LE FIL D’UNE VIE
Ty Coat, en avril 2020.
1942
Naissance le 2 janvier à Casablanca. Trois sœurs (Geneviève, Odile et Ghislaine) m’ont précédé. Père, Maurice, toulonnais, médecin de la marine. Mère, Hélène, intensément corrézienne (les vacances se passeront beaucoup en Corrèze). N’ai que deux grands-parents, le père de mon père ayant épousé la mère de ma mère. Famille conservatrice catholique ; racisme, antisémitisme ordinaires. Grand-père paternel médecin général (marine), maire de Sanary sous le régime de Vichy… Je ne garderai aucun souvenir du Maroc, où il semble que ma mère ait été obligée pour cause de tuberculose de me confier pendant quelque temps à des bonnes sœurs affectueuses.
1945-1959
Arrivée en France. Premier hiver en Corrèze, au Lonzac, chez les grands-parents. Mes parents ne trouvant pour se loger qu’un studio à Asnières , mes sœurs sont pensionnaires à Jouy-en-Josas et moi je suis gardé par une tante, sœur de mon père, pour qui je garderai toujours une grande affection. Maurice quitte la marine, devient médecin du travail à la Sagem et ouvre en 1947 un cabinet d’homéopathie à Paris, rue Béranger, où je vivrai jusqu’en 1966. Enseignement primaire au cours Hattemer-Prignet, très bon élève. J’entre en sixième classique au lycée Charlemagne, décroche en quatrième, mal à l’aise en famille, école buissonnière, premier poème. Pour éviter de redoubler cette classe, je deviens pensionnaire au collège Saint-François de Sales (jésuites) à Evreux. M’y trouve bien, redeviens bon élève, mais indiscipliné. En seconde (C, latin-maths) un excellent professeur de français me stimule et m’encourage à l’écriture.
Retour à Paris en première au cours Henri Bergson (dit cours Pollès) où le directeur, une forte personnalité, est aussi le professeur qui donne, une fois par semaine, un cours de littérature qui dure quatre heures et me passionne. Ecriture abondante de poèmes. Retour au lycée Charlemagne en Sciences-ex pour deux trimestres puis un en Philo. Baccalauréat.
1959-1966
Propédeutique à la Sorbonne. Une année en philo, une autre en littérature pour obtenir difficilement le C.E.L.G. (Certificat d’études littéraires générales). Le professeur Jean Brun en des cours passionnants m’initie aux pré-socratiques et me montre que poésie et philosophie ne sont pas étrangères l’une à l’autre. Ainsi m’est-il confirmé que la poésie est un art essentiel. Deux articles dans un journal étudiant (L’Etrave), dont un sur une représentation de Tête d’Or (Claudel) avec Alain Cuny et Laurent Terzieff. Je me sens en marge de ma famille et ne me vois pas d’avenir professionnel ailleurs que dans l’écriture. Je comprends le dandy Baudelaire qui n’a d’estime que pour le poète, le prêtre et le soldat et je lis la presse d’extrême droite (!) Je m’essaye à la fiction, écris des nouvelles. J’ai, tel un Claudel inversé, la révélation de l’inexistence de Dieu en écoutant les Rhapsodies hongroise de Liszt interprétées par György Cziffra. Michel Bernard, excellent écrivain et beau-frère éphémère, me fait lire des écrivains contemporains. Je découvre Gracq, Mandiargues, Jacques Vaché…
Le journaliste serait un débouché pour un apprenti écrivain et j’entre à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (dit encore Sciences-Po) où j’obtiens en 1966 un diplôme en section Générale. Encore bien penché à droite j’ai rédigé un mémoire sur Le Thème de la décadence dans l’œuvre de Drieu la Rochelle sous la direction de Jean Touchard, professeur qui se montre à mon égard d’une complicité chaleureuse et met du liant dans ces études rébarbatives. Les deux années suivantes, faisant semblant de préparer le concours d’entrée à l’E.N.A., je m’engage dans les activités d’un syndicat étudiant orienté à droite. Je ne comprends rien à la politique, m’occupe surtout de littérature, écris quelques articles dans la revue des étudiants de Sciences-Po qui me donne l’occasion de rencontrer E.M. Cioran, Paul Morand, André Pierre de Mandiargues Antoine Blondin et où sont publiés les premiers chapitres d’un roman ridicule qui restera inachevé. Je fais la connaissance de Philippe Tesson et de l’équipe de Combat, journal en lequel j’écris trois ou quatre articles de reportage.
1966-1974
Service militaire. J’y entre à droite, j’en sors à gauche, sidéré par le fonctionnement de l’institution militaire en sa pratique du décervelage disciplinaire et son exercice irrationnel de la vie bureaucratique. Classes au Bourget, deux mois aux Petites Ecuries devant le château de Versailles, formation d’officier de réserve à Caen, chef du Bureau Bang de la Deuxième région aérienne (sic). Peu occupé à ce poste, je lis beaucoup, écris, écris un peu, fréquente les deux musées du Palais de Chaillot.
A l’automne 67 j’entre à Combat où je serai critique de radio et télévision, suivrai les manifestations étudiantes de mai 68 et aurai l’occasion d’écrire, entre autres, de longs articles sur la crise l’université, Herbert Marcuse, Che Guevara et le critique Georges Poulet dont la sensibilité et la méthode me paraissent exemplaires.
Je me marie le 13 mai 1968 avec Ruth, d’origine roumaine, à la mairie du 5ème arrondissement en pleine grève générale. Quasi-rupture avec la famille. Thomas naîtra le 28 janvier 1970. Je publie mon premier livre Liberté couleur d’aigle (Pierre-Jean Oswald, 1969), concocté en assemblant des poèmes et des textes revisités (les événements de mai et Drieu…) Le journalisme ne satisfait pas l’écrivain en moi, qui voit son énergie se dissoudre dans le bavardage et une vie superficielle. Je joue dans deux films de télévision, l’un réalisé par Paul Seban, l’autre par Bernard Bouthier. Je suis un troisième cycle de science politique et je travaille en vue d’un mémoire sur la poésie de la Résistance dirigé par Jean Touchard, que j’ai plaisir à retrouver. J’ai son accord pour traiter séparément cinq ou six poètes et je rédige un premier chapitre méthodologique selon les principes de la critique thématique (Béguin/Poulet) et le chapitre sur Les Feuillets d’Hypnos de René Char (qui sera repris en partie dans le numéro spécial de L’Herne consacré à Char). Les suivants m’ennuient (Aragon, Eluard, Emmanuel…) et une nouvelle aventure professionnelle ne me laisse pas le loisir de continuer. Une occasion m’est donnée de quitter Combat et le journalisme : j’entre à l’O.R.T.F.. (Office de radio-télévision française) dans le nouveau (il sera éphémère) B.C.T.I.P.E. (Bureau central des textes, idées et projets d’émissions) dirigé par Jacques Dacqmine et où je serai chef du Service Textes. En janvier 1971 je suis soudain pris par une passion violente pour la peinture en laquelle je me lance en ferveur d’abstraction lyrique et stimulé par une exposition des Automatistes canadiens au Grand Palais, dont le catalogue contient le Refus global de Paul-Emile Borduas.
Il apparaît vite que ce Bureau ne sert à rien et j’accepte une offre du Monde qui m’engage au service Spectacles. Je n’y resterai qu’un an, éjecté en raison d’une mauvaise intégration dans ce journal où un regain d’esprit libertaire ne m’a pas rendu diplomate. Chômage et stage de formation de formateurs en tourisme au C.E.P.T. (Centre d’Etudes et de Promotion du Tourisme), astucieux organise d’arnaque à la formation permanente, où je m’initie à la dynamique de groupe. En 1972 je fais un aller-retour en campeur jusqu’à la Fondation Maeght pour voir l’exposition Nicolas de Staël, qui me réjouit. Divorce.
