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Adam, le premier homme, textes réunis par Agostino Paravicini Bagliani, Florence, SISMEL/Edizioni del Galluzzo, 2012, p. 135-158., 2012
" Eve's apple and Adam's body " The body of the first man, whose creation is told in the book of Genesis, was affected by the Fall, which had consequences on the microcosm as on the macrocosm: by accepting the fruit of Eve, Adam exposed his body, and this theme was the object of an important reflection in different fields of the knowledge, in particular between XIth and XIIth centuries. The physical, even hyperphysical qualities of Adam's body before the sin are a dominating theme in the XIIth century, and elements and Adam's body stand out as a new and important motive, counterpart of the reflection on Eve's body, which did not change in its constitution after the Fall. For those reasons, the article starts with the creation of the body of the man, but also of the woman, of whom it is hardly separable according to the biblical narrative. The consequences of the sin on Adam's body are then approached, and eventually the new and naturalistic glance that many authors of the XIth and XIIth centuries cast over the prelapsarian body and his change. Not all the thinkers considered this loss as irreversible, and we find a trace of an optimistic motive, that is to say Adam as physician. The XIIIth century is not totally kept apart, but this study stays deliberately in this side of scholastical questiones and controversies on the original sin, as well of the reception of the thought of Aristotle.
In Elie Ayroulet, ed., Saint Irénée et l’humanité illuminée, Paris, Le Cerf, 2018, p.117-142., 2018
Irénée parle de Marie nouvelle Ève avec deux objectifs : dans un contexte polémique il entend fonder la réalité de l’Incarnation du Christ vrai Dieu et vrai homme contre les considérations de différents hérétiques : ébionites, docètes, valentiniens ou adoptianistes . Comme Ève, les hérétiques ont été trompés par le serpent qui a perverti la parole de Dieu. Dans l’Église, le risque subsiste d’être ainsi à la remorque d’Ève. Saint Paul en avertit les Corinthiens et saint Irénée y voit l’archétype de l’hérésie. La désobéissance doctrinale porte des fruits de mort et il faut la combattre. Mais Irénée parle aussi de Marie nouvelle Eve pour fonder sa doctrine de la récapitulation et de la régénération de l’humanité dans le Christ. Il s’appuie pour cela sur un parallèle entre Ève et Marie, en retravaillant notamment le parallèle que saint Paul établissait entre Adam et le Christ, nouvel Adam. Marie est la nouvelle Ève, et le Christ, le nouvel Adam, régénère l’humanité. Si Irénée situe toujours le parallèle entre Ève et Marie en relation avec le parallèle entre Adam et le Christ, l’inverse n’est pas toujours vrai (par exemple AH V,16,3). Autrement dit, ce qui l’intéresse est avant tout une exploration christologique. Sa doctrine de la récapitulation dans le Christ engage la sotériologie, replacée dans la dynamique qui fait se correspondre la protologie, l’incarnation et l’eschatologie. Il envisage alors l’anthropologie biblique et la vocation divine de l’humanité à cette lumière. Mais qu’est-ce que l’introduction du motif de Marie nouvelle Ève apporte au propos ? J’essaierai de le déterminer en partant de l’herméneutique qu’Irénée propose des versets où Paul affirme l’origine humaine de Jésus , sa précédence dans l’ordre de la création et de la résurrection et où il évoque Adam ou Ève . Est-ce qu’avec le parallèle entre Marie et Ève Irénée prolonge simplement le parallèle paulinien entre le Christ et Adam ? Est-ce que, en avançant que la Vierge, nouvelle Ève, participe à l’économie du salut, il ne transforme pas plutôt la vision paulinienne de la récapitulation dans le Christ et sa compréhension du rôle de l’humanité régénérée dans l’économie du salut ? Mais par son recours aux évangiles de l’enfance, qui présentent Marie, l’épouse de Joseph, comme vierge et comme obéissante, Irénée éclaire en fait la doctrine paulinienne. Ce qui apparaît alors propre à Irénée, ce sont les mentions de Marie « cause du salut » (AH III,22,4) et « avocate d’Ève » (AH V,19,1 et DA 33). Nous verrons si ces mentions ne sont pas justement l’étincelle qui jaillit du frottement entre les textes de Paul et ceux des évangiles de l’enfance.
