Nutrition Carbonée
Nutrition Carbonée
Nutrition Carbonée
NUTRITION CARBONÉE
CM 1
I. Introduction
A. Dé nition
La photosynthèse est un processus par lequel les végétaux contenant certains pigments (chlorophylles, caroténoïde) captent
l’énergie solaire et la transforme en énergie chimique (ATP) et en énergie redox (NADPH). Les végétaux assurent également une
nutrition carbonée à partir du CO2.
Le sucre le plus simple produit par la photosynthèse permet de produire des sucres plus complexes, protéines etc.
La photosynthèse fait une synthèse en utilisant la lumière : les plantes sont phototrophes.
La photosynthèse fait une synthèse de glucides à partir de CO2, H2O et hv : les plantes sont autotrophes pour le carbone. La
photosynthèse s'accompagne de dégagement d’O2.
La plante consomme du CO2 et de l’H2O, et dégage de l’O2. Elle produit aussi de l’ATP et du NADPH pour produire des glucides.
Le CO2 n’est pas une molécule organique mais une molécule minérale.
Pour la réduction redox NADPH/NADP+, le passage du NADPH au NADP+ permet la réduction du carbone.
On oppose 2 termes ;
• Autotrophie : synthèse de matière organique (sucres, lipides, AA…) à partir de forme minérale
• Hétérotrophie : assimilation de la matière organique pour la croissance
Les organismes autotrophes sont à la base de tous les réseaux alimentaires (source de matière organique pour les hétérotrophes,
source d’oxygène atmosphérique).
Le dégagement de l’oxygène n’est pas l’objectif mais une conséquence, qui a permis à des organismes de respirer.
Les plantes font la photosynthèse, la respiration et la photorespiration.
C. Organismes photosynthétique
Sur terre, il y a des plantes, et dans les océans, il y a les algues et les cyanobactéries qui contribuent à la photosynthèse.
Il y a 200 milliards de tonnes de CO2, et 10% du carbone atmosphérique sont transformés en biomasse.
10% de CO2 partent dans le cycle de la photosynthèse dont une partie est reculée et repart dans l’atmosphère
50% de carbone n’est pas sous forme de CO2 dans l’atmosphère mais piégée sur terre dans les molécules organiques des
plantes, puit de carbone (stockage)
II. Historique
Plusieurs expériences ont été réalisées au XVIIe et au XVIIIe siècle pour répondre à la question :
Est-ce que l’eau est la source d’énergie des plantes ?
Expérience 1 : On fait la di érence du poids d’un pot de terre quand la plante est petite, et quand la plante est grande. On observe
qu’une di érence négligeable.
—> La matière organique qui permet le développement de la plante ne vient pas du sol. Le sol sert à puisé de l’eau et des
micro-éléments.
Expérience 2 : On arrose avec beaucoup d’eau (des kg) la plante, et on observe que peu de gain de masse de la part de la plante.
—> La matière présente dans l’eau ne passe pas réellement dans la plante.
Expérience 3 : On met une bougie allumée sous cloche (sans apport d’O2), une fois sans la plante et une autre fois avec une plante.
Quand la plante est présente, la amme de la bougie ne s’éteint pas.
—> La plante puise du CO2 et dégage de l’O2.
Expérience 4 : On met une bougie allumée avec une plant sous cloche, une fois en présence de lumière, une autre fois dans
l’obscurité. Sans lumière, la amme nit par s’éteindre.
—> La plante a besoin de lumière pour faire la photosynthèse pour dégager de l’O2.
Au XIXe siècle, on découvre, grâce à la thermodynamique (Mayer 1845) que la lumière est une source d’énergie.
Grâce à la microscopie (Sachs 1864), on découvre que les chloroplastes font la synthèse d’amidon (long terme), et que les parties
vertes des plantes les nourrissent en absorbant du CO2.
La nature particulaire de la lumière (photon) permet une synthèse à partir d’elle par une transformation d’énergie lumineuse en énergie
chimique.
En 1937, Hill étudie le dégagement de l’O2, et conclu que ce dégagement d’O2 est indépendant de la xation du CO2 et qu’il se
produit par des chloroplastes grâce à la lumière et à des composés oxydés.
L’émission d’O2 à la lumière ne nécessite pas de CO2 mais nécessite un accepteur d’électron NADP+ (donneur : eau).