1974-1980
Philippe Tesson, qui a lâché Combat crée Le Quotidien de Paris dans lequel j’entre comme critique d’art. Mon peu de connaissances en histoire de l’art et mon ignorance de l’art contemporain laissent le champ libre à ma présomption et ma curiosité et je m’appuie sur ma pratique de la peinture. Quelques-uns, professionnels mieux patentés, artistes, critiques, conser-vateurs, galeristes, m’accueillent favorablement et je ne m’en tire pas mal. Je rencontre Kijno, Pignon, Debré, Soulages, Zao Wou Ki, Gérard Schneider et me lie avec Michel Seuphor, grand défenseur de l’art géométrique… A Avignon, où je suis le festival de 1974 pour le journal, je rate un rendez-vous acec René Char en raison d’un accident de moto qui m’immobilise place de l’Horloge. J’écris mes premiers livres d’art sur Cézanne et Dorothea Tanning. Quelques poèmes aussi. J’expose un peu, Jacques Damase présente mon exposition Eloge de Pythagore en sa galerie de Varenne et l’accompagnant d’un bel album. Entre construction géométrique et improvisation gestuelle j’hésite (un dilemme que je ne résoudrai jamais). Mais je trouve inconfortable le double jeu du peintre et du critique. La liquidation du journal met fin à cette expérience. Au cours d’une nouvelle année de chômage j’écris deux courts romans Dragon bleu (Galilée, 1979) et Le Chant de la violette (La Différence, 1985) et j’intègre la rédaction du nouveau Quotidien de Paris remis à flot par Philippe Tesson et où, la critique d’art m’ayant échappé, je fais de la géographie fantaisiste sur les rues de Paris. C’est un pis-aller dont j’essaye de sortir, ce que je peux faire en devenant rédacteur en chef du magazine médical Impact Médecin. Je suis commissaire aux biennales de Sao Paulo (1979) et Venise (1980).
1980-1994
Travailler dans une tour à la Défense n’est pas réjouissant, la médecine n’est pas vraiment ma tasse de thé et le journalisme inféodé à la publicité n’est pas exaltant. Je supporte mal (une fois encore !) cette situation profes-sionnelle, mais un second mariage me rend raisonnable (il sera vite mis en échec). Voyage au Zimbabwe en sa première année d’indépendance. L’Afrique me bouleverse, tellement un autre monde que celui dans lequel j’ai pris mes habitudes. Une offre alléchante m’attire au Film Français, hebdomadaire professionnel lui aussi dépendant de la publicité, dans lequel mon titre de rédacteur-en-chef est illusoire. J’en sors à la première occasion pour une aventure plus amusante, la création d’un magazine de vidéo en un temps d’explosion du marché des vidéo-cassettes. Expérience qui tourne court pour raisons financières, mais au printemps 1984 un bon vent me prend dans son souffle et j’entre à France-Culture comme conseiller de programme auprès du directeur Jean-Marie Borzeix, que j’ai jadis connu au Quotidien de Paris. En même temps je deviens critique de télévision à Elle. Cela alors que je viens de rencontrer Agnès au seuil d’une nouvelle vie de couple, qui s’avèrera être un succès.
A France-Culture ma fonction n’est pas très claire et je ne trouve pas vraiment ma place. Mon contrat de deux ans ne sera pas renouvelé, mais j’aurai fait de belles rencontres et ensuite j’aurai l’occasion de produire quelques émissions et d’entendre réalisées plusieurs dramatiques, dont le feuilleton Marlene Blues et une adaptation du roman d’Eugène Ionesco, Le Solitaire. J’y organiserai une lecture intégrale en continu (une douzaine d’heures) des Chants de Maldoror par une série d’écrivains. Les années suivantes je suis secrétaire de rédaction à Muséart et à City Magazine, puis free-lance appliqué surtout à des travaux d’édition En 1985 l’achat de la villa La Fontaine au Crotoy nous donne, à Agnès et à moi, la joie de bien profiter de la Baie de la Somme. Moi qui me sens sans racines (j’ai rompu avec la Corrèze familiale) je trouve là un lieu que je tiens pour mien. J’y écris, je peins beaucoup (et détruis en 1992 toutes les toiles que j’ai dans l’atelier) et je me lance passionnément dans la photographie.
A Paris nous habitons au pied de Montmartre, et je m’attache, comme l’était déjà Agnès, à cela Butte où il m’était arrivé de passer plusieurs mois quelques années plus tôt en un temps de célibat. Désireux de plus d’espace, nous déménageons vers 1995 et créons dans un ensemble d’ateliers délaissés et grossièrement réhabilités une petite maison dans une cour proche de l’avenue de Flandre, quartier certes moins charmant que le précédent, mais j’aime beaucoup le Bassin de la Villette d’où descend le canal Saint-Martin où j’allais, enfant avec ma mère regarder passer les péniches. Je m’organise pour peindre là intensément et j’installe un laboratoire pour le tirage de mes photos. Ecriture plus ou moins alimentaire (entretiens avec Vercors, André Miquel, Madeleine Riffaud et deux rescapés de camps de concentration) ou de pur élan. Surtout travaux en histoire de l’art (Cézanne, l’impres-sionnisme…) Peinture et photographie m’absorbent bien que s’ouvrent peu de débouchés. Je cultive avec joie l’art d’être grand-père. Nous resterons là une dizaine d’années avant de revenir dans le 9ème arrondissement et de retrouver Montmartre, Pigalle et la rue des Martyrs.
