Creation D'entreprise
Creation D'entreprise
Creation D'entreprise
D’E N T R E P R I S E
Frederic TRAORE
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PREMIERE PARTIE:
Les moyens dont dispose l’entreprise sont des ressources matérielles, du travail, du capital
technique et financier, du progrès technique.
L’activité économique d’un pays est l’ensemble des comportements visant à la production, la
répartition et la consommation de biens et services.
L’activité économique est le lieu de rencontre d’un ensemble de partenaires ou acteurs économiques,
encore appelées agents économiques.
L’analyse économique considère ces agents économiques (acteurs de la vie économique) en les
regroupant par secteurs. Un secteur économique représente l’ensemble des agents un
comportement économique de même type.
- Les sociétés ou quasi-sociétés non financières qui sont des organismes privés ou
publics dont la fonction essentielle est de produire des biens et services marchands
(sociétés commerciales, entreprises publiques, coopératives….) ;
- Les institutions de crédit dont la fonction essentielle est de collecter et répartir les
moyens financiers (banques et autres établissements financiers) ;
- Les administrations publiques ; leur fonction essentielle est de produire des services
non marchands destinés à l’ensemble de la population ou de redistribuer des
revenus ; dans cette catégorie on retrouve : l’Etat, des collectivités locales, la
sécurité sociale.
- Les administrations privées ; il s’agit d’organismes sans but lucratif qui produisent
également des services non marchands destinés à des groupes particuliers ;
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exemples : communautés religieuses, syndicats, partis politiques, associations
désintéressées……
- Le reste du monde : il est considéré comme un agent fictif dont la fonction consiste à
acheter ce qui est exporté et à vendre ce qui est importé.
L’entreprise produit des biens et des services ; pour ce faire, elle consomme des facteurs de
production : son activités consiste à les mettre en œuvre pour obtenir une production et à écouler
cette production ;
Cette activité de l’entreprise nécessite qu’elle ait des liens avec d’autres entreprises du même
secteur ou d’un autre secteur, mais aussi avec d’autres agents économiques qui ne sont pas des
entreprises.
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CHAPITRE I : LA GESTION D’ENTREPRISE : CONCEPTS ET CONTENU
La gestion d’entreprise est une activité très diversifiée dont le champ d’application a pour base les
fonctions de l’entreprise.
L’économiste Henri FAYOL a identifié au début du XXe siècle six grandes fonctions
indispensables à la vie d’une entreprise. Ce sont : La fonction administrative, la fonction
technique, la fonction commerciale, la fonction financière, la fonction sécurité, la fonction
comptabilité.
Ces fonctions existent dans toute entreprise ; cependant, l’organisation et la place occupée
par chacune d’elles dépendent de la taille de chaque entreprise et notamment, du secteur
d’activité dans lequel elle évolue.
Au sein de l’entreprise, c’est la fonction administrative qui assure la direction de
l’entité. « Administrer, c’est à la fois prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler ».
Des idées de Fayol et des réflexions sur l’administration des entreprises sont nées le
« Management ».
La fonction administrative
a) Prévoir
C’est le préalable à toute action. La prévision porte sur les buts et les moyens. Une bonne
prévision nécessite l’étude de la conjoncture et l’analyse des résultats et des ressources internes.
En matière de prévision, le « flair », l’intuition joue un rôle essentiel
b) Organiser
Cette organisation doit être rationnelle, efficace. Une bonne organisation nécessite des
connaissances psychologiques, scientifiques, financières.
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c) Commander
d) Coordonner
Coordonner, c’est maintenir l’unité d’action et harmoniser les fonctions de chaque secteur de
responsabilité. Il faut veiller à ce que les directives donner soit rigoureusement respectées.
e) Contrôler
Contrôler consiste à vérifier les moyens et les résultats par rapport aux ordres donnés, d’une
part, par rapport aux objectifs fixés, d’autre part.
II- LE MANAGEMENT
Fortement inspiré par les réflexions d’Henri FAYOL sur les fonctions de l’entreprise et le
contenu donné par la suite à la fonction administrative, que recouvre aujourd’hui la notion de
management qui semble caractériser le monde moderne dans tous ses aspects ?
Il n’est pas aisé de définir le management et la multitude de définitions données par les
penseurs à des périodes différentes de l’histoire de la pensée économique ont semé la confusion
dans les esprits.
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(que nous verrons par la suite). Des auteurs comme Claude S. GEORGES et Ernest DALE
abondent dans le même sens.
Plusieurs types de définition ont cependant vu le jour par la suite.
Selon cette conception, le management est un ensemble de principes dits universels pouvant
être appliqués partout et de la même manière. Parmi ces principes, on peut citer « l’étendue du
contrôle », « l’unité de commandement » etc. qui ont été à juste titre critiqués comme étant des
« proverbes » très limités quant à leur valeur pratique et contextuelle.
Cette conception part de l’idée que l’homme n’est pas forcement et totalement rationnel mais
qu’il est limité par des contraintes psychologiques et sociales tout en demeurant motivable et
capable de s’organiser pour travailler efficacement. Les contraintes auxquelles l’homme est
soumis ne sont pas figées mais varient avec le temps et dans l’espace.
La conception des sciences sociales veut donc que le management consiste en une série
d’outils conceptuels devant permettre au manager de cerner les motivations de son personnel
pour mieux le mobiliser afin de réaliser des objectifs de l’Organisation.
Cette approche présente l’intérêt majeur de replacer le management dans son cadre
socioéconomique contrairement à la plupart des autres conceptions qui tendent à enlever au
management tout contexte dans lequel il évoluerait. Le « management en contexte » est donc
une approche qui place le management chaque fois dans le double contexte de la spécificité de
l’Organisation à laquelle elle doit s’appliquer et de la composition politique et économique de
l’environnement externe de ladite Organisation.
La définition suivante peut néanmoins être retenue : « Le management est l’art et/ ou la
science d’application des principes et des techniques reconnus comme facteurs d’efficacité
maximum à l’organisation et à la conduite d’institutions et de communautés humaines au
travail…bref, l’art pour le responsable d’organiser au mieux ses moyens et ses ressources pour
réaliser des objectifs bien déterminés ».
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2.3. Différence entre management et gestion
On pourrait penser que le terme anglais « management » est tout simplement employé pour
remplacer le terme français « gestion ». Tel n’est pas le cas. En effet, il existe une différence
entre ces deux notions, différence qui tient surtout à la connotation et au degré de généralité des
deux termes.
Quand on parle du terme « gestion », ceci fait penser à « l’administration inflexible » avec
toutes ses procédures bureaucratiques et dont l’objectif primordial est de protéger les intérêts
individuels de ceux qui occupent des postes dans sa hiérarchie. Le terme « management » donne
plutôt l’image d’une « adaptation constante et dynamique » aux changements de l’environnement,
à la flexibilité de la structure, au travail d’équipe, à la participation de tout le monde au sein de
l’Organisation, à une orientation dirigée vers la résolution constante des problèmes ainsi qu’aux
outils et techniques liés à chacun de ces éléments.
En voulant donc insister sur l’introduction et la pratique du management dans l’ensemble de
l’appareil de l’Etat, l’autorité politique veut éviter de jeter les bases d’une administration
bureaucratique lourde du genre de celle que l’on trouve souvent dans les pays en voie de
développement.
Pour ce qui est de la généralité des termes « management » et « gestion », on peut dire que la
gestion est limitée aux fameuses fonctions de direction d’Henri Fayol (planification, organisation,
contrôle, direction, communication et budgeting) alors que le « management » est plus étendu
dans sa connotation et couvre non seulement les fonctions décrites par Fayol mais aussi les rôles
et les techniques liées à ces fonctions. Le management moderne met un accent particulier sur
l’interaction entre les fonctions classiques de l’organisation d’une entreprise ou d’une structure
administrative et les hommes (et femmes) responsables de l’exécution de ces fonctions. C’est un
monde où aussi bien les processus informels sont déterminants pour les résultats de l’entreprise,
que les processus formels visés par les chercheurs et théoriciens de l’école classique ou
fonctionnelle. Ce concept de management moderne ne se limite pas non plus à l’intérieur de
l’entreprise, mais s’étend à l’environnement de l’entreprise où le changement est un facteur
constant de toute stratégie de management moderne.
