Je profite des moments ravissants que m'octroie cette insomnie pour
1°/ refaire le calcul de l'accroissement du SMIC sur une base de 3.05% de majoration l'an, et effectivement, on arrive à 1500 euros bruts en 2012, donc je me suis planté dans un précedent post,
2°/ accéder enfin au Géoportail qui montre la France vue d'en haut. Ce sont les mêmes photos que sur les pages jaunes comme le démontre cette capture d'écran. Les pages jaunes, c'est jamais saturé. Avantage pages jaunes...
Revu par hasard P.
Il est amoureux P. Gravement. Deux heures à raconter sa nouvelle histoire. Et puis il a divergé vers ses croyances, son don, ses Entités. Ils nous a fait une démonstration de son don. Il prend votre main gauche dans sa main droite et se concentre. Il vous dit ensuite de quoi vous êtes atteint.
Chez moi ça va: quelque chose dans les sinus au dessus des yeux, mais rien de grave. Chez L. c'est les poumons : il devrait se méfier... Voilà nous sommes prévenus...
Je suis effaré ...Tant de gens croient à tant de sornettes...
20six en panne cette nuit et ce matin.
Le ciel en panne. Pas beaucoup de soleil ces derniers temps.
Le PS en panne: "Pour 65% des Français, le projet PS n'incite pas à voter pour son candidat (AFP, mercredi 28 juin 2006, 11h39)".
Ma petite chiotte roule toujours. Va-t-elle tomber en panne ? Je touche du bois..
Vu le Chichi hier soir. Manifestement il est sourd. Peut-être même aveugle. J'espère qu'il se représentera, histoire de rire un bon coup, surtout en voyant la tête du Nicolas dans ce cas...
Quand même une bonne idée dans ce qu'il a proposé : le conseil d'orientation. C'est en effet triste de voir des jeunes se lancer dans des études pour lesquelles on sait qu'il n'y a aucun débouché. Pourquoi autant d'étudiants en histoire, en psychologie dont la majorité sera au chomage à la fin de leurs études, alors que nous manquons d'ingénieurs, de techniciens, d'infirmiers etc...? Il faut mieux organiser tout cela et éviter tout ce gaspillage humain, financier. Un numerus clausus en fac de lettres, pourquoi pas ?
Suis allé à la poste ce matin: La queue jusque dehors. Un seul guichet ouvert. Les machines à poster en panne comme d'habitude. Cet hiver, quand il n'y aura plus personne, le deux guichets seront ouverts et tout fonctionnera correctement...
On mange le soir sur le balcon. Il a cessé de pleuvoir. Le soleil nous éclaire. L. me raconte ses dernières vacances à Marbella. Le buffet all inclusive à l'hôtel et les crêpes:
LUI:" Humm, les crêpes! J'adore! Des montagnes de crêpes qu'on préparait devant nous. Je rajoutais du sucre, du chocolat liquide, de la cannelle...Humm! c'est boonnnn !!!
MOI, caustique: combien de kilos?
LUI, esquissant un mouvement de danse tout en se pinçant les pneus autour de la taille:" un, dos, tres..", et nous éclatons tous les deux d'un grand éclat de rire..."
Une bouteille de rosé plus tard...
MOI: " quand je serai vieux, si mes enfants ne sont pas sympas, je vais en maison de retraite.
LUI: mais non tu viens chez moi. Je te changerai tes couches, t'inquiètes pas, et tu auras droit à un gogo boy par mois...
MOI: un gogo boy par mois, super...!"
La rando a été annulée pour cause d'intempéries. C'est couvert pour l'instant.
On va se promener le long des plages, aller au musée de la mer et ensuite sauna. Il va être bourré le sauna par ce temps...
Dimanche plan-plan donc...
Ségolène s'est clairement engagée, tandis que Nicolas s'est défilé. Il voudrait bien dire oui, je suppose. "L'Elysée vaut bien un mariage", mais il est prisonnier de son monde. Bien fait!
