Médecine Énergétique & Physique Quantique - Simon S
Médecine Énergétique & Physique Quantique - Simon S
Médecine Énergétique & Physique Quantique - Simon S
Médecine énergétique
&
Physique quantique
Cette série d’articles sont parus dans la revue « Biocontact » (*) du mois de mars 2002, sous la coordination de Sylvie
Simon (**)
(**) Sylvie Simon, journaliste et écrivain, spécialisée dans l'investigation scientifique et, plus particulièrement,
médicale, a publié, entre autres : « Enquête sur le don de guérir », Ed. Philippe Lebaud, « La Dictature médico-
scientifique » . Ed. Filipacchi, « Vaccination l'overdose » , Ed Déjà. « Vaccin Hépatite B, les coulisses
d'un scandale », en collaboration avec le Dr Marc Vercoutère, Ed. Marco Pietteur (Diffusé par DG Diffusion)
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LA MEDECINE ENERGETIQUE
Les physiciens le r econnaissent : la matièr e n'est que de l'éner gie condensée. On ne peut plus, aujour d’hui,
dissocier le cor ps de l'espr it dans une appr oche holistique et r éellement moder ne de la santé.
« Nous n avons pas perdu la foi, nous l’avons simplement reportée sur les professions médicales ».
George Bernard Shaw.
« Le monde sensible, que nous voyons, que nous touchons, où nous vivons, est-il réel ?
», se demandait Jean Jaurès dans une thèse de 429 pages qu'il présenta en 1891 à la
Faculté de Lettres de Paris, quelques années avant l'avènement de la physique quantique.
Tout au long de cette thèse, ce brillant politicien décrit, analyse et essaie d'expliquer un
monde qui nous est étranger car il est inaccessible à nos cinq sens, mais qui existe,
néanmoins, dans une dimension composée de vibrations et non de matière.
Pendant plusieurs siècles, notre culture occidentale a été conditionnée par un point de vue
matérialiste qui considérait l'univers comme une gigantesque machine composée
d'éléments inanimés.
Jean Jaurès
Mais, récemment, la science a mis à jour des découvertes qui ont révolutionné notre vision du monde et ouvert de
nouvelles perspectives, concernant la nature du Cosmos que nous habitons, aussi bien que nous-mêmes. Elle a prouvé
que la matière, telle que nous la connaissons, n'existe pas, qu'elle n'est en réalité, comme le disait Einstein, qu'une forme
condensée de l'énergie.
Et pour certains physiciens, cette énergie en perpétuelle interaction (la matière) ne serait que de la lumière condensée.
Dans son ouvrage « Life, mind and galaxies », paru en 1967, l'astrophysicien anglais V.A. Firsoff, membre de la Royal
Society, disait : « Affirmer la seule existence de la matière et rejeter celle de l'esprit est la plus illogique des
propositions, absolument étrangère aux découvertes de la physique moderne qui montrent qu'il n'y a pas de matière
au sens rationnel du terme. »
Ainsi, la physique quantique a détruit l'image du monde de Démocrite, de Descartes et du matérialisme mécaniste.
Les quatre piliers de cette vision classique se sont écroulés, bien que de nombreux scientifiques fassent
mine de l'ignorer. La matière n'est plus « matérielle », l'univers ne peut être né du « hasard », l'évolution n'est pas,
non plus, due au seul hasard, et la conscience n'est pas émise par le cerveau et enfermée dans sa matière.
Même les médecins matérialistes savent que certaines maladies sont liées au psychisme d'un individu, mais ils en
tiennent bien peu compte dans leurs soins. Ce serait d'autant plus urgent que, de plus en plus, on se rend compte que la
médecine, qui considère l'homme comme une machine dont il faut parfois réparer des pièces détachées, se trouve désar-
mée devant de nombreuses maladies. Ou bien ce sont des . maladies bénignes mais très dérangeantes, telles les zonas, les
rhumes constants, les dépressions, et même l'asthme, ou bien elles sont très graves comme le cancer, le sida, la sclérose
en plaques ou les encéphalopathies.
De toute manière, la façon de soigner actuelle est souvent mutilante ou iatrogène. De surcroît, cette médecine classique
soigne les effets, les manifestations de la maladie, mais rarement ses origines. Ainsi, si un malade a des douleurs de type
inflammatoire, le médecin va lui donner des médicaments anti-inflammatoires. Le malade sera soulagé, mais la cause de
la maladie ne sera pas soignée pour autant et se manifestera d'une autre manière, souvent encore plus grave, sans pour
autant que l'on pense à établir un rapport entre la nouvelle maladie et la iatrogénité du médicament précédent.
Le spécialiste est devenu un technicien rationnel à l'extrême. Il n'y a plus de malades mais seulement des maladies,
analysées et répertoriées. Les traitements varient selon la nature de ces maladies, sans tenir compte de la personnalité, de
l'environnement, du psychisme et de l'histoire du malade. Paradoxalement, en même temps que le corps médical s'enlise
dans une technicité qui l'entraîne dans un monde de robots et d'ordinateurs, sans parler de la paperasserie outrancière, de
nombreux médecins s'inquiètent des excès thérapeutiques et adhèrent aux médecines dites douces.
Il existe actuellement un changement significatif dans l'attitude de nombreux médecins qui préconisent un retour à la vie
saine, une meilleure alimentation, des exercices physiques et, surtout, une prise de conscience des malades qui portent
une certaine responsabilité dans leurs accidents de santé.
De surcroît, et fort heureusement, la notion d'énergie vitale s'est à présent largement imposée dans de nombreuses
méthodes médicales modernes qui s'appliquent à détecter les blocages d'énergie et soignent le corps énergétique.
Pour ceux qui soignent avec cette notion, les deux corps influent l'un sur l'autre, et ce qui affecte l'un affecte évidemment
l'autre. Il est évident qu'en traitant les deux corps simultanément, le processus de guérison est bien plus rapide et
efficace.
C'est là que l'union de deux sortes de médecines peut être spectaculaire, l'une soignant le corps bioplasmique, souvent
par le magnétisme, l'autre soignant le corps physique par toutes sortes de moyens classiques.
Cependant, même en ce qui concerne le corps physique, les thérapeutes doivent s'acheminer vers une vison énergétique
de ce corps. Au moment où l'on constate une augmentation constante des dépenses de santé, le recours à d'autres
thérapeutiques, moins coûteuses, plus adaptées aux problèmes humains que recouvrent souvent les maladies, serait à
notre avis très utile.
• Sylvie Simon.
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L’homéopathie
Depuis plus de deux cents ans, Hahnemann a mis au point l'hom éopathie et de
nom breux m édecins l'utilisent et constatent ses effets bénéfiques, mais en
France, la médecine officielle refuse de la reconnaître, sous le prétexte
qu'après de multiples dilutions, il ne reste plus de substance active, ni trace de molécule dans le produit.
Dans la plupart des pays de la Com m unauté européenne, les m édecins hom éopathes sont
pourtant parfaitem ent adm is m ais, chez nous, dans les meilleurs cas, la m éd ecin e officielle ne
reconnaît qu'un effet placebo à l'homéopathie. Cependant, le Pr. Jacques Benveniste, tellem ent
critiqué et j a l o u s é , a d é j à prouvé que ce n'est pas la m atière qui agit pour la mémoire de l'eau mais le
rayonnement, la vibration.
Et récem m ent, quatre chercheurs, issus de disciplines scientifiques aussi différentes que la physique
et les m athém atiques, sont parvenus à dém ontrer la validité des hautes dilutions homéopathiques.