1994-2020
En 1994 nous décidons de quitter Le Crotoy et de chercher quelque chose en Bretagne, que nous aimons beaucoup l’un et l’autre (nous allons souvent à Roscoff où les parents d’Agnès ont un appartement). Nous acquérons la villa Sainte-Barbe, à Plougasnou, dans le Trégor, avec une vue haute et large sur la Manche en bordure de la baie de Morlaix. Plus question de nous échapper de Paris tous les week-ends, mais j’y passe une semaine par mois et Agnès vient m’y rejoindre. Je me baigne beaucoup, même l’hiver. Nous en profitons pour nous marier à la mairie de Roscoff.
Dix ans plus tard nous allons plus au sud, à la pointe de Trévignon, près de Pont-Aven, où nous faisons construire Ty Coat, une grande maison en bois conçue comme maison principale en laquelle jouir au mieux de notre retraite, bien entourés d’amis. Proximité de l’océan, avec plage et sentier côtier, bains quasi-quotidiens d’avril à novembre. Je fonde la cellule d’édition marginale La Sirène étoilée, portée surtout sur la poésie pour y publier pendant sept ans mes propres ouvrages et quelques livres d’auteur(e)s que j’ai envie de défendre et qui acceptent d’être limités à de faibles tirages fort peu distribués. La peinture, elle, va et vient. Elle s’est emballée en 2007 en vive expression haute en couleurs pour contredire un cancer, qui heureusement s’est soigné sans drame ; puis elle s’est arrêtée, s’est reprise en rigueur géométrique, s’est arrêtée de nouveau. J’allie poésie et peinture en deux expositions Dans la chambre d’Orphée (Médiathèque Les Ailes du temps, à Morlaix) et Orphée, ne te retourne pas ! (Médiathèque Georges Perros, à Douarnenez).
J’ai continué d’osciller entre expression lyrique et géométrie construite, mais détruit la plupart des toiles, brûlées, découpées au cutter ou plusieurs fois recouvertes. Je me restreins désormais au papier, dessins, collages et pastels (secs et gras). La photo, passée au numérique, est aussi en retrait. La poésie, elle, qui a déroulé le fil rouge sur lequel s’est avancée ma vie nonobstant ses méandres, me requiert plus fort que jamais sur la voie ouverte, après trois ouvrages brouillons publiés à la Sirène étoilée, par Fiction fragile du désir (Tarabuste, 2019). En elle se renforce ma résistance au vieillissement.
BIBLIOGRAPHIE COMPLETE
1969 Liberté couleur d’aigle, poèmes, P.J. Oswald.
1975 Battre la campagne, avec Gérard Delfau et Bernard Pingaud, Tema
editions.
1976 Dorothea Tanning, Filipacchi.
Subira Puig, Iberico Europea de Ediciones.
Morisson, Le Territoire de l’œil.
1978 Eloge de Pythagore, album, Jacques Damase éditeur.
Luc Peire, la peinture et la géométrie, Editions de la Différence.
1979 Dragon bleu, roman, Galilée.
1980 Dalles de silence, poèmes, Editions de la Différence.
1981 Cézanne, Editions Siloé.
1985 Le Chant de la violette, roman, Editions de la Différence.
1987 Les Aventures de la peinture moderne, Liana Levi.
La Salive des étoiles, poèmes, Editions de la Différence.
Le Complexe de Jésus, essai, Editions de la Différence.
1988 Cézanne ou la peinture absolue, Liana Levi.
1989 Voyage en Gracquoland, L’Instant.
1991 Mona, l’ange noir de Henry Miller, Terrain vague,
1992 Le Douanier Rousseau, un naïf dans la jungle, Découvertes
Gallimard.
Un dimanche avec le Douanier Rousseau, Skira.
1993 L’Académie des chiennes, nouvelles, Editions Joëlle Losfeld.
Le Jeune Homme dans un pays lointain, roman, Manya.
Cézanne, Profils de l’art, Chêne.
1994 Eugène Ionesco, biographie, Julliard.
Le Douanier Rousseau - Paysages, Herscher, 1994.
1995 Le Goût de la Provence de Paul Cézanne, avec Jaqueline Saulnier
(recettes) et Jean-Bernard Naudin (photographies).