Dix pour cent des adultes, environ, sont homosexuels. Trente pour cent y ont goûté. J'espère que c'est autant de voix qu'il n'aura pas. Le monsieur fait tourner sa machine à calculs en ce moment. Son premier réflexe: prendre le large et voir venir. Il vient, pour cela, de créer une commission, histoire d'attendre. Les sondages sur la question ne doivent pas manquer actuellement: à 55% il fera un pas en avant, à 45% il fera deux pas en arrière....En avant la cadence....!
Tandis qu'on défile en grand nombre à Paris, ici il pleut. Petit tour achats en Espagne. Le reste de la journée devant la téloche...L. suit attentivement la coupe du monde de foot.
Petits gazouillis avec L. Une vie à deux que je n'ai jamais connue que durant ces épisodes de vacances. Il serait temps que je me marie...Reste à trouver le fiancé...
Ce soir nos footbaleurs vont se couvrir de gloire ou de honte...Je m'en fous, quoique.... On m'a dit que la victoire en coupe du monde en 1998 avait généré un demi point de croissance en France. C'est bien possible et ce n'est pas rien. On ne doit donc pas s'en désintéresser. Le domaine du sport est devenu un grand secteur économique : 300 000 maillots à l'effigie de l'équipe de France vendus pour cette coupe du monde, des voyages de supporters, des nuits d'hôtel, etc...etc...Tout cela c'est du travail et des emplois. Donc, finalement, pourvu que les français gagnent et arrivent en 8e de finale. Allez les Bleus !
Il fait beau. Plage cet après midi.
QUELQUES PHOTOS DE LA GAY PRIDE DE L'ILE....
Temps couvert ce matin. L. est arrivé. Fête de la musique hier à B. Du monde, du monde... Une foultitude de formations diverses: du bon , de l'excellent.
Ce matin petit déjeuner rituel. Nous nous connaissons depuis 19 ans et nous avons nos habitudes: il va acheter des croissants. Le boulanger est en dessous. Il y en a un autre dans le quartier. Nous allons les comparer...
Au programme de la journée : rien de prévu sauf les Emmas. La région est riche en musées, excursions et autres. Peut-être le cinéma en soirée. Et puis il y a la mer toujours aussi fascinante et s'il fait beau les plages dont certaines sont plus gay que d'autres: les Cent Marches, l'Océan...
Mon bar préféré est fermé pour travaux. Il rouvrira la semaine prochaine...
L. arrive en fin d'aprem. Petit ménage ce matin. Je n'ai déjà plus de place.
G. était morose hier soir. Pourquoi? Il a tout pour être heureux...Il lui suffit juste de s'en apercevoir.
Cette photo me réjouit: des mammys et des pappys qui regardent passer la Gay Pride. Ils sont plus à la page et plus ouverts qu'on imagine...
Il pleut. J'écoute en boucle un vinyl: Dire Straits.
Il fait sombre dans la pièce. Ca sera un jour pourri.
Je pense à eux. Jamais seul finalement: je suis habité de tant d'autres...
Nous sommes le peuple de la diversité: les mots homosexuel, lesbienne, bi, trans englobent une réalité multiforme, vaste, exhibée ou discrète, parfois opprimée. Les pratiques sexuelles sont multiples, voire inattendues . Les situations sont complexes, pas toujours faciles pour certains.
Je ne citerai pas de cas, mais tout l'imaginable et l'inimaginable existe et nous le cotoyons chaque jour.
La Gay Pride fédère tout cela, lui donne une visibilité, sort du néant des hontes enfouies, banalise et légitimise la vie de chacun dans tout ce qu'elle a d'unique et d'indispensable pour les autres. Tout le monde il est pas beau et gentil, mais tout le monde il est là, il existe, il a le droit au respect, il est la vie, on l'aime....