L’oxygène dégagé lors de la photosynthèse est produit à partir de l’eau et non du CO2.
Avec l’énergie lumineuse, l’eau est utilisée comme source d’électrons avec une
production d’O2 en déchet (réactions photochimiques).
Les électrons servent à produire du NADPH (et ATP) nécessaire pour réaliser les
réactions biochimiques : assimilation du CO2 pour le réduire en sucres grâce au
NADPH et ATP.
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Physiologie et métabolisme végétal
III. Structure et ultrastrcutures des chloroplastes
Il y a des thylakoïdes empilés = granum avec une forte concentration de protéines membranaires et d’espace interthylakoïdes, et
des thylakoïdes somatiques qui font la liaison entre plusieurs réseaux de thylakoïdes.
Il y a un lumen qui communique entre tous les thylakoïdes.
Plus il y a de membranes, plus il y aura de chlorophylle (qui se trouve dedans).
Les plastes ont pour origine l’oosphère qui donnent des proplastes (cellules méristématiques) qui
sont les 1ers plastes au cours du développement. Ensuite, la cellule se di érencie selon les signaux
environnementaux qu’il perçoit (étioplastes / chloroplastes / amyloplastes / leucoplastes…).
Les cellules végétales ont développées, au cours de l’évolution, des stratégies en formant des
thylakoïdes.
Les chloroplastes des algues manger par la limace sont gardés, en lui apportant les 20% nécessaire pour lui permettre de faire la photosynthèse.
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IV. Molécules impliquées dans la photosynthèse
A. Pigments photosynthétiques
—> Les chlorophylles sont des molécules amphiphiles et sont liées aux membranes des thylakoïdes.
Elles sont enchâssées dans la membrane par une queue phytol hydrophobe associée aux lipides de la membrane. Elles ont aussi
une partie hydrophile appelée anneau porphyrine (noyau tétrapyrrolique) associée aux protéines.
La chlorophylle est une métallopophyrine.
La queue phytol est un isoprénoïde (diterpène = 20C). Les carbones latéraux sont formés à partir d’un squelette à 5C
additionnés qui donne une structure à 20C.
Les voies de biosynthèse des terpènes sont indispensables à la vie (exemple : le cholestérol chez l’homme)
Les caroténoïdes (hydrophobe) de couleur orange transmise absorbent les couleurs du bleu au
vert.
Ces pigments sont complémentaires en gamme d’absorption de la lumière à celle des chlorophylles, ce qui permet une meilleure
e cacité d’utilisation des photons du spectre solaire.
La fonction de l’absorption de la lumière par les pigments est d’absorber les rayonnements de longueur d’onde déterminée et
de les rendre propre à un processus photochimique.
Les pigments ont de nombreuses doubles liaisons conjuguées (alternance double/simple). C’est ce qui constitue le chromophore
(l’endroit ou l’énergie lumineuse est captée).
Ces doubles liaisons ont des électrons instables qui, quand ils sont excités par des photons, sautent d’une orbitale interne à
une orbitale plus externe.
Le pigment est donc dans un état surexcité.
Émission de chaleur ou de lumière en 1 Transfert de l’énergie d’excitation vers une Transfert successif d’électrons vers une
nanoseconde. S’il y a trop d’énergie, il y a molécule voisine en 1 pico seconde. molécule voisine en 1 nanoseconde
la possibilité de dissiper ce surplus en Pour cela, il faut que : λreceveur ≥ (réaction d’oxydo-réduction). Pour ce
uorescence (λem > λex) λdonneur faire, il faut que E’0receveur ≥ E’0donneur
(Avec E’0 = potentiel redox)
Rappels ;
• Oxydation : perte d’un électron
• Réduction : gain d’un électron
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Physiologie et métabolisme végétal
Les pigments perdent, puis retrouvent un électron grâce au donneur initial d’électrons : l’eau.
B. Protéines
—> Protéines impliquées dans la réception de l’énergie lumineuse
D1 et D2 (centre réactionnel) ;
• Génome plastidial —> au coeur du réacteur
• Stabilisent le pigment primaire et le transporteur d’électron
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Physiologie et métabolisme végétal
—> Protéines impliquées dans le transfert des électrons
Cytochromes : Excellents catalyseurs redox biologiques (central : B6f) ;
• Chromoprotéines
• Noyau tétrapyrrolique
• Un atome central de Fe (oxydé F e3+ / réduit Fe2+)
La plastocyanine ;
• Protéine renfermant du cuivre
• Site de xation sur le complexe (Cyt b6/f et sur le PSI
• Protéine périphérique, mobile
• Face interne membrane thylakoides
La dernière chlorophylle perd son électron (oxydée) qui se réduit avec l’électron dans MSP ayant
eu des électrons grâce à l’eau.
