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2000, Revue numismatique
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Review of M. HUTH, Coinage of the Caravan Kingdoms : Ancient Arabian Coins from the Collection of Martin Huth (Ancient Coins in North American Collections 10), New York, 2010 and M. HUTH and P.G. VAN ALFEN (eds.), Coinage of the Caravan Kingdoms. Studies in the Monetization of Ancient Arabia (Numismatic Studies 25), New York, 2010, in Revue belge de Numismatique, 158, 2012, p. 332-338.
L’Homme 144 : 219-220, 1997
Numismatique Asiatique, N°8, p.57-58, 2013
La Maison londonienne de ventes Spink a mis en vente à Hong Kong, le 21 août 2013, la partie tibétaine de la Collection Nicholas Rhodes.
Bulletin de l Ecole française d Extrême-Orient
Les pierres cylindriques inscrites du Candi Gunung Sari (Java Centre, Indonésie) et les noms des directions de l'espace en vieux javanais Véronique Degroot, Arlo Griffiths & Baskoro Tjahjono* Dans le charmant livre trilingue Situs-situs Marjinal / Sanctuaires retrouvés / Sites out of Sight (Rizky Sasono, Ferry Ardyanto & Elbaz 2002 : 75), on lit à propos du Candi Gunung Sari, « le temple du mont Sari », que : Ce site hindouiste est composé de la base d'un sanctuaire et de trois temples secon¬ daires (perwara) dans un environnement de bosquets de bambous. Le temple principal, dont il ne reste que le socle (10 x 10 m, 50 cm de hauteur), est creusé en son centre d'un puits de fondation de 1 ,50 m de diamètre. Dans ce temple furent trouvés une statue de Durga Mahissasuramardini, unyoni , des barongs et une inscription qui sont désormais au Bureau des Antiquités (SPSP). Des caractères en javanais ancien sont encore lisibles sur certaines pierres du sanctuaire et de son toit1. Escomptant retrouver les inscriptions qu'évoque ce modeste guide des sites archéo¬ logiques marginaux du centre de Java (les provinces de Jawa Tengah et de Daerah Istimewa Yogyakarta), Arlo Griffiths, chercheur en épigraphie au centre EFEO de Jakarta, visita le Candi Gunung Sari un jour pluvieux de février 2009. S'y trouvaient nombre de pierres de forme cylindrique, dont certaines portaient effectivement de courtes inscriptions. Ces petites inscriptions semblant inédites, et la fonction des pierres qui les portent semblant aussi incertaine que leur position originale, naquit l'idée d'un article et d'une collaboration entre Arlo Griffiths, Baskoro Tjahjono, archéologue du Bureau de l'archéologie (Balai Arkeologi) de Yogyakarta, qui avait participé à deux campagnes de fouilles de sauvetage menées sur le site
Archipel-etudes Interdisciplinaires Sur Le Monde Insulindien, 2018
Dans ce livre, Raymond Corbey, philosophe et anthropologue néerlandais, s'intéresse aux « arts rituels » de l'archipel de Raja Ampat, situé entre les îles Moluques et la Nouvelle-Guinée. Cette enquête est une étude de cas faisant partie d'une recherche plus générale pour comprendre « (…) how and why (…) indigenous ritual objects-on-the-move which reached the West in tens of thousands during the colonial era began their journey from their place of origin. » (p. 3). Il s'appuie sur une documentation diverse-récits et créations artistiques de voyageurs et d'administrateurs coloniaux, littérature missionnaire, avis de collectionneurs d'arts, dessins de chamans, documentaire vidéo-produite durant les deux derniers siècles, et cela à deux fins. Tout d'abord, pour reconstituer l'histoire de l'autel de la baie de Mayalabit-un ensemble de dix statuettes anthropomorphes représentant un groupe de personnes en train de prier-acquis en 1929 par le Musée des Tropiques (Tropenmuseum) d'Amsterdam. Ensuite, afin de rendre compte de la signification anthropologique des « arts rituels » pour les insulaires de Raja Ampat et, dans une moindre mesure, celle valant pour les Européens. À Raja Ampat, la morphologie des fétiches en bois contraste fortement avec celle des insulaires qui les honorent. En effet, ces Papous placent les âmes de leurs ancêtres dans des sculptures, les mon et les korwar, représentant des personnes du Sud-est asiatique (p. 134). Les mon, inspirés de figurines similaires provenant des îles Moluques, sont des créations originales et autochtones à Raja Ampat. Ils sont des ancêtres mythiques qui fédèrent des villages entiers. Un chaman les invoque durant les périodes d'incertitude ou de détresse pour clarifier les incompréhensions du passé et prophétiser l'avenir (p. 25-28). Les mon sont toujours andromorphes et mesurent en moyenne soixante centimètres. Ils sont debout, les bras écartés et les paumes tournées vers le ciel. En plus d'être habillés de tissus de coton, deux des trois mon de l'autel de Mayalabit se caractérisent par un morion, le casque des conquistadors espagnols, sculpté au sommet de leur tête. D'après l'auteur, le morion n'est pas la trace d'un premier contact entre des insulaires de Raja Ampat et des Européens. Il rappelle plutôt l'influence exercée par les îles Moluques où des danseurs portent désormais ces casques européens durant les cérémonies