Les quelques abrutis qui nous ont balancé des oeufs, le vieux qui nous a traîté de "dégénérés" sont des minables. Leur intolérance les enferme dans le misérable et la petitesse: leur punition a commencé il y a déjà bien longtemps. Ils sont déjà en enfer...
Le beau temps a tenu hier. Météo France out! Tant mieux.
La Gay Pride s'est bien déroulée. Environ 500 personnes ce qui est bien pour une petite agglomération de province. Ph. a fait un excellent discours: notre vote en 2007 ira à ceux qui feront avancer notre égalité.
Deux syndicats ont fait la marche et des partis politiques se sont manifestés. Le forum assiociatif était de bonne tenue. Les moyens techniques suffisants. Bon relais des médias.
Le Ch. s'est bien rempli après la marche: on consommait sur le trottoir. La soirée officielle s'est bien déroulée sous une musique techno et 80's. Je ne suis pas allé à l'after. Rentré vers 4 heures.
Des points, bien sûr à revoir et des choses à améliorer. Nous allons débriefer tout cela et penser à la suite des événements: peut-être une soirée à l'automne ?
Tout à coup, hier vers 15 heures, une concentration d'événements heureux. Tout à fait étrange...
Mon fils m'annonce qu'il achète une maison,
un problème financier s'arrange,
D. me donne signe de vie,
Je trouve un fauteuil pour l'ordi.
Mon fils achète une maison: je suis ravi. Il se pose, il s'installe avec sa copine...Tout cela donnera peut-être un bébé....
Le problème financier, ben là c'est facile à comprendre. J'ai cru m'être trompé dans mes choix...
D. me donne signe de vie: ben j'y tiens beaucoup à D...
Le fauteuil: j'en cherche un depuis trois mois... C'est réglé maintenant..
Pour le reste, temps chagrin à grains...
Il pleut. J'aime ce temps, mais là ça tombe très mal.
C'est la fin de la préparation de la GP. Un bon article dans un quotidien hier.
L. arrive la semaine prochaine. Dix jours à passer ensemble et après je repars dans l'est.
Un cycle s'achève. J'ai toujours eu le sentiment que ma vie se structurait par périodes qui avaient chacune leur caractère propre: c'est une relation, un endroit qu'on habite, un travail qu'on fait, des gens qu'on rencontre.... Je termine là le cycle que j'ai commencé il y a quatre ans. Je quittais alors une vie stable pour m'installer dans une sorte d'errance. J'ai même passé quatre mois sans domicile, squattant chez mes parents et chez L. Ensuite j'ai vécu entre deux endroits. Et puis, depuis trois mois je ne bouge plus: la vie ici me va...
Je vais donc quitter l'est. Le mouvement est enclenché. Il reste à régler ce départ et à vider les lieux qui sont fort encombrés. Pas si simple...
Adieu Raymond Devos.
Il faut se souvenir que c'est en l'Ile, où il venait jouer une pièce de théâtre dans une tournée, qu'il a eu la révélation de son art. S'adressant à un serveur de bar, il lui demanda ce soir là, alors qu'il faisait un temps de chien dehors:
" dites moi, Monsieur, par où faut-il aller pour voir la mer?
-On ne peut pas la voir en ce moment Monsieur.
-Pourquoi ne peut-on pas la voir en ce moment?
-Parce qu'elle est démontée, Monsieur.
Et c'est à ce moment que Raymond Devos, comme il l'a raconté maintes fois lui-même, a eut cette réplique qui a décidé du reste de sa vie:
-On la remonte quand ?
et le serveur, qui avait une bonne dose d'humour, lui a répondu:
Je ne sais pas, Monsieur, c'est une question de temps..."
Pour le reste je suis méli mélo, un peu out. G. a traîné ce matin avant de repartir. Samedi il y aura des orages. La météo pour samedi n'est pas bonne. La cata...
