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Formulation des rations

pour les animaux


domestiques
Table des matières
INTRODUCTION....................................................................................................................1
I Ressources alimentaires........................................................................................................2
1 .1- Ressources conventionnelles...........................................................................................3
1.1.1 Les sources d’énergies..........................................3
1.1.2 Les ressources non conventionnelles : les fourrages....................................................6
1.1.2 Les sources de protéines.................................................................................................7
II- Besoins nutritionnels de quelques animaux domestiques...............................................9
III- Particularité du TD.........................................................................................................13
IV- Formulation.....................................................................................................................15

1
INTRODUCTION

Les aliments du bétail représentent 65–75 % des coûts de production. Ils constituent donc
l’un des grands facteurs dont dépend la rentabilité d’un élevage. Toutefois, les rapports de
prix varient fortement au gré des saisons et de la conjoncture sur les marchés mondiaux et
locaux.

Les producteurs doivent pouvoir évaluer le rapport coût/efficacité et la valeur nutritive de


divers ingrédients de manière à donner à leurs animaux une ration équilibrée sur le plan
nutritif au prix le plus avantageux. Des logiciels ont été spécialement créés pour formuler des
rations capables de couvrir, au coût le plus bas, les besoins nutritionnels minimaux des
animaux.

Les fabricants d’aliments composés et les gros éleveurs savent tirer efficacement parti de ces
logiciels pour acheter et entreposer des quantités importantes de plusieurs ingrédients. Par
contre, beaucoup de producteurs n’ont pas les installations d’entreposage et de traitement qui
leur permettraient d’inclure un grand nombre d’ingrédients dans la ration. Ils doivent malgré
tout rester au courant des différentes formules d’aliments possibles et des ingrédients qu’ils
peuvent substituer à d’autres dans le but d’augmenter la marge bénéficiaire. L’énergie et la
protéine sont les principaux composants nutritifs d’une ration.

Les fabricants d’aliments du bétail incorporent couramment des sous-produits dans les
aliments composés pour fournir de façon économique les éléments nutritifs indispensables.
La plupart des sous-produits de l’agroalimentaire peuvent facilement servir pour remplacer
une partie de la composante protéique ou énergétique d’un aliment complet.

On peut utiliser des aliments variés dans une ration pour fournir une partie de l’énergie ou de

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la protéine. Cependant, la proportion dans laquelle on pourra le faire dépend de plusieurs
facteurs : le coût, la digestibilité (assimilabilité ou biodisponibilité) des éléments nutritifs, la
qualité de la protéine, la composition en acides aminés, l’appétibilité, la présence de facteurs
antinutritionnels, la durée d’entreposage et l’âge des animaux auxquels l’aliment est destiné.

L’alimentation étudie la combinaison judicieuse des différents ingrédients dans le but de


satisfaire les besoins nutritionnel d’une espèce. En outre, c’est le seul poste à la ferme ou il
est possible de faire des économies grâce à une utilisation intelligente des matières premières.

I Ressources alimentaires

Ils désignent l’ensemble des matières premières qui peuvent être utilisé pour satisfaire les
besoins alimentaires d’un animal. Ils vont du plus simple comme le maïs ou plus complexe a
l’instar du Premix.
Plusieurs facteurs peuvent faire varier la qualité des ingrédients :
- Qualité (état de conservation, stade physiologique de la plante…)
Il s’agit d’une variable très importance qui justifie l’analyse bromatologique des aliments la
plupart des temps. En effet, la saison va entrainer de forte variation dans la valeur nutritive
des végétaux. De même, la conservation entraine souvent des altérations importantes dans la
qualité des ingrédients. Il s’agit des attaque fongiques, des charançons et du mauvais séchage
pouvant dénaturés les protéines.
Pour les fourrages, la période de récolte revêt une importance capitale. Ils convient de les
récoltée au stade montaison lorsque les graines ne sont pas encore formé et que la plante n’est
ni trop jeune (risque de diarrhée) ou lignifié avec l’âge (indigeste).
- Présentation (farine, graines, miette …)
La forme de présentation de l’aliment influence fortement son ingestion et son utilisation
digestive. La présentation en farine réduit l’ingestion chez les animaux et entraine souvent
des problèmes respiratoires et des ulcères gastriques. Cependant, les monogastriques ne
peuvent digérer un aliment trop grossier, il doit être broyé pour faciliter la digestion.
- Disponibilité dans l’environnement
Lorsque le choix des ingrédients doit être fait, il est impératif de choisir les ingrédients
disponibles dans l’environnement direct. Ceci permet d’éviter les dépenses supplémentaires
de transport et les pertes de temps qui peuvent en résulté.
- Limites d’incorporation

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C’est un facteur déterminant. Il est fonction de l’espèce et de l’âge des animaux d’une part et
du type d’ingrédient d’autre part. L’incorporation dépend des facteurs clé comme la teneur en
facteur antinutritionnel (coton), la forme de présentation (manioc, huile), le prix (soja) et son
impact sur les autres ingrédients (poisson).

2 .1- Ressources conventionnelles

2.1.1 Les sources d’énergies

Les céréales et leurs sous-produits


 Le maïs

C’est une céréale très énergétique avec une teneur en énergie métabolisable (EM) de près de
3370 kcal/kg et 8,9% de PB. Il est pourvu en amidon et en matière grasses très digestibles, sans
facteurs antinutritionnels spécifiques. Il existe deux variétés ; le jaune et le blanc. La présence
de pigment (colorant) dans le maïs jaune est responsable de la coloration jaune de la chair et
des pattes du poulet. Par contre, celui-ci est très recherché chez les pondeuses pour la coloration
du jaune d’œuf. Son prix varie de 100-200F/Kg. Il convient de vérifier sa qualité (absence de
moisissure et de charançon) pour espérer avoir toute sa valeur nutritive
 Le sorgho
Cette céréale est un peu moins riche en énergie que le maïs (3180 kcal d’EM) mais elle ne
contient pas de xanthophylle avec un taux de protéine très variable. II existe deux variétés :
-le sorgho rouge dans lequel la présence de tanins diminue l’appétence et la valeur énergétique,
-le sorgho blanc, bonne céréale que l’on peut incorporer à raison de 20 à 25% dans l’aliment
de poulet de chair avec un coefficient d’utilisation digestif de 86%.
 Le mil

Il contient environ 2800 kcal d’EM et près de 9% de protéine brute. Sa digestibilité est de
84,4%. Sa culture n’est pas très répandue dans notre pays et on l’utilise peu dans l’alimentation
animale.
 Le blé

La composition du blé est plus variable que celle du maïs. Sa teneur en protéine allant de
11% à 13%, en fonction des années de récolte. Le blé est moins énergétique que le maïs
(3153 kcal/kg de MS). Son incorporation dans l’aliment entraine l’émission des fiente
collante et trop humide ceci à cause de leur teneur élevé en gluten.
 Le son de riz

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Sa valeur alimentaire est de 13% de protéine brute et 1900kcal/kg d’énergie métabolisable. Sa
composition est très variable en fonction de l’atelier de décortiqueriez. Elle présente une bonne
valeur alimentaire mais pose des problèmes de conservation. Son incorporation est limitée à 20
- 25% de la ration, au-delà il y a des problèmes de consommation liés à l’empâtement du bec.
 Remoulage

INRA (2004) définit le remoulage comme un sous-produit de la transformation des grains de


blé, constitué de fraction d’enveloppes et de fractions cellulosiques de cellules internes des
grains. Il est riche en amidon digestible.
Les Tubercules et Racines
 Le Manioc (Manihotesculenta)

Sa faible teneur en protéines et la finesse de sa mouture constituent deux freins à son utilisation
en aviculture. Cependant, son incorporation dans la ration réduit considérablement le coût de
production de la volaille. Il peut être incorporé à 31% dans la ration des poulets de chair
permettant d’obtenir des performances supérieures à celle des rations recevant uniquement du
maïs à condition que la tailles des particules soient entre 2 et 3mm.
 La Patate douce (Ipomoeabatatas)

Il existe plusieurs variétés de patate douce : blanche, rouge et violette. Elle est
constituée presque exclusivement d’amidon, avec une valeur énergétique de 3200 kcal
d’énergie métabolisable, les minéraux et les vitamines étant pratiquement absents. Elle
pourrait être utilisée sous forme de farine sèche dans la ration des poulets de chair pour
substituer jusqu’à 25% de maïs. Son incorporation chez les poulets de chair au taux de 20%
permet d’avoir de bon résultat chez les poulets de chair.