Fra Angelico - L es Saints et les anges, Herscher.
L’Abbé Pierre, Hachette coll. Qui, quand, quoi ?
Le Roman de la France (De Montaigne à Giojo, une promenade
littéraire au cœur des terroirs), préface de Christian Signol, Editions
Jean-Claude Lattès.
1996 Photographie, Hachette coll. Qui, quand, quoi ?
1997 Il y a des nuits belles comme le jour, poèmes, Editions du Scorff.
Les Chemins de Van Gogh, photographies de Jean-Marie del Moral,
Editions du Chêne.
1997 Matisse Saveurs et lumières, avec Coco Jobard (recettes) et Jean-
Bernard Naudin (photographies).
1998 Gustave Courbet, un peintre en liberté, biographie, Le Cherche Midi.
1998 Villages de peintres, photographies de Jean-Marie del Moral, Editions
du Chêne.
1999 Histoire de l’art en images, préface de Jean Lacouture, Adam Biro.
La Toscane, photographies de Bruno Morandi, Editions Plume,
coll. L’Esprit du goût.
De Venise à Vérone, photographies de Mark E. Smith, Editions Plume,
coll. L’Esprit du goût.
2000 Le Parc des Buttes-Chaumont, photographies d’Arnaud Legrain,
Flammarion.
La Bretagne, photographies de l’auteur, Editions Plume, coll. L’Esprit
du goût.
2001 La Véritable Marlene Dietrich, biographie, Pygmalion.
L’Abécédaire des Celtes, Flammarion.
L’Abécédaire de la Toscane, Flammarion*.
René Char, fiction sublime, Jean-Michel Place.
Promenades chez les artisans de France, EPA-Hachette Livre.
2002 Balades au fil de l’eau (rivières et canaux de France), photos de
l’auteur pour la plupart, Sélection du Reader’s Digest.
2003 La Femme impressionniste, Adam Biro.
L’Aventure des grands impressionnistes, biographies, Pygmalion.
Chagall, les chefs-d’œuvre, Adam Biro.
2005 L’Incognito de Douarnenez, La Part commune.
*Sous le pseudonyme de Gilles Kerhouin,
2006 Cézanne qui n’existe pas, essai, La Part commune.
Julien Gracq en extrême attente, essai, La Part commune.
Picasso, biographie, Gallimard, folio biographies.
2008 L’Amande intérieure, poèmes, La Part commune.
2009 Henry Miller, portrait de l’artiste en jeune clown avec des ailes,
La Part commune.
2011 La Poésie, la tarte aux pommes et le topinambour de saint Augustin,
avec Chloé Bressan, correspondance, La Part commune.
2012 Ariane lance les dés, poèmes, La Sirène étoilée.
2014 Les Mots ne meurent pas sur la langue, notes, Isabelle Sauvage
2015 Paul Gauguin l’insurgé solaire, essai, La Sirène étoilée.
2015 Le Paris surréaliste, essai, Editions Alexandrines.
2016 Ciel renversé, poèmes, La Sirène étoilée.
Et si le réel n’était que le masque du songe ? photographies,
La Sirène étoilée.
2017 (désistement des berges), poèmes, La Sirène étoilée.
2018 Porterez-vous du sel aux gens de la montagne ? divagation,
La Sirène étoilée.
2019 Fiction fragile du désir, poèmes, Tarabuste.
Direction d’ouvrage
Paris, Flammarion, 2003.
Plaquettes
La Parole est sans demeure, poèmes, Les Cahiers de l’autre rive, 2007.
Le Charpentier de Nazareth, légende, Books on Demand (édition limitée
à trente exemplaires), 2011.
Le Marin de jadis, adaptation d’après Le Dit du vieux marin de S.T. Coleridge, La Sirène étoilée, non daté (vers 2015).
Préfaces
Andrew Wyeth, La Suite Helga, Adam Biro, 1987.
Monique de Beaucorps, Les Symboles vivants, Nathan, 1989.
Tristan Corbière, Armor & Gens de mer, COOP Breizh, 2002.
Kenneth White, Le Monde ouvert, Poésie Gallimard, 2006.
Marie Gerlaud, L’Entreciel, L’Harmatan, 2009.
Photographies
Arnault Tran, L’hallali la lère, catalogue d’une exposition, galerie Bruno Delarue, 2005.
La Bretagne en objets, texte d’Annick Caraminot, Aubanel. 2003.
