RasamoelyNampoinaP PHAR DOC 15
RasamoelyNampoinaP PHAR DOC 15
RasamoelyNampoinaP PHAR DOC 15
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE MEDECINE
DEPARTEMENT PHARMACIE
Année : 2015 N° : 0044ph
THESE
Par
MEMBRES DU JURY
II.- ENSEIGNANTS
II.1.- NATIONAUX MATIERES ENSEIGNEES
Pharmacocinétique
12
Pharmacognosie et Phytochimie
Dr. RAMAMONJISOA Armand Assurance Qualité des Médicaments
Thérapeutiques Alternatives
Dr. RAKOTONDRAMANANA Dina
Mathématiques
Pharmacochimie moleculaire
II.2.- MISSIONNAIRES
Chimie analytique
13
DEDICACES ET REMERCIEMENTS
14
DEDICACES
A DADA sy NENY,
« Nitoto nahafotsy, nahandro nahamasaka »
Je loue le Seigneur de m’avoir donné des parents sages et pleins d’amour
Avec toute l’affection de votre fille ainée
.
15
Vous nous faites le grand honneur d’accepter d’être le Président de cette thèse et de bien
vouloir nous sacrifier votre temps précieux en acceptant dès le début d’être notre
Directeur de thèse.
Nous sommes reconnaissants de votre accueil avec lequel vous avez accepté de siéger
parmi les membres de jury malgré vos multiples activités.
Que cette étude rende témoignage de mes sincères gratitudes et de ma très haute
considération !
17
Veuillez recevoir ici l’expression de notre vive reconnaissance pour les précieux
enseignements que vous nous avez généreusement prodigués.
Veuillez recevoir ici l’expression de notre gratitude pour votre soutien et votre
facilitation durant la réalisation de notre étude.
SOMMAIRE
19
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 1
Première partie : REVUE DE LA LITTERATURE
1. TERMINOLOGIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1. Médicament. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2. Médicament « princeps » ou spécialité pharmaceutique. . . . . . . . . .. 3
1.3. Médicament générique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4. Médicaments essentiels. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5. Médicaments essentiels génériques ou MEG. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . 5
1.6. Droit de substitution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 5
2. HISTORIQUE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 6
2.1.Dans le monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2. En Afrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3. A Madagascar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3. POLITIQUE PHARMACEUTIQUE NATIONALE A
MADAGASCAR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.1. Principes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2. Vision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.3. But. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.4. Objectif général. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.5. Objectifs spécifiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.6. Axes stratégiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 9
4. PERTINENCE ET SUCCES DES MEDICAMENTS
ESSENTIELS GENERIQUES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.1.Disponibilité des médicaments, accès et équité aux
médicaments essentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2. Avantages microéconomiques des MEG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.3. Avantages macroéconomiques des MEG. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 12
4.4. Succès à l’accès universel aux médicaments essentiels . . . . . . . . . . . . 12
.
20
Pages
Tableau 2 Parts des génériques et des princeps dans le montant total des
médicaments essentiels dispensés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Tableau 4 Proportion des seniors (50 ans et plus) parmi les réticents au
MEG conseillé ou prescrit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Pages
Figure 1 Proportions des génériques et des princeps dans l’ensemble des
médicaments essentiels prescrits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Annexe 1 : Liste officielle des officines sises à la CUA, mise à jour décembre 2012
Annexe 2 : Questionnaire d’enquête pour les dispensateurs
Annexe 3 : Canevas annexé pour la collecte des données sur les
dispensations de médicaments essentiels réalisées
Annexe 4 : Questionnaire d’enquête pour les prescripteurs
Annexe 5 : Questionnaire d’enquête pour les patients/clients
Annexe 6 : Détails des tests statistiques
Annexe 7 : Arrêté n°462/2007-SANPF autorisant les pharmaciens d’officine à
substituer les spécialités prescrites par ordonnance médicale par leur
équivalents génériques
25
INTRODUCTION
1
INTRODUCTION
L’avènement des médicaments essentiels, surtout des MEG, qui ont un meilleur
avantage en matière de coût/efficacité, a beaucoup amélioré l’accès aux médicaments à
Madagascar comme partout dans le monde[4, 10-13, 16, 17].
Dans la grande île, les MEG ont connu leur promotion depuis plusieurs années
dans le secteur public, à tous les niveaux, jusqu’au niveau communautaire [3-5, 18, 19].
Mais est-ce que dans le secteur privé qui doit être développé aussi selon la PPN car il
est complémentaire du premier [4], en officine particulièrement, les MEG sont-ils autant
promus ?
Notre étude consiste à décrire le niveau de promotion des MEG en officine à
Antananarivo-Renivohitra en enquêtant surl’importance des médicaments essentiels
dispensés tant physique que financière et sur les niveaux de Connaissance, Attitude et
Pratique ou CAP [20] des principaux acteurs y intervenant : le médecin qui est évalué
dans sa prescription, le patient suivant son acceptation ou sa réticence et le pharmacien
dans ses dispensations[21, 22].
L’issu de la recherche sert de feed-back aux intervenants en officine et nous
permet d’apporter aux responsables à différents niveaux des suggestions d’innovation et
de développement du marché des MEG, pour un meilleur accès aux soins et à l’équité,
et pour lutter contre la pauvreté.
L’hypothèse posée est que les acteurs intervenant au niveau de l’officine à
Antananarivo-Renivohitra, tels que les prescripteurs, les patients/clients et les
dispensateurs vont en faveur de la promotion des MEG.
