2018 Ar
2018 Ar
2018 Ar
1. POINTS SAILLANTS
Le tableau ci-dessous présente les points saillants de nature financière et opérationnelle d’Air Canada pour les périodes indiquées ci-après.
1) Air Canada a adopté la norme comptable IFRS 15, Produits des activités ordinaires se composaient de trésorerie, d’équivalents de trésorerie et de placements à
tirés de contrats conclus avec des clients, avec prise d’effet le 1er janvier 2018 et a court terme de 4 707 M$ et de facilités de crédit non utilisées de 1 018 M$. Au
retraité les chiffres de 2017. 31 décembre 2017, les liquidités non soumises à restrictions se composaient
2) Le résultat avant impôts ajusté, le bénéfice net ajusté, le résultat ajusté par de trésorerie, d’équivalents de trésorerie et de placements à court terme de
action - dilué, le BAIIALA (à savoir le bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux 3 804 M$ et de facilités de crédit non utilisées de 377 M$.
amortissements et aux pertes de valeur et la location avions), la marge BAIIALA, le 4) À l’exception de l’effectif moyen en ETP, les statistiques d’exploitation dans ce
ratio de levier financier, les flux de trésorerie disponibles, le rendement du capital tableau tiennent compte des transporteurs tiers (comme Jazz Aviation S.E.C.
investi et les CESMO ajustées ne sont pas des mesures financières reconnues par (« Jazz »), Sky Regional Airlines Inc. (« Sky Regional »), Air Georgian Limited
les PCGR et la dette nette ajustée est une mesure complémentaire aux PCGR. (« Air Georgian ») et Exploits Valley Air Services Ltd. (« EVAS »)) exerçant leurs
Se reporter aux rubriques 8 et 20 du rapport de gestion de 2018 d’Air Canada activités aux termes de contrats d’achat de capacité avec Air Canada.
pour la description des mesures financières hors PCGR et mesures complémentaires 5) Rend compte des ETP à Air Canada, à l’exclusion des ETP chez des transporteurs
aux PCGR d’Air Canada. Les éléments particuliers mentionnés dans le tableau tiers (comme Jazz, Sky Regional, Air Georgian et EVAS) exerçant leurs activités au
ci-dessus sont exclus des calculs du BAIIALA présentés par Air Canada. Se reporter titre de contrats d’achat de capacité avec Air Canada.
à la rubrique 6 du rapport de gestion de 2018 d’Air Canada pour de plus amples 6) La longueur d’étape moyenne correspond au total de sièges-milles offerts divisé
renseignements sur les éléments particuliers. par le total de sièges routés.
3) Les liquidités non soumises à restrictions s’entendent de la somme de la 7) Les passagers payants sont dénombrés en fonction des indicatifs de vol (non en
trésorerie, des équivalents de trésorerie et des placements à court terme ainsi fonction du voyage/de l’itinéraire ou du segment de trajet), conformément à la
que des fonds disponibles aux termes des facilités de crédit renouvelables définition établie par l’IATA.
d’Air Canada. Au 31 décembre 2018, les liquidités non soumises à restrictions
RAPPORT ANNUEL 2018
3
RAPPORT ANNUEL 2018
4
RAPPORT ANNUEL 2018
5
RAPPORT ANNUEL 2018
Au cours de l’exercice,
nous avons poursuivi
deux initiatives
d’envergure destinées
à renforcer le lien
de confiance avec la
clientèle. En premier
lieu, l’élaboration
de notre nouveau
programme de
fidélisation, qui
a pris un virage
important en 2018
quand Air Canada
est parvenue
à une entente
pour l’acquisition
d’Aéroplan et a conclu
des ententes pour
des cartes de crédit
comarquées avec TD,
CIBC, Visa et, après la
fin de l’année, et
Amex Bank of
Canada.
6
RAPPORT ANNUEL 2018
Calin Rovinescu
Président et chef de la direction
Le 1er mars 2019
7
DÉVELOPPEMENT DURABLE – RAPPORT DES RÉALISATIONS EN 2018
Citoyens
du monde
Air Canada s’est engagée à mener ses
activités de façon durable et responsable.
Pour atteindre cet objectif, elle tient
compte de réalités environnementales,
sociales et économiques liées au
développement durable dans ses
activités et son exploitation.
En 2018, Air Canada a réalisé une
consultation auprès de ses principales
parties prenantes, c’est-à-dire ses
investisseurs, ses clients, ses employés et
ses fournisseurs, afin d’évaluer les enjeux
de développement durable qui revêtent
le plus d’importance à leurs yeux.
8
DÉVELOPPEMENT DURABLE – RAPPORT DES RÉALISATIONS EN 2018
LES 5 PRINCIPAUX
IMPORTANCE POUR LES PARTIES PRENANTES
ENJEUX
Sécurité
Pratiques et politiques commerciales éthiques
Droits de la personne Protection des données et des
renseignements personnels
Gestion du
Santé et mieux-être des employés parc aérien Transparence et communication
Lien de confiance Performance
Consommation économique
Gestion des déchets d’énergie avec la clientèle
Conscience sociale d’Air Canada
Gestion de l’eau Diversité et égalité des chances Gouvernance durable
Relations du travail et mobilisation des employés
Émissions de gaz à effet de serre (GES)
Formation et perfectionnement des employés
Émissions de bruit Gestion des occasions
Impact socio- et des risques liés au climat
économique au Canada Pratiques d’approvisionnement durable
Biodiversité Engagement dans les collectivités
LES 10 PRINCIPAUX
ENJEUX
9
DÉVELOPPEMENT DURABLE – RAPPORT DES RÉALISATIONS EN 2018
SÉCURITÉ
üüMise à jour de la politique sur la consommation d’alcool
et de drogues rédigée à l’intention des employés, afin
d’actualiser les directives et de réduire les risques liés
à la légalisation du cannabis.
üüÉtablissement d’un programme pilote d’authentification
multifactorielle visant à mieux protéger les données
concernant les employés, les clients et l’entreprise et
à diminuer l’exposition aux cyberrisques.
üüÉvaluation de l’évolution des pratiques en matière
de protection des renseignements personnels afin
d’orienter les efforts d’Air Canada pour mieux protéger
les données concernant ses employés et ses clients.
ENVIRONNEMENT
üüNomination d’Air Canada comme transporteur
écologique de l’année pour 2018 par Air Transport World.
üüObtention de la certification environnementale
de l’IATA (IEnvA), phase 1.
üüDépassement des cibles collectives d’efficacité
énergétique fixées à 1,5 % pour l’industrie du
transport aérien.
üüPoursuite de la modernisation de son parc aérien, afin
d’en améliorer l’efficacité énergétique, par l’ajout de
16 appareils 737 MAX et 5 appareils 787 de Boeing.
üüRéduction de 160 tonnes d’émissions de carbone
produites par 22 vols intérieurs à l’occasion du Jour de
la Terre, dans le cadre de l’Initiative canadienne de la
chaîne d’approvisionnement de biocarburant, un projet
de recherche novateur financé par le Groupement
aéronautique de recherche et développement en
environnement (GARDN) visant à acquérir des
connaissances expérimentales par l’intégration de
biocarburant aux oléoréseaux à usage partagé des
aéroports canadiens. À titre d’unique société aérienne
commerciale partenaire, Air Canada a acheté et injecté
230 000 litres de biocarburant renouvelable dans
l’oléoréseau à usage partagé de l’aéroport international
Toronto-Pearson.
üüEn partenariat avec l’administration aéroportuaire
d’Edmonton, exploitation d’un vol assuré par un avion
alimenté au biocarburant dans le cadre d’une mission
commerciale le 2 mai 2018, le huitième vol d’Air Canada
de ce genre depuis 2012.
üüPoursuite de la transition à la nouvelle livrée à l’aide
du procédé de peinture appelé transparent uréthane
acrylique, à la fine pointe de la technologie. Exempt de
chrome, de plomb et d’autres métaux lourds, ce procédé
requiert moins de couches et permet d’améliorer
l’efficience opérationnelle, d’alléger les avions et de
réduire l’empreinte carbone globale.
10
DÉVELOPPEMENT DURABLE – RAPPORT DES RÉALISATIONS EN 2018
EMPLOYÉS
üüNomination d’Air Canada au palmarès des employés expérimentés de transmettre leurs
100 meilleurs employeurs du Canada ainsi qu’au connaissances à leurs collègues.
nombre des employeurs les plus favorables à üüExploitation de deux vols intercontinentaux
la diversité au Canada, des cinq employeurs avec un personnel entièrement féminin sur l’aire
canadiens les plus attrayants et des meilleurs de trafic, à l’enregistrement, dans le poste de
employeurs montréalais. pilotage et en cabine, à l’occasion de la Journée
üüAmélioration du programme des leaders internationale des femmes 2018, et participation
émergents, un programme de perfectionnement à la Journée Jeunes femmes dans l’aviation
destiné aux cadres. dans le but d’inciter les femmes à envisager une
üüMise en œuvre du programme Banque de temps carrière dans l’aviation.
vers la retraite et du programme de réduction üüParticipation à cinq défilés et autres événements
de la semaine de travail afin de faciliter la pour le personnel et la collectivité dans le cadre
transition vers la retraite et de permettre aux de la Fierté.
11
DÉVELOPPEMENT DURABLE – RAPPORT DES RÉALISATIONS EN 2018
COLLECTIVITÉS
üüÉtablissement de 150 partenariats communautaires, notamment avec des organismes qui font la promotion de
la diversité de la communauté LGBTQ2+ du Canada et avec les Rendez-vous de la Francophonie, la Fondation
Vimy ainsi que les prix Indspire, ces derniers ayant pour but de reconnaître la contribution exceptionnelle des
Autochtones partout au pays.
üüAppui financier et non financier de la Fondation Air Canada à 275 organismes caritatifs canadiens enregistrés,
voués à la santé et au bien-être des enfants et des jeunes; soutien à plus de 450 campagnes de financement.
üüCollecte du nombre record de 7 595 245 milles Aéroplan pendant la campagne d’égalisation des milles de la
Fondation Air Canada en décembre 2018, dans le but de venir en aide aux enfants qui doivent voyager pour
recevoir des soins médicaux loin de leur foyer.
En plus des réalisations ci-dessus, voici les améliorations qu’Air Canada a apportées à ses processus de gestion
en 2018 afin de soutenir ses efforts en matière de développement durable :
üüPremier transporteur aérien à obtenir la certification CEIV pour animaux vivants décernée par l’IATA.
üüLancement d’un portail pour les fournisseurs (accessible à aircanada.com) servant à recueillir des renseignements
clés sur les fournisseurs actuels et potentiels. En plus d’apporter régulièrement des améliorations au Code
d’éthique des fournisseurs, l’équipe de l’Approvisionnement stratégique d’Air Canada a modifié son processus
d’évaluation du risque pour les nouveaux fournisseurs stratégiques afin d’éviter d’éventuels risques d’atteinte à sa
réputation. Désormais, l’évaluation tient compte d’une multitude de critères, dont l’environnement, la santé
et sécurité, la cybersûreté, la protection des renseignements personnels, les activités criminelles et d’autres
activités illégales.
Air Canada s’est aussi beaucoup rapprochée de son objectif de devenir un champion mondial durablement rentable. Ses
principales réalisations à cet égard sont décrites plus en détail dans ses documents d’information, notamment son rapport
de gestion de 2018.
Plusieurs autres programmes destinés à garantir la performance à long terme d’Air Canada en matière de développement
durable sont prévus, dont des initiatives liées au programme de fidélisation.
12
DÉVELOPPEMENT DURABLE – RAPPORT DES RÉALISATIONS EN 2018
SÉCURITÉ
>> Se classer parmi les 3 % supérieurs dans l’audit sur la sécurité opérationnelle de l’IATA.
>> Étendre le programme d’authentification multifactorielle à tous les employés.
>> Poursuivre le plan d’action pour la protection des renseignements personnels en mettant l’accent sur six grands
secteurs afin d’améliorer l’évolution des pratiques à ce chapitre.
ENVIRONNEMENT
>> Préparer l’arrivée d’un premier exemplaire de l’A220, le nouvel appareil écoénergétique d’Airbus.
>> Poursuivre en 2019 la mise en œuvre de la stratégie de gestion des déchets 2020 avec les activités principales
suivantes :
−− Programme de réduction de l’utilisation de produits en plastique à usage unique à bord des avions et dans les
lieux de travail.
−− Expansion du programme de collecte et de recyclage dans les salons Feuille d’érable.
−− Centralisation de l’infrastructure de gestion des déchets au siège social de Montréal.
−− Vérification du programme de recyclage à bord des vols intérieurs dans une perspective d’amélioration continue.
EMPLOYÉS
>> Soutenir la mise en œuvre du système de services aux passagers de la Suite Altéa d’Amadeus en amorçant la
formation de plus de 7 000 employés.
>> Créer un centre d’excellence de la gestion du changement.
>> Perfectionner le programme des leaders émergents pour qu’il soit mieux adapté aux plans de relève des secteurs
clés de l’entreprise.
COLLECTIVITÉS
>> Établir des partenariats communautaires en soutien au rendement du réseau, à l’acquisition de talents et au
développement socio-économique à l’échelle régionale.
>> Atteindre l’objectif de collecte de fonds, fixé à 2 M$ (net) de la Fondation Air Canada, afin d’appuyer les organismes
caritatifs voués à la santé et au bien-être des enfants et des jeunes.
13
2018
RAPPORT DE GESTION
RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 15
RAPPORT ANNUEL 2018
sa capacité de rembourser ses dettes et de conserver la liquidité, les questions de retraite, les limites imposées aux termes
de clauses restrictives, les litiges actuels et éventuels avec des tiers, sa capacité de recruter et de conserver du personnel
qualifié, les conflits armés, les attentats terroristes, les pertes par sinistre, l’évolution de la législation, de la réglementation
ou de procédures judiciaires, les épidémies, les questions d’assurance et les coûts qui y sont associés, ainsi que les facteurs
dont il est fait mention dans le dossier d’information publique d’Air Canada qui peut être consulté à l’adresse www.sedar.com,
notamment à la rubrique 18, Facteurs de risque, du présent rapport de gestion. Les énoncés prospectifs contenus ou
intégrés par renvoi dans le présent rapport de gestion représentent les attentes d’Air Canada en date du présent rapport de
gestion (ou à la date à laquelle ils sont censés avoir été formulés) et ils peuvent changer par la suite. Toutefois, Air Canada
n’a ni l’intention ni l’obligation d’actualiser ou de réviser ces énoncés à la lumière de nouveaux éléments d’information
ou d’événements futurs ou pour quelque autre motif, sauf si elle y est tenue par la réglementation en valeurs mobilières
applicable.
PRINCIPALES HYPOTHÈSES
Air Canada a formulé des hypothèses pour l’élaboration et la formulation de ces énoncés prospectifs. Dans le cadre de
ses hypothèses, elle a présumé que la croissance du PIB du Canada demeurera modeste pour le premier trimestre de
2019 et l’exercice 2019. Air Canada a également présumé que le dollar canadien se négocierait en moyenne à 1,32 $ CA
pour 1,00 $ US au premier trimestre et pour l’ensemble de 2019, et que le cours du carburant aviation s’établirait en
moyenne à 0,77 $ CA le litre pour le premier trimestre de 2019 et à 0,82 $ CA le litre pour l’ensemble de 2019.
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
Air Canada est propriétaire de marques de commerce, de marques de service ou de dénominations commerciales utilisées
dans le cadre de ses activités ou est titulaire de droits à leur égard. En outre, les noms et logos d’Air Canada ainsi que les
noms et adresses de ses sites Web sont sa propriété ou font l’objet de licences d’utilisation qu’elle a octroyées. Par ailleurs,
Air Canada est propriétaire ou titulaire de droits d’auteur qui protègent également le contenu de ses produits ou de ses
services. Pour des raisons pratiques uniquement, les marques de commerce, les marques de service, les dénominations
commerciales et les droits d’auteur mentionnés dans le présent rapport de gestion peuvent être indiqués sans être suivis
des symboles ©, MD ou MC. En revanche, Air Canada se réserve le droit de faire valoir ses droits ou ceux des donneurs de
licence concernés à l’égard de ces marques de commerce, marques de service, dénominations commerciales et droits
d’auteur en vertu de toute loi applicable.
Le présent rapport de gestion peut également inclure des marques de commerce, marques de service et dénominations
commerciales de tiers. Leur utilisation par Air Canada ne sous-entend pas que celle-ci a des liens avec leurs propriétaires
ou titulaires de licence, ni que ceux-ci recommandent ou commanditent Air Canada ou entretiennent des liens avec elle.
16 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 17
RAPPORT ANNUEL 2018
4. STRATÉGIE
Air Canada a pour principal objectif de devenir un champion mondial qui affiche une rentabilité durable. Pour atteindre cet
objectif, elle entend améliorer sans cesse l’expérience client et l’engagement des employés auprès des clients, en plus de
créer de la valeur pour ses actionnaires, en se focalisant sur les quatre stratégies fondamentales suivantes :
1. définir et mettre en œuvre des initiatives de compression des coûts et d’accroissement du chiffre
d’affaires;
2. explorer des occasions rentables d’expansion internationale et tirer parti de ses caractéristiques
concurrentielles afin d’élargir les marges, en grande partie au moyen de l’accroissement du trafic
de correspondance par le truchement de ses villes-portes internationales stratégiques que sont
Toronto, Vancouver et Montréal, ainsi qu’en favorisant sa croissance et en livrant concurrence
efficacement sur le marché des voyages d’affaires et d’agrément à destination et au départ
du Canada;
3. renforcer le lien de confiance avec la clientèle en améliorant constamment l’expérience voyage et
en offrant en tout temps un service de qualité supérieure aux clients;
4. soutenir l’évolution positive de la culture d’entreprise, notamment en investissant de façon
significative dans la formation et d’autres outils qui favorisent la collaboration accrue afin de
permettre à Air Canada et à ses employés d’encore mieux travailler de concert dans un cadre
humain et enrichissant.
18 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
CESMO en regard de 2017. Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se
reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément
d’information à cet égard.
>> Ajout d’un appareil A321 d’Airbus, de deux appareils A319 d’Airbus et d’un appareil 767 de Boeing au parc
aérien d’Air Canada Rouge et ajout de cinq appareils 787-9 de Boeing et de 16 appareils 737 MAX 8 de Boeing
au parc aérien principal.
>> Cession-bail de 25 appareils E190 d’Embraer, dont six ont été restitués au bailleur fin 2018.
>> Liquidités non soumises à restrictions sans précédent de 5 725 M$.
>> Parachèvement, en novembre 2018, des accords définitifs visant l’acquisition du programme de fidélisation
Aéroplan d’Aimia Inc. et conclusion avec TD, CIBC et Visa d’ententes commerciales liées à cette acquisition, ou
au soutien de celle-ci. La clôture de l’acquisition a eu lieu le 10 janvier 2019.
Air Canada prend des mesures tangibles afin de mettre en œuvre sa stratégie de création de valeur durable et de
rentabilité continue en réalisant plusieurs initiatives stratégiques, dont certaines sont nouvelles et d’autres, déjà
en cours. Le texte qui suit en présente un résumé.
Rapport de gestion | 19
RAPPORT ANNUEL 2018
Les modifications sont entrées en vigueur avec effet rétroactif le 1er janvier 2019.
Parallèlement aux modifications apportées au CAC, Air Canada a réalisé un placement en titres de capitaux propres
de 97,26 M$ visant Chorus, souscrivant 15 561 600 actions à droit de vote de catégorie B du capital de Chorus, ce qui
représente, au moment de l’émission, environ 9,99 % des actions à droit de vote variable de catégorie A et des actions
à droit de vote de catégorie B de Chorus émises et en circulation sur une base combinée. Les actions de Chorus ont
été émises à Air Canada au prix de 6,25 $ l’action, ce qui représente une prime d’émission de 5 % sur leur cours moyen
pondéré en fonction du volume sur cinq jours à la clôture des marchés le 10 janvier 2019. Parallèlement à la clôture du
placement en titres de capitaux propres, Air Canada et Chorus ont conclu une convention concernant les droits des
investisseurs aux termes de laquelle, entre autres choses, Air Canada détiendra les actions du placement, pendant au
moins 60 mois, sous réserve de certaines exceptions limitées. Par ailleurs, Michael Rousseau, chef de la direction adjoint
et chef des Affaires financières d’Air Canada, a été nommé au conseil d’administration de Chorus.
20 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Air Canada possède des atouts concurrentiels lui permettant d’exploiter fructueusement des occasions en matière de
services internationaux. La Société est en mesure d’accroître de manière appréciable le trafic entre lignes internationales
par le truchement de ses plaques tournantes internationales stratégiques que sont Toronto, Vancouver et Montréal.
Elle amplifie de plus le pouvoir d’attraction de son réseau du fait de son appartenance au réseau Star Alliance, de sa
coentreprise assortie d’une structure de partage des revenus avec Air China sur les lignes entre le Canada et la Chine et
de sa coentreprise transatlantique A++ assortie d’une structure de partage des revenus avec United Airlines et Deutsche
Lutfhansa AG que les coentrepreneurs visent à améliorer afin d’en accroître la compétitivité, de créer des efficiences
opérationnelles et de rehausser l’expérience client. Le réseau d’Air Canada tire également parti de nombreuses ententes
d’exploitation à code multiple et ententes intertransporteurs. En outre, Air Canada a accès au vaste portefeuille de droits
de route du Canada, et le profil démographique multiethnique du pays donne à la Société des possibilités accrues de
répondre de manière rentable à la demande à l’égard des voyages internationaux. Ces facteurs, conjugués au prestige de sa
marque et à ses produits et services à la pointe de l’industrie, permettent à Air Canada de tabler sur son réseau et d’obtenir
les marges supérieures dont sont d’ordinaire assortis les marchés internationaux.
Rapport de gestion | 21
RAPPORT ANNUEL 2018
Air Canada entend continuer à accroître de manière sélective et rentable ses lignes internationales en tirant parti de ses
nouveaux appareils et de sa structure de coûts optimisée ainsi qu’en exploitant les avantages concurrentiels suivants :
>> Sa marque de vaste notoriété et sa qualité de chef de file en ce qui a trait aux lignes transatlantiques et
transpacifiques au départ et à destination du Canada, ainsi qu’au départ et à destination de l’Amérique du
Nord et de l’Amérique du Sud en passant par le Canada.
>> Son réseau mondial considérable et en expansion, lequel est rehaussé par l’affiliation de la Société au réseau
Star Alliance et la conclusion de nombreuses ententes commerciales.
>> Un parc aérien procurant une grande souplesse, qui permet à la Société de redéployer ou de gérer la capacité
pour que celle-ci soit appariée à la demande.
>> Air Canada Altitude, programme de voyageurs assidus d’Air Canada, qui récompense les grands voyageurs
de la Société en leur offrant une gamme de privilèges, y compris ceux découlant du programme Aéroplan
d’Air Canada, qui confère à tous les clients la possibilité d’accumuler et d’échanger des milles Aéroplan.
>> Ses produits et services concurrentiels, notamment les loges avec fauteuils-lits de la classe Signature
Air Canada, le Service Concierge, les salons Feuille d’érableMC sans oublier, à la plaque tournante d’envergure
mondiale qu’est l’aéroport de Toronto, l’unique Suite Signature Air Canada qui offre aux clients admissibles
de la classe Signature Air Canada une gamme de services exclusifs, notamment un restaurant à la carte de
prestige et gratuit.
>> Ses plaques tournantes jouissant d’une situation géographique avantageuse (Toronto, Montréal et Vancouver)
et dotées d’installations de transit efficaces, facteur qui met en relief les avantages de choisir Air Canada pour
les clients entre les États-Unis et l’Asie ou l’Europe.
>> Des plages horaires favorables dans les aéroports achalandés, notamment Beijing, Shanghai, Hong Kong,
Tokyo Narita, Tokyo Haneda, Paris-Charles-de-Gaulle, Francfort, Londres Heathrow, New York LaGuardia, et
aéroport national Washington-Ronald Reagan.
En 2019, Air Canada entend lancer des services internationaux supplémentaires, notamment une liaison sans escale
Toronto–Vienne exploitée toute l’année. Les vols à destination de la capitale de l’Autriche seront exploités en collaboration
avec Austrian Airlines, partenaire de la coentreprise Star Alliance. Air Canada prévoit également de lancer des services
sans escale saisonniers estivaux entre Montréal et Bordeaux et d’accroître les fréquences hebdomadaires entre Vancouver,
d’une part, et Delhi, Melbourne ainsi que Zurich, d’autre part.
Air Canada améliore son réseau intérieur et transfrontalier grâce à des contrats d’achat de capacité conclus avec
Jazz, Sky Regional et d’autres transporteurs aériens (en exploitation sous la dénomination Air Canada Express).
Air Canada Express offre un réseau de transport local, ainsi que des volumes élevés de trafic d’apport qui s’intègrent
au réseau long-courrier d’Air Canada et soutiennent son objectif stratégique de favoriser la croissance du trafic de
correspondance entre lignes internationales à destination et au départ des États-Unis. En 2019, Air Canada prévoit
d’améliorer le service pour la Caroline du Nord, notamment en lançant une nouvelle liaison quotidienne sans escale
Montréal–Raleigh. La Société déploiera également de plus gros appareils sur les vols reliant Toronto d’une part et
Raleigh et Charlotte d’autre part, afin d’accroître la capacité sur ces lignes et d’y intégrer le service Classe affaires.
Air Canada continue de stimuler le trafic issu de la sixième liberté de l’air, en particulier en provenance des États-Unis, en
raison de ses produits et services primés, de ses plaques tournantes canadiennes à la situation géographique avantageuse,
de son vaste réseau et d’autres atouts concurrentiels.
L’aéroport international Lester B. Pearson de Toronto (« Toronto-Pearson ») présente un avantage stratégique en raison de
sa proximité avec des marchés importants et densément peuplés aux États-Unis et attire un grand nombre de voyageurs
d’affaires et d’agrément dont Toronto, la plus grande ville du Canada, est le point de départ ou d’arrivée. En outre, les
activités d’Air Canada et de ses partenaires Star Alliance sont regroupées dans une même aérogare. Qui plus est, Toronto-
Pearson possède des installations de transit qui permettent aux passagers, et à leurs bagages, de traverser aisément
les services de douanes et d’immigration du Canada et des États-Unis. Depuis plusieurs années, Air Canada travaille en
étroite collaboration avec l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (la « GTAA ») afin que Toronto-Pearson devienne un
aéroport de première importance en Amérique du Nord, pour ainsi accroître la part du marché mondial du trafic issu de la
sixième liberté de l’air.
Air Canada est également en train de transformer sa plaque tournante à Vancouver en une ville-porte de choix pour les
marchés de l’Asie-Pacifique et de soutenir l’essor de Montréal comme plaque tournante transatlantique complémentaire.
Étant donné ses correspondances pratiques entre diverses villes nord-américaines et Vancouver, Air Canada propose
les liaisons parmi les plus rapides entre l’Amérique du Nord et l’Asie-Pacifique, pour ainsi offrir une meilleure expérience
voyage. Par ailleurs, la plaque tournante de la Société à Montréal relie l’Amérique du Nord aux marchés clés de la France,
mais positionne aussi Montréal comme ville-porte transatlantique de premier plan. Tirant profit des améliorations
apportées à Toronto, à Vancouver et à Montréal, la Société est en mesure d’étendre son réseau au départ des États-Unis
afin d’accroître les flux de passagers en correspondance alimentant ses vols internationaux.
Depuis sa création en 1997, le réseau Star Alliance s’est agrandi et comprend désormais les 28 sociétés aériennes
suivantes : Adria Airways, Aegean Airlines, Air Canada, Air China, Air India, Air New Zealand, ANA, Asiana Airlines,
Austrian Airlines, Avianca, Avianca Brasil, Brussels Airlines, Copa Airlines, Croatia Airlines, EGYPTAIR, Ethiopian Airlines,
22 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
EVA Air, LOT Polish Airlines, Lufthansa, Scandinavian Airlines, Shenzhen Airlines, Singapore Airlines, South African Airways,
SWISS, TAP Air Portugal, THAI, Turkish Airlines et United Airlines.
Outre son affiliation au réseau Star Alliance et ses ententes de coentreprise, Air Canada a conclu de nombreuses
ententes d’exploitation à code multiple et d’ententes intertransporteurs qui lui permettent d’accroître sa masse critique
et d’étendre son réseau. Air Canada compte 36 partenaires d’exploitation à code multiple, dont 26 sont des membres
Star Alliance et 10 ne le sont pas (Aer Lingus, Central Mountain Air, Etihad, Eurowings, GOL Linhas Aéreas Inteligentes,
Jet Airways, Middle East Airlines, SriLankan Airlines, Cathay Pacific et Virgin Australia).
Air Canada continue d’évaluer de nouveaux partenariats stratégiques à même d’appuyer son plan d’entreprise et sa
stratégie d’expansion internationale.