Pendant dix ans, sans financem ent des laboratoires et « s im p le m e n t p o u r l'a m o u r d e la scien ce »,
ils o n t observé et mesuré les rayonnem ents bêta ém is par les solutions homéopathiques. Leurs travaux
« Théories des hautes dilutions et aspects expérim entaux » publiés par les Editions Polytechnica,
auraient dû révolutionner la biologie, car leurs théories ouvrent enfin la porte à une nouvelle approche
des êtres vivants.
Lorsque la m atière disparaît, elle laisse ce que les auteurs appellent un « trou blanc », par opposition au
« trou noir » dans lequel la matière est superdense. C eci im plique que pour tout niveau de dilution, des
ondes rémanentes de nature neutronique sont créées et réorganisent la structure du solvant. Ainsi, une
solution diluée et dynamisée contiendrait des ondes rémanentes en quantité proportionnelle à la densité de matière
ayant disparu, et dont la fréquence est caractéristique de cette matière. Ce ne serait pas la molécule chimique qui
produirait un effet, mais le signal lumineux qu'elle envoie aux cellules malades. Ce signal lumineux posséderait une
fréquence qui lui permettrait d'agir sur l'ADN. Ainsi, l'homéopathie aurait une action physique et non chimique sur les
cellules, ce qui expliquerait son effet d'autant plus fort que les principes actifs diminuent. Commentaire du professeur
de biologie Dominique Padirac, dans Santé magazine de décembre 1996 : « S'il ne reste que de l'eau dans une dilution en
72 CH, cette eau est porteuse de réels pouvoirs observés au compteur de radioactivité et à la résonance magnétique
nucléaire, les solutions homéopathiques émettent des rayonnements bêta caractéristiques ». Cette théorie permet
d'expliquer et d'inscrire dans le corpus des sciences le mode d'action des dilutions homéopathiques et annonce une
révolution qui, tôt ou tard, bouleversera la médecine classique, uniquement fondée sur la chimie.
• Sylvie Simon.
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LA MEDECINE DE CONSCIENCE
La santé, c'est le par fait dialogue entr e nos cellules, notr e cor ps et notr e envir onnement. En élevant notr e niveau
de conscience, nous élevons notr e niveau vibr atoir e et r enfor çons notr e système immunitair e. Tout est un et r ien
n'est sépar é.
La civilisation occidentale a longtemps atrophié le côté droit - sensitif et intuitif - de notre cerveau, au profit du gauche,
celui qui dissèque et analyse. Cette attitude réductrice a eu comme effet de limiter notre compréhension de l'homme et
des maladies au seul plan physique, au seul niveau du symptôme et du lésionnel que l'on cherche à supprimer avec
l'arsenal médicamenteux de la pharmacopée chimique et des vaccinations. Il est un fait que la médecine moderne et
matérialiste est avant tout orientée vers les thérapeutiques « au coup par coup », sans vouloir comprendre réellement la
signification de la maladie qui est d'abord un « mal-à-dire ».
Certes, cette médecine a progressé dans l'analyse et l'exploration de l'organisme humain. Mais toutes ces investigations
en profondeur - qui ne sont pas sans danger - ne tiennent pas compte du « Souffle » qui anime l'Etre humain et de ses
rythmes propres, de ce Principe subtil précédant la manifestation, par lequel la matière existe, de ces interactions
vibratoires qui ont amené l'organisme à s'exprimer au travers d'une pathologie.
Certes, la médecine du corps physique obtient des résultats incontestables dans le domaine de la chirurgie notamment et
des réparations plastiques. Toutefois ces résultats restent ponctuels, partiels, car ils ne sont jamais intégrés dans un
ensemble où la totalité de l'être humain - corps/âme/esprit - serait appréhendée. Ceci nous explique qu'un grand nombre
de maladies organiques ne trouvent pas d'étiologie valable, ni de thérapeutique adéquate, sans parler des maladies fonc-
tionnelles (dysfonctionnement d'un organe, d'un ensemble d'organes).
N'oublions pas que 80 à 90 % des malades qui consultent un généraliste sont des « fonctionnels » et que leur « mal-à-
dire » n'a rien d'imaginaire !
La découverte d'innombrables molécules, médiateurs chimiques, ou d'hormones - qui seraient émises par l'intestin - ne
permet pas de trouver la parade aux maladies. La médecine psychosomatique, qui s'attache au rapport existant entre le
corps et l'esprit, a tenté une approche intéressante, mais n'a guère avancé dans la résolution du problème qui se situe à un
autre niveau de réalité. En fait, ces troubles, aux causes multifactorielles, doivent être intégrés dans un système
transcendant l'aspect moléculaire qui permet d'expliquer d'une manière rationnelle leur cause, mais aussi les rapports
qu'ils entretiennent avec la Conscience, considérée comme un Champ d'information.
le logiciel qui fait fonctionner le programme. Mais le « programmeur » est encore ailleurs, au niveau de ce que Régis
Dutheil appelle la « conscience superlumineuse » ou le « Champ H3 » mis en évidence par Emile Pinel.
L'identité, c'est le référentiel indispensable, l'image enfouie en nous-mêmes, qui peut être un acquis, ou simplement le
fruit d'une éducation ou d'un conditionnement. Les réflexions qui nous permettent d'élargir notre champ d'investigation
ne peuvent venir que par une prise de conscience de l'environnement dans lequel nous vivons, et de la Création à
laquelle nous appartenons. Pourquoi le malade a-t-il perdu, à un moment donné, son identité, pourquoi ce déficit
immunologique est-il apparu et par rapport à quoi ?
C'est au médecin à prendre réellement conscience de cette manifestation d'un être qui s'exprime à travers son corps, afin
de mettre en évidence les différents paramètres qu'il faut traiter dans des systèmes en connexion étroite les uns avec les
autres.
Il est certain que les thérapeutiques actuelles permettent de juguler, de compenser certains états, mais il faut réellement
une compréhension beaucoup plus profonde de l'homme dans son existentialité et dans son devenir. Il faut redonner la
place à l'homme dans son environnement, pour qu'il prenne conscience de son identité, qu'il monte son niveau de
conscience pour retrouver en lui-même cette parcelle de divin qui ne demande qu'à s'exprimer à travers tout son corps, à
travers chaque cellule, à travers chaque atome, à travers chaque électron, chaque proton, chaque éon.
Etre réellement soi-même, c'est prendre conscience de son identité profonde. C'est prendre conscience de sa relation
avec la Création. C'est, sur un plan immunologique, être totalement équilibré et avoir chaque organe en totale connexion
avec le voisin. Le principe de l'identité est un principe de reconnaissance, c'est-à-dire : reconnaître et se faire reconnaître.
L'homme, avec ses organes multiples, peut être considéré comme un système à part entière, totalement sous l'influence
des énergies qui animent la matière. Chaque organe qui participe à l'unité de l'individu est en relation avec l'autre dans
une harmonie parfaite, sauf si certains éléments qui le guident viennent interférer sur son équilibre. Il existe une
interdépendance continue entre l'homme et la Création, de même qu'il existe une interdépendance permanente entre les
cellules et le corps de l'homme. Accéder à la connaissance de l'un, c'est du même coup accéder à la compréhension de
l'autre. La seule approche matérialiste ne peut traduire la réalité du « champ morphique » et informationnel qui contient
toute la mémoire, l'hologramme de l'être humain et de l'univers en expansion. Nos « récepteurs » doivent se mettre en
phase avec la nouvelle fréquence des énergies cosmo-telluriques, sinon ces dernières ne feront qu'accentuer les effets
iatrogènes inhérents à toute action thérapeutique.
Il y a plusieurs années déjà, à Mexico City, une convention de généticiens venant du monde entier avait pour thème « le
changement d'ADN ». Nous sommes en train de faire un saut d'évolution, et pourtant la grande majorité de l'humanité
n'est pas informée des changements qui ont lieu ! Tout le monde a une double hélice d'ADN.