L’objectif général de l’étude est de décrire le niveau de promotion des
médicaments essentiels génériques en officine à Antananarivo-Renivohitra.
Les objectifs spécifiques sont de déterminer la part des génériques,tant physique
que financière, dans les ventes des médicaments essentiels au niveau des officines à
Antananarivo-Renivohitra, et d’évaluer les niveaux de Connaissance, Attitude et
Pratiques ou CAP des acteurs y intervenant vis-à-vis de ces médicaments.
1. TERMINOLOGIE
1.1 .Médicament
Selon la définition de l’OMS, les médicaments essentiels sont ceux qui satisfont
aux besoins prioritaires de la population en matière de soins de santé. Ils sont choisis
compte tenu de leur intérêt en santé publique, des données sur leur efficacité et leur
innocuité, et de leur coût/efficacité par rapport à d’autres médicaments. Les
médicaments essentiels ont pour but d’être disponibles à tout moment dans le cadre de
systèmes de santé fonctionnels, en quantité suffisante, sous une forme appropriée, avec
une qualité assurée, accompagnés d’une information adéquate et à un prix accessible
pour les individus et les communautés [3, 10, 25].
La mise en œuvre du concept des médicaments essentiels est destinée à être
souple et adaptable à de nombreuses situations ; il appartient à chaque pays de
déterminer quels sont exactement les médicaments qu’il considère comme essentiels
[10, 26].
5
2. HISTORIQUE
2.2. En Afrique
2.3. A Madagascar
Vers les années 90, l’une des caractéristiques des Institutions publiques de soins
à Madagascar était l’extrême fréquence des ruptures de stocks de médicaments et des
consommables médicaux. Madagascar a ainsi adopté la politique des médicaments
essentiels recommandée par l’OMS. Il a été élaboré à cet effet une Liste Nationale de
Médicaments Essentiels (LNME) obtenue sur la base d’un consensus entre les différents
7
3.2. Vision
3.3. But
Vers les années 90, pour faire face à l’extrême fréquence des ruptures de stocks
de médicaments et de consommables médicaux, Madagascar a adopté la politique des
médicaments essentiels recommandée par l’OMS[4].
Dans la grande île, comme dans la plupart des pays africains, face à la
dévaluation des monnaies locales, pour améliorer l’accès de la population aux
médicaments essentiels, la politique des MEG, plus avantageux en matière de
coût/efficacité, est adoptée [4, 13, 17].
Dans le secteur privé, les prix des spécialités pharmaceutiques ont toujours
connu une hausse constante et elles sont devenues inaccessibles à la grande majorité de
la population malagasy. De plus en plus, cependant, des génériques en provenance de
divers pays (Europe, Asie, Afrique …) dont les prix sont relativement abordables sont
apparus sur le marché pharmaceutique malagasy [4].
En visant toutes les populations où qu’elles se trouvent, le Programme d’Action
pour les Médicaments Essentiels lancé par l’OMS en 1981 pourvoit l’équité en matière
d’accessibilité aux médicaments [16]. Depuis la promotion des médicaments essentiels
et des génériques, les chiffres tendent vers elle. L’OMS a rapporté en effet que le
nombre total de personnes ayant accès aux médicaments essentiels est passé d’environ
2,1 milliards en 1977, année de la première réunion historique du comité d’experts de
l’OMS sur la sélection des médicaments essentiels, à 3,8 milliards en 1997 (OMS,
Accès équitable aux médicaments essentiels : cadre d’action collective, Perspectives
politiques de l’OMS sur les médicaments, mars 2004). De la même source, il est
rapporté néanmoins qu’une proportion de la population mondiale n’a pas encore accès
régulièrement aux médicaments essentiels (30% en 2004) et la proportion est encore
plus grande dans les régions les plus pauvres d’Afrique et d’Asie (plus de 50% en
2004). Pour l’équité, beaucoup d’efforts restent à déployer [10, 25].
12
médicaments essentiels qui fait partie du droit fondamental à la santé. Ils doivent tous
s'unir [7-9, 25, 37].
Les rôles à jouer par les responsables et acteurs intervenant au niveau de
l’officine qui relève du secteur privé ne sont pas à négliger [4].
Dans le temps, les droits et taxes appliqués sur les matières premières et les
intrants étant très élevés, les deux seuls laboratoires de fabrication locaux (FARMAD et
OFAFA) étaient dans l’obligation de limiter leur production locale[4].OFAFA est même
fermé actuellement.
Dans la dernière édition de PPN par contre, pour rendre les industries
pharmaceutiques locales compétitives et capables de maintenir la concurrence
étrangère, celles-ci sont incitées à produire des médicaments génériques, surtout ceux
appartenant à la LNME, et qui seront soumises à des inspections pour le contrôle de
l’application des normes de Bonnes Pratiques de Fabrication. Elles doivent bénéficier
d’une exemption des droits et taxes à l’importation des matières premières et des
intrants nécessaires à la fabrication et au conditionnement des médicaments[3, 4].
La PPN de Madagascar édite aussi, compte tenu des paramètres économiques,
notamment la dépréciation de la monnaie malagasy et le faible pouvoir d’achat de la
population, que :
• Les grossistes importateurs répartiteurs en produits pharmaceutiques
doivent être encouragés par des mesures fiscales et douanières
préférentielles à importer des médicaments génériques*. Ces
médicaments doivent être enregistrés à l’Agence du Médicament de
Madagascar [3, 4].