Rapport de gestion | 23
RAPPORT ANNUEL 2018
Produits et services
Conformément à son engagement de renforcer le lien de confiance avec sa clientèle, Air Canada estime crucial d’investir
dans les produits et services. À cette fin, la Société a conclu des partenariats avec d’importantes marques et continue
d’investir dans les produits de catégorie supérieure en vue d’optimiser l’expérience voyage.
En 2018, Air Canada a lancé le service Signature Air Canada, qui revitalise le produit de Classe affaires, avec fauteuil-lit,
offert sur la plupart des vols internationaux de son exploitation principale, ainsi que sur certaines lignes transcontinentales
choisies. Le service Signature Air Canada offre aux clients admissibles une expérience haut de gamme du début à la fin,
notamment les services prioritaires à l’aéroport comme le Service Concierge, ainsi que le service à bord exclusif en classe
Signature Air Canada.
La classe Signature Air Canada a également été lancée en Amérique du Nord où elle remplace la Classe affaires sur le
service transcontinental. C’est la première fois qu’un produit offert en Amérique du Nord est agencé selon les normes
internationales. La classe Signature Air Canada est offerte sur certaines lignes transcontinentales choisies, notamment
les vols de nuit quotidiens au départ de Los Angeles, de San Francisco et de Vancouver pour Toronto. La classe Signature
Air Canada est également commercialisée sur la desserte Toronto-Honolulu.
Air Canada propose le Service Concierge dans 47 aéroports de par le monde. En 2019, la Société prévoit d’offrir ce service
à Dubaï et à Vienne, en Autriche. Le service d’agents prioritaires est désormais en place dans 10 aéroports canadiens.
Ce service est assuré par des agents spécialisés dans la vente et le service à la clientèle, formés spécifiquement pour
l’enregistrement prioritaire et les salons Feuille d’érable. Il est prévu que ce service sera déployé dans divers aéroports clés
aux États-Unis au cours de 2019.
Tout au long de 2018, Air Canada a également intensifié l’utilisation de son parc de véhicules BMW, dans le cadre du
service de chauffeur assuré à Toronto-Pearson. Fin 2018, Air Canada exploitait un parc de 20 berlines BMW série 7, afin de
faciliter le parcours entre les deux salles d’embarquement, côté piste, à ses clients de marque en correspondance entre un
vol intérieur et un vol international en classe Signature Air Canada. D’ici 2019, Air Canada sera la première société aérienne
en Amérique du Nord à proposer ce service aux clients de Classe affaires, sous réserve de certaines restrictions.
Le 23e salon Feuille d’érable d’Air Canada a été inauguré récemment à Saskatoon. Un nouveau salon Feuille d’érable de
690 m² a également ouvert ses portes dans la toute récente zone d’embarquement à l’aéroport New York LaGuardia,
tandis qu’un autre nouveau salon Feuille d’érable de 330 m² faisait de même à l’aéroport international de St. John’s. Le
salon de l’aéroport LaGuardia et celui de l’aéroport international de St. John’s remplacent les installations actuelles, en vue
d’offrir un service au sol nettement amélioré. En 2019, Air Canada prévoit d’inaugurer un nouveau salon Feuille d’érable à
l’aéroport international de San Francisco, en plus d’entamer un vaste programme de rénovation des installations actuelles
dans ses principales plaques tournantes.
Réputée pour son restaurant à la carte de prestige, la Suite Signature Air Canada à Toronto-Pearson est ouverte à certains
clients de marque voyageant en classe Signature Air Canada. Elle a été inaugurée fin 2017 et a reçu un accueil enthousiaste
de la part des clients tout au long de 2018. L’aménagement éventuel d’une autre Suite Signature Air Canada en 2019, à
l’aéroport international de Vancouver cette fois, est actuellement à l’étude.
Les correspondances fluides aux plaques tournantes d’Air Canada que sont Toronto-Pearson, Vancouver et Montréal-
Trudeau et les améliorations apportées aux installations et processus au soutien de la stratégie d’Air Canada visant
le trafic issu de la sixième liberté de l’air permettent désormais aux voyageurs en provenance du Japon faisant une
correspondance pour une destination intérieure de ne pas devoir récupérer leurs bagages au point de correspondance, à
moins d’indication contraire de la part des douanes. Ce processus de correspondance fluide était déjà offert aux voyageurs
en provenance des États-Unis, de l’Europe ou de l’Australie qui se rendent à un aéroport canadien en passant par l’une de
ces plaques tournantes. D’ici l’été 2019, Air Canada compte avoir intégré l’ensemble des correspondances entre lignes
internationales et lignes intérieures au programme connexe. Au soutien des nouvelles dessertes asiatiques, en 2018,
Air Canada a également élargi le programme de transit applicable aux citoyens de la République populaire de Chine pour y
inclure Montréal-Trudeau, en vue d’offrir à ceux qui remplissent les conditions nécessaires de faire une correspondance à
Montréal pour des vols choisis admissibles sans avoir besoin de visa canadien.
Partant du 787 Dreamliner de Boeing, auquel le 777 de Boeing a emboîté le pas, Air Canada renouvelle progressivement
l’aménagement intérieur de ses gros-porteurs selon le concept de cabine et système de divertissements à bord de nouvelle
génération. Ces appareils ont reçu un accueil enthousiaste de la part des clients. En 2019, Air Canada poursuivra avec la
modernisation de sa flotte d’A330 d’Airbus. La Société a également pris livraison de ses 18 premiers appareils 737 MAX
de Boeing (deux en 2017 et 16 en 2018) et, fin 2019, elle recevra son premier exemplaire du nouvel A220 d’Airbus. Dotés
de cabines et de systèmes de divertissements ultramodernes, ces appareils rajeunissent la flotte d’appareils monocouloirs
d’Air Canada.
Air Canada et Air Canada Rouge ont doté d’une connectivité Wi-Fi un nombre supplémentaire d’appareils et prévoient
que tous en seront dotés d’ici fin 2019. Air Canada a également instauré le service Wi-Fi gratuit avec diffusion en continu
à l’échelle mondiale à titre d’option de récompense pour les membres ayant les statuts Altitude Super Élite 75 ou
Super Élite 100, ce qui fera d’elle la première société aérienne en Amérique du Nord à offrir la connexion Wi-Fi gratuite à
ses voyageurs les plus assidus.
24 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
En 2018, Air Canada a reçu plusieurs prix pour ses produits et services de pointe. À l’occasion des World Airline Awards de
2018 de Skytrax, elle a notamment été désignée meilleur transporteur aérien en Amérique du Nord et sa Classe affaires
s’est distinguée à titre de meilleure en Amérique du Nord. De plus, dans le cadre d’une évaluation de la qualité intégrant
plus de 1 000 paramètres en vol comme au sol, Skytrax a également confirmé le classement quatre étoiles d’Air Canada,
seul transporteur nord-américain d’envergure internationale à détenir cette cote. À cette occasion, la Société a reçu
d’excellentes notes pour sa classe Signature Air Canada, proposée sur certains marchés transcontinentaux choisis en
Amérique du Nord, les nouveaux sièges de la cabine Classe affaires des appareils 737 MAX de Boeing, le système de
divertissements à la fine pointe de la technologie de la flotte d’appareils de Boeing, ainsi que le service offert en cabine
Économique Privilège. Toutes ces réalisations traduisent les importants investissements dans les produits et services
effectués au cours des dernières années. En outre, la Suite Signature Air Canada a été jugée « parmi les meilleures, sinon
la meilleure, du monde » pour ce qui est de la restauration prévol en Classe affaires.
Le sondage Ipsos Reid 2018 mené en fin de cette même année auprès des voyageurs d’affaires canadiens a permis de
confirmer qu’Air Canada est le transporteur privilégié par 92 % des voyageurs d’affaires assidus. Le sondage national
a mis en lumière qu’Air Canada est le seul transporteur canadien affichant une augmentation, tant dans la préférence
des utilisateurs que dans leur nombre, ces cinq dernières années. De plus, les lecteurs du magazine Business Traveler,
revue prestigieuse pour voyageurs d’affaires assidus, ont élu Air Canada meilleur transporteur aérien international en
Amérique du Nord et meilleur transporteur aérien en Amérique du Nord pour l’expérience en vol. Ce sondage visant les
voyageurs assidus a notamment révélé ce qui suit :
>> La satisfaction globale quant aux services d’Air Canada continue de s’accroître, contrairement à celle visant
ses concurrents nationaux. Au cours de 2017, le taux de satisfaction a augmenté de six points de pourcentage
à l’égard du service en vol et de quatre points de pourcentage pour ce qui est des services aéroportuaires.
Au cours des cinq dernières années, les meilleurs résultats d’Air Canada étaient attribuables à la satisfaction
quant à l’horaire, au programme de fidélisation, au service clientèle et à la perception de la Société en tant
qu’organisation dynamique.
>> Air Canada est le seul transporteur canadien ayant connu une hausse de son taux de recommandation net
(« TRN ») pour 2018.
>> Au cours de la prochaine année, 96 % des personnes interrogées ont l’intention de choisir Air Canada pour
leurs voyages d’affaires au pays, un taux considérablement plus élevé que celui des autres transporteurs
canadiens.
>> Air Canada est le transporteur privilégié pour les déplacements entre le Canada et les États-Unis dans une
proportion en hausse de 11 points de pourcentage au cours des cinq dernières années.
>> Le nombre de voyages d’affaires à destination de l’Europe, de l’Asie et d’autres destinations internationales,
quant à lui, a connu une progression de cinq points de pourcentage au cours de la dernière année.
Rapport de gestion | 25
RAPPORT ANNUEL 2018
En outre, Air Canada tire déjà parti de l’intelligence artificielle et des entrevues virtuelles afin de rehausser ses pratiques de
recrutement et de veiller à attirer les meilleurs éléments dans le domaine.
L’importance qu’accorde Air Canada à la diversité et à l’inclusion en milieu de travail découle naturellement de la diversité
d’une immense clientèle et constitue un élément clé de sa stratégie de recrutement. En 2019, un comité sur la diversité,
composé de dirigeants, ainsi que divers groupes sectoriels d’employés à l’échelle de l’entreprise détermineront les
programmes et les occasions propices à la promotion de la diversité, notamment une série d’activités d’apprentissage
intitulée « Femmes de l’air », des bourses et des stages visant les groupes sous-représentés, comme les personnes
présentant des déficiences ou des limitations liées au trouble du spectre de l’autisme.
Les réalisations d’Air Canada peuvent se mesurer de plusieurs façons, notamment par les éloges d’organismes externes :
>> Désignée l’un des employeurs les plus favorables à la diversité au Canada par Mediacorp Canada en 2018
>> Désignée l’un des 100 meilleurs employeurs canadiens par Mediacorp Canada en 2019
>> Désignée l’un des meilleurs employeurs de Montréal par Mediacorp Canada en 2019
>> Désignée l’un des employeurs les plus attrayants du Canada par Universum Global en 2018
>> Classée parmi les 50 lieux de travail les plus engagés en Amérique du Nord par Achievers en 2018
>> Désignée l’un des meilleurs employeurs en Amérique du Nord pour l’expérience des candidats
par Talent Board en 2018
>> Classée cinquième parmi les 20 meilleures marques employeurs au Canada par Randstad en 2018
Relations de travail
Depuis 2014, Air Canada a conclu plusieurs conventions collectives de longue durée avec les syndicats représentant
ses effectifs syndiqués. Ces conventions assurent stabilité et flexibilité supplémentaires, en plus de consolider le climat
de partenariat et de collaboration qui préside à la transformation de la Société en champion mondial. Ces conventions
collectives comprennent notamment les suivantes :
>> APAC (pilotes) – En 2014, Air Canada et l’APAC, qui représente les pilotes, ont ratifié une convention collective
d’une durée de dix ans, qui expire le 29 septembre 2024, sous réserve de certaines clauses de renégociation
et mesures de référence durant cette période. En 2017, Air Canada a ratifié les modifications à la convention
collective de longue durée en vigueur avec l’APAC. La version modifiée de la convention de dix ans fournit
davantage de possibilités commerciales ainsi qu’une flexibilité opérationnelle accrue.
>> AIMTA (employés de l’appui technique et de l’entretien, du soutien opérationnel et bagagistes) – En 2016,
Air Canada et l’AIMTA, qui représente les employés de l’appui technique et de l’entretien, du soutien
opérationnel et les bagagistes, ont conclu une nouvelle convention collective d’une durée de dix ans, qui
expire le 31 mars 2026, sous réserve de certaines clauses de renégociation durant cette période.
>> CALDA (régulateurs de vol) – En 2016, Air Canada et la CALDA, qui représente les régulateurs de vol, ont
conclu une nouvelle convention collective, assortie d’une durée de 12 ans expirant le 29 février 2028, sous
réserve de certaines clauses de renégociation durant cette période.
>> SCFP (agents de bord) – En 2015, Air Canada et le SCFP, qui représente les agents de bord, ont conclu une
nouvelle convention collective d’une durée de dix ans, qui expire le 31 mars 2025, sous réserve de certaines
clauses de renégociation durant cette période.
>> Unifor (agents – Ventes et Service clientèle) – En 2015, Air Canada et Unifor, qui représente les agents –
Ventes et Service clientèle, ont conclu une nouvelle convention collective d’une durée de cinq ans, qui expire
le 28 février 2020.
26 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
5. APERÇU GÉNÉRAL
Sommaire financier de l’exercice 2018
Le texte qui suit est un sommaire des résultats des activités et de la situation financière d’Air Canada pour l’exercice 2018
en regard de l’exercice 2017.
>> Les produits d’exploitation se sont établis à un montant record de 18 065 M$ en 2018, comparativement
à des produits d’exploitation de 16 252 M$ en 2017, en hausse de 1 813 M$ (+11 %). Du fait du relèvement
de 7,1 % de la capacité, les produits passages se sont élevés à un montant sans précédent de 16 223 M$,
en progression de 1 630 M$ (+11,2 %) par rapport à ceux de 2017.
>> Les charges d’exploitation se sont établies à 16 891 M$ en 2018, en regard de charges d’exploitation de
14 881 M$ en 2017, en hausse de 2 010 M$ (+14 %). Les CESMO ont augmenté de 6,0 % en regard de 2017.
Les CESMO ajustées ont crû de 0,3 % comparativement à 2017.
>> Le bénéfice d’exploitation s’est chiffré à 1 174 M$ en 2018 contre un bénéfice d’exploitation de 1 371 M$
en 2017, soit un recul de 197 M$.
>> Le BAIIALA a atteint 2 851 M$ en 2018, contre un BAIIALA de 2 928 M$ en 2017, soit un fléchissement de
77 M$. La Société a annoncé une marge BAIIALA (soit le BAIIALA exprimé en pourcentage des produits
d’exploitation) de 15,8 % pour 2018, contre une marge BAIIALA de 18,0 % en 2017. Les éléments particuliers
sont exclus de tous les calculs du BAIIALA présentés par Air Canada. Se reporter à la rubrique 6 du présent
rapport de gestion pour de plus amples renseignements sur les éléments particuliers.
>> Le bénéfice net s’est établi à 167 M$ en 2018, soit un bénéfice net dilué par action de 0,60 $, contre un
bénéfice net de 2 029 M$, soit un bénéfice net dilué par action de 7,31 $, en 2017. En 2018, Air Canada a
enregistré une perte de change de 317 M$ et une perte à la cession d’actifs de 188 M$. En 2017, Air Canada a
inscrit un recouvrement d’impôt différé de 759 M$ et un profit de change de 120 M$.
>> Le bénéfice net ajusté s’est chiffré à 677 M$ en 2018, soit un bénéfice net ajusté dilué par action de 2,45 $,
contre un bénéfice net ajusté de 1 145 M$, soit un bénéfice net ajusté dilué par action de 4,11 $, en 2017. Se
reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément
d’information à cet égard.
>> La dette nette ajustée se chiffrait à 5 858 M$ au 31 décembre 2018 par rapport à une dette nette ajustée de
6 116 M$ au 31 décembre 2017, soit une baisse de 258 M$. En 2018, l’augmentation du solde de la dette à
long terme et des contrats de location-financement de 533 M$ et la hausse des soldes de contrats de location
simple immobilisés de 112 M$ ont été largement contrebalancées par l’accroissement des soldes de trésorerie,
d’équivalents de trésorerie et de placements à court terme de 903 M$. La dette nette ajustée est une mesure
financière complémentaire aux PCGR. Se reporter à la rubrique 9.3, Dette nette ajustée, du présent rapport de
gestion pour un complément d’information à cet égard.
>> Le ratio de levier financier (ratio dette nette ajustée-BAIIALA des 12 derniers mois) de la Société s’est établi
à 2,1 au 31 décembre 2018, sans variation par rapport au 31 décembre 2017. Le ratio de levier financier n’est
pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 9.3, Dette nette ajustée du présent
rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
>> Les flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation se sont établis à 2 695 M$ en 2018 en regard
de flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation de 2 738 M$ en 2017. En 2018, les flux de
trésorerie disponibles se sont établis à 791 M$, en baisse de 265 M$ par rapport à ceux de 2017, niveau qui
dépasse la fourchette de l’ordre de 500 M$ à 600 M$ que prévoyait Air Canada dans son communiqué du
31 octobre 2018. Ce résultat supérieur aux projections en ce qui a trait aux flux de trésorerie disponibles
s’explique par le fléchissement des dépenses d’investissement en regard des prévisions, conjugué à la
performance supérieure aux prévisions du fonds de roulement aussi bien que du bénéfice d’exploitation
Rapport de gestion | 27
RAPPORT ANNUEL 2018
attendu. Se reporter à la rubrique 9.5, Flux de trésorerie consolidés, du présent rapport de gestion pour un
complément d’information à cet égard.
>> Le rendement du capital investi pour la période de 12 mois close le 31 décembre 2018 s’est établi à
12,6 %, résultat qui correspond à la fourchette d’environ 12 % que prévoyait Air Canada dans son
communiqué du 31 octobre 2018, contre un rendement du capital investi de 15,3 % pour la période de
12 mois close le 31 décembre 2017. La baisse du rendement du capital investi en regard de celui de 2017
s’explique surtout par le recul du bénéfice net ajusté, la hausse de la moyenne des capitaux propres
attribuables aux actionnaires déduction faite de la trésorerie excédentaire et l’accroissement des coûts
de location avions en glissement annuel.
28 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Exercices
(en millions de dollars canadiens,
sauf les montants par action) 2018 20171) Variation ($) Variation (%)
Produits d’exploitation
Passages 16 223 $ 14 593 $ 1 630 $ 11
Fret 803 708 95 13
Autres 1 039 951 88 9
Total des produits 18 065 16 252 1 813 11
Charges d’exploitation
Carburant aviation 3 969 2 927 1 042 36
Charges liées aux transporteurs régionaux
Carburant aviation 531 412 119 29
Autres 2 311 2 205 106 5
Salaires et charges sociales 2 873 2 671 202 8
Redevances aéroportuaires et de navigation 964 905 59 7
Maintenance avions 1 003 938 65 7
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 1 080 956 124 13
Frais de vente et de distribution 807 770 37 5
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 602 538 64 12
Location avions 518 503 15 3
Restauration et services à bord 433 383 50 13
Communications et technologies de l’information 294 254 40 16
Éléments particuliers - 30 (30) (100)
Autres 1 506 1 389 117 8
Total des charges d’exploitation 16 891 14 881 2 010 14
Bénéfice d’exploitation 1 174 1 371 (197)
Produits (charges) autres que d’exploitation
Profit (perte) de change (317) 120 (437)
Produits d’intérêts 108 60 48
Charges d’intérêts (331) (311) (20)
Intérêts incorporés 35 36 (1)
Coût financier net au titre des avantages du personnel (50) (65) 15
Profit (perte) sur instruments financiers comptabilisés
(1) 23 (24)
à la juste valeur
Profit à la cession-bail d’actifs - 52 (52)
Profit aux modifications et règlements de dettes 9 21 (12)
Perte à la cession d’actifs (188) - (188)
Autres (34) (21) (13)
Total des charges autres que d’exploitation (769) (85) (684)
Bénéfice avant impôts sur le résultat 405 1 286 (881)
(Charge) recouvrement d’impôts sur le résultat (238) 743 (981)
Bénéfice net 167 $ 2 029 $ (1 862) $
Résultat par action – dilué 0,60 $ 7,31 $ (6,71) $
BAIIALA2) 2 851 $ 2 928 $ (77) $
Résultat avant impôts ajusté2) 952 $ 1 165 $ (213) $
Bénéfice net ajusté2) 677 $ 1 145 $ (468) $
Résultat ajusté par action – dilué2) 2,45 $ 4,11 $ (1,66) $
1) Air Canada a adopté la norme comptable IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, avec prise d’effet le
1er janvier 2018 et a retraité les chiffres de 2017.
2) Le BAIIALA, le résultat avant impôts ajusté, le bénéfice net ajusté et le résultat ajusté par action – dilué ne sont pas des mesures financières
reconnues par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément
d’information à cet égard.
Rapport de gestion | 29
RAPPORT ANNUEL 2018
Le tableau ci-dessous présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour 2018, par rapport à 2017, en ce qui concerne les
produits passages et les autres statistiques d’exploitation.
La variation des produits passages réseau en 2018 par rapport à 2017 s’explique notamment par les facteurs suivants :
>> La progression de 8,5 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic pour l’ensemble des marchés, notamment les gains liés
aux cabines Classe affaires et Économique Privilège. Conformément à l’objectif de la Société d’accroître le trafic de correspondance
mondial entre lignes internationales par le truchement de ses principales plaques tournantes au Canada (sixième liberté de l’air), la
croissance du trafic en 2018 rendait compte de la progression du trafic de correspondance pour des destinations internationales via le
Canada.
>> La hausse de 2,5 % du rendement unitaire pour l’ensemble du réseau, qui correspond aux facteurs suivants :
−− la majoration des tarifs et des suppléments des transporteurs, la croissance du trafic local haute contribution et l’amélioration de
la composition tarifaire globale;
−− la proportion accrue de passagers haute contribution de la cabine Classe affaires et de la cabine Économique Privilège;
−− l’accroissement des produits accessoires, notamment au moyen des produits tirés des frais de bagages, des frais liés à la
présélection de places et aux places Préférence ainsi que des frais de surclassement payés à l’aéroport;
−− l’instauration d’une gamme accrue de produits tarifaires sur les lignes intérieures, les lignes transfrontalières et les lignes
transatlantiques, qui a stimulé la croissance des produits accessoires et amélioré la composition tarifaire.
Ces facteurs ont été en partie contrebalancés par l’accroissement de 2,1 % de la longueur d’étape moyenne, du fait de l’expansion des
vols long-courrier à l’échelle internationale, qui a eu pour effet de comprimer de 1,2 point de pourcentage le rendement pour l’ensemble
du réseau.
30 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 31
RAPPORT ANNUEL 2018
Produits fret
En 2018, les produits de 803 M$ tirés du transport de fret ont progressé de 95 M$ (+13,6 %) par rapport à 2017, en raison
de la hausse de 8,1 % du rendement unitaire et de l’amplification de 5,1 % du trafic. En 2018, le marché transatlantique et
le marché transpacifique ont affiché une performance particulièrement solide.
Le tableau ci-après présente les produits fret par région pour les exercices 2018 et 2017.
32 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Autres produits
En 2018, les autres produits se sont chiffrés à 1 039 M$, en hausse de 88 M$ (+9 %) par rapport à 2017, du fait en grande
partie de l’augmentation des produits tirés de la portion terrestre des forfaits de Vacances Air Canada, laquelle est
attribuable à l’amplification des volumes passagers et à la majoration tarifaire des forfaits terrestres en regard de 2017,
outre l’accroissement des frais liés aux passagers et à la société aérienne.
Exercices
2018 2017 (1) Variation Variation
(en cents par SMO) (en cents) (en %)
Carburant aviation 3,58 ¢ 2,83 ¢ 0,75 ¢ 26,6
Charges liées aux transporteurs régionaux
Carburant aviation 0,48 0,40 0,08 20,4
Autres 2,08 2,13 (0,05) (2,2)
Salaires 1,96 1,99 (0,03) (1,4)
Charges sociales 0,63 0,59 0,04 6,4
Redevances aéroportuaires et de navigation 0,87 0,87 - (0,6)
Maintenance avions 0,90 0,91 (0,01) (0,3)
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 0,97 0,92 0,05 5,4
Frais de vente et de distribution 0,73 0,74 (0,01) (2,2)
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 0,54 0,52 0,02 4,4
Location avions 0,47 0,49 (0,02) (3,8)
Restauration et services à bord 0,39 0,37 0,02 5,5
Communications et technologies de l’information 0,27 0,25 0,02 7,9
Éléments particuliers - 0,03 (0,03) (100,0)
Autres 1,37 1,34 0,03 1,3
CESMO 15,24 ¢ 14,38 ¢ 0,86 ¢ 6,0
Retrancher :
Charge de carburant aviation2), coûts liés à la portion terrestre
(4,61) (3,78) (0,83) 21,9
des forfaits de Vacances Air Canada et éléments particuliers
CESMO ajustées3) 10,63 ¢ 10,60 ¢ 0,03 ¢ 0,3
1) Air Canada a adopté la norme comptable IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, avec prise d’effet le
1er janvier 2018 et a retraité les chiffres de 2017.
2) Comprend la charge de carburant aviation liée aux activités des transporteurs régionaux.
3) Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du
présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
Charges d’exploitation
En 2018, en raison du relèvement de 7,1 % de la capacité, les charges d’exploitation se sont établies à 16 891 M$, en hausse
de 2 010 M$ (+14 %) par rapport à 2017.
La variation des charges d’exploitation en glissement annuel s’explique par les principaux facteurs décrits ci-après.
Rapport de gestion | 33
RAPPORT ANNUEL 2018
Exercices
(en millions de dollars canadiens) 2018 2017 Variation ($) Variation (%)
Frais d’achat de capacité 1 333 $ 1 267 $ 66 $ 5
Carburant aviation 531 412 119 29
Redevances aéroportuaires et de navigation 296 293 3 1
Frais de vente et de distribution 153 146 7 5
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 38 28 10 36
Location avions 41 40 1 3
Autres 450 431 19 4
Total des charges liées aux transporteurs régionaux 2 842 $ 2 617 $ 225 $ 9
34 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Exercices
(en millions de dollars canadiens) 2018 2017 Variation ($) Variation (%)
Entretien du matériel 923 $ 824 $ 99 $ 12
Provision liée à la maintenance1) 51 100 (49) (49)
Autres 29 14 15 107
Total de la charge de maintenance avions 1 003 $ 938 $ 65 $ 7
1) La provision liée à la maintenance a trait aux modalités de restitution prévues dans les contrats de location avions, qui font l’objet d’une
comptabilisation sur la durée du contrat de location.
Rapport de gestion | 35
RAPPORT ANNUEL 2018
Éléments particuliers
Au premier trimestre de 2017, Air Canada a comptabilisé une provision de 30 M$ au titre de l’amende imposée à nouveau
par suite d’une décision de la Commission européenne relative aux enquêtes sur le fret. Air Canada a acquitté l’amende
au deuxième trimestre de 2017. La Société a porté la décision en appel. Bien qu’elle ne puisse prédire avec certitude l’issue
de cet appel ou de toute procédure connexe, Air Canada estime que sa contestation de la décision de la Commission
européenne est fondée. Se reporter à la section « Litiges en cours » à la rubrique 18, Facteurs de risque, du présent rapport
de gestion pour un complément d’information.
Autres charges
En 2018, les autres charges se sont chiffrées à 1 506 M$, en hausse de 117 M$ (+8 %) par rapport à 2017, du fait
essentiellement du relèvement de la capacité et de la stratégie d’expansion internationale d’Air Canada, outre
l’accroissement des frais liés au service à la clientèle imputable en partie à l’incidence des perturbations opérationnelles
causées par des conditions météorologiques extrêmes, en particulier au premier semestre de 2018. Les autres charges du
premier trimestre de 2018 tenaient également compte des frais de 26 M$ liés aux nouveaux uniformes.