Les matières grasses

L’huile végétale est 3 fois plus riche en énergie qu’une céréale (environ 9200 kcal). Elle
présente l’avantage d’augmenter, la valeur énergétique de la ration et améliore l’utilisation de
céréales moins riches tels que le mil, le sorgho ou les sous-produits de céréales (son de riz)
ainsi que du manioc. L’huile de palme peut être incorporée dans les rations des poulets de chair
en finition jusqu'à 6% sans effet négatif sur les performances de croissance. L’huile est par
contre moins bien digérée chez le jeune qui ne possède pas la lipase, enzyme nécessaire à la
digestion de l’huile. Chez les pondeuses, l’incorporation d’huile à raison de 1% permet de
rendre l’aliment plus appétant, le tri des particules de l’aliment diminue et le calibre de l’œuf

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augmente.
Depuis les années 2000 les graisses animales et les sous-produits des restaurants ont fait leurs
retours dans les formulations des aliments pour porcs et volailles après leurs interdictions suite
à la maladie de la fièvre aphteuses. Leurs utilisation en alimentation animale revers un intérêt
économique et écologique important.
Le tableau 1 résume la composition chimique de quelques sources d’énergie usuelles.
Tableau 1 : Valeur nutritive de quelques ingrédients
Proteine
Ingredients brute EM Fibre Calcuim Phosphore Sodium Lysine Methionine
Blé 13 3153 2,9 0,06 0,42 0,09 0,4 0,16
Mais 8,6 3329 2,5 0,01 0,13 0,05 0,27 0,15
Brisures riz 7,8 3320 15 0,04 0,15 0,22 0,3 0,2
Manioc 2,7 3000 4,64 0,2 0,15 0,07 0,08 0,03
Residus de
semoule 0 3754,79 1,89 0 0
Remoulage 16 3140 14 0,1 0,9 0,07 0,72 0,25
MOLASSES 3 1962 0 0,5 0,03 0 0
SON DE RIZ 13 1900 12 0,06 0,18 0 0,5 0,2
Son Blé 15 1500 10,4 0,15 1,2 0 0,59 0,21
Conc chair 5% 40 2000 8 2 3,3 2,4
Huile 0 7200

2.1.2 Les ressources non conventionnelles : les fourrages

 Andropogon gayanus var gayanus, tridentatus, squamulatus, bisquamulatus


Noms vernaculaires : Gamba (Haoussa)
Cette graminée n’est appétée qu’à l’état jeune, car les touffes se lignifient rapidement. C’est
pourquoi, en plus du pâturage direct, une mise en réserve ou d’ensilage peut être souhaitable.
La première coupe est faite environ 3 mois après le semis. La coupe ne doit pas se faire à
moins de 10 cm du sol.

Brachiaria ruziziensis

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Elle est résistante à la sécheresse et reste vert pendant la saison sèche, bien que sa croissance
soit alors faible. Elle est aussi rustique et s’accommode de milieux divers.
Brachiaria ruziziensis est une graminée résistant bien au piétinement. La production
quotidienne est alors de l’ordre de 20 kg de matière verte par hectare. La charge moyenne
annuelle est estimée à 2UBT/ ha

Panicum maximum
Excellente source d’énergie et de cellulose. La teneur en protéines digestives diminue avec
l’âge de la plante ; Ainsi, le rapport MAD/UF passe de 180 pour les repousses de 25 jours à
50 à la floraison.

Pennisetum purpureum (Herbe à éléphant, Napier grass ; sissongo)


Cette espèce est généralement utilisée par l’affouragement en ver ou pour l’ensilage après
hachage. Le rythme normal de coupes en saison des pluies est de 6-8 semaines. On fauche à
10-15cm du sol pour favoriser la reprise. Le peuplement dure 4 à 10 ans selon le mode
d’exploitation.

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Trypsacum laxum
Cette graminée vivace est pourvue de nombreuses et larges feuilles et ressemblent au maïs.
Elle atteint 3m de haut. Elle croît en larges touffes et se propage par des rhizomes courts.
On fauche à 25-50 cm du sol mais on pratique une coupe basse de temps en temps pour
favoriser le tallage. Sa valeur nutritive est de 0,50 à 0,60 UF par kg de MS et 100g de MAD
pour des repousses de 2 mois et 55g à 7 mois. La teneur en cellulose est proche de 30%.

2.1.2 Les sources de protéines

Ressources non-conventionnelles

Elles sont de deux principales catégories, les protéines d’origine végétales et celles d’origine
animales.
Les sources de protéines d’origine végétales
Les protéines d’origine végétale sont majoritairement issues des tourteaux contenant 40 à
50% de matières protéiques, les graines d’oléagineux et les feuilles de légumineuses. II existe
deux sortes de tourteaux industriels: Le tourteau «expellé» obtenu par pression, sa teneur en
huile est de 7 à 10%. Le tourteau « solvant » obtenu après extraction de l’huile par utilisation
d’un solvant. La teneur en huile est faible avec un maximum de 2%, il se présente sous forme

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de farine ou de granulés.
 Tourteau de soja

C’est le meilleur tourteau du fait de sa teneur élevée en lysine. Sa teneur en protéine varie
de 38 à 49% en fonction du mode d’extraction de l’huile. La graine de soja cru contient des
facteurs antinutritionnels (l’antitrypsine qui contrarie l’action de la trypsine, enzyme
digestive sécrétée par le pancréas). Ces facteurs, sensibles à la chaleur, doivent être détruits
par cuisson (extrusion) de la graine ou chauffage du tourteau. Lorsque la cuisson est bonne, le
tourteau de soja constitue une source de protéine très bien utilisée par les volailles.

 Tourteau d’arachide

Sa teneur en protéines est bonne (44%) mais sa teneur en lysine est plus faible que celle du
soja. C’est pour cette raison que lors que la formulation des rations à base de tourteau
d’arachide nécessite l’apport de lysine de synthèse. Le principal obstacle à l’utilisation du
tourteau d’arachide est sa contamination par des aflatoxines. L’utilisation des charbons
végétaux peut permettre également de réduire le taux d’aflatoxine du tourteau d’arachide.

 Tourteau de coton

Les teneurs en protéines et acides aminés du tourteau de coton (35-44% de protéine brute)
sont plus faibles que celles du tourteau de soja et d’arachide. Elle contient du gossypol
présent dans la graine. Cette substance bleuit le jaune d'œuf. Pour cela la proportion de
tourteaux de coton dans la ration des poules ne devrait pas dépasser 5 %. Toutefois, ses effets
néfastes peuvent être en partie contrôlés par l’incorporation de sulfate de fer dans l’aliment.

Les graines de protéagineux


 Le Niébé (Vignaunguiculata)

Le niébé contient 24,9% de protéine et 4460,89 kcal/kg de MS d’EM. Cependant, il


contient des facteurs antinutritionnels tel que les antitrypsines, les lectines, les phytates qui
ont un effet dépressif sur la consommation des poulets de chair. Sa détoxification peut se
faire à travers des traitements tels que la cuisson, le séchage, l’ébullition et l’extrusion. Chez
les poulets de chair, son incorporation dans la ration à des taux inférieurs à 20% est indiquée.