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CHAPITRE II : TYPOLOGIE DES ENTREPRISES
Une entreprise privée se définit comme étant une entreprise dont le capital appartient à des individus
(personnes physiques) ou à des personnes morales relevant du droit privé.
Les entreprises privées constituent une des caractéristiques essentielles de l’économie capitaliste.
Les entreprises privées se présentent sous forme d’entreprises individuelles ou sous forme de
sociétés.
Une entreprise individuelle est une entreprise qui, comme son nom l’indique, appartient à une
personne physique qui, dans la majorité des cas, gère elle-même son exploitation.
L’entreprise individuelle n’a pas d’existence juridique. Elle se confond avec son titulaire : le
commerçant. Dans une entreprise individuelle, il n y a qu’une personne juridique, l’entrepreneur et un
seul patrimoine, les biens et les dettes de l’entrepreneur.
L’entrepreneur a la qualité de commerçant. Il exploite une activité en son nom et pour son compte.
Selon le traité de l’OHADA « Est commerçant celui qui accomplit des actes de commerce et en fait sa
profession habituelle ».
L’acte uniforme de l’OHADA portant sur le droit commercial général énumère les activités constituant
des actes de commerce. Ce sont :
- les opérations de banque, de bourse, de change, de courtage, d’assurance et de
transport,
- les contrats entre commerçants pour les besoins de leur commerce,
- l’exploitation industrielle des mines, carrières et tout gisement de ressources
naturelles,
- les opérations de location de meubles,
- les opérations de manufacture, de transport et de télécommunication,
- les opérations des intermédiaires de commerce telles que commissions,
courtage,agences ainsi que les opérations d’intermédiaires pour l’achat, la
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souscription, la vente ou la location d’immeubles, d’actions ou de parts de société
commerciale ou immobilière,
- les actes effectués par les sociétés commerciales
12 – Les sociétés
Le contrat de société est celui par lequel deux ou plusieurs personnes décident de mettre
quelque chose en commun en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourrait
en résulter, sauf pour les associés, à contribuer aux pertes que le fonctionnement de la société
pourrait entraîner.
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La caractéristique principale de l’entreprise constituée sous forme de société est d’avoir un but
lucratif par opposition aux associations et autres organismes à but non lucratif.
L’entreprise constituée sous forme de société a une personnalité juridique distincte de celle de
ses membres. Ceci permet une séparation juridique et comptable entre le patrimoine de la
société et celles des associés. L’entreprise acquiert la personnalité juridique à partir de la date
de son immatriculation au registre de commerce.
L’OHADA dispose qu’il peut exister des situations de «société de fait » ou « société constituée
de fait ».
Les sociétés de personnes sont des sociétés qui présentent les caractéristiques suivantes :
- La société en Nom Collectif est celle que forment deux ou plusieurs personnes ayant ou prenant
la qualité de commerçant, et répondant personnellement, solidairement et indéfiniment de tout le
passif social. Les associés peuvent être gérants mais leurs actions ne sont ni librement
négociables ni librement cessibles.
- La société en Commandite Simple est, quant à elle, une société de personnes où il existe deux
types d’associés : les commandités qui sont responsables sur leur patrimoine propre de toutes
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les dettes de la société et les commanditaires qui, eux, jouent le rôle de simples apporteurs de
capitaux et ne sont donc responsables que dans la limite de leurs apports ; les parts d’intérêt
des commanditaires comme celles des commandités sont non cessibles ou cessibles selon
certaines conditions strictes. Les commanditaires n’ont pas la qualité de commerçants.
Les sociétés de capitaux s’opposent trait pour trait aux sociétés de personnes :
- Les sociétés en Commandite par Actions au sein desquelles il existe deux sortes d’associés :
les commandités, responsables personnellement solidairement et indéfiniment des pertes
sociales, et les commanditaires dont la responsabilité est limitée à leurs apports et dont les
titres, appelés actions, sont librement négociables. Les commanditaires ne peuvent pas être
gérants car ils n’ont pas le statut de commerçants.
- La Société Anonyme a été instituée en France par la loi du 24 juillet 1867. Elle est considérée
de nos jours comme la forme la plus achevée de l’entreprise capitaliste.
Dans la société anonyme les actionnaires généralement ne se connaissent pas ; ils sont souvent très
nombreux ; leur nombre est fixé à 7 personnes au minimum ; la loi n’en fixe pas de maximum.
Les actions, contreparties de leurs apports, sont librement cessibles ; la responsabilité de chaque
actionnaire est limitée à ses apports.
Les actionnaires sont juridiquement les propriétaires de l’entreprise ; ils assument la responsabilité
de la gestion de l’entreprise par l’intermédiaire du Conseil d’Administration, élu en Assemblée
Générale.
D’inspiration allemande, la société à responsabilité limitée a été instituée en France par la loi du 7
mars 1925, remplacée par la suite par la loi du 24 juillet 1966. La société à responsabilité limitée est
à mi-chemin entre les sociétés de personnes et les sociétés de capitaux.
Le nombre des associées d’une société à responsabilité limitée est compris entre 2 et 50.
Comme la société de personnes, la société à responsabilité limitée est constituée intuitu personnae,
c'est-à-dire en considération de la personne des associés. Les parts sociales ne sont pas librement
cessibles et l’entrée dans une société à responsabilité limitée est soumise à des conditions précises,
notamment l’approbation unanime des associés déjà présents.
Comme dans une société de capitaux, les associés ne sont responsables des pertes de la société
(dettes sociales) qu’à concurrence de leurs apports. Une société à responsabilité limitée n’est pas
dissoute par le décès, l’incapacité ou la faillite personnelle d’un associé.
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d)– Les Entreprises Unipersonnelles à Responsabilité Limitée (EURL)
les Exploitations Agricoles à Responsabilité Limitée (EARL)
Ces formes de sociétés sont apparues récemment en France (Loi du 11 juillet 1985). L’objectif visé
par leur création est de restreindre les risques encourus par des entrepreneurs individuels et des
agriculteurs qui sont responsables sur la totalité de leur patrimoine des dettes de leur entreprise.
L’Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée peut être constituée par une ou plusieurs personnes
qui ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports. Elle exerce ses activités
exclusivement dans le domaine de l’agriculture et ceci, dans des conditions proches de celles de
l’exploitation familiale.
Les sociétés d’Economie Mixte relèvent à la fois des entreprises privées et des entreprises
publiques. Elles seront étudiées plus loin. (Cf. Les entreprises publiques)
Les Groupements d’Intérêt Economique ont pour but de permettre à des entreprises d’unir leurs
efforts dans les domaines où leurs intérêts sont communs, cela, tout en conservant leur totale
indépendance.
Le Groupement d’Intérêt Economique ne peut avoir pour objet que le prolongement des activités
économiques des entreprises constituantes. Celles –ci gardent leur totale indépendance dans la
conduite des affaires qui n’ont pas été confiées au groupement.
Il existe d’autres formes de sociétés appartenant au secteur privé mais qui ne sont pas des sociétés
commerciales ; il s’agit notamment des sociétés coopératives et des sociétés civiles.
