COURS Chimie Alimentaire ATPV2
COURS Chimie Alimentaire ATPV2
COURS Chimie Alimentaire ATPV2
Objectifs
Ce cours doit permettre à l’étudiant de connaître les différents aliments consommés, leurs méthodes
de conservation et de transformation.
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1- La chimie alimentaire
La chimie alimentaire est la branche de la chimie qui étudie la composition des aliments et
leur évolution au cours de la fabrication, du stockage, de la préparation et de la digestion.
Elle s'intéresse aux réactions chimiques impliquant les substances présentes dans les
aliments.
2- Les aliments
Toute substance susceptible de fournir aux êtres vivants les éléments nécessaires à leur
croissance ou leur conservation.
Un aliment est une substance qui est consommée à l'état naturel ou après une cuisson. Les
aliments sont constitués d'un petit nombre d'éléments simples qui sont :
-Les protéines.
-Les lipides.
-Les glucides.
-L'eau.
-Les sels minéraux et les oligo-éléments (sel minéral nécessaire à la vie d’un organisme
mais en quantité très faible. Ils possèdent une toxicité pour l’organisme lorsqu’ils sont
présents à des taux élevés).
-Les fibres.
3- Technologie alimentaire
C’ est l'application de la science alimentaire et des techniques scientifiques à la sélection, la
conservation, la transformation, le conditionnement, la distribution et l'utilisation des aliments
en vue d'une alimentation saine et équilibrée, de bonne valeur nutritionnelle et qualité
organoleptique.( Caractéristiques d'une substance qui sont perceptibles par les organes des
sens : saveur, odeur, aspect et consistance de l'aliment).
4- Génie alimentaire
C’est la science qui étudie les réactions chimiques et enzymatiques intervenant lors de la
préparation des aliments.
II/ Types d’aliments
Il existe deux types d’aliments : aliments bruts ou naturels et aliments transformés.
1. Aliment brut ou naturel
C’est un aliment que l’on trouve en l’état dans la nature, dans le sol, que l’on obtient
directement à partir des végétaux ou des animaux ; qui n’est pas le résultat d’un traitement
industriel.
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1- Les racines
C’est le plus souvent un organe souterrain ayant pour rôle principal d’absorber l’eau et les sels
minéraux indispensables à la plante et de fixer celle-ci dans le sol. La racine peut avoir également un
rôle de réserve.
2- Les tiges
La tige est un organe, le plus souvent aérien, servant de relais entre les racines et les feuilles dans
l’échange de substances chimiques.
La tige correspond à une alternance de nœuds et d’entre-nœuds, les nœuds étant le point de départ
d’organes latéraux tels que les rameaux et les feuilles.
3- Les feuilles
Une feuille est un organe aérien très important dans la nutrition de la plante. C’est en effet le lieu de la
photosynthèse qui aboutit à des composés organiques (sucres, protéines) formant la sève élaborée,
utilisée par le végétal pour alimenter ses cellules.
II/ La Photosynthèse
1- Généralités.
La photosynthèse est le processus responsable de la transformation de l’énergie lumineuse en énergie
chimique au niveau de la plante, autrement dit un processus permettant de synthétiser de la matière
organique (sucres) à partir de la lumière du soleil. Elle se réalise auniveau des chloroplastes qui sont
des organites cellulaires spécialisées, et permet une consommation de dioxyde de carbone et d’eau
afin de produire du dioxygène et des molécules organiques telles que le glucose. La photosynthèse se
réalise en deux grandes phases, la phase claire et la phase sombre.
2- Définition
Processus par lequel les plantes vertes synthétisent des matières organiques grâce à l'énergie
lumineuse, en absorbant le gaz carbonique de l'air et en rejetant l'oxygène.
4- Réaction de la photosynthèse
Elle se déroule en deux phases : à la lumière (jour) et à l’obscurité.
a-La phase claire
C'est un ensemble de réactions photochimiques, qui dépendent de la lumière. Elle permet directement
la transformation de l’énergie lumineuse (photons) en énergie chimique. Elle se déroule dans les
thylacoïdes.
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Ce sont des protons (H+) obtenus à la 1ère réaction qui réagissent avec le CO2 fixé par la chlorophylle
pour former l’eau et un composé riche en énergie.
Equation
+
CO2 + 4 H + 4e CH2O + H2O + E
-
Ces deux phases sont réalisées dans les chloroplastes des cellules des feuilles.
c-Bilan de la photosynthèse
La photosynthèse est représentée par l’équation globale suivante :
Ces lipides sont généralement stockés dans les graines et les fruits.
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Réaction :
Conclusion
Pour fabriquer les aliments, la plante verte synthétise d’abord les petites molécules
organiques simples. Ces molécules vont se polymériser par la suite pour donner des
macromolécules complexes qui constituent les grands groupes des constituants organiques
(Glucide, protide, lipide). Les macromolécules synthétisées sont stockées dans des organes de
réserves qui sont consommés comme aliment par l’homme et les animaux
EXERCICE
Le glucose est la molécule carrefour dans la synthèse des molécules organiques par les plantes.
A l’aide d’un schéma montrer le rôle carrefour joué par le glucose.
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3- Rôle de l’eau
L'eau joue un rôle essentiel dans notre organisme et ce d'autant plus qu'un corps adulte contient
environ 70 % d'eau, soit 30 à 40 litres.
Elle transporte les globules qui nous défendent des agressions extérieures, approvisionne les organes
en nutriments, transporte les déchets jusqu'aux organes d'élimination. L'eau participeà la circulation
sanguine, aux systèmes digestif et urinaire, joue un rôle central dans la transmission des influx nerveux
et des hormones, ... Autant dire que son rôle est vital mais elle n’apporte aucune valeur énergétique à
l’aliment.
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2- Classification.
On sépare les vitamines en deux groupes : les vitamines hydrosolubles (solubles dans l'eau) et les
vitamines liposolubles (solubles dans les graisses). Les vitamines liposolublessont absorbées avec
les graisses et, comme celles-ci, sont stockables dans l'organisme. À l'inverse, les vitamines
hydrosolubles (à l'exception de la vitamine B12) ne sont pas stockables et les apports excédentaires
sont éliminés par la voie urinaire.
B1 (Thiamine) ;
B2 (Riboflavine) ;
B3 (Niacine) ;
B5 (Acide Pantothénique) ;
B6 (Pyridoxine) ;
B8 (Biotine) ;
B9 (Acide Folique) ;
B12 (Cobalamine) ;
la vitamine C (Acide ascorbique).
Elles sont solubles dans l’eau et contrairement aux vitamines liposolubles, elles nesont pas stockées
dans l’organisme. L’organisme va éliminer le surplus au fur et àmesure par les urines.
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4-3-La caramélisation
C’est est un processus chimique qui se produit lorsque le sucre est chauffé à haute
température. Dans ce processus, le sucre est décomposé dans une série complexe de
réactions chimiques pendant laquelle le sucre prend progressivement une couleur brune et
rendsa saveur beaucoup plus complexe.
L'acide linoléique.
Le corps humain peut synthétiser l'ensemble des acides gras dont il a besoin à l'exception de
ces 2 acides gras. Ils doivent être apportés par l'alimentation et sont dit essentiels. Ils sont
nécessaires à la croissance et à la réparation cellulaire et peuvent être aussi utilisés pour
synthétiser d'autres acides gras.
3-Classification
On classe les lipides en deux grandes catégories : les lipides à base d'acides gras et les
lipides à base d'isoprène (lipides poly isopréniques).
Dans la catégorie des lipides à base d’acides gras, on retrouve les acides gras eux-
mêmes, ainsi que deux familles nommées lipides simples et lipides complexes.
Les lipides simples regroupent les glycérides, les cérides et les stérides.
Les lipides complexes désignent les lipides phosphorés, les lipides azotés et les lipides
soufrés.
4- caractéristique des lipides
4-1-l’oxydation
Les lipides s’oxydent en présence de l’oxygène de l’air et conduit à la formation des
peroxydes qui sont responsables des odeurs et du goût désagréable de l’huile ou de la
matière grasse : ce phénomène est le rancissement.
Les lipases oxydent biologiquement les lipides pour donner des composés caractéristiques.
4-2-la Saponification
C’est la formation du savon par la réaction avec la soude NaOH ou la potasse KOH par les
lipides.
4-3-l’Hydrogénation
C’est la suppression des doubles liaisons C-C par apport d’hydrogène. En industrie cette réaction est
un moyen de passer des huiles aux graisses. Elle augmente la viscosité et le point de fusion du lipide.
C’est le procédé de fabrication des margarines
VII-ACTIVITÉ PHYSIQUE
L’énergie dépensée lors d’une activité physique est proportionnelle à la durée et à l’intensité
de l’effort fourni.
Les glucides sont utilisés comme source d’énergie au début de tout effort et surtout si cet
effort est d’intensité élevée. Ils peuvent être épuisés après 2 à 3 heures d’exercice continu à
intensité moyenne, ou même en 30 minutes lors d’un exercice intense, bref et répété.
Les lipides sont plus lents à être mobilisés mais ils sont aussi utilisés, en parallèle aux
glucides pour l’activité physique. Ils sont d’autant plus mis à contribution que l’effort est longet
d’intensité modérée.
Les protéines sont également des nutriments énergétiques, mais elles ont surtout un rôle
important dans la construction de notre corps.
EXERCICE1
Soit un acide gras de masse molaire 250g/mol possédant 3 doubles liaisons en C6 sur lespositions 6
;10 ;14. Ecrivez sa formule brute et semi développée
EXERCICE 2
Soit un aliment renfermant 72% de glucide, 4% de protéine et 20% d’eau
1- determiner la teneur en vitamine
2- calculer le pourcentage de vitamine par rapport à la matière sèche totale
3-calculer la valeur énergétique pour 350g de cet aliment.
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2- Légume
Plante potagère dont une partie au moins (racine, bulbe, tige, feuille, fleur, graine, fruit) est utilisée
pour l'alimentation humaine.
3- Stress post-récolte
Le stress post récolte est l’ensemble des réactions d’oxydation aboutissant à l’altération desfruits et
légumes après la récolte. En effet, cette séparation interrompt leur approvisionnement en eau en sels
minéraux et des blessures ; ce qui peut occasionner deschangements au niveau de leur structure. Ces
changements constituent les stress-post récolte. Ces stress sont à la base de désordre physiologiques
des fruits et légumes.
4- Maturation
C’est l’ensemble des phénomènes conduisant au développement optimal d’un fruit ou légume. C’est la
dernière étape de la croissance. Pour beaucoup de légumes la maturationcorrespond à la qualité
optimale.
5- Mûrissement
C’est une étape du développement du fruit qui commence le plus souvent à la fin de la maturation et
qui est caractérisée par l’acquisition du fruit des qualités organoleptiques maximales. D’une façon
générale on ne parle pas de mûrissement dans le cas des légumescar défavorable aux légumes.
Le mûrissement Les fruits charnus passent par un stade naturel de développement que nous
connaissons sous le nom de mûrissement. Il se produit lorsque le fruit a cessé de croître et
qu'il est arrivé précisément à maturité.
6- Sénescence
C’est l’étape de développement qui suit la maturation et qui est caractérisée par la dégradation
progressive du fruit ou du légume. Pour certains fruits la senescence commenceavec le mûrissement.
La sénescence du fruit est caractérisée par une chute de l'intensité respiratoire conduisantà la mort.,
dont la banane.
Les étapes de développement d’un fruit sont : formation du fruit, maturation,
mûrissement, la sénescence.
