Oedeme Aigu Du Poumon: Omar Hassnaoui Chef de Service Des Urgences CHP Errechidia
Oedeme Aigu Du Poumon: Omar Hassnaoui Chef de Service Des Urgences CHP Errechidia
Oedeme Aigu Du Poumon: Omar Hassnaoui Chef de Service Des Urgences CHP Errechidia
OMAR HASSNAOUI
Chef de service des urgences CHP
ERRECHIDIA
Définition :
Innondation brutale
du poumon dyspnée, hypoxie
classification:
2 types d’OAP:
-OAP cardiogénique
-OAP lésionnel
Physiopathologie de l’OAP
cardiogénique
• A l’état
physiologique:
-équilibre entre Pc et Pa
-membrane alvéolaire
étanche
OXYGENATION SANGUINE
ET TISSULAIRE NORMALE
• Dans l’OAP:
- Pc>Pa déséquilibre
Surpression au niveau
membranaire
Diffusion de liquide
plasmatique à travers la
membrane alvéolo capillaire
Hypoxie
Dyspnée
Physiopathologie de l’OAP lésionnel
-Plus rare
-Altération de la membrane alvéolo capillaire
- perméabilité au niveau des capillaires pulmonaires
OAP
Épidémiologie:
-Pathologie fréquente
-Sous estimation de la gravité : mortalité de 16 à 20% au
cours du 1er épisode
-Incidence annuelle de l’IC >20% chez les + de 75 ans et
>40% chez les + de 85 ans
-Ré hospitalisation fréquente dans les 3mois suivants l’OAP.
Facteurs déclenchant:
• Biologie évocatrice:
-Gaz du sang:
Valeur Analyse
pH ( N :7,38-7,42) 7,33 Acidose
-Enzymes cardiaques:
Valeur
NTproBNP (N :0 à 125pg/mL) 17997pg/mL Confirmation de
l’origine
cardiaque.
-Échographie cardiaque:
-Cardiomyopathie HVG
-Dysfonctionnement systolique
-Radiographie pulmonaire:
• Étiologie
cardiogénique CMHVG
• P VG P OG Pc
Épaississement du septum
OAP
• Diagnostic d’un OAP massif dû à la CMH obstructive.
• Objectifs du traitement:
Correction de l’hypoxie
• Classe pharmacologique:
Diurétique de l’anse à action rapide:
-demi vie courte
-action brève
Indiqué dans la phase aigue (œdème)
• Mode d’action:
inhibition de la réabsorption de NaCl au niveau de l’anse de Henlé
action diurétique
↘ volémie ↘ Pc
action vasodilatatrice
↘ pré-charge améliore le travail du cœur
↘ oedème
LASILIX® Furosémide
• Posologie
• EI majeurs
-HS
-Hypokaliémie
- HS aux sulfamides
- -IR aigue
• Surveillance:
-Fonction rénale
5-Perfusion de dérivés nitrés
• RISORDAN® Dinitratre d’isosorbide en IV
• Classe thérapeutique:
Donneur de NO
Indiqué dans la phase aigue
action rapide (œdème)
demi-vie courte
• Mode d’action:
Donneur de NO par voie enzymatique
à faible dose, vasodilatation coronaire ↗perfusion coronaire
à + forte dose, vasodilatation veineuse ↘pré-charge
à dose élevée, vasodilatation artérielle ↘post-charge
Amélioration
de la fonction
cardiaque
RISORDAN® Dinitratre d’isosorbide
• Posologie
• EI majeurs:
- hypotension
- céphalées
- troubles digestifs
RISORDAN® Dinitratre d’isosorbide
• CI majeures:
-HS
-Hypotension
-Cardiomyopathie obstructive (CI relative)
• Surveillance:
1-Traitement d’urgence
Oxygénothérapie/
VNI
Bonne
Mauvaise Hypotension
Bonne tolérance
Continue - Dose
-Réévalue le tt
Si Arrêt
-Autre diurétique Continue Relais par Βbloquants ou
Inotropes,Inhibiteurs
calciques
Une fois stabilisée……
Autre traitement:
• Diurétique relais VO
IEC forte dose et diurétiques faible dose HTA
• IEC efficacité si OAP de nouveau Oedème
Dose
Tps
• Βéta bloquant : bisoprolol ,carvedilol ,métoprolol
IC congestive
• Statines /fibrates
Dyslipidémie
L'EMBOLIE PULMONAIRE
OMAR HASSNAOUI
Chef de service des urgences CHP
ERRECHIDIA
DEFINITION
L'embolie pulmonaire est constituée par la migration dans
l'arbre artériel pulmonaire d'un embole le plus souvent
cruorique responsable d'une oblitération brusque, totale ou
partielle, du tronc ou d'une ou plusieurs branches de
l'artère pulmonaire.