de transmission d'un héritage (p. 134). Quant aux sept autres statuettes de l'autel, il s'agit de korwar. Les korwar ont été introduits à Raja Ampat par des migrants papous venus de Nouvelle-Guinée durant ces derniers siècles. Andromorphe ou gynomorphe, le korwar contient toujours l'âme-ombre d'une personne décédée. Des offrandes répétées (nourriture, tabac, objets allochtones) lui sont faites pour obtenir son aide dans diverses entreprises : pêche, soins aux malades, ou pour mener à bien un raid guerrier (p. 22-24). Il est directement révéré par les proches du défunt et généralement sans faire appel à un chaman. Leur taille varie d'une petite amulette à quelque 50 cm. Six des sept korwar de l'autel de Mayalabit sont gynomorphes-trait identifiable par le peigne sculpté dans leurs cheveux-et mesurent 10 à 40 centimètres. Ils sont en position assise, leurs mains sont également tournées vers le ciel, mais avec les bras
Archipel-etudes Interdisciplinaires Sur Le Monde Insulindien, 2018
Dans ce livre, Raymond Corbey, philosophe et anthropologue néerlandais, s'intéresse aux « arts rituels » de l'archipel de Raja Ampat, situé entre les îles Moluques et la Nouvelle-Guinée. Cette enquête est une étude de cas faisant partie d'une recherche plus générale pour comprendre « (…) how and why (…) indigenous ritual objects-on-the-move which reached the West in tens of thousands during the colonial era began their journey from their place of origin. » (p. 3). Il s'appuie sur une documentation diverse-récits et créations artistiques de voyageurs et d'administrateurs coloniaux, littérature missionnaire, avis de collectionneurs d'arts, dessins de chamans, documentaire vidéo-produite durant les deux derniers siècles, et cela à deux fins. Tout d'abord, pour reconstituer l'histoire de l'autel de la baie de Mayalabit-un ensemble de dix statuettes anthropomorphes représentant un groupe de personnes en train de prier-acquis en 1929 par le Musée des Tropiques (Tropenmuseum) d'Amsterdam. Ensuite, afin de rendre compte de la signification anthropologique des « arts rituels » pour les insulaires de Raja Ampat et, dans une moindre mesure, celle valant pour les Européens. À Raja Ampat, la morphologie des fétiches en bois contraste fortement avec celle des insulaires qui les honorent. En effet, ces Papous placent les âmes de leurs ancêtres dans des sculptures, les mon et les korwar, représentant des personnes du Sud-est asiatique (p. 134). Les mon, inspirés de figurines similaires provenant des îles Moluques, sont des créations originales et autochtones à Raja Ampat. Ils sont des ancêtres mythiques qui fédèrent des villages entiers. Un chaman les invoque durant les périodes d'incertitude ou de détresse pour clarifier les incompréhensions du passé et prophétiser l'avenir (p. 25-28). Les mon sont toujours andromorphes et mesurent en moyenne soixante centimètres. Ils sont debout, les bras écartés et les paumes tournées vers le ciel. En plus d'être habillés de tissus de coton, deux des trois mon de l'autel de Mayalabit se caractérisent par un morion, le casque des conquistadors espagnols, sculpté au sommet de leur tête. D'après l'auteur, le morion n'est pas la trace d'un premier contact entre des insulaires de Raja Ampat et des Européens. Il rappelle plutôt l'influence exercée par les îles Moluques où des danseurs portent désormais ces casques européens durant les cérémonies de transmission d'un héritage (p. 134). Quant aux sept autres statuettes de l'autel, il s'agit de korwar. Les korwar ont été introduits à Raja Ampat par des migrants papous venus de Nouvelle-Guinée durant ces derniers siècles. Andromorphe ou gynomorphe, le korwar contient toujours l'âme-ombre d'une personne décédée. Des offrandes répétées (nourriture, tabac, objets allochtones) lui sont faites pour obtenir son aide dans diverses entreprises : pêche, soins aux malades, ou pour mener à bien un raid guerrier (p. 22-24). Il est directement révéré par les proches du défunt et généralement sans faire appel à un chaman. Leur taille varie d'une petite amulette à quelque 50 cm. Six des sept korwar de l'autel de Mayalabit sont gynomorphes-trait identifiable par le peigne sculpté dans leurs cheveux-et mesurent 10 à 40 centimètres. Ils sont en position assise, leurs mains sont également tournées vers le ciel, mais avec les bras
Edukacja Międzykulturowa, 2016
Christine Bauriedl-Schmidt, Markus Fellner, Gregor Luks (Hg.): Jahrbuch für klinische und interdisziplinäre Psychoanalyse, Band 2, 2024
Lua Nova: Revista de Cultura e Política, 2024
Journal of Contemporary European Studies, 2023
Modern Chinese Religion I: Song-Jin-Liao-Yuan, 2015
Optics Express, 2007
International Journal of Strategic Property Management, 2015
Core Principles of Group Psychotherapy, 2019
Documenta Ophthalmologica, 2006
Acta Veterinaria Brno, 2006
2010 Design, Automation & Test in Europe Conference & Exhibition (DATE 2010), 2010
Histochemistry and cell biology, 2024
Journal of legal and social studies, 2022
Interactive cardiovascular and thoracic surgery, 2010