Ce que nous découvrons, c'est qu'il y a d'autres hélices qui sont en train de se former. Dans la double hélice, il y a deux
brins d'ADN torsadés en spirale. Ces changements ne sont pas publiquement connus, parce que la communauté scienti-
fique a l'impression que cela effraierait la population. Et cependant, les personnes sont en train de changer au niveau
cellulaire.
« Je travaille en ce moment avec trois enfants, qui ont trois hélices d'ADN », précisait dans une interview le Dr.
Berrenda Fox.
« Certains adultes que j'ai testés ont réellement une deuxième hélice d'ADN qui se forme. Certains forment même une
troisième hélice. Ces personnes passent à travers des changements majeurs dans leur conscience et dans leur corps phy-
sique, parce que tout cela ne fait qu'un. Ainsi, la Terre et les êtres humains élèvent leur vibration ».
On sait aujourd'hui que des milliers de personnes, ayant contracté le sida, finissent par s'en débarrasser et se retrouver
avec un système immunitaire renforcé, dû probablement aux quatre cordons d'ADN supplémentaires découverts chez
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elles. Les médecins de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont suivi un garçon né avec le virus du sida.
L'enfant a successivement été examiné à sa naissance, à 6 mois et à 1 an. Ensuite encore à 5 ans et, cette fois, il fut
constaté que toute trace du virus avait disparu.
Médecins et spécialistes se posèrent beaucoup de questions et finirent par examiner l'ADN du jeune garçon. Ils
découvrirent que l'enfant avait 24 cordons de son ADN actifs au lieu de 20 comme chez les êtres humains dits
« normaux ».
On examina ensuite son état immunitaire. Il semblait que l'enfant était préservé contre tout. Et l'on découvrit que son
système immunitaire était 3 000 fois plus fort que chez le commun des mortels !
Des recherches s'ensuivirent pour voir s'il y avait d'autres cas de mutation de ce genre. En effet, on en
découvrit 1, puis 100, puis 1 000. A l'Université de Californie, on croit à présent que plus de 1 % de la population
mondiale pourrait être dans ce cas. Nous assisterions à un phénomène d'immunité spontanée jamais observé
précédemment.
Cela expliquerait peut-être aussi les cas, de plus en plus nombreux, de « guérisons inexpliquées » de sidéens qui refusent
la chimiothérapie, la tri-thérapie ou autres médicalisations qui affaiblissent le système immunitaire. Est-il besoin de
préciser que certains d'entre eux vivent des années sans inconvénients, bien qu'ils aient été répertoriés séropositifs ?
Cette science ne se contente pas de chercher désespérément les relations linéaires de cause à effet alors que, dans la
majorité des cas, les événements de la vie mettent en jeu un réseau d'interactions branchées, comparables à des parcours
labyrinthiques, où le rôle des nœuds est primordial, depuis la molécule d'ADN, jusqu'aux orbites des planètes. Un
nouveau langage, le « langage vibratoire à base moléculaire » a été découvert pour étudier les changements profonds qui
se produisent depuis ces dernières années dans l'Univers, plus particulièrement sur notre planète Terre, changements
dont tout être vivant subit d'une manière ou d'une autre les conséquences.
Tout cela permet de mieux intégrer une vision cohérente de la réalité de faits aussi disparates que les modifications des
actions de nombreux médicaments homéopathiques, les variations surprenantes des points d'acupuncture, le fait que la
longueur d'onde de la santé selon l'échelle de « Bovis » se serait déplacée de 6 000 à 8 500 angstrôms, de sorte que de
nombreux médicaments, et pas seulement allopathiques, seraient devenus nocifs depuis une dizaine d'années.
« Notre réceptivité aux énergies vibratoires de notre environnement, proche et lointain, va dépendre essentiellement du
système vibratoire auquel nous appartenons et de la nature des interactions que ce système vibratoire est susceptible
d'établir avec d'autres systèmes vibratoires », écrit Etienne Guillé.
Ces interactions peuvent être globalement décrites par des processus de résonance ou de dissonance. Ainsi un
appareillage, même doté des capacités de l'intelligence artificielle, ne pourra résonner avec de telles infrastructures
caractéristiques de la matière vivante puisqu'il n'est pas possible d'y incorporer une âme et un esprit.
En d'autres termes, un outil appartenant exclusivement au monde inerte ne peut servir pour appréhender et comprendre
le monde du vivant. Les niveaux vibratoires des êtres humains varient au cours de leur développement de la naissance à
la mort : d'une manière générale, tout être humain peut accroître son niveau vibratoire et ultérieurement son niveau de
conscience, s'il réussit les phases de renouvellement qui ponctuent sa vie en moyenne tous les sept ans.
Par contre c'est au cours de ces mêmes phases de renouvellement que le cancer, les maladies auto-immunes ou
psychiques, qui sont des maladies cosmiques, peuvent progressivement s'installer dans l'être humain et se traduire par
une baisse concomitante des niveaux vibratoires. Il en résulte que guérir un patient atteint de ce type de maladie exige
obligatoirement une augmentation durable des niveaux vibratoires des différents composants de ce patient (généralement
provoquée par un stress positif déclenchant une nouvelle phase de renouvellement provoquée).
Pour permettre la guérison, il faut atteindre le lieu de la conscience pure - la fréquence vibratoire - qui n'est jamais
touché par la maladie, car la maladie n'est qu'un phénomène purement somatique. Rappelons que la maladie n'est pas
une agression d'un agent extérieur qu'il convient de combattre, mais l'expression d'un conflit intérieur, un défaut dans le
réseau de vibrations dont nous sommes constitués.
La médecine de conscience a pour but de rétablir l'émission correcte des vibrations, par un accès direct au cœur de
Vivant. Il y a des milliers d'années, la science et la philosophie orientales ont eu l'intuition de ce que la « Science élargie
» est en train de redécouvrir. C'est de la conjugaison de ces deux médecines que naîtra la médecine du futur, celle de
l'homme médiateur du Ciel et de la Terre. Car nous sommes entrés dans le « Temps des mutants ». Et il y a nécessité de
changer de paradigme, d'être conscient de la manifestation, en refusant le « consommer-mourir » pour la voie de la
conscience, de la liberté et de la responsabilité.
• Marc J. Pantalacci.
Diplômé en acupuncture traditionnelle (CREAT).
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L'HOMME VIBRATOIRE
Des expér iences étonnantes ont montr é qu'une cultur e cellulair e infectée pouvait contaminer à distance, et sans
aucun contact physique, une autr e cultur e saine. Et si la simple « idée » de maladie pouvait nous r endr e
r éellement malade ? Explications :
Un être humain est considéré comme un « système ouvert », selon la terminologie employée par llya
Prigogine (Prix Nobel de chimie en 1997). Il échange continuellement des informations avec le monde dans
lequel il vit, et dont il se nourrit : il absorbe l'ordre du monde extérieur et le stocke dans ses noyaux
cellulaires.
Dans les systèmes fermés (tubes à essai, matière inerte) le degré d'organisation varie avec la chaleur :
l'ordre augmente avec l'extraction de chaleur, provoquant structuration et cristallisation, et il diminue avec le
chauffage : chaos et entropie (désorganisation, liquéfaction). Toutes les modifications sont prévisibles, repro-
ductibles et réversibles.
« Dans les systèmes ouverts, chaque apport d'énergie véhicule des informa-
tions et produit des corrélations dans le temps, l’espace, les rythmes et struc-
tures : ces changements sont dépendants des micro-impulsions précises
affectant les noyaux cellulaires, et modulant leur activité, même en l'absence
totale ou partielle des substances chimiques ou biologiques nécessaires aux
transmissions » (cf. Fritz Albert Popp, La Biologie de la lumière).