- Le profit dégagé ne revient pas à des actionnaires mais à l’ensemble des coopérateurs
(travailleurs dans les coopératives de production, acheteurs dans les coopératives de
consommation)
- Les décisions sont prises collectivement selon la règle : 1 coopérateur = 1 voix
Dans les sociétés coopératives, la notion de service rendu est une notion importante ; le service
rendu correspond à des avantages sociaux ou des niveaux de rémunération dans une coopérative de
production, à un rapport qualité – prix dans les sociétés de consommation.
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b) – Les Sociétés Civiles
Les sociétés civiles sont des sociétés qui ne peuvent effectuer que des opérations civiles. Ce type de
société est largement représenté dans les professions libérales (sociétés civiles professionnelles et
interprofessionnelles).
Les membres des sociétés civiles sont indéfiniment responsables des dettes de la société civile à
laquelle ils appartiennent.
Une entreprise publique est une entreprise dont la propriété et la gestion relèvent en tout ou
partie de l’Etat ou d’une personne morale de droit public (collectivité territoriale établissement public
etc.…)
Cette présence de l’Etat ou d’une personne morale de droit public entraîne pour l’entreprise
publique l’application en son sein de règles dérogatoires au droit commun des sociétés.
Cette catégorie des entreprises publiques proprement dites se compose des Etablissements
Publics à Caractère Industriel ou Commercial (EPIC) et des Société d’Etat (S.E.), appelées en
France Entreprises à Capital Public (E.C.P)
Une société d’Etat est une entreprise créée sous forme de société commerciale, dont la capitale,
divisée en actions, est exclusivement souscrite par une ou plusieurs personnes morales de droit
public.
Les sociétés d’Etat dans leur fonctionnement sont régies par des règles très voisines de celles du
droit privé ; dans l’ensemble, c’est la législation civile et commerciale qui leur est applicable. Elles
jouissent d’une plus large autonomie que les établissements publics à caractère industriel ou
commercial.
Les sociétés d’Etat ne sont cependant pas des sociétés anonymes puisqu’une personne
morale de droit public à elle seule peut créer une société d’Etat.
Les établissements publics à caractère industriel ou commercial (EPIC) sont des établissements
publics qui, d’une manière habituelle, accomplissent des actes de commerce et fonctionnement
conformément aux lois et aux usages du commerce.
Les EPIC sont dotée de la personnalité juridique bien que soumis à des contrôles stricts de
services de l’Etat (Inspection des Finances, Contrôleurs d’Etat…..).
Le capital d’un EPIC est entièrement souscrit par l’Etat sous forme de dotation.
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22 – Les Entreprises Parapubliques
Les entreprises parapubliques sont constituées par les Sociétés d’Economie Mixte (S.E.M) et,
en France, les Groupements d’Intérêt Public (G.I.P)
Une société d’économie mixte est une société anonyme dans laquelle l’Etat ou une collectivité
publique intervient, aux côtés de personnes morales de droit privé, en tant qu’actionnaire et sur
laquelle il entend exercer un contrôle administratif interne dérogatoire aux règles du droit commun.
- Alors qu’il faut un minimum de 7 actionnaires pour constituer une société anonyme normale,
seulement deux(2) personnes, l’une de droit public, l’autre de droit privé national ou étranger ou
international, peuvent constituer une S.E.M
- Les actions d’une société anonyme ordinaire sont identiques. Tel n’est pas le cas dans une
S.E.M où il existe deux (2) types d’actions :
. Les actions de type A qui ne peuvent être souscrites que par des personnes morales de droit
public et dont la cession est soumise à autorisation du gouvernement ;
. Les actions de type B qui peuvent appartenir à tout autre associé.
Créés en France en 1982, les Groupements d’Intérêt Public visent à permettre une
coopération entre personnes morales de droit public et personnes morales relevant du droit privé
dans le domaine de la recherche scientifiques et technologique.
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DEUXIEME PARTIE :METHODOLOGIE DE CREATION D’ENTREPRISE
Dans la recherche des causes du sous-développement, les réflexions semblent de nos jours se
focaliser sur l’absence d’entrepreneurs sur le continent. Pourtant, en remontant très loin dans le
passé, on constate que l’Afrique sub-saharienne a toujours été le théâtre d’une intense activité
économique et d’échanges commerciaux, notamment avec le monde arabo-bèrbère et l’Orient. Des
écrits de certains historiens, il revient que l’Afrique sahélienne fut pendant de longues périodes de
l’histoire, un carrefour des affaires, composé de sociétés organisées selon les exigences d’une
économie de marché. Comment alors comprendre qu’en ce début de troisième millénaire, on soit
encore à s’interroger sur l’aptitude des Africains à créer et à diriger avec succès des entreprises ?
Selon certains auteurs, c’est au Moyen Age qu’il faudrait situer l’apparition de la notion
d’entrepreneur. De cette époque à nos jours, l’évolution de l’esprit d’entreprise peut être
succinctement présentée comme suit :
Au Moyen Age
D’après les économistes américains R.D.Hiris et M.P. Peters, le terme « entrepreneur » servait à la
fois à décrire un acteur et une personne qui gérait de vastes chantiers de production. L’intéressé ne
prenait pas de risque mais se contentait de gérer le chantier en utilisant les ressources qui lui étaient
fournies. Les représentants typiques des entrepreneurs étaient les responsables des grands travaux
d’architecture tels que les édifices publics : abbayes, cathédrales, châteaux etc.
Au XIX° siècle
Les économistes Jean Baptiste SAY et F.Walker apportèrent leur contribution à la réflexion en faisant
la distinction entre les profits dus aux capacités d’organisation et au talent du dirigeant (entrepreneur)
et ceux suscités seulement par le capital investi.
Le cadre conceptuel de base de nombreuses définitions modernes de l’entrepreneur est dû à
Joseph Schumpeter. Selon l’économiste américain : « La fonction de l’entrepreneur consiste à
révolutionner le mode de production en exploitant une invention ou, plus généralement, une
possibilité technologique inédite afin de produire un nouveau bien ou d’en produire un ancien d’une
façon nouvelle, en inaugurant une nouvelle source de fourniture de matières premières ou un
nouveau site de production, en réorganisant un nouveau secteur d’activité… »
La plupart des travaux récents sur la notion d’entrepreneur intègre ces principes de Joseph
Schumpeter, principes qui, à partir du milieu du XX siècle, ont permis de faire la distinction entre les
« vrais » entrepreneurs et les « simples » commerçants.
Exploitant les travaux de Joseph Schumpeter, certains auteurs ont vite fait d’attribuer la faiblesse de
l’esprit d’entreprise en Afrique à une prédominance sur le continent de l’esprit commerçant. L’esprit
commerçant africain est alors mis en opposition à l’esprit d’entreprise occidental.
Une telle dichotomie n’a cependant pas résisté aux enseignements que l’on a pu tirer de travaux
ultérieurs à ceux de Joseph Schumpeter.
Ainsi, William J.Baumol, professeur d’économie à l’université de Princeton, aux Etats-Unis a établi, à
partir de ses recherches la distinction cruciale entre les « entrepreneurs productifs » et les
« entrepreneurs improductifs ». A la base de la théorie du professeur Baumol, des preuves tirées de
sociétés anciennes aussi variées que celle de la Rome antique ou de la Chine ancienne, et aussi des
réflexions de l’historien anglais Eric Hosbamn selon lesquelles, le profit et non la course à l’innovation
constitue le moteur essentiel de l’esprit d’entreprise.
L’étude du William J. Baumol prouve que l’esprit d’entreprise a toujours existé et existe partout,
défiant le temps et l’espace. Selon le professeur Baumol, les politiques mises en œuvre par les
pouvoirs publics peuvent fortement influencer les choix d’objectifs et les vocations des entrepreneurs,
autrement dit, les règles du jeu établies par les pouvoirs publics déterminent la répartition des
entrepreneurs entre entrepreneurs productifs et entrepreneurs non productifs et déterminent la
contribution de chacune de ces deux catégories au développement économique.