(*détaxation effective pour les MEG actuellement)
• En matière de dispensation, malgré que le gouvernement ait opté pour
la libéralisation, une politique des prix des médicaments est adoptée
14
pour le secteur privé qui inclue les pharmacies d’officine et les dépôts
de médicaments, politique nécessitant une collaboration et des actions
multisectorielles [3, 4].
1. METHODES
La période prise pour l’étude va du 1er janvier au 31 décembre 2013, une année
entière et la plus récente pour avoir des données plus actuelles sur la dispensation des
MEG dans les officines.
Toute officine inscrite dans la liste des officines à Madagascar mise à jour
décembre 2012 et implantée dans une des 6 arrondissements de la Commune Urbaine
d’Antananarivo (CUA) rentre dans l’étude.
Les officines implantées au-delà de la limite de la CUA ou/et sont inscrites dans
la liste des officines à Madagascar seulement après décembre 2012 sont exclues de
l’étude.
L’acheteur de médicament à l’officine qui n’est pas le malade lui-même et qui
ne peut pas prendre de décision en faveur du patient malade est exclus des enquêtés.
Comme dans une grappe il y a les raisins, dans chaque officine sélectionnée
nous avons les individus de notre population d’étude : dispensateur, prescripteurs et
patients/clients.
30 officines sont prises sur les 71de la capitale, soit 42,25%, suivant la méthode
d’échantillonnage stratifié qui tient compte des caractéristiques différentes des lieux
d’implantation des officines ; les strates sont les 4 classes.
42,25% des officines de chaque classe sont sélectionnés au hasard à l’aide de
pions de loto, soit :
n = Σα ² x p x q x 2,1 / i ²
avec :
Σα : écart réduit correspondant au risque α consenti,
p : fréquence approximative du facteur étudié (la détermination de p est l’objet
du sondage),
q : complément de p, soit q = 1 − p,
2,1 : coefficient de l’effet de grappe,
i : précision souhaitée.
Au total, 210 patients/clients ont fait l’objet de l’enquête CAP dans les 30
officines (grappes) sélectionnées, soit 7 par officine.
Les 7 patients/clients sont pris aléatoirement en prenant les 7 premiers se
présentant à l’officine à l’arrivée de l’enquêteur ou en commençant par le nème client
correspondant au dernier chiffre du numéro d’un billet d’argent (100 ariary, 200 ariary
ou autres)
Les données sont saisies sur tableur Excel où des formules pré établies calculent
automatiquement les sommes, les quotients, les produits, les pourcentages
(indicateurs), mais non le chi-carré ou X².
Tableaux et figures sont utilisés pour illustrer les résultats et apprécier déjà les
différences ou nuances.
Le test chi-carré ou X², calculé suivant la méthode statistique appliquée à
l’Institut National de Santé Publique et Communautaire (INSPC) à Antananarivo
[42], est utilisé pour comparer les pourcentages quand les conditions
d’utilisation sont remplies : tous les effectifs attendus ≥ 5. Le seuil de
signification α (risque d’erreur) consenti est de 0,05 ou 5%.
24
L’étude étant menée dans les officines implantées dans la CUA, aucune des
pharmacies, ni les dépôts de médicaments des districts environnants n’étant pas incluse,
nous devons être prudents face aux biais d’interprétation des résultats et ne pouvons pas
ainsi prétendre généraliser nos conclusions de manière exhaustive à l’ensemble du pays,
ni à l’ensemble de la région.
2. RESULTATS
Il est constaté que chez l’ensemble des officines, toutes classes confondues, la
proportion des MEG dispensés (83%) emporte sur celle des princeps (17%) et, chez les
officines classes 1 (dans arrondissements à habitants majorité vulnérable) et 2 surtout
(dans arrondissements à habitants majorité classe moyenne), les MEG sont plus
dispensés.
26
Le tableau 2 relate les parts des génériques et des princeps dans le montant total
des médicaments essentiels dispenses.
Tableau 2 : Parts des génériques et des princeps dans le montant total des médicaments
essentiels dispensés
La part des MEG dans le montant total des médicaments essentiels dispensés
(60,6%) emporte sur celui des princeps (39,4%).
MEDICAMENTS
ESSENTIELS
41,8% PRESCRITS
58,2% Génériques
Princeps
La proportion
roportion de génériques prime dans les médicaments essentiels prescrits
dans les ordonnances (58,2% contre 41,8% pour les princeps).
95,2%
N = 119
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
4,8%
30%
N=6
20%
10%
0%
OUI NON
Mention "non
Mention « nonsubstituable"
substituable »
85,5%
N = 47
100%
80%
14,5%
60%
N=8
40%
20%
0%
Au courant de l'arrêté Pas au courant de
sur le droit de l'arrêté sur le droit de
substitution substitution
PRESCRIPTEURS
Favorables au MEG
117 67,2% 48 58,5%
conseillé ou prescrit
Chez l’ensemble des patients/clients et surtout chez les 50 ans et plus, une
proportion est réticente au MEG conseillé ou prescrit (respectivement 32,8% et 41,5%).
Tableau 4: Proportion des seniors (50 ans et plus) parmi les réticents
au MEG conseillé ou prescrit
PATIENTS/CLIENTS
NOMBRE PROPORTION
RETICENTS AUX MEG
≥ 50 ans 34 59,6%
< 50 ans 23 40,4%
TOTAL 57 100,0%
Les chiffres et les pourcentages montrent une plus forte réticence chez les
seniors (59,6%).
31
Dans le tableau 5, les raisons de réticence avancées par les patients/clients sont
classées dans l’ordre décroissant de fréquences.