Le tableau ci-après fournit une ventilation des principaux éléments compris dans les autres charges pour l’exercice 2018
et l’exercice 2017 :
Exercices
(en millions de dollars canadiens) 2018 2017 Variation ($) Variation (%)
Services d’escale 327 $ 296 $ 31 $ 10
Frais d’équipages 212 197 15 8
Location et entretien d’immeubles 176 167 9 5
Frais et services divers 173 164 9 5
Autres frais résiduels 618 565 53 9
Total des autres charges 1 506 $ 1 389 $ 117 $ 8
36 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Quatrièmes trimestres
(en millions de dollars canadiens,
sauf les montants par action) 2018 20171) Variation ($) Variation (%)
Produits d’exploitation
Passages 3 795 $ 3 409 $ 386 $ 11
Fret 217 198 19 10
Autres 234 213 21 10
Total des produits 4 246 3 820 426 11
Charges d’exploitation
Carburant aviation 958 735 223 30
Charges liées aux transporteurs régionaux
Carburant aviation 133 112 21 19
Autres 575 563 12 2
Salaires et charges sociales 719 674 45 7
Redevances aéroportuaires et de navigation 225 201 24 12
Maintenance avions 250 243 7 3
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 267 245 22 9
Frais de vente et de distribution 182 169 13 8
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 126 106 20 19
Location avions 133 126 7 6
Restauration et services à bord 104 89 15 17
Communications et technologies de l’information 69 62 7 11
Autres 383 362 21 6
Total des charges d’exploitation 4 124 3 687 437 12
Bénéfice d’exploitation 122 133 (11)
Produits (charges) autres que d’exploitation
Perte de change (269) (62) (207)
Produits d’intérêts 32 18 14
Charges d’intérêts (84) (79) (5)
Intérêts incorporés 8 9 (1)
Coût financier net au titre des avantages du personnel (12) (18) 6
Perte sur instruments financiers comptabilisés à la juste valeur (3) (1) (2)
Profit aux modifications et règlements de dettes - 24 (24)
Autres (10) (4) (6)
Total des charges autres que d’exploitation (338) (113) (225)
Bénéfice (perte) avant impôts sur le résultat (216) 20 (236)
Recouvrement (charge) d’impôts sur le résultat (15) (12) (3)
Bénéfice net (231) $ 8$ (239) $
Résultat net par action – dilué (0,85) $ 0,02 $ (0,87) $
BAIIALA2) 543 $ 521 $ 22 $
Résultat avant impôts ajusté2) 68 $ 77 $ (9) $
Bénéfice net ajusté2) 54 $ 60 $ (6) $
Résultat ajusté par action – dilué2) 0,20 $ 0,22 $ (0,02) $
1) Air Canada a adopté la norme comptable IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, avec prise d’effet le
1er janvier 2018 et a retraité les chiffres de 2017.
2) Le BAIIALA, le résultat avant impôts ajusté, le bénéfice net ajusté et le résultat ajusté par action – dilué ne sont pas des mesures financières
reconnues par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément
d’information à cet égard.
Rapport de gestion | 37
RAPPORT ANNUEL 2018
Le tableau ci-dessous présente les variations en pourcentage et en glissement annuel par région pour le quatrième
trimestre de 2018, par rapport au quatrième trimestre de 2017, en ce qui concerne les produits passages et les autres
statistiques d’exploitation.
38 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre de 2018
ainsi que pour chacun des quatre trimestres précédents en ce qui concerne les produits passages et les statistiques
d’exploitation à l’échelle du réseau.
La variation des produits passages réseau par rapport au quatrième trimestre de 2017 s’explique notamment par les
facteurs suivants :
>> La progression de 7,2 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic pour l’ensemble des marchés,
notamment les gains liés aux cabines Classe affaires et Économique Privilège. Conformément à l’objectif de
la Société d’accroître le trafic de correspondance mondial entre lignes internationales par le truchement de
ses principales plaques tournantes au Canada (sixième liberté de l’air), la croissance du trafic au quatrième
trimestre de 2018 rend compte de la progression du trafic de correspondance via le Canada pour des
destinations internationales.
>> La hausse de 3,8 % du rendement unitaire pour l’ensemble du réseau, qui correspond aux facteurs suivants :
−− la hausse des tarifs et des suppléments des transporteurs, la croissance du trafic local haute
contribution et l’amélioration de la composition tarifaire globale;
−− la proportion accrue de passagers haute contribution de la cabine Classe affaires et de la cabine
Économique Privilège;
−− l’accroissement des produits accessoires, notamment au moyen des produits tirés des frais de
bagages, des frais liés à la présélection de places et aux places Préférence ainsi que des frais de
surclassement payés à l’aéroport;
−− l’instauration d’une gamme accrue de produits tarifaires sur les lignes intérieures, les lignes
transfrontalières et les lignes transatlantiques, qui a stimulé la croissance des produits accessoires et
amélioré la composition tarifaire;
−− l’incidence favorable du change de 35 M$ en regard du quatrième trimestre de 2017.
Ces facteurs ont été en partie contrebalancés par l’accroissement de 1,2 % de la longueur d’étape moyenne, du fait
de l’expansion des vols long-courrier à l’échelle internationale, qui a eu pour effet de comprimer de 0,7 point de
pourcentage le rendement pour l’ensemble du réseau.
Rapport de gestion | 39
RAPPORT ANNUEL 2018
La variation des produits passages intérieurs par rapport au quatrième trimestre de 2017 s’explique notamment par les
facteurs suivants :
>> La croissance de 1,7 % du trafic qui traduit la progression du trafic sur l’ensemble des principaux services
intérieurs, ainsi que le trafic de correspondance supplémentaire au Canada pour des destinations
internationales. L’augmentation du trafic au quatrième trimestre de 2018 tenait compte également des gains
liés à la cabine Classe affaires.
>> La progression de 3,9 % du rendement unitaire, qui rend compte de l’amplification du rendement sur
l’ensemble des principaux services intérieurs. L’amélioration globale du rendement unitaire en regard du
quatrième trimestre de 2017 rend compte des gains liés à la cabine Classe affaires ainsi que de l’incidence de
nouvelles catégories tarifaires sur les lignes intérieures qui a stimulé la croissance des produits accessoires et
amélioré la composition tarifaire.
40 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
La variation des produits passages transfrontaliers par rapport au quatrième trimestre de 2017 s’explique notamment par
les facteurs suivants :
>> L’augmentation de 9,6 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic sur l’ensemble des principales
lignes transfrontalières. La hausse du trafic au quatrième trimestre de 2018 traduit la forte demande
passagers entre le Canada et les États-Unis, les gains liés à la cabine Classe affaires ainsi que l’amplification
des flux de passagers en correspondance entre lignes internationales en provenance des États-Unis.
>> La progression de 3,5 % du rendement unitaire, qui rend compte de l’amplification du rendement unitaire
sur l’ensemble des principaux services transfrontaliers. Le lancement de nouvelles catégories tarifaires sur les
services transfrontaliers (Canada–États-Unis), qui a stimulé la croissance des produits accessoires et amélioré
la composition tarifaire, ainsi que l’incidence favorable du change de 10 M$ ont contribué à la progression du
rendement unitaire global en glissement annuel. Cette progression a été contrebalancée par l’accroissement
de la longueur d’étape moyenne de 1,8 %, qui a eu pour effet de comprimer le rendement unitaire des lignes
transfrontalières de 1,0 point de pourcentage.
La variation des produits passages transatlantiques par rapport au quatrième trimestre de 2017 s’explique notamment par
les facteurs suivants :
>> L’amplification de 14,5 % du trafic, du fait de la croissance du trafic sur l’ensemble des principaux marchés
transatlantiques, notamment des gains à l’échelle de toutes les cabines. La croissance de 9,5 % de la capacité
en glissement annuel est attribuable à l’accroissement des fréquences sur le service au départ de Vancouver
à destination de l’Inde, à la prolongation des services saisonniers de l’exploitation principale, notamment
au départ de Toronto et de Montréal pour l’Italie, ainsi qu’au départ de Montréal pour Israël, outre la
prolongation des services saisonniers sur de nombreux marchés exploités par Air Canada Rouge.
>> La progression de 3,0 % du rendement unitaire, qui traduit les améliorations sur l’ensemble des
principales lignes transatlantiques, notamment la hausse des suppléments des transporteurs en
glissement annuel, outre l’incidence favorable du change de 12 M$. Le lancement d’une nouvelle catégorie
tarifaire sur les services transatlantiques, qui a stimulé la croissance des produits accessoires, notamment
les frais de bagages, et amélioré la composition tarifaire, a également contribué à l’essor du rendement
unitaire global en glissement annuel.
Rapport de gestion | 41
RAPPORT ANNUEL 2018
La variation des produits passages transpacifiques par rapport au quatrième trimestre de 2017 s’explique notamment par
les facteurs suivants :
>> La progression de 9,3 % du rendement unitaire, qui rend compte de l’amplification du rendement unitaire sur
l’ensemble des principales lignes transpacifiques, à l’exception de l’Australie où le rendement unitaire a été
légèrement inférieur à celui du quatrième trimestre de 2017. Le recul du rendement unitaire dans le cas des
dessertes de l’Australie traduit l’accroissement de la capacité à l’échelle du secteur en regard du quatrième
trimestre de 2017. La progression globale du rendement unitaire des lignes transpacifiques par rapport au
quatrième trimestre de 2017 rendait compte de la hausse des suppléments des transporteurs en glissement
annuel, outre l’incidence favorable du change de 6 M$.
>> L’amplification de 0,3 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic sur les dessertes de l’Australie,
de la Corée et de la Chine, contrebalancée par la baisse du trafic dans le cas des dessertes de Hong Kong,
du Japon et de Taiwan, où la capacité a été comprimée d’un exercice à l’autre. La croissance du trafic tenait
compte de gains liés aux cabines Classe affaires et Économique Privilège.
42 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
La variation des autres produits passages par rapport au quatrième trimestre de 2017 s’explique notamment par les
facteurs suivants :
>> L’augmentation de 14,0 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic sur les dessertes de l’Amérique
du Sud et des destinations soleil usuelles. L’amplification du trafic au quatrième trimestre de 2018 rend
compte de la progression pour l’ensemble des cabines.
>> L’augmentation de 0,5 % du rendement unitaire, qui rend compte de l’accroissement du rendement unitaire
des services pour les Antilles et le Mexique, en grande partie atténué par le recul du rendement unitaire des
lignes pour l’Amérique du Sud. Le fléchissement du rendement unitaire des lignes pour l’Amérique du Sud est
imputable surtout à la hausse sensible de la longueur d’étape moyenne en raison du retrait du trajet court-
courrier entre Santiago et Buenos Aires, puisque Air Canada dessert désormais les deux marchés au moyen de
vols sans escale. L’augmentation de 6,1 % de la longueur d’étape moyenne a comprimé le rendement unitaire
des autres lignes de 3,4 points de pourcentage. En données ajustées en fonction de la longueur d’étape, le
rendement global des autres lignes a crû de 3,9 % par rapport au quatrième trimestre de 2017.
Produits fret
Au quatrième trimestre de 2018, les produits de 217 M$ tirés du transport de fret ont augmenté de 19 M$ (+10,0 %) par
rapport au quatrième trimestre de 2017, en raison de la hausse de 6,8 % du rendement unitaire et de l’amplification de
2,9 % du trafic. Au quatrième trimestre de 2018, le marché transatlantique et le marché transpacifique ont affiché une
performance particulièrement solide.
Le tableau ci-après présente les produits fret par région aux quatrièmes trimestres de 2018 et de 2017.
Autres produits
Au quatrième trimestre de 2018, les autres produits se sont chiffrés à 234 M$, en hausse de 21 M$ (+10 %) par rapport
au quatrième trimestre de 2017, du fait en grande partie de l’augmentation des produits tirés de la portion terrestre
des forfaits de Vacances Air Canada, laquelle est attribuable à l’amplification des volumes passagers et, dans une
moindre mesure, à la majoration tarifaire des forfaits terrestres en regard du quatrième trimestre de 2017. La hausse des
autres produits est également attribuable aux frais liés aux passagers et à la société aérienne par rapport au quatrième
trimestre de 2017.
Rapport de gestion | 43
RAPPORT ANNUEL 2018
Exercices
2018 2017 (1) Variation Variation
(en cents par SMO) (en cents) (en %)
Carburant aviation 3,74 ¢ 3,04 ¢ 0,70 ¢ 23,1
Charges liées aux transporteurs régionaux
Carburant aviation 0,52 0,46 0,06 12,0
Autres 2,25 2,33 (0,08) (3,3)
Salaires 2,18 2,26 (0,08) (3,4)
Charges sociales 0,63 0,53 0,10 18,4
Redevances aéroportuaires et de navigation 0,88 0,83 0,05 5,5
Maintenance avions 0,98 1,01 (0,03) (3,1)
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 1,04 1,01 0,03 2,8
Frais de vente et de distribution 0,71 0,70 0,01 1,3
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 0,49 0,44 0,05 11,6
Location avions 0,52 0,52 - 0,4
Restauration et services à bord 0,41 0,37 0,04 11,0
Communications et technologies de l’information 0,27 0,26 0,01 4,4
Autres 1,49 1,48 0,01 0,8
CESMO 16,11 ¢ 15,24 ¢ 0,87 ¢ 5,7
Retrancher :
Charge de carburant aviation2), coûts liés à la portion terrestre
(4,75) (3,94) (0,81) 20,5
des forfaits de Vacances Air Canada et éléments particuliers
CESMO ajustées3) 11,36 ¢ 11,30 ¢ 0,06 ¢ 0,5
1) Air Canada a adopté la norme comptable IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, avec prise d’effet le
1er janvier 2018 et a retraité les chiffres de 2017.
2) Comprend la charge de carburant aviation liée aux activités des transporteurs régionaux.
3) Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR,
du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
Charges d’exploitation
Au quatrième trimestre de 2018, en raison du relèvement de 5,8 % de la capacité, Air Canada a inscrit des charges
d’exploitation de 4 124 M$, soit une hausse de 437 M$ (+12 %) par rapport au quatrième trimestre de 2017.
Au quatrième trimestre de 2018, l’incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien sur les charges
d’exploitation libellées en devises (principalement le dollar américain), en regard du quatrième trimestre de 2017, a accru
les charges d’exploitation de 64 M$ (dont une tranche de 37 M$ se rapporte à la charge de carburant aviation et un total
de 27 M$ a trait aux charges d’exploitation non liées au carburant).
44 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
La variation des charges d’exploitation en glissement annuel s’explique notamment par les principaux facteurs décrits
ci-après.
Quatrièmes trimestres
(en millions de dollars canadiens) 2018 2017 Variation ($) Variation (%)
Frais d’achat de capacité 336 $ 330 $ 6$ 2
Carburant aviation 133 112 21 19
Redevances aéroportuaires et de navigation 73 71 2 3
Frais de vente et de distribution 34 35 (1) (3)
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 11 7 4 57
Location avions 10 10 - -
Autres 111 110 1 1
Total des charges liées aux transporteurs régionaux 708 $ 675 $ 33 $ 5
Rapport de gestion | 45
RAPPORT ANNUEL 2018
Quatrièmes trimestres
(en millions de dollars canadiens) 2018 2017 Variation ($) Variation (%)
Entretien du matériel 222 $ 206 $ 16 $ 8
Provision liée à la maintenance1) 17 31 (14) (45)
Autres 11 6 5 83
Total de la charge de maintenance avions 250 $ 243 $ 7$ 3
1) La provision liée à la maintenance a trait aux modalités de restitution prévues dans les contrats de location avions, qui font l’objet d’une
comptabilisation sur la durée du contrat de location.
46 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Autres charges
Au quatrième trimestre de 2018, les autres charges se sont chiffrées à 383 M$, en hausse de 21 M$ (+6 %) par rapport
au quatrième trimestre de 2017, du fait essentiellement du relèvement de la capacité et de la stratégie d’expansion
internationale d’Air Canada.
Le tableau ci-après fournit une ventilation des principaux éléments compris dans les autres charges pour le quatrième
trimestre de 2018 et le quatrième trimestre de 2017 :
Quatrièmes trimestres
(en millions de dollars canadiens) 2018 2017 Variation ($) Variation (%)
Services d’escale 77 $ 69 $ 8$ 12
Frais d’équipages 52 51 1 2
Location et entretien d’immeubles 47 41 6 15
Frais et services divers 50 45 5 11
Autres frais résiduels 157 156 1 1
Total des autres charges 383 $ 362 $ 21 $ 6
Rapport de gestion | 47
RAPPORT ANNUEL 2018
8. PARC AÉRIEN
Parc aérien principal et Air Canada Rouge
Le tableau qui suit présente le parc aérien en exploitation d’Air Canada et d’Air Canada Rouge au 31 décembre 2018. Se reporter à la sous-
rubrique « Air Canada Express » ci-après pour un complément d’information sur le parc d’appareils exploités par des transporteurs régionaux pour
le compte d’Air Canada aux termes de contrats d’achat de capacité conclus avec Air Canada.
48 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Le tableau ci-après présente le nombre d’appareils composant le parc en exploitation d’Air Canada au 31 décembre 2018,
ainsi que le parc en exploitation prévu d’Air Canada, y compris les appareils qu’Air Canada Rouge exploite ou prévoit
d’exploiter, aux 31 décembre 2019 et 31 décembre 2020.
Réel Projeté
31 décembre Modifications 31 décembre Modifications 31 décembre
2018 apportées pour 2019 apportées pour 2020
2019 2020
Parc aérien principal
Gros-porteurs
787-8 de Boeing 8 - 8 - 8
787-9 de Boeing 27 2 29 - 29
777-300ER de Boeing 19 - 19 - 19
777-200LR de Boeing 6 - 6 - 6
767-300ER de Boeing 6 (6) - - -
A330-300 d’Airbus 8 4 12 1 13
Appareils monocouloirs
737 MAX 8 de Boeing 18 18 36 14 50
A321 d’Airbus 15 - 15 - 15
A320 d’Airbus 42 (13) 29 (13) 16
A319 d’Airbus 16 - 16 - 16
A220-300 d’Airbus - 1 1 14 15
E190 d’Embraer 19 (5) 14 (14) -
Total – parc aérien
184 1 185 2 187
principal
Air Canada Rouge
Gros-porteurs
767-300ER de Boeing 25 - 25 - 25
Appareils monocouloirs
A321 d’Airbus 6 4 10 - 10
A320 d’Airbus - 6 6 1 7
A319 d’Airbus 22 - 22 - 22
Total – Air Canada Rouge 53 10 63 1 64
Rapport de gestion | 49
RAPPORT ANNUEL 2018
Réel Projeté
31 décembre Modifications 31 décembre Modifications 31 décembre
2018 apportées pour 2019 apportées pour 2020
2019 2020
E175 d’Embraer 25 - 25 - 25
CRJ-100/200 de Bombardier 24 (2) 22 (7) 15
CRJ-900 de Bombardier 21 5 26 9 35
Dash 8-100 de Bombardier 15 (15) - - -
Dash 8-300 de Bombardier 25 (2) 23 (4) 19
Dash 8-Q400 de Bombardier 44 - 44 (8) 36
Total Air Canada Express 154 (14) 140 (10) 130
50 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 51
RAPPORT ANNUEL 2018
Dans le présent rapport de gestion, les mouvements des actifs courants et passifs courants sont décrits à la
rubrique 9.4, Fonds de roulement, alors que la dette à long terme et les contrats de location-financement sont examinés
aux rubriques 9.3, Dette nette ajustée, et 9.5, Flux de trésorerie consolidés.
Au 31 décembre 2018, les immobilisations corporelles se chiffraient à 9 729 M$, soit 477 M$ de plus qu’au
31 décembre 2017. Cette augmentation résulte surtout des acquisitions d’immobilisations corporelles totalisant
2 039 M$ et est contrebalancée par l’effet de la dotation aux amortissements et aux pertes de valeur de 1 066 M$
ainsi que l’incidence de la vente de 25 appareils E190 en 2018.
En 2018, les acquisitions d’immobilisations corporelles comprenaient cinq appareils 787-9 de Boeing et 16 appareils
737 MAX 8 de Boeing. Quatre appareils 787 et neuf appareils 737 MAX de Boeing ont été financés à l’aide du produit tiré
d’un placement privé en dollars américains de certificats de fiducie bonifiés portant sur du matériel en 2017, un appareil
787 et quatre appareils 737 MAX de Boeing ont été financés à l’aide du produit tiré d’un placement privé en dollars
canadiens de certificats de fiducie bonifiés portant sur du matériel en 2018 et trois appareils 737 MAX de Boeing ont
été achetés en contrepartie de trésorerie. Se reporter à la rubrique 9.8, Obligations contractuelles, du présent rapport
de gestion pour un complément d’information sur ces placements privés de certificats de fiducie bonifiés portant sur du
matériel. En 2018, les acquisitions d’immobilisations corporelles comprenaient des acomptes sur les futures livraisons
d’appareils ainsi que des charges de maintenance immobilisées.
Le passif net à long terme au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel s’est établi à 578 M$ (soit le
passif au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel de 2 547 M$, déduction faite des actifs des régimes
de retraite de 1 969 M$), en baisse de 431 M$ par rapport au 31 décembre 2017. Cette baisse est surtout imputable au
fléchissement de 21 points de base du taux d’actualisation utilisé pour évaluer les passifs et l’incidence de la révision des
hypothèses démographiques, facteurs qui ont donné lieu à un profit net à la réévaluation des passifs liés aux avantages
du personnel de 688 M$ pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 (503 M$ après impôts) comptabilisé à l’état consolidé
du résultat global d’Air Canada. Les hypothèses démographiques révisées ont trait principalement à l’actualisation des
hypothèses actuarielles visant les taux de départ à la retraite, facteur qui a comprimé le passif actuariel de 277 M$.
52 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Au 31 décembre 2018, le total de la dette à long terme et des contrats de location-financement (y compris la partie
courante) s’est chiffré à 6 652 M$, en hausse de 533 M$ par rapport au 31 décembre 2017. L’incidence défavorable de la
dépréciation du dollar canadien au 31 décembre 2018 en regard du 31 décembre 2017 a accru de 501 M$ la dette libellée
en devises (principalement en dollars américains). En 2018, les nouveaux emprunts liés à l’achat d’avions de 1 210 M$ ont
été largement compensés par les remboursements de dette de 1 167 M$.
Au 31 décembre 2018, la dette nette ajustée s’établissait à 5 858 M$, en baisse de 258 M$ par rapport au
31 décembre 2017, étant donné que la hausse du solde de la dette à long terme et des contrats de location-financement
de 533 M$ et l’augmentation des soldes de contrats de location simple immobilisés de 112 M$ ont été plus que
neutralisées par l’accroissement des soldes de trésorerie, d’équivalents de trésorerie et de placements à court terme de
903 M$. Au 31 décembre 2018, le ratio de levier financier (ratio dette nette ajustée-BAIIALA des 12 derniers mois) s’est
établi à 2,1, sans variation par rapport au 31 décembre 2017.
Au 31 décembre 2018, le coût moyen pondéré du capital (« CMPC ») d’Air Canada avant impôts s’établissait à 7,2 %
(contre 7,6 % au 31 décembre 2017). Le CMPC est une mesure établie par la direction, qui correspond au coût du capital,
estimé à 20,0 %, et au coût moyen des emprunts et des contrats de location-financement, estimé à 4,4 % (en regard d’un
coût du capital estimatif de 20,0 % et d’un coût moyen des emprunts et des contrats de location-financement estimatif
de 4,5 % au 31 décembre 2017).
Le montant net du fonds de roulement de 1 202 M$ au 31 décembre 2018 représente une amélioration de 906 M$ par
rapport au 31 décembre 2017.
L’effet positif sur les flux de trésorerie nets des résultats d’exploitation favorables en 2018 a plus que compensé l’incidence
des dépenses d’investissement nettes. Les sorties nettes de trésorerie liées aux dépenses d’investissement se sont établies
à 838 M$ (déduction faite du produit financier de 1 210 M$ tiré de la livraison de cinq appareils 787 et de 13 appareils
737 MAX de Boeing, et du produit de 293 M$ tiré de la vente de 25 appareils E190 d’Embraer déduction faite du
remboursement de la dette connexe de 144 M$). En 2018, Air Canada a également effectué un versement additionnel de
268 M$ au titre du remboursement de la dette dans le cadre de la modification de la facilité de crédit de 2016 (se reporter
à la rubrique 9.3, Dette nette ajustée, du présent rapport de gestion pour un complément d’information) et a acheté trois
appareils 737 MAX de Boeing en contrepartie de trésorerie.
Rapport de gestion | 53
RAPPORT ANNUEL 2018
Le tableau ci-après présente le calcul des flux de trésorerie disponibles d’Air Canada pour les périodes indiquées :
54 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
En date du présent rapport de gestion, 18 appareils 737 MAX 8 de Boeing ont été livrés, alors que la livraison des
43 appareils 737 MAX de Boeing restants faisant l’objet d’une commande est prévue pour la période allant de 2019
à 2024.
En avril 2018, Air Canada a conclu une version modifiée de son contrat d’achat visant les appareils 737 de Boeing, aux
termes de laquelle certains créneaux de livraison d’appareils ont été devancés et d’autres, reportés. La version modifiée
du contrat prévoit le devancement d’un an de la livraison de cinq appareils 737 MAX, soit en 2020, et le report jusqu’à
36 mois de la livraison de 11 appareils 737 MAX.
Sous réserve de certaines conditions, Air Canada a également des engagements de financement auprès de Boeing
couvrant 25 appareils 737 MAX de Boeing en commande ferme dont la livraison est prévue en 2020, en 2023 et en 2024.
L’engagement porte sur le financement, à hauteur de 80 %, du prix des appareils à la livraison. Son échéance est de 10 ans
et les modalités de remboursement sont assimilables à celles d’un emprunt hypothécaire.
Rapport de gestion | 55
RAPPORT ANNUEL 2018
Engagements d’immobilisations
Comme indiqué dans le tableau ci-après, le coût global estimatif des futurs appareils 787 et 737 MAX de Boeing ainsi que
des appareils A220-300 d’Airbus en commande ferme et des autres immobilisations faisant l’objet d’un engagement était,
au 31 décembre 2018, d’environ 6 076 M$. Le tableau ci-après tient compte de l’incidence de la modification du contrat
d’achat visant les appareils 737 de Boeing décrits plus haut.
56 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Selon la comptabilité de trésorerie, le total des cotisations au titre de la capitalisation des régimes de retraite (compte
tenu des régimes à l’étranger et des régimes complémentaires) devrait se chiffrer à 93 M$ pour 2019, comme il est indiqué
dans le tableau ci-après.
Au 31 décembre 2018, compte tenu de l’incidence des outils de gestion du risque lié aux instruments financiers, une
tranche approximative de 81 % des passifs au titre des régimes de retraite d’Air Canada était assortie de produits de
placement à revenu fixe afin d’atténuer une tranche significative du risque de taux d’intérêt (taux d’actualisation).
Air Canada pourrait continuer d’augmenter la proportion des produits de placement à revenu fixe assortis aux passifs au
titre des régimes de retraite, sous réserve de la conjoncture favorable du marché.
Rapport de gestion | 57
RAPPORT ANNUEL 2018
58 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 59
RAPPORT ANNUEL 2018
20171) 2018
(en millions de dollars canadiens,
sauf indication contraire) T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Produits passages 3 120 $ 3 550 $ 4 514 $ 3 409 $ 3 489 $ 3 921 $ 5 018 $ 3 795 $
Produits fret 148 168 194 198 168 200 218 217
Autres 374 192 172 213 414 212 179 234
Produits d’exploitation 3 642 3 910 4 880 3 820 4 071 4 333 5 415 4 246
Carburant aviation 659 701 832 735 825 964 1 222 958
Charges liées aux transporteurs régionaux
Carburant aviation 95 96 109 112 114 135 149 133
Autres 537 552 553 563 561 607 568 575
Salaires et charges sociales 644 663 690 674 700 711 743 719
Redevances aéroportuaires et de navigation 210 230 264 201 221 237 281 225
Maintenance avions 228 226 241 243 256 220 277 250
Dotation aux amortissements et aux pertes
228 242 241 245 267 278 268 267
de valeur
Frais de vente et de distribution 181 188 232 169 189 199 237 182
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 256 103 73 106 276 114 86 126
Location avions 122 130 125 126 125 123 137 133
Restauration et services à bord 85 97 112 89 96 108 125 104
Communications et technologies
71 58 63 62 79 67 79 69
de l’information
Éléments particuliers 30 - - - - - - -
Autres 326 332 369 362 376 344 403 383
Charges d’exploitation 3 672 3 618 3 904 3 687 4 085 4 107 4 575 4 124
Bénéfice (perte) d’exploitation (30) 292 976 133 (14) 226 840 122
Profit (perte) de change 70 68 44 (62) (112) (25) 89 (269)
Produit d’intérêts 12 14 16 18 20 24 32 32
Charge d’intérêts (79) (80) (73) (79) (83) (84) (80) (84)
Intérêts incorporés 9 9 9 9 13 7 7 8
Coût financier net au titre des avantages
(16) (16) (15) (18) (12) (13) (13) (12)
du personnel
Profit (perte) sur instruments financiers
- 7 17 (1) 1 (9) 10 (3)
comptabilisés à la juste valeur
Profit à la cession-bail d’actifs 26 26 - - - - - -
Profit (perte) aux modifications et règlements
- - (3) 24 11 (1) (1) -
de dettes
Perte à la cession d’actifs - - - - - (186) (2) -
Autres (5) (6) (6) (4) (8) (10) (6) (10)
Total des produits (charges) autres
17 22 (11) (113) (170) (297) 36 (338)
que d’exploitation
Bénéfice (perte) avant impôts sur le résultat (13) 314 965 20 (184) (71) 876 (216)
(Charge) recouvrement d’impôts sur le résultat - (3) 758 (12) 14 (6) (231) (15)
Bénéfice net (perte nette) (13) $ 311 $ 1 723 $ 8 $ (170) $ (77) $ 645 $ (231) $
Résultat par action – dilué (0,05) $ 1,13 $ 6,22 $ 0,02 $ (0,62) $ (0,28) $ 2,34 $ (0,85) $
BAIIALA2) 366 $ 681 $ 1 360 $ 521 $ 397 $ 646 $ 1 265 $ 543 $
Résultat avant impôts ajusté2) (63) $ 229 $ 922 $ 77 $ (72) $ 163 $ 793 $ 68 $
Bénéfice net ajusté (perte nette ajustée)2) (63) $ 226 $ 922 $ 60 $ (52) $ 114 $ 561 $ 54 $
Résultat ajusté par action – dilué2) (0,23) $ 0,82 $ 3,33 $ 0,22 $ (0,19) $ 0,41 $ 2,03 $ 0,20 $
1) Air Canada a adopté la norme comptable IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, avec prise d’effet le 1er janvier 2018 et a retraité
les chiffres de 2017.