La communication cellulaire et la régulation biologique reposent sur des phéno-
mènes qui dépassent les équilibres chimiques et les lois de la thermodynamique :
on ne peut plus raisonner en termes de calories ou de milligrammes de
substance chimique par kilo de poids corporel !
Le changement structurel d'un système ouvert n'est pas réversible ; on ne peut faire revenir le système vivant
à son état antérieur en lui prélevant l'énergie ou la chaleur apportées (en admettant qu'elles soient
identifiables). Les passages de phase non en équilibre (crises), qui sont des changements de système
d'ordre, ont parfois besoin d'un très faible apport d'énergie déterminée.
Si cet apport cesse, tôt ou tard, l'organisation se rompt à nouveau d'elle-même et globalement (Popp, opus
cité).
- Tous les organismes vivants émettent une bioluminescence (sauf les algues simples et les unicellulaires)
ultrafaible, d'un facteur 10 puissance 18 fois plus faible que l'intensité de la lumière du jour.
- Il disparaît à la mort.
- Les cellules communiquent entre elles grâce à des flux de photons spécifiques, et ce, en dehors de toute
transmission chimique, de tout contact physique direct.
Pour vérifier cela, on a placé deux cultures cellulaires dans une solution nutritive, chacune dans un ballon de
quartz. Les deux ballons de quartz ont été mis en contact à travers une membrane de quartz (cristallin) ou de
verre (amorphe).
Quand on contamine la culture cellulaire n" 1 avec un virus, la colonie n" 2 devient malade aussitôt, en
présentant les mêmes lésions cellulaires, mais sans la présence virale. Quand on provoque une destruction
cellulaire avec rayonnements, ou un toxique (mercure), l'autre culture présente les mêmes aspects
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Par ailleurs, les dégâts cellulaires génétiques se réparent pratiquement toujours en quelques heures (quelle
que soit la manière dont ils ont été provoqués) dès qu'ils sont irradiés par un faible rayonnement ultraviolet
(environ 400 nanomètres de longueur d'onde) et ceci dans tout le règne vivant !
Les cancers induits par la radiothérapie se situent dans la même bande spectrale critique ultraviolette. Les
molécules cancérigènes provoquent une diminution ou un arrêt de l'absorption et de la rémission de la
lumière ultraviolette (« quasi dégénérescence »).
A titre anecdotique, les appareils qui ont servi à mesurer ces émissions ultra-faibles (comptage phonique
avec photo-multiplicateur) permettent de percevoir un ver luisant à 10 km (en l'absence d'interposition bien
sûr).
Imaginez le rôle de la télévision, des satellites qui « informent » continuellement la planète entière avec des
images de peur, de violence, de désespoir et de souffrance venues d'un endroit du monde (culture cellulaire
n° 1) et diffusées partout (culture cellulaire n° 2). Il suffit de rayonnements ultraviolets appropriés et d'un état
de réceptivité cellulaire et psychique pour entrer en résonance, en phase. Les épidémies peuvent également
se propager de cette manière puisque la présence physique du virus n'est pas nécessaire : il suffit de son
moule électromagnétique (rôle de la peur en tant que facteur de réception).
D'un autre côté, l'identification spectrale des rayonnements ultra-faibles en biologie ouvre la voie à ce que
Jacques Benveniste appelle la « biologie numérique ». « Ces données sont révélatrices de la nature
physique du signal moléculaire : ce sont des ondes radioélectriques dans la gamme des KHz. Elles
annoncent le passage rapide de la biologie structurelle actuelle vers des méthodes infiniment plus
puissantes, utilisant les possibilités de l'informatique. »
2. Dès qu'elles seront obtenues, l'analyse et la mémorisation du signal bouleverseront la détection des
molécules. Elles seront identifiées en temps réel par la reconnaissance numérique des fréquences (et peut-
être neutralisées par les mêmes fréquences en opposition de phase). Deviendront possibles :
- la détection sur le terrain des contaminants et polluants de l'eau, de la rivière au robinet, sans autre
limitation du nombre d'espèces chimiques ou bactériologiques que la mémorisation numérique de leur
fréquence),
Il y a une très grande différence entre les réactions physico-chimiques en tube à essai (ou ballons de quartz)
et dans un organisme vivant. L'efficacité est sans commune mesure et dépend « d'un champ porteur,
régulateur, englobant constamment tout l'organisme comme un plasma directeur », autrement dit le
bioplasma.
L'autre aspect très important de ces communications cellulaires ultra-ténues est représenté par les échanges
inconscients entre tous les êtres vivants. Nos cellules communiquent entre elles à l'intérieur de notre espace
corporel, mais aussi à l'extérieur, avec l'ADN du monde végétal, animal et humain. Les transmissions se
faisant par des faisceaux de photons cohérents, il n'y a pas de perte d'énergie à distance, pas de dissipation
du contenu informatif.
C'est le support de compréhension des facultés dites parapsychiques, de la télépathie, des ressentis à
distance entre une mère et son enfant séparés par des milliers de kilomètres, de la transmission de contenus
psychiques refoulés et inavouables de génération en génération (« honte familiale » liée à des événements
passés de type viol ou inceste, mort d'enfant, trahisons) [cf. Aïe mes aïeux de Anne Ancelin Schùtzenberger -
Ed. Desclée de Brouwer].
C'est aussi une porte ouverte sur la possibilité de faire sortir ces programmes de l'ombre pour les ramener
dans la conscience éclairée, et en changer la nature pour développer certaines qualités psychiques
également !
Nous sommes faits de lumière condensée dans nos noyaux cellulaires, nourris et élevés par la lumière qui
nous parvient du soleil, de l'univers et du monde ambiant. Si chaque être réémet de la lumière
continuellement, il participe à l'édification du monde à chaque seconde, d'une manière intangible, invisible
par le biais de ces rayonnements ultra-faibles.
La matière de notre corps, qu'on croit dense et solide, est bâtie selon les lois universelles, véhiculées par la
lumière sous tous ses aspects, toutes ses fréquences. Les cellules émettent des micro-ondes dans les
gammes de fréquences comprises entre 1011 et 1012 Hz (attention aux interférences avec les fours à micro-
ondes et les téléphones « cellulaires », qui peuvent induire des divisions cellulaires). La « lumière froide »
construit les formes selon les lois de l'univers ; la « lumière chaude » les détruit, dissout les formes et aug-
mente le chaos, mais elle permet la croissance et l'expansion, si elle est contrôlée.
La libre circulation des informations entre le cerveau, les organes des sens et l'ensemble de l'organisme ne
se fait donc pas qu'à travers les hormones, les médiateurs chimiques ou les neurotransmetteurs. Elle
implique l'instantanéité des transferts d'information par le biais d'ondes électromagnétiques échangées à
chaque seconde au niveau de l'ADN de nos cellules ; ce partage d'informations et cette solidarité sont seuls
garants de la cohérence d'ensemble et de la santé (distribution hologrammique de la mémoire).
On peut vivre alors des transformations radicales, faire l'expérience de l'unité d'axes, où tout est simple !
Vivre cet état quelques semaines permet de remplacer (dans le disque dur cellulaire) l'image ancienne de soi
par une autre plus rayonnante, plus conforme à l'harmonie et de la garder toute notre vie.
Les états de crise ultérieurs sont alors vécus avec une autre légèreté et un autre regard, beaucoup plus
serein ; car il n'y a pas de changement profond dans une maladie grave (cancer, maladie auto-immune, sida,
dépression...) sans accès au sens et sans compréhension. Le sens est porteur d'ordre ; il a une fonction
rassurante, donne une direction et permet d'accepter une épreuve difficile comme un apprentissage
nécessaire de soi-même que la Vie propose.