C. Quinones
Les quinones sont des terpènes qui ne sont pas des pigments. C’est un cycle benzoquinone.
C’est une chaine isoprénoïque (5C en 9 fois) lipophile et mobile.
Les quinones sont les transporteurs majoritaires de H+ et d’électrons.
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Physiologie et métabolisme végétal
Sur le schéma général, on observe ;
• QA : plastoquinone Iaire très liée au centre réactionnel
• QB : plastoquinone IIaire très liée au centre réactionnel
• PQ : collectif des plastoquinones libres de la membrane
QB se réduit 2 fois.
V. Réactions de la photosynthèse
L’énergie lumineuse absorbée par les pigments accessoires converge par résonance vers la Chla du centre réactionnel.
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Physiologie et métabolisme végétal
Transfert successif d’électrons dans le centre réactionnel ;
La chlorophylle a excitée devient un réducteur donnant facilement un électron.
Au début, la chlorophylle a est sous forme réduite, et devient réduite et activée par la
lumière.
PSII : condensateur qui stocke l’énergie en séparant et stabilisant les charges de part
et d’autre de la membrane des thylakoïdes.
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B. Trajet des électrons au cours des réactions photochimiques
La séparation de charges dans le PSII est un acte photochimique. On passe les électrons d’un élément à un autre à courte
distance :
2 H2O —> O2 + 4H+
P680* est un pigment oxydé, il transfère ses électrons à la phéophytine —> red —> QA red —> QB red
Le donneur initial est H2O et l’accepteur nal est le NAPH.
Le complexe producteur d’O2 possède 5 niveau d’oxydation. Il e ectue les transitions d’électrons s’il y a une demande électronique.
Les électrons émis par la photolyse de l’eau transitent dans la membrane des thylakoïdes (chaines d’oxydo-réduction) jusqu’au
NADP+.
La remontée est possible thermodynamiquement. Grâce à la lumière, les électrons de l’eau arrivent jusqu’au NADP+.
Les transporteurs d’électrons sont caractérisés par un potentiel redox donné (E’0).
La chlorophylle activée peut spontanément être oxydé par l’eau donc devient réduit. Le potentiel redox de la chlorophylle
change, donc peut donner spontanément.
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Physiologie et métabolisme végétal
• Transport d’électrons spontané de E°’ faible à fort
• Lumière permet le transport d’électrons de E°’ forte à faible
Vert : spontané
Rouge : pas spontané
Transfert cyclique
Le trajet cyclique est initié par le PSI autour de lui.
Si il y a un besoin faible de NADP, alors il n’y a pas de recyclage de NADPH en NADP+ et pas de
demande électronique par NADP+.
Les électrons de Fdx vont sur la Fdx-PQ pour faire une boucle. C’est possible spatialement vu
que la Fdx peut bouger. Ce sont toujours les mêmes électrons qui tourne.
Ce transfert existe en cas de peu de besoin de NADPH car pas d’utilisation, il reste sous sa forme
réduite, donc pas de demande électronique.
Si la plante a besoin d’énergie sous forme d’ATP cette production augmente et celle de NADPH
diminue, alors il n’y a pas de NADPH, H+, pas de photolyse de l’eau et un transfert d’H+ du stroma vers le lumen.
A chaque cycle, une pompe à protons puise des protons pour réoxyder PQ et libéré 2H+ du stroma vers le lumen pour produire
de l’ATP.
C. Photophosphorylation
Il y a un transfert de protons pendant la phase photochimique. On a une création d’un gradient
électrochimique d’H+.
ADP + Pi —> ATP
C’est une acidi cation du lumen (pH = 4,5) et une alcalinisation du stroma (pH = 8).
Les H+ passent du lumen vers le stroma. Il y a la présence d’une force protomotrice ainsi que le fonctionnement de l’ATP
synthase.