Au regard d’une telle analyse, l’innovation n’est donc pas le facteur causal primordial du
développement de l’esprit d’entreprise, comme le prétend Joseph Shumpeter, mais n’en est qu’un
facteur secondaire. Les intérêts de chacun et les contraintes de l’environnement institutionnel,
juridique et réglementaire essentiellement, déterminent le choix du type d’entreprise des uns et des
autres.
Au XX° siècle, notamment, l’esprit d’entreprise en Afrique sub-saharienne, a évolué au rythme des
principaux changements dans les politiques économiques de l’Etat. Après la période coloniale
caractérisée, entre autres par le travail forcé, les décennies 1960 et 1970 ont été marquées par la
création d’un large secteur d’Etat. Les changements de mentalité au sein des classes dirigeantes ont
fait évoluer les politiques économiques du « plus Etat » des années 70 au « mieux Etat » des années
80 et, enfin, au « moins Etat » à l’entrée du XXI° siècle.
Ainsi, après la disparition de l’Etat providence qui, dans les années 60 à 80, formait ses cadres et les
embauchait, les pays africains sont entrés dans une nouvelle phase de réalisme économique où
l’emploi salarié n’est plus garanti pour les diplômés de l’enseignement supérieur. Pour bon nombre
de ces possesseurs du savoir, il se présente l’impérieuse nécessité, surtout en ce début de
millénaire, de chercher à créer et à faire prospérer leurs propres affaires. En outre, les pays africains,
de plus en plus ouverts au libéralisme économique, tendent désormais à fonder leurs espoirs sur
l’entreprise privée.
Les économistes s’accordent à souligner le rôle important voire primordial de la petite et moyenne
entreprise (PME) dans la croissance économique. Celle-ci a vocation à promouvoir l’emploi, la
formation et l’industrialisation.
Créer et gérer une entreprise en Afrique n’est cependant pas une sinécure. Les contraintes d’un
marché hautement concurrentiel et certaines pesanteurs socio-économiques et socio-politiques
constituent souvent des facteurs limitants à l’épanouissement des initiatives privées.
Il s’impose alors la recherche de stratégies nouvelles adaptées à des sociétés africaines, entrées
dans le monde moderne, mais ayant encore un pied dans la tradition.
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II - Entrepreneurs, entrepreneurship : définitions
1 – L’entrepreneurship
Selon Yvon GASSE « L’entrepreneurship pourrait être définie comme l’appropriation et de gestion
des ressources humaines et matérielles dans le but de créer, de développer et d’implanter des
solutions permettant de répondre aux besoins des individus et des groupes. L’entrepreneur se trouve
donc dans une démarche d’organisation des ressources dans le but de lancer, puis garder en activité
une entreprise qui viendra combler un besoin »
Créer son entreprise, oui, mais dans quel domaine ? Comment trouver un créneau pertinent ?
Comment trouver le bon filon ?
21- L’observation
A la recherche d’une idée de projet, l’impétrant doit se livrer à un véritable travail d’observation.
L’attitude d’observation ouvre véritablement l’esprit sur le monde réel .Observer, ce n’est pas
seulement voir ou regarder. Il s’agit d’ouvrir son esprit pour scruter son environnement.
Les questions à se poser sont les suivantes :
. Quels sont les biens et services que l’on produit et vend autour de soi ?
. Quelle connaissance peut-on avoir de ces biens et services ?
. Comment sont-ils produits ?
. Comment sont-ils conditionnés ?
. Pourquoi produit-on tel produit comme ceci ou comme cela ?
. Est-ce possible de le produire mieux ?
. La présentation de tel produit ne peut-elle pas être améliorée ?
. Ne peut-on pas diversifier les lieux de vente ou changer le mode de vente ?
Ces différentes réflexions et tant d’autres doivent aboutir à une question principale qui est double :
«Comment pourrait-on produire et vendre un de ces biens ou services mieux que les
autres ? » « Quel produit ou service nouveau pourrait-on créer et introduire sur le marché qui
satisferait davantage une clientèle potentielle ? »
22 – La recherche documentaire
23 – Les voyages
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CHAPITRE IV- DIX CONSEILS POUR LA CREATION D’ENTREPRISE
Lorsque l’on une forte volonté de créer sa propre entreprise, de la diriger, de la faire prospérer, de
s’enrichir et que l’on possède les qualités d’un entrepreneur, encore faut-il savoir comment procéder
pour y parvenir.
Les conseils qui suivent s’inspirent des « Règles d’or de la création d’entreprise » selon Gérard
MANGA.
Il s’agit, en premier lieu de s’intéresser aux activités dans lesquels on a les meilleures dispositions
(avantages comparatifs).
Après avoir trouvé une idée de projet, il faut la tester en la soumettant à des personnes connaissant
bien les réalités et l’environnement économique du pays où l’on veut réaliser son projet d’entreprise.
Après cela, il est indispensable d’examiner sérieusement le marché, les investissements
nécessaires, les coûts de production, le système de distribution.
Il faut étudier, les potentialités de la demande pour votre produit ou service.
C’est généralement à ce niveau qu’apparaissent les premières déception, les choses se révélant
moins évidentes qu’au départ.
Une étude de faisabilité et une étude de marché sont indispensables et les banquiers exigent que
ces études soient confiées à des cabinets spécialisés, ce qui nécessite souvent des fonds importants
avec quelquefois le risque de se faire subtiliser son idée .
L’établissement d’un business plan doit permettre au promoteur de s’assurer que son idée, sa vision
du monde des affaires, sa stratégie intéressent les financiers.
Le business plan est un document qui résume la vision que l’on a de son entreprise et de son
développement. Il présente les différentes actions à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs que
l’on s’est fixés.
La rédaction d’un business plan permet au promoteur de tester la validité de son idée. En effet, il
faut :
- rassembler le maximum d’informations statistiques sur la clientèle potentielle ;
- prendre contact avec des organisations professionnelles du secteur considéré ;
- évaluer les forces et les faiblesses des concurrents ;
- évaluer, le plus honnêtement possible la rentabilité réelle de son entreprise
(perspectives de rentabilité).
Les banquiers et les investisseurs fondent leur décision sur la qualité du business plan.
L’idée de projet doit être soumis à des experts critiques, des cabinets d’études et des bailleurs de
fonds éventuels. Et pourtant, il faut protéger son idée de projet.
Dans tous les pays, il existe des lois et règlements protégeant les promoteurs contre le piratage de
leurs idées. Il existe des lois de copyright et des textes protégeant les marques déposées.
Le créateur d’entreprise doit faire enregistrer le nom commercial et tous les signes distinctifs (logo,
par exemple) de son entreprise auprès de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle
(O.M.P.I). Il doit aussi s’assurer de la fidélité et de la discrétion de son personnel.
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Quatrième Conseil : Recruter de bons professionnels
Une entreprise performante repose toujours sur un personnel de qualité. Le créateur d’entreprise
doit, dès le départ, recruter des professionnels compétents pour occuper les postes –clés au sein de
l’entreprise : responsable administratif et financier, responsable technique, responsable commercial
etc.
La qualité du personnel revêt une grande importance aux yeux des banquiers.
La nouvelle entreprise doit avoir une existence juridique, c'est-à-dire être régulièrement enregistrée
au Registre du Commerce et donc avoir un statut juridique sans ambiguïté.
L e promoteur peut opter pour une entreprise individuelle. Cela lui confère un contrôle réel sur son
affaire. Cependant, une entreprise individuelle présente beaucoup de risques.
Le créateur d’entreprise doit chercher à connaître toutes les formes juridiques d’entreprise existantes
(société en nom collectif, société en commandite par actions, société à responsabilité limitée, société
anonyme) afin de choisir la forme la plus adaptée aux réalités qui sont les siennes : environnement
économique, capacité financière etc.