PATIENTS/CLIENTS
MEDICAMENTS
46,7% ESSENTIELS
53,3% CONSEILLÉS
Génériques
Princeps
La proportion
roportion des
de génériques prime dans l’ensemble des médicaments essentiels
conseillés par les dispensateurs (53,3% contre
ontre 46,7% pour les princeps).
34
DISCUSSION
La discussion est lancée à partir des résultats obtenus lors de l’étude sur
l’importance des génériques, tant physique que financière, dans les ventes de
médicaments essentiels dans les officines d’Antananarivo-Renivohitra, et sur les
comportements Connaissance, Attitude et Pratique (CAP) des acteurs y intervenant dont
le prescripteur, le patient ou client, et le dispensateur . Les réalités et avis rapportés de
par le monde sur le sujet permettent de situer notre niveau de promotion de MEG et d’y
puiser les arguments nécessaires pour la formulation des suggestions pour une meilleure
accessibilité aux médicaments essentiels. Une réflexion sur la portée des résultats de
l’étude est apportée au bout de la discussion.
Dans quelle que soit la classe de l'officine, les génériques emportent toujours
largement sur les princeps dans les ventes des médicaments essentiels (toutes les
proportions entre 75% et 86%, donnant la moyenne de 83%). Il est néanmoins
constatéque les officines implantées dans les arrondissements à habitants majorité classe
aisée (classe 3) et dans les centres commerciaux (classe 4) en dispensent un peu moins
(respectivement 82,0% et 75,3%) par rapport à celles implantées dans les
35
L’importance des ventes de MEG observée dans notre étude s’explique, entre
autres, par les comportements CAP positifs des acteurs intervenant au niveau de
l’officine.
Pour un accès équitable aux médicaments essentiels, les points forts de nos
prescripteurs sont que, dans leurs prescriptions, ils promeuvent plus les génériques que
les princeps et, en considérant la proportion des génériques dans les ordonnances et
celle dans les conseils des dispensateurs, ils sont même estimés un peu plus promoteurs
que ces derniers en matière de MEG. FELICITATIONS !
La promotion des génériques chez les prescripteurs serait encore plus effective si
les blocages à leur développement cités un peu au-dessus se réduisent, et si certaines
parmi les bonnes pratiques des pays avancés s’appliquent rationnellement aussi chez
nous. Il s’agit là d’un autre point à améliorer chez les prescripteurs, outre la
connaissance encore vague sur le droit de substitution des pharmaciens chez leur
majorité.
Aussi, pour des prescriptions plus rationnelles et rédigées en toute confiance
pour l’accès équitable aux médicaments essentiels et la lutte contre la pauvreté, les
suggestions suivantes sont apportées :
39
- Réaliser une large diffusion de l’arrêté officiel sur le droit de substitution des
pharmaciens
Conditions d’utilisation du test remplies (tous les effectifs attendus ≥ 5), après
avoir posé l’hypothèse nulle H₀ supposant que les proportions sont identiques et
calculé le degré de liberté (ddl), le calcul a donné un chi-carré ou X² de 36 (cf.
détails dans annexe 6).
41
Conditions d’utilisation du test remplies (tous les effectifs attendus ≥ 5), après
avoir posé l’hypothèse nulle H₀ supposant que les proportions sont identiques et
calculé le degré de liberté (ddl), le calcul a donné un chi-carré ou X² de 3 (cf.
détails dans annexe 6).
La valeur du X² calculé est inférieure à la valeur du X² de la table de 3,84 pour
un ddl = 1. L’hypothèse nulle H₀ne peut pas être ainsi rejetée.Il n'y a pas
différence statistiquement significative entre les proportions de réticents aux
génériques en France et à Antananarivo-Renivohitra chez les 50 ans et plus.
Les raisons de réticence au MEG avancées par les patients/clients avec leurs
proportions respectives sont synthétisées dans le tableau 5 :
rue, au marché, parmi les vendeurs de brèdes… Victime une fois d’un générique
contrefait, le patient peut devenir réfractaire aux génériques en général.
Les proportions des 7 dernières raisons de réticence avancées varient de
seulement 1% à 4%, mais elles contiennent certains mots qui nous tiquent : ignorance,
psychologique (réticence), remboursée (facture)… En fait, derrière les différentes
raisons de réticence, il y a les facteurs ignorance, psychologiques, incitatifs… qui
méritent considération dans les suggestions et dans les messages-clés à passer.
Pour une meilleure promotion des MEG, cependant, quelques points méritent
d’être améliorés dont :
Pour l’accès universel aux médicaments essentiels qui fait partie du droit
fondamental à la santé, tous les responsables, partenaires et acteurs concernés,
issus du Gouvernement, du Ministère de la Santé Publique particulièrement, du
Parlement, du Système des Nations-Unies (OMS, UNICEF…), des collectivités
décentralisées, du secteur privé et de la société civile, l’Ordre National des
Médecins, l’Ordre National des Pharmaciens, la presse… tous ont un rôle vital à
jouer et doivent s'unir [2-4, 38, 39].
gagnant-gagnant pour les deux des trois groupes principaux d’intervenants au sein de
l’officine : le dispensateur et le client. FELICITATIONS !
supplémentaires accordés par les fournisseurs aux pharmaciens sans que le prix
fiscal du médicament ne soit impacté [21].
CONCLUSION
50
CONCLUSION
(* au lieu de « sont » pour être encore plus prudent dans les conclusions)
51
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
52
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
11. Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des Produits de Santé (Ansm).