 Le Voandzou (Vignasubterranea)

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C’est une plante tropicale tolérante à la sécheresse ainsi qu’au sol pauvre ou sableux. Il
contient 19% de protéine brute et 63% de sucre. Cependant, il est déficient en acides aminés
soufrés et contient des facteurs antinutritionnels (phytates et tannins). Sa détoxification passe
par la sélection génétique des variétés peu toxique, le décorticage, l’ébullition et la
fermentation. Son taux d’incorporation est de 10%.

 Feuilles de Moringa oleifera

Les feuilles de M. oleifera sont une excellente source de protéines dont les teneurs moyennes
varient entre 19 et 35 % MS. Les feuilles de M. oleifera sont riches en protéines, en minéraux
et en vitamines. Son taux d’incorporation est de 6-15% d’incorporation.

Les sources de protéines d’origine animale


Il s’agit des farines de poisson, de sang et de viande. D’autres sources non conventionnelles
comme la farine d’asticots, les termites et les insectes divers sont également utilisées.
 Les farines de poisson

Elles ont une très bonne teneur en matières protéiques (40-60%) et en acides aminés. Leurs
teneurs élevées en lysine. Elles apportent également du calcium et du phosphore. La
composition des farines peut varier en fonction des types de poissons utilisés pour leurs
fabrications.

 D’autres sources

D'autres alternatives avec un potentiel important sont asticots et les vers de terre. Ceux-ci
ont l'avantage de pouvoir être rapidement produits sans besoins excessivement exigeantes,
dans un substrat de matière organique, sans générer de résidus toxiques et par conséquent
durables du point de vue environnementale. Ce sont des produits très riches en protéines et en
graisse (principalement les larves). En plus de leur rôle nutritionnel, on a observé que
l’alimentation de poulet avec des larves entraine une réduction du nombre d’E. coli et de
Salmonella sp.

 Farine de sang
 Farine d’asticot
 Farine de plumes…
 PREMIX (abus de langage =concentré)

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Le tableau 2 présente la composition chimique de quelques sources de protéine. La teneur en
protéine des graminées localement disponible y est ajoutée.
Tableau 2 : Composition chimique de quelques sources de protéine
Ingredients PB E. M MG Ca P Lys Meth Cys-Meth
Noyau avocat 17,94 48,11 16,54 14,15 31,33
Soja extrudé 35,6 3800 18 0,31 0,55 2,16 0,53 1,09
Tx coton 41 2350 0,5 0,2 0,48 1,72 0,5 1,44
Tx soja 49 48 2500 0,5 0,2 0,37 3,2 0,7 0
Tx arachide 44 2530 12 0,15 0,6 1,7 0,5 1,14
Tx palmiste 18,5 1340 1,7 0,28 0,6 0,66 0,32 0,7
Sang 84 3600 1,1 0,3 0,25 7,62 0,93 1,68
Fa poisson 60 60 2720 2 6,5 3,5 5,3 1,8 2,14
A grabata 20
C calothyrsus 23,98
D inturtum 23,79
Conc chair 10% 43,8 2300 6 8 3,1 3,1 1,5 2,2
Conc ponte 10% 49 2250 5,8 9,2 3,4 2,2 1,3 1,9
Conc pltte 10% 6,6 3,16 0,93 2,22 1,16 1,09
Conc chair 5% 40 2000 3,4 8 2 3,3 2,4 2,2
Prémix 0,5 0 0 0 21 14 12
Prémix 2 % 34 2000 4 2 1 2,2 3 3,5

II- Besoins nutritionnels de quelques animaux domestiques

On distingue les besoins qualitatifs des besoins quantitatifs. Tous deux évoluent en fonction
d’un certain nombre de paramètres :
- Endogènes
- Espèce (race, souche…),
- stade physiologique (croissance, gestation…),
- Age
- Exogènes : climat,
Cas du porc
Le porc est un gros mangeur. Compte tenu de sa physiologie son aliment peut être trempé
ou servir en bouillie. Il faudrait veillez à ce que celui-ci soit consommé en une journée.
La durée du transit digestif chez le porc n’excède guère 36h. Tel que présenté dans le
Tableau 3, les besoins du porc seront fonction de divers facteurs a l’instar de l’âge, du
stade physiologique…
Tableau 3 : Besoins nutritionnels du porc

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Tableau 4 : Besoins nutritionnels du porc
--------------------------Poids vif (kg)-------------
Nutriments 5–7 7–11 11–25 25–50 50–75 75–100 100–135
ED (kcal/kg)d 3,542 3,542 3,490 3,402 3,402 3,402 3,402
EM (kcal/kg)d 3,400 3,400 3,350 3,300 3,300 3,300 3,300
Acide amine (%)
Lysine 1,7 1,53 1,4 1,12 0,97 0,84 0,71
Methionine 0,49 0,44 0,4 0,32 0,28 0,25 0,21
Methionine + cystine 0,96 0,87 0,79 0,65 0,57 0,5 0,43
PB 24–26 22–24 21–23 19,3 17,1 15,2 13,4
Mineraux
Calcium (%) 0,85 0,8 0,7 0,66 0,59 0,52 0,46
Phosphore (%) 0,7 0,65 0,6 0,56 0,52 0,47 0,43
Sodium (%) 0,4 0,35 0,28 0,1 0,1 0,1 0,1
Magnesium (%) 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04 0,04
Potassium (%) 0,3 0,28 0,26 0,23 0,19 0,17 0,17
Selenium (ppm) 0,3 0,3 0,25 0,2 0,15 0,15 0,15
Zinc (ppm) 100 100 80 60 50 50 50
Vitamines
Vitamin A (IU/kg) 2,200 2,200 1,750 1,300 1,300 1,300 1,300
Vitamin D (IU/kg) 220 220 200 150 150 150 150
Vitamin E (IU/kg) 16 16 11 11 11 11 11

Volailles
a) Reproducteur chair
Le monitoring de l’aliment des reproducteurs chair est un véritable chalenge pour les
éleveurs, Le tableau 5 donne quelques recommandations.
Tableau 5: Besoins nutritionnels des parentaux en fonction des phases d’élevage
Paramètre Démarrage-1 Démarrage-2 croissance Pré-ponte Ponte
Age (semaines) 0-3 3-6 6-15 15-22 22+

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Protéines brutes (%) 20 18-20 14-15 15,0-16,0 15,0-16,0
Energie (kcal/kg) 2750 2750 2630 2750 2750
Energie (MJ) 11,5 11,5 11,0 11,5 11,5
Acide amines ( disponible) (%)
Arginine 1,03 0,83 0,59 0,57 0,63
Iso-leucine 0,67 0,55 0,39 0,43 0,47
Lysine 0,96 0,78 0,55 0,55 0,61
Méthionine 0,42 0,34 0,24 0,27 0,29
Meth + cystine 0,74 0,62 0,52 0,46 0,50
Threonine 0,60 0,51 0,36 0,46 0,50
Tryptophane 0,16 0,13 0,09 0,13 0,14
MINERAUX (%)
Calcium 1,00 1,00 1,00 1,50 2,80
Phosphore dispo 0,45 0,45 0,35 0,40 0,35
Magnésium 0,05 – 0,10 0,05 – 0,10 0,05 – 0,10 0,05 – 0,10 0,05 – 0,10
Sodium 0,16 0,16 0,16 0,16 0,16
Chlore 0,16 – 0,22 0,16 – 0,22 0,16– 0,22 0,16– 0,22 0,16– 0,22
Potassium 0,40 – 0,90 0,40 – 0,90 0,40– 0,90 0,40– 0,90 0,40– 0,90
Oligo élément ajoutés par kg (mg)
Cobalt 0,25 0,25 0,25 0,50 0,50
Cuivre 8,0 8,0 8,0 10,0 10,0
Iode 1,0 0,50 0,50 2,0 2,0
Fer 60,0 60,0 40,0 60,0 60,0
Manganèse 70,0 70,0 60,0 60,0 60,0
Zinc 50,0 50,0 50,0 100 100
Selenium 0,15 0,15 0,15 0,20 0,20