2) Le BAIIALA, le résultat avant impôts ajusté, le bénéfice net ajusté (la perte nette ajustée) et le résultat ajusté par action – dilué ne sont pas des mesures financières
reconnues par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR du présent rapport de gestion et aux autres rapports de gestion d’Air Canada, à
l’adresse aircanada.com, pour obtenir le rapprochement de ces mesures avec les mesures conformes aux PCGR comparables.
60 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Le tableau ci-après présente la ventilation des principaux éléments inclus dans les charges liées aux transporteurs régionaux pour les huit derniers
trimestres.
2017 2018
(en millions de dollars canadiens) T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Frais d’achat de capacité 308 $ 314 $ 315 $ 330 $ 319 $ 360 $ 318 $ 336 $
Carburant aviation 95 96 109 112 114 135 149 133
Redevances aéroportuaires et de navigation 69 73 80 71 69 76 78 73
Frais de vente et de distribution 37 40 34 35 34 41 44 34
Dotation aux amortissements et aux
6 7 8 7 9 9 9 11
pertes de valeur
Location avions 10 10 10 10 10 10 11 10
Autres 107 108 106 110 120 111 108 111
Total des charges liées aux transporteurs
632 $ 648 $ 662 $ 675 $ 675 $ 742 $ 717 $ 708 $
régionaux
Le tableau ci-après résume les principales statistiques d’exploitation trimestrielles d’Air Canada pour les huit derniers trimestres.
20171) 2018
Réseau T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
PPSMO (en cents) 13,6 14,0 14,5 14,1 14,0 14,4 15,1 14,8
CESMO (en cents) 16,0 14,3 12,6 15,2 16,4 15,1 13,8 16,1
CESMO ajustées (en cents)2) 11,5 10,7 9,3 11,3 11,5 10,6 9,4 11,4
Coût du litre de carburant (en cents)3) 63,2 61,3 59,4 67,5 73,3 80,3 83,0 84,3
1) Air Canada a adopté la norme comptable IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, avec prise d’effet le 1er janvier 2018 et a retraité
les chiffres de 2017.
2) Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR du présent rapport de gestion
et aux autres rapports de gestion d’Air Canada, à l’adresse aircanada.com, pour obtenir le rapprochement de cette mesure avec la mesure conforme aux PCGR comparable.
3) Compte tenu de la charge de carburant aviation liée aux activités des transporteurs régionaux et des frais de transport et de manutention.
Rapport de gestion | 61
RAPPORT ANNUEL 2018
Le tableau ci-après présente le nombre de passagers-milles payants (« PMP »), les sièges-milles offerts (« SMO ») et les coefficients d’occupation
d’Air Canada pour l’ensemble du réseau et par marché pour les huit derniers trimestres.
2017 2018
Réseau T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
PMP (en millions) 18 341 20 928 26 472 19 396 20 440 22 654 28 465 20 801
SMO (en millions) 22 894 25 357 31 050 24 191 24 862 27 269 33 137 25 598
Coefficient d’occupation (en %) 80,1 82,5 85,3 80,2 82,2 83,1 85,9 81,3 %
Lignes intérieures
PMP (en millions) 4 101 4 875 6 130 4 607 4 226 5 003 6 339 4 684
SMO (en millions) 5 108 5 837 7 173 5 584 5 280 6 026 7 482 5 667
Coefficient d’occupation (en %) 80,3 83,5 85,4 82,5 80,0 83,0 84,7 82,7 %
Lignes transfrontalières
PMP (en millions) 3 782 3 609 3 951 3 408 4 037 3 848 4 172 3 734
SMO (en millions) 4 687 4 376 4 683 4 252 4 945 4 673 4 962 4 662
Coefficient d’occupation (en %) 80,7 82,5 84,4 80,1 81,6 82,3 84,1 80,1 %
Lignes transatlantiques
PMP (en millions) 3 891 6 131 9 406 5 076 4 573 7 084 10 642 5 813
SMO (en millions) 5 248 7 661 11 087 6 582 5 753 8 571 12 231 7 206
Coefficient d’occupation (en %) 74,1 80,0 84,8 77,1 79,5 82,7 87,0 80,6 %
Lignes transpacifiques
PMP (en millions) 3 943 4 671 5 471 4 501 4 572 4 936 5 630 4 514
SMO (en millions) 4 862 5 540 6 412 5 586 5 447 5 829 6 484 5 541
Coefficient d’occupation (en %) 81,1 84,3 85,3 80,6 83,9 84,7 86,8 81,5 %
Autres lignes
PMP (en millions) 2 624 1 642 1 514 1 804 3 032 1 783 1 682 2 056
SMO (en millions) 2 989 1 943 1 695 2 187 3 437 2 170 1 978 2 522
Coefficient d’occupation (en %) 87,8 84,5 89,3 82,5 88,2 82,1 85,0 81,6 %
62 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Exercices
(en millions de dollars canadiens, sauf les montants par action) 2018 20171) 20161)
Produits d’exploitation 18 065 $ 16 252 $ 14 677 $
Charges d’exploitation2) 16 891 14 881 13 332
Bénéfice d’exploitation 1 174 1 371 1 345
Bénéfice avant impôts sur le résultat 405 1 286 877
Recouvrement (charge) d’impôts sur le résultat3) (238) 743 (1)
Bénéfice net 167 $ 2 029 $ 876 $
BAIIALA4) 2 851 $ 2 928 $ 2 768 $
Résultat avant impôts ajusté4) 952 $ 1 165 $ 1 148 $
Bénéfice net ajusté4) 677 $ 1 145 $ 1 147 $
Résultat par action – de base 0,61 $ 7,44 $ 3,16 $
Résultat par action – dilué 0,60 $ 7,31 $ 3,10 $
Résultat ajusté par action – dilué4) 2,45 $ 4,11 $ 4,06 $
Trésorerie, équivalents de trésorerie et placements à court terme 4 707 $ 3 804 $ 2 979 $
Total de l’actif5) 19 197 $ 17 782 $ 15 114 $
Total du passif non courant6) 10 520 $ 9 930 $ 10 178 $
Total du passif 15 164 $ 14 360 $ 13 895 $
1) Air Canada a adopté la norme comptable IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, avec prise d’effet
le 1er janvier 2018 et a retraité les chiffres de 2017. Les chiffres de 2016 n’ont pas été retraités au titre de l’adoption de cette nouvelle norme
comptable.
2) En 2017, Air Canada a comptabilisé une provision de 30 M$ au titre de l’amende imposée à nouveau par une décision de la Commission
européenne relative aux enquêtes sur le fret. En 2016, Air Canada avait comptabilisé une charge de 91 M$ au titre du coût des services passés
pour rendre compte des augmentations estimées du coût des prestations de retraite pour les pilotes représentés par l’APAC qui cotisent à un
régime à prestations déterminées.
3) En 2017, Air Canada a comptabilisé un recouvrement d’impôt de 743 M$ (qui correspond à un recouvrement d’impôt différé de 759 M$ et à
une charge d’impôt exigible de 16 M$). Ce recouvrement d’impôt différé n’a pas été inclus dans le bénéfice net ajusté car il rendait compte de
la comptabilisation non récurrente d’actifs d’impôt différé qui n’avaient pas été constatés auparavant.
4) Le BAIIALA, le résultat avant impôts ajusté, le bénéfice net ajusté et le résultat ajusté par action – dilué ne sont pas des mesures financières
reconnues par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion et aux autres rapports
de gestion d’Air Canada, à l’adresse aircanada.com, pour obtenir le rapprochement de ces mesures avec les mesures conformes aux PCGR
comparables.
5) En 2017, Air Canada a inscrit un actif d’impôt différé de 456 M$.
6) Le total du passif non courant comprend la dette à long terme (y compris la partie courante) ainsi que les contrats de location-financement,
les passifs au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel, les provisions liées à la maintenance et les autres passifs non
courants.
Rapport de gestion | 63
RAPPORT ANNUEL 2018
Quatrièmes Exercices
trimestres
(en millions de dollars canadiens) 2018 2017 2018 2017
Contrats à terme sur actions (3) $ - $ - $ 26 $
Dérivés liés au carburant - (1) (1) (3)
Instruments financiers comptabilisés à la juste valeur (3) $ (1) $ (1) $ 23 $
Gestion du risque
Dans le cadre de sa politique de gestion du risque, Air Canada a pour ligne de conduite de gérer le risque lié au prix du
carburant, le risque de change et le risque de taux d’intérêt en recourant à divers instruments financiers dérivés. Elle
ne recourt à ces instruments qu’aux fins de la gestion des risques et non à des fins spéculatives. C’est pourquoi toute
variation des flux de trésorerie liée à des instruments dérivés vise à constituer une couverture économique et à être
compensée par des variations des flux de trésorerie liées au risque faisant l’objet de la couverture.
La juste valeur de ces instruments dérivés correspond au montant de la contrepartie dont conviendraient des parties
compétentes agissant en toute liberté dans des conditions de pleine concurrence. La juste valeur de ces dérivés est
déterminée à partir des prix observés sur un marché actif. En l’absence d’un tel marché, la Société établit la juste valeur par
application d’une technique d’évaluation comme l’analyse des flux de trésorerie actualisés. Les techniques d’évaluation
intègrent tous les facteurs que les intervenants prendraient en considération pour fixer un prix, y compris le risque de
crédit d’Air Canada et celui de la contrepartie.
Au 31 décembre 2018 et au 31 décembre 2017, aucun dérivé lié au carburant n’était en cours.
64 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Le nombre de dérivés sur devises conclus et leurs dates d’échéance correspondante sont fonction de plusieurs facteurs,
dont le montant des produits en devises pouvant être convertis, les sorties nettes de trésorerie en dollars américains, ainsi
que le montant affecté au matériel volant et au remboursement de la dette. Étant donné le montant notionnel des dérivés
sur devises au 31 décembre 2018 décrits plus amplement ci-après, environ 77 % des sorties de trésorerie nettes libellées
en dollars américains sont couvertes pour 2019 et environ 48 % sont couvertes pour 2020, la couverture au moyen
de dérivés obtenue étant de 68 % pour les 18 prochains mois. Les réserves de trésorerie et de placements en dollars
américains aux fins d’exploitation conjuguées à la couverture par des dérivés permettent d’atteindre une couverture
de 75 %.
Au 31 décembre 2018, Air Canada avait en cours des contrats d’options sur devises et des contrats de swaps, échéant
en 2019 et en 2020, visant l’achat à l’échéance de dollars américains au moyen de dollars canadiens relativement à
4 987 M$ (3 659 M$ US) à un taux moyen pondéré de 1,2645 $ pour 1,00 $ US (3 400 M$ (2 704 M$ US) en 2017 avec
règlements en 2018 et en 2019, à un taux moyen pondéré de 1,2703 $ pour 1,00 $ US). Air Canada a également mis en
place des mesures de protection en vue de la vente d’une partie de ses euros, de ses livres sterling, de ses yens et de ses
dollars australiens excédentaires (103 M€ EUR, 208 M£ GBP, 25 922 M¥ JPY et 105 M$ AUD) avec règlement en 2019
et en 2020 à des taux moyens pondérés respectifs de 1,1910 €, 1,3567 £, 0,0092 ¥ et 0,7448 $ AUD pour 1,00 $ US (au
31 décembre 2017 : 101 M€ EUR, 105 M£ GBP, 8 623 M¥ JPY, 41 M¥ CNY et 32 M$ AUD avec règlement en 2018 à des
taux moyens pondérés respectifs de 1,1664 €, 1,3259 £, 0,0090 ¥ JPY, 0,1468 ¥ CNY et 0,7576 $ AUD pour 1,00 $ US).
Les structures de couverture mises en place ont diverses caractéristiques d’évaluation des options, comme des conditions
à barrière désactivante et le plafonnement des bénéfices et, compte tenu de la volatilité présumée qui est utilisée dans le
calcul de la juste valeur, la juste valeur nette de ces contrats sur devises au 31 décembre 2018 était de 33 M$ avec position
favorable aux contreparties (215 M$ avec position favorable aux contreparties en 2017). Ces instruments dérivés n’ont pas
été désignés comme couverture aux fins comptables et sont comptabilisés à la juste valeur. En 2018, un profit de 245 M$
a été constaté au poste « Profit (perte) de change » relativement à ces dérivés (perte de 274 M$ en 2017). En 2018, les
contrats de dérivés de change ont été réglés en trésorerie pour une juste valeur nette de 63 M$ avec position favorable
à Air Canada (55 M$ avec position favorable aux contreparties en 2017).
Rapport de gestion | 65
RAPPORT ANNUEL 2018
66 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Hypothèses
La direction est tenue de faire des estimations importantes à propos des hypothèses actuarielles et financières afin de
déterminer le coût et le passif connexe des avantages futurs du personnel d’Air Canada.
Hypothèses financières
Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation utilisé pour déterminer l’obligation au titre des prestations a été calculé par rapport aux taux
d’intérêt en vigueur sur le marché pour les obligations de sociétés cotées « AA » ou mieux et pour des flux de trésorerie
correspondant approximativement au calendrier et au montant des paiements prévus des prestations.
Les augmentations salariales futures reposent sur les politiques de rémunération en vigueur, les conventions collectives et
les contrats d’emploi ainsi que sur les prévisions économiques.
Les moyennes pondérées retenues comme principales hypothèses pour déterminer les obligations d’Air Canada au titre
des prestations constituées et leur coût sont les suivantes :
Rapport de gestion | 67
RAPPORT ANNUEL 2018
Analyse de sensibilité
L’analyse de sensibilité consiste à modifier une hypothèse tout en maintenant toutes les autres hypothèses
constantes. Il est peu probable qu’une telle situation se produise réellement et il peut exister des corrélations
entre les variations de certaines hypothèses. Pour calculer la sensibilité de l’obligation au titre des prestations
déterminées aux variations des principales hypothèses actuarielles, la même méthode (valeur actualisée de
l’obligation au titre des prestations déterminées calculée selon la méthode des unités de crédit projetées à la
clôture de la période de présentation de l’information financière) que celle employée pour calculer le passif
comptabilisé dans l’état consolidé de la situation financière a été appliquée.
L’analyse de sensibilité des charges de retraite et des frais financiers nets relatifs au passif au titre des prestations
de retraite pour 2018, qui repose sur différentes hypothèses actuarielles en ce qui a trait au taux d’actualisation, est
présentée ci-dessous. L’incidence de la modification d’une hypothèse sur chaque régime de retraite est pondérée
proportionnellement à l’obligation totale au titre des régimes afin de déterminer l’incidence totale pour chaque
hypothèse présentée.
0,25 point de
pourcentage
Diminution Augmentation
(en millions de dollars canadiens)
Taux hypothétique d’actualisation pour l’obligation
Charge de retraite 22 $ (21) $
Coût financier net du passif au titre des prestations de retraite 23 (21)
Total 45 $ (42) $
Augmentation (diminution) de l’obligation au titre des prestations constituées 703 $ (680) $
L’augmentation (la diminution) de l’obligation au titre des prestations constituées à la suite d’une variation de 0,25 point
de pourcentage du taux d’actualisation vise le montant brut du passif au titre des prestations de retraite et ne tient pas
compte d’éventuelles variations des actifs du régime. Au 31 décembre 2018, une tranche approximative de 81 % des
passifs au titre des régimes de retraite d’Air Canada était assortie de produits de placement à revenu fixe afin d’atténuer
une tranche significative du risque de taux d’intérêt (taux d’actualisation).
Une augmentation de un an dans l’hypothèse relative à l’espérance de vie ferait monter l’obligation au titre des prestations
de retraite de 478 M$.
Les taux hypothétiques relatifs aux coûts de santé ont une incidence importante sur les sommes déclarées relativement
aux régimes d’assurance maladie complémentaire. Pour 2018, un taux d’augmentation annuel de 5,5 % du coût par
personne des prestations de santé couvertes a été retenu pour hypothèse (taux de 5,8 % retenu pour hypothèse en
2017). On prévoit que le taux devrait diminuer graduellement pour s’établir à 5 % d’ici 2020 (hypothèse d’une baisse
prévisionnelle à 5 % d’ici 2020 retenue en 2017). Une augmentation de un point de pourcentage des taux hypothétiques
relatifs aux coûts de santé aurait fait monter de 4 M$ le total des coûts des services rendus au cours de l’exercice et
des coûts financiers, et de 55 M$ l’obligation correspondante. Une diminution de un point de pourcentage des taux
hypothétiques relatifs aux coûts de santé aurait fait baisser de 4 M$ le total du coût des services rendus au cours de
l’exercice et des coûts financiers et de 58 M$ l’obligation correspondante.
Une diminution de 0,25 point de pourcentage du taux d’actualisation lié aux autres avantages futurs du personnel
aurait fait monter de moins de 1 M$ le total des coûts des services rendus au cours de l’exercice et des coûts financiers
et de 47 M$ l’obligation correspondante. Une augmentation de 0,25 point de pourcentage aurait fait baisser de moins
de 1 M$ le total des coûts des services rendus au cours de l’exercice et des coûts financiers et de 44 M$ l’obligation
correspondante.
68 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 69
RAPPORT ANNUEL 2018
Quatrièmes Exercices
trimestres
(en millions de dollars canadiens) 2018 2017 2018 2017
Impôt sur le résultat exigible 3$ -$ (6) $ (16) $
Impôt sur le résultat différé (18) (12) (232) 759
Recouvrement (charge) d’impôt sur le résultat (15) $ (12) $ (238) $ 743 $
Au troisième trimestre de 2017, Air Canada a déterminé qu’il était probable que pratiquement tous ses actifs d’impôt
différé seraient réalisés. Par conséquent, Air Canada a comptabilisé un recouvrement d’impôt de 774 M$, qui a été ramené
à 755 M$, un montant de 19 M$ au titre de la rémunération à base d’actions ayant été reclassé dans les résultats non
distribués au quatrième trimestre de 2017.
La charge d’impôt sur le résultat est comptabilisée à chaque période intermédiaire en fonction de la meilleure estimation
du taux d’impôt annuel moyen pondéré attendu pour l’exercice au complet. Le taux d’impôt effectif d’Air Canada pour
2018 est 26,78 % (26,60 % en 2017). La charge d’impôt diffère des montants calculés au moyen de l’application du taux
d’impôt prévu par la loi, principalement en raison de l’incidence des avantages fiscaux non comptabilisés à l’égard des
pertes en capital libellées en devises et de l’incidence des charges non déductibles.
70 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Baux immobiliers
Air Canada est partie à des contrats de location visant les locaux nécessaires aux services d’escale aux aéroports et
visant d’autres biens immobiliers. Dans le cas des contrats visant les locaux nécessaires aux services d’escale aux
aéroports, le bailleur détient généralement des droits de substitution, ce qui fait en sorte que ces contrats ne sont pas
considérés comme des contrats de location simple en vertu de la norme. Les contrats de location avec droits de résiliation
réciproques moyennant un préavis de moins de 12 mois seraient considérés comme des contrats de location à court
terme et ne seraient pas, par conséquent, comptabilisés dans l’état de la situation financière du fait de la mesure de
simplification. Enfin, les contrats visant les locaux nécessaires aux services d’escale prévoyant des paiements de loyers
variables ne seraient pas non plus comptabilisés dans l’état de la situation financière puisque les paiements de loyers
variables, autres que ceux qui sont calculés sur la base d’un indice ou d’un taux, sont exclus de l’évaluation des obligations
locatives. Il en résulte un portefeuille composé de baux immobiliers, devant être comptabilisés comme actifs au titre du
droit d’utilisation et obligations locatives en vertu de la norme, qui ont trait à des locaux réservés dans les aéroports de
Toronto, de Montréal et de Vancouver, plaques tournantes d’Air Canada, de contrats de location visant des locaux réservés
à Air Canada dans des immeubles pour des bureaux, des services aéroportuaires et de maintenance et les salons Feuille
d’érable, et des contrats de location visant des terrains.
Rapport de gestion | 71
RAPPORT ANNUEL 2018
Les actifs au titre du droit d’utilisation seront comptabilisés selon IAS 16 Immobilisations corporelles. Les appareils comptabilisés comme actifs au
titre du droit d’utilisation feront l’objet des mêmes méthodes comptables que les appareils détenus directement, c’est-à-dire que les actifs au titre du
droit d’utilisation seront décomposés et amortis sur la durée du contrat de location. Comme pour les appareils détenus, les travaux de maintenance
admissibles seront incorporés au coût de l’actif et amortis sur la durée du bail ou la durée d’utilité moyenne prévue, si elle est plus courte.
Des provisions au titre de la maintenance se rapportant aux obligations de restitution à la fin du contrat de location seront comptabilisées, le cas
échéant, relativement aux contrats de location d’appareils pour tenir compte des frais de maintenance sur la durée du contrat de location. Toute
modification de la provision relative aux modalités de restitution à la fin de la location sera comptabilisée comme ajustement de l’actif au titre du
droit d’utilisation et amortie par imputation au compte de résultat sur la durée résiduelle du contrat de location.
L’application d’IFRS 16 nécessite le recours à des hypothèses et à des estimations pour déterminer la valeur des actifs au titre du droit d’utilisation
et des passifs au titre des contrats de location qui ont principalement trait au taux d’intérêt implicite pour les contrats de location de matériel
volant et au taux d’emprunt marginal à la date de début du contrat pour les baux immobiliers. La direction doit faire preuve de jugement afin de
déterminer s’il y a une certitude raisonnable que les options de renouvellement seront exercées.
72 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
L’incidence prévue d’IFRS 16 sur le compte consolidé de résultat d’Air Canada pour 2018 est présentée ci-après.
Rapport de gestion | 73
RAPPORT ANNUEL 2018
Conventions d’indemnisation
Dans le cours normal de ses activités, Air Canada conclut différents contrats, notamment des contrats d’exploitation ou
de crédit-bail immobilier, des contrats de financement ou de location avions, des contrats de services techniques et des
contrats conclus avec des administrateurs ou des dirigeants et d’autres ententes commerciales, dont certains peuvent
prévoir des indemnisations à des contreparties susceptibles d’entraîner le paiement, par Air Canada, des coûts ou des
pertes engagés par ces contreparties. Air Canada ne peut raisonnablement estimer le montant éventuel, s’il en est, qu’elle
pourrait avoir à payer en vertu de telles conventions d’indemnisation. Ce montant dépend aussi de l’issue de faits et de
circonstances futurs, qui ne peut être prédite. Certaines conventions établissent un montant potentiel maximal, tandis
que d’autres ne précisent pas de montant maximal ou de période limitée. Par le passé, Air Canada n’a fait aucun paiement
important aux termes de telles conventions d’indemnisation.
Air Canada s’attend à être protégée par ses assurances dans la plupart des cas de responsabilité civile délictuelle et
certaines des obligations contractuelles connexes.
74 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
1) Compte non tenu de l’incidence des suppléments de carburant et des instruments de couverture liés au carburant. Se reporter à la
rubrique 12, Instruments financiers et gestion du risque, du présent rapport de gestion pour un complément d’information sur les dérivés liés
au carburant d’Air Canada.
2) L’effet sur le bénéfice d’exploitation des variations de change ne tient pas compte de l’incidence des activités de couverture, comme le recours
aux dérivés de change et aux réserves de trésorerie en dollars américains. Les profits et les pertes liés à ces activités de couverture sont
comptabilisés dans les produits (charges) autres que d’exploitation au compte consolidé de résultat d’Air Canada.
Rapport de gestion | 75
RAPPORT ANNUEL 2018
18. FACTEURS DE RISQUE retraite, outre les coûts et la disponibilité des capitaux
et fournitures dont elle a besoin. Comme, à plus forte
raison, les coûts fixes d’Air Canada sont substantiels, un
Le texte ci-après énonce certains des risques visant repli économique prolongé ou marqué au Canada, aux
Air Canada. Le lecteur est prié d’en prendre connaissance États-Unis ou ailleurs dans le monde serait susceptible de
en vue d’évaluer les activités d’Air Canada et les énoncés nuire gravement à Air Canada ainsi qu’à ses activités, à
prospectifs que contient le présent rapport ainsi que son résultat d’exploitation et à sa situation financière, tout
d’autres informations que présente Air Canada à l’occasion. comme d’ailleurs des modifications aux liens politiques
Ces risques, individuellement ou collectivement, ou économiques entre territoires où Air Canada est
pourraient avoir une incidence défavorable considérable en exploitation, le déclenchement réel ou appréhendé
sur les activités d’Air Canada, ses résultats d’exploitation, d’hostilités dans des régions que dessert ou survole
sa situation financière et l’issue réelle des questions Air Canada, ou qu’elle prévoit de desservir ou de survoler,
auxquelles se rapportent les énoncés prospectifs. En ou dans des régions avoisinantes.
outre, ce texte ne recense pas tous les risques auxquels
Air Canada peut faire face. D’autres risques, qu’Air Canada Les tarifs aériens, tout comme la demande passagers,
ignore ou juge minimes pour le moment, pourraient se ont beaucoup fluctué dans les années passées et peuvent
manifester ultérieurement et nuire considérablement à fluctuer encore beaucoup à l’avenir. Air Canada n’est pas
ses activités, à son résultat d’exploitation, à sa situation en mesure de prévoir avec certitude les conditions du
financière et à l’issue des questions évoquées dans les marché ou les prix qu’elle pourra demander à ses clients.