Le code des investissements d’un pays contient généralement des mesures incitatives pour les
investisseurs. Certaines dispositions peuvent concerner spécifiquement les créateurs d’entreprise,
les Petites et Moyennes Entreprises (P.M.E) ou certains secteurs d’activités.
Certains Etats proposent des financements institutionnels. Il est cependant préférable pour les
entreprises d’explorer les opportunités qu’offre le marché financier.
Une entreprise africaine peut tirer des avantages importants dans des conventions de joint-venture
qu’elle pourrait établir avec des entreprises occidentales. Le tandem ainsi constitué, permet
généralement à l’entreprise africaine de bénéficier de l’expérience de sa partenaire du Nord sur le
plan technologique, commercial, de transferts d’équipements performants et quelquefois de
financements.
Les entreprises réunissant des actionnaires de plusieurs pays présentent des avantages réels par
rapport à leurs homologues à capitaux purement nationaux.
Les apports des actionnaires étrangers peuvent être de plusieurs types :
- apports de capitaux supplémentaires ;
- renforcement de la crédibilité de l’entreprise ;
- nouvelles possibilités de marché
- facilités de crédits fournisseurs dans les pays où résident les actionnaires étrangers ;
- apport d’un savoir-faire différent du know-how managérial du promoteur.
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Neuvième conseil : Préparer son fonds de roulement
Il est illusoire de vouloir démarrer une entreprise si on n’a pas le fonds de roulement nécessaire. Il
s’agit de la trésorerie indispensable pour assurer le fonctionnement de l’entreprise pendant les
premiers mois, en attendant que le cycle Achats- Production-Ventes permette la couverture des
besoins de fonctionnement.
Le créateur d’entreprise doit s’armer de courage. Les échecs auprès des banquiers sont, en effet,
très fréquents au début. Il faut se convaincre que son plan de développement est perfectible et donc
tenir compte des critiques et des remarques pour l’améliorer. Enfin, le créateur d’entreprise doit
d’abord compter sur ses propres économies ; si nécessaire, il devra emprunter auprès d’amis ou de
parents, mais cela devra se faire avec prudence.
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CHAPITRE V : SENSIBILISATION A LA CREATION D’UNE ENTREPRISE
1 – Un esprit d’entreprise
4 – Un savoir-faire : compétence/expérience
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= ETRE ENTREPRENEUR
Il ne faut pas confondre une simple idée avec une idée d’entreprise ou occasion d’affaires.
Certaines personnes ont beaucoup d’idées sans que celles-ci aboutissent à des réalisations
concrètes. Une idée d’entreprise offre la possibilité d’occuper un créneau dans le marché ; elle
ouvre un des espaces inoccupés jusque-là. A l’inverse d’une simple idée qui est générale et
abstraite, une idée d’entreprise constitue, quant à elle, une possibilité concrète qui peut donner
lieu à une réalisation pratique.
Une idée d’entreprise revêt un double caractère d’attraction et de durabilité. Elle doit aboutir à la
création d’une entreprise.
21
Une idée d’entreprise :
- correspond à un besoin,
- arrive sur le marché à point nommé (à un moment propice),
- s’applique à un produit ou à un service de telle sorte qu’il représente une valeur additionnelle
pour le consommateur
Généralement une idée d’entreprise naît d’une ou de plusieurs idées d’entreprise que l’on précise
en cherchant à les appliquer de façon concrète au marché.
Dans tout problème posé, une personne créative peut trouver une occasion d’affaires. Après le
repérage d’un problème que vit une entreprise, un consommateur ou n’importe quelle personne, une
idée d’entreprise peut germer qui pourra être menée à son terme. Dans toute activité humaine
(travail, loisir, organisation d’un bureau, d’une chambre ou d’une cuisine, voyage, activités sportives
etc.), des problèmes peuvent être décelés que la création de nouveaux produits et services pourra
chercher à résoudre.
Une autre manière de procéder pour trouver des idées d’entreprise consiste à faire l’inventaire
des besoins.
En effet, les consommateurs achètent des biens et services prioritairement pour combler un
besoin. Le fait que les biens et services correspondant à un besoin soient ceux dont les ventes sont
les plus élevées en est une confirmation. Les besoins sont d’ordre physique ou psychologique.
Abraham MASLOW a présenté un modèle des besoins humains en les hiérarchisant en cinq
niveaux.
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NIVEAU 5
Besoin
d’accomplissement, besoin
de réalisation
de soi (besoin d’exprimer,
de développer ses
habiletés propres
NIVEAU 4
Besoin d’estime, besoin de
confiance en soi (besoin de
reconnaissance)
NIVEAU 3
Besoin sociaux, besoin d’appartenance
(besoin de faire partie, d’avoir un groupe de
référence)
NIVEAU 2
Besoin de sécurité, besoin d’assurance pour l’avenir (besoin
d’emploi)
NIVEAU 1
Besoins physiologiques ou primaires (besoin de nourriture, d’eau, de
vêtements, de logis, de sexe)
Généralement, plus un besoin se situe au bas de l’échelle, plus ce besoin est fréquent. Exemple :
besoin de nourriture. Plus un besoin est élevé dans la hiérarchie, plus il est difficile à satisfaire.
Exemple : formation en patinage artistique.
La classification hiérarchique faite par Abraham MASLOW offre une méthode de travail intéressante
permettant de repérer les occasions d’affaires. A partir du repérage des besoins, peuvent
effectivement éclore des idées d’entreprises réalistes.
Par exemple, un besoin physiologique tel que le besoin de nourriture peut donner lieu à la mise sur
pied d’une entreprise spécialisée dans la pisciculture, une unité de production de parfum peut être
une réponse à un besoin social, une boutique de vente de bijoux, de stylos et d’autres objets de luxe
peut satisfaire un besoin de reconnaissance, la mise au point et la vente de logiciels peuvent viser la
satisfaction d’un besoin d’accomplissement.
Il est à noter qu’un même produit peut satisfaire plusieurs besoins à la fois. Un stylo de luxe peut
satisfaire un besoin d’emploi (il constitue un outil de travail intellectuel), un besoin social (un stylo de
luxe signifie l’appartenance à groupe social aisé), un besoin de reconnaissance (on reconnaît au
possesseur d’un stylo de luxe un certain standing). Un chocolat fin peut satisfaire un besoin de
nourriture, un besoin d’identification à un groupe, un besoin de reconnaissance.
23
b4 – Tendances de l’environnement et idées d’entreprise
Le créateur d’entreprise doit faire preuve d’esprit d’anticipation. Il doit observer son environnement
pour en détecter les tendances. A partir des tendances de l’environnement, il doit être capable
d’anticiper des besoins et s’en inspirer pour définir des produits et des services pour le futur.
. Visite des entreprises, discussion avec les responsables des achats des grandes
entreprises et des PME
du secteur visé ou de la région ciblée.. On pourra découvrir des produits ou des services qui
ont été produits ou achetés ailleurs et qui pourraient être produits ou vendus localement.
. Emprunter une idée remarquée dans une autre région ou un autre pays et l’appliquer chez
soi en l’améliorant, en la modifiant ou en l’adaptant.
. Poser des questions aux gens pour connaître les besoins dans un secteur (questionnaire
léger de cinq à dix questions, par exemple).
. S’inspirer d’un événement spécial pour trouver une idée d’entreprise (dans le domaine des
équipements collectifs ou individuels, des loisirs, des gadgets, des jouets, jeux, souvenirs,par
exemple).
. Explorer minutieusement le secteur de la sous-traitance, du recyclage des déchets, des
services aux Entreprises.
. S’intéresser aux produits importés (certains peuvent être fabriqués sur place). De son
côté,l’importation peut représenter un bon créneau.
. Envisager des possibilités d’offrir des loisirs individuels ou en groupes, en week-end, pour
adultes pour jeunes gens ou pour enfants.