Hier soir, j'ai eu une grosse panne sur l'ordi. C. est venu, a vu et a vaincu. Alimentation HS. Bon c'est pas tout à fait réparé, mais je peux surfer...
Sur la 5 e chaîne on parle du programme du parti socialiste en ce moment dans "C'est dans l'air". Je partage un grand nombre des analyses qui sont faites. J'en ai dit un mot hier. Je ne vais pas revenir là dessus... J'ai mis en liens une "divination" que j'avais faite en novembre dernier: "Demain" . On verra dans un an..
Pour le reste la pluie est annoncée pour samedi. P. et B. sont un peu décomposés à cette nouvelle. Il y a eu beaucoup de travail de fait et la couverture médiatique de la Gay Pride sera bonne. Des syndicats et des partis politiques viendront. La pluie va tout remettre en question...
Un peu déprimé en ce moment...Hier c'était la journée petites catas. Aujourd'hui j'essaie de reprendre le manche...
Ma foetalisation s'est poursuivie hier soir, mais excellent film, plein d'émotions, d'André Téchiné avec Emmanuelle Béart : les Egarés. Et ensuite une émisson où l'on parlait de Ségolène. Son père, colonel scrogneugneu, les a abandonnés. Elle lui a fait un procès pour qu'il paie sa pension. Son père méprisait ses filles: " J'ai 5 enfants et trois filles" disait-il. Elle lui a montré ce qu'elle valait.
Tout cela en a fait une femme déterminée qui n'hésitera devant rien. Comme elle a raison.
Où je suis en froid avec le programme socialiste, c'est à cause de son retour aux vieilles lunes et à l'utopie parfois. Passer à un SMIC brut de 1500 euros en 2012 peut sembler un objectif souhaitable, mais il implique une croissance des salaires de 4,4% par an, ce qui n'est pas une mince affaire dans une économie mondialisée comme l'est la nôtre. Il y a des remises en cause à accepter et des efforts à faire par tous: autant le dire tout de suite au lieu de laisser croire que les caisses débordent. Nous souffrons d'une dette colossale dont les intérêts absorbent la totalité de l'impôt sur le revenu. Commençons plutôt par nous débarrasser de ce carcan...
Entrées maritimes: au lieu de crever de chaud, on respire. C'est un des avantages du climat d'ici. Il est suffisamment imprévisible pour qu'on ne soit jamais las du temps.
Journée fenêtre ouverte donc. Un tableau commencé: faut que je remplisse mes murs. On verra le résultat.
Pour le reste train train habituel. La télé tourne: je régresse tranquillement. Bientôt la position foetale si je ne réagis pas: un petit tour en ville peut-être?
Je viens d'accéder aux rang, titre, avantages et privilèges de grand-oncle. Longue et heureuse vie à la nouvelle arrivée... Mes parents sont sur leur petit nuage du coup.....
Autre petit nuage, celui qui aurait été utile pour que je ne prenne pas de coup de soleil à la plage. C'est d'un agressif cette boule de feu dans le ciel....L'eau était douce, et les mecs que je pouvais mater tout autour de moi étaient tous bien attirants... Rentré frustré ...
Ils annoncent plus chaud demain: j'ai 35 degrès sur mon thermomètre. Samedi prochain orages. Je la tente ? Oui ! Orages, ô désespoir, c'est la gay Pride samedi prochain...Bon, d'ici là ça va s'arranger.
Brocanté ce matin. C'est irrésistible chez moi, dès que j'y vais, il faut que j'achète quelque chose: six verres à porto Nap III et trois assiettes ( 18e ? ) en étain...
Bon... A demain....
Première immersion. Mer paresseuse, toute tranquille, comme au bord d'un lac. Bain de soleil sur la plage. Echanges intéressants. Calme et volupté.
Un petit tour en Espagne hier. Perdu le sud un moment. A ce stade on tourne en rond.