7- Respiration
Au plan biochimique la respiration est la réaction inverse de la photosynthèse. Elle est la source
d’énergie permettant le développement post récolte des fruits et légumes et est stimulée par le stress.
Les étapes du développement post récolte sont : le murissement et lasenescence.
8- Ethylène (H2C=CH2)
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9- Maladies microbiennes
Ce sont des altérations provoquées par les microorganismes. Elles sont souvent liées à laréduction
progressive des résistances des fruits et légumes au cours de la senescence
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1-2-Nettoyage à sec
Il se fait dans des équipements de petites tailles et produit peu d’effluents (produits de
rejets).
Les appareils utilisés sont classés en trois catégories selon le système de séparation utilisé.
Ainsi nous avons les systèmes de séparation à air, magnétique, et par tamisage.
Pour les systèmes de séparation à air, les fruits ou légumes traités sont envoyés dans un
courant d’air qui va enlever les débris comme les feuilles, tiges, petits morceaux de bois etc.
Le système de séparation magnétique est utilisé pour enlever les métaux qui constituent un
danger pour le consommateur et le matériel d’usine.
La séparation par tamisage est utilisée pour enlever les contaminants plus grands ou plus
petits que les fruits et légumes à travers des tamis.
1-4-Triage
Le triage des fruits et légumes tient compte de la taille, de la forme, du poids et de la couleur
Triage par grosseur (taille, forme, poids)
Dans le cas des fruits la grosseur n’est généralement pas liée à la qualité gustative mais joue
du point de vue de la présentation. Par contre avec les légumes comme par exemple les
petits pois ou les haricots verts, la grosseur constitue un critère de qualité. Le triage par
grosseur de la plupart des fruits et divers légumes est dicté avant tout par les usages du
commerce de ces produits frais.
Triage par couleur
Ce triage permet souvent d’évaluer le degré de maturité de la plupart des fruits et légumes etaussi de
détecter certaines teintes qui sont synonymes d’altération des fruits et légumes. Il est généralement
effectué à l’œil nu au moment de l’inspection visant à éliminer des matières étrangères aux fruits et
légumes en mauvais état.
1-5-le parage
Le parage consiste à éliminer les parties abîmées, insuffisamment mûres, les tiges, les fibres, les
racines. On distingue les parages suivants : l’écossage des petits pois, l’éboutagedes haricots verts ;
l’enlèvement des pédoncules des cerises
1-6-le pelage
Le pelage fait partie des opérations de parage. Il existe 5 méthodes de pelage :
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1-5-3-Méthodes de blanchiment
Le blanchiment peut se faire par immersion dans l’eau chaude, à la vapeur, par des ondes
électromagnétiques de fréquence élevée.
2-les produits de transformations des fruits et légumes
2-1- confiture
2-1-1-définition
La confiture est un mélange gélifié de sucre, de pulpe ou de purée d'une ou plusieurs
espèces de fruits, obtenu, le plus souvent en ajoutant de l’eau. Elle doit contenir au moins
60% de sucre une fois la cuisson effectuée et 35kg de fruit minimum pour 100g de
produit mis en œuvre dans la bassine avant la cuisson.
2-1-2-Technique de fabrication
La fabrication des confitures se fait selon le diagramme suivant
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FABRICATION DU BREUVAGE
PASTEURISATION
AJOUT DE SUCRE
CONSERVATION
2-1-2-la marmelade
Elle est le mélange gélifié de sucre, d’eau et d’un ou de plusieurs suivants obtenus à partir d’agrumes
pulpes, purée, jus, extrait aqueux et écorces Elle doit contenir au moins 20% defruits.
2-2-2-Les nectars
Les nectars sont généralement élaborés à partir de fruits pulpeux (abricot, pêche, mangue…) ou acide
(framboise, cassis…) auxquels il est indispensable de rajouter de l’eauet du sucre pour leur
consommation. La teneur minimale en fruits des nectars doit être comprise entre 25 et 50% en fonction
de la variété du fruit.
Par ailleurs, la dénomination « boisson de… » suivi du nom d’un fruit est réservé au breuvage élaboré
à partir de ce fruit et ne contenant que 12% du jus de fruit + les additifs alimentaires. Ces boissons ne
répondent pas à la réglementation des « jus de fruits » ou des « nectars ». Elles sont composées
majoritairement d’eau et de jus à base de concentré
FABRICATION DU BREUVAGE
PASTEURISATION
AJOUT DE SUCRE
CONSERVATION
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Quantité de sucre = Poids confiture x taux brix confiture - Poids de fruit x Brix fruits
°Brix final = (qté sucre + qté fruit x °Brix fruit) / (masse départ- perte en eau) x 100
-Dans une formule 50/50, on a :
ms=m1 +m2
En conclusion :
Un réfractomètre pour la préparation des confitures permet d'évaluer deux choses :
1. Le taux de sucre des fruits et donc la quantité de sucre minimum à ajouter pour être
en conformité avec la réglementation.
2. La conformité du °Brix de la confiture finale (taux de sucre) pour être aussi en
conformité avec la règlementation
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Glucose éthanol
Fermentation lactique
Le glucose, l'adénosine diphosphate (ADP) et le phosphate inorganique (Pi) produisent del'acide
lactique et de l'adénosine triphosphate (ATP).
III- Lesadditifsalimentaires
1- Définition
Un additif alimentaire est une substance qui n'est pas habituellement consommée comme un
aliment ou utilisée comme un ingrédient dans l'alimentation. Cescomposés sont ajoutés aux denrées
dans un but technologique au stade de la fabrication, de la transformation, de la préparation, du
traitement, du conditionnement, dutransport ou de l'entreposage des denrées et se retrouvent donc
dans la composition du produit fini.
