas de cur.
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dveloppement, il faut tenir de plusieurs facteurs qui linfluencent ou encore sont rvlateurs de sa situation :
Le secteur de lentreprise (primaire, secondaire, tertiaire ou tertiaire moteur); La taille de lentreprise (nombre demploys et chiffre daffaires) lge de lentreprise la courbe de vie des produits (elle est souvent avance comme la difficult principale des PME survivre. La PME est gnralement fonde sur linnovation (invention dun nouveau produit ou services) mais connat des difficults lorsquil sagit de se renouveler en terme de nouveaux produits ou service offrir.) Les entreprises vont connatre des crises durant leur existence.
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La taille de lentreprise
Nombre demploys 04 0 49 50 199 200 499 500 et plus Montant des actifs - de 3 M $ - de 3 M $ De 3 12 M $ De 12 30 M $ 30 M $ et plus Type dentreprises Artisanale Petite Moyenne Grande Trs grande
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111
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La famille.
Apports la vision de lorganisation. Formation accompagne. Suivi qualit. La machine. Unit et efficacit Prvisibilit Lorganisme vivant. Ouverture sur lenvironnement Adaptation Le cerveau. Traitement de linformation.
Notions lgues. Comptence. Responsabilit Rendement. Contrle. Pilotage Systme - rtroaction Rgulation -connexion -cycle Anticipation.
Une culture.
Politique. Psychique. Domination. Le Rseau.
Importance des normes, rgles et valeurs Gouvernement de lorganisation Exercice du pouvoir. Lieu de plaisir et de souffrance
Pouvoir et sphres sociales Distribution du pouvoir Dcentralisation, relations interfirmes, inter-individuelles
Culture, identit, lien social Mythes, rites. Pouvoir, acteur, stratgies Influence, coalition. Stress, motivation, imaginaire
Emprise, contrle, domination Cration rseau, maintien, activation 113 des nuds slectionns