Sur les pages jaunes on peut voir la toute la France du ciel. J'ai déjà fait quelques intéressantes visites. Là un regard sur l'Ile:
Tonitrante parade d'un camion de supporters bariolés qui sillonne l'Ile en long et en large: son équipe va disputer un match important ce soir et espère remporter le trophée.
Ces supporters sont sympathiques, mais je m'interroge sur les images qui sont véhiculées à travers le sport professionnel. Nous sommes envahis de retransmissions qui forment le socle de bien des programmes télé et, à travers les messages rustiques et simplistes qu'elles véhiculent, on forme un esprit nouveau qui s'écarte petit à petit des valeurs sportives: ces supporters ce soir seront complètement bourrés, voire agressifs, et vocifèreront pendant des heures au beau prétexte de fêter une victoire ou d'encaisser une défaite.
La morgue des trop riches joueurs professionnels qui ont, pour la pluspart, perdu le sens de la situation sociale du pays, ne vient pas arranger les choses. Ce milieu, dans son ensemble, détruit un bel ensemble de valeurs comme celles de la modestie, du travail, de la tolérance, de l'amitié.
On est loin, dans ces grand messes qui brassent des millions d'euros, de l'esprit de solidarité, du sens de l'effort et du dévouement des petites équipes de village et, comme je pense que la télé forge la culture dans nos pays civilisés, tout ça nous conduit à un sacré nivellement par le bas...
Qu'est ce qu'une famille? Vaneste, le pape et bien d'autres veulent tous la sauver. Et si c'était tout simplement l'ensemble des gens qui nous entourent et avec lesquels nous vivons des choses plutôt heureuses.
En son temps j'avais écris "l'Histoire de la Famille". En voici un extrait:
" (...) J’ai rapidement repris le dessus. Ma jeunesse toute frétillante m’a aidé à comprendre qu’il n’y avait plus rien à faire vis à vis du passé et que seul l’avenir comptait. De ce moment je n’avais plus à composer avec personne et je jouissais d’une totale liberté.
Comme j’habitais seul dans la maison désormais, Gine vint chez moi pendant ses coupures. Ce fut un nouveau plaisir d’être enfin dans une situation horizontale avec un lit confortable. Nous avons pu expérimenter toutes sortes de positions acrobatiques facilitées par l’avidité où nous nous trouvions toujours puisque notre frénésie ne trouvait pas son contentement. Mais, comme j’habitais à quelque kilomètres de notre lieu de travail et qu’il fallait rester très discret nous dûmes faire plus vite ou trouver toutes sortes d’arrangements pour que Gine, qui avait un tableau de service plus contraignant que le mien ne se trouve pas en faute ou ne se fasse pas remarquer.
Elie et moi, nous n’allâmes plus du tout à l’hôtel et nous aurions pu avoir des rencontres quotidiennes et des nuits complètes si le mari d’Elie n’avait pas existé. J’ai fini par lui apprendre l’existence de Gine. Elle ne s’en n’est pas du tout offusquée. Ca ne la privait en rien puisque je pouvais assumer facilement les deux rencontres le même jour : ce fut pour moi l’occasion d’un excellent rythme de vie qui m’a fait perdre quelques kilos et ainsi, entre mes deux maîtresses la semaine et Fred tous les quinze jours quand je m’avais pas la garde des enfants, je menais une existence d’une certaine plénitude, en tous cas sportive, pour peu que l’on veuille bien considérer la débauche comme l’un des nobles arts.
Mes relations avec Elie, Gine et Fred s’approfondissaient petit à petit. Nous commencions à éprouver de véritables sentiments qui vinrent mettre un peu de complexité dans cette histoire simple. Je voulais conserver l’ensemble du groupe qui me comblait bien, mais en même temps chacun de ses membres méritait la plus haute considération en raison du bonheur qu’il m’apportait. Comme nous parlions de plus en plus de nos contingences quotidiennes, de nous même, puisque ces relations s’installaient dans la durée, je devais, à chaque rencontre, reprendre l’histoire avec chacun là où elle en était restée, et me couler en un instant dans la suite de l’aventure et enrichir notre vie d’un nouvel et intéressant épisode. J’adorais cela.