Poulets de chair
Les valeurs qui figurent sont indicatives. Les quantités d’aliments ingérés augmentent
avec l’âge (Tableau 6).
Tableau 6: Apports nutritionnels recommandés
Démarrage Croissance Finition 1 Finition 2
Quantité d’aliment/poulet (g) 250 1000 / /
Période d’alimentation (jour) 0-10 11-22 23-42 43-fin
Protéine (%) 23 20 18 17
Energie métabolisable (MJ/kg) 12,50 12,90 13,29 13,29
Energie métabolisable (kcal/kg) 2988 3100 3176 3176
Lysine 1,20 1,10 1,05 1,00
Lysine digestible 1,08 0,99 0,95 0,90
Méthionine 0,46 0,44 0,43 0,41
Méthionine digestible 0,41 0,40 0,39 0,37
Méthionine + Cystine 0,89 0,84 0,82 0,78
Méthionine + Cystine digestible 0,80 0,75 0,74 0,70
Tryptophane 0,20 0,19 0,19 0,18
Thréonine 0,79 0,74 0,72 0,69
Arginine 1,26 1,17 1,13 1,08

13
Calcium 1,00 0,96 0,90 0,90
Phosphore disponible 0,50 0,48 0,45 0,45
Sodium 0,20 0,17 0,16 0,16
Chlore 0,20 0,20 0,20 0,20
Acide linoléique 1,25 1,25 1,00 1,00
Energie/protéine 142 162 176 187
Lysine disponible/Méthionine
disponible 2,63 2,48 2,44 2,43
Ca/P 2 2 2 2

Le dindon
Le cycle de production est très long dans les conditions d’élevages pratiqués au
Cameroun. Les besoins présenté dans le tableau 8 sont issus des valeurs obtenues en zone
tempéré avec les souches exotiques.
Tableau 8: Besoins nutritionnels des dindons

Démarrage Croissance Croissance Finition Finition


Démarrage 1
Nutriments 2 1 2 1 2
Protéine Brute (%) 28 26 23 21,5 18 16
E,M (kcal/kg) 2900 3000 3050 3100 3200 3300
Lysine (%) 1,70 1,60 1,50 1,30 1,15 1,00
Méthionine (%) 0,62 0,55 0,50 0,47 0,42 0,34
Calcium (%) 1,4 1,3 1,2 1,3 1,0 0,90
Phosphore (%) 0,7 0,6 0,5 0,6 0,5 0,40
Sodium (%) 0,18 0,18 0,17 0,17 0,17 0,17
Source : CPN, 1997
Cas Du Lapin
Compte tenu du niveau de production observé au Cameroun, ces besoins mixte engrais et
reproduction semble la plus indiqué (Tableau 9),
Tableau 9 : Besoins des lapins mixtes
Energie digestible (Kcal/Kg) 2300,45
Protéines brutes (%) 13,78
Cellulose brutes (%) 15,80
Calcium (%) 0,64
Phosphore (%) 0,40
Energie/Protéines 166,91

14
III- Particularité du TD

La digestion a pour but la décomposition des aliments et leur transformation en nutriments


disponible pour les différentes productions de l’animal, A cet effet les processus physiques,
mécaniques et chimiques entrent en jeu dans le tube digestif,

3,1 Processus mécaniques

Chez le cheval
La mastication est plus complète et se fait une seule fois,
 le broyage est beaucoup plus efficace et la sécrétion salivaire est intermittente,
 Le brassage est insignifiant pour cela, la conséquence alimentaire qui en résulte est
qu’il faut : Fractionner la distribution des aliments en donnant les aliments grossiers
d’abord et les concentrés après pour permettre à l’animal de mieux valoriser ses aliments,

Chez le porc :
La mastication est moins importante que chez les ruminants,
Chez la volaille
Les aliments ingérés subissent d’abord un ramollissement au niveau du jabot, puis arrivent au
niveau du ventricule succenturié où ils s’imprègnent du suc gastrique, Le broyage des
aliments s’effectue dans le gésier en présence des sables et graviers ingérés par l’animal,

15
3,2 La dégradation biologique
Elle est une fonction digestive très proéminente chez les ruminants et herbivores
 Chez les ruminants, il existe dans le rumen et le réseau des micro-organismes (bactéries et
protozoaires) qui contribuent à la digestion, De ce fait la conséquence alimentaire qui en
résulte est que le changement brusque de régime est proscrit, Ce changement doit être
progressif pour permettre à la microflore de s’adapter aux nouvelles conditions sans être
pathogène,
 Chez les herbivores non ruminants, ce rôle du rumen est assuré par : le cæcum chez le
lapin, le colon chez le cheval,

3,3 La dégradation chimique


Après le broyage, le brassage et la fermentation microbienne, les aliments sont soumis à
l’action de toute une série de diastases secrétées par les glandes digestives,

16
- La dégradation gastrique (milieu acide)
Elle s’effectue en milieu acide et cette acidité est liée à la sécrétion d’acide chlorhydrique
(Hcl), L’estomac sécrète :
- la pepsine qui dégrade les protéines en polypeptides ;
- la lipase gastrique (rencontrée chez toutes les espèces) attaque les lipides,

- La dégradation intestinale
Elle se déroule en milieu basique, après la digestion gastrique dont le produit final est appelé
chyme gastrique et passe dans l’intestin, après avoir subi une neutralisation par la bile ; ici il
y a 2 types de diastases :

 les enzymes pancréatiques


L’amylase qui hydrolyse l’amidon en maltose, La maltase qui hydrolyse le maltose en
glucose,
La lipase qui hydrolyse les lipides émulsionnés par la bile en acides gras et en lactose,
La trypsine qui hydrolyse les polypeptides en acides aminés (AA),
La chymotrypsine et les pro-carboxypeptidases, La trypsinogène et la chymotrypsinogène
secrétées par le pancréas sont inactives, mais grâce à l’action de l’entérokinase secrétée par la
muqueuse intestinale, elles deviennent activées,
 Les enzymes intestinaux
La lactase qui hydrolyse le lactose en galactose et en glucose; La saccharase qui hydrolyse le
saccharose en glucose et fructose ; L’amylase, la maltase, la lipase et l’érepsine qui
hydrolysent les polypeptides en acides aminés,

IV- Formulation

Elle a pour objectif de calculer les quantités d’aliments à distribuer à un animal pour lui
permettre d’assurer au mieux la couverture de ses besoin d’entretien et de production en
énergie, azote, minéraux, oligo-éléments et vitamines,
Dans un premier temps, la formulation nécessite de préciser les caractéristiques de l’animal
pour lequel la ration est élaboré, puis la nature,