. Ne pas négliger le service après vente : il offre souvent de bonnes opportunités d’affaires ; il
en est de même pour l’achat et la revente de matériel ou de vêtements de seconde main.
. De bonnes idées d’entreprise peuvent aussi être développées dans le domaine des logiciels,
de la bureautique, de la traduction, de la consultation et des bureaux d’études.
La méthode MOFF consiste à analyser l’environnement économique dans lequel on vit en tenant
compte des Menaces (M), des Occasions d’affaires (O), des Forces (F) et des Faiblesses (F).
La méthode invite l’entrepreneur à évaluer ses forces et ses faiblesses ainsi que les menaces et les
occasions d’affaires que représente pour lui l’environnement. Il doit unir, concilier, harmoniser ses
forces, ses intérêts, ses besoins et son expertise particulière afin de les affecter de façon productive
à son environnement. Cela doit lui permettre de cibler des occasions d’affaires les plus adaptées à sa
personnalité ou de contrer les menaces qui entravent le plein exercice de ses capacités. Après avoir
procédé à ce travail d’introspection, le candidat à la création d’entreprise peut évaluer objectivement
peut évaluer objectivement les occasions d’affaires qu’il a identifiées en les soumettant au crible de la
liste de questions suivantes.
1 – Existe-t-il vraiment chez le consommateur un besoin pour le produit que je veux mettre sur le
marché ? Qu’est-ce que mon produit va apporter de plus au client ?
24
2 – Mon produit peut –il être mis sur le marché de façon rentable ? Les marges bénéficiaires seront-
elles aussi élevées ou plus élevées que celles de produits semblables ?
3 – Est-il préférable de modifier la qualité de mon produit vers le haut ou vers le bas pour qu’il
réponde mieux aux souhaits de la clientèle pour qu’il soit plus rentable ?
4 – Ai-je des avantages compétitifs pour fabriquer, distribuer, exporter mon produit ? Quels sont-ils ?
Est-ce plus judicieux de me concentrer sur l’une ou l’autre de ces activités (production, distribution,
exportation ?...). Est-il plus pertinent de sous-traiter une de ces activités ? Mon produit gagnerait-il à
être fabriqué et distribué en petite ou en grande quantité ?
5 – Le moment est-il propice pour lancer mon produit ? Quel est le cycle de consommation de mon
produit ?
6 – Ai-je les connaissances, les habiletés, les compétences nécessaires à cette activité ? Ai-je le
goût et suis-je prêt à vivre le style de vie qu’implique ce type d’activité ? Ai-je le temps, l’intérêt, les
aptitudes qu’il faut pour apprendre et acquérir les compétences nécessaires pour mener une telle
activité ? Cette activité m’offrira-t-elle du plaisir ?
7 – Quel temps vais-je consacrer à cette activité (travail à temps plein ou à temps partiel ?)
8 – Cette activité présente-t-elle un potentiel suffisant pour que j’atteigne mes objectifs en termes de
revenus et de profits ?
9 – Les avantages que je tirerai de cette activité sont-ils à la hauteur des efforts que je devrai
consentir ?
10 – L’activité que j’envisage de mener est-elle légale ? Est-elle conforme au code d’éthique ? A mes
valeurs morales ?
11 – L’activité que je projette de mener est-elle compatible avec ce que je suis ? Me permet-elle de
me réaliser, de m’améliorer sur le plan professionnel, de m’épanouir ?
12 – Suis-je prêt à travailler avec les personnes que ce type d’entreprise implique ? Suis-je disposé à
accepter, à adopter la culture de ce secteur et des gens de ce secteur ?
13 – Mon idée d’entreprise correspond-t-elle à une priorité dans la liste des activités qui
m’intéressent ?
14 – Ai-je bien étudié le marché de ce secteur ? Ai-je une connaissance suffisante des fournisseurs,
des clients,des concurrents pour bien gérer cette activité ? Quels sont mes avantages compétitifs
dans ce secteur ?
15 – Mes capacités financières sont-elles adéquates pour l’activité que je mettre en place ? Pourrai-
je accéder à des à des ressources financières suffisantes sans faire face à des risques excessifs ?
1 – Eviter de céder à la mode en investissant de grosses sommes d’argent dans des activités
fantastiques qui ne durent pas. Il faut faire preuve d’une très grande prudence vis-à-vis des
occasions feux de paille.
25
2 – La personne désireuse de créer une entreprise doit aussi éviter autant que possible un secteur
pour lequel il n’est pas préparé ou un secteur qui ne présente aucun attrait pour lui car il pourra
difficilement apprendre ce qui est nécessaire pour y réussir. Il ne pourra donc pas s’y épanouir.
3 – En matière de création d’entreprise, il faut éviter la précipitation, mais plutôt baser ses décisions
sur une connaissance approfondie du secteur d’activité que l’on veut intégrer.
4 – Le candidat à la création d’entreprise doit éviter de tomber dans une passion qui le rendrait
aveugle à la réalité de son environnement et non réceptif à la moindre critique de son idée.
Et après ?
Une fois une occasion d’affaires identifiée, le promoteur doit procéder à une bonne étude de marché.
La première étape pourrait consister à interroger 20 à 50 clients potentiels ou, le cas échéant, tester
le produit ou le service auprès d’un groupe témoin de 8 à 12 personnes réunies pour une durée de
trois à quatre heures.
Si cette analyse est concluante, il faut alors réaliser une véritable étude de faisabilité qui doit
permettre de calculer les coûts de production et de mise sur le marché du produit ou du service, et
préciser les marges. Il s’agit là d’évaluer tous les risques afin de pouvoir décider si on lance ou non le
produit.
L’étape suivante doit être l’élaboration d’un plan d’affaires (business plan).
Plus on a de l’expérience dans un domaine, plus on a des chances de réussir. Il est conseillé de
procéder de façon de façon graduelle, de façon prudente, le succès venant pas à pas.
26
V - RECOMMANDATIONS POUR LA RECHERCHE ET L’ANALYSE DES INFORMATIONS
1 – Les objectifs de la recherche d’informations seront quasi identiques quelque soit le projet ;
cependant les priorités seront différentes selon les cas.
2 – Le créateur d’entreprise doit adopter une démarche d’analyse globale car les problèmes sont
interdépendants et ne peuvent être résolus séparément.
3 - Les idées issues de l’analyse des informations doivent être formulées par écrit ; cela permet de
prendre en compte tous les paramètres.
4 – Le créateur d’entreprise doit faire preuve de réalisme : il doit croire aux informations obtenues,
mais les analyser le plus objectivement possible.
5 – Enfin, le créateur d’entreprise doit savoir tirer dans son « vécu », dans la connaissance qu’il a lui-
même de son environnement pour formaliser des raisonnements déjà rencontrés.
Attitude à adopter
Le créateur d’entreprise doit aborder la question commerciale avec un esprit d’anticipation. Il doit être
à l’écoute d’événement passé ou futur qui risque de modifier les tendances du marché et donc
influencer son projet
c) – La concurrence
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- Approche qualitative
L’approche qualitative aide à détecter les points forts et les points faibles des concurrents :
l’accueil, le service, les tarifs, l’image de marque, les conditions de paiement, les délais de livraison,
la performance, les compétences, la communication et la publicité…
d) – les clients
Une liste des clients potentiels du secteur d’activité sera dressée. La recherche d’informations
portera ensuite sur leurs budgets, et les décideurs. Une estimation sera faite du chiffre d’affaires
potentiel à réaliser
Pour une implantation localisée, des informations seront recherchées sur la zone géographique,
le nombre d’habitants, les catégories socioprofessionnelles, les revenus des ménages, leurs
budgets et leurs dépenses, les habitudes locales de consommation.