En reprenant la responsabilité de sa vie, on augmente sa cohérence, sa confiance, et on peut faire dis-
paraître à la fois la tendance à la maladie et le besoin du thérapeute, ce qui est le but réel de toute thérapie.
• Dr Guy Londechamp. Auteur de « L'homme vibratoire » aux Editions Amrita. (Voir bibliographie).
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Le magnétisme
L’histoire du magnétisme ne date pas d’hier puisque les Egyptiens, les Grecs ou les Chinois le
pratiquaient couramment. Les chercheurs du siècle dernier furent raillés par leurs pairs. Et ce sont
les Russes qui mènent les recherches les plus poussées.
Le mot magnétisme désigne tout ce qui concerne les propriétés de l'aimant naturel ou magnétite. A la lumière
de la nouvelle vision de l’Univers et du fonctionnement interne de l'être humain, le magnétisme se dépouille
de sa connotation purement magique pour devenir une thérapeutique rationnelle -au sens propre de ce mot
bien galvaudé- en parfait accord avec les découvertes sur les champs énergétiques. Il devient alors normal
qu'en travaillant sur la structure énergétique de l'homme, on puisse avoir un effet sur ces organes sans
même les toucher, voire à distance.
En 1988, un sondage révélé que 47 % des Français pensaient que nos maux pouvaient être soulagés par
l'imposition des mains. En 1993, à un autre sondage, effectué dans les mêmes conditions est paru dans le
journal Le Monde, récoltait 55 % de oui à la question posée.
Sans doute un nouveau sondage montrerait-il une nouvelle augmentation du nombre de convertis aux
bienfaits du magnétisme.
Cela prouve bien l'intérêt croissant des citoyens pour les médecines douces et le magnétisme.
Le champ d'énergie universelle, appelée aussi « bio plasma », sature l'espace, les objets animés et inanimés
et les relie les uns aux autres. Il est inépuisable et alimente le champ d'énergie humaine que certains
décrivent comme un corps lumineux entourant et baignant le corps physique.
Ce constat rejoint les enseignements ésotériques et la tradition orientale qui distinguait différent corps
humain se superposant et s’interpénétrant, chacun d'entre eux étant plus fin et plus impalpable que le
précédent, et porteur de vibrations de plus en plus élevées. Cette énergie permet au lézard qui a perdu sa
queue d’en reconstituer une autre.
C'est elle qui amène la régénération des cellules endommagées et qui permet à nos organes de guérir
lorsqu'ils sont malades. La médecine chinoise utilise le concept de cette enveloppe énergétique pour soigner
par l'acupuncture.
Cette technique médicale qui a fait ses preuves depuis des millénaires utilisent les méridiens qui véhiculent
dans le corps humain l'énergie vitale, polarisée positivement ou négativement, selon le principe d'équilibre
entre le Yin et le Yang.
Quand cette énergie circule librement, l'homme se porte bien, mais quand un déséquilibre affecte cette
énergie, une pathologie risque de se développer. Ce qu'on appelle chakras sont des centres énergétiques,
des relais de transformation d'énergie. Pour cette conception de la médecine, énergie et matière sont des
manifestations différentes d'une seule et même réalité. Elles ne diffèrent que par l'effet de leur niveau
vibratoire.
Certains bas-reliefs du musée du Louvre ou du British Muséum montre que ces pratiques étaient courantes
en Égypte. On peut y distinguer le « ka », sorte de double du corps physique, qui pourrait bien correspondre
au corps énergétique de l'homme. Les livres sacrés de l'Inde abonde en récits de guérisons par la parole, le
regard où l'imposition des mains.
Dans le Tao Te King, Lao Tseu enseigne la visualisation du flux et du reflux d'énergie à fin de concentrer
cette énergie spirituelle sur les centres affaiblis ou malades.
Dans l'Égypte antique, l'univers était considéré comme un tout cohérent, traversé par d'invisibles courants
d'énergies. La maladie était considérée comme la rupture de ce fluide. Le prêtre mage possédait le don de
capter cette énergie et de l'utiliser pour rééquilibrer l'organisme malade en s’aidant de formules magiques
dont il était le dépositaire, depuis sa naissance ou bien à la suite d'une révélation. Les Grecs utilisaient, eux
aussi, le magnétisme mais seuls les initiés en connaissaient les rites et les techniques.
Les pythagoriciens admettaient l'existence d'un fluide émanant du corps et ils estimaient que sa transmission
d'était pas empirique, mais procédait de données rationnelles.
Dans l'Iliade, Homère évoque l'imposition des mains.
Hippocrate aurait, lui aussi, pratiqué le magnétisme qu'il appelait «vis medicatrix naturae ».
Un historien de l'école de Cos, en Grèce, relate : « il étendait les mains au-dessus de la partie malade, les
gardaient immobiles ou bien leur faisait décrire des mouvements et les résultats obtenus semblaient prouver
un étrange pouvoir thérapeutique. »
Jésus a aussi pratiqué de nombreuses guérisons par l'imposition des mains. La notion de Dieu est toujours
présente dans la longue histoire du magnétisme.
« Je soigne mais c'est Dieu qui dirige », disait Ambroise Paré, et depuis, bien d'autres thérapeutes ont
manifesté la même modestie.
Les Romains exécutaient des passes magnétiques dans les temples, particulièrement dans celui d’Esculape.
Pine relate ainsi des guérisons opérées par certains hommes possédant une « vertu médicale ». L'empereur
Vespacien imposait ses mains sur la nuque des malades pour guérir la cécité et la paralysie alors que
l'empereur Hadrien s'était spécialisé dans la guérison de l’hydropisie et des coliques.
Le père de la médecine hermétique, le médecin suisse Paracelse fut le premier à émettre l'hypothèse d'une
énergie curative entourant le corps humain et qu'il baptisa « archaeus ».
C. G. Jung, qui le considérait non seulement comme un pionnier de la médecine chimique, mais aussi celui
de la science curative empirique et psychologique, lui rendit hommage.
Deux siècles plus tard, Franz Anton Mesmer, docteur en médecine de l'université de Vienne, élabora sa
théorie du magnétisme animal. Il pensait que la santé dépendait de la bonne circulation du fluide vital et que
la maladie s'installait lorsque sa circulation était perturbée. Mesmer connut une importante renommée. Le roi
de France lui offrit 20.000 livres de rente à fin de former des élèves et il jouit de l’amitié de personnages tels
que Mozart, Haydn, Beethoven, le prince de Condé, la princesse de Lamballe, le marquis de Lafayette,
Montesquieu et Rouvres, le comte de Noailles.
Mais semblable renommée excita de nombreuses jalousies, particulièrement celle du corps médical et des
académies, et ses détracteurs parvinrent à convaincre le roi que le magnétisme animal n'existait pas. La
commission de l'académie de médecine avait même essayé d'obtenir de ses membres à un engagement à
ne pas se déclarer en faveur du magnétisme, sous peine de radiation.
Malgré ses défenseurs dont plusieurs savants prestigieux : le duc d’Eslon, membre de l'académie de
médecine, le physicien Pierre Simon de Laplace, l'anatomiste Georges Cuvier, les procédés de Mesmer
furent qualifiés de charlatanisme.
Cependant le naturaliste Laurent de Jussieu, affirma alors : « les résultats de mes expériences sur le
magnétisme ne peuvent s'expliquer par l'imagination. L'action d'un homme sur un autre homme est
démontrée, elle peut être attribuée à un fluide universel non démontré que j'appelle le fluide électrique
animalisé ».