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Physiologie et métabolisme végétal
Synthèse d’ATP ;
• Par phosphorylation d’ADP
• Dans le stroma
• 3H+ traversent la membrane : 1 ATP formé
En haut : -6 H+ En haut : -2 H+
En bas : +8 H+ En bas : +2 H+
Cycle de Calvin : le gain à la suite du cycle de Calvin est une molécule à 3C.
Carboxylation
• Substrat : 3 RubP (3 x 5C) + 3 CO2 (3 x 1C)
• Enzyme : Rubisco
• Produit : 6 APG (6 x 3C) (Acide Phosphoglycérique)
La rubisco ;
• Protéine majeure du chloroplaste
• 50% protéines chloroplastes
• 20% protéines foliaires
• Dans le stroma
• Active à la lumière
• 2 sous-unités : PM = 560 kDa
Réduction
• Substrat : 6 APG (6 x 3C)
• Enzyme : Triose Phosphate Déshydrogénase (+ Réaction ATP : 6 ADP + Pi = 6 ATP)
• Produit : PGAL (6 x 3C) (Phosphoglycéraldhéyde) + Triose Phosphate
Régénération
• Substrat : 5 PGAL (5 x 3C)
• Enzyme : Transaldolase (addition de C) + Transcétolase (redistribution de C) (+3 ADP + Pi = 3
ATP)
• Produit : 3 RubP (3 x 5C)
Pour une molécule biphosphate à partir d’une molécule monophosphate : phosphorylation 3 fois
par l’ATP.
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VI. Photorespiration
Avantages
• Seuil bas en O2 : limitation de formation de ROS, l’O2 n’est donc pas
néfaste
• Élimination d’acide phosphoglycolique pour éviter accumulation
toxique
• Fonctionnement du cycle de Clavin pour la photorespiration en
conditions de stress hydrique ou de température élevée (stomates
fermés)
• Possibilité de synthèse rapide de glycine et de sérine à partir d’APG si
besoin
Inconvénients
• Perte de CO2
• Consommation d’énergie ATP et PR (NADH)
Les 2 molécules de 2-phosphoglycolate (2 x 2C) produisent 2 molécules de glycine (2 x 2C) qui produit 1 molécule de sérine (1 x
3C) et rejette 1 molécule de CO2 (1 x 1C).
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Physiologie et métabolisme végétal
La sérine se transforme en di érentes molécules à 3C en passant par des intermédiaires, et devient au nal une molécule d’APG
(1 x 3C).
À la n du cycle de Tolbert, on a donc (2 x 3C) + (1 x 3C) qui entrent dans le cycle de Calvin.
A. Des plantes en C3
Les plantes en C3 sont des plantes qui prennent beaucoup de soleil et de chaleur, comme le blé, tournesol.
Les plantes en C3 utilisent uniquement le cycle de Calvin qui fonctionne seul à partir d’APG (1er produit stable).
Dans l’atmosphère, les plantes sont soumises à 600 fois plus d’O2 que de CO2, mais que 3 fois plus vite pour la carboxylation.
B. Des plantes en C4
Le 1er produit stable formé est un sucre en C4 (malate).
Le rendement photosynthétique est très élevé, donc la capacité d’utilisation du CO2 est e cace grâce à une anatomie et un
métabolisme particulier des feuilles.
Mésophylle ;
• Chloroplastes « classiques »
• Pas d’amidon
• Pas de rubisco
• PhosphoEnol Pyruvate carboxylase = PEPc (cytoplasmique ; forte a nité pour CO2 ; aucune a nité pour O2)
Gaine périfasciculaire ;
• Grands chloroplastes
• Thylakoïdes « linéaires »
• Pas de grana
• Amidon
• Rubisco
Dans le mésophylle
Dans la gaine
3 Décarboxylation du malate (4C) en pyruvate (3C) grâce à l’enzyme malique, avec une sortie de CO2 vers le cycle de
Calvin
Dans le mésophylle
4 Régénération de l’accepteur de CO2 par une pyruvate dikinase (+ ATP) qui transforme le pyruvate (3C) en Pep (3C)
Dans le mésophylle, les chloroplastes granaires font du transfert d’électrons, et il y a un PSII, il y a donc production de NADPH
et d’ATP, avec une libération d’O2. Mais, il n’y a donc pas de rubisco dans le mésophylle, ni d’enzyme oxygénase, donc il n’y a
pas de photorespiration.