Les médicaments génériques : des médicaments à part entière. France : Ansm ;
2012.
19. Ministère de la Santé Publique. Liste nationale des médicaments essentiels et des
intrants de santé à Madagascar. Antananarivo : MINSANPF ; 2011.
40. UN, UNICEF, UNFPA, HABITAT, OCHA. Semaine Sécurité Humaine et visite de
la Délégation de United Nations Trust Fund for Human Security. Madagascar :
Human Security Unit ; 2012.
57
42. Rakotomanga JDM, Feno EH, Rabarijaona LP, Rakotonirina ECJ, Ravaoarisoa L.
Statistique appliquée à l’épidémiologie, EAD santé publique. Antananarivo :
INSPC ; 2007 ; III ; IV.
44. Chua GN, Hassali MA, Shafie AA, Awaisu A.A survey exploring knowledge and
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northern state of Malaysia.Health Policy. 2010 May;95(2-3):229-35.
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45. Toklu HZ, Dülger GA, Hıdıroğlu S, Akici A, Yetim A, Gannemoğlu HM, et al.
Knowledge and attitudes of the pharmacists, prescribers and patients towards
generic drug use in Istanbul – Turkey. Pharmacy Practice. 2012 Oct-Dec;10(4):199-
206.
46. Hassali MA, Shafie AA, Jamshed S, Ibrahim MI, Awaisu A. Consumers' views on
generic medicines: a review of the literature. Int J Pharm Pract. 2009 Apr;17(2):79-
88.
47. Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps). Ce que
vous devez savoir sur les médicaments génériques. France : Afssaps ; 2009.
ANNEXES
60
Annexe 1: LISTE DES OFFICINES SISES À ANTANANARIVO RENIVOHITRA (mise à jour décembre 2012)
CLASSE DE QUARTIER
ARRONDISSEMENT (V: vulnérable;
N° OFFICINE ADRESSE
D'IMPLANTATION M: moyen; A: aisé;
CC: centre commerciale)
1 Pharmacie de la croix du sud Soarano I V
2 Pharmacie AICHA 67HA I V
3 M - Pharmacie Ambalavao Isotry I V
4 Pharmacie METROPOLE Antaninarenina I V
5 Pharmacie IARIVO Soarano I V
6 Pharmacie d'ISORAKA Isoraka I V
7 Pharmacie SAKAIZA Antohomadinika I V
8 Pharmacie FANOMEZANTSOA Ambondrona I V
9 Pharmacie MAHAVONJY Ampefiloha I V
10 Pharmacie des 67 HA 67 HA I V
11 Pharmacie d'AMPEFILOHA Ampefiloha I V
12 Pharmacie LA PERGOLA Antaninarenina I V
13 Pharmacie MAMY 67 HA Nord-Est I V
14 Pharmacie d'AMBODIFILAO Ambodifilao I V
15 Pharmacie d'ANALAKELY Analakely I V
16 Pharmacie RAKOTOARIVONY Analakely I V
17 Pharmacie PROGRES de l'ILE ROUGE Analakely I V
18 Pharmacie TSARA Andavamamba I V
19 Pharmacie RAZAFIMANDRANTO Analakely I V
20 Pharmacie la PROVIDENCE Andohan'Analakely I V
21 Pharmacie de l'OCEAN INDIEN Soarano I V
22 Pharmacie de TANA Antsahavola I V
23 Pharmacie de MAHAMASINA Mahamasina IV V
24 Pharmacie TOKY Andrefan'Ambohijanahary IV V
25 Pharmacie ANOSIBE Anosibe Ouest IV V
26 Pharmacie de SOANIERANA Soanierana IV V
27 Pharmaie RASOLONJATOVO Anosy IV V
28 Pharmacie MAHASOA Andrefan'Ambohijanahary IV V
29 Pharmacie VOLAHANTA Anosibe IV V
30 Pharmacie MAHASOAVA Antsakaviro III M
31 Pharmacie d'ANKADIFOTSY Ankadifotsy III M
32 Pharmacie d'ANTANIMENA Antanimena III M
33 Pharmacie IRINA Besarety III M
61
Remarques préliminaires :
- Le questionnaire est destiné à évaluer l’Attitude et la Pratique des dispensateurs vis-à-vis des MEG (médicaments essentiels génériques)
- L’enquêteur doit observer les considérations éthiques : demeurer courtois, assurer l’anonymat et le secret professionnel, acquérir le
consentement du responsable d’officine dont la collaboration est vivement sollicitée dans le remplissage du canevas annexé pour la collecte des
données sur les dispensations de médicaments essentiels réalisées du 1er janvier au 31 décembre 2013
QUESTIONS OFFICINE n°1 OFFICINE n°2 OFFICINE n°3 OFFICINE n°… OFFICINE n°30
(Pour questions 1 à 4, utiliser le canevas annexé pour la