2- Rôles
Les additifs alimentaires ont des fonctions particulières :
Garantir la qualité sanitaire des aliments (conservateurs, antioxydants)
Améliorer l'aspect et le goût d'une denrée (colorants, édulcorants, exhausteurs de
goût)
Conférer une texture particulière (épaississants, gélifiants)
Garantir la stabilité du produit (émulsifiants, antiagglomérants, stabilisants).
Les texturants
Le goût sera inchangé, mais la texture sera différente : c'est tout le rôle des texturants
(codes E4** sur les emballages alimentaires). Ainsi, avec un même aliment, vous pouvez
obtenir différentes textures. Par exemple avec du lait et de la vanille : lait vanillé, crème
dessert, flan vanille, fromage, mousse ou crème glacée. Les texturants, ou agents de
textures, sont principalement des protéines végétales ou animales, mais peuvent aussi
être des polysaccharides végétaux, des algues ou des ferments (ex : xanthane, guar,
agar- agar...).
Les arômes
Les arômes apportent un nouveau goût sur un aliment qui n'en avait pas ou peu.
Les arômes sont parfois d'origine végétale (aromates de cannelle, vanille, menthe,
fruits, légumes, huiles essentielles), mais aussi animale (viandes, lait, poissons).
L'extraction des arômes peut se faire à la vapeur, par expression à froidou par
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EXERCICE 1
Vous êtes responsable d’une exploitation agricole de mangue. Pendant la récolte vous vousrendez
compte que le tonnage dépasse votre prévision. Ainsi vous vous retrouvez avec unequantité de
mangue que vous n’arrivez pas à écouler sur le marché.
1-la mangue est-elle un fruit climatérique ou non climatérique ?
Justifiez2-donnez des stratégies ou méthodes pour gérer le
surplus de mangue
3- une société vous approche pour utiliser les mangues et fabriquer du nectar de
mangue.a-quelle est la particularité du nectar
b- élaborez le diagramme de fabrication du nectar
c- énumérez les différents éléments ajoutés pour un produit de qualité
4- Pour la confectionner en boisson vous décidez de mélanger 35kg de mangue à 35% ESR,
de la papaye à 25% ESR et 40kg de sucre afin d’obtenir 675kg de boisson à 35% ESR
a-quelle quantité de papaye doit-on utiliser ?
b-déterminez la quantité totale de matière sèche
c-déterminez la quantité d’eau évaporée
EXERCICE 2
Une PME désire fabriquer 100 kg de confiture à 65% ESR par jour à partir de fruit à 10%ESR.
Deux formules sont envisagées :
Formule1 : fruit = 50kg sucre= 60kg
Formule2 : fruit= 59kg sucre= 59kg
1-que signifie ESR ? Comment l’obtenir ?
2-détermine les quantités de matières sèches (Ms) apportées par les différents ingrédients
3-deduis les quantités d’eau à évaporer
4-donnes 4 raisons fondamentales exigeant une bonne cuisson dans le processus d’obtention de la
confiture.
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3-2-Alimentation animale
Une grande partie de la production mondiale est destinée à l'alimentation des animaux
d'élevage
En alimentation animale, pratiquement toutes les céréales sont utilisées, sous diverses
formes :
Graines entières ;
Graines aplaties et incorporées dans les provendes ;
plantes entières récoltées avant maturité, sous forme d'ensilage : maïs et sorgho.
En plus de leurs graines, certaines céréales fournissent aussi du fourrage et de la paille (ex :
triticale).
3-3-Usages industriels
Dans l'industrie on retrouve principalement trois usages des céréales :
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2- Séchage
Il consiste à baisser le taux d’humidité des grains exposé au soleil. Son but est d’obtenir desproduits
qui peuvent se conserver à la température ambiante. Il limite les risques de germination, de
dégradation biochimique des grains.
4- Traitement chimique
Certains produits sont utilisés pour conserver les grains.
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La farine de seigle
C’est une farine dite « panifiable », mais pauvre en gluten mais en moindre proportion que la farine de
blé. Elle se décline en 4 types :
- type 70 pour la farine blanche,
- type 85 pour la farine bise,
- type 130 pour la farine complète et
- type 170 pour la farine de seigle intégrale. De couleur légèrement grise, elle est riche
en minéraux, notamment en fer. On utilise la farine de seigle pour le pain d'épices, les
gaufres, pain de seigle (en mélange avec de la farine de blé).
Une farine dite "panifiable" est une farine qui contient du gluten
Lorsque l’on parle de farine on parle aussi de gluten et le gluten est cette substance qui donne à la
pâte son élasticité. C’est cette élasticité qui permettra à la pâte de lever et dedonner au pain une mie
aérée.
Mais toutes les farines ne possèdent pas le même taux de gluten et certaines d’entre elles
n’en contiennent pas du tout. Elles sont appelées farines non panifiables comme :
La farine de riz - La farine de maïs - La farine de châtaigne - La farine de quinoa - La farine
de pois chiche - La farine de sarrasin dite aussi farine de « blé noir ».
4- Fabrication d’amidon
La préparation industrielle de l’amidon s’effectue essentiellement à partir des céréales. Les grains de
maïs et de blé sont les deux principales sources. L’amidon de maïs est obtenu dans le cadre d’un
procédé dit par voie humide alors que le blé correspond à un procédé ditpar voie sèche pour l’obtention
de la farine associé à un procédé de lixiviation.
1-Péricarpe 2-Couche à
aleurone
3- Endosperme corné
4- Endosperme farineux
5- Scutelum
6-Axe embryonnaire
7-Hile
8- Funicule
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2. Pointage
La pâte repose. C’est la première fermentation, étape au cours de laquelle les arômes vontse
développer. La levure ou le levain commencent leur action, le gaz carbonique fait gonfler la pâte et la
rend plus élastique. Le réseau de gluten se forme. Selon le type de pain, cette étape est plus ou moins
longue (généralement de 1 à 2 heures, le temps de pointage peut atteindre 24h pour les produits
Vendôme). C’est au boulanger, avec son expérience et son ressenti, de décider du moment où la pâte
est prête.