Dans la gaine, l’enzyme malique accumule du CO2 malique et du NADPH. La rubisco fait fonctionner le cycle de Calvin mais
sans PSII, donc le transfert d’électrons est moins e cace, et il n’y a donc pas de libération d’O2, donc pas de photorespiration.
Les cellules de la gaine centrale ont des enzymes de synthèse de l’amidon à proximité des tissu conducteurs.
La concentration de CO2 est 10 fois plus forte dans la gaine que dans le mésophylle.
Le métabolisme CAM est apparu plusieurs fois indépendamment dans plus familles :
mono- et dicotylédones, gymnospermes.
Le jour, les stomates sont fermés pour éviter l’évapotranspiration, il faut donc ;
• Fixer le CO2 atmosphérique la nuit avec PEPc
• Fixer le CO2 malique le jour avec rubisco
Nuit Jour
L’anhydrase carbonique hydrate le CO2 pour le transformer en Sortie de l’acide malique dans la cytoplasme
HCO3-
Carboxylation du PEP en oxaloacétate par la PEPc Décarboxylation du malate par une enzyme maline qui produit
un pyruvate et du CO2
Réduction de l’oxaloacétate en malate par une déshydrogénase Carboxylation dans le cycle de Calvin par la Rubisco (très peu
(+ PR) de photorespiration)
Régénération du PEP grâce aux réserves de l’amidon Stockage de l’amidon dans le cytoplasme
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Physiologie et métabolisme végétal
Il y a donc une décarboxylation séparée dans le temps (jour/nuit).
PEPc et rubisco sont dans la même cellule mais il n’y a pas de concurrence, car elles sont réguler par la régulation post-
traductionnelle par l’inactivation de l’enzyme PEPc le jour (phosphorylation/déphosphorylation).
La productivité est plus faible car la quantité de malate synthétisé est limitée par le volume vacuolaire.
On dégrade de l’amidon pour fournir le PEP pour remplir la vacuole de malate, puis une fois pleine, la dégradation de l’amidon
s’arrête.
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VIII. Photosynthétats
Toutes les plantes xent le carbone du CO2 à la lumière grâce au cycle de Calvin. À la n du cycle, on a des trioses phosphates
(PGAL).
À partir de ces trioses phosphates, on produit des molécules carbonées (AA, AG, AN) et également des photosynthétats majeurs :
amidon sucres lents et saccharose sucres rapides.
A. Le saccharose
Le saccharose est un dimère de glucose et de fructose (α(1<->2) β). Il est non réducteur,
et est très soluble et mobile.
Il est une forme de transport des sucres, di usible par le phloème.
La synthèse se fait dans le cytosol, avec de la lumière, et nécessite de l’UTP (énergie) et de
phosphate présent sur les sucres (énergie).
Les trioses phosphates donne F6P, G1P et UDP-glucose.
Les organes sources xent le carbone (photosynthèse) Les organes puits sont alimentés via le phloème.
Le saccharose est distribué à partir de organes sources jusqu’aux organes puits où il subit une dégradation pour le métabolisme
(saccharose synthases et invertases décomposent le saccharose).
B. L’amidon
L’amidon est une forme de réserve des sucres chez les plantes. C’est un polymère de
glucose liés par des liaisons α(1—>4), et est constitué d’amylose et d’amylopectine.
La liaison α(1—>4) fait adopter une forme de spirale au niveau de l’amylose.
L’amylopectine est des rami cations par des liaisons α(1—>6).
La synthèse de l’amidon se fait dans les chloroplastes avec de la lumière à partir des
trioses phosphates.
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Physiologie et métabolisme végétal
Il nécessite de l’ATP (énergie), et est ;
• Stimulée par l’APG
• Inhibée par le Pi
L’hydrolyse de l’amidon se fait la nuit en trioses phosphates par un complexe amylasique quand il y a une accumulation de Pi
(arrêt de la photophosphorylation).
Il y a transfert des trioses phosphates produits par le cycle de Calvin vers le cytoplasme pour faire la synthèse
du saccharose.
Matin Il y a une accumulation de trioses phosphates dans le cytosol et un appauvrissement de Pi (vont vers le
chloroplaste). Les trioses phosphates se transforment en F6P qui sont empêchés de se stocker par
l’accumulation de trioses phosphates.
Les F6P se transforment donc en G6P ou en UDP-glucose pour nalement devenir du saccharose.
La synthèse de saccharose est supérieure à son utilisation, il y a donc inhibition de la synthèse de saccharose et
une synthèse d’amidon.
Mi-journée On arrête la synthèse de saccharose en arrêtant le transfert de trioses phosphates et de Pi.
Dans le chloroplaste, il y a donc une accumulation d’APG et une diminution de Pi.
Les trioses phosphates remontent jusqu’à l’amidon.
La synthèse de saccharose et la synthèse d’amidon se produisent la journée car elles nécessitent l’action du cycle de Calvin qui
ne peut fonctionner qu’en présence de lumières.
D. Homéostasie générale
Il y a donc une accumulation de trioses phosphates.
Le métabolisme général de la plante dépend du ux de carbone réduit issu de la photosynthèse à travers la glycolyse et le cycle
de Krebs.
Les trioses phosphates peuvent se convertir en glucides, des nucléotides, de lipides isoprénoïdes, des AA et des tétrapyrroles.
Le métabolisme C4 et CAM sont au coeur du métabolisme primaire des molécules carbonées en réutilisant et détournant des
métabolismes existants.
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Physiologie et métabolisme végétal
IX. In uence des facteurs de l’environnement
Les C4 sont 2 fois plus productives que les C3, et donc le double de production de biomasse.
Les plantes CAM sont très économes, donc leur gain de carbones ne sont pas énormes.
B. L’éclairement
Le ux énergétique transporté par la lumière reçue par unité de surface est de ; 1 lux = 1lumen/m^2.
L’éclairement solaire maximal est d’environ 1 million de lux, et seulement 54% des radiations sont actives pour la
photosynthèse.
L’intensité lumineuse pour laquelle le CO2 consommé par la photosynthèse correspond au CO2 dégagé par la respiration.
L’intensité lumineuse pour laquelle l’oxygène dégagé par la photosynthèse correspond à l’oxygène repris par la photorespiration.
L’intensité lumineuse supérieure au point de compensation, la photosynthèse nette devient donc positive, c’est la croissance
possible.
L’intensité augmente donc la photosynthèse nette augmente. C’est un plateau de saturation à l’optimum d’éclairement.
La plante d’ombre a un point de compensation par la lumière plus faible qui traduit d’une
forte e cacité pour peu d’éclairement (adaptation à long terme). Inversement pour les
plantes de lumière.
Adaptation morphologiques à long terme ; les feuille de lumière sont plus épaisses car il
y a plus de parenchyme palissadique, donc plus de tissus photosynthétique.
La plante d’ombre (= sciaphile) est plus e cace à des faibles éclairements car leur grana est développé en optimisant la quantité
des pigments et des photosystèmes.
Elle sature à une intensité lumineuse plutôt faible car elle n’a pas beaucoup de cellules photosynthétiques.
L’optimum d’éclairement est donc très bas, et en cas de forts éclairement, la courbe baisse pour éviter la destruction de la
chlorophylle et une baisse de la photosynthèse nette.
Elles sont donc des plantes économes, avec une faible capacité de xation du CO2 ajustée à la faible intensité lumineuse de
l’habitat.
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Physiologie et métabolisme végétal
La plante de lumière (= héliophile) est plus e cace à de fortes intensités lumineuses Courbe de saturation par la lumière et
et donc une forte intensité photosynthétique. métabolisme de la photosynthèse
Elles ont une grande capacité d’assimilation du CO2, avec un parenchyme
palissadique pluristrati é (dicotylédone).
C. Le CO2
Le point de compensation par la lumière est commun pour les 3 courbes.
Pour de faibles intensités lumineuses (1), elles ont une même partie commune.
La plante C3 a un point de compensation par le CO2 élevé, il faut donc beaucoup de CO2 pour que la photosynthèse démarre.
La rubisco est donc peu a ne pour le CO2, et celui-ci est le facteur limitant.
La plante C4 a un point de compensation par le CO2 faible, donc bonne e cacité photosynthétique. La PEPc est très a ne
pour le CO2 qui est xé à de très faibles concertations.
Le point de compensation par le CO2 augmente avec la concentration en O2 pour les C3.
D. La température
Le point de compensation par le CO2 augmente avec la température pour les C3 (photorespiration).
• Diminue la solubilité du CO2
• Diminue l’activité carboxylasique de la rubisco
• Augmente la photorespiration
E. L'eau
L’eau ne peut pas être un facteur de la photosynthèse car elle n'a pas de concentration.