énoncés prospectifs. Les attentes de la clientèle peuvent évoluer rapidement
et la demande de billets à bas prix peut limiter les
possibilités de revenus. Les voyages, particulièrement les
voyages d’agrément, constituent pour les consommateurs
Risques liés à Air Canada une dépense discrétionnaire. La demande à l’égard des
voyages en Classe affaires et en économique Privilège
Résultat d’exploitation – Air Canada est également tributaire de la situation économique. Un
repli économique dans les régions que dessert Air Canada,
pourrait subir de lourdes pertes et ne pas un climat d’instabilité géopolitique dans diverses régions
être en mesure de dégager ou de maintenir du monde ainsi que l’intensification des inquiétudes que
une véritable rentabilité ou encore suscite l’incidence du transport aérien sur l’environnement
et la tendance en faveur de modes de transport ayant
d’atteindre les objectifs liés à certaines ou à une empreinte moindre sur l’environnement permettant
la totalité de ses initiatives aux clients de réduire ou modifier leurs déplacements
La conjoncture économique et divers facteurs décrits à la pourraient aussi avoir pour conséquence de faire baisser la
présente rubrique Facteurs de risque pourraient amener demande de transport aérien au Canada et à l’étranger et
Air Canada à subir des pertes importantes. En dépit de de nuire considérablement à Air Canada, à ses activités, à
ses initiatives stratégiques et commerciales, Air Canada son résultat d’exploitation et à sa situation financière.
pourrait ne pas arriver à dégager ou à maintenir une
véritable rentabilité ni à atteindre les objectifs qu’elle s’est
fixés, notamment ceux d’accroître ses revenus, de réduire
Coûts du carburant – Des fluctuations
ses coûts, d’améliorer ses marges, de relever la capacité de (notamment des hausses) prononcées
façon rentable, d’obtenir un rendement suffisant eu égard des prix du carburant pourraient nuire
à ses dépenses d’investissement et d’atténuer les risques gravement à Air Canada, à ses activités, à
auxquels elle doit faire face, en particulier ceux qui sont
énoncés dans la présente rubrique Facteurs de risque.
son résultat d’exploitation et à sa situation
financière
Conjoncture économique et contexte Le carburant constitue l’un des postes les plus importants
parmi les charges d’exploitation d’Air Canada. Le prix du
géopolitique – L’évolution de la carburant a subi, et peut continuer de subir, de grandes
conjoncture économique et du contexte fluctuations sous l’influence des marchés internationaux,
géopolitique pourrait avoir un effet très des événements géopolitiques, des coûts de raffinage du
défavorable sur Air Canada, ses activités, carburant aviation et du taux de change entre les dollars
américain et canadien. Air Canada ne peut prédire avec
son résultat d’exploitation et sa situation précision les cours du carburant à l’avenir. Étant donné
financière la concurrence au sein du secteur du transport aérien,
Le résultat d’exploitation d’une société aérienne Air Canada pourrait ne pas être en mesure de transférer
comme Air Canada est très sensible à la conjoncture à ses clients les hausses des prix du carburant par voie de
et au contexte géopolitique, qui peuvent influer sur la majorations tarifaires. De plus, Air Canada peut ne pas être
demande de transport aérien sur toutes les destinations en mesure de couvrir les risques liés aux fluctuations des
en général ou sur certaines en particulier, et avoir une cours du carburant, ou de les couvrir de façon opportune
incidence sur les charges d’exploitation d’Air Canada, ou suffisante. Qui plus est, l’incidence de la baisse du
les produits d’exploitation, les coûts et la disponibilité cours du carburant aviation pourrait être annulée par
du carburant, les coûts liés au change, les cotisations de l’intensification de la concurrence au chapitre des tarifs et
76 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
entraîner un fléchissement du chiffre d’affaires pour tous ententes de partenariat commercial intégrées, comme
les transporteurs aériens. Des fluctuations (notamment des coentreprises, leur permettant de livrer concurrence
des hausses) prononcées des prix du carburant pourraient plus efficacement, pourraient accentuer davantage cette
nuire gravement à Air Canada, à ses activités, à son résultat concurrence.
d’exploitation et à sa situation financière. La proximité de plusieurs aéroports dans des villes
américaines situées non loin de la frontière avec le Canada
Écart de change – Une dépréciation présente en outre un défi supplémentaire pour Air Canada.
sensible du dollar canadien par rapport La hausse des taxes, coûts et frais pour les passagers au
départ du Canada et à destination des États-Unis a fait
au dollar américain porterait un grand en sorte que les aéroports canadiens ont perdu une part
préjudice à Air Canada, à ses activités, à de trafic appréciable au profit des aéroports américains.
son résultat d’exploitation et à sa situation Les transporteurs en exploitation à partir des États-Unis
ont procédé à l’accroissement de leur capacité, et peuvent
financière le faire de nouveau, dans les aéroports concernés et,
Les résultats financiers d’Air Canada sont sensibles aux par conséquent, attirer des clients au départ du Canada
fluctuations du dollar canadien. Air Canada engage des soucieux de faire des économies.
dépenses considérables en dollars américains au titre du
La prédominance des sites de voyages en ligne et d’autres
carburant, des achats d’avions, de la location d’avions, de
filières de distribution de produits du voyage a donné lieu
la maintenance, des charges aéroportuaires, des coûts
à une augmentation substantielle des tarifs réduits et
liés à la portion terrestre des forfaits, des frais de vente
promotionnels proposés par les concurrents d’Air Canada.
et de distribution, des paiements au titre des intérêts
Ceux-ci continuent de mettre en œuvre des mesures
et du service de la dette, alors qu’elle perçoit une part
incitatives et promotionnelles et, dans de nombreux cas,
substantielle de son chiffre d’affaires en dollars canadiens.
ils augmentent leurs dépenses à ce titre.
Étant donné la concurrence qui marque le secteur du
transport aérien et la sensibilité des clients à l’égard des La capacité d’Air Canada de réduire ses tarifs afin de livrer
coûts du transport aérien, Air Canada pourrait ne pas être concurrence efficacement repose sur son aptitude à
en mesure de transférer l’augmentation des coûts liés au dégager des marges d’exploitation acceptables et peut se
change à sa clientèle par le truchement de majorations trouver entravée par des lois en vigueur ou des politiques
tarifaires. De plus, Air Canada pourrait ne pas être en d’intérêt public visant à encourager la concurrence.
mesure de couvrir adéquatement ou suffisamment les La concurrence accrue de la part de concurrents actuels,
risques associés à la fluctuation des taux de change. Une émergents ou nouveaux, notamment de la part de
dépréciation sensible du dollar canadien par rapport au concurrents qui concluent des structures de partenariat
dollar américain ou d’autres devises ferait augmenter ou coentreprises nouvelles ou élargies ou qui utilisent des
les coûts d’Air Canada par rapport à ceux de ses rivaux technologies ou des modèles commerciaux déstabilisants,
américains ou étrangers. L’un ou l’autre de ces facteurs et d’autres mesures concurrentielles, ou qui reçoivent des
porterait un grand préjudice à ses activités, à son résultat subventions ou autres avantages à l’étranger auxquels
d’exploitation et à sa situation financière. Air Canada n’a pas accès, pourraient porter un grand
préjudice à Air Canada, à ses activités, à son résultat
Concurrence – Air Canada évolue dans d’exploitation et à sa situation financière.
un secteur où la concurrence est intense et
fait face à une concurrence croissante en Dépendance à l’égard des technologies –
Amérique du Nord et ailleurs dans le monde Air Canada dépend énormément des
Air Canada évolue dans un secteur où la rivalité est intense technologies dans ses activités et toute
et fait face constamment à une vive concurrence tarifaire. défaillance ou atteinte à la protection
Plusieurs transporteurs, notamment des transporteurs à des données pourrait nuire gravement à
faibles coûts et à très faibles coûts canadiens, américains
et étrangers, ont fait leur entrée ou intensifié leur
Air Canada, à ses activités, à son résultat
présence sur les marchés que dessert ou prévoit de d’exploitation et à sa situation financière
desservir Air Canada, notamment les marchés intérieurs, Air Canada dépend largement des technologies pour
transfrontaliers et internationaux, ainsi que les marchés exercer ses activités, accroître son chiffre d’affaires
des voyages d’agrément, ou ils ont annoncé leur intention et réduire ses coûts. Ces moyens technologiques
de le faire. comprennent entre autres les systèmes de
Certains transporteurs rivaux d’Air Canada, dont des communications et de réservations d’Air Canada, ses
sociétés américaines, pourraient remanier en profondeur sites Web, ses services clientèle dans les aéroports et ses
leur organisation (notamment par voie de fusion ou systèmes d’opérations aériennes. Air Canada est tributaire
d’acquisition, ce que certains ont déjà fait) de manière de la performance de ses nombreux fournisseurs, laquelle
à réduire leur endettement, à abaisser leurs charges est elle-même dépendante des technologies de ceux-ci.
d’exploitation ou à créer d’autres atouts concurrentiels, Dans le cadre de ses activités commerciales usuelles,
ce qui les avantagerait donc par rapport à Air Canada. Les Air Canada recueille, traite et stocke des données sensibles,
regroupements au sein du secteur du transport aérien et notamment des renseignements personnels sur ses clients
le fait que de plus en plus de transporteurs concluent des et employés, ainsi que des informations sur ses partenaires
Rapport de gestion | 77
RAPPORT ANNUEL 2018
commerciaux. Le fonctionnement sécuritaire des réseaux sortie des appareils faisant l’objet du remplacement,
et systèmes où sont stockées, traitées et conservées les la pénétration du marché du voyage d’agrément ou
informations est essentiel pour les activités de la Société. du transport aérien à faibles coûts (notamment par
Ces systèmes technologiques peuvent être vulnérables à le truchement d’Air Canada Rouge), les coentreprises,
divers types d’arrêt accidentel, d’interruption ou d’abus les initiatives d’accroissement du chiffre d’affaires, les
attribuables, entre autres causes, aux erreurs humaines, processus administratifs, les technologies de l’information,
aux actions ou omissions de fournisseurs tiers, à des la gestion du chiffre d’affaires, la transformation des coûts,
catastrophes naturelles, à des attentats terroristes, à des l’accroissement des produits passages liés aux passagers
défaillances des systèmes de télécommunications, à des haute contribution, l’expansion de la capacité aérienne
pannes d’électricité, à des actes de piratage informatique (notamment en ce qui a trait aux nouveaux appareils et
(notamment des cyberattaques ainsi que des logiciels aux nouvelles liaisons), les initiatives de la transformation
rançonneurs ou malveillants) et à d’autres menaces de la culture d’entreprise visant à offrir une expérience
opérationnelles ou menaces pour la sûreté. client toujours de haut calibre et d’autres mesures. Ces
mesures, tout comme les modalités de leur établissement
Le consensus est que les cyberattaques croissent en et de leur mise en œuvre, peuvent subir l’effet néfaste
nombre et en complexité et que cette tendance se d’une foule de facteurs, dont bon nombre échappent à la
poursuivra. Air Canada investit dans des initiatives, volonté d’Air Canada. Ces facteurs englobent entre autres
notamment des dispositifs de sûreté et des plans de la nécessité d’obtenir des approbations de nature juridique
rétablissement du service après sinistre. Néanmoins, ces ou réglementaire, la bonne exécution des obligations de
initiatives pourraient ne pas être fructueuses ou suffire à tiers, comme les fournisseurs, la bonne intégration de ces
répondre comme il se doit à un contexte de cyberattaques mesures aux autres activités et processus d’Air Canada, et
hautement dynamique et en constante évolution. Toute l’adoption et l’acceptation de ces mesures par les clients,
défaillance technique, interruption, brèche de données, fournisseurs et employés d’Air Canada. L’incapacité de
ou tout manquement à l’égard d’obligations en vigueur réaliser en temps opportun l’une ou l’autre de ces initiatives
en matière de confidentialité des données, de respect de de recherche et de conception, d’investissement ou de
la vie privée ou de sûreté, ou tout abus de la sorte, au sein mise en œuvre serait de nature à nuire à la capacité
d’Air Canada ou d’un tiers auquel la Société se fie, serait d’Air Canada d’exercer ses activités, d’atteindre ses
susceptible de porter atteinte à la réputation d’Air Canada objectifs et de rester compétitive, et risquerait de porter un
et de l’exposer à des poursuites, à des réclamations grave préjudice à ses activités, à son résultat d’exploitation
pour violation de dispositions contractuelles ou à des et à sa situation financière.
amendes ou pénalités et de nuire considérablement
à son exploitation, et pourrait, individuellement ou
collectivement, porter un grave préjudice à la Société, Approvisionnements et fournisseurs
à ses activités, à son résultat d’exploitation et à sa essentiels – Le défaut ou l’incapacité
situation financière. d’Air Canada d’obtenir certains produits et
services de la part de fournisseurs essentiels
Mesures stratégiques, commerciales, selon des modalités favorables pourrait
technologiques et autres – Un retard lui nuire gravement et porter un grand
ou manquement dans la détermination, préjudice à ses activités, à son résultat
la conception et la mise en œuvre de d’exploitation et à sa situation financière
certaines mesures importantes, ou dans La bonne marche d’Air Canada dépend notamment de sa
l’investissement dans celles-ci, pourrait capacité de se procurer des biens et services en quantités
nuire considérablement à Air Canada, à ses suffisantes et de qualité souhaitable, en temps opportun
activités, à son résultat d’exploitation et à sa et à des conditions et coûts favorables, notamment dans
les aéroports et auprès des autorités aéroportuaires et,
situation financière entre autres, les fournitures essentielles à son exploitation
De manière à pouvoir exercer ses activités, à atteindre ou à ses activités, comme du carburant, des pièces de
ses objectifs et à rester compétitive, Air Canada doit rechange, des services aéroportuaires, des services de
continuellement rechercher, financer et mettre en œuvre maintenance avions et d’entretien moteurs ainsi que des
d’importantes mesures stratégiques, commerciales, systèmes et services de technologies de l’information.
technologiques et autres, comme celles qui concernent Dans certains cas, Air Canada ne peut obtenir ces biens ou
la mise en œuvre de la suite Altéa d’Amadeus pour services qu’auprès d’un nombre limité de fournisseurs (ou
remplacer son actuel système de gestion des passagers, de fournisseurs exclusifs). Or, le passage à de nouveaux
l’intégration du programme de fidélisation Aéroplan à la fournisseurs ou à des fournisseurs de rechange, du fait que
suite de son acquisition au début de 2019, le lancement ceux-ci augmentent leurs tarifs ou ne respectent pas leurs
du nouveau programme de fidélisation d’Air Canada, son obligations, peut se révéler impossible ou peut prendre
programme de renouvellement du parc aérien (notamment beaucoup de temps ou encore nécessiter l’engagement de
le renouvellement planifié de sa flotte d’appareils ressources considérables. L’omission, le refus ou l’incapacité
monocouloirs par le truchement d’appareils 737 MAX de d’un fournisseur de fournir les biens ou services requis
Boeing et d’appareils A220 d’Airbus (appelés auparavant peut être attribuable à des causes multiples et diverses,
CS300 de la gamme C Series de Bombardier), outre la dont bon nombre échappent à la volonté d’Air Canada.
78 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 79
RAPPORT ANNUEL 2018
80 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
capacité qui peuvent limiter l’aptitude d’Air Canada à De plus, un conflit ou arrêt de travail impliquant un
gérer efficacement la capacité régionale à la suite d’un groupe d’employés syndiqués de Jazz, ou d’autres sociétés
ralentissement économique, de pressions du marché ou aériennes exploitant des vols pour le compte d’Air Canada,
d’autres facteurs externes, pourraient avoir une incidence des fournisseurs essentiels ou d’autres tiers avec lesquels
défavorable importante sur Air Canada, ses activités, son Air Canada fait affaire porterait vraisemblablement un
résultat d’exploitation et sa situation financière. grand préjudice à Air Canada, à ses activités, à son résultat
d’exploitation et à sa situation financière. De même, des
conflits de travail chez les membres Star AllianceMD ou
Coûts de main-d’œuvre et relations visant les activités dans des aéroports clés risqueraient
de travail – Air Canada pourrait ne pas de faire baisser la demande à l’égard du trafic de
être en mesure de maintenir les coûts de correspondance avec Air Canada et pourraient porter un
main-d’œuvre à des niveaux opportuns ni grave préjudice aux activités, au résultat d’exploitation et à
la situation financière de celle-ci.
de conclure des conventions collectives lui
permettant de mettre en œuvre de façon
Star Alliance et coentreprises – Si un
fructueuse ses initiatives stratégiques.
membre clé quittait le réseau Star Alliance
Rien ne garantit que les conventions
ou manquait à ses obligations connexes,
collectives seront renouvelées sans conflit
y compris aux termes d’ententes de
ni interruption de travail
coentreprise, cela pourrait avoir de graves
Les coûts de main-d’œuvre constituent l’un des postes
les plus importants parmi les charges d’exploitation
répercussions sur Air Canada, ses activités,
d’Air Canada. Rien ne garantit qu’Air Canada parviendra son résultat d’exploitation et sa situation
à maintenir ces coûts à des niveaux qui ne nuiront pas à financière
ses activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
Les ententes stratégiques et commerciales qu’Air Canada
financière. La plupart des employés d’Air Canada sont
a conclues avec les membres du réseau Star Alliance,
syndiqués. Bien qu’Air Canada ait conclu des ententes
notamment Lufthansa et United Airlines, partenaires de la
de longue durée avec les syndicats représentant une
coentreprise A++, lui rapportent d’importantes retombées,
partie importante de ses effectifs syndiqués, rien ne
notamment celles qui découlent de l’exploitation à code
garantit que les conventions collectives qu’elle conclura
multiple, de l’harmonisation des correspondances, de la
ultérieurement avec les syndicats représentant ses
réciprocité des programmes de fidélisation respectifs et
employés ou que les résultats des arbitrages se feront à des
de l’accès aux salons aéroportuaires des autres sociétés
conditions qui cadrent avec les attentes d’Air Canada ou
membres. Le fait pour un membre clé de quitter le réseau
qui sont comparables à celles des conventions collectives
Star Alliance ou d’être dans l’incapacité de s’acquitter de
conclues par ses concurrents. Les nouvelles conventions
ses obligations envers Air Canada pourrait nuire gravement
collectives ou l’issue des négociations ou arbitrages
aux activités, au résultat d’exploitation et à la situation
portant, notamment, sur les salaires et autres coûts de
financière d’Air Canada.
main-d’œuvre ou sur les règles d’exécution du travail
pourraient accroître les coûts de main-d’œuvre et d’autres
charges, ou encore imposer des modalités restreignant Interruptions ou perturbations
ou réduisant la capacité d’Air Canada de maintenir ses de service – Les interruptions ou
objectifs commerciaux ou d’entreprendre des initiatives
stratégiques, ce qui serait susceptible de porter un
perturbations du service pourraient nuire
grand préjudice aux activités d’Air Canada, à son résultat gravement à Air Canada, à ses activités, à
d’exploitation et à sa situation financière. son résultat d’exploitation et à sa situation
Rien ne garantit que les conventions collectives pourront financière
être de nouveau renouvelées sans conflit de travail ou La bonne marche d’Air Canada repose essentiellement sur
action syndicale, ni qu’il n’y aura par ailleurs pas de sa capacité d’exercer ses activités de façon ininterrompue
conflit de travail ou d’action syndicale qui occasionnerait au départ et à destination de plusieurs plaques tournantes,
une détérioration, interruption ou perturbation du dont Toronto-Pearson. Les retards ou les interruptions de
service d’Air Canada ou qui serait susceptible de nuire service, notamment ceux causés par des incidents liés à
à la capacité de cette dernière de mettre en œuvre ses la sûreté ou à des défaillances informatiques ou à d’autres
projets commerciaux ou d’exercer ses activités, ce qui, raisons, les conditions météorologiques et les conflits de
dans un cas comme dans l’autre, pourrait porter un grand travail des employés des aéroports, des bagagistes, des
préjudice à ses activités, à son résultat d’exploitation et contrôleurs aériens, du personnel de sûreté et des autres
à sa situation financière. En ce qui concerne les syndicats travailleurs qui ne sont pas employés par Air Canada
représentant des salariés basés au Canada, des grèves ou pour d’autres raisons indépendantes de la volonté
et lockout peuvent légalement être déclenchés après d’Air Canada, pourraient porter un grand préjudice à ses
l’expiration de ces conventions et les négociations portant activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
sur leur renouvellement quand certaines conditions financière.
préalables prescrites par le Code canadien du travail ont
été satisfaites. Des conditions environnementales, des enjeux
technologiques et d’autres facteurs en surcroît de ceux
Rapport de gestion | 81
RAPPORT ANNUEL 2018
découlant de conditions météorologiques pourraient des titres d’emprunt, de conserver certains cadres
occasionner des retards ou interruptions de service supérieurs ou autres employés clés, de procéder à des
ou nuire à la demande et faire augmenter le coût des acquisitions stratégiques ou de conclure des partenariats
transports aériens. Ces conditions et facteurs d’ordre commerciaux.
environnemental, comme ceux qui découleraient L’incapacité de disposer des fonds nécessaires ou de
d’éruptions volcaniques ou d’autres phénomènes naturels, les mobiliser, que ces fonds soient tirés de ses activités
ainsi que des facteurs qui ont une origine humaine, d’exploitation ou d’un financement, pourrait forcer
pourraient entraîner des retards ou des interruptions Air Canada à retarder ou à abandonner, en totalité ou en
de service, faire augmenter les coûts d’Air Canada ou se partie, ses dépenses prévues ou à modifier sa stratégie
répercuter à la baisse sur la demande de déplacements commerciale, ce qui pourrait nuire gravement à ses
par avion, tous des facteurs qui pourraient porter un activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
grand préjudice à Air Canada, à ses activités, à son résultat financière. Par ailleurs, Air Canada pourrait faire face à un
d’exploitation et à sa situation financière. désavantage concurrentiel si ses rivaux devaient disposer
de liquidités plus importantes ou d’une capacité de réunir
Besoins de capitaux et de liquidités – des fonds plus facilement ou à des conditions moins
Air Canada pourrait ne pas être en onéreuses.
mesure d’obtenir, en temps voulu et à des Les cotes de solvabilité attribuées à Air Canada influent sur
sa capacité d’accéder aux marchés financiers et de disposer
conditions acceptables, les fonds nécessaires des niveaux de trésorerie requis. Il n’existe aucune garantie
pour satisfaire à ses besoins en trésorerie en ce qui concerne les cotes de solvabilité d’Air Canada;
et financer les charges d’exploitation et les toute révision à la baisse ou toute révision à la hausse
dépenses d’investissement requises attendue par le marché qui ne se matérialise pas pourraient
avoir une incidence défavorable sur les coûts d’emprunt
Les risques décrits dans le présent rapport de gestion d’Air Canada, sa capacité d’attirer du capital, sa situation
pourraient se répercuter sur la situation de trésorerie de trésorerie et sa capacité d’exercer ses activités, facteurs
d’Air Canada, entre autres les risques ayant trait qui pourraient tous nuire gravement à ses activités, à son
aux conditions économiques, aux taux de change, à résultat d’exploitation et à sa situation financière.
la concurrence accrue de la part des transporteurs
canadiens, internationaux et américains, notamment
des transporteurs à faibles coûts, à la volatilité des prix Régimes de retraite – L’omission ou
du carburant, aux différends de travail et aux clauses l’incapacité d’Air Canada de verser les
restrictives de contrats (qui imposent à Air Canada cotisations en trésorerie prévues à ses
des réserves de liquidités minimales, exigence qui
pourrait l’obliger à fournir des dépôts de garantie à des régimes de retraite pourrait porter un grave
contreparties). Pour gérer ces défis et mener à bien la préjudice à ses activités, à son résultat
stratégie commerciale d’Air Canada, d’importantes d’exploitation et à sa situation financière
liquidités ainsi que des charges d’exploitation et des
Air Canada propose à ses salariés plusieurs régimes
dépenses d’investissement courantes considérables sont
de retraite à prestations déterminées, notamment
nécessaires.
des régimes de retraite agréés canadiens, des régimes
Bien que sa situation de trésorerie ait connu une complémentaires de retraite et des régimes de retraite à
amélioration sensible au cours des dernières années, l’étranger. Les lois du Canada qui régissent les régimes de
rien ne garantit qu’Air Canada continuera de disposer retraite prévoient l’évaluation périodique de la situation de
de liquidités suffisantes, issues soit de ses activités capitalisation de chaque régime agréé selon les principes
d’exploitation, soit de la mobilisation de capitaux selon de la continuité de l’exploitation (en supposant l’existence
des modalités acceptables, en vue de financer les charges indéfinie du régime) et de la solvabilité (en supposant la
d’exploitation et les dépenses d’investissement requises résiliation immédiate du régime).
pour gérer tout enjeu et poursuivre la mise en œuvre de sa
Les obligations d’Air Canada en matière de capitalisation
stratégie commerciale.
des régimes de retraite (y compris les obligations de
Un recul prononcé du cours des titres d’Air Canada pourrait capitalisation prévues) peuvent varier considérablement
avoir un effet néfaste sur la capacité de la Société de en fonction de divers facteurs, notamment les évaluations
mobiliser des capitaux, d’émettre des titres d’emprunt, de la solvabilité des régimes de retraite, l’évolution de la
de conserver certains employés, de procéder à des réglementation, les données démographiques du régime,
acquisitions stratégiques ou de conclure des ententes les modifications apportées aux dispositions du régime,
commerciales. Les écarts entre les résultats financiers les hypothèses et les méthodes utilisées et l’évolution
réels ou prévus d’Air Canada et les attentes que rendent de la conjoncture (principalement en ce qui concerne le
publiques les analystes, outre les événements touchant rendement de l’actif des régimes et les variations des taux
les activités de la Société ou le contexte dans lequel elle d’intérêt) et d’autres facteurs, outre l’application des règles
évolue, peuvent contribuer à la volatilité du cours des titres normales de cotisations au titre de services passés qui
d’Air Canada. Tout affaissement des marchés financiers en exigeraient généralement qu’un cinquième de tout déficit
général, ou une correction visant le cours ou les volumes de solvabilité d’un régime agréé canadien, lissé sur trois
de négociation des titres d’Air Canada, pourrait nuire à la ans, soit capitalisé chaque année. Les cotisations réelles qui
capacité de la Société de mobiliser des capitaux, d’émettre sont déterminées à partir des rapports d’évaluation futurs
82 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
déposés annuellement peuvent différer considérablement d’avance par des fournisseurs de services de carte de
des prévisions. En outre, tout régime agréé canadien doit crédit, ou l’exercice d’autres recours par ses créanciers,
faire l’objet de cotisations au titre des services rendus au bailleurs et autres parties contractantes qui pourraient
cours de l’exercice considéré à moins que ces cotisations entraîner, par ricochet, la défaillance au titre d’autres
puissent être prélevées (sous réserve des modalités du emprunts ou accords. Le cas échéant, Air Canada risque
régime et de la législation en vigueur) d’un excédent de ne pas être en mesure de rembourser cette dette
de solvabilité suffisant. La détérioration des conditions par anticipation ou de s’acquitter de ses obligations aux
économiques ou un fléchissement des taux d’intérêt termes de certains contrats, de verser les loyers sur ses
pendant une période prolongée pourraient faire augmenter avions ou de couvrir ses coûts fixes. De plus, les prêteurs
considérablement les obligations d’Air Canada au titre de la pourraient saisir la totalité ou la quasi-totalité des actifs
capitalisation de ses régimes de retraite, ce qui porterait un d’Air Canada à titre de garanties sur ses obligations.
grand préjudice à ses activités, à son résultat d’exploitation Se reporter à la rubrique 9.8, Obligations contractuelles,
et à sa situation financière. Un déficit de capitalisation du présent rapport de gestion pour un complément
des régimes de retraite ou l’omission ou l’incapacité d’information sur les ententes d’Air Canada concernant le
d’Air Canada de verser les cotisations en trésorerie prévues traitement des opérations par carte de crédit.
à ses régimes de retraite pourrait porter un grave préjudice
à Air Canada, à ses activités, à son résultat d’exploitation
et à sa situation financière. Se reporter à la rubrique 9.7, Litiges en cours – Air Canada est ou peut
Obligations de capitalisation des régimes de retraite, être partie à des poursuites qui pourraient
du présent rapport de gestion pour un complément
d’information.
lui nuire considérablement
Enquêtes sur le fret des autorités en matière
Contraintes imposées par des de concurrence
La Commission européenne, le ministère de la Justice
clauses restrictives – Les clauses des États-Unis et le Bureau de la concurrence du Canada,
restrictives prévues dans les ententes entre autres, ont enquêté sur des pratiques de tarification
auxquelles Air Canada est partie peuvent des transports de fret qui seraient éventuellement
avoir une incidence sur la façon dont anticoncurrentielles, notamment l’imposition de
suppléments carburant, d’un certain nombre de
Air Canada exerce ses activités et, dans transporteurs aériens et d’exploitants de service de fret.
certains cas, peuvent même restreindre Les enquêtes menées par le ministère de la Justice des
considérablement, voire entraver, sa États-Unis et le Bureau de la concurrence du Canada ont
capacité d’exercer ses activités pris fin sans qu’aucune procédure ne soit intentée contre
Air Canada.