Caractéristiques de l’animal et besoin alimentaires

17
La première étape du rationnement consiste à renseigner, pour l’animal considéré, un certain
nombre de caractéristiques zootechniques : son espèce (volailles, lapin, bovin, ovin,
caprin…), son type de production (lait, viande, œuf, élevage), sa race, son sexe, son âge, son
poids, son gain de poids et son état corporel, Pour les animaux laitiers, il faut également
renseigner les indicateurs de la lactation ; Le stade, le potentiel laitier, la quantité et la
composition du lait produit (taux butyreux et protéique),
Ces informations permettent d’évaluer, en se reportant au chapitre correspondant de cet
ouvrage, les besoins en énergie (exprimés en UF, EM ou ED), en protéines (exprimés en PDI
et PB) et en minéraux (exprimés en grammes de calcium et phosphore absorbables) et la
capacité d’ingestion (CI) de l’animal (exprimée en unité d’encombrement, ou UE),
La ration alimentaire est la quantité des aliments que doit consommer un sujet pendant une
période déterminée pour faire face à ses besoins de croissance, d’entretien et de reproduction,
En général, la ration alimentaire est déterminée pour une période de 24 heures et on parle
alors de ration journalière, La ration d’entretien est celle qui doit être consommé par un sujet
quand il est au repos total ; pas d’activité physique ou mentale,

FORMULE ALIMENTAIRE
C’est une énumération des aliments simples avec ou sans complément minéral azote
vitamine, avec leurs quantité exprimées en kg, doit entrer dans la fabrication d’un aliment
composes complet ou non,
Les formules alimentaires sont les plus souvent données pour 100kg ou une tonne d’aliment
Les formules alimentaires sont nombreuses et variées, Une formule alimentaire en soi ne vaut
que si elle peut conduire à l’obtention d’un aliment dont le rapport ‘Qualité / Prix’ est
satisfaisant,
FABRICATION D’ALIMENT,
Avant de décide sur l’établissement d’une ration, toutes les données déjà obtenues seront
exigés et en plus il sera nécessaire de se renseigner sur le prix actuel des constituants
(ingrédients) possibles pour pouvoir formuler une ration complètement économique, Enfin,
un aliment formule doit remplir les conditions suivants ;
❖ Avoir un coût minimum et au moins favorable,
❖ Pouvoir satisfaire la donnée standard,
❖ Ne doit pas dépasser le minimum ou maximum des proportions d’incorporation de
chaque ingrédient,
LES TAUX D’INCORPORATION

18
Pour un aliment simple, pour un Premix ou pour un concentre donné, le taux d’incorporation
indique la proportion exprimée en pourcentage à utilise dans la fabrication d’un aliment
composé, Ce taux donne en général la quantité maximale à incorporer dans une composition
pour obtenir 100kg d’aliment,
Si le taux d’incorporation de la poudre d’os est par exemple de 2%, cela signifie qu’il faut
ajouter 2kg de cette poudre à 98kg d’autres aliments simples pour obtenir 100 kg d’aliment
composé,
Taux maximum des quelques ingrédients pour la volaille,
- Farine du haricot ; 0-15 %
- Farine d’arachide ; 0-20%
- Tourteau d’arachide ; 10-35%
- Tourteau de soja ; 40%
- Farine de sang ; 5%
- Levure de brasserie ; 5%
- Sel ; 0,5%
- Gros son de blé ; 30%
- Huile ; 0-5%
- Tourteau de coton ; 5-10%
- Farine de poisson ; 5-10%
- Farine de viande ; 5-10%
Il y a différentes méthodes à établir la formule d’une ration,
La plus simple c’est de ;
• Décider sur le niveau d’énergie ou protéine que la ration doit fournir,
• Fixer le niveau de protéine pour une proportion exacte entre l’énergie et la protéine
connue déjà pour une utilisation efficace par l’animal,
• Ensuite, contrôler le niveau de l’acide aminé pour éviter les carences ou les surdoses
inutiles et finalement établir les niveaux de vitamine et minéraux,
Pour atteindre cet objectif, il faudra maîtriser-les données suivantes :
- La disponibilité des matières premières
- Le coût de chaque matière
- Le besoin alimentaire de l’animal à qui est destiné l’aliment
- La composition nutritionnelle de chaque matière première,
VALEUR NUTRITIVE DES RATIONS
a) Source de protéines

19
Les ingrédients provenant des animaux (farine de viande, farine de poisson et lait écrémé)
avec les grains et sont tourteaux de soja, coton, arachide sont les sources de protéines, Les
tourteaux de palmiste sont utilisés comme source de protéines, mais c’est plutôt recommandé
pour la ration d’engraissement,
b) Sources d’énergie
Les céréales et leurs sous-produits sont les sources principales d’énergie, On à certains
aliment grossier comme manioc, patate, igname, etc,
c) Les vitamines et les minéraux
Sont souvent fournis en forme de Premix minéral (CM) ou Premix vitaminé (CV) ou Premix
minéral vitaminé (CMV),
Un bon alimentateur animal doit être capable de connaître quelle ration est bonne par rapport
à l’autre, Pourquoi doit-on utiliser la substance ‘A’ ou la substance ‘B’ dans la formulation de
la ration? Il doit connaître les nutriments contenus dans une ration particulière, Tous ces
processus constituent la meilleure formulation d’une ration équilibrée,

CALCUL D’UNE FORMULE VOLUMÉTRIQUE


Avant leur présentation aux animaux ou leur intégration dans la fabrication des aliments
composes, les aliments simples subissent le plus souvent des opérations dites de pré
transformation ou de transformation en vue de réduire leurs calibre, Plusieurs méthodes
existent ;
 La méthode algébrique
 La méthode d’essai et erreur
 La méthode de carre de Pearson
 La méthode de fabrication par ordinateur (programmation linéaire)

MÉTHODE DE CARRE DE PEARSON


Cette méthode est simple, bien établie, la plus utilise dans la détermination des valeurs
exactes de deux ingrédients nécessaires pour obtenir un apport alimentaire particulièrement
exigé, L’exemple ci-dessous démontre l’utilisation de la méthode de carre de Pearson,
Exemple 1: formuler un aliment contenant 16% de MPB pour les pondeuses (poulette) en utilisant
le maïs et le tourteau d’arachide,
Résolution :
♦ Construire une carre et insérer la valeur de MPB exigée (16%) au centre,

16

20
❖ Placer l’apport de MPB dans le Tx, d’arachide (dans ce cas 51%) en dessous et au
côté gauche de ce carre (ou la somme totale d’apport en MPB de tous les ingrédients
considères comme approvisionnement protéinique (IRE),
❖ Placer le l’apport de maïs (dans ce cas 9,4 %) en dessus et à la côté gauche du carré
(ou la somme totale d’apport en MPB de tous les ingrédients consider5es corne
approvisionnement énergétique, IRP),
❖ A l’aide des lignes, connecter les extrémités diagonales
Maïs (IRE) : 9,4
16
Tx, A (IRP): 51
❖ Soustraire diagonalement la valeur en dessous et la valeur en dessus sans prendre en
considéra les signes du chiffre (soit négative ou positive), (c,a,d, 51 — 16 = 35 et 16 - 9,4 =
6,6), placer les réponses respectivement à l’extrémité de côté droit du carre
❖ Additionner les deux valeurs pour avoir le total (c,à,d, 35 + 6,6 = 41,6)
Maïs (IRE): 9,4 ^^ 35
16
Tx, A (IRP): 51 6,6
Total = 41,6 (c,a,d, 35 + 6,6 = 41,6)
♦ Pour maïs (IRE) diviser la valeur 35 par le total 41,6 pour savoir la quantité de maïs dans la
ration, Multiplier par 100 pour avoir le pourcentage de maïs (ou IRP) dans la ration
c,a,d Maïs = 35 / 41,6 x 100 = 84,13%
Pour T, d’arachide (IRP) diviser la valeur 9,4 par le total 41,6 pour savoir la quantité
d/arachide dans la ration, Multiplier par 100 pour avoir le pourcentage d’arachide (ou IRE)
dans la ration c,a,d T, d’arachide = 6,6 / 41,6 x 100 = 15,87%
❖ La ration va contenir : maïs = 84,13% et T, d’arachide = 15,87%
❖ Vérification de la formule pour la MPB exigée,
Nous pouvons vérifier l’exactitude de notre formule en multipliant le pourcentage d’apport de
chaque ingrédient par son apport protéique comme suit;
Maïs 9,4/100x84,13 = 7,92%
T, d’arachide 51/ 100x 15,87 = 8,09 Total = 7,92 + 8,08 = 16 %
NB;
La méthode en fonction de MPB donne un bon résultat quand la teneur protéique d’un
ingrédient est plus élevée et l’autre est plus basse que la valeur de MPB exigée,