3. Pesée
La pâte est divisée en pâtons : ce sont des boules de pâtes qui ont le poids requis pour le pain qui est
en train d’être fabriqué. Certains produits vont connaître une deuxième phase derepos, celle de la
“détente”. Cette étape intermédiaire va permettre au réseau de gluten de se renforcer et aux pâtons de
mieux résister à la prochaine étape, celle du façonnage.
4. Façonnage
Le boulanger façonne les pâtons et leur donne la forme du pain qu’il réalise : boule, baguette, pavé…
Cela se fait à la main ou à l’aide d’une machine selon la forme souhaitée.
5. Apprêt
Après avoir été façonné, la pâte subit une deuxième phase de fermentation. Lors de ce temps de
repos en “chambre de pousse”, la pâte triple de volume. C’est l’effet du gaz carbonique qui continue
son travail. Cette étape peut aller d’une à plusieurs heures selon letemps de pointage qui a eu lieu
précédemment et de la dose de levure ou de levain de la recette.
7-Défournement
A la sortie du four, le pain est encore fragile et mou. Il est alors mis à l’air libre dans un environnement
sec, pour refroidir pendant près d’une heure. C’est la phase de ressuage : lavapeur d’eau et le gaz
s’échappent, le pain durcit, son enveloppe devient croustillante.
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1-1. Le brassage
Une fois la céréale devenue malt, la céréale germée est concassée pour devenir une mouture de malt.
Elle ne doit être ni trop fine ni trop grosse et sera ensuite mélangée à del’eau chaude pour obtenir la
maische (mélange de céréales maltées et concassées avec l’eau chaude), c’est l’étape de l’empâtage.
Il faut monter ce mélange en température pourréveiller les enzymes qui vont alors extraire l’amidon
des céréales pour les transformer ensucres jusqu’à obtention d’un moût sucré.
Ce moût (jus de céréales) est transféré dans la cuve d’ébullition afin d’y être cuit et stérilisé.C’est là
qu’on ajoute les houblons, les épices, les plantes, les herbes, le miel… Et la magie des brasseurs
opère. Le temps d’ébullition varie en fonction de la recette de la bière. Plus lemoût est cuit longtemps,
plus il concentre les goûts et se colore.
2. La fermentation
La bière devient bière à cette étape. On place le moût dans une cuve de fermentation contenant des
levures. Le moût est refroidi jusqu’à la température de fermentation voulue selon la recette suivie, puis
il est ensemencé avec une levure à bière. Ces dernières se multiplient et quand il n’y a plus d’oxygène,
elles se nourrissent des sucres et libèrent l’alcoolet le gaz carbonique.
3. La garde ou maturation
La bière obtenue est alors conservée dans une cuve de garde pendant plusieurs semaines à0°C. Les
levures vont continuer leur travail en enrichissant la bière en gaz carbonique. C’est à ce moment que
peut se pratiquer l’houblonnage à cru (dry hopping) de certaines recettes en procédant par infusion
de houblons aromatiques directement dans la cuve.
4. La filtration
On retire les levures résiduelles et les impuretés afin de produire une bière limpide
5. Le conditionnement
En fûts, en bouteilles ou en canettes. La bière est mise en bouteille par une machine quis’appelle une
embouteilleuse, en fût par une machine d’enfûtage et en canette par une machine d'encannage.
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III/ Conservation
Dû à leur caractère périssable, le stockage des racines de manioc fraîches est peu pratiquéen Afrique.
Les racines et tubercules se conservent à peu près dans les mêmes conditions que les
céréales.
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IV/ Transformation
Les procédés de transformation des racines et tubercules visent à les rendre agréable au
goût, plus facile à digérer et propre à être consommé sans risque pour la santé humaine et
animale. La transformation permet de prolonger également la durée de conservation des
racines et tubercules qui sont de nature périssable.
Le manioc et l’igname serviront d’exemple pour étudier les techniques de transformation des
tubercules.
1-Transformation du manioc
On peut classer toutes les variétés de manioc en deux grands groupes : le manioc doux et
le manioc amer. La différence fondamentale entre ces deux groupes est que le manioc amer
renferme une substance (poison) appelé acide cyanhydrique qui peut êtreéliminé par le
lavage et la cuisson.
La transformation du manioc est une opération très importante en Afrique. On estime que 70% du
manioc africain sont transformés avant utilisation. Les racines de manioc sont transformées afin de
fabriquer des produits dérivés comme attiéké, amidon, farine, gari,placali.
1-2 Le Gari
On prépare le gari à partir de racines épluchées et râpées. La pulpe est ensuite pressée dans des sacs
de jute ou de polypropylène sous des grosses pierres ou une presse hydraulique pendant 3 à 4 jours
afin d'éliminer l'eau excédentaire pendant que la pulpe fermente. Durant la fermentation, le gari
acquiert un goût caractéristique, légèrement acide. A la suite du pressage, la pulpe est émiettée
manuellement, tamisée et torréfiée dans de larges poêles. Pendant la torréfaction, on peut ajouter un
peu d'huile de palme, ce qui réduitle risque de brûler le gari, rend la couleur jaunâtre et enrichit le gari
de lipides et de vitamine A. On obtient à partir d'un kilogramme de racines de manioc entre 140 et 260
g de gari, 190g en moyenne.
1-3-Amidon de manioc
Une fois le manioc épluché, lavé et râpé, il est broyé le plus finement possible pour letransformer en
purée. Cette purée est ensuite stockée dans des réservoirs (d’une contenance de 50 kg) pour procéder
à la sédimentation. Une fois l’amidon séparé des fibres, il est pressé (presse hydraulique) pour extraire
le surplus d’eau. Puis on procède au séchage (séchoir électrique), l’amidon séché est réduit enpoudre,
tamisé et ensaché.