collecte des données sur les dispensations de Date : Date : Date : Date : Date :
médicaments essentiels réalisées et transcrire ensuite
le total dans le présent questionnaire)
Annexe 3 :
UNITES MONTANT
PRIX PRIX DISPENSEES UNITES
GENERIQUE
MOYENNE UNITAIRE (période) DISPENSEES
N° DCI NOM COMMERCIAL FORME PRESENTATION (oui=1;
DE VENTE DE VENTE (période/
non=0)
(ariary) (ariary) ariary)
ANTI-INFECTIEUX/ANTI-PARASITAIRES
36 Albendazole ZEBEN Cp 400mg Cp B/1 1 2579 2579
37 Albendazole ZEBEN Sus buv 400mg Sus buv FL/20ml 1 2579 2579
38 Albendazole VERZOL Cp 400mg Cp B/1 1 7900 7900
39 Albendazole VERZOL Sus buv 400mg Sus buv FL/20ml 1 8300 8300
40 Albendazole UNIMINTH(ALBENDAZOLE) Cp 400mg Cp B/1 1 2277 2277
41 Albendazole ANTHEL(ALBENDAZOLE) Cp 400mg Cp B/1 1 400 400
42 Albendazole ANTHEL(ALBENDAZOLE) Sus buv 400mg Sus buv FL/10ml 1 1272 1272
43 Albendazole BENDEX(ALBENDAZOLE) Cp 400mg (CIPLA) Cp 20B/1 1 10618 531
44 Albendazole BENDEX(ALBENDAZOLE)Sus buv 400mg (CIPLA) Sus buv FL/10ml 1 1553 1553
65 Amoxicilline + Ac AMOXICLAV DENK Pd Sus buv 1000mg/125mg Sus buv Scht/8 1 21195 2649
clavulanique
68 Pénicilline (Benzathine) M PENIBENZATHINE 2.4MUI Inj Sol inj FL/10 1 18495 1850
69 Pénicilline (Benzathine) PENICILLINE BENZATHINE 2.4MUI Inj DESKA PH. Sol inj FL/50 1 32400 648
78 Ceftriaxone CEFTRIAXONE Inj 1g DESKA PH. /NCPC Pdre inj 10ml Kit/1 1 1755 1755
+EPPI
104 Métronidazole METRONIDAZOLE Sus buv 125mg/5ml UBI Sp FL/100ml 1 2741 2741
68
105 Métronidazole BIOZOLE MED inj 0.5% Sol inj FL/100ml 1 4050 4050
106 Métronidazole METRIS METRONIDAZOLE Sol perf IV 0.5% CLARIS Sol inj FL/100ml 1 1728 1728
107 Métronidazole METRONIDAZOLE inj 0.5% UBI Sol inj FL/100ml 1 810 810
108 Cotrimoxazole COTRIMOXAZOLE 480mg DESKA PH. Cp B/10*10 1 5387 54
109 Cotrimoxazole COTRIMOXAZOLE 480mg NCPC Cp B/10*10 1 4639 46
110 Cotrimoxazole TRIMOPRIM 480mg Cp PQT/10 1 500 50
111 Kétoconazole MICOZAL Cr 2% Cr Tube/15g 1 12535 12535
112 Kétoconazole PHYTORAL Pde 2% Cr Tube/15g 1 4010 4010
113 Acyclovir ACIVIR-ACICLOVIR Cp 200mg Cp B/10 1 3240 324
114 Acyclovir HERPERAX Cp 200mg Cp B/30 1 9585 320
115 Acyclovir ACYCLOVIR DENK Cp 200mg Cp B/25 1 39366 1575
137 Oméprazole OMPRANYT Gélule 20mg Gélule B/14 et B/28 1 41850 2989
138 Oméprazole OMIZEC Gélule 20mg Gélule B/28 1 22950 820
139 Oméprazole OMICAP Gélule 20mg Gélule B/30 1 5940 198
140 Oméprazole LOMAC Gélule 20mg Gélule B/14 1 1823 130
141 Oméprazole OMEPRAZOLE Gélule 20mg 0MPREZ/OMLINK/LOMAC Gélule B/10*10 1 10000 100
ANTI - PALUDIQUES
145 Artésunate + Amodiaquine ASAQ Cp AD 100mg/270mg Cp B/6 1 473 79
TOTAL GENERIQUES:
ANTI-INFECTIEUX/ANTI-PARASITAIRES
20 Albendazole ZENTEL Cp 400mg Cp B/1 0 6961 6961
21 Albendazole ZENTEL Sus buv 400mg Sus buv FL/10ml 0 6791 6791
22 Mébendazole VERMOX Cp 100mg Cp B/6 0 6075 1013
23 Mébendazole VERMOX Sp 2% Sp FL/30ml 0 8033 8033
71
ANTI - PALUDIQUES
67 Artésunate + Amodiaquine COARSUCAM Cp AD 100mg/270mg Cp B/6 0 15930 2655
Remarques préliminaires :
- Le questionnaire est destiné à évaluer le niveau CAP (Connaissance, Attitude, Pratique) des patients/clients sur les MEG (médicaments essentiels
génériques)
- L’enquêteur doit observer les considérations éthiques : demeurer courtois, assurer l’anonymat et acquérir le consentement du client
QUESTIONS Client n°1 Client n°2 Client n°3 Client n°4 Client n°5 Client n°… Client n°210
Question 2 (observation) : Le
patient/client enquêté est-il réticent au
MEG prescrit ou conseillé ?
(oui=1 et non=0)
Si oui, poser questions 3 ;
si non, passer directement aux questions 4 et 5 :
Question 3 : Pour quelle(s) raison(s) êtes-
vous réticent aux MEG ?