21
Formuler un aliment contenant 16 % de MPB et 2990 kcal /kg EM pour les pondeuse
(poulette) en utilisant le maïs et le T, d’arachide,
On peut procéder au calcul de la valeur EM de l’aliment;
Maïs = 84,13% et Tx, d ‘arachide = 15,87 %
Maïs 3510 / 100 x 84,13 = 2951,93 kcal /kg
Tx, A 2275/ 100 x 15,87 = 444,36 kcal/kg
Total = 3396,29 kcal /kg •
NB
a) Le contenu l’EM dans l’aliment (3369,29 kcal / kg) est plus élevée que la valeur exigée
(2990 kcal /kg),Il sera nécessaire d’ajouter un troisième ingrédient qui contient moins
d’énergie que le maïs pour diminue le taux l’EM dans l’aliment, comme le gros son de
blé,
b) Si le niveau l’EM dans l’aliment est plus bas que le niveau désire, ceci est ajoute en
introduisant un troisième ingrédient qui est très pauvre protéine mais très riche en
énergie, comme 1/huile de palme,

Exemple 2: Formuler un aliment pour avec 16% de MPB et 2990 kcal/kh d’EM, A l’aide du
mais, son de blé tourteau de soja et d’arachide
Résolution
a) Construire un carré

16

b) Classifier les ingrédients (IRE et IRP)


c) Fixer le taux d’incorporation des différents groupes (maïs 70% et son de blé 30%)
IRE : Ainsi Maïs = 9,4/100*70= 6,58
Son de blé 11/100*30 = 3,3% Total= 9,88%
IRP : soja 40% et arachide 60%
Tx Soja= 48/100*40=19,2%
Tx arachide= 51/100*60= 30,6% total= 49,8%
d) Placer l’apport de MPB dans le IRE (9,88%) en dessous et' à la côte gauche de ce carré
(ou la somme totale d’apport en MPB de tous les ingrédients considères comme
approvisionnement protéique, IRE),

22
e) Placer l’apport de MPB dans le IRP (49,8%) en dessus et à la côte gauche de ce carré
(ou la Somme totale d’apport en MPB de tous les ingrédients considères comme
approvisionnement protéique, IRP),
f) A l’aide des lignes, connecter les extrémités diagonales
IRE: 9,88
16
IRP: 49,8
g) Soustraire diagonalement la valeur en dessous et la valeur en dessus sans prendre en
considération les signes du chiffre (soit négative ou positive),
(C,a,d, 9,88 - 16 = 6,12 et 49,8 - 16 = 33,8), placer les réponses respectivement à l’extrémité
de côté droit du carré
h) Additionner les deux valeurs pour avoir le total (c,à,d, 33,8 + 6,12 = 39,92)
IRE: 9,88 33,8
16
IRP: 49,8 6,12
Total = 39,92 (i,e, 33,8 + 6,12 = 39,92)
j) Pour IRE diviser la valeur 33,8 par le total 39,92 pour savoir la quantité d’IRE dans la ration,
Multiplier par 100 pour avoir le pourcentage d’IRP dans la rationc,a,d IRE = 33,8 / 39,92 x 100 =
84,67%
k) Pour IRP diviser la valeur 6,12 par le total 39,92 pour savoir la quantité IRP dans la ration,
Multiplier par 100 pour avoir le pourcentage IRE dans la ration c,a,d IRP = 6,12 / 39,92 x 100 =
15,33%
i) Calculer le pourcentage de chaque ,ingrédient à inclure dans la ration totale en apport
énergétique, IRE = 84,67% avec le maïs = 70% et son = 30%
=> Maïs = 70 / 100 x 84,67 = 59,27% Son = 30 / 100 x 84,67 = 25,4%
Pour ingrédients en apport protéique ; IRP = 15,33% avec le Tx, Soja = 40% et Tx,
d’arachide = 60% => Tx, S = 40 / 100 x 15,33 = 06,13% Tx, A = 60 / 100 x 15,33
= 09,20%

Vérification de la formule
Ing, Fot, MPB (%) EM (kcal/kg) *
Maïs 59,27 9,4 / 100 x 59,27 = 7,91 3510 / 100 x 59,27 = 2080,4

Gors son 25,4 11 / 100 x 25,4 2,79 1445/ 100x25,4 = 367

23
Tx, soja 6,13 48 / 100 x 6,13 2,94 2755/100x6,13 = 168,9

Tx,A 9,2 51 / 100 x 9,2 4,69 2800 / 100 x 9,2 257,6

Total 100kg 16% 2874 l/kg

Exemple 3: Formuler un aliment pour les poussins démarrage ponte, Les besoins en calcium,
phosphore, lysine, méthionine, vitamines et micro minérale doivent être atteints,
Résolution

j) Se referez aux unités alimentaires appropriées et citer tous les besoins alimentaires
nécessaires, Ex, 20,5% de MPB et 2950 kcal/kg l’EM, Etc,,,
k) Sélectionner un ingrédient approprié qui doit fournir le besoin alimentaire au niveau
exigé en considérant le coût et le taux maximum des ingrédients, Dans ce cas, les
ingrédients sélectionnent sont : maïs, gros son de blé, Tx, d’arachide, Tx, de soja,
farine d’os, coquille, sel, farine de poisson et Premix 1%
l) Mettre les ingrédients en proportion exigés, s’assurant toujours que la proportion
donne 100 ou 1000 pour en calcul facile, par fixer les niveaux ou proportion relatives
de certains ingrédients, Ici, le niveau de la farine d’os et la coquille sera fixés
première,
Phosphore
c) Souvent l’apport total de phosphore retrouve dans tous les ingrédients végétaux dans
une ration titrent 0,1 à 0,3% (moyenne 0,2%)
d) La farine de poussin titre 0,19 % (avec un taux d’inclusion de 5 - 10 % moyen est 7,5
% 2,5 / 100x7,5 = 0,19%),
e) Le besoin du poussin démarrage en phosphore (total) égal à 0,45 % donc le
Phosphore est encore requis, Ceci sera fournir par les autres ingrédients (farine d’os)
en quelle quantité ? c,a,d 0,45 - (0,19 + 0,2) = 0,06 %, La farine d’os utilises dans la
ration contient 11,9 % de Phosphore et le niveau de la farine d’os requis pour fournir
l’équilibre en Phosphore de 0,06 % est approximativement égal à 0,5 %
C,a,d, 100 /11,9 x 0,06 = 0,5 %,
Calcium
f) L’apport de Calcium dans la ration provenant des ingrédients végétaux titre souvent
0,06 à 0,1 % (en moyenne 0,08),