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les graines oléagineuses, issues de plantes cultivées spécifiquement pour la production d'huile :
colza, tournesol, arachide, soja, sésame, noix, amande..
les fruits oléagineux produits par des arbres : palmier à huile, olivier, cocotier (coprah), noyer,
noisetier, amandier.
Certains oléagineux, riches également en protéines, sont appelés « oléo-protéagineux ».
Exemple : le soja. De façon analogue, les plantes cultivées pour leur apport en protéines
sont appelées protéagineux. Ce sont essentiellement des légumineuses.
Principales plantes oléagineuses
Nom Matière
Plante Famille Organe Utilisation
scientifique grasse
Huile de table,
Arachis Huile margarine,
Arachide Fabaceae Graine
hypogaea L. d'arachide savonnerie,
tourteaux
Chocolat,
Theobroma Beurre de
Cacaoyer Sterculiaceae Graine pharmacie,
cacao cacao
cosmétiques
Brassica Huile de Huile de table, huile
Colza Brassicaceae Graine
napus colza siccative, tourteaux
Gossypium Huile de
Cotonnier Malvaceae Graine Divers, tourteaux
barbadens coton
Huile Huile de table,
Olivier Olea europaea Oleaceae Fruit
d'olive savonnerie
Pharmacie,
Ricinus Huile de lubrifiant, huile
Ricin Euphorbiaceae Graine
communis ricin siccative, industrie
chimique
Huile de Huile de table,
Soja Glycine max Fabaceae Graine
soja parfumerie,
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3-Etats physiques
A température ordinaire les corps gras solides sont appelés « graisse ». Lorsque lesgraisses sont
chauffées elles deviennent liquides.
B- Propriétés chimiques
1-Composition en matière grasse
Les lipides des matières grasses alimentaires sont un mélange d’acides gras libres etd’acides gras
combinés au glycérol (glycéride).
2. Saponification
C’est la formation du savon à partir de l’huile et une base forte.
3. Réaction d’addition
C’est l’addition d’hydrogène sur les doubles liaisons C=C. Ce procédé est utilisé pour transformer des
huiles comestibles d'acides gras insaturés en margarine qui est composée d'acides gras saturés qui
sont solides à la température ambiante et qui de plus ne s'oxydentpas.
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4- L'oxydation chimique
-Les oxydants puissants (ozone, ion permanganate en milieu alcalin) provoquent la scission
de la molécule d'un acide gras insaturé en mono et diacides :
H3C (CH2) CH CH (CH2)n' COOH
n
oxydant puissant
5- L'oxydation biologique
-les lipides insaturés des membranes subissent une dégradation lors d'agression oxydative
(irradiation ultra-violette, espèces réactives de l'oxygène comme les peroxydes ou les
radicaux libres). La vitamine E, composé terpénique, a un effet protecteur contre cette
dégradation.
-les oxygénations enzymatiques, par différentes oxygénases conduisent aux médiateurs des
familles des prostaglandines, leucotriènes et thromboxanes.
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L’huile brute est traitée par l’eau entre 70-80°C et par l’acide phosphorique durant30 minutes et on
centrifuge.
-la saponification : elle permet d’éliminer les acides gras libres qui sont les composéssusceptibles
d’accélérer l’oxydation de l’huile
-la décoloration : elle permet d’éliminer les pigments. Elle se fait par chauffage à 100°C, par
déshydratation puis par le traitement du charbon activé ou l’utilisation d’une terre spéciale (labentonite)
qui fixe les pigments
-la désodorisation (enlever les acides organiques) : elle permet de débarrasser l’huile de son odeur
désagréable. Elle se fait par entrainement de la vapeur d’eau sous pression réduite.
Ce plan de fabrication n’est pas appliqué de façon constante à toutes les plantes oléagineuses.
L’exemple de l’huile d’olive qui ne subit pas de raffinage mais une simpleclarification
2-2-bilan d’extraction
G= capacité horaire de la presse c’est-à-dire la quantité de matière première engagée par
heure (kg/h)
a = la teneur en huile de la matière première
H=quantité d’huile extraite
T= Quantité horaire du tourteau (kg/h)
b =teneur en huile du tourteau ( %)
on peut écrire :
3-Notion de rendement
-Rendement par rapport à la quantité de matière première
R=
-Rendement total par rapport à la quantité de matière première
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INTRODUCTION
Le café est la graine du caféier, arbuste de la famille des rubiacées originaire d'Ethiopie. Le café est
une boisson chaude élaborée à partir de la décoction de graines de café. C'estune boisson
consommée à travers le monde entier dans des quantités plus ou moins importantes. Ce sont les
grains de café séchés ou lavés, puis décortiqués appelés « café vert qui s’échangent sur les marchés
internationaux.
En effet c’est à partir du café vert de bonne qualité que commence l’élaboration des produits dérivés du
café (café moulu, café soluble etc.)
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La méthode sèche
L’extraction par voie sèche est la moins coûteuse. Elle est utilisée majoritairement dans lespays
disposant de peu de moyens. Toutefois, ce procédé altère légèrement la qualité finale du café.
Les cerises de café sont préalablement triées et nettoyées afin d’éliminer les saletés mais aussi les
fruits verts ou trop mûrs. Elles sont ensuite étalées sur des nattes ou des terrassesen béton pour
sécher au soleil pendant une période de 2 à 4 semaines. Les fruits sont régulièrement retournés à
l’aide de râteaux ou à la main pour éviter la fermentation et garantir un séchage uniforme.
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Lorsque les fruits sont devenus friables, on peut alors les décortiquer. On obtient du café «nature ».
Les grains sont de nouveau triés, puis classés et mis en sac pour l’exportation.
La méthode humide
L’extraction par voie humide nécessite plus de matériel et de ressource en eau. Elle estutilisée pour
les cafés de grande qualité car elle permet de préserver les saveurs et arômes des grains.