À partir de cette époque, les adeptes du magnétisme se multiplièrent, dont le marquis de Puységur, maréchal
de camp et gouverneur de l'Ecole d'artillerie de la Fère, qui abandonna sa carrière militaire pour se consacrer
aux soins de malades ; Deleuze, bibliothécaire au Muséum d'Histoire naturelle, et le baron du Potet de
14
Sennevoy, qui travaillait à l'Hôtel-Dieu et fit une démonstration patente du magnétisme, mais reçut
l'interdiction d'exercer dans les hôpitaux de Paris.
À son tour, le docteur Foissac obtint de l'académie de médecine un nouvel examen de la découverte de
Mesmer. La conclusion était éloquente : « le magnétisme a agi sur des personnes âgées, de sexes
différents. [...], se sont des phénomènes physiologiques et thérapeutiques bien constatés ». Mais les choses
en restèrent là.
En 1866, le docteur Liébault, qui dirigeait l'Ecole de médecine de Nancy, reprit la recherche sur le
magnétisme. La rigueur de ces expériences attirera l'attention de chercheurs éminents, tels les professeur
Jean Charcot et Charles Richet, qui étudièrent à leur tour le caractère physique du magnétisme. Enfin, en
1882, Hector Durville parvint à établir la polarité de l'agent magnétique et fonda la Société magnétique de
France.
Mais, tandis que les avis restaient partagés sur l’existence du magnétisme, la médecine évoluait et le
spécialiste devenait un technicien rationnel à l'extrême. Il n’y avait plus de malades, mais seulement des
maladies, analysées et répertoriées, et dont le traitement variait selon la nature de celles-ci et sans tenir
compte de la personnalité et de « l'histoire » du malade.
En 1903, un physicien de Nancy, René Blondot, découvrit des rayons qui émanaient du corps humain et
émettaient un fluide. Il baptisa ses rayons N à cause de la ville de Nancy où avait eu lieu sa découverte. En
1924, il fit part de sa découverte à la faculté des sciences, en expliquant que le corps humain dégage des
effluves invisibles qui peuvent être détectés à plus de deux mètres. Mais ses pairs demeurèrent sceptiques,
lui reprochant d'être le seul, à part ses collaborateurs, à voir ces fameux rayons N. Personne ne lui proposa
de faire une démonstration ou de pousser plus loin ces expériences.
Une fois de plus la science refuse d'admettre un fait qui la gênait et René Blondot abandonna ses travaux.
Cependant, bien des années plus tard, Lucien Romani, directeur du laboratoire Eiffel d’essais
aérodynamiques subsoniques, publia une « théorie générale de l'univers physique » dans laquelle ils
reprenaient les travaux de Blondot.
Il constatait que le physicien parlait de l’éther, en employant les mêmes mots que Mère, la compagne de Sri
Aurobindo. Sans rien connaître de la physique, elle décrivait un monde parallèle au nôtre, qu'elle explorait en
état de méditation. Lorsqu'on compare les travaux de Mère et de Blondot, on est frappé par la similitude de
leur description.
En 1911, le docteur W. J. Kilner publia ses travaux concernant un champ d'énergie humaine qu'il étudia à
travers des filtres de couleurs.
Il put constater que cette luminosité, aux contours imprécis, différerait beaucoup d'un sujet à un autre suivant
son âge, son état de santé et sa forme psychique ou intellectuelle. Il mit au point un système de diagnostic,
basée sur l'apparence de cette enveloppe fluidique qu'il appela « aura ».
Or, bien avant que la religion catholique ne s'en empare, les peintres de l'Inde, de l'Égypte et de la Grèce
antique entouraient d'un halo lumineux la tête et le haut du corps de certains personnages.
Depuis des siècles les clairvoyants décrivent cette aura, ses couleurs et ses vibrations.
À partir des années 1930, le docteur William Reich, psychiatre de l'école de Vienne et collègues de Freud,
utilisa les instruments les plus perfectionnés de son époque pour étudier l'énergie universelle qu'il appela «
orgone ».
Il observa les émanations de micro-organismes à l'aide d'un microscope très puissant et se livra à de
multiples expériences sur cette énergie.
Chez l'homme, les cristaux de magnétite sont situés à six endroits bien précis : les tempes et les muscles
oculaires, la nuque, les glandes surrénales, les genoux et les talons.
Les guérisseurs possèdent un supplément de magnétique dans les mains et au bout des doigts.
Pour le professeur Rocard, le magnétiseur doit posséder des caractéristiques bien spécifiques : ses doigts
peuvent provoquer la rotation d'un pendule tenu par un sujet, en agissant sur les arcades sourcilières de ce
sujet. Il est capable de modifier des oeufs, de la viande, des légumes et des fruits, avec une simple
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imposition des mains. Il peut faire tomber en arrière un sujet par le seul fait de tendre, vers le dos du sujet,
les mains à environ 60 cm de la base de son cou. Par ce geste, il perturbe le champ magnétique qui entoure
le sujet, lequel perd alors l'équilibre.
Dans la recherche de janvier 1984, le professeur Rocard disait : « devant les faits qui s'accumulent, il serait
grand temps que le rationalisme cesse de se voiler la face et consente à ouvrir les yeux : on ne peut refuser
de reconnaître à l’homme une sensibilité magnétique, ni nier à quel degré des magnétiseurs en sont douées
».
La physique moderne nous apprend que l'être vivant est constitué d'un paquet d'énergies qu'il puise à
l'extérieur et dépense sans cesse, qu'il « absorbe et consomme puisque tout se réduit, en dernière analyse, à
des phénomènes énergétiques », comme le définit le physicien Stéphane Lupasco.
À l'étranger, les soviétiques ont recueilli une somme considérable d'informations sur le magnétisme.
Certains scientifiques de l'institut A.S. Popow de bio- informations ont découvert que les organismes vivants
émettent des vibrations d'énergie dont les fréquences varient de manière spectaculaire.
Ils ont nommé cette énergie « bio-champ » ou « bio-plasma ».
Leur découverte, confirmée par l'Académie des sciences de Moscou, fut bien accueillie et largement
commentée par les milieux scientifiques de Grande-Bretagne, d'Allemagne, des Pays-Bas et de Pologne.
Quant aux États-Unis, ils ont menés de très nombreuses expériences sur la sensibilité magnétique des êtres
humains et la NASA a expérimenté les champs magnétiques.
À l'université de Californie (UCLA), le docteur Valérie Hunt et son équipe ont étudié les signaux à basse
fréquence émis par le corps humain. A l’issue de ses travaux le docteur Hunt à déclaré que les chakras
(centres subtils d'énergie vitale décrit par la médecine et la philosophie orientale) « portent bien, en effet, les
couleurs décrites dans la littérature ésotérique ».
En Chine populaire, le docteur Zheng Rongliang, de l'université de Lanzhou, a réussi à mesurer l'énergie
irradiée par le corps humain avec un appareil qui sert à mesurer les basses intensités.
À Shanghai, l'Anatomic Nuclear Institute de l’Académie Sinica est parvenue à détecter ce que les Chinois
appellent le C’hi (ou Qi), énergie vitale comparable à un flux de microparticules d'un diamètre de 60 microns
environ et d'une vélocité de 20 à 50 mètres par seconde.
Tous ces travaux démontrent les particularités de l'énergie qui se dégage du corps humain et se meut
comme un fluide. Les particules sont minuscules, voire subatomiques, ainsi que le signale la majorité des
chercheurs.