1. Test chi-carré comparant les proportions des médicaments essentiels génériques vendus
suivant le lieu d'implantation ou classe de l'officine
Effectifs observés:
Le tableau suivant résume la distribution des médicaments essentiels génériques et princeps vendus suivant
la classe de l'officine, et les proportions correspondantes des génériques:
OFFICINES
Médicaments essentiels Total
Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4
Effectifs
Génériques 2 945 387 2 460 889 2 233 278 305 114 7 944 668
observés
Effectifs
Princeps 638 266 399 402 491 227 99 858 1 628 753
observés
Total 3 583 653 2 860 291 2 724 505 404 972 9 573 421
Proportions des génériques 82,2% 86,0% 82,0% 75,3%
Si, dans quelle que soit la classe de l'officine, les génériques emportent largement sur les princeps dans les
ventes des médicaments essentiels, au premier abord, il est constaté que les officines implantées dans les
arrondissements à majorité classe aisée (classe 3) et dans les espaces commerciales (classe 4) en dispensent
un peu moins par rapport à celles implantées dans les arrondissements à majorité classe moyenne (classe 2)
ou vulnérable (classe 1). Est-ce le simple fait du hasard ou, vraiment, il y a différence statistiquement
significative? Le test chi-carré va le trancher.
Hypothèse nulle:
L'hypothèse nulle H₀ posée est que les proportions des médicaments essentiels génériques vendus ne
varient pas suivant le lieu d'implantation ou classe de l'officine.
Degré de liberté:
ddl = (2-1)*(4-1) = 3
Le tableau suivant montre les effectifs de médicaments essentiels génériques et princeps vendus observés
suivant la classe de l'officine et les effectifs attendus:
OFFICINES
Médicaments essentiels Total
Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4
Effectifs
2 945 387 2 460 889 2 233 278 305 114
observés
Génériques 7 944 668
Effectifs
2 973 956 2 373 662 2 260 977 336 073
attendus
Effectifs
638 266 399 402 491 227 99 858
observés
Princeps 1 628 753
Effectifs
609 697 486 629 463 528 68 899
attendus
Total 3 583 653 2 860 291 2 724 505 404 972 9 573 421
Pourcentages des génériques 82,2% 86,0% 82,0% 75,3%
Tous les effectifs attendus sont ≥ 5, la condition est remplie pour le calcul du test chi-carré.
Calcul (Oij-Aij)²/Aij:
OFFICINES
Médicaments essentiels
Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4
Effectifs
2945387 2460889 2233278 305114
observés
Génériques
Effectifs
2973956 2373662 2260977 336073
attendus
(Oij-Aij)²/Aij 274 3205 339 2852
Effectifs 638266 399402 491227 99858
observés
Princeps
Effectifs 609697 486629 463528 68899
attendus
(Oij-Aij)²/Aij 1339 15635 1655 13911
Conclusion:
Le X² calculé de 39 211 est très supérieur à la valeur du X² de la table de 7,81 pour un ddl = 3. Ainsi,
l'hypothèse nulle H₀est rejetée avec un risque d'erreur p < 0,05.
Les proportions des médicaments essentiels génériques vendus varient significativement suivant le lieu
d'implantation ou classe de l'officine.
2. Test chi-carré comparant les proportions de réticence au générique prescrit ou conseillé chez les
patients/clients à Antananarivo Renivohitra et en France
Le tableau suivant montre les proportions de réticence au générique prescrit ou conseillé chez les
patients/clients à Antananarivo-Renivohitra et en France:
RETICENCE AU GENERIQUE
PATIENTS/CLIENTS
PRESCRIT OU CONSEILLE
A
Tous âges Antananarivo 32,8%
confondus Renivohitra
En France 16%
A
Chez ≥ 50 Antananarivo 41,5%
ans Renivohitra
En France 28%
Si une proportion des Français sont réticents aux génériques (16%), surtout chez ceux de 50 ans et
plus (28%), les Tananariviens semblent l'être encore plus: 32,8% chez l'ensemble des patients/clients et
41,5% chez les 50 ans et plus. Mais, statistiquement, les différences sont-elles significatives ou
conclura-t-on tout simplement qu'une proportion des Tananariviens sont autant réticents que chez les
Français? Le test chi-carré va le trancher.
2.1 Test chi-carré comparant les proportions de réticence au générique prescrit ou conseillé chez les
patients/clients tous âges confondus à Antananarivo Renivohitra et en France
Le tableau suivant résume les effectifs des réticents et favorables au générique prescrit ou conseillé
chez les patients/clients tous âges confondus à Antananarivo Renivohitra, et les effectifs attendus si on
se base aux 16% de réticence en France:
Tous les effectifs attendus sont ≥ 5, la condition est remplie pour le calcul du test chi-carré.
Hypothèse nulle:
L'hypothèse nulle H₀ posée est que les proportions de réticence au générique prescrit ou conseillé
chez les patients/clients tous âges confondus à Antananarivo Renivohitra et en France sont identiques.
Degré de liberté:
ddl = (2-1)*(2-1) = 1
X²= ∑(O-A)²/A= 36
Conclusion:
2.2 Test chi-carré comparant les proportions de réticence au générique prescrit ou conseillé chez les
patients/clients de 50 ans ou plus à Antananarivo Renivohitra et en France
Le tableau suivant résume les effectifs des réticents et favorables au générique prescrit ou conseillé
chez les patients/clients de 50 ans ou plus à Antananarivo Renivohitra, et les effectifs attendus si on se
base aux 33% de réticence en France:
Réticents au générique
34 27
conseillé ou prescrit
Favorables au générique
48 55
conseillé ou prescrit
TOTAL 82 82
Tous les effectifs attendus sont ≥ 5, la condition est remplie pour le calcul du test chi-carré.
Hypothèse nulle:
L'hypothèse nulle H₀ posée est que les proportions de réticence au générique prescrit ou conseillé
chez les patients/clients de 50 ans ou plus à Antananarivo Renivohitra et en France sont identiques.