Ce procédé se déroule en plusieurs étapes. Comme pour la méthode sèche, les cerises de café sont
préalablement triées et nettoyées afin d’éliminer les saletés et les cerises vertes ouabîmées. Cette
étape peut se faire en lavant les fruits dans des bassins d’eau ou à l’aide de grands tamis.
L’opération suivante est le dépulpage : la pulpe des fruits est retirée avant leur séchage. Cela doit être
effectué le plus tôt possible après la récolte, idéalement dans les 24h. Faute de quoi la graine et la
pulpe risquent d’être difficiles à séparer altérant ainsi la qualité des grains. Le dépulpage s’effectue
dans une machine qui presse les cerises. La chair et la peausont alors séparées des grains. Lors du
lavage, elles remontent à la surface et les grains mûrs plus lourds restent au fond.
Les grains sont ensuite placés dans des bassins d’eau pendant 12 à 36 heures où ils sont
régulièrement remués. C’est l’étape de la fermentation. Les enzymes de la fermentation éliminent la
pellicule mucilagineuse entourant la parche (Enveloppe de chaque graine de café, de consistance
parcheminée). A la fin de la fermentation, la parche a perdu sonaspect gélatineux.
La prochaine étape est celle du séchage. Les grains sont étalés au soleil ou dans un séchoir
mécanique pour les grandes récoltes. Le taux d’humidité doit alors descendre à 11% précisément pour
conserver qualité des grains. Le séchage dure de 8 à 15 jours selon la température et l’humidité de
l’air. On obtient ainsi du café en parche, dit aussi café lavé.
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II LADECAFEINATION
La décaféination est le processus qui permet d’ôter la caféine, tout en préservantles
composants responsables de la richesse aromatique d’un cru.
C’est un procédé qui permet d’obtenir un café débarrassé de la plupart de sa caféine
Cette technique demande que les grains de café verts soient mis à tremper dans de l’eau durant
environ 10 heures. La caféine étant naturellement soluble dans l’eau, le bain dans lequel les
grains seront plongés, va progressivement se chargerde caféine, permettant d’en extraire la
quasi-totalité. Afin de s’assurer qu’aucun élément aromatique ne s’échappe lors du processus,
l’eau est saturée d’éléments présents dans le café et responsables de son goût.
Le bain sera chauffé et mis sous pression afin qu’un transfert puisse se faire entrel’eau et les
grains. La caféine sera ensuite récupérée à l’aide de charbon activé, qui lui permettra de précipiter.
L’eau sera ensuite réinjectée dans le bain. Le circuit sera répété jusqu’à l’obtention de la
concentration de caféine désirée.
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Les cafés doivent être calibrés. Les grains de café sont passés sur tamis présentant des
calibres différents. Les défauts sont recueillis et comptés sur un échantillon dont l’importance
dépend du grade. C’est ainsi qu’il faut :
Pourcentage d’humidité :
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1-2- la torréfaction
Les différentes qualités de café sont mélangées à la convenance du fabricant, puis acheminées vers le
torréfacteur. A l’entrée du torréfacteur, le café vert n’a qu’un goût de graine sans arôme particulier.
C’est la torréfaction qui permet au café de développer un arôme caractéristique. Elle est réalisée dans
des tambours ou des cylindres verticaux chauffés à 250°C et dure environ 10 minutes. Au cours de la
torréfaction, le grain gonfle, perd de l’eau et devient brun, signe des réactions de Maillard génératrices
d’arôme. Apres latorréfaction, le café continue d’émettre des gaz : c’est le « dégazage » qui dure
plusieurs heures et permet à des composés indésirables de s’échapper.
1-3- la mouture
Une fois torréfiés les grains de café sont envoyés au moulin où ils sont réduits en poudre. Lamouture
se fait graduellement en faisant passer les grains entre une série cylindres plus rapprochés entre eux.
Après la mouture, on obtient la poudre de café qui est ensuite traitée pour donner soit le café moulu
soit le café soluble.
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INTRODUCTION
Le cacaoyer est un arbre tropical cultivé dans un climat chaud et humide, principalement dans les
régions comprises entre 20 degrés nord et sud autour de l'Équateur. Malgré le fait que le principal
débouché de la fève de cacao soit le chocolat, il existe en fait 4 grands sous-produits dérivés : la
liqueur et la pâte de cacao, le beurre de cacao, les tourteaux de cacao et la poudre de cacao.
Les plans de cacaoyer (Theobroma cacao L. de la famille des Sterculiaceae) sont en général
des arbres de 4 à 8 mètres de haut qui peuvent néanmoins atteindre près de 10 mètres
lorsqu'ils sont en forêt. Le fruit, la cabosse, d'une taille de 15 à 25 centimètres contient environ
30 à 40 graines qui, lorsque séchées et fermentées, sont connues sous le nom de fèves de
cacao. Ces dernières, d'une apparence externe brune à rougeâtre, sont recouvertes d'une
enveloppe blanchâtre.
Il existe trois variétés de cacao.
- La plus répandue est celle communément désignée sous le nom Forastero.
Plutôt amer,elle représente environ 90% de la production mondiale de fèves de
cacao et est principalement cultivée en Afrique de l'Ouest et au Brésil.
- Le second type est connu sous le terme de Criollo. Donnant des fèves de type "
cacao fin ",son importance a diminué mais il est encore présent dans les Caraïbes,
les Antilles, au Venezuela, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Sri-Lanka, au Timor
Oriental et en Indonésie.
- La dernière catégorie, le Trinitario, un hybride entre le Criollo et le Forastero,
possède unarôme assez fin mais peu intense.
1-1 La cueillette
Lorsque le fruit du cacao devient orange et rend un son mat quand on tape dessus, il estmûr, la
cueillette peut commencer.