24
g) La farine de poisson titre 7,5 % (avec un taux d’inclusion de 5 - 10 % Moyen est
7,5% 5/100x7,5 = 0,375 %),
h) Premix = 0,02 % calcium, (20% de 10kg Premix est calcium 20 / 100 x 10 = 2, avec
un taux d’inclusion d e % 2 / 1 0 0 x 1 = 0,02 %
i) Ce niveau de la farine d’os pourra aussi fournir 0,138 % de Calcium, La farine d’os a
un niveau de 27,6 % / 100 x 0,5 = 0,138 %,
j) Le besoin du poussin démarrage en Calcium est égal à 2,05 %, Le Calcium obtenu
jusqu'à ce niveau provient de la farine d’os 0,138%, d’ingrédients végétaux 0,08 % et
farine de poison 0,375 %,
Total = 0,08 + 0,138 + 0,375 = 0,613 %), Il faut encore 1,437 % de Calcium
c,a,d 2,04 – 0,613 = 1,437%,
Cette différence est fournie par le Calcaire ou la pierre à chaux, Le Calcaire exige pour
fournir 1,437 % est 3,78 % parce que la quantité utilises dans la ration contient 38 % de
Calcium c,a,d 100 / 38 x 1,437 = 3,78%,
Pour obtenir l’exigence en sodium et chlore, le sel est souvent utilise dans l’aliment poussin
approximativement 0,35%,
Le niveau de Vitamines et micro minéral, CMV (Premix) à ajouter va varier en fonction des
instructions (littérature) accompagnent le produit, Pour cet exemple, supposons que le niveau
approximatif est égal à 1 %,
A ce niveau, l’aliment est compose de ;
Maïs, gros son Tx, de soja, Tx d’arachide, farine de poisson, calcaire 3,78 %, farine d’os
0,5%, Premix 1 % (CMV 1 %), et sel 0,35%
A ce niveau, l’aliment est compose de ;
Maïs ?
Son gros de blé ?
Tx, d’arachide ?
Tx, soja ?
Farine de poisson 7,5%
Farine d’os 0,5 %
Calcaire 3,78%
* Sel 0,35%
CMV (Premix) 1%
TOTAL 100%
Classifier les ingrédients comme ;

25
m) Ingrédients non protéiques (INP)
Coquille = 3,78 %, Sel = 0,35%,
Premix 1 % Total = 5,63 %
Ration total = 100%
n) Ingrédients protéiques = 100 — 5,63 = 94,37kg
o) IRE + IRP + INP = 100kg IRE + IRP + 5,63 = 100kg
IRE + IRP = 94,37kg
=> 94,37kg d’aliment contient 20,5 % de MPB /, 100 = 20,5 / 94,37 x 100 = 21,7%
Procéder avec les mêmes étapes comme à l’exemple N° 1, mais dans ce cas le MPB à mettre
dans la carré de Pearson c’est 21,7 %
p) Fixer le taux tentative d’incorporation des IRE ; maïs = 70% et son = 30%
Calculer le taux de MPB dans tous les IRE tenant compte le taux tentative d’incorporation,
Maïs 9,4 /100 x 70 = 6,58%
Gros son 11 / 100 x 30 = 3,3%
Total = 9,88%
q) Fixer le taux tentative d’incorporation des IRP ;
Tx, Soja = 30% , Tx d’arachide = 40%
et farine de poisson 30%,
Calculer le taux de MPB dans tous les IRP tenant compte du taux tentative d’incorporation,
Tx soja : 48 / 100 x 30 = 14,4%
Tx, d’arachide : 51 / 100 x 40 = 20,4%
Farine de poisson : 60 / 100 x 30 = 18%
Total = 52,8%
r) Placer l’apport de MPB dans le IRE en dessous et au côté gauche de care (ou la
somme totale d’apport en MPB de tous les ingrédients considères corne
approvisionnement protéique, IRE),
Placer l’apport de MPB dans le IRP en dessus et a la côté gauche de la carre (ou la somme
totale d’apport en MPB de tous les ingrédients considères comme approvisionnement
énergique, IRP),
s) A l’aide des lignes, connecter les extrémités diagonales, Soustraire diagonalement la
valeur en dessous de la valeur en dessus sans prendre en considérant les signes du
chiffre (soit négative ou positive)
c,a,d 9,88 - 18,54 = 9,9 et 49,8 - 18,54 - 34,26%
Placer les réponses respectivement à l’extrémité de côté droit de la carre

26
IRE: 9,88 31,1
21,7

IRP: 52,8 11,82

Total = 42,92%
Additionner les deux valeurs pour avoir le total (11,82 + 31,1 = 42,92)
Pour IRE diviser la valeur 31,1 par le total 42,92 pour savoir la quantité d’IRE dans la ration,
Multiplier par 94,37 pour avoir le pourcentage d’IRE dans la ration
c,a,d 31,1 / 42,92 x 94,37 = 68,38%
Pour IRP diviser la valeur 11,82 par le total 42,92 pour savoir la quantité d’IRP dans la
ration, Multiplier par 94,37 pour avoir le pourcentage d’IRP dans la ration
c,a,d 11,82 / 42,92 x 94,37 = 25,98%,
• Calculer le pourcentage de chaque ingrédient à inclure dans la ration totale en apport
énergétique IRE = 68,38% avec le maïs = 70 % et Gros son = 30%,
Maïs ; 70 / 100 x 68,38 = 61,54% Gros son : 30 / 100 x 68,38 = 6,84%
Pour ingrédients en apport protéique IRP = 25,98% avec le Tx, soja = 30%, Tx d’arachide =
40 % et farine de poisson = 30 %
Tx, soja 30 / 100 x 25,98 = 7,79%
Tx, A 40 / 100 x 25,98 = 10,4%
Poisson 30/ 100x25,98 = 7,79%
Vérification de la formule pour le MPB exigée,
Formule MPB % EM kcal/kg
Maïs 47,86 9,4/100x47,86 = 4,5 3510/100x47,86 = 1679,89
Gros son 20,5 11 /100x20,5 = 2,26 1445/100x20,5 = 296,23
Tx, S 7,79 48/100x7,79 = 3,74 2755 /100x 7,79 = 214,61
Tx, A 10,4 51/100x10,4 = 5,3 2800/100x 10,4 = 291,2
poisson 7,79 60/100x7,79 = 4,67 3200/100 x 7,79 = 249,28
Calcaire 3,78
Farine d’os 0,5
Sel 0,35
Premix 1% ,01,0
Total 100kg 20,474% 2731,21

Formule Calcium % Phosphore %


Maïs 47,86 0,04/100x47,86 = 0,02 0,09/100x47,86 =0,043
Gros son 20,5 0,23/100x20,5 = 0,05 0,99/100x20,5 = 0,24

27
Tx, soja 7,79 0,24/100x7,79 = 0,02 0,67/100x7,79= 0,052
Tx, A 10,4 0,16/100x10,4 = 0,02 0,06/100x10,4 = 0,0062
poisson 7,79 5/100 x7,79 = 0,39 3,4/100x7,79 = 0,26
Calcaire 3,78 27,6/100x3,78 = 1,04 11,9/100x3,78 = 0,45
Farine d’os 0,5 38/100x0,5 = 0,19
Sel 0,35
Premix 1% 01,0 2 /100 x 1 = 0,02
Total 100kg 1,745% 1,0624%

Quantité Lysine % Methionine %


Maïs 47,86 0,25/100x47,86 = 0,12 0,15/ 100x47,86 = 0,07
Gros son 20,5 0,5/ 100x20,5 = 0,10 0,2/ 100 x 20,5 = 0,041
Tx, soja 7,79 3/100x7,79 = 0,23 0,64/100x7,79 = 0,05
Tx, A 10,4 1,5/ 100 x 10,4 = 0,16 0,4/ 100 x 10,4 = 0,045
poisson 7,79 4,5/ 100x7,79 = 0,35 1,5/ 100x7,79 = 0,116
Calcaire 3,78
Farine d’os 0,5
Sel 0,35
Premix 1% 01,0
Total 100kg 0,96% 0,322 %