La diversité de mes trois partenaires, que je pourrais qualifier de trinité, me convenait parfaitement, parce que j’étais plusieurs en moi même : j’étais à la fois l’homo débutant, le baiseur de fond et le béotien de service d’une extra lucide. Je tenais chaque membre du groupe des nouvelles des autres de sorte que nous formions en quelque sorte une communauté toute particulière dont le pivot était ma bite que je n’ai jamais tant vénérée qu’à ce moment là.
Vivre dans la vérité, et éliminer le mensonge, ne nuisait en rien dans la vie de la trinité. Chacun connaissait l’existence des autres , savait quel type de rapports je développais et y trouvait son compte . (...)"
J'emprunte ce qui suit dans le blog de Cathogay:
"En rentrant, je lis l'échange de commentaires (sur ce blogue) entre J-Seb de Lille et Bernard sur la visite du Pape à Auschwitz-Birkenau.
(...) je me demandais si lors de la visite du pape à birkenau il avait salué un rescapé homosexuel de la barbarie nazie. [email protected]
Non, hélas Jseb, notre très Saint-Père, empli de la miséricorde et de l'hypocrisie qu'on lui connaît, a salué la mémoire d'à peu près tout le monde à Birkenau, y compris des tziganes, (ce qui est une véritable "révolution" dans le discours de l'Eglise)... sauf la mémoire des homosexuels. Il ne faut tout de même pas rêver !
On ne peut prôner la destruction psychologique et politique de l'homosexualité ET DONC des homosexuels à longueur d'encycliques et discours papaux, et en même temps pleurer devant Dieu pour le massacre physique qui a été perpétré par les nazis en leur temps, et continue d'être encore perpétré de nos jours dans le monde.
Pour une fois, l'Eglise vaticane est logique avec elle-même. Dans l'inhumanité de son Magistère et aux frais des homos, une fois de plus, bien entendu. Bernard.
Bernard a des mots assez dur, et je les comprends. Car alors que les associations juives elles-mêmes, le gouvernement israélien et d'autres (en France, en Allemagne), reconnaissent que les homosexuels doivent être associés (à leur très modeste place, mais tout de même) à la mémoire des victimes du nazisme, l'Eglise Catholique par sa voix la plus officielle les ignore complètement. C'est décevant, au minimum."
C'est dire le peu d'illusion qu'il faut se faire sur l'église catholique. Bon courage aux homos croyants...
Pour le reste petite vie tranquille ici...
Aujourd'hui 6/6/6: le jour de la bête...
Pesé ce matin : trop c'est trop. Au régime, mec...
Grand ciel bleu. L'anticyclone a du bon...
Ramassé le bois.
Un plan direct dans l'aprem. On a discuté après...
Fini un tableau: je reprends la main...
Du courrier dans la boîte à lettre: le facteur a travaillé hier.
Des petits riens...
Pas encore fait la carpette sur une plage. Pourtant en ce moment c'est sea, sex and sun....
Surveillé les affiches hier tard: elles tiennent. Un passage à la Madrague où j'ai joint l'utile à l'agréable et à Chiberta où j'ai causé un peu...Le Phare m'émerveille toujours surtout quand il troue un ciel constellé d'étoiles comme c'était le cas cette nuit: un des plus beaux endroits de la terre...
J'ai commencé un nouveau tableau qui semble bien parti. Je sais, pratiquement dès le début, si un tableau sera bien ou pas. Après je suis entraîné par une sorte de fatalité, comme si les choses me dominaient et que je n'y puisse plus rien changer: je suis l'humble serviteur de ma peinture....