Toutes ces informations sont nécessaires pour le positionnement de l’entreprise à créer.
e) – Les fournisseurs
Les fournisseurs seront recensés ; leurs prix seront répertoriés, leurs délais de paiement et de
livraison connus.
f) – Le produit
Le produit sera étudié à travers ses aspects techniques, son prix de vente et son mode de
distribution.
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VII – RECHERCHE D’INFORMATIONS POUR L’ESTIMATION DES COÛTS
BESOINS
Trésorerie de départ
- Stocks départ Quantités, fournisseurs, coût
- Publicité de démarrage Coût, budget
- 1er Loyer Coût, caution
- Fournitures bureau Fournisseurs, coût
- Abonnements divers Montant, formalités
- Marge sécurité
RESSOURCES
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CHAPITRE VI - ELABORATION D’UN BUSINESS PLAN
I- Définition
Un business plan ou plan d’affaires est un document écrit qui décrit l’orientation future d’une
entreprise.
Un plan d’affaires explique le concept de l’entreprise, énonce ses objectifs, énumère les ressources
(monétaires et humaines nécessaires à son exploitation), fournit l’origine de ses ressources et
explique pourquoi l’entreprise aura du succès.
« Le plan d’affaires (business plan) est un dossier qui synthétise l’étude approfondie et exhaustive de
tous les aspects d’un projet d’entreprise
Le plan d’affaires est un document de diagnostic : il doit permettre de conclure sur les options
stratégiques et la faisabilité commerciale, technique et financière du projet.
Le plan d’affaires est un document de planification : il organise l’action à moyen terme (planification
opérationnelle) et à court terme (budgétisation) »
(Flash Management N°000)
a) – Objectifs internes
Le plan d’affaires permet au promoteur
. De mener une réflexion stratégique
. De vérifier qu’il maîtrise tous les aspects de son projet
. De déterminer les résultats à attendre
. De réaliser une planification des actions
Même si certaines parties sont sous-traitées, le promoteur doit maîtriser parfaitement tout le
contenu de son plan d’affaires.
b) – Objectifs externes
Le plan d’affaires
. Permet de faire une présentation du projet aux tiers : commerciaux, financiers, administrations
. Permet une évaluation du projet par les partenaires financiers
Les business plan se présentent sous des formes diverses. Néanmoins, les sections suivantes
devront s’y retrouver obligatoirement :
- un sommaire d’un ou de deux pages qui résume les points importants du plan d’affaires;
30
- un résumé qui permet au lecteur de se familiariser avec l’entreprise ;
- une description des produits et services ;
- une présentation succincte du secteur dans lequel évolue l’entreprise ;
- une stratégie commerciale qui présente les aspects marketing de l’entreprise : la politique de
produit, la politique de prix, la politique de promotion, la politique de distribution ;
- la présentation de la direction des ressources humaines ;
- un plan d’implantation ;
- un plan financier (pour une entreprise déjà en activité). Ce plan financier présente le bilan de
l’entreprise (comparaison entre ce que l’entreprise possède et ce qu’elle doit), son compte de
résultat (comparaison entre les produits, essentiellement les recettes, et les charges,
principalement les dépenses), l’évolution de sa trésorerie (comparaison des entrées et des
sorties d’argent).
La longueur idéale d’un plan d’affaires est de 10 à 25 pages. En effet, le business plan est un
résumé que les responsables de l’entreprise pourront compléter par des informations
supplémentaires sur demande.
L’élaboration d’un plan d’affaires a d’abord un intérêt pédagogique pour le dirigeant d’entreprise.
En effet, ce travail de conception l’amène à s’interroger au sujet de son entreprise, à explorer de
nouvelles options, à cerner les risques et les opportunités et lui permet de tester certaines de ses
prévisions.
En élaborant un plan d’affaires, le dirigeant cerne mieux les besoins financiers de son entreprise ; il
peut se servir du plan d’affaires pour informer employés et investisseurs de ses plans et stratégies.
Le plan d’affaires constitue pour le dirigeant une base, une référence pour mesurer la croissance et
le rendement de son entreprise.
Enfin, le plan d’affaires est un document très utile dans la recherche de financements auprès des
banquiers et investisseurs.
31
Il faut déterminer les points importants à souligner pour chaque partie et axer la rédaction du plan
d’affaires sur ces points. Eviter les contradictions, les répétitions et s’assurer que toutes les
questions importantes ont été abordées.
6-Vérifier la pertinence de ses prévisions financières
Pour les banquiers, les investisseurs, la partie financière est la plus importante dans le plan
d’affaires. En effet, cette partie
- fournit les informations sur les besoins financiers de l’entreprise et sa capacité à générer des
profits,
- témoigne de la connaissance approfondie que le promoteur a de son entreprise, ce qui
rassure le lecteur.
Il est donc essentiel de tester la fiabilité de ses prévisions financières : des prévisions trop
optimistes ou des erreurs de calcul des coûts d’exploitation ruinent la crédibilité du plan
d’affaires.
7- Faire le sommaire en dernier
La très grande importance du sommaire vient du fait que c’est cette partie que le lecteur lira en
premier ; quelquefois, c’est la seule partie qu’il lira.
Un on sommaire doit être court (deux pages au maximum). . Il doit mettre l’accent sur les points
essentiels du plan et susciter l’intérêt du lecteur pour l’entreprise.
Il existe plusieurs modèles de plan d’affaires. Il est à retenir cependant que tout plan d’affaires doit
être ajusté à la nature du projet.
Un on plans d’affaires répond aux questions suivantes :
- Quelle est la nature du projet ?
- Qui réalisera ce projet ?
- A qui est-il destiné ?
- Comment le promoteur ou (les promoteurs) procèdera-t-il pour le mener à bien ?
- Combien coûtera le projet ?
Modèle 1
1- Le sommaire
C’est la section introductive du plan d’affaires. Rédigé avec soin, le sommaire doit être accrocheur.
Il doit être clair car le lecteur n’est pas forcément un connaisseur dans le domaine. En deux ou
trois pages, le sommaire doit réunir les idées maîtresses du projet et susciter suffisamment
d’intérêt chez le lecteur pour qu’il ait envie de lire le business-plan en entier. Il doit capter et
maintenir l’attention du lecteur.
2- La description de l’entreprise (aspect organisationnel) et de son environnement
Il s’agit de faire une description de l’entreprise, de sa raison sociale, de préciser sa forme juridique.
Cette description doit intégrer :
- l’énoncé de la mission de l’entreprise
- les objectifs à atteindre
- le résumé de l’analyse de l’environnement général de l’entreprise
Elle doit aussi :
- préciser les alliances, les contrats, les clients déjà obtenus
- fournir un calendrier des réalisations passées et futures
3 – L’équipe entrepreneuriale
Cette partie explique le rôle de chaque membre de l’équipe de démarrage en mettant l’accent sur
l’expérience et les réalisations antérieures de chacun.
32
Cette démarche vise à montrer que le promoteur et et les membres de son équipe sont des valeurs
sûres
En annexe, il est utile de joindre les CV et les bilans personnels des promoteurs pour montrer leur
capacité à investir dans l’entreprise et leurs habiletés à gérer leurs finances personnelles.
Il faut également préciser la répartition des contributions financières, matérielles, en compétence et
en expérience de chaque promoteur dans la société.
Tout contrat de société ou convention d’actionnaire qui aura été signé devra être inclus dans les
annexes.
4 – Le marché
Le but de cette partie est de permettre au promoteur de cerner son marché et sa clientèle afin de
déterminer son chiffre d’affaires.
Pour parvenir à la détermination de ce chiffre d’affaires, les étapes suivantes peuvent être
retenues :
- évaluation du secteur d’activités : croissance, décroissance etc.
- détermination du profil des clients : âge, sexe, niveau de scolarisation, revenus…
- segmentation du marché
- évaluation de la concurrence
- positionnement du produit : comment décrire votre produit, service ou concept en comparaison
avec ceux de la concurrence ?