1.2 - Au stade initial dit de phlébo-thrombose le thrombus est peu adhérent. Les risques
de migration sont élevés. Secondairement, la réaction inflammatoire de la paroi veineuse
et l'organisation du caillot rendent ce dernier adhérent. Au 5ème jour, l'adhérence est
obtenue et les risques d'embolie sont moindres.
1.3 - Au niveau de l'arbre artériel pulmonaire le thrombus subit une lyse par activation du
système fibrinolytique physiologique particulièrement riche et abondant à ce niveau d'où
diminution progressive et constante de l'obstruction anatomique au fil de l'évolution.
PHYSIOPATHOLOGIE
2. Conséquences hémodynamiques de l'embolie pulmonaire.
1.1 - Les signes pulmonaires ne sont pas toujours au premier plan du tableau clinique mais
sont toujours présents :
dyspnée constante sous forme de polypnée superficielle d'autant plus intense que
l'embolie pulmonaire est plus sévère,
douleur thoracique, le plus souvent sous forme de point de côté basi-thoracique, parfois
sous forme de douleur rétrosternale d'allure angineuse,
toux irritative,
hémoptysie, signe tardif et très inconstant, le plus souvent limitée à quelques crachats
sanglants,
la cyanose est rare, apanage des formes sévères.
1.2 - Les signes extra-pulmonaires :
syncope au lever, toujours signe d'une embolie pumonaire sévère,
choc inaugural,
anxiété inexpliquée accompagnée de dyspnée,
fièvre souvent retardée par rapport au début clinique,
oedème aigu du poumon rare mais particulièrement trompeur,
douleur abdominale de l'hypochondre droit, hépatalgies pouvant en imposer pour un
syndrome abdominal chirurgical.
2 - Examen clinique :
Il est remarquable par sa pauvreté. Le tableau caractéristique de l'embolie
pulmonaire est celui d'une dyspnée sans raison apparente.
2.1 - L'examen pulmonaire est pauvre. Peuvent exister des râles crépitants de
foyer de condensation ou des signes d'épanchement pleural. Ces signes sont
tardifs.
2.2 - L'examen cardiaque ne révèle le plus souvent qu'une tachycardie :
l'éclat du deuxième bruit au foyer pulmonaire, le signe de Harzer, le galop droit
xyphoïdien, l'hépatomégalie douloureuse avec reflux sont des signes d'embolie
pulmonaire très sévère et sont d'observation difficile,
la tension artérielle est le plus souvent conservée,
une chute tensionnelle, a fortiori accompagnée de signes droits, et d'une
réduction de la diurèse indique une embolie pulmonaire grave,
le pouls paradoxal de Kussmaul s'observe dans les embolies pulmonaires sévères,
dans les embolies pulmonaires gravissimes, le tableau peut être celui d'un état de
choc avec dyspnée, cyanose et lividités périphériques,
Paraclinique
• Biologie :
- Ddimères ++ : EP très peu probable lorsque
DDimères < 500
- Syndrome inflammatoire biologique :
élévation CRP, VS, hyperleucocytose
- Marqueurs de gravité : élévation troponine I et
BNP
Paraclinique
• Angioscanner thoracique multi-barettes : très
bonne spécificité et sensibilité
Paraclinique
• Scintigraphie pulmonaire ventilation /perfusion
en cas de contre-indication au scanner
(insuffisance rénale, allergie à l’iode)
cellule
Rappel : physiologie
Rappel : physiologie