La première opération consiste à tordre doucement le pédoncule à la main pour ceux qui sont
accessibles, les autres sont coupés au moyen d’un couteau, opération très délicate sion ne veut pas
abîmer les boutons et les fleurs de la prochaine récolte. Cette première manipulation de la fève doit
s’effectuer avec le plus grand soin car elle peut avoir une influence sur la qualité du produit.
Les fruits détachés sont rassemblés puis ouverts sur place ou transportés vers un centre de
traitement où va se produire la fermentation.
Ne pas cueillir les cabosses vertes.
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1-3-la Fermentation
La fermentation doit débuter au plus tard 24h après l’écabossage, elle dure de 3 à 7 jours selon les
variétés de plants. Cette opération débarrasse la fève de son mucilage, provoquele gonflement des
cotylédons et amène des changements profonds dans la composition chimique. Elle réduit l’amertume
et l’astringence et surtout entraîne le développement des précurseurs de l’arôme. La température varie
de 45°C à 50°C.
Une première fermentation se déroule de façon anaérobie sous les feuilles de bananiers. Lapulpe
acide et sucrée des cabosses se transforme en alcool durant cette phase. C’est la même fermentation
que pour le moût de raisin. Une seconde fermentation dite fermentation lactique se déroule très
rapidement. Puis, les jus s’écoulent et l’air pénètre dans les tas de fèves favorisant une troisième
fermentation, la fermentation acétique. La température élevéetue le germe de la fève de cacao. Durant
cette phase, les fèves changent de couleurs. À la récolte, elles sont blanches ou violettes et virent
après la fermentation au brun chocolat.
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Nettoyées ensuite sommairement, les fèves sont mises dans des sacs de 60 à 90 kg et sont
entreposées dans de vastes locaux où elles attendront leur expédition.
C’est à partir de ce moment que la graine s’appelle fève de cacao.
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2-2 Le grainage
Le grainage est défini comme le nombre de fèves nécessaires pour faire 100 grammes. Le principe du
grainage consiste à prendre directement sur la claie à des endroits différents 3 à4 poignées de fèves de
cacao bien séchées. Compter uniquement les fèves entières.
Multiplier par 100 le nombre de fèves que l’on divise par leur poids pour déterminer le grainage
Nombre de fève
Exemple de calcul de grainage Grainage = x 100
Poids des fèves
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Les classements commerciaux sont établis selon les pourcentages à ne pas dépasser defèves
défectueuses observées par l'épreuve à la coupe. Voir tableau
Fèves Fèves Autres fèves défectueuses (attaquées par les
moisies ardoisées insectes, plates, germées)
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EXERCICE 1
Le café est le deuxième bien de consommation derrière le pétrole. Le café qui s’échange sur les
marchés internationaux est appelé café vert.
1-quels sont les contrôles de qualités effectués sur le lot de café vert
2-decrivez le principe de la classification du café vert par grade
3- expliquez l’étape de torréfaction dans le processus de transformation du café vert et donnez son
rôle technologique.
4- etablissez le diagramme de production du café vert par voie sèche et explique
succinctement les étapes
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EXERCICE 5
La cellulose est le principal constituant des parois végétales
1-indiquer la classe de composés biochimiques à laquelle elle appartient
2-nommer le monomère qui le compose
La pectine est présente dans de nombreux végétaux très souvent liés à la cellulose. Elle forme le
complexe insoluble dans l’eau : la protopectine
a-à quelle classe de composés biochimique appartient la pectine
b-expliquer la principale propreté de la pectine à l’origine de son utilisation dans l’industrie
agroalimentaire. Citer un aliment fabriqué à l’aide de la pectine
3-Une pectine de commerce titrant à 150° SAG est utilisée pour la préparation d’une gelée
d’orange à 63% ESR contenant 60kg de jus d’orange à 10% ESR et 60kg de sucre à 4%
d’humidité.
3-1. Que signifie SAG
3-2. Donnez la différence fondamentale entre confiture et gelée.
3-3. Déterminez la quantité de gelée d’orange fabriquée.
EXERCICE 6
Un industriel veut fabriquer des fruits au sirop (Brix final de l'ensemble après équilibre 28°
Brix) en sachant que le fruit utilisé(poire) à un Brix de 12% et que chaque boite est
composée de550 g de fruit et 300 g de sirop : soit un poids total de 850g.
Quel sera le Brix du sirop mis en œuvre au départ afin que le Brix final (fruit sirop) soit de
28°Brix ?
EXERCICE 7
Dans un échantillon de 5 grammes de farine, on ajoute 50ml d’eau. Le mélange est par la
suite chauffé et amené à l’Etat d’emplois. Sur un prélèvement, l’on réalise le texte a l’eau
iodé.
1-Quel est la substance conservée par ce texte ?
2-Quel est le résultat attendu de ce contrôle ?
3-L’empoi obtenue est soumis à un traitement enzymatique.
3.1-Comment appelle-t-on les enzymes utilisés pour ce traitement ?
3.2- Quels sont les produits obtenus dans les cas suivants :
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EXERCICE 10
Une usine de transformation traite 1000Kg de palmier à huile à 70% d’huile à l’heure. Le
tourteau ayant une teneur en huile de 4%
1- Quelle est le but de la torréfaction des graines
2- Quelle est la différence entre huile brute et huile vierge ?
3- Déterminez la capacité horaire de la presse, la teneur en huile de la matière
première et lateneur en huile des tourteaux.
4- Quelle est la quantité horaire d’huile et celle du tourteau ?
EXERCICE 11
Le café est le deuxième bien de consommation après le pétrole. Le café qui s’échange sur
les marchés internationaux est appelé café vert.
1-quels sont les contrôles de qualités effectués sur les lots
de café vert.2-decrivez le principe de la classification du café
vert par grade.
3- expliquez l’étape de la torréfaction dans le processus de transformation du café vert et
donnez son rôle technologique.
4- etablissez le diagramme de production du café vert par voie sèche et
expliquezsuccinctement les étapes.
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