Certains des arrangements financiers et autres contrats
importants auxquels Air Canada est partie sont assortis, Après avoir rendu en 2010 une décision défavorable à
et pourraient être assortis à l’avenir, de clauses restrictives l’encontre d’un certain nombre de sociétés aériennes,
(portant notamment sur les évaluations d’actifs, le seuil dont Air Canada, qui a été renversée par la Cour
de liquidité, le ratio de couverture des charges fixes) qui générale européenne en décembre 2017, la Commission
la limitent ou, dans certains cas, la bloquent carrément européenne a rendu en mars 2017 une autre décision
dans sa capacité de structurer ou d’exercer ses activités à condamnant 12 transporteurs de fret aérien, y compris
sa guise, notamment parce qu’elles réduisent sa trésorerie, Air Canada, pour avoir enfreint la loi sur la concurrence
ou l’empêchent de contracter des emprunts, de créer des de l’Union européenne en fixant certains tarifs et frais
privilèges, de vendre des actifs, de verser des dividendes, de transport de fret à diverses époques entre 1999
d’engager des dépenses d’investissement, et de se livrer à et 2006. Air Canada s’est vu imposer une amende de
des acquisitions, fusions et regroupements d’entreprises 21 millions d’euros (environ 29 M$ CA). Air Canada a
ou à un changement de contrôle. Bien qu’Air Canada ait payé l’amende exigée au deuxième trimestre de 2017, en
réussi au cours des dernières années à négocier des clauses attendant l’issue d’un appel qu’elle a interjeté auprès la
restrictives plus favorables et moins contraignantes, rien Cour générale européenne. Air Canada ne peut prévoir
ne garantit qu’elle pourra continuer de le faire. Les autres avec certitude l’issue de son appel ni celle des poursuites
ententes de financement ou contrats importants qu’elle qui s’y rattachent, mais elle a des motifs raisonnables de
pourrait souscrire à l’avenir risquent d’être assortis de croire qu’elle peut contester la décision de la Commission
clauses qui la limiteraient, de façon analogue ou encore européenne.
plus stricte, dans sa marge de manœuvre opérationnelle Air Canada est aussi citée comme partie défenderesse ou
et financière, ce qui pourrait nuire considérablement à sa autrement impliquée dans un certain nombre de recours
capacité d’exercer ses activités et à sa rentabilité. collectifs et d’autres actions engagées au Canada, en
Tout manquement d’Air Canada à ses obligations Europe et aux États-Unis relativement à ces allégations. Le
contractuelles (notamment à ses clauses restrictives recours collectif aux États-Unis a été réglé par Air Canada
financières ou autres) ou toute défaillance de sa part en 2012, et certaines poursuites intentées par des tiers au
quant au remboursement de ses emprunts et au paiement Royaume-Uni relativement aux mêmes allégations ont fait
de ses coûts fixes pourrait avoir des conséquences l’objet d’un règlement en 2018.
défavorables importantes, dont le devancement de Au 31 décembre 2018, Air Canada avait constitué une
certaines échéances, la retenue des produits perçus provision de 17 M$ (17 M$ au 31 décembre 2017) à
Rapport de gestion | 83
RAPPORT ANNUEL 2018
l’égard des réclamations en cours relativement à ces connaissances de nombre d’employés, notamment ses
affaires, provision qui est comptabilisée dans les dettes dirigeants, ses gestionnaires, ses employés affectés aux
fournisseurs et charges à payer. Cette provision correspond vols et aux activités d’exploitation et autres employés
à une estimation fondée sur l’avancement des enquêtes clés. Toute pénurie de personnel ou rotation d’effectifs
à la date de l’estimation et des actions en justice ainsi importante à la tête ou dans des secteurs clés d’Air Canada
que sur l’évaluation par Air Canada de l’issue possible de serait de nature à nuire gravement à Air Canada, à ses
certaines d’entre elles. La provision ne tient pas compte des activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
actions en justice ou des enquêtes dans tous les territoires, financière. De plus, Air Canada pourrait ne pas être en
mais seulement dans ceux pour lesquels on dispose de mesure d’attirer et de fidéliser les éléments qualifiés dont
suffisamment d’information. Air Canada a déterminé qu’il elle pourrait avoir besoin à l’avenir.
est impossible à ce stade de prédire avec un quelconque
degré de certitude l’issue de toutes les actions en justice et
enquêtes encore en cours. Selon l’issue des faits nouveaux Risques liés au secteur de l’aviation
ressortant du déroulement des actions en justice et des
enquêtes dans les autres territoires de compétence,
commerciale
Air Canada pourrait modifier au besoin la provision
dans ses résultats des périodes ultérieures. Attentats terroristes et mesures de
Retraite obligatoire sûreté – Toute attaque terroriste et ses
Air Canada est partie à des poursuites dans lesquelles répercussions pourraient avoir une incidence
sont contestées les dispositions concernant la retraite défavorable importante sur Air Canada,
obligatoire de certaines de ses conventions collectives. ses activités, son résultat d’exploitation et
Les poursuites restantes portent sur le départ à la retraite
conformément à la convention collective antérieure sa situation financière
conclue avec l’APAC qui intégrait à l’origine les dispositions Le risque d’attentats et d’autres activités terroristes crée un
des régimes de retraite s’appliquant aux pilotes et les climat d’inquiétude et d’incertitude chez les voyageurs. Un
forçant à prendre leur retraite à 60 ans. Ces dispositions attentat (ou une tentative d’attentat) ou la menace d’un
ont été modifiées par la suite et, depuis 2012, diverses attentat (qu’il vise Air Canada ou un autre transporteur,
règles en matière de retraite sont en vigueur. Or, certaines une destination que dessert Air Canada ou d’autres
de ces nouvelles règles font l’objet de contestations, destinations ou régions) et les mesures de sûreté, comme
notamment celles concernant la couverture au titre les restrictions visant le contenu des bagages de cabine ou
des avantages sociaux pour les pilotes ayant droit à les exigences à l’égard des documents d’identité ainsi que
des prestations de retraite complètes et l’obligation les procédures de détection visant les passagers, pourraient
d’Air Canada de répondre aux besoins des pilotes désireux avoir de profondes répercussions sur la demande passagers
de continuer à travailler après 65 ans. Air Canada a eu gain en général et sur le nombre de passagers empruntant
de cause, en totalité ou en partie, dans quelques-unes de les vols d’Air Canada en particulier. Ils pourraient en
ces poursuites et elle se défend dans les autres poursuites. outre donner lieu à une hausse substantielle des primes
À l’heure actuelle, il n’est pas possible de déterminer avec d’assurance, des coûts liés à la sûreté et d’autres coûts
un degré quelconque de certitude si un échec éventuel de (notamment la hausse des charges d’exploitation pour
la défense qu’a opposée Air Canada à ces contestations éviter de voler au-dessus de zones de conflit). La réduction
entraînera un passif financier. Le cas échéant, ce passif des produits passages ainsi que la hausse des coûts,
financier ne serait cependant pas important. comme les primes d’assurance, les coûts liés à la sûreté
et d’autres coûts, pourraient porter un grand préjudice
aux activités, au résultat d’exploitation et à la situation
Litiges éventuels financière d’Air Canada.
Dans l’exercice de leurs activités, les sociétés aériennes
s’exposent à des réclamations et poursuites (dont des
recours collectifs) notamment en ce qui concerne leurs Sinistres et accidents – De par
arrangements contractuels ou l’évolution du cadre ses activités, Air Canada s’expose à
législatif ou réglementaire. Les litiges ou les réclamations d’importantes poursuites en responsabilité
à venir pourraient avoir un effet néfaste important sur
Air Canada, ses activités, son résultat d’exploitation et sa
portant sur des blessures graves ou des
situation financière. décès à la suite d’accidents et de sinistres
De par la nature de ses activités principales, Air Canada
Personnel essentiel – Air Canada s’expose à des poursuites en responsabilité, y compris
des réclamations portant sur des blessures graves ou
est tributaire de ses employés clés et des décès, qui pourraient être intentées contre elle à
toute pénurie de personnel ou rotation la suite d’accidents ou de sinistres mettant en cause
d’effectifs importante pourrait lui nuire des appareils ayant transporté des clients d’Air Canada ou
des appareils d’autres transporteurs dont la maintenance
considérablement ou la réparation a été assurée par elle ou par des tiers
La capacité d’Air Canada de mener à bien son plan prestataires de services. De tels accidents ou sinistres
d’entreprise et d’exercer ses activités est tributaire pourraient nuire gravement à la réputation d’Air Canada
de l’expérience sectorielle, des compétences et des sur le plan de la sécurité et, par ricochet, porter un grand
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RAPPORT ANNUEL 2018
préjudice à ses activités, à son résultat d’exploitation et à routes, les aéroports à partir desquels ces transporteurs
sa situation financière. Rien ne garantit que la couverture peuvent exploiter des vols internationaux ou encore le
d’assurance d’Air Canada suffirait pour se prémunir nombre de transporteurs autorisés à utiliser certains
contre une ou plusieurs réclamations d’envergure et toute aéroports en particulier. Toute restriction ou modification
insuffisance pourrait être importante. ou tout ajout apportés à ces ententes, règlements ou
Les accidents et les sinistres peuvent survenir, même politiques pourraient nuire considérablement à Air Canada,
lorsqu’ont été prises toutes les mesures nécessaires, en à ses activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
raison de divers facteurs indépendants de la volonté financière. En outre, toute approche plus libérale que
d’Air Canada, notamment des actes terroristes et des pourrait adopter le Canada à l’égard des ententes visant les
sabotages, des conditions météorologiques extrêmes, services aériens conclues avec des pays étrangers pourrait
des foudroiements et autres phénomènes naturels, des porter un grave préjudice à Air Canada, à ses activités,
incidents d’impact d’oiseau, outre la présence sans cesse à son résultat d’exploitation et à sa situation financière
et pourrait entraîner une dépréciation significative des
croissante de véhicules aériens sans pilote.
immobilisations corporelles et incorporelles.
Les projets futurs et actuels d’Air Canada visant la
Réglementation – Air Canada est conclusion ou l’expansion de coentreprises de partage
assujettie à un cadre réglementaire des revenus ou d’autres ententes de partenariat à l’égard
exhaustif et en constante évolution, tant de diverses routes internationales sont et peuvent
au Canada qu’à l’étranger, visant un grand être assujettis à l’aval des autorités canadiennes et
internationales compétentes, à l’absence de contestation
nombre d’éléments de la part de ces autorités et à la satisfaction des exigences
Le secteur de l’aviation commerciale est assujetti à un réglementaires nécessaires. Rien ne garantit que ces
cadre juridique, réglementaire et administratif exhaustif, conditions seront remplies ou demeureront en vigueur ou
notamment en ce qui concerne les impôts et taxes, les que les exigences ou normes réglementaires en vigueur ou
redevances et activités aéroportuaires, les droits de route, modifiées pourront être satisfaites.
la sécurité, les droits des passagers et consommateurs, Bien des éléments composant les activités d’Air Canada
les règlements visant les équipages et autres règlements peuvent également être assujettis, dans un nombre
en matière de travail, la publicité, la protection des croissant de territoires, à un cadre législatif et
renseignements personnels, la sécurité des données, réglementaire de plus en plus sévère en matière de
les licences, la concurrence, les régimes de retraite, réformes environnementales, en ce qui a trait par exemple
l’environnement (dont les niveaux sonores et les émissions aux changements climatiques, outre les questions qui font
de carbone), le contrôle des changes et, dans une certaine l’objet des paragraphes qui suivent.
mesure, la tarification.
Le mécanisme mondial basé sur le marché (global market-
La conformité au cadre juridique, réglementaire et based measure scheme ou « GMBM ») que l’Organisation
administratif actuel et futur au Canada et à l’étranger, de l’aviation civile internationale (l’« OACI ») a adopté
notamment à l’égard de lois ou règlements incompatibles en 2016 vise les émissions des vols internationaux.
ou potentiellement contradictoires, ou de lois ou Le GMBM doit être appliqué par phases, les deux premières
règlements qui visent de manière disproportionnée (s’échelonnant de 2021 à 2023 et de 2024 à 2026,
les sociétés aériennes canadiennes, ou Air Canada en respectivement) étant volontaires, la troisième phase
particulier (à l’instar de la Loi sur la participation publique (qui s’échelonne de 2027 à 2035) étant obligatoire. Le
au capital d’Air Canada), pourrait se traduire par des Canada a adopté volontairement la première phase. En
coûts significatifs, des entraves ou des désavantages fonction du GMBM, le Parlement européen et le Conseil de
concurrentiels. Rien ne garantit que le cadre juridique, l’Union européenne ont continué d’exempter du système
réglementaire et administratif actuel et futur ne sera pas d’échange de droits d’émissions de l’Union européenne
susceptible de porter un grand préjudice à Air Canada, à (l’« UE ») les vols reliant l’Europe et les pays tiers.
ses activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
financière. En 2016, le gouvernement fédéral canadien a proposé
un modèle pancanadien pour la tarification du carbone
La capacité d’Air Canada d’exploiter des vols ou d’offrir devant être adopté dans toutes les administrations d’ici
des services aériens sur les routes internationales entre 2018, la tarification devant se baser sur les émissions de
aéroports au Canada et à l’étranger peut changer. Les gaz à effet de serre provenant de toutes les sources de
ententes en vigueur entre le Canada et d’autres États, carburant fossile, notamment le carburant aviation et les
lesquelles régissent nombre d’éléments, notamment autres carburants qu’utilise Air Canada relativement aux
les droits de trafic, peuvent être éventuellement opérations au sol ou à l’équipement fixe de combustion.
modifiées. En outre, les règles et règlements visant les Les provinces canadiennes peuvent mettre sur pied, soit
activités aéroportuaires peuvent évoluer, tout comme la un système explicite fondé sur les tarifs, comme une taxe
disponibilité des créneaux ou installations appropriées sur le carbone ou un système basé sur les prélèvements,
peut varier. Air Canada exploite actuellement un certain soit un système de plafonnement et d’échange. Certaines
nombre de vols sur des routes internationales aux termes provinces, notamment l’Alberta, la Colombie-Britannique
d’ententes, de règlements ou de politiques convenus entre et le Québec, ont instauré un système de tarification
le Canada et d’autres pays qui désignent le nombre de du carbone, d’autres appliquent le système du filet de
transporteurs autorisés à assurer des vols sur ces routes, sécurité fédéral sur la tarification du carbone. Depuis 2017,
la capacité des transporteurs assurant le service sur ces Air Canada et les transporteurs régionaux exploitant des
Rapport de gestion | 85
RAPPORT ANNUEL 2018
vols pour le compte d’Air Canada sont assujettis à une normes minimales pour le traitement et l’indemnisation
tarification sur le carbone visant les vols exploités en des passagers, ainsi que l’aide fournie à ceux-ci afin qu’ils
Colombie-Britannique et en Alberta. puissent terminer leur itinéraire prévu. Le règlement
Air Canada ne peut prédire si, ni comment, ces initiatives, prescrit des indemnités minimales à l’égard des bagages
ou d’autres initiatives, seront mises en œuvre au bout perdus ou endommagés, les obligations à l’égard des
du compte ni l’incidence qu’elles auront sur la Société. retards dépassant trois heures lorsque l’appareil se
En revanche, des mesures prises à l’avenir au Canada et trouve sur l’aire de trafic et l’obligation du transporteur
à l’étranger pourraient avoir une incidence défavorable d’attribuer un siège aux jeunes enfants près d’un parent
sur Air Canada, notamment en accroissant les coûts ou d’un tuteur. Le ministre des Transports est également
qu’elle doit engager. Bien qu’Air Canada maintienne sa autorisé à ordonner à l’Office des transports du Canada
focalisation sur l’amélioration des efficiences, notamment de promulguer des règlements concernant toute autre
en matière de réduction de l’empreinte carbone, l’incidence obligation d’un transporteur à l’égard des passagers.
sur la Société d’initiatives en matière de changements
climatiques et d’environnement pourrait dépendre, en Épidémies – Les épidémies pourraient
partie, de la possibilité et du montant du recouvrement nuire à la demande passagers à l’égard du
de ces coûts majorés liés à ces initiatives si recouvrement
il y a, notamment sous la forme de hausses des tarifs transport aérien
passages et fret. Les éclosions ou menaces d’éclosions de virus ou d’autres
Air Canada est également assujettie aux lois du Canada et maladies contagieuses ou épidémiques comme la grippe,
d’autres pays en matière de confidentialité et de sécurité le SRAS, les virus Ebola et Zika, ainsi que les avertissements
des renseignements sur les passagers et les employés, en matière de voyage ou autres à l’échelle canadienne
notamment en ce qui concerne les systèmes d’information ou internationale visant des villes ou régions du Canada
préalable sur les passagers et l’accès aux systèmes de ou d’autres pays pourraient considérablement nuire à
réservations des sociétés aériennes, lois qui ne sont pas la demande passagers et pourraient avoir une incidence
toujours compatibles d’un pays à l’autre parmi ceux qui défavorable importante sur le trafic au sein du réseau
ont autorité sur Air Canada, notamment ceux où elle d’Air Canada. La réduction du trafic qui en résulterait dans
est en exploitation ou exerce des activités. En nombre les marchés desservis par Air Canada serait susceptible
croissant, ces lois et règlements deviennent de plus en de porter un grand préjudice aux activités, au résultat
plus stricts et peuvent présenter des conflits entre eux. d’exploitation et à la situation financière d’Air Canada.
L’obligation de se conformer à ces cadres législatifs et
réglementaires entraîne des charges et une complexité Accessibilité à l’assurance
opérationnelles supplémentaires, et tout accroissement
du fardeau réglementaire ou toute contravention aux
et augmentation des frais
obligations en matière de confidentialité et de sécurité d’assurance – L’augmentation des coûts
des renseignements pourraient nuire à Air Canada, à ses d’assurance ou la réduction de la couverture
activités (notamment en touchant son goodwill et sa d’assurance pourraient avoir une incidence
réputation), à son résultat d’exploitation et à sa situation
financière.
néfaste considérable sur Air Canada, ses
Certains territoires de compétence (notamment le Canada,
activités, son résultat d’exploitation et sa
les États-Unis, les pays membres de l’Union européenne situation financière
et d’autres territoires où Air Canada est en exploitation Le secteur des assurances de l’aviation réévalue en
ou exerce des activités) ont promulgué et appliqué des permanence les risques posés par les actes terroristes qu’il
mesures de protection des consommateurs et des droits est prêt à couvrir et cela pourrait se répercuter tant sur
des passagers, et ils pourraient le faire à nouveau à certains assureurs actuels d’Air Canada que sur sa propre
l’avenir, tout comme les autorités de réglementation des assurabilité à l’avenir (notamment en ce qui concerne la
pays concernés. Ces mesures, de plus en plus adoptées, couverture contre le risque de guerre). Dans l’éventualité
peuvent se traduire par des obligations significatives, où les assureurs actuels d’Air Canada ne pourraient ou ne
extraordinaires, incohérentes, voire contradictoires, voudraient lui fournir une couverture d’assurance et en
pour Air Canada et peuvent accroître sa responsabilité l’absence de mesures du gouvernement du Canada visant
et les coûts qu’elle engage. Ces mesures pourraient par à fournir la couverture nécessaire, les frais d’assurance
conséquent avoir un effet défavorable sur Air Canada, d’Air Canada pourraient augmenter davantage et la placer
ses activités, son résultat d’exploitation et sa situation en contravention de certaines prescriptions réglementaires
financière. ou dispositions contractuelles l’obligeant à maintenir en
En 2018, le gouvernement fédéral a proposé aux fins vigueur une assurance donnée, ce qui pourrait avoir un
d’adoption le règlement sur la protection des passagers effet défavorable important sur Air Canada, ses activités,
aériens pris en vertu de la Loi sur les transports au Canada, son résultat d’exploitation et sa situation financière.
lequel règlement régirait les vols au départ et à destination
du Canada, y compris les vols de correspondance.
Ce projet de règlement, qui a été publié aux fins de
commentaires, doit entrer en vigueur le 1er juillet 2019,
énonce les obligations du transporteur en cas de retards ou
d’annulations de vol, de refus d’embarquement, outre les
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RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 87
RAPPORT ANNUEL 2018
BAIIALA
Le BAIIALA (à savoir le bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et location
avions) est couramment utilisé dans le secteur du transport aérien et Air Canada s’en sert afin d’avoir un aperçu des
résultats d’exploitation avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et location avions,
étant donné que ces coûts peuvent varier sensiblement d’une société aérienne à l’autre en raison de la façon dont chacune
finance son matériel volant et ses autres actifs. Air Canada retranche les éléments particuliers du BAIIALA, car ces
éléments fausseraient l’analyse de certaines tendances commerciales et rendraient toute analyse comparative en regard
d’autres sociétés aériennes moins pertinente.
Le BAIIALA est rapproché du bénéfice d’exploitation comme suit :
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RAPPORT ANNUEL 2018
CESMO ajustées
Air Canada se sert des CESMO ajustées afin de mesurer le rendement courant des activités de la Société et d’analyser
l’évolution de ses coûts, à l’exclusion de l’incidence de la charge de carburant aviation, des coûts liés à la portion terrestre
des forfaits de Vacances Air Canada et des éléments particuliers, car ces éléments risquent de fausser l’analyse de
certaines tendances commerciales et de rendre moins pertinente toute analyse comparative en regard d’autres sociétés
aériennes.
Dans le calcul des CESMO ajustées, la charge de carburant aviation n’est pas comprise dans les charges d’exploitation, car
elle fluctue largement sous l’effet de facteurs multiples, dont la conjoncture internationale, les événements géopolitiques,
les coûts de raffinage du carburant aviation et le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain. Qui plus
est, Air Canada engage des coûts relativement à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air Canada que certaines
sociétés aériennes qui n’exercent pas d’activités de voyagiste comparables n’engagent pas. En outre, ces coûts ne génèrent
pas de SMO. Par conséquent, le fait d’exclure ces coûts des charges d’exploitation permet d’établir une comparaison plus
pertinente d’une période à l’autre lorsque ces coûts peuvent varier.
Le fait d’exclure des charges d’exploitation la charge de carburant aviation, les coûts liés à la portion terrestre des forfaits
de Vacances Air Canada et les éléments particuliers permet de manière générale d’analyser plus justement la performance
d’Air Canada au chapitre des charges d’exploitation et de la comparer de façon plus pertinente à celle d’autres sociétés
aériennes.
Les CESMO ajustées se rapprochent des charges d’exploitation selon les PCGR de la façon suivante :
Rapport de gestion | 89
RAPPORT ANNUEL 2018
90 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) et résultat ajusté par action – dilué
Air Canada se sert du « bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) » et du « résultat ajusté par action – dilué » pour mesurer
le rendement financier global de ses activités sans égard aux effets après impôts du profit ou de la perte de change, du
coût financier net au titre des avantages du personnel, du profit ou de la perte sur les instruments financiers comptabilisés
à la juste valeur, du profit ou de la perte à la cession-bail d’actifs, du profit ou de la perte aux modifications et règlements
de dettes, du profit ou de la perte à la cession d’actifs ainsi que des éléments particuliers, car ces éléments peuvent fausser
l’analyse de certaines tendances commerciales et rendre toute analyse comparative en regard d’autres sociétés aériennes
moins pertinente. Depuis le quatrième trimestre de 2017 inclusivement, le bénéfice net ajusté est calculé après impôts.
Par conséquent, l’information relative à 2018 et à 2017 dans le tableau ci-dessous n’est pas directement comparable.
Le bénéfice net ajusté se rapproche du bénéfice net (de la perte nette) selon les PCGR de la façon suivante :
Les données relatives aux actions servant au calcul du résultat par action (dilué et de base) en fonction du bénéfice net
ajusté par action s’établissent comme suit :
Rapport de gestion | 91
RAPPORT ANNUEL 2018
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RAPPORT ANNUEL 2018
Ratio dette nette ajustée-BAIIALA des 12 derniers mois (ratio de levier financier)
Le ratio dette nette ajustée-BAIIALA des 12 derniers mois (également désigné « ratio de levier financier » dans le présent
rapport de gestion) est couramment utilisé dans le secteur du transport aérien et Air Canada s’en sert pour évaluer le
levier financier. Le ratio de levier financier correspond à la dette nette ajustée divisée par le BAIIALA des 12 derniers mois.
Comme il est mentionné plus haut, Air Canada retranche les éléments particuliers des résultats relatifs au BAIIALA (qui
sont utilisés pour déterminer le ratio de levier financier), car ces éléments peuvent fausser l’analyse de certaines tendances
commerciales et rendre toute analyse comparative en regard d’autres sociétés aériennes moins pertinente. Se reporter à la
rubrique 9.3, Dette nette ajustée, du présent rapport de gestion pour un rapprochement entre cette mesure financière hors
PCGR et la mesure conforme aux PCGR la plus proche.
Rapport de gestion | 93
RAPPORT ANNUEL 2018
21. GLOSSAIRE
AIMTA – Association internationale des machinistes et des Flux de trésorerie disponibles – Flux de trésorerie
travailleurs de l’aérospatiale. nets liés aux activités d’exploitation, moins les achats
d’immobilisations corporelles et incorporelles et déduction
Air Georgian – Air Georgian Limited.
faite du produit tiré d’opérations de cession-bail. Les flux
Autres produits passages et fret – Produits tirés de vols de trésorerie disponibles sont une mesure financière hors
dont les points d’origine et de destination se trouvent PCGR. Se reporter aux rubriques 9.5 et 20 du présent
surtout en Amérique centrale et en Amérique du Sud, ainsi rapport de gestion pour un complément d’information à
que dans les Antilles et au Mexique. cet égard.
BAIIALA – Bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux Jazz – Jazz Aviation S.E.C.
amortissements et aux pertes de valeur et location avions.
Longueur d’étape moyenne – Nombre moyen de milles
Ces unités de mesure financière ne sont pas reconnues
par siège au départ qui correspond au total des sièges-
par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures
milles offerts (SMO) divisé par le total des sièges routés.
financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour
un complément d’information. Air Canada retranche les Passagers-milles payants (PMP) – Mesure du trafic
éléments particuliers du calcul du BAIIALA. passagers correspondant au produit du nombre
de passagers payants transportés par le nombre de milles
Bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) – Bénéfice
qu’ils ont parcourus.
net (perte nette) consolidé(e) d’Air Canada ajusté(e) en
vue d’en exclure l’incidence après impôts des profits ou Passagers payants transportés – Renvoie à la définition
pertes de change, du produit (coût) financier net au titre établie par l’Association du Transport Aérien International
des avantages du personnel, du profit ou de la perte sur (« IATA »). Les passagers payants sont dénombrés en
instruments financiers comptabilisés à la juste valeur, du fonction des indicatifs de vol plutôt qu’en fonction du
profit ou de la perte à la cession-bail d’actifs, du profit ou voyage/de l’itinéraire ou du segment de trajet.
de la perte aux modifications et règlements de dettes, Perte (profit) aux modifications et règlements de
du profit ou de la perte à la cession d’actifs ainsi que des dettes – Profit ou perte liés aux modifications et
éléments particuliers. Se reporter à la rubrique 20, Mesures règlements de dettes qui, de l’avis de la direction, doivent
financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour être présentés séparément du fait de leur montant ou
un complément d’information à cet égard. de leur incidence afin de permettre au lecteur de mieux
Boeing – The Boeing Company. comprendre la performance financière de la Société.
Bombardier – Bombardier Inc. Point (ou point de pourcentage) – Mesure de l’écart
arithmétique entre deux pourcentages.
CAC de Jazz – Contrat d’achat de capacité intervenu entre
Air Canada et Jazz le 1er janvier 2015, avec prise d’effet à la Produits passages et fret intérieurs – Produits tirés de
même date. vols à l’intérieur du Canada.
CALDA – Canadian Airline Dispatchers Association. Produits passages et fret transatlantiques – Produits
tirés de vols transatlantiques dont les points d’origine et
CESMO – Charges d’exploitation par SMO.
de destination se trouvent surtout en Europe, en Inde, au
CESMO ajustées – Charges d’exploitation par SMO Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
ajustées afin d’en exclure l’effet attribuable à la charge de
Produits passages et fret transpacifiques – Produits
carburant aviation, aux coûts liés à la portion terrestre
tirés de vols transpacifiques dont les points d’origine et de
des forfaits de Vacances Air Canada et aux éléments
destination se trouvent surtout en Asie et en Australie.
particuliers. Se reporter à la rubrique 20, Mesures
financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour Produits passages par siège-mille offert (PPSMO) –
un complément d’information à cet égard. Moyenne des produits passages par siège-mille offert.
Coefficient d’occupation – Mesure de l’utilisation Ratio de levier financier – Ratio dette nette ajustée-
de la capacité offerte aux passagers correspondant aux BAIIALA des 12 derniers mois (obtenu en divisant la dette
passagers-milles payants exprimés en pourcentage des nette ajustée par le BAIIALA des 12 derniers mois). Le ratio
sièges-milles offerts. de levier financier est une mesure financière hors PCGR.
Se reporter aux rubriques 9.3 et 20 du présent rapport de
Coût moyen pondéré du capital (CMPC) – Mesure du
gestion pour un complément d’information à cet égard.
coût du capital qu’établit la direction en pondérant de
façon proportionnelle chaque catégorie de capital. Rendement du capital investi – Mesure de la rentabilité
du capital qu’utilise une société pour générer des
Éléments particuliers – Éléments qui, de l’avis de la
rendements. Se reporter à la rubrique 20, Mesures
direction, doivent être présentés séparément, en raison de
financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour
leur montant ou de leur incidence sur les états financiers,
un complément d’information.
en vue de permettre aux lecteurs de comprendre
parfaitement la performance financière de la Société. Rendement unitaire – Moyenne des produits passages par
passager-mille payant.
EVAS – Exploits Valley Air Services Limited.
94 | Rapport de gestion
RAPPORT ANNUEL 2018
Rapport de gestion | 95
2018
ÉTATS FINANCIERS
CONSOLIDÉS ET NOTES
COMPLÉMENTAIRES
PHOTOS
EXTÉRIEUR D’UN APPAREIL AIRBUS S.A.S 2019 – INFOGRAPHIE : FIXION.
PHOTO : DREAMSTIME – MMS – 2019
INTÉRIEUR AUX COULEURS D’AIR CANADA D’UN APPAREIL 737 MAX 8 DE
BOEING. PHOTO : BRIAN LOSITO
RAPPORT ANNUEL 2018
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION
À L’ÉGARD DE L’INFORMATION
FINANCIÈRE
Les états financiers consolidés ont été préparés par la direction. La direction est responsable de la présentation
fidèle des états financiers consolidés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada
qui intègrent les Normes internationales d’information financière publiées par l’International Accounting Standards
Board. Il incombe à la direction de choisir les méthodes comptables et d’établir les jugements et les estimations
comptables importants. La direction est également responsable de tous les autres renseignements financiers inclus
dans le rapport de gestion et il lui appartient de s’assurer que ces renseignements concordent, lorsque cela est
approprié, avec l’information contenue dans les états financiers consolidés.