Philippe Panzini : "Doux Jêeeesus ! La liberté ? La voie de la perdition !" Vivons enchaînés et craintifs... c'est plus sûr ! Rachid Zerrouki Je vois que tu es encore plongé dans les ténèbres. Tu n'as qu'un pas à faire pour rejoindre la lumière de la connaissance. Bannis de ta vie le péché et la culpabilité. Rejoins l'Homme qui sommeille en toi ! Sewer Marlene : Bonjour! Je pense que Philippe est juste ironique comme Socrate. N'est-ce pas Philippe? Philippe Panzini : Cela va sans dire, Marlene, et Rachid l'a bien lu. Mais laissons parler le Socrate américain, George Carlin. Sewer Marlene : La religion est pour les gens humbles ce que la science est pour les savants: Une histoire sans fin. Le Dieu des gens c'est comme la "physica ", elle a ses
Laval théologique et philosophique, 1994
Jean-Claude Schmitt (dir.), Eve et Pandora : la création de la première femme, 2002
La Genèse offre à la société chrétienne médiévale le mythe d'après lequel l'homme est créé le premier, et la femme ensuite, à partir de lui. Le plus singulier, dans ce récit, n'est peut-être pas la création seconde d'Eve -que l'on retrouve dans d'autres civilisations, par exemple avec la Pandore des Grecs 2 -, mais plutôt le fait qu'elle soit formée à partir du corps même d'Adam. Cette solution originale permet de combiner deux aspects, présents séparément dans d'autres mythes de création : d'une part, une relation d'ordre, résultant de la formation successive de l'homme et de la femme; d'autre part, une très forte proximité, et même une unité essentielle, comparable à celle qu'établirait une création simultanée ou le dédoublement d'un être originel unique. Aussi, bien que les analyses courantes du récit judéo-chrétien focalisent volontiers l'attention sur le premier aspect, susceptible de fonder la prééminence du masculin sur le féminin, il semble nécessaire de considérer ensemble les deux composantes de la relation qu'on vient d'énoncer, si l'on veut rendre compte de sa spécificité et de ses potentialités.
Rencontre avec Kamal Bouayed : Le Dernier des livres (un roman historique sur la collecte du Coran) La rédaction des Cahiers de l'Islam A travers ce roman j’ai voulu rendre accessible l’Histoire sacrée du plus célèbre manuscrit du Coran, la rendre plus littéraire, plus compréhensible et plus humaine. Un Livre qui fut adulé et vénéré dans Dâr al-Islâm pendant des siècles. II fut durant longtemps le plus grand symbole de pouvoir pour un souverain musulman. Sa possession donnait gloire et reconnaissance et sa perte ramenait peine et disgrâce. (Kamal A. BOUAYED)
La question de l’origine de l’humanité est l’une des plus délicates du dialogue entre science et théologie. Pour la biologie, l’émergence de l’homme moderne dans la lignée des hominidés n’est rien de plus qu’un exemple de l’évolution d’une espèce. Mais il s’agit de notre espèce. Et selon le livre de la Genèse, l’être humain, parce qu’il est créé en image de Dieu, a un statut particulier. Or les sciences révèlent une continuité surprenante entre le monde animal et l’humanité. Où situer alors le moment précis du début de l’humanité ? Est-il possible, par exemple, de repérer un couple ancêtre unique dont descendraient tous les humains ? L’enjeu est vital pour la pensée chrétienne : c’est tout le diagnostic biblique du problème de l’humanité qui est en cause, et par conséquent également le projet de salut de Dieu. Le présent ouvrage, fruit des travaux du Réseau des scientifiques évangéliques (RSE), met en dialogue plusieurs spécialistes, chacun apportant son éclairage dans son domaine de compétence – exégèse, littérature du Proche-Orient ancien, paléontologie, génétique, théologie systématique – tout en étant attentif aux apports des autres.
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Psychoanalytic Perspectives, 2024
in The Turks. Vol. 3: The Ottomans, Yeni Türkiye Yayınları, Ankara, 2002, pp. 111-122 (published also in Turkish: "Osmanlı Hakimiyetinin Tuna Nehrinin Kuzeyinde Yayılışı: XIV ve XVI. Yüzyillarda Eflak ve Bogdan," in Türkler, cilt 9, editörler: Kemal Çicek, Salim Koca, Ankara, 2002, pp. 206-218
GalaxyonKnowledge, 2024
Manuscripta Orientalia. Vol. 22. No. 1. June 2016. P. 20-36., 2016
Journal of Pharmacognosy and Phytochemistry, 2018
EUROCON 2005 - The International Conference on "Computer as a Tool", 2005
Communications in Algebra, 1990
Journal of Architecture and Planning (Transactions of AIJ), 2000
Current Opinion in Biotechnology, 2013
Physical Review Letters, 2005
Records of the Western Australian Museum, Supplement, 2004