- élaboration de stratégies de pénétration du marché (faible prix, aspect innovateur du produit ou
service, qualité, publicité).
Il est essentiel de baser son choix sur des actions concrètes : comment concrètement comptez-
vous offrir de meilleurs produits ou service par rapport à vos concurrents ?
5 – Le plan marketing
L’élaboration de la stratégie marketing sera guidée par la stratégie globale de pénétration du
marché
L’objectif du plan marketing est de présenter les moyens à mettre en œuvre pour atteindre les
objectifs de chiffres d’affaires que vous avez déterminé par l’analyse du marché.
La stratégie marketing tourne autour des quatre « P » :
- le Produit ou le service
- la Publicité ou la promotion
- le Prix du produit ou du service offert
- la Place ou le canal de distribution.
Les choix que vous ferez en stratégie marketing auront forcément un coût qu’il faudra inclure dans
le plan marketing
33
- formation prévue pour le personnel
- politique salariale
Inclure quelques informations sur le personnel de direction, le conseil d’administration et
l’organigramme envisagé.
8 – Le plan de développement
Le plan de développement de l’entreprise est le regard sur l’avenir de votre projet d’affaires.
Comment assurerez-vous dans l’avenir le développement de votre produit, service ou concept en
répondant toujours aux besoins du marché ?
Le plan de développement est étroitement lié au plan marketing et aux stratégies élaborées.
LES ANNEXES
En annexe du plan d’affaires, on joindra :
- des études et informations complémentaires
- un glossaire des termes techniques employés
- le curriculum vitae et le bilan personnel du promoteur
- les calculs effectués
- les contrats conclus avec les fournisseurs, les clients, le propriétaire du local qui abrite
l’entreprise, les associés ou les actionnaires
34
Modèle 2 (Cf. Flash Management N°000)
Introduction
Fiche de synthèse
. Nom, activité
. Chiffre d’affaires, coût du projet, financement, rentabilité
. Intérêt économique et social
1 – Présentation du ou des créateurs
. Curriculum vitae
. Caractéristiques de l’équipe des associés
2 – Présentation générale du projet
. Descriptif général
. Genèse et motivation du projet
. Aspects juridiques
3 – Etude de marché
. Les produits/services
. La demande : caractéristiques, segmentation
. L’offre : la concurrence
4 – Action commerciale
. Objectifs de vente
. Marketing-mix (plan de marchéage) : produit, prix, distribution, communication
5 – Moyens de production
. Ressources humaines
. Implantation
. Investissements matériels
. Approvisionnement, logistique
6 – Dossier financier
. Comptes de résultats prévisionnels
. Plan de financement
. Budget de trésorerie
. Analyse, sensibilité
Conclusion
Faisabilité, risques, facteurs-clés de succès, intérêt
Annexes
. Annexes commerciales : étude de marché, promesse de vente
. Annexes techniques : schémas, factures proforma
. Annexes financières : tableaux détaillés
. Annexes juridiques : contrats, statuts
35
CHAPITRE VII – ASPECTS ADMINISTRATIFS, JURIDIQUES ET FISCAUX DE LA CREATION
D’ENTREPRISE
Pour créer une entreprise au Burkina Faso, neuf (9) formalités sont nécessaires :
1 – Avis sur le statut des sociétés en création (Lieu : le CGU. Délai moyen : 48 heures)
5 – Numéro de l’Identification Financier Unique (IFU) (Lieu : Service des Impôts. Délai moyen : 48
heures)
6 – Attestation de situation fiscale (Lieu : Service des Impôts. Délai moyen : 48 heures)
1 – Déclaration préalable d’importation (DPI) (Lieu : CGU. Délai moyen : séance tenante)
2 – Autorisation spéciale d’importation (ASI) (Lieu : CGU. Délai moyen : séance tenante)
4 – Visa du monopole des tabacs (Lieu : CGU. Délai moyen : séance tenante)
1 – Autorisation d’implantation d’une unité industrielle (Lieu : CGU. Délai moyen : 48 heures)
36
2 – Agrément au code des investissements (Lieu : CGU. Délai moyen : 10 jours ouvrables)
Le régime de droit commun concerne les garanties générales. Les principales sont :
4 – La liberté commerciale
9 – Le règlement des conflits par concertation, arbitrage et par saisine des juridictions internationales
(CRDI, Cour Internationale de la Haye)
37
V - REGIMES FISCAUX PRIVILEGIES DU CODE DES INVESTISSEMENTS DU BURKINA FASO
38
Douanes (9%) des matières
premières destinées aux
unités industrielles
40
A N N E X E S
41
BILANS PREVISIONNELS
ACTIFS CIRCULANTS
V - Créanciers à plus d’un an
A – créanciers commerciaux
B – Autres créanciers
VI – Stockages et commandes en cours
d’exécution
A – Stocks
B – Commandes en cours d’exécution
VII – Créanciers à un an au plus
A – Créanciers commerciaux
B – Autres créanciers
VIII – Placements de trésorerie
IX - Valeurs disponibles
X - Comptes de régularisation
TOTAL DE L’ACTIF
42
BILAN DE LA SOCIETE : PASSIF CREATION Ière 2e 3e
ANNEE ANNEE ANNEE
CAPITAUX PROPRES
I – CAPITAL
A – Capital souscrit
B – Capital non appelé
II – Primes d’émission
III – Plus values de réévaluation
IV – Réserves
A – Réserve légale
B – Réserves indisponibles
C - Réserves immobilisées
D – Réserves disponibles
V – Résultat reporté
VI – Subsides en capital
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
VII – Provisions pour risques et charges
DETTES
VIII - Dettes à plus d’un an
A – Dettes financières
1 - Etablissements de crédit
2 - Autres emprunts
B - dettes commerciales
C – Acompte reçus reçus sur commandes
D – Autres dettes
IX – Dettes à un an au plus
A – Dettes à plus d’un an échéant dans
l’année
B – Dettes financières
1 – Etablissements de crédit
2 – Autres emprunts
C – Dettes commerciales
1 – Etablissements de crédit
2 – Autres emprunts
D – Acomptes reçus sur commandes
E – Dettes fiscales, salariales et sociales
1 – Impôts
2 – Rémunérations et charges sociales
F – Autres dettes
X - Comptes de régularisation
TOTAL DU PASSIF
43
COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNELS
CHARGES
II – Coût des ventes et des prestations
A - Approvisionnement et marchandises
1 – Achats
2 – Variation des stocks (augm+réduct-)
B – Services et biens divers
C – Rémunérations et charges sociales
D – Amortissements et réductions de valeur
E – Réductions de valeur sur actifs
circulants
F – Provisions pour risques et charges
G – Autres charges d’exploitation
H – Frais de restauration
IV – Produits financiers
V – Charges financières
A – Charges des dettes
B – Réduction de valeur
C – Autres charges financières
XI – Résultat de l’exercice
RESULTAT A AFFECTER
44
TABLEAUX DE FINANCEMENT
II – Ressources
A – Capital
B – Primes d’émission
C – Plus-value de réévaluation
D – Subsides en capital
E – Dettes à plus d’un an
1 – Dettes financières
2 – Dettes commerciales
3 - Autres
F – Dettes à un an au plus
1 – Dettes financières
2 – Dettes commerciales
3 - Autres
G - Comptes de régularisation
III – Emplois
A – Immobilisations
B – Créances à plus d’un an
C – Stocks
D – Créances à un an au plus
1 – Créances commerciales
2 – Autres
E – Placement de trésorerie
F – Comptes de régularisation
IV – Variation de trésorerie
V - Trésorerie cummulée
45
AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
TOTAUX
46
SERVICES ET BIENS DIVERS CONSOMMES
TOTAL
47
BIBLIOGRAPHIE
49