Flammes (Roussel)
Flammes op. 10 (L 11) | |
Première page de la partition (éd. Rouart-Lerolle, Douze mélodies, 1921). | |
Genre | Mélodie |
---|---|
Musique | Albert Roussel |
Texte | G. Jean-Aubry |
Langue originale | français |
Effectif | chant et piano |
Durée approximative | 3 min |
Dates de composition | 1908 |
Dédicataire | Mlle Madeleine Aubry |
Création | Cercle de l'art moderne, Le Havre |
Interprètes | Suzanne Balguerie (voix), Albert Roussel (piano). |
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Flammes est une mélodie pour voix et piano d'Albert Roussel composée en 1908 sur un poème de G. Jean-Aubry.
Présentation
[modifier | modifier le code]Composé en 1908[1] sur un poème non publié de G. Jean-Aubry, vraisemblablement offert par le poète à Roussel, Flammes est une mélodie écrite pour chant (soprano) et piano[2].
Le manuscrit autographe porte la date « Paris, »[2].
La partition est dédiée à Mlle Madeleine Aubry et publiée en 1910 par Rouart-Lerolle. Une version en anglais existe, due à Rosa Newmarch (en), sous le titre de Flames[2].
Création
[modifier | modifier le code]L’œuvre est créée au Havre le , au Cercle de l'art moderne, lors du premier festival consacré aux œuvres de Roussel, avec la chanteuse Suzanne Balguerie et le compositeur au piano[2].
Analyse
[modifier | modifier le code]Pour le musicologue Gilles Cantagrel, c'est une « rêverie nostalgique et solitaire, très romantique, devant le feu d'octobre dans la cheminée qui ravive les souvenirs heureux de l'aimée absente[1] ».
Dans une forme strophique, les différentes sections du poème « juxtaposent des climats sonores traités en une grande diversité de figures rythmiques, comme improvisées[1] ». L'accompagnement au piano imite les flammes « dans des sauts dorés festifs mouchetés d'aspérités harmoniques[3] ». Sur la fin, Cantagrel relève le postlude qui « laisse s'évanouir les flammes[4] ».
La durée moyenne d'exécution de l’œuvre est de trois minutes environ[3].
Flammes porte le numéro d'opus 10 et, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Nicole Labelle, le numéro L 11[2].
Discographie
[modifier | modifier le code]- Albert Roussel : les mélodies (intégrale) — Marie Devellereau (soprano), Yann Beuron (ténor), Laurent Naouri (baryton), Billy Eidi (piano), Timpani 2C2064 (2001).
- Albert Roussel Edition (CD 8) — Colette Alliot-Lugaz (soprano), Dalton Baldwin (piano), Erato 0190295489168 (2019)[5].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages généraux
[modifier | modifier le code]- Gilles Cantagrel, « Albert Roussel », dans Brigitte François-Sappey et Gilles Cantagrel (dir.), Guide de la mélodie et du lied, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 916 p. (ISBN 2-213-59210-1), p. 571-577.
Monographies
[modifier | modifier le code]- Françoise Andrieu, « Catalogue des œuvres », dans École normale de musique de Paris, Jean Austin (dir.), Albert Roussel, Paris, Actes Sud, , 125 p. (ISBN 2-86943-102-3), p. 46–95.
- Nicole Labelle, Catalogue raisonné de l'œuvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, Département d'archéologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.
- Raphaëlle Legrand, « Catalogue des œuvres », dans École normale de musique de Paris, Jean Austin (dir.), Albert Roussel, Paris, Actes Sud, , 125 p. (ISBN 2-86943-102-3), p. 46–95.
- Damien Top, Albert Roussel : Un marin musicien, Biarritz, Séguier, coll. « Carré Musique », , 170 p. (ISBN 2-84049-194-X).
- Damien Top, Albert Roussel, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons » (no 53), , 176 p. (ISBN 978-2-35884-062-0).
Notes discographiques
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Cantagrel 1994, p. 573.
- Labelle 1992, p. 18.
- (en) Adrian Corleonis, « Flammes, for voice & piano, Op. 10 | Details », sur AllMusic (consulté le )
- Cantagrel 1994, p. 574.
- Pierre Jean Tribot, « Albert Roussel, le coffret aux trésors », sur Crescendo Magazine,
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :