Education A La Citoyennete (Annee Academique 2016-2017)
Education A La Citoyennete (Annee Academique 2016-2017)
Education A La Citoyennete (Annee Academique 2016-2017)
INTRODUCTION
Le Cours de l’Education à la Citoyenneté inséré dans le
programme de l’Enseignement Supérieur et Universitaire en
République Démocratique a sa raison d’être d’autant qu’il permet
à l’apprenant (étudiant) de prendre conscience et d’intégrer dans
sa vie quotidienne certaines valeurs civiques et politiques.
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2. Objectifs du cours
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CHAPITRE PREMIER :
L’ETAT
Section 1 : Organisation de l’Etat
a) La population :
b) Un territoire :
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L’Etat est une société organisée qui se situe au niveau des règles
et des droits. Il est aussi pris comme une Nation. Cette dernière
est une notion sociologique. Elle est une source d’inspiration
quand à l’aménagement de l’institution étatique.
Les Nationaux :
Ce sont des membres de la population qui sont soumis à l’Etat par
un lien d’appartenance. Ce lien peut être fondé soit par le sang
(Jus sanguinis) soit sur un lien du sol (Jus soli) et c’est sur base de
ces deux genres des liens qu’on peut établir la Nationalité.
Etrangers :
Sont des personnes appartenant à d’autres Etats mais qui vivent
au sein de la population d’un autre Etat et font, de ce fait, partie
de cette population.
1.3.1Critères juridiques
La souveraineté :
a) La souveraineté interne :
Elle exprime la supériorité de l’Etat vis-à-vis des tous les groupes
sociaux ou regroupements humains (nationaux ou étrangers).
b) La souveraineté externe :
Elle signifie que l’Etat n’est subordonné (assujetti) à aucun autre
Etat et à aucune autre organisation dans le monde. Tous les Etats
de la planète sont égaux et par conséquent un Etat ne peut
rencontrer aucun supérieur à l’extérieur.
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Unique :
A l’intérieur d’un pays il existe qu’une seule souveraineté et non
pas plusieurs. La présence de deux souverainetés dans un Etat
conduirait ce dernier à se scinder en deux Etats (Cas du Soudan
du Nord et Soudan du Sud).
Indivisible :
Dans un pays on ne peut pas diviser la souveraineté de l’Etat en
deux parties, de façon qu’une partie soit exercée par un autre
groupe.
Une telle division de la souveraineté de l’Etat amène le pays en
question à sombrer dans une guerre civile fratricide (personne
qui tue son frère, qui conduit les humains à s’entre-tuer).
Inaliénable :
Aucune personne, aucun groupe d’individus social à l’intérieur du
pays ne peut disposer de la souveraineté de l’Etat pour en faire
ce qu’il veut. Un tel agissement équivaudrait sur le plan intérieur
à une rébellion ou à une action de subversion qui doit être
réprimée rapidement par le pouvoir compétent. Et si c’est sur le
plan extérieur, il faudra dans cette condition organiser une
attaque à travers la Défense Nationale, sur l’ordre du pouvoir
régulièrement établi.
a)Définition :
C’est l’Etat dans lequel il n’existe qu’une seule volonté ou celui
qui ne possède qu’un seul centre d’impulsion dans la totalité de
ses attributions et de ses fonctions y relatives.
Bref, dans l’Etat unitaire un seul pouvoir politique s’exerce sur
l’ensemble du territoire.
1.4.2.3.La confédération :
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A. IPAYA IKOKO, Notes des cours d’Introduction a la Science Politique, G2, FSIC, UNIKIN,
2013-2014, pp. 110-114.
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Nota Bene : Aux USA la chambre haute est appelée SENAT tandis
qu’en Allemagne elle s’appelle BUNESLAT alors que la chambre
basse appelée chambre des représentants (du peuple) aux USA,
et en Allemagne c’est BUNDESTAG.
La chambre basse est élue en fonction de l’importance
démographique de chaque Etat tandis que la seconde (SENAT) est
composée suivant une base strictement égalitaire entre les Etats
qui disposent du même nombre de sièges quelle que soit leur
importance démographique. A titre d’exemple, l’Etat de Californie
dispose de 2 sénateurs comme Alaska mais à la Chambre des
représentants la Californie dispose de 48 sièges tandis qu’Alaska
n’en a que deux4.
4
A, IPAYA IKOKO, op.cit, p.113
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a) Etat-gendarme :
L’intervention motivée du gendarme liée à trancher ou à régler
essentiellement les conflits entre les individus, symbolise la
fonction principale de l’Etat-gendarme. Ici, le rôle de l’Etat est
d’édicter des lois et règles, de les faire appliquer et enfin
d’assurer la diplomatie et la défense intérieure et extérieure. D’où
trois missions principales, à savoir :
b) L’Etat-Providence :
Les deux guerres mondiales avec leurs méfaits dévastateurs sont
à la base de l’accroissement des fonctions politiques de l’Etat-
gendarme pour devenir un Etat-Providence, c’est-à-dire l’Etat qui
intervient partout (dans les domaines économique et social) dans
le but d’assurer le bien-être de ses citoyens et de les protéger
contre un certain nombre de risque lié à la vie en société.
1. Fonction législatives ;
2. Fonctions exécutives ;
3. Fonctions juridictionnelles.
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Section 2 : La Constitution
2.1. Définition :
Le Droit constitutionnel (Constitution) est « l’ensemble des règles
relatives à la structure de l’Etat (entendu par là l’organisation du
pouvoir : Pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire) et
l’aménagement de l’Etat (formes de l’Etat : Etat Unitaire et Etat
Fédéral) et l’exercice du pouvoir ».
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a) Constitution simple :
On parle d’une constitution simple lorsque sa révision se fait par
un simple vote d’une loi ordinaire (exigeant la moitié + voix des
votants)
b) Constitution rigide :
On parle d’une constitution rigide lorsque sa révision ou son
amendement ou modification exige une procédure plus lourde
que celle prévue par une constitution ordinaire. En d’autres
termes, pour réviser la constitution rigide il y a exigence d’une
majorité renforcée obligatoire (2/3 par exemple) au lieu de la
majorité simple.
La suprématie matérielle :
Elle signifie une référence à considérer avant de poser tout acte,
même le Président de la République. La suprématie matérielle est
aussi appelée la super-légalité constitutionnelle.
Section 4 : Elaboration et modification de la constitution
C’est celui qui est mis sur pied là où il n’existe pas encore de
constitution où là ou l’on a abrogé purement et simplement la
constitution existante.
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Les lois sont des actes des assemblées législatives dans les
conditions prévues par les règles constitutionnelles. Ces actes ont
une force obligatoire et exécutoire.
Obligatoire, une fois ces textes sont sanctionnés par le Président
de la République moyennant la promulgation et, exécutoire, une
fois les textes publiés au Journal Officiel car ils prennent dès lors
effet.
2) Contrôle politique :
Il est opéré par le Parlement dans le souci d’éviter les procédés
primitifs des violations (l’insurrection).
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e) La réconciliation nationale.
CHAPITRE DEUXIEME :
LA NATIONALITE CONGOLAISE
1.1. Superficie
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Section 2 : Le citoyen
Section 3 : La nationalité
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Section 4 : La cité
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4.3. Nationalisme
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4.4. Patriotisme
CHAPITRE TROISIEME :
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LA NATIONALITE
a. Les nationaux
Les nationaux sont, au dire de Louis Cavarre 6, « les individus qui
possèdent le maximum des droits reconnus aux habitants de
l’Etat, ou peuvent tout au moins les obtenir d’une part, et qui,
d’autre part, sont assujettis aux obligations les plus lourdes
envers l’Etat dont ils relèvent, c’est-à-dire que l’Etat possède à
leur égard la plénitude de sa compétence personnelle
indépendante de leur présence sur le territoire national ».
Les nationaux sont liés à leur Etat par un lien juridique particulier
appelé « nationalité ». Il faut noter que :
La nationalité peut s’acquérir par jus sanguinis, c’est-à-dire
par affiliation dans un pays donné :
a) par le simple fait de naître des parents qui ont cette
nationalité ou par le simple fait que l’in d’entre eux a cette
nationalité.
b) par le mariage, c’est-à-dire par le simple fait d’avoir un
conjoint ou une conjointe qui a cette nationalité.
6
L. Cavarre, Le droit international public positif, Paris, Pedone, 1967, p.177.
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b. Les étrangers
Les étrangers sont des individus qui sont admis à séjourner sur le
territoire de l’Etat et qui ont, pendant leur séjour, des obligations
et jouissent des droits qui ne sont pas impliqués par les liens de
nationalité. Il est à noter si habituellement le statut d’étrangers,
comme du reste celui de nationaux est conféré par l’Etat, parfois,
cependant des conventions internationales confèrent ce statut à
une catégorie spéciale d’étrangers. Tel est notamment le cas des
réfugiés qui sont reconnus comme tels par des conventions
internationales spéciales.
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CHAPITRE QUATRIEME:
L’ACCESSION AU POUVOIR
a) Electeurs :
Dans une population donnée, le droit de vote n’existe qu’aux
citoyens qui remplissent certaines conditions prévues par la
constitution (loi). Ce sont des ELECTEURS. Ils forment le CORPS
ELECTORAL qui peut être plus ou moins étendu suivant qu’on
adopte le système de SUFFRAGE UNIVERSEL ou INDIRECT.
b) Abstentions :
Les autres qui ne se présentent pas mais qui ont pourtant rempli
les formalités pré électorales sont appelés des abstentions.
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c) Bulletin Blanc :
Parmi les votants, quelques-uns ne veulent pas se prononcer soit
pour éviter des pressions d’ordre social ou politique, soit ne
veulent apparaitre comme s’étant abstenus de prendre part au
scrutin, ces votants remettent dans l’urne un bulletin blanc.
d) Bulletin nul :
Parmi les votants, il y en a qui remettent les bulletins nuls en y
inscrivant une notion n’ayant aucun lien ou par rapport aux
opérations proprement dites, ce bulletin est dit NUL.
e) Bulletins Valables :
Les bulletins valables sont ceux qui correspondent au suffrage
valablement exprimé et ce suffrage correspond au nombre des
bulletins obtenus en déduisant de ce nombre, le total de ces
bulletins nuls et blancs.
2. Système Majoritaire
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Procédure :
- Nombre de voix exprimées = 100.000
- Le Quotient Electoral (Q.E) = 100.000/5 = 20.000 voix
Donc, on aura pour chaque Parti politique :
Les partis ayant les plus forts restes sont C et D. Ainsi donc, l’on
donne 1 premier siège en l’air au parti C et le deuxième siège en
l’air au parti D. ce qui donnera : 2 sièges pour le A ; 1 siège pour
le parti B, 1 siège pour le parti C et 1 siège pour le parti D.
Nbre A B C D
des
partis
politiqu
es
47.000 21.000 19.000 13.000
voix voix voix voix
1 47.000 21.000 19.000 13.000
2 23.500 10.500 9.500 6.500
3 15.666 7.000 6.666 4.300
4 11.750 5.222 4.750 3.250
Ainsi :
a) Le Parti A gagne 47.000/15.666 = 3 sièges
b) Le Parti B gagne 21.000/15.666 = 1 siège
c) Le Parti C gagne 19.000/15.666 = 1 siège
d) Le Parti D gagne 13.000/15.666 = 0 siège
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d) Système de panachage
Le panachage ou vote multiple autorise les électeurs à composer
eux-mêmes leurs listes, c'est-à-dire à mettre sur leur bulletin la
liste des gens qu’ils préfèrent, voir diriger et suivant l’ordre qu’ils
veulent.
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Où voter?
Le bureau de vote doit être placé tout près des électeurs pour
éviter de longues et de fatigantes distances. Le bureau de vote
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CHAPITRE CINQUIEME :
L’ORGANISATION ET L’EXERCICE DU
POUVOIR EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
a) Pouvoir législatif :
Il a pour mission principale de légiférer.
b) Pouvoir exécutif :
Il a pour mission d’exécuter les lois votées par le pouvoir législatif
et les règlements arrêtés en utilisant l’Administration Publique, la
Police et l’Armée.
c) Pouvoir judiciaire :
Il a pour mission de faire appliquer les lois et règlements et punir
tous ceux qui ne s’y conforment pas.
Dans tous les Etats du monde existe un Chef de l’Etat qui peut
être un président ou un roi et qui représente le pays. En RDC, la
Constitution dispose clairement les fonctions du Président de la
République de la manière décrites ci-dessous :
- Le Président de la République est le Chef de l’Etat (art. 69) ;
- Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des
pouvoirs publics et des institutions ainsi que de la continuité
de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de
l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du
respect des traités et accords internationaux. Il nome le
Premier Ministre et les autres membres du Gouvernements
(art. 78) ;
- Il préside le Conseil des Ministres (art.79) ;
- Il Investit par Ordonnance les Gouverneurs et les Vice-
gouverneurs de province élus (art.80) ;
- Il est le commandant suprême des forces armées (art.83) ;
- Il déclare la guerre sur décision du Conseil des Ministres
(art.86) ;
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3.1.2. Le Gouvernement
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des
compétences
concurrentes
Gouvern 1er Membre de la Arrêtés Attributions
e-ment Min, majorité traditionnelles
Min d’un régime de
et cohabitation
Vice- avec des
Min domaines
réservés et
des
compétences
concurrentes
LEGISLA- Assemblée Election au - Loi Traditionnelles
TIF nationale suffrage - Loi
BICAME- universel organique
RAL direct - Décision
- Recomman
da-tion
Sénat Election au - Loi Traditionnelles
suffrage - Loi
universel organique
indirect - Décision
- Recomman
da-tion
JUDI- Cour Nomination Arrêts Traditionnelles
CIAIRE Constitutionnell
e
Ministre) critères de
base : le
militantisme
LEGISLATIF Assemblée Les - Loi Traditionnelle
MONO- nationale membres - Loi s
CAMELA sont Soit organique
nommés - Décision
soit élus au - Recommand
sein des ation
instances
dirigeants
du Parti-Etat
avec comme
critères de
base : le
militantisme
JUDICIAIRE Conseil judiciaire Nomination Arrêts Traditionnelle
s
minis- es
tres concurrente
s
LEGISLATIF Assemblée NOMINATION - Constituti Très
BICAMERAL nationale on limitées du
- Loi fait que le
- Loi parlement
organique était
- Décision l’émanation
- Recomma des
n-dation négociation
s
Sénat Nomination - Constituti Très
on limitées du
- Loi fait que le
- Loi parlement
organique était
- Décision l’émanation
- Recomma des
n-dation négociation
s
JUDICIAIRE - Cour Nomination - Arrêts Traditionnel
Suprême de - Jugements les
Justice
- Parquet
Général de la
République
- Cours et
tribunaux
es
concurrent
es
Gouvern 1er Membres - Décrets Attributions
e-ment Ministre du - Arrêtés traditionnel
, Gouvernem les d’un
Ministre ent issus régime de
et Vice- de la cohabitatio
Ministre majorité n avec des
s domaines
réservés et
des
compétenc
es
concurrent
es
LEGISLATIF Assemblée Election au - Loi Traditionnel
BICAMERAL nationale suffrage - Loi les
universel organique
direct - Décision
- Recommanda
tion
Sénat Election au - Constitution Traditionnel
suffrage - Loi les
universel - Loi
indirect organique
- Décision
- Recommanda
tion
JUDICIAIRE - Cour Nomination - Arrêts Traditionnel
Constitutionnel - Jugements les
le
- Cour de
Cassation
- Conseil
d’Etat
CHAPITRE SIXIEME :
DROITS ET LIBERTES FONDAMENTAUX
DU CITOYEN
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Section 1 : Généralités
Les lois sont faites pour être appliquées. Toutefois, cela ne peut
être possible que si elles sont connues du commun des citoyens.
« Nul n’est sensé ignorer la loi », dit-on. Cet adage idéal rencontre
cependant, en pratique, des difficultés certaines étant donné que
les lois adoptées et faisant partie de l’arsenal juridique congolais
ne sont pas suffisamment connues des profanes en droit mais
également et curieusement de beaucoup d’intellectuels et même
de certains praticiens du droit.
c) Droit d’association :
Tout congolais peut, avec d’autres personnes, former une
association pour la réalisation d’un idéal commun dans le respect
de la loi et de bonnes mœurs. Cette association peut être un
syndicat, une société, une ONG, un parti politique, etc.
a) Droit à la paix
Le peuple congolais a droit à la paix et à la sécurité sur le plan
tant national qu’international. En vertu du principe de solidarité et
de relation amicales, tous les autres peuples et tous les autres
Etats doivent donc aider le peuple congolais à jouir de son droit à
la paix. La propagande en faveur de la guerre est également
interdite. Tout Etat doit éviter à ce que son territoire serve de
base de départ d’activités subversives pou terroristes dirigées
contre le peuple d’un autre Etat.
c) Droit au développement
Le développement économique, social et culturel doit être assuré
par l’Erat dans le respect strict de la liberté et de l’identité du
citoyen. Les autres Etats doivent, quant à eux séparément ou en
coopération assurer au peuple d’autre Etat l’exercice de son droit
au développement (Commerçant Congolais voyageant en Chine).
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CHAPITRE SEPTIEME :
LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Quand un pays est confronté à des guerres ou à des difficultés en
son sein et son gouvernement et la population ne s’en sortent
pas, on recourt à des mécanismes internationaux organisés par
les Etats. Or, pour éviter une série des désordres que peuvent
occasionner les interventions des autres pays en faveur du pays
en difficultés, les Etats se sont organisés comme un seul homme
pour remédier à ce genre des situations. Et cela au sein de la
méga-organisation appelée Communauté Internationale.
Section 1 : Définition
Section 2 : Etat
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Section 5 : Multinationales
Section 6 : Particuliers
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Lorsque l’on parle des particuliers dans ce cas, l’on se réfère aux
personnes qui influencent la politique internationale et
contribuent à la promotion de la paix à travers le monde,
particulièrement dans les pays en conflits.
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CHAPITRE SEPTIEME :
LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
7
J. LOSSO MULINDWA, Cours d’Economie Politique I, Inédit, 1er Graduat, ENAP, 2006, p.21.
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8
D. KALINDJE BYANJIRA, Traité d’Education aux Droits de l’homme en RD Congo, Tome I,
Edit. de l’Institut Africain de Droits de l’homme et de la démocratie, 204, page iii.
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
I. Textes officiels
II. Ouvrages
III. Cours
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