La Provence en objets, texte de Christine Ferniot, Aubanel. 2003.
Collaborations
Jacques Faizant, L’Œil à la main, Stock, 1976.
André Miquel, L’Orient d’une vie, Payot, 1990.
Vercors, A dire vrai, entretiens avec Gilles Plazy, François Bourin, 1991. Madeleine Riffaud, On l’appelait Rainer, Julliard, 1994.
Denise Holstein, “Je ne vous oublierai jamais, mes enfants d’Auschwitz…”
Edition N° 1, 1995.
“Ghost writer”
Joseph Joffo, Je reviendrai à Göttingen, Editions Jean-Claude Lattès, 1995.
Evan Galbraith, Opération vent d’ouest, Edition N° 1, 1996.
Charles Schulman, Ne dis jamais que tu vas ton dernier chemin, Le Publier, 2002.
Stéphanie Valet, Diabète pour la vie, Association française des diabétiques, 2005.
Collaboration à des livres d’artistes de Jean Leppien, Bertrand Dorny, Thierry Le Saëc, Michel Remaud, Yves Picquet, Mitsouko Mori.
EXPOSITIONS
Personnelles
1978 “Eloge de Pythagore”, Jacques Damase Galerie de Varenne, Paris.
1987 “Œuvres récentes”, Galerie d’art international, Paris.
1993 “Photographies”, Galerie Jacqueline Feldman, Paris.
1995 “Les Visiteurs des ruines”, photos, Espace Noriac, Oradour-sur-
Glane, Haute-Vienne..
1996 ? “Peinture et photographies”, chez Evelyne Prawidlo, Paris.
2005 “Peintures et photographies”, atelier avenue de Flandre, Paris.
2007 “Projection privée”, photos, Galerie Claude Samuel, Paris.
2009 Bibliothèque municipale, Bannalec, Finistère.
2010 “Women”, peinture et photos, Galerie 4, Cheb, République tchèque.
2011 Orphée, ne te retourne pas !, peinture et poésie, Médiathèque Georges
Perros, Douarnenez.
2016 “Déchirages”, La dame Blanche, Port-Louis, Morbihan
Autres
1976 “Géométrie sensible”, Galerie Christiane Colin, Paris
“Premier Salon de la Critique”, La Défense.
1977 “Boîtes”, Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
”Silence et cri”, avec Henri Yeru, Galerie Claudine Ratié, Paris et
Maison des Arts et Loisirs de Laon.
“Au-delà de l’image”, Galerie Bellechasse internationale, Paris.
1978 “Jacques Damase, 30 ans d’édition d’art et de prestations diverses”,
Maison de la Culture de Rennes.
“Ils exposent,” (l’art contemporain au musée de Saint-Omer).
“Courants d’art”, Moulin de Fontine Française (Côte d’Or).
“Abstraction vivante”, La Défense (1978 ?).
1979 “Géométries”, Musée d’art et d’archéologie de Besançon.
FIAC, Galerie Bellint (1979).
Espace Arts plastiques, Villeparisis.
1986 “Exposition internationale de dessins originaux”, Moderna Galerija,
Rijeka, Yougoslavie.
1987 Foire à Gand, galerie ACAP.
1988 Foire d’art, Bologne, galerie ACAP.
2004 “Parle-moi d’Oradour”, photographies (catalogue)
2007 “4 artistes”, Les Stèles, Huelgoat, Finistère.
“D’une rive à l’autre”, Galerie 4, Cheb, République tchèque et
chapelle des Ursulines, Quimperlé.
“Multiples”, Les Moyens du bord, Morlaix, Finistère.
2010 “Ouvertures”, photos, avec Sarah Gall, Bibliothèque municipale,
Bannalec.
2012 “Shem”, Galerie Ivana de Gavardie, Paris.
Photographies, Galerie Atkinos, Quimper.
2013 Avec Michel Remaud et Michel Thamin, la Barrière rouge, Treffiagat,
Finistère.
2014 “3/30x30”, avec Michel Remaud et Michel Thamin, L’Atelier des
Marées, Douarnenez.
“Accrochage collectif”, Galerie Frédéric Moisan, Paris.
2016 “Accordance” (art en poésie), nanga gallery, Pont-Croix (Finistère).
Photographies, atelier de Michel Remaud, Plomelin (Finistère).
2018 “Autoportraits”, La Boulange, Guidel, Morbihan.