Degré de liberté:
ddl = (2-1)*(2-1) = 1
X²= ∑(O-A)²/A= 3
Conclusion:
Le X² calculé de 3 est inférieur à la valeur du X² de la table de 3,84 pour un ddl = 1. Ainsi, l'hypothèse
nulle H₀ ne peut pas être rejetée.
Il n'y a pas différence statistiquement significative entre les proportions de réticence au générique
prescrit ou conseillé chez les patients/clients de 50 ans ou plus à Antananarivo Renivohitra et en
France.
.
Annexe 7 :
Enga anie mba ho hajain’ny mpiara-monina aho raha manaja an-tsakany sy an-davany
izao fianianako izao, fa kosa ho feno henatra sy ho halan’ireo mpiara-miasa raha tsy
manaja izany.
PERMIS D’IMPRIMER
LU ET APPROUVE
Le Directeur de thèse,
Signé : Professeur RASAMINDRAKOTROKA Andry
VU ET PERMIS D’IMPRIMER
Le Doyen de la Faculté de Médecine d’Antananarivo,
Signé :Professeur ANDRIAMANARIVO Mamy Lalatiana
Full name: RASAMOELY Nampoina Priscilla
Title of thesis: GENERIC ESSENTIAL DRUGS IN PHARMACIES
IN ANTANANARIVO-RENIVOHITRA
Heading: PHARMACY
Number of pages: 50 Number of tables: 05
Number of figures: 05 Number of annexes: 07
Number of bibliography references:50
SUMMARY
Introduction: The access to essential drugs, among which the generic essential drugs
(GEDs) that have a better cost/effectiveness benefit, is a basic right to health. GEDs
knew their promotion in the public sector, at all levels. But are they promoted in the
same way in the private sector which has to be developed according to the National
Pharmaceutical Policy, especially in pharmacies?
Methods: A transverse descriptive survey was conducted in Antananarivo-Renivohitra,
at 30 selected pharmacies following a cluster sampling to a degree. The KAP
(Knowledge, Attitude, Practice) levels of the main actors involved toward GEDs has
been evaluated. The physician has been evaluated through his prescription, the
pharmacist through his distributions, and the patient according to his acceptance or his
reluctance.
Results: Generic medicines prevail over pharmaceutical specialties in the area of
essential drugs distributions (83% against 17%), in the prescription of physicians
(58.2% against 41.8%) and in the advices of the pharmacist (53.3% against46.7%).
Other indicators: 57.8% of patients do not know the cost/effectiveness benefits of the
GEDs, and only 14.5% of the prescribers know the official decree on the pharmacist’s
right to give substitute drugs…
Conclusion: GEDs have started to get into the use of the population of
Antananarivo.The actors involved in Pharmacy as physician, patient and pharmacist, go
in favour oft heir promotion.
Key-words: access, cost, effectiveness, equity, generic medicines
Director of thesis : Professor RASAMINDRAKOTROKA Andry
Reporter of thesis: Doctor RANDRIATIANA Richard
Author’s address : II G 104 P Antsobolo Ambatomaro, Antananarivo 101
Nom et prénoms : RASAMOELY Nampoina Priscilla
Titre de la thèse :LES MEDICAMENTS ESSENTIELS GENERIQUES EN
OFFICINE A ANTANANARIVO-RENIVOHITRA
Rubrique : PHARMACIE D’OFFICINE
Nombre de pages : 50 Nombre de tableau : 05
Nombre de figures : 05 Nombre d’annexes : 07
Nombre de références bibliographiques : 50
RESUME
Introduction : L’accès aux médicaments essentiels, dont les médicaments essentiels
génériques (MEG) qui ont un meilleur avantage coût/efficacité, est un droit fondamental
à la santé. Les MEG ont connu leur promotion dans le secteur public, à tous les niveaux.
Mais est-ce que dans le secteur privé qui doit aussi être développé selon la Politique
Pharmaceutique Nationale, en officine particulièrement, ils sont autant promus ?
Méthodes : Une enquête descriptive transversale a été réalisée à Antananarivo-
Renivohitra, au niveau de 30 officines sélectionnées suivant l’échantillonnage en grappe
à un degré. Les niveaux CAP (Connaissance, Attitude et Pratique) des acteurs y
intervenant vis-à-vis des MEG ont été évalués : le médecin évalué dans sa prescription,
le pharmacien dans ses dispensations, le patient suivant son acceptation ou sa réticence.
Résultats : Les génériques ont emporté sur les spécialités pharmaceutiques dans les
dispensations de médicaments essentiels (83% contre 17%), dans les prescriptions des
médecins (58,2% contre 41,8%) et dans les conseils des pharmaciens (53,3% contre
46,7%). Autres indicateurs : 57,8% des patients ignorent les avantages coût/efficacité
des MEG, seuls 14,5% des prescripteurs connaissent l’arrêté officiel sur le droit de
substitution des pharmaciens…
Conclusion :Les MEG commencent à entrer dans la pratique des Tananariviens. Les
acteurs intervenant à l’officine tels que les prescripteurs, les patients/clients et les
dispensateurs, vont en faveur de leur promotion.
Mots clés : Accès, coût, efficacité, équité, médicaments génériques
Directeur de thèse : Professeur RASAMINDRAKOTROKA Andry
Rapporteur de thèse : Docteur RANDRIATIANA Richard
Adresse de l’auteur : II G 104 P Antsobolo – Ambatomaro, Antananarivo 101