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Semez! C’est le moment!

Pour certains, la nouvelle année c’est l’arrivée du nouveau calendrier avec la « fameuse page centrale » qu’ils s’empressent de déplier avec ravissement. Pour d’autres, c’est rien de particulier à part, peut-être, remplir le bac à recyclage des jours qu’ils auront arrachés au bloc calendrier. Et pour plusieurs, ce sera l’élaboration d’une série de résolutions qui, une fois formulées, seront vite oubliées. Et pour quelques-uns seulement, ce sera une seconde chance; une chance de faire mieux que l’année précédente.
 
Pour moi, la nouvelle année, c’est autre chose…
 
Elle se présente plutôt comme un grand champ qu’on aurait devant nous. On fait le bilan de ce qui a bien poussé et de ce qui n’a pas levé. Puis, on regarde devant l’étendue des possibilités et on laisse aller notre imagination. On se dit : « Si j’étais mieux outillé, si j’avais une plus grande terre, aurais-je une meilleure récolte? »
 
On peut s’outiller pour faire mieux et plus en vue d’obtenir ce que l’on souhaite.  Mais on n’aura pas un plus grand carré de terre… On a 365m2, pas plus. Si on veut obtenir davantage de la terre, on devra maximiser nos efforts, repenser notre stratégie et dresser un plan de match si on ne veut pas que notre année se résume à avoir fait un peu de ci, un peu de ça. Avec nos objectifs en tête, on est sûr d’écarter le doute et l’hésitation. Ainsi on préserve note énergie pour la focaliser sur ce que l’on veut et non sur ce que l’on craint de voir survenir.
 
En ce premier lundi de l’année, je regarde mon champ. Il a beaucoup produit l’an dernier. L’effort en valait « le plaisir » comme dirait Jérôme, un ami sculpteur de Victoriaville. La terre a été retournée entre le jour de Noël et le jour de l’An. Que vais-je semer cette année et pourquoi? Qu’est-ce que je veux voir pousser qui servira à rendre mon existence plus excitante, plus vraie, plus riche de rencontres, d’apprentissages et de découvertes? Et ce que je récolterai dépendra de mes efforts, de ma foi et de ma joyeuse persévérance.
 
Ce dont vous aurez besoin, en ce 4 janvier 2016, c’est d’une vision, d’un sac de semences, d’une bonne paire de bras, avec au cœur la confiance absolue que ça vous pousser jusqu’au ciel. Car la terre est généreuse pour celui qui veut… qui veut vraiment.
 
Allez! Votre champ de possibilités vous attend.  Songez à ce que vous voulez voir se manifester dans votre vie et répandez sur cette belle Terre le meilleur de vous-même!
 
Semez avec confiance et attendez-vous à une récolte époustouflante!
 
Jocelyne Gagné (Mésange)
 
 
 
 
Une bonne et joyeuse année tout le monde!

Une terre universelle

Il m’est impossible de dire que je n’aime pas la politique. Il faudrait d’abord que je m’y intéresse un tant soit peu, que je l’explore, la découvre et la comprenne pour qu’ensuite je puisse dire, si oui ou non j’aime la politique.
 
Alors comme je m’y connais peu en la matière, c’est à titre de femme de plume, amoureuse des mots, que je m’adresse à vous…
 
Chacun de nous avons une île quelque part dans le cœur. Cet endroit uniquement accessible par nous et où l’on peut se retirer, s’isoler, se retrouver en toute quiétude. C’est un lieu si parfait qu’on n’en parle à personne de peur qu’on ne lui trouve quelques défauts, quelques nuages dans notre beau ciel bleu. Ah! mais on a une image bien nette de ce petit paradis! Son climat n’est ni trop chaud ni trop froid, légèrement influencé par la brise marine. Il y a une petite colline, une plage de sable fin, une rivière qui serpente pour se jeter dans la mer et évidemment un hamac pour se reposer du monde extérieur. Pour parer à toutes les éventualités, on a amarré une barque tout équipée pour aller pêcher. Nul besoin de s’en servir, car notre appétit s’est vite rassasié par tant de beauté.
 
Il va de soi, ses habitants sont très accommodants. Puisqu'on y va en solo, la seule personne que l’on doit tolérer, c’est nous-même. Et pour que tout fonctionne comme sur des roulettes, on a instauré un règlement — quand même, on est civilisé! Et puis pourquoi se compliquer la vie? Une seule règle suffit : on n’emmène personne sur notre l’île!