Ce matin, je vais aller ramasser du bois. Au tracteur C. 76 ans. Au ramassage mon père bientôt 86 ans et un autre que je ne connais pas pour l'instant. Dans cette compagnie je suis le plus jeune. Quand je vais au bar, je suis le plus vieux. L'âge, c'est une notion assez relative...
Distribué des flyers pour la Gay Pide, hier soir, avec P. et B.
Suis rentré dans le bar "le C.". Compactage sardinesque. Comment les gens peuvent-ils aimer être si assommés de bruit, si tassés, si enfumés ? Quand nous y sommes allés il y avait une importante queue qui attendait de pouvoir entrer. Incroyable, mais vrai. Où est le plaisir?
En entrant au C., autre endroit, plus gay, je fus agressé par la sono qui obligeait de se parler de bouche à oreille.
Les vendeurs de Sonotones jubilent : toute une génération en vieillissant va devoir s'équiper. Leurs magasins fleurissent partout.
J'ai fait, il y a quelques années, mon audiogramme: un creux de 20 db dans les 400-4000hz qui m'oblige à être très attentif si je veux suivre une conversation. Futur sourd en perspective... Ajouter à cela des acouphènes.. Mon avenir s'annonce appareillé...
Bon, si on parlait du beau temps...?
Mise à jour du site des Bascobaroudeurs en basque. C'est une langue que je ne connais absolument pas et qui n'a aucun lien avec aucune autre langue sur terre. Certains disent que c'est une langue fossile et qu'elle vient tout droit de la préhistoire. D'autres trouvent à force quelques ressemblances avec le caucasien ou le japonais. Le mystère reste entier...
Ce qui est amusant c'est que les mots nouveaux ont été adaptés comme " gayen, lesbianen, telefono ". Ca ne veut pas dire qu'il n'y avait pas d'homos dans les anciens temps, mais cette langue les ignorait. Le téléphone, bien-sûr, n'existait pas...
Tout cela pour vous dire que ce fut une intéressante séance de "copier-coller" avec un aide à mes côtés pour mettre les bons textes aux bons endroits...
Pour terminer une photo de l'Ile, en ce moment, au coucher du soleil. Cela représente assez bien le luxe, le calme et la volupté....
Ma PANELISATION est en chemin: j'ai reçu un formulaire très détaillé hier que je dois renvoyer...
Donc ils veulent connaître: mes coordonnées, mes systèmes de communication, mon niveau d'études, ma situation professionnelle très détaillée et celle des membres du foyer, mon habitat, résidence secondaire, mes vacances, mes véhicules, mon équipement audio visuel, mon électroménager, les revenus du foyer, mes achats, les magasins que je fréquente, et... mes chiens et mes chats.
En tout peut-être deux cents questions très précises et pour vous donner une idée voici la partie concernant les chiens et les chats. Il va sans dire que les produits chiens et les chats me semblent être à haut profit vu l'intérêt que les enquêteurs de chez ACNielsen portent sur ce ciblage....
Tout ça pour faire un petit coucou à Maé et lui dire qu'elle se fait exploiter gentillement avec toutes ses petites bêtes....
J'ai commis un tableau. Je voulais de la couleur, de la couleur et encore de la couleur. Je trouve qu'il n'a pas assez de couleur, alors , je ne signe pas... Mais je le garde comme il est: une trace....
Mes raisonnements sont parfois complexes, je sais. Mais quand il y a trop de raison et pas assez de déraison, la vie est chiante. Donc voilà : puisque ce tableau n'est pas achevé, mais que je le trouve cependant intéressant, je le garde ainsi en l'état, en témoignage déraisonnable d'un moment: c'est une trace....
J'ai donc fait des tableaux tableaux et des tableaux traces... Bon !...
De toute façon tout cela n'a aucune importance: je suis personne...
Il y a toutes sortes d'avantages à être personne plutôt que d'être quelqu'un. Je développerai cela dans un prochain post..
Pour m'écrire : [email protected]