Lorsque ces menues particules se rassemblent, elles forment une sorte de nuages que les physiciens
appellent « plasma ». Il ressort de ces observations que le champ énergétique humain se comporte comme
un fluide ou comme l'air et, d'après le comportement de se plasma, des physiciens pensent qu'il pourrait
s'agir d'un état intermédiaire entre l'énergie et la matière.
Selon ces théories, le corps physique serait la partie la plus dense d'autres corps qui nous appartiennent
aussi, mais sans que nous en ayons conscience car ils sont invisibles. Ces corps seraient composé de
particules subtiles, vibrant à des taux de plus en plus élevés à mesure qu'elles s'éloignent de la matière.
C'est la lenteur de ces vibrations qui rendraient notre corps visible.
Et pour les médecines énergétiques, toute maladie du corps physique représente la densification d'un mal
analogue du corps subtil.
Lorsque notre taux vibratoire diminue, notre organisme court le risque d'entrer en accord de résonance avec
des microbes ou des virus qui resteraient inoffensifs si nos vibrations demeuraient plus élevées. Le
magnétiseur agit sur ce taux vibratoire, soit par transfert d'énergie, soit par restructuration d'énergie
perturbée. Il peut même bloquer la prolifération de cellules tumorales et enkyster une tumeur solide,
neutralisant ainsi un cancer aussi bien chez l'animal que chez l'homme.
Les exemples cliniquement constatés sont cités dans l'ouvrage collectif « Nouvelles approches sur le cancer
».
C'est en examinant les radiations électromagnétiques du corps humain que des scientifiques russes ont
découvert la réalité physique de ce qu'on appelle l’aura. Leurs travaux confirment les anciennes croyances
ésotériques d'une aura humaine qui rayonneraient autour du corps physique.
Le schéma d'énergie vitale s'est à présent largement imposé dans de nombreuses méthodes médicales
modernes qui soignent le corps bio-plasmique. Lorsque que ce corps tombe malade, l’aura change de
couleurs et de forme.
Certains magnétiseur situe la partie malade du corps par une approche sensitive de cette enveloppe
bioplasmique afin de détecter les blocages de l'énergie qui ne circule plus librement..
16
C'est là que l'union de ces deux sortes de médecine peut être spectaculaire, l’une soignant le corps bio
plasmique par le magnétisme, l'autre le corps physique par toutes sortes de moyens classiques.
Nombres de médecins sont prêts à travailler avec le magnétiseur dont l'action facilite les thérapeutiques qu'ils
utilisent au niveau du corps physique.
Mais, légalement, ces médecins n’ont pas le droit de collaborer avec les magnétiseurs et autres guérisseur,
au risque d'être accusé de complicité d'exercice illégal de la médecine.
L'action à distance
Nombre de ceux qui admettent l'action du magnétisme ont souvent beaucoup de mal à accepter qu'ils
puissent opérer à distance. Or, tous les grands magnétiseurs, à peu près sans exception, opèrent à distance
avec des succès indéniables. Pourquoi n'existerait-il pas des liens de pensée entre le guérisseur et le patient,
surtout quand ils ont déjà travaillé ensemble ?
En 1982, l'expérience du physicien Alain Aspect prouva que deux photos qui avaient été unis puis séparés
par une distance de 15 mètres continuaient à rester en communication l’un avec l'autre, en dehors de tout
procédé physique connu.
Pourquoi ne pas imaginer de semblables connexions entre les êtres humains ?
Pourquoi l'esprit, qui semble posséder des dimensions encore inconnues de la plupart d'entre nous, serait-
elle incapable de guérir à distance ?
Un savant américain, le professeur Donald Carr, a dressé le bilan des résultats obtenus ces dernières
années par des équipes américaines, russes et japonaises, et il est parvenu à conclure que la cellule vivante,
et donc l'homme, est douée d'une possibilité de communication du type des ondes électromagnétiques à très
basse fréquence.
Alors que les Européens et les Américains s'interrogent encore sur les possibilités de guérison à distance, la
plupart des savants soviétiques sont persuadés de leur réalité. Il est vrai qu'ils ont des années d'expérience
derrière eux. Les recherches sur l'influence de la pensée sur la matière sont, depuis longtemps, classiques
dans ce pays.
Des chercheurs de l'institut médical de Novossibirsk ont étudiés les phénomènes biologiques concernant les
interactions des cellules à distance. Ces travaux, maintes fois publié dans des revues scientifiques
soviétiques, ont été inscrit au registre national par le Comité sur les inventions et les découvertes du Conseil
des ministres en octobre 1972, sous le titre : « interactions intercellulaires à distance entre culture de tissu ».
Il prouve qu'il existe une relation universelle au sein de la matière.
Selon le docteur Vlail Kaznacheïev, l'information serait transmise par les ondes électromagnétiques dans la
bande de l'ultraviolet.
De son côté, le professeur Lentin, qui a travaillé avec le professeur Vassiliev à Leningrad, a publié une thèse
qui traite des modifications apparaissant dans l'enregistrement des ondes cérébrales d'un sujet qui se trouve
dans une pièce éloignée d'un autre sujet, soumis à des électrochocs.
L'institut de médecine clinique et expérimentale de Novosibirsk a mené des travaux, maintes fois publié dans
des revues scientifiques, qui prouve qu'il existe une relation universelle au sein de la matière et que
l'information serait transmise par des ondes électromagnétiques dans la bande des ultraviolets.
Mais tout ceux qui nient cette action à distance sous la seule raison qu'elle est « impossible » ignorent
évidemment ces travaux, menés par les scientifiques particulièrement « matérialistes », et dont on ne peut
mettre en doute la rigueur scientifique.
Sylvie Simon.
17
Matière,énergie,quelledifférence?
L A M E D E C IN E Q U A N T IQ U E
L 'a p p r o c h e q u a n t i q u e d e l a m é d e c i n e e s t u n e d é m a r c h e s p é c i f i q u e f o n d é e s u r l 'é t u d e
d e s c o m m a n d e s e t r é a c t i o n s d e s c h a m p s q u a n t i q u e s é m i s e t r e ç u s p a r l 'o r g a n i s m e
v iv an t.
David Bohm
F R IT J O F C A P R A
J ean Char r on
C'est dans ces électrons « pensants », ou « éons », que notre Esprit tout entier est
contenu. Suivant les lois de la physique, ces particules possèdent une vie pratiquement
éternelle dans le passé comme dans le futur, et notre Esprit, qui prend ses racines dans un
passé aussi vieux que l'Univers, continuera, après notre mort corporelle, à partager
l'aventure du monde jusqu'à la fin des temps.
J ea n E . C h a r on . Sou r ce :
Sylvie Simon. h ttp : //r a dio-ca n a da .
ca /pa r 4/sa lon /ch a r on en tr e-
t! en . h tm l.
21
R E G IS D U T H E IL
Lebiophysique
Pr. R égis D utheil, trop tôt disparu, était professeur de physique et de
à la Faculté de Médecine de Poitiers. Il était égalem ent agrégé de
m édecine. D ès 1973, il s'est consacré à la recherche en physique
fondam entale.
Grâce aux nouveaux accélérateurs de particules, les physiciens arrivent à propulser
des neutrinos, particules neutres et de petite m asse, à une vitesse proche de
celle de la lum ière. A ces vitesses extrêmes les lois qui régissent l'univers n'ont
plus cours. Ces travaux ont conduit le Pr. Dutheil à construire un m odèle
d'univers qui tient com pte de la com plexité de notre m onde.
La conscience y posséderait instantaném ent toutes les inform ations, passées, présentes et futures de toute
l'hum anité. Son hypothèse, qui rejoint les concepts de certains philosophes de l'A ntiquité, boulev erse
notre conception de la médecine. Pour lui, chaque indiv idu posséderait un cham p électrom agnétique qui
agencerait les m olécules d'AD N et serait ainsi l'organisateur de notre hérédité, le vecteur de l'inform ation
de l'espace-temps superlumineux vers notre cortex et le reflet de notre santé, tant physique que psychique.