28
COMPOSITION SUR ORDINATEUR
La formulation des rations se prête assez bien à la programmation informatique, D’ailleurs la
plupart des fournisseurs d’aliments comme les exploitations à grande échelle, ont désormais
recours aux ordinateurs, Il suffit de stocker en mémoire une base de données reprenant les
ingrédients disponibles et leurs coûts,
Le programme peut alors résoudre rapidement toute une série d’opérations par
approximations successives pour aboutir à la formulation de l’alimentation requise au
moindre coût, Néanmoins, il faut absolument que cette programmation soit confiée à un
nutritionniste, qui veillera à ce que le résultat final soit conforme au « bon sens nutritionnel »,
La plus économique des rations est dépourvue d’intérêt si les animaux jugent immangeable
Le programme utilisé dans le cadre de cette formation est le tableur Microsoft Excel et
Winfeed conçu par INRATION

Annexe :

Tableau : Composition des ingrédients de remplacement et proportions maximales


conseillées dans une ration pour porcs

Proportion maximale** conseillée (%


Rapport à la matière sèche
M,S, ration totale)
Ingrédient
(%) ÉD Croissance/ Truies allaitantes/ Truies
Protéine (%) Lysine %
kcal/kg Finition taries
Blé – Gru
89 3445 17,9 0,64 60 60
blanc
Blé – Gru
88 3392 18,2 0,80 25 25
rouge
Blé – Son 89 2719 17,6 0,72 5 15
Drêches de
brasserie 92 2283 28,8 1,17 10 10
séchées
Maïs 89 3961 9,3 0,29 77 77
Pommes de
terre –
90 5833 7,2 0,34 25/10 25
Croustilles de
rebut
Soya 100 8750 0,0 0,00 2 3
Drêches de
brasserie 92 2283 28,8 1,17 10 10
séchées

29
Haricots
blancs de 84 3600 26,4 1,45 12 12
rebut
Lait écrémé
96 4146 36,0 2,98 10 10
en poudre
Lait entier en
88 5667 27,5 2,50 10 10
poudre
F, Poisson 92 4098 67,7 5,23 5 5
Soya –
Tourteau
89 3921 49,2 3,18 25 25
à 44 %
Soya –
Tourteau
90 4094 52,8 3,36 25 25
à 48 %
Soya
90 4600 39,1 2,47 10 25
torréfié
farine Viande 94 2867 57,4 3,27 5 5

D = déconseillé,

? = recommandation impossible en raison du manque de données,

** = la proportion maximale peut être utilisée,

Ingrédient Facteurs influant sur la proportion


Avoine Teneur élevée en fibre; peu énergétique,
Avoine à grain nu Pauvre en lysine; appétente; teneur protéique variable; coûteuse,
Betteraves – Pulpe Riche en fibre, digestibilité médiocre; effet laxatif,
séchée
Blé roux vitreux de Moins riche en énergie que le maïs; comparable au maïs quant à la
printemps digestibilité et à l’appétibilité; plus riche en protéine, mais même
teneur en lysine que le maïs; pulvérulent et peu appétent quand il est
moulu trop finement,
Blé – Grus blanc et Comparativement au maïs, plus riches en protéine et en lysine; aussi
rouge énergétiques; digestes, appétents,
Blé, son de Teneur protéique variable; riche en fibre, pauvre en énergie,
digestibilité médiocre; effet laxatif,
Blé tendre blanc Plus riche en énergie que le maïs; comparable au maïs quand à la
d’hiver digestibilité, l’appétibilité et la teneur protéique; pulvérulent et peu
appétent quand il est moulu trop finement,

30
Canola, tourteau de Teneur en fibre plus élevée que le tourteau de soya; moins appétent
pour les jeunes porcs; facteurs anti-nutritionnels,
Chocolat Teneur en éléments nutritifs variable selon le produit; très
énergétique; pauvre en protéine,
Déchets de Teneur en éléments nutritifs variable selon la proportion de pain, de
boulangerie séchés gâteaux, de pâtes ou de tartes qu’ils contiennent; très énergétiques;
comparables au maïs quant aux teneurs en protéine et en lysine;
peuvent être relativement salés,
Drêches de brasserie Teneur élevée en fibre; peu digestes; pauvres en lysine; source de
séchées vitamines B,
Féveroles Teneur élevée en fibre; facteur anti-nutritionnel; pauvres en
vitamines,
Haricots blancs de Facteurs anti-nutritionnels — nécessité d’un traitement thermique;
rebut peu appétents,
Lactosérum Protéine de bonne qualité; le produit déshydraté peut coûter cher; le
déshydraté ou fait d’alimenter les porcs avec du lactosérum liquide multiplie le
liquide volume de lisier par deux ou trois,
Lait en poudre Protéine de grande qualité; très appétent; très digeste; teneur élevée
écrémé ou entier en lysine; coûteux,
Lin Riche en acides gras oméga-3 et en lignanes,
Lupins blancs doux Teneur élevée en fibre; facteurs anti-nutritionnels,
Luzerne, farine de Forte teneur en fibre; peu énergétique; bonne source de carotène et
de vitamines B; peu digeste; peu appétente pour les porcelets,
Maïs Très énergétique; pauvre en lysine; très digeste; appétent,
Maïs – Farine de Pauvre en lysine; faible teneur en fibre; teneur en éléments nutritifs
gluten variable,
Maïs – Gros gluten Pauvre en lysine; riche en fibre; peu énergétique; teneur en éléments
nutritifs variable; peu appétent; aliment d’encombrement,
Maïs – Grosse Plus riche en fibre et en protéine que le maïs; peut contenir plus
semoule d’énergie si on n’en a pas extrait l’huile,
Maïs de distillerie – Haute teneur en fibre et en gras; faible teneur en lysine; aliment
Grains séchés avec d’encombrement; source de vitamines B,
solubles
Maïs de distillerie – Excellente source de vitamines B; acides aminés mieux équilibrés
Solubles séchés que dans les autres produits de distillerie; c’est le produit de
distillerie le mieux indiqué pour les porcs,
Maïs-grain humide Haute teneur en humidité (28 % contre 15 % pour le maïs-grain sec);
pauvre en lysine; la ration doit être équilibrée sur la base de la
matière sèche,
Orge Contient plus de fibre et est moins digeste que le maïs,
Pois Facteurs anti-nutritionnels en faibles proportions; teneur protéique

31
variable; équilibre des acides aminés; faible teneur en méthionine,
Poisson, farine de Teneur protéique variable selon la source; riche en lysine,
méthionine, calcium et phosphore; en forte proportion dans la ration,
peut donner à la viande de porc un goût de poisson,
Pommes de terre – Riches en énergie; teneur en huile végétale (absorbée pendant la
Croustilles de rebut cuisson) très élevée,
Seigle Comparable au blé par la teneur en éléments nutritifs; sensible à la
contamination par l’ergot; facteurs anti-nutritionnels; pulvérulent et
inappétent quand il est moulu trop finement,
Soya, huile de Très énergétique; utile pour limiter la pulvérulence d’un aliment;
rancit si on ne la stabilise pas avec un antioxydant,
Soya, tourteau de Avec enveloppes (44 %) ou sans (48 %); associé au maïs, donne un
bon équilibre des acides aminés; appétent,
Soya torréfié Par rapport aux tourteaux de soya, plus riche en énergie mais moins
riche en protéine; peut donner un arrière-goût désagréable à la
viande de porc quand la proportion dans la ration est élevée,
Sucrose Très appétent; très digeste; accroît la prise alimentaire chez l’animal,
Suif La qualité peut varier; très énergétique; utile pour limiter la
pulvérulence; rancit quand on ne le stabilise pas avec un
antioxydant,
Triticale Haute teneur en protéine et en lysine comparativement au maïs;
ample variation de la teneur en éléments nutritifs d’une variété à
l’autre; certaines variétés contiennent des facteurs anti-nutritionnels
et sont peu appétentes,
Viande, farine de Riche en lysine, calcium et phosphore; qualité et quantité de protéine
variables; la protéine est moins digeste et assimilable que celle du
tourteau de soya,

V-Farine d’asticot

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