RG2992019
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RG2992019
Monsieur KIN PIERRE Stanislas Avec l’assistance de Maître MOSSOH N’koh Martin,
Greffier ;
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ARRÊT
------------ A rendu l’arrêt dont la teneur suit dans la cause ;
Contradictoire
--------- ENTRE :
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illégale de Monsieur KIN Pierre Stanislas domicile, où étant et parlant
mal fondée ;
L’en déboute ; Intimé représenté et concluant par leur conseil, SCPA BEDI
& GNIMAVO, avocats à la Cour d’Appel d’Abidjan y
Condamne Monsieur KIN Pierre Stanislas demeurant, Cocody deux plateau 7ème Tranche ,non loin de la
aux dépens de l’instance ;
pharmacie 7ème Tranche , après la Boulangerie Paris Baguette,
immeuble à carreaux marrons, 1er étage, 01 BP 4252 Abidjan
01, Tel. : (225) 22.52.47.64, Fax. : 22.42.23.72 ;
D’AUTRE PART ;
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Enrôlé donc sous le N° RG 299/2019 du rôle général du greffe
de la Cour, l’affaire a été appelée à l’audience du 02 mai 2019
puis renvoyée au 09 mai 2019 pour l’intimé et au 16 mai 2019
pour l’appelante ;
LA COUR
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Condamne la société SIRES aux dépens» ;
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fins d'annulation des actes d'exécution entrepris ;
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Elle relève concernant la condamnation au paiement de
dommages et intérêts pour procédure abusive que l’intimé qui
prétend avoir subi du fait de sa comparution devant les
tribunaux, a lui-même initié l’action devant le Tribunal contre
laquelle elle ne fait que se défendre ;
7
SUR CE
En la forme
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Considérant qu’en l’espèce, la Cour d'Appel d’Abidjan, suivant
arrêt contradictoire N° 09 en date du 15 janvier 2015, a
déclaré l’appel interjeté par la SIRES contre le jugement
entrepris irrecevable ;
Au fond
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Sur le moyen tiré de la contrariété des motifs
Qu’ainsi, dès lors que dans une même décision, il énonce des
motifs contradictoires, cela équivaut à un défaut de motifs ;
partant, sa décision encourt annulation ;
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Considérant qu’en l’espèce, il ne ressort pas des pièces
produites que les associés de la société SIRES ont tenu une
assemblée générale au cours de laquelle ils ont décidé de la
révocation de l’intimé, ni que celle-ci ait été décidée par le
tribunal à la demande de tout associé ;
Que dès lors, c’est à juste titre que le tribunal a déclaré que le
procès-verbal d’interdiction d’accès aux lieux de travail établi
à l’initiative de l’intimé le 04 septembre 2003, ne pouvait être
pris au sens du droit des sociétés commerciales comme un
acte de révocation, mais plutôt comme constatant une voie de
fait, celui-ci ayant été empêché physiquement d’exercer ses
fonctions, l’accès à la société lui ayant été interdit ; de sorte
qu’il ne pouvait servir de point de départ à la prescription
quinquennale en matière commerciale, qui ne trouve pas lieu
à application en l’espèce;
Que l’appelant incident qui prétend que ledit appel est abusif,
ne fait pas la preuve de l’intention de l’appelante de lui nuire,
ni la preuve du préjudice qu’il allègue ; alors surtout que
l’appel de la SIRES a été favorablement accueilli ;
L’en déboute ;
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Infirme la décision entreprise en toutes ses dispositions ;
Statuant de nouveau
L’en déboute ;
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