Le Pr. Régis Dutheil disait : « La médecine du futur suppose de nouveaux rapports entre le médecin et le
malade. Quant un malade consulte un médecin, il devient à ce moment-là un objet observé, le médecin étant
l'observateur. Dans ce rapport il ne faut p a s o u b lie r q u e le m a la d e e s t lu i-même un être humain qui
s'auto-observe, avec ses angoisses et ses peurs. Un réseau complexe d'interactions se met alors en place.
Si nous nous situons au niveau de la mécanique quant/que, ces différentes interactions relient la
conscience-matière du médecin et celle du malade, sans oublier les actions propres à chaque conscience
sur son soma.
U n patient qui vient consulter un médecin (nous excluons les cas d'urgence), parce qu'il est
sim plem ent angoissé et désire faire un bilan de santé, joue une partie dangereuse dont l'issue dépendra
du praticien.
En effet, on peut dire que le sujet présente alors tout un spectre de valeurs quantiques correspondant
à des probabilités d'actualisation de telle ou telle maladie au moment de l'observation. L'observation
médicale, avec tout son cortège d'examens de laboratoire, d'exam ens radiologiques, échographiques,
constitue un véritable collapse (effondrement) de la fonction d'état où toutes ces maladies étaient virtuelles et
va provoquer l'actualisatio n d e l'u n e d 'e n tre e lle s. M a is laquelle ? Suivant la personnalité du médecin et
la relation nouée avec son client, on aura une maladie bénigne ou très grave. Ainsi, un état d'angoisse du
médecin - et on sait combien les médecins sont angoissés - peut avoir des conséquences dramatiques.
Les méthodes modernes d'investigation nous conduisent aujourd'hui au seuil d'une réflexion nouvelle. Bien
que la recherche de thérapeutiques efficaces reste une priorité, il est capital de se poser une question
fondamentale : notre impuissance à traiter certaines maladies, que nous imputions jusqu'à présent à
l'inadaptation des traitements proposés, ne viendrait-elle pas en réalité d'une définition erronée de la
maladie dans un sens plus large ? »
C 'est là une question à laquelle la m édecine du troisièm e m illénaire devra répondre si elle veut
subsister et rester crédible au regard des m alades et si elle veut remplir son destin avoué : guérir tous ceux qui
feront appel à elle.
Le Pr. Dutheil citait souvent certaines études m enées en Suisse, qui confirm ent l'effet du psychism e sur la
m aladie. Elles concernent des accidentés de la route, hom m es et fem m es, sur lesquels on a pratiqué une
autopsie. On a rem arqué que leurs organism es portaient fréquem m ent des traces de lésions très
anciennes, cancers ou infarctus, lentem ent évolutives ou pas du tout. U ne enquête m enée sur le passé
m édical de ces sujets a dém ontré que tous étaient en parfaite santé avant leur accident. Autrem ent dit, ces
lésions apparentes à l'autopsie ne s'étaient jam ais m anifestées. C es m alades potentiels m ais qui ont eu
la chance de ne pas connaître leurs maladies, n'ont ressenti aucune m anifestation somatique de leur vivant. «
Que se serait-il passé, dem andait R égis D utheil, si, avant leur disparition, ils s'étaient soumis à un
contrôle médical ? Vraisemblablement leur cancer latent se serait déclaré et ils seraient m orts d'autre
chose que d'un accident. »
22
De son côté, en 1975, le philosophe Ivan Illich avait publié aux Editions du Seuil un ouvrage qui fit grand
bruit à ce tte é p o q u e e t q u i re s te p lu s q u e jam ais d'actualité, « La Ném ésis m édicale ».
D ans cet ouvrage, Ivan Illich constate que les sociétés nanties d'un systèm e m édical très coûteux sont
im puissantes à augm enter l'espérance de vie, sauf dans la période périnatale, que la m ultiplicité des actes
m édicaux est im puissante à réduire la m orbidité globale et que ces actes m édicaux ainsi que les
program m es d'action sanitaire sont devenus les sources d'une nouv elle m aladie : la m aladie «
iatrogène », c'est-à-dire engendrée par la m édecine.
« L'infirmité, l'impuissance, l'angoisse et la maladie occasionnées par les soins professionnels dans leur
ensemble constituent l'épidémie la plus importante qui soit et cependant la moins reconnue. Les mesures
prises pour neutraliser la iatrogénèse continueront à avoir un effet paradoxal, elles rendront cette maladie
médicalement incurable encore plus insidieuse, tant que le public tolérera que la profession qui engendre
cette maladie la cache comme une infection honteuse et se charge de son contrôle exclusif. »
• Sylvie Simon.
23
Celaire,
biologiste, l'un des plus o r i g i n a u x d e n o t r e époque, spécialiste de la biologie et de la biochimie cellu-
a particulièrement étudié les questions relatives à l'évolution des espèces. Membre de la très honorable
Royal Society, gage du sérieux accordé à ses travaux en Grande-Bretagne, il se bat pour démontrer que la nature
n'est pas une machine, une entité inerte, mais un être vivant dont nous faisons partie intégrante et que le cosmos
possède une force créatrice.
Pour lui, ce que les Anciens considéraient comme des puissances invisibles paraît correspondre à une infinité de
champs, électriques, électroniques, électromagnétiques, morphiques, qui façonnent les différents types d'atomes, de
molécules, de cristaux, d'organismes vivants, de sociétés, de coutumes et de modes de pensée.
Ces champs sont des régions d'influence non matérielle s'étendant dans
l'espace et se prolongeant dans le temps. Ils renferment une mémoire de
leurs existences physiques antérieures qui est cumulative, ce qui
explique que toutes sortes de phénomènes deviennent de plus en plus
habituels par répétition. Les champs morphiques, qu'on peut considérer
comme des champs d'information, évoluent dans le temps et dans l'espace
et leur résonance n'implique pas un transfert d'énergie d'un système à
l'autre, mais plutôt un transfert d'information non énergétique. Ses
travaux mènent à une compréhension plus riche de la nature humaine,
façonnée par la mémoire collective, liée à la terre et aux cieux, à toute forme
de vie, et ouverte à la puissance créatrice exprimée par l'évolution.
Sylvie Simon.
Rupert Sheldrake.
Photo Vill Purce, courtoisie www. sheldrake. org.
24
ETIENNE GUILLE
Etienne Guillé est Dr ès-Sciences, agrégé de physiologie-biochimie, enseignant-chercheur à l'Université de Paris-
Sud, dénonce les méfaits de notre société moderne, dévastatrice, qui réduit la vie humaine à la séquence linéaire
: produire, consommer, mourir, et démontre que des solutions sont possibles. Il ne perçoit pas l'homme comme |
une individualité isolée, mais comme un être relié au ciel et à la terre. Pour lui, la méthode générale d'analyse des
systèmes, la thermodynamique et le langage vibratoire de la vie permettent de décrire l'être vivant dans sa double
constitution : matérielle et vibratoire.
A travers les données de la biologie moléculaire, les connaissances actuelles des propriétés des molécules
d'ADN donnent un support concret et expérimentalement vérifiable aux données alchimiques et permettent
d'appréhender l'homme dans sa globalité, corps-âme-esprit. La liaison entre les récentes données de la science
et les données de la Tradition (égyptienne, hébraïque, celte, alchimique) nous permet ainsi de retrouver les
propriétés magiques de la vie, les potentialités extraordinaires de la nature humaine et sa dimension infinie.
• Sylvie Simon.