Il revient à la direction d’établir et d’exercer un contrôle interne adéquat sur l’information financière, notamment
de mettre en place les politiques et les procédures permettant de garantir, dans une mesure raisonnable, que
les actifs sont protégés et que les états financiers consolidés ainsi que les autres renseignements financiers sont
complets, impartiaux et adéquats.
Le Comité de vérification, des finances et du risque, composé entièrement d’administrateurs indépendants, vérifie
la qualité et l’intégrité de l’information financière de la Société et fait les recommandations d’approbation des
états financiers au Conseil d’administration, chapeaute la direction dans sa responsabilité de veiller à ce que les
systèmes d’aide au contrôle interne soient adéquats, voit à ce qu’un auditeur externe indépendant et compétent
soit nommé et approuve au préalable les honoraires et frais d’audit, afférents à celui-ci ou pour d’autres services
que l’audit. Le Conseil d’administration approuve les états financiers consolidés de la Société et le rapport de
gestion avant leur diffusion. Le Comité de vérification, des finances et du risque rencontre la direction et les
auditeurs internes et externes au moins quatre fois par année pour examiner les points touchant l’information
financière et les annonces à ce sujet, ainsi que les questions d’audit et d’autres questions.
Les auditeurs externes, à savoir PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l., effectuent un audit indépendant des
états financiers consolidés conformément aux normes d’audit généralement reconnues du Canada et expriment
leur opinion sur ceux-ci. Pour répondre à ces normes, il est nécessaire que l’audit soit planifié et mené de façon
à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas
d’anomalies significatives. Les auditeurs externes peuvent en tout temps consulter le Comité de vérification, des
finances et du risque et rencontrent celui-ci périodiquement.
Le 14 février 2019
Notre opinion
À notre avis, les états financiers consolidés ci-joints donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la
situation financière d’Air Canada et de ses filiales (collectivement, la « Société ») aux 31 décembre 2018 et 2017 et au
1er janvier 2017, ainsi que de sa performance financière et de ses flux de trésorerie pour les exercices clos les 31 décembre
2018 et 2017, conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS), telles qu’elles sont publiées par
l’International Accounting Standards Board.
Notre audit
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés de la Société, qui comprennent :
>> les états consolidés de la situation financière aux 31 décembre 2018 et 2017 et au 1er janvier 2017;
>> les comptes consolidés de résultat pour les exercices clos les 31 décembre 2018 et 2017;
>> les états consolidés du résultat global pour les exercices clos les 31 décembre 2018 et 2017;
>> les états consolidés des variations des capitaux propres pour les exercices clos les 31 décembre 2018 et 2017;
>> les tableaux consolidés des flux de trésorerie pour les exercices clos les 31 décembre 2018 et 2017;
>> ainsi que les notes annexes, y compris un résumé des principales méthodes comptables.
Fondement de l’opinion
Nous avons effectué notre audit conformément aux normes d’audit généralement reconnues du Canada.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus amplement décrites dans la section
« Responsabilités de l’auditeur à l’égard de l’audit des états financiers consolidés » de notre rapport.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit.
Indépendance
Nous sommes indépendants de la Société conformément aux règles de déontologie qui s’appliquent à notre audit des
états financiers consolidés au Canada, et nous nous sommes acquittés des autres responsabilités déontologiques qui nous
incombent selon ces règles.
Autres informations
La responsabilité des autres informations incombe à la direction. Les autres informations se composent du rapport de
gestion, que nous avons obtenu avant la date du présent rapport et des informations, autres que les états financiers
consolidés et notre rapport de l’auditeur sur ces états, incluses dans le rapport annuel, qui est censé être mis à notre
disposition après la date du présent rapport de l’auditeur.
Notre opinion sur les états financiers consolidés ne s’étend pas aux autres informations et nous n’exprimons aucune forme
d’assurance que ce soit sur ces informations.
En ce qui concerne notre audit des états financiers consolidés, notre responsabilité consiste à lire les autres informations
désignées ci-dessus et, ce faisant, à apprécier s’il existe une incohérence significative entre celles-ci et les états financiers
consolidés ou la connaissance que nous avons acquise au cours de l’audit, ou encore si les autres informations semblent
autrement comporter une anomalie significative.
Si, à la lumière des travaux que nous avons effectués à l’égard des autres informations que nous avons obtenues avant la date
du présent rapport, nous concluons à la présence d’une anomalie significative dans les autres informations, nous sommes
tenus de signaler ce fait. Nous n’avons rien à signaler à cet égard. Si, à la lecture des informations, autres que les états financiers
consolidés et notre rapport de l’auditeur sur ces états, incluses dans le rapport annuel, nous concluons à la présence d’une
anomalie significative dans celles-ci, nous serons tenus de signaler ce fait aux responsables de la gouvernance.
Lors de la préparation des états financiers consolidés, c’est à la direction qu’il incombe d’évaluer la capacité de la Société
à poursuivre son exploitation, de communiquer, le cas échéant, les questions relatives à la continuité de l’exploitation et
d’appliquer le principe comptable de continuité d’exploitation, sauf si la direction a l’intention de liquider la Société ou de
cesser son activité, ou si aucune autre solution réaliste ne s’offre à elle.
Il incombe aux responsables de la gouvernance de surveiller le processus d’information financière de la Société.
Montréal (Québec)
Le 14 février 2019
Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés.
1. INFORMATIONS GÉNÉRALES
Les états financiers consolidés audités ci-joints (les « états financiers ») sont ceux d’Air Canada (la « Société »). Le terme
« Société » s’entend, selon le contexte, d’Air Canada et d’une ou de plusieurs de ses filiales, y compris ses principales filiales
actives lui appartenant en propre, Société en commandite Touram, qui exerce ses activités sous la dénomination Vacances
Air CanadaMD (« Vacances Air Canada ») et Air Canada Rouge S.E.C., qui exerce ses activités sous la dénomination
Air Canada RougeMD (« Air Canada Rouge »).
Air Canada est constituée en société par actions et domiciliée au Canada. Son siège social est situé au 7373, boulevard
Côte-Vertu Ouest (Saint-Laurent), au Québec.
Air Canada est le plus important transporteur aérien du Canada sur les réseaux intérieur, transfrontalier Canada-
États-Unis et international ainsi que le plus grand fournisseur de services passagers réguliers du Canada sur les marchés
intérieur, transfrontalier (Canada-États-Unis) et international à destination et au départ du Canada. Une partie de la
prestation des services passagers réguliers sur les marchés intérieur et transfrontalier est effectuée sous la dénomination
« Air Canada Express » et assurée par des tiers, dont Société en commandite Jazz Aviation (« Jazz ») et Sky Regional
Airlines Inc. (« Sky Regional »), dans le cadre de contrats d’achats de capacité (« CAC »). Air Canada propose aussi des
services passagers réguliers sur les marchés intérieur et transfrontalier dans le cadre de contrats d’achat de capacité avec
d’autres transporteurs régionaux, notamment ceux qui exploitent des appareils d’au plus 18 places, dont certains sont
dits de « troisième niveau ». Directement ou par l’entremise du réseau Star Alliance, Air Canada est présente sur presque
tous les grands marchés du monde. Air Canada offre aussi des services de transport aérien de fret sur les marchés intérieur
et transfrontalier Canada-États-Unis ainsi que sur les lignes internationales entre le Canada et les principaux marchés de
l’Europe, de l’Asie, de l’Amérique du Sud et de l’Australie.
des passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par le pétrole brut ne sont pas stipulés contractuellement dans
biais du résultat net sont comptabilisés en charges dans les contrats d’achat de carburant de la Société, ils ont un
l’état du résultat net. Les actifs financiers comprenant des lien économique avec les prix du carburant aviation. La
dérivés incorporés sont considérés dans leur intégralité Société conclut des contrats d’option sur le pétrole brut
pour déterminer si leurs flux de trésorerie correspondent et désigne ces contrats comme couvertures des flux de
uniquement à des remboursements de capital et à des trésorerie de la composante pétrole brut de ses achats
versements d’intérêts. futurs de carburant aviation. La Société a défini un ratio de
Les actifs financiers dont la détention s’inscrit dans un couverture de 1/1 pour ses relations de couverture. Selon
modèle économique dont l’objectif est de percevoir la comptabilité de couverture, le profit ou la perte efficace
les flux de trésorerie contractuels, et dont les flux de sur les dérivés utilisés comme couverture du risque lié
trésorerie contractuels correspondent uniquement à aux variations du prix du carburant est comptabilisé dans
des remboursements de capital et à des versements les autres éléments du résultat global. Les primes versées
d’intérêts, sont généralement évalués au coût amorti à la relativement aux contrats d’option et la valeur temps
clôture des périodes comptables ultérieures. Tous les autres des contrats d’option sont différées et comptabilisées en
actifs financiers, y compris les placements en instruments tant que coût de la couverture dans les autres éléments
de capitaux propres, sont évalués à leurs justes valeurs du résultat global. Les montants accumulés dans les
à la clôture des périodes comptables ultérieures, et les autres éléments du résultat global sont présentés à titre
variations de leurs justes valeurs sont présentées dans le de réserve de couverture dans les capitaux propres et
résultat net ou dans les autres éléments du résultat global sont reclassés dans les charges de carburant aviation
(choix irrévocable lors de la comptabilisation initiale). lorsque le carburant aviation sous-jacent couvert est
utilisé. Les profits ou les pertes inefficaces sur les dérivés
utilisés comme couverture du risque lié aux variations
Dépréciation du prix du carburant sont comptabilisés dans les charges
La Société évalue toutes les informations disponibles, autres que d’exploitation sous Profit sur instruments
y compris, de façon prospective, les pertes de crédit financiers comptabilisés à la juste valeur. Les résultats de
attendues associées à ses actifs comptabilisés au coût la comptabilité de couverture du prix du carburant sont
amorti. La méthode d’évaluation de la dépréciation dépend fournis à la note 15.
de la question de savoir si le risque de crédit a augmenté de Lorsqu’un instrument de couverture expire, qu’il est
manière importante. Pour déterminer si le risque de crédit vendu ou résilié, ou lorsqu’il ne répond plus aux critères
a augmenté de façon importante, la Société compare le d’application de la comptabilité de couverture, le profit ou
risque de défaillance lié à l’actif à la date de présentation la perte cumulé et les coûts différés de couverture qui ont
de l’information financière avec le risque de défaillance été comptabilisés dans les capitaux propres sont maintenus
à la date de comptabilisation initiale en se basant sur dans les capitaux propres jusqu’à la réalisation de la
toutes les informations qu’elle a pu obtenir ainsi que sur transaction prévue. Lorsque la Société cesse de s’attendre
les informations prospectives raisonnables et justifiables. à ce que la transaction prévue soit réalisée, le profit ou la
Dans le cas des créances clients seulement, la Société perte cumulé et les coûts différés de couverture qui étaient
applique, comme le permet IFRS 9, l’approche simplifiée présentés dans les capitaux propres sont immédiatement
qui exige que les pertes de crédit attendues pour la durée reclassés dans le résultat net.
de vie soient comptabilisées à partir de la comptabilisation
Si le ratio de couverture aux fins de la gestion des risques
initiale des créances clients.
n’est plus optimal, mais que l’objectif de gestion des
risques demeure inchangé et que la couverture continue
Dérivés et comptabilité de couverture de répondre aux critères d’application de la comptabilité
de couverture, la relation de couverture sera rééquilibrée
Les dérivés sont comptabilisés initialement à leur juste
par un ajustement soit du volume de l’instrument de
valeur à la date à laquelle le contrat dérivé est conclu et
couverture, soit du volume de l’élément couvert afin que
sont par la suite réévalués à leur juste valeur à la clôture
le ratio de couverture corresponde au ratio utilisé aux fins
de chaque période de présentation de l’information
de la gestion des risques. L’inefficacité de couverture, s’il
financière. La comptabilisation des variations ultérieures
en est, est déterminée et comptabilisée en résultat net au
de la juste valeur dépend de la question de savoir si le
moment du rééquilibrage de la relation de couverture.
dérivé est désigné comme instrument de couverture et, si
c’est le cas, de la nature de l’élément couvert et du type de La Société a recours aux instruments dérivés liés au
relation de couverture désignée. La Société documente au change et au prix du carburant ainsi qu’à des contrats
moment de la mise en place de la couverture la relation à terme sur actions pour réduire les risques auxquels
économique entre les instruments de couverture et les l’exposent ces éléments. Les instruments dérivés sont
éléments couverts, notamment si elle s’attend à ce que les inscrits à l’état consolidé de la situation financière à la juste
instruments de couverture contrebalancent les variations valeur, y compris les dérivés incorporés dans des contrats
prévues des flux de trésorerie liés aux éléments couverts. financiers ou non financiers devant faire l’objet d’un poste
La Société documente son objectif en matière de gestion distinct. Les variations de la juste valeur des instruments
des risques et sa stratégie de couverture à l’origine de dérivés sont constatées dans les produits (charges)
chaque relation de couverture. autres que d’exploitation, à l’exception des variations
efficaces des dérivés liés au carburant désignés en vertu
La Société applique la comptabilité de couverture aux
de la comptabilité de couverture, décrites ci-dessus.
dérivés liés au carburant désignés. Même si les prix du
Les contrats dérivés sont inscrits à l’état consolidé de o) Résultat par action
la situation financière à la juste valeur au titre des charges
payées d’avance et autres actifs courants, des dépôts et Le résultat de base par action est calculé en divisant le
autres actifs, et des dettes fournisseurs et charges à payer, résultat net de la période attribuable aux actionnaires
selon les modalités prévues aux contrats. Tous les flux de d’Air Canada par le nombre moyen pondéré d’actions en
trésorerie associés à l’achat et à la vente de dérivés sont circulation au cours de la période.
classés comme des flux de trésorerie liés aux activités Le résultat dilué par action est calculé en ajustant le
d’exploitation dans le tableau consolidé des flux de nombre moyen pondéré d’actions en circulation pour
trésorerie. tenir compte des actions pouvant avoir un effet dilutif.
Les actions de la Société qui peuvent avoir un effet dilutif
comprennent les options sur actions. Le nombre d’actions
m) Conversion des devises inclus eu égard aux options pour lesquelles les droits sont
acquis est calculé au moyen de la méthode du rachat
Le dollar canadien est la monnaie fonctionnelle d’actions sauf si leur effet est antidilutif. Selon cette
d’Air Canada et de ses filiales. Les actifs et les passifs méthode, le produit de l’exercice de tels instruments est
monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis censé servir à l’achat d’actions au cours moyen de marché
en dollars canadiens au cours du change en vigueur à la pour la période, la différence entre le nombre d’actions
date de l’état consolidé de la situation financière. Les actifs émises à l’exercice et le nombre d’actions censées avoir été
et les passifs non monétaires ainsi que les produits et les achetées étant incluse dans le calcul. Les actions incluses
charges découlant d’opérations libellées en monnaies eu égard aux options sur actions liées au rendement
étrangères sont convertis au taux de change historique ou attribuées aux employés sont traitées comme des actions
moyen de la période, selon le cas. L’ajustement des actifs et dont l’émission est conditionnelle, leur émission étant
des passifs monétaires libellés en monnaies étrangères, qui liée à la réalisation de certaines conditions autres que
découle des fluctuations du change après leur conversion le passage du temps. Si ces conditions sont réalisées, le
en dollars canadiens, est classé en profit (perte) de change. nombre d’actions incluses est également calculé au moyen
de la méthode du rachat d’actions sauf si ces actions ont
un effet antidilutif.
n) Impôts sur le résultat
La charge d’impôts pour la période comprend les impôts
sur le résultat exigibles et différés. La charge d’impôts sur p) Liquidités soumises à restrictions
le résultat est inscrite au compte consolidé de résultat, La Société a comptabilisé sous l’actif courant des liquidités
sauf si elle se rattache à des éléments comptabilisés soumises à restrictions, qui représentent les fonds détenus
dans les autres éléments du résultat global ou inscrits en fiducie par Vacances Air Canada en conformité avec
directement aux capitaux propres. Elle est alors déduite de les prescriptions réglementaires régissant les produits
ces éléments. passages payés d’avance, ainsi que les fonds détenus dans
La charge d’impôts sur le résultat exigible est calculée selon les comptes en fiducie relativement aux conventions de
les lois de l’impôt adoptées ou quasi adoptées à la date carte de crédit pour certaines activités liées aux voyages.
de clôture dans les territoires dans lesquels la Société et Les liquidités soumises à restrictions échéant à plus d’un
ses filiales exercent leurs activités et dégagent un résultat an à compter de la date du bilan sont intégrées aux dépôts
imposable. La direction évalue régulièrement les positions et autres actifs et ont trait à des fonds déposés auprès
adoptées dans les déclarations fiscales relativement aux de diverses institutions financières comme garanties de
situations dans lesquelles les règlements fiscaux sont lettres de crédit et autres éléments.
sujets à interprétation. Elle établit des provisions s’il y a lieu
à la lumière des montants qu’elle prévoit devoir payer aux
autorités fiscales.
q) Stocks de carburant aviation et de
L’impôt sur le résultat différé est comptabilisé, selon la rechanges et fournitures
méthode du passif fiscal, en fonction des différences
temporelles entre les bases fiscales des actifs et des Les stocks de carburant aviation, de rechanges et de
passifs et leurs valeurs comptables dans les états fournitures sont évalués au coût, qui est déterminé suivant
financiers consolidés. L’impôt sur le résultat différé est la méthode du coût moyen pondéré, déduction faite de la
évalué au moyen des taux d’impôt et des lois fiscales qui provision pour dépréciation des stocks, s’il y a lieu.
ont été adoptés ou quasi adoptés à la fin de la période La Société n’a pas comptabilisé de perte de valeur des
de présentation de l’information financière et dont stocks ou de reprise de pertes de valeur des stocks
l’application est attendue sur la période au cours de constatées antérieurement pendant les périodes
laquelle l’actif d’impôts différés est réalisé ou le passif considérées. Est compris dans la maintenance avions un
d’impôts différés est réglé. montant de 57 $ au titre des rechanges et fournitures
Un actif d’impôts différés est comptabilisé seulement utilisées au cours de l’exercice (54 $ en 2017).
dans la mesure où il est probable que la Société disposera
de bénéfices imposables futurs auxquels les différences
temporelles pourront être imputées.
la direction considère les indices qui ont conduit à la bb) Normes comptables adoptées le
perte de valeur. S’il existe un quelconque indice qu’une 1er janvier 2018
perte de valeur a été reprise, la direction estime la valeur
recouvrable de l’immobilisation non courante. Une perte
de valeur comptabilisée au cours de périodes antérieures IFRS 15 – Produits des activités ordinaires
pour un actif autre qu’un goodwill doit être reprise tirés de contrats conclus avec des clients
seulement s’il y a eu un changement dans les estimations
utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l’actif IFRS 15 remplace IAS 18, Produits des activités ordinaires,
depuis la dernière comptabilisation d’une perte de valeur. et les interprétations afférentes. Selon le principe
La valeur comptable d’un actif donné de l’UGT ne dépasse fondamental de la nouvelle norme, une entité doit
pas celle qui aurait été déterminée si aucune perte de comptabiliser les produits des activités ordinaires de
valeur n’avait été constatée. La reprise d’une perte de manière à présenter le transfert de biens ou de services aux
valeur est constatée immédiatement au compte consolidé clients au montant correspondant à la contrepartie qu’elle
de résultat. s’attend à recevoir en échange de ces biens ou services.
La nouvelle norme exige également la présentation de
davantage d’informations sur les produits des activités
ordinaires, fournit des directives très complètes sur
x) Actifs non courants (ou groupes les transactions à l’égard desquelles aucune directive
destinés à être cédés) détenus en vue n’était fournie et étoffe les directives sur les accords de
de la vente prestations multiples. La norme IFRS 15 s’applique aux
exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
Les actifs non courants (ou les groupes destinés à être
cédés) sont classés comme des actifs détenus en vue La Société a adopté la norme le 1er janvier 2018 et
de la vente si leur valeur comptable est recouvrée l’applique selon la méthode rétrospective complète, qui
principalement par le biais d’une transaction de vente, nécessite le retraitement de chacune des périodes de
s’ils sont disponibles pour vente immédiate dans leur état présentation de l’information financière. Les principaux
actuel et si une vente est hautement probable. Ils sont changements sont expliqués ci-dessous.
évalués au plus faible de leur valeur comptable et de leur
juste valeur diminuée des coûts de sortie.
Comptabilisation des coûts d’obtention d’un
contrat
Selon IFRS 15, les coûts supplémentaires engagés pour
obtenir des produits passages, comme les frais de
y) Provisions carte de crédit et les frais liés au système de distribution
La Société comptabilise des provisions lorsqu’il existe mondial, sont inscrits à l’actif au moment de la vente et
une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant passés en charges au moment de la comptabilisation des
d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de produits passages. Avant l’adoption d’IFRS 15, ces coûts
ressources sera nécessaire pour éteindre l’obligation, et étaient passés en charges au moment où le billet d’avion
qu’une estimation fiable de l’obligation peut être effectuée. était vendu. Ce changement de méthode comptable pour
Si l’effet est important, les flux de trésorerie attendus comptabiliser les coûts contractuels a une incidence sur le
sont actualisés par application d’un taux qui reflète, le moment de la comptabilisation des charges.
cas échéant, les risques spécifiques au passif. Lorsqu’on L’effet prévu sur l’état consolidé de la situation financière
a recours à l’actualisation, les intérêts cumulés sur la au 1er janvier 2017 est une augmentation des charges
provision sont comptabilisés dans les charges autres que payées d’avance et des autres actifs courants de 58 $
d’exploitation. et une augmentation d’un montant équivalent du
solde d’ouverture des résultats non distribués (65 $
au 31 décembre 2017). De plus, des charges au titre
z) Éléments particuliers de commissions différées de 40 $ au 1er janvier 2017,
auparavant imputées au compte de passif Produits
Sont qualifiés de particuliers les éléments qui, de l’avis de passages perçus d’avance, ont été reclassées dans les
la direction, doivent être présentés séparément du fait de charges payées d’avance et autres actifs courants (35 $ au
leur taille ou de leur incidence pour permettre une pleine 31 décembre 2017).
compréhension de la performance financière de la Société.
Comptabilisation des frais de modification
Les produits tirés des frais de modification perçus pour
aa) Information sectorielle le compte d’Air Canada par les agents de voyages sont
reportés et comptabilisés dans les produits passages au
Air Canada est gérée comme un seul secteur d’exploitation moment du vol concerné, plutôt qu’au moment de la
en fonction de la façon dont l’information est produite perception. L’effet prévu sur l’état consolidé de la situation
en interne aux fins de la prise de décisions liées à financière au 1er janvier 2017 est une augmentation des
l’exploitation. Les informations à fournir sur les secteurs produits passages perçus d’avance de 6 $ et une diminution
d’exploitation sont fondées sur les informations d’un montant équivalent du solde d’ouverture des résultats
contenues dans les rapports destinés au principal décideur non distribués (6 $ au 31 décembre 2017).
opérationnel. Pour la Société, le principal décideur
opérationnel, à qui il incombe d’affecter les ressources et
d’évaluer la performance des activités, est le chef de la
direction.
Présentation
Certains frais et suppléments liés aux passages et au fret ont été reclassés des produits autres aux produits passages et produits fret dans le
compte consolidé de résultat afin de mieux rendre compte de la nature et du regroupement des éléments de produits des activités ordinaires
similaires. Ce reclassement n’a pas d’incidence sur le total des produits d’exploitation.
Effet sur les résultats présentés antérieurement
Le tableau ci-après contient certaines informations des états financiers après ajustements pour tenir compte de l’adoption d’IFRS 15. Les postes
non touchés par ce changement de méthode comptable ont été exclus. Par conséquent, les sous-totaux et les totaux présentés ne peuvent
être recalculés sur la base des chiffres fournis. En résumé, les ajustements qui suivent ont été apportés aux montants comptabilisés dans l’état
consolidé de la situation financière à la date de l’application initiale, le 1er janvier 2017, et à la clôture de la période comparative,
le 31 décembre 2017.
Aucun montant n’a été inscrit au titre des impôts sur le résultat différés lors du retraitement au 1er janvier 2017 puisqu’il n’y a pas eu
comptabilisation d’actifs d’impôts sur le résultat différés à cette date. Depuis le troisième trimestre de 2017, les ajustements tiennent compte de
l’incidence fiscale correspondante, ce qui s’est traduit par une diminution de 16 $ du recouvrement d’impôts inscrit antérieurement au compte
consolidé de résultat.
L’adoption de la norme a eu l’incidence qui suit sur le compte consolidé de résultat de la Société présenté avant le retraitement.
L’adoption d’IFRS 15 n’a eu aucune incidence nette sur le tableau consolidé des flux de trésorerie.
4. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Matériel Bâtiments Matériel Dépôts sur Total
volant et et améliorations au sol et acquisitions et
équipement locatives autres immobilisations en
de vol équipements développement
Au 31 décembre 2018, les immobilisations corporelles comprennent des immobilisations visées par des contrats de location-financement, soit
huit appareils (neuf appareils en 2017) d’une valeur comptable nette de 96 $ (104 $ en 2017), et des installations d’une valeur comptable nette
de 32 $ (34 $ en 2017).
Sont aussi inclus dans le matériel volant et l’équipement de vol 21 appareils et 16 moteurs de rechange (21 appareils et 14 moteurs de rechange en
2017) loués à des transporteurs CAC d’un coût de 395 $ (387 $ en 2017), moins l’amortissement cumulé de 157 $ (142 $ en 2017), pour une valeur
comptable nette de 238 $ (245 $ en 2017). La dotation aux amortissements relative à ce matériel volant et équipement de vol pour 2018 s’est
établie à 25 $ (21 $ pour 2017).
Comme il est indiqué à la note 21, en 2018, la Société a vendu 25 appareils 190 d’Embraer d’un coût de 789 $, diminué de l’amortissement cumulé
de 308 $, pour une valeur comptable nette de 481 $.
Certaines immobilisations corporelles ont été affectées en garantie comme il est plus amplement décrit à la note 7 sous la rubrique de
l’instrument d’emprunt pertinent. Aucune perte de valeur n’était comptabilisée au 31 décembre 2018.
5. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Droits Marques de Immobilisations Total
relatifs à des commerce d’ordre
désignations technologique
et créneaux (développées
aéroportuaires en interne)
internationaux
Exercice clos le 31 décembre 2017
Au 1er janvier 2017 97 $ 88 $ 130 $ 315 $
Entrées - - 41 41
Amortissement - - (38) (38)
Au 31 décembre 2017 97 $ 88 $ 133 $ 318 $
Au 31 décembre 2017
Coût 97 $ 88 $ 458 $ 643 $
Amortissement cumulé - - (325) (325)
97 $ 88 $ 133 $ 318 $
Exercice clos le 31 décembre 2018
Au 1er janvier 2018 97 $ 88 $ 133 $ 318 $
Entrées - - 122 122
Amortissement - - (36) (36)
Au 31 décembre 2018 97 $ 88 $ 219 $ 404 $
Au 31 décembre 2018
Coût 97 $ 88 $ 579 $ 764 $
Amortissement cumulé - - (360) (360)
97 $ 88 $ 219 $ 404 $
En 2018, des actifs liés à la technologie d’un coût de 1 $ (38 $ en 2017) et dont l’amortissement cumulé atteignait
1 $ (38 $ en 2017) ont été mis hors service.
Certains droits relatifs à des désignations et créneaux aéroportuaires internationaux sont affectés en garantie de billets
garantis prioritaires comme le décrit la note 7.
Toutes les immobilisations incorporelles qui ont une durée de vie indéfinie sont soumises à un test de dépréciation
annuel. Les droits relatifs à des désignations et créneaux aéroportuaires internationaux et les marques de commerce sont
considérés comme ayant une durée de vie indéfinie. Le test de dépréciation est appliqué au niveau de l’unité génératrice
de trésorerie. Selon ce principe, un test de dépréciation a été appliqué aux niveaux des flottes d’avions monocouloirst et de
gros-porteurs pour le matériel volant et les immobilisations connexes inhérents au parc en exploitation. L’affectation des
immobilisations incorporelles à durée indéfinie aux unités génératrices de trésorerie se chiffre à 138 $ pour la flotte
de gros-porteurs et à 47 $ pour la flotte d’avions monocouloirs.
La valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie a été évaluée à partir de la juste valeur diminuée des coûts de
sortie au moyen d’un modèle de flux de trésorerie actualisés. Le modèle de flux de trésorerie actualisés représenterait
une évaluation de la juste valeur de niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs d’IFRS 13. Les projections de flux de
trésorerie reposent sur le plan d’entreprise annuel approuvé par le Conseil d’administration d’Air Canada. La direction a de
plus effectué des projections sur une période de cinq ans. Ces flux de trésorerie représentent les meilleures estimations
de la direction et s’appuient sur son expérience passée et les hypothèses relatives à l’évolution de l’économie, comme les
courbes des cours à terme du pétrole brut et les cours de change en vigueur. Au-delà de la période de cinq ans, les flux de
trésorerie devraient croître conformément aux hypothèses de croissance à long terme du secteur aérien compte tenu de
divers facteurs comme les projets de la Société concernant le parc aérien et les hypothèses de croissance du secteur. Le
taux d’actualisation appliqué aux projections de flux de trésorerie repose sur des hypothèses liées aux intervenants du
marché concernant le coût moyen pondéré du capital de la Société, ajusté pour tenir compte des impôts et des risques
particuliers associés à l’unité génératrice de trésorerie évaluée.
L’excédent de la valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie sur leur valeur comptable étant important, le
calcul le plus récent de l’exercice 2017 a été reporté en avant et utilisé dans le test de dépréciation de l’exercice considéré.
Les principales hypothèses ayant servi aux calculs de la juste valeur diminuée des coûts de sortie pour l’exercice 2017 sont
présentées ci-dessous.
2017
Taux d’actualisation 12,6 %
Taux de croissance à long terme 2,5 %
Fourchette de prix du baril de carburant aviation 66 $ US – 79 $ US
La valeur recouvrable des deux unités génératrices de trésorerie excédait leurs valeurs comptables respectives d’un
montant total d’environ 7 400 $. Des changements raisonnablement possibles d’hypothèses clés ne feraient pas en sorte
que la valeur recouvrable de chaque UGT soit inférieure à sa valeur comptable.
6. GOODWILL
Le goodwill est soumis à un test de dépréciation au moins une fois par année. Le test de dépréciation du goodwill est
effectué par application du modèle de la juste valeur diminuée des coûts de sortie au niveau du secteur d’exploitation.
Air Canada est gérée comme un seul secteur d’exploitation en fonction de la façon dont l’information est produite en
interne aux fins de la prise de décisions liées à l’exploitation, et ce secteur représente le niveau le plus bas auquel le
goodwill est suivi pour les besoins de gestion interne.
Pour évaluer s’il y a eu dépréciation du goodwill, la Société compare la valeur recouvrable totale de l’entité au complet,
qui correspond à la somme de sa capitalisation boursière inscrite à la cote et de la juste valeur de sa dette, à la valeur
comptable de son actif net déduction faite de la dette à long terme. Si la valeur comptable excède la valeur recouvrable,
une perte de valeur est comptabilisée. Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée eu égard à la valeur du goodwill
depuis son acquisition.
Les tests de dépréciation effectués aux 31 décembre 2018 et 2017 n’ont donné lieu à la comptabilisation d’aucune perte
de valeur. Des changements raisonnablement possibles des hypothèses principales ne feraient pas en sorte que la valeur
recouvrable du goodwill devienne inférieure à sa valeur comptable.
a) Le financement des appareils (3 130 $ US, En 2017, dans le cadre du financement de quatre
585 $ CA et 15 155 ¥ JPY) (2 943 $ US, 332 $ CA et nouveaux appareils 787-9 et de neuf nouveaux
17 208 ¥ JPY en 2017) est garanti principalement appareils 737 MAX-8 de Boeing, Air Canada a réalisé
par certains appareils ayant une valeur comptable la clôture d’un placement privé de trois tranches
de 5 575 $ (5 230 $ en 2017). Pour la majeure de certificats de fiducie bonifiés portant sur du
partie du financement, le capital et les intérêts sont matériel (les « certificats ») d’une valeur nominale
remboursés par versements trimestriels jusqu’à totale de 719 $ US. Le placement privé se compose
l’échéance et peuvent être remboursés en tout de certificats de catégorie AA, de certificats de
temps, moyennant paiement des frais applicables. Le catégorie A et de certificats de catégorie B dont les
financement de 222 $ US, 298 $ CA et 2 482 ¥ JPY dates prévues de dernière distribution s’échelonnent
provient d’une garantie d’emprunt fournie entre 2026 et 2030. Le taux d’intérêt moyen
par l’Export-Import Bank of the United States pondéré des trois tranches de certificats est de
(« EXIM »). 3,42 %. Les produits du placement ont été décaissés
En 2018, dans le cadre du financement de en 2018 à la suite de la livraison des appareils. Un
l’acquisition d’un nouvel appareil 787-9 et de montant en capital de 719 $ US est pris en compte
quatre nouveaux appareils 737 MAX-8 de Boeing, dans le financement à taux fixe en dollars américains
Air Canada a réalisé la clôture d’un placement dans le tableau ci-dessus. Les frais de financement
privé de deux tranches de certificats de fiducie payés dans le cadre du placement en 2017 se sont
bonifiés portant sur du matériel (les « certificats ») établis à 10 $ et sont imputés aux activités de
d’une valeur nominale totale de 301 $ dont la date financement dans le tableau consolidé des flux de
prévue de dernière distribution est en 2030. Le trésorerie.
taux d’intérêt moyen pondéré des deux tranches de En 2017, dans le cadre de l’acquisition de quatre
certificats est de 3,76 % par année. Les produits du appareils 787-9 de Boeing, la Société a conclu un
placement ont été décaissés à la suite de la livraison financement, échéant en 2027, d’un capital de
des appareils. Ces produits sont pris en compte dans 439 $ US à taux variable, de 11 743 ¥ JPY à taux fixe
le financement en dollars canadiens à taux fixe dans et de 1 247 ¥ JPY à taux variable. Ce financement est
le tableau ci-dessus. garanti par des structures de contrats de location
simple japonais assorties d’une option d’achat et les
c) Placement privé de billets non garantis prioritaires d’un capital de 400 $ US. Les billets portent intérêt à 7,75 %
payable deux fois par année et viennent à échéance en 2021. Air Canada peut à tout moment et de temps à
autre racheter une partie ou la totalité des billets prioritaires non garantis à un prix égal au plus élevé des deux
montants suivants : i) 100 % du capital des billets rachetés et ii) une prime de réparation, s’il y a lieu, majorée,
dans les deux cas, des intérêts courus non échus.
d) Les obligations au titre des contrats de location-financement liés aux installations et au matériel volant
totalisent 187 $ (61 $ et 92 $ US) (223 $ (64 $ et 126 $ US) en 2017). En 2018, la Société a constaté des
charges d’intérêts de 19 $ (23 $ en 2017) sur les obligations au titre des contrats de location-financement. Les
valeurs comptables du matériel volant et des installations visés par les contrats de location-financement sont
respectivement de 96 $ et de 32 $ (104 $ et 34 $ en 2017).
En 2018, la Société a payé des intérêts sur la dette à long terme et les obligations au titre des contrats de location-
financement de 281 $ (287 $ en 2017).
Dans le tableau ci-dessus, les obligations de remboursement du capital ne tiennent pas compte des frais de transaction
de 108 $ qui sont portés en diminution de la dette à long terme et des obligations au titre des contrats de location-
financement dans l’état consolidé de la situation financière.
1er janv. Emprunts Rembourse- Commissions Ajustements Amortisse- Autres ajus- 31 déc.
2018 ments liés au ment des tements sans 2018
change commissions effet sur la
trésorerie
Dette à long terme 5 999 $ 1 210 $ (1 122) $ -$ 492 $ -$ (6) $ 6 573 $
Passifs au titre des
contrats 223 - (45) - 9 - - 187
de location
Tranche non
amortie des coûts
(103) - - (12) - 20 (13) (108)
d’émission des
titres de créance
Total des passifs
liés aux activités 6 119 $ 1 210 $ (1 167) $ (12) $ 501 $ 20 $ (19) $ 6 652 $
de financement
En 2017, des commissions de 10 $ payées dans le cadre du placement de certificats de fiducie bonifiés portant sur du matériel de 2017 ont
été imputées aux activités de financement dans le tableau consolidé des flux de trésorerie, mais ne figurent pas dans le tableau ci-dessus. Ces
commissions sont comptabilisées dans les dépôts et autres actifs jusqu’à la livraison des appareils et la comptabilisation connexe de la dette à long
terme. Une perte aux règlements de dettes de 3 $ (6 $ en 2017) est prise en compte dans la diminution de la dette à long terme et des obligations
au titre des contrats de location-financement dans le tableau consolidé des flux de trésorerie, mais ne figure pas dans le tableau ci-dessus.
La partie à moins d’un an de l’obligation au titre des prestations de retraite (montant net) représente une estimation des
prestations et des autres avantages futurs du personnel à verser en 2019.
Le tableau ci-dessous présente l’information financière sur les modifications apportées aux régimes de retraite et aux
autres régimes d’avantages du personnel postérieurs à l’emploi :
Le rendement réel de l’actif des régimes s’est établi à 346 $ (2 447 $ en 2017).
Le déficit des régimes de retraite qui ne sont pas entièrement capitalisés est le suivant :
2018 2017
Régimes agréés canadiens 4$ 3$
Régimes étrangers 85 78
Régimes complémentaires 1 239 1 230
1 328 $ 1 311 $
L’obligation au titre des prestations définies a une durée moyenne pondérée de 14,2 années (14,3 années en 2017).
En 2018, la Société a offert un programme de rachat volontaire des régimes d’assurance vie et de prévoyance-maladie des
retraités. Les offres acceptées ont été comptabilisées comme modification et liquidation de régimes pour un profit total
de 8 $.
Certaines modifications apportées au régime dans le cadre de la convention collective de 2014 avec l’APAC étaient ou
sont conditionnelles à l’atteinte de cibles définies dans le plan d’entreprise qui sont liées au nombre d’appareils en service
du parc aérien avant 2020 et 2023. Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2018, des pertes actuarielles de 43 $
(pertes actuarielles de 35 $ en 2017) ont été comptabilisées dans les autres éléments du résultat global relativement
aux modifications des hypothèses concernant les augmentations du coût des prestations de retraite pour les membres
touchés de l’APAC.
Une comparaison de la capitalisation des régimes d’avantages du personnel et de la charge comptabilisée dans le compte
consolidé de résultat est présentée ci-dessous.
2018 2017
Charge nette au titre des régimes de retraite à prestations définies et des
autres avantages futurs du personnel comptabilisée dans le compte
consolidé de résultat
Salaires et charges sociales 341 $ 300 $
Coût financier net au titre des passifs des régimes d’avantages du personnel 50 65
391 $ 365 $
Capitalisation des régimes d’avantages du personnel par Air Canada
Prestations de retraite 83 $ 81 $
Autres avantages du personnel 51 47
134 $ 128 $
Déficit de la capitalisation des régimes d’avantages du personnel sur
257 $ 237 $
la charge de ces régimes
Au 31 décembre 2018, environ 80 % des actifs des régimes agréés canadiens avaient un cours coté sur un marché actif.
Les actifs n’ayant pas de cours coté sur un marché actif sont principalement des placements dans des entités fermées.
La composition de l’actif présentée dans le tableau correspond à la ventilation des actifs des régimes entre chaque
catégorie d’actifs.
L’actif des régimes de retraite utilisé pour déterminer aux fins comptables l’obligation nette au titre des prestations de
retraite comprend 17 646 765 (17 646 765 en 2017) actions d’Air Canada, détenues en fiducie, qui ont été émises en 2009
dans le cadre des ententes de capitalisation des régimes de retraite conclues avec les syndicats canadiens de travailleurs
de la Société. La convention de fiducie prévoit que le produit d’une vente éventuelle des actions en fiducie sera retenu
et appliqué à la réduction des déficits de solvabilité futurs des régimes de retraite, s’il en est. Étant donné la situation
désormais excédentaire de la capitalisation des régimes de retraite agréés de la Société au Canada, les règles comptables
interdisent la comptabilisation de la valeur des actions détenues en fiducie dans le cadre de l’actif des régimes. Les actions
détenues en fiducie avaient une juste valeur de 458 $ au 31 décembre 2018 (457 $ en 2017). Cependant, après prise en
compte du plafonnement des actifs, la valeur comptable comptabilisée de l’actif détenu en fiducie est de néant.
En ce qui concerne les régimes agréés canadiens, les placements sont effectués conformément à l’Énoncé de la politique
et des objectifs en matière de placement des caisses de retraite d’Air Canada. Comme le permet la politique en matière de
placement, la composition réelle du portefeuille d’actifs peut à l’occasion présenter des écarts avec la répartition cible. Les
écarts au 31 décembre 2018 sont dans les limites fixées dans la politique en matière de placement. En ce qui concerne le
rendement de ses placements, la Fiducie globale vise à dégager un taux annualisé général qui, à long terme, soit supérieur
d’au moins 1,0 % avant frais de placement en moyenne à long terme (10 ans) au rendement annualisé total qu’aurait pu
produire une gestion passive du portefeuille de réplication des passifs. Le portefeuille de réplication des passifs renvoie à
des indices repères en matière d’instruments à revenu fixe canadiens répandus (FTSE TMX Canada), et ses caractéristiques
correspondent étroitement à celles du passif des régimes.
Étant donné l’importance de la gestion du risque lié à l’excédent, Air Canada gère les régimes agréés canadiens de manière
à réduire le risque lié à l’excédent (défini comme la différence entre la valeur de l’actif et la valeur du passif des régimes
de retraite), qui est considéré comme le risque clé à réduire et à surveiller. De plus, l’objectif de la stratégie de placement
consiste à investir les actifs des régimes de façon prudente et diversifiée afin de réduire le risque de fluctuation des cours
des catégories d’actifs et des placements individuels au sein de ces catégories et de combiner ces catégories d’actifs et ces
placements individuels de façon à permettre une réduction du risque global.
Outre la répartition générale de l’actif, résumée dans le tableau présenté ci-dessus, la gestion de chaque catégorie d’actifs
investis au sein des caisses de retraite est assurée selon les principes suivants :
>> Les placements en actions doivent être répartis de façon diversifiée entre plusieurs régions et secteurs
d’activité industrielle ou économique. Des limites sont fixées quant à la pondération globale de chaque titre.
>> Les placements non traditionnels sont des placements dans des titres non négociés sur des marchés publics
et dans des catégories d’actifs non traditionnelles. Ils peuvent comprendre, sans s’y limiter, des placements
dans les secteurs immobilier, agricole et forestier, dans des titres de sociétés fermées ou de sociétés de
capital-risque, dans des infrastructures, dans des obligations des marchés émergents, dans des obligations à
rendement élevé et dans des contrats à terme sur marchandises. Les placements non traditionnels doivent
être répartis de façon diversifiée entre plusieurs catégories d’actifs, stratégies, secteurs d’activité et régions.
>> Les placements dans des obligations canadiennes sont des placements prudents à long terme dans des
titres ayant au moins la note « BBB ». Hormis les titres du gouvernement ou des provinces du Canada, ou du
gouvernement des États-Unis, dans lesquels la fiducie est autorisée à investir la totalité de ses placements à
revenu fixe, les placements doivent être diversifiés par titre et par secteur.
Les dérivés sont permis pourvu qu’ils soient utilisés pour gérer un risque en particulier (y compris le risque de taux
d’intérêt lié au passif des régimes) ou pour créer des expositions à certains marchés et certaines devises et pourvu que
les contreparties aient au moins la note « A ». La Société gère le risque de taux d’intérêt lié aux passifs actuariels de ses
régimes au moyen d’un ensemble d’instruments financiers, dont des obligations, des conventions de mise en pension et
de prise en pension d’obligations, des contrats de gré à gré portant sur des obligations, des contrats à terme portant sur
des obligations et des swaps de taux d’intérêt. Au 31 décembre 2018, compte tenu de l’effet des outils de gestion des
risques liés à ces instruments financiers, environ 81 % des passifs des régimes de retraite d’Air Canada étaient jumelés
avec des produits à revenu fixe afin de gérer une partie importante du risque de taux d’intérêt (taux d’actualisation). La
Société réduit le risque de crédit de contrepartie associé à ces instruments financiers au moyen des garanties données
par les contreparties dans le cadre d’accords de garantie, ainsi qu’en surveillant les notes attribuées par les agences de
notation aux contreparties et en s’assurant que la politique en matière de placements est respectée. La juste valeur de ces
instruments dérivés est incluse dans celle des obligations dans le tableau présentant la composition de l’actif et elle ne
constitue pas une composante importante de la juste valeur globale des obligations en portefeuille.
Les fiducies des régimes complémentaires sont constituées à hauteur de 50 % de placements en actions indexées,
conformément aux politiques en matière de placement qui les régissent. La tranche restante de 50 % est détenue par
l’Agence du revenu du Canada à titre d’impôt remboursable, conformément à la législation fiscale.
Risques
Du fait de ses régimes de retraite à prestations définies, la Société est exposée à un certain nombre de risques, dont les
plus importants sont décrits ci-dessous.
Risque de capitalisation
Des variations défavorables de la valeur des actifs du régime ou des taux d’intérêt, et par conséquent du taux
d’actualisation utilisé pour évaluer les passifs, pourraient avoir une incidence importante sur les évaluations de la
solvabilité des régimes de retraite et sur les exigences de capitalisation futures.
Espérance de vie
La majorité des obligations des régimes visent à fournir des avantages aux adhérents leur vie durant. Une augmentation
de l’espérance de vie donnera donc lieu à une augmentation des passifs des régimes.
Hypothèses
La direction est tenue de faire des estimations importantes à propos des hypothèses actuarielles et financières afin de
déterminer le coût et le passif connexe des avantages futurs du personnel de la Société.
Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation utilisé pour déterminer l’obligation au titre des prestations a été calculé par rapport aux taux
d’intérêt en vigueur sur le marché pour les obligations de sociétés cotées « AA » ou mieux et pour des flux de trésorerie
correspondant approximativement au calendrier et au montant des paiements prévus des prestations.
Les moyennes pondérées retenues comme principales hypothèses pour déterminer les obligations de la Société au titre
des prestations constituées et leur coût sont les suivantes :
Prestations Autres avantages
de retraite futurs du personnel
Analyse de sensibilité
L’analyse de sensibilité consiste à modifier une hypothèse tout en maintenant toutes les autres hypothèses constantes.
Il est peu probable qu’une telle situation se produise réellement et il peut exister des corrélations entre les variations
de certaines hypothèses. Pour calculer la sensibilité de l’obligation au titre des prestations définies aux variations des
principales hypothèses actuarielles, la même méthode (valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies
calculée selon la méthode des unités de crédit projetées à la clôture de la période de présentation de l’information
financière) a été appliquée pour calculer le passif comptabilisé dans l’état consolidé de la situation financière.
L’analyse de sensibilité des charges de retraite et des frais financiers nets relatifs au passif au titre des prestations de
retraite pour 2018, qui repose sur différentes hypothèses actuarielles en ce qui a trait au taux d’actualisation des régimes,
est présentée ci-après. L’incidence de la modification d’une hypothèse sur chaque régime de retraite est pondérée
proportionnellement à l’obligation totale au titre des régimes afin de déterminer l’incidence totale pour chaque hypothèse
présentée.
0,25 point de
pourcentage
Diminution Augmentation
L’augmentation (la diminution) de l’obligation au titre des prestations de retraite résultant d’une variation de 0,25 point de
pourcentage du taux d’actualisation porte sur le montant brut du passif au titre des prestations de retraite et est présentée
avant incidence des variations des actifs des régimes. Au 31 décembre 2018, environ 81 % des passifs des régimes de
retraite d’Air Canada étaient jumelés avec des produits à revenu fixe afin de gérer une partie importante du risque de taux
d’intérêt (risque de taux d’actualisation).
Une augmentation de un an de l’espérance de vie ferait monter l’obligation au titre des prestations de retraite de 478 $.
Les taux hypothétiques relatifs aux coûts de santé ont une incidence importante sur les sommes déclarées relativement
aux régimes d’assurance-maladie complémentaire. Pour 2018, un taux d’augmentation de 5,5 % du coût par personne
des prestations de santé couvertes a été retenu comme hypothèse (taux de 5,8 % retenu comme hypothèse en 2017).
On prévoit que le taux devrait diminuer progressivement pour s’établir à 5 % d’ici 2020 (l’hypothèse retenue en
2017 prévoyait une diminution progressive du taux pour s’établir à 5 % d’ici 2020). Une augmentation de un point de
pourcentage des taux hypothétiques relatifs aux coûts de santé aurait fait monter de 4 $ le total des coûts des services
rendus au cours de l’exercice et des coûts financiers et de 55 $ l’obligation correspondante. Une diminution de un point
de pourcentage des taux hypothétiques relatifs aux coûts de santé aurait fait baisser de 4 $ le total des coûts des services
rendus au cours de l’exercice et des coûts financiers et de 58 $ l’obligation correspondante.
Une diminution de 0,25 point de pourcentage du taux d’actualisation pour les autres avantages futurs du personnel aurait
fait monter de moins de 1 $ le total des coûts des services rendus au cours de l’exercice et des coûts financiers et de 47 $
l’obligation correspondante. Une augmentation de 0,25 point de pourcentage du taux d’actualisation aurait fait baisser
de moins de 1 $ le total des coûts des services rendus au cours de l’exercice et des coûts financiers et de 44 $ l’obligation
correspondante.
a) Les provisions liées à la maintenance sont constituées pour les coûts associés aux modalités contractuelles de
restitution des appareils loués aux termes de contrats de location simple. La provision porte sur les contrats de
location dont les baux viennent à échéance entre 2019 et 2029 et dont la durée à courir jusqu’à l’échéance est de
trois ans en moyenne. Les provisions liées à la maintenance prennent en compte les coûts actuels des activités de
maintenance, les estimations d’inflation de ces coûts ainsi que les hypothèses relatives à l’utilisation du matériel
volant connexe. Selon l’hypothèse où le coût global des modalités de restitution augmente de 5 %, tous les autres
facteurs demeurant constants, un ajustement cumulé à l’état de la situation financière entraînerait une augmentation
de la provision de 62 $ au 31 décembre 2018 et une hausse des frais de maintenance de 6 $ environ en 2019. Les flux
de trésorerie futurs attendus pour honorer l’obligation sont actualisés. Si les taux d’actualisation devaient augmenter
de 1 %, tous les autres facteurs demeurant constants, un ajustement cumulé à l’état de la situation financière
entraînerait une diminution de la provision de 21 $ au 31 décembre 2018. Une variation équivalente mais en sens
inverse du taux d’actualisation aurait une incidence similaire en sens inverse.
b) Aux termes de certains baux fonciers (terrains et bâtiments), la Société a l’obligation, à l’échéance du bail, de remettre
les biens loués à l’état de terrain vacant et de réparer tous les dommages causés à l’environnement dont elle est
responsable. Les échéances des baux correspondants s’échelonnent de 2019 à 2078. Ces provisions sont fondées
sur diverses hypothèses, y compris le coût global de désaffectation et de restauration et la sélection de différentes
approches relatives à la désaffectation et à la restauration. La provision non courante est comptabilisée dans les
autres passifs non courants.
2018 2017
Retraité – Note 2
Impôts sur le résultat exigibles (6) $ (16) $
Impôts sur le résultat différés (232) 759
(Charge) recouvrement d’impôts sur le résultat (238) $ 743 $
La charge d’impôts sur le résultat diffère du montant qui aurait résulté de l’application des taux d’imposition prescrits par
les lois au résultat avant charge d’impôts selon la ventilation suivante :
2018 2017
Retraité – Note 2
Bénéfice avant impôts sur le résultat 405 $ 1 286 $
Taux d’imposition prescrit par la loi établi selon les taux fédéral et provinciaux 26,78 % 26,60 %
Charge d’impôts calculée aux taux d’imposition prescrits par la loi (108) (342)
Effets des éléments suivants :
Part non imposable (non déductible) des profits (pertes) en capital (55) 52
Actifs d’impôts sur le résultat différés non comptabilisés pour
(55) -
des pertes en capital
Charges non déductibles (21) (24)
Modifications des taux d’imposition sur les impôts sur le résultat différés 2 (9)
Comptabilisation d’actifs d’impôts sur le résultat différés non
- 1 062
comptabilisés antérieurement
Autres (1) 4
(Charge) recouvrement d’impôts sur le résultat (238) $ 743 $
Le taux d’imposition applicable prescrit par la loi s’établit à 26,78 % (26,60 % en 2017). Le taux d’imposition applicable
de la Société correspond aux taux canadiens combinés applicables dans les territoires où la Société exerce des activités.
L’augmentation du taux d’imposition prescrit par la loi est principalement attribuable au résultat net découlant des baisses
du taux d’impôt sur le résultat des sociétés au Québec et au Yukon et d’une augmentation de l’impôt sur le résultat des
sociétés en Saskatchewan, ainsi qu’à l’évolution du niveau d’activité par province.
L’impôt sur le résultat comptabilisé dans l’état consolidé du résultat global est présenté ci-dessous.
2018 2017
Réévaluations du passif des régimes d’avantages du personnel –
(188) $ (322) $
impôts sur le résultat différés
Charge d’impôts sur le résultat (188) $ (322) $
La charge d’impôts sur le résultat diffère du montant qui aurait résulté de l’application des taux d’imposition prescrits
par les lois aux autres éléments du résultat global avant charge d’impôts selon la ventilation suivante :
2018 2017
Autres éléments du résultat global, avant impôts sur le résultat 691 $ 508 $
Taux d’imposition prescrit par la loi établi selon les taux fédéral et provinciaux 26,78 % 26,60 %
Charge d’impôts calculée aux taux d’imposition prescrits par la loi (185) (135)
Effets des éléments suivants :
Comptabilisation de passifs d’impôts sur le résultat différés non
- (184)
comptabilisés antérieurement
Autres (3) (3)
Charge d’impôts sur le résultat (188) $ (322) $
L’impôt sur le résultat comptabilisé dans les capitaux propres attribuables aux actionnaires est présenté ci-dessous.
2018 2017
2018 2017
Retraité – Note 2
Actifs d’impôts sur le résultat différés
Pertes autres que des pertes en capital 353 $ 649 $
Obligation au titre des avantages postérieurs à l’emploi 171 286
Provisions comptables encore non déductibles aux fins d’impôt 67 61
Crédits d’impôt à l’investissement et impôts recouvrables 37 31
Autres 28 34
656 1 061
Passifs d’impôts sur le résultat différés
Immobilisations corporelles et immobilisations incorporelles
(555) (554)
d’ordre technologique
Immobilisations incorporelles à durée indéfinie (49) (49)
Autres (65) (51)
(669) (654)
Actifs (passifs) nets d’impôts sur le résultat différés comptabilisés (13) 407
Présentation à l’état de la situation financière
Actifs d’impôts sur le résultat différés 39 456
Passifs d’impôts sur le résultat différés (52) (49)
Actifs (passifs) nets d’impôts sur le résultat différés comptabilisés (13) 407
Le tableau ci-dessous fait état de la variation des composantes de soldes d’impôts sur le résultat différés :
Au 31 décembre 2018, la Société disposait de différences temporaires déductibles au titre du capital pour lesquelles aucun actif d’impôts différés
n’a encore été comptabilisé, la possibilité d’utiliser cet avantage fiscal étant limitée aux gains en capital imposables futurs. Les pertes en capital
nettes n’ont pas de date d’expiration.
Le tableau qui suit illustre les différences temporaires et les reports en avant de pertes fiscales pour lesquelles des actifs d’impôts différés n’ont
pu être comptabilisés :
2018 2017
Pertes de change latentes 230 $ 62 $
Reports en avant de pertes en capital non comptabilisés, solde net 84 40
Total des différences temporaires nettes non comptabilisées 314 $ 102 $
Taux d’impôt différé établi selon les taux fédéral et provinciaux 26,75 % 26,79 %
Total des différences temporaires nettes non comptabilisées 84 27
Les échéances des pertes fiscales autres que des pertes en capital selon le régime fédéral sont les suivantes :
Pertes
fiscales
2029 36 $
2030 39
2031 6
2032 489
2033 403
2034 3
2035 244
2036 3
2037 2
2038 2
Reports en avant de pertes autres que des pertes en capital 1 227 $
Les paiements d’impôts sur le résultat réalisés par la Société en 2018 étaient de 32 $ (1 $ en 2017).
11. CAPITAL-ACTIONS
Nombre Valeur
d’actions
Au 1er janvier 2017 273 212 802 797 $
Actions émises à l’exercice d’options sur actions 3 906 662 14
Actions rachetées et annulées dans le cadre de l’offre de rachat (4 042 818) (12)
Au 31 décembre 2017 273 076 646 799 $
Actions émises à l’exercice d’options sur actions 667 087 8
Actions rachetées et annulées dans le cadre de l’offre de rachat (3 013 822) (9)
Au 31 décembre 2018 270 729 911 798 $
Le tableau ci-dessous présente les actions émises et en circulation d’Air Canada, ainsi que les actions pouvant être émises :
2018 2017
Actions émises et en circulation
Actions à droit de vote variable de catégorie A 125 214 350 115 986 084
Actions à droit de vote de catégorie B 145 515 561 157 090 562
Nombre total d’actions émises et en circulation 270 729 911 273 076 646
Actions pouvant être émises
Options sur actions note 12 6 014 464 6 121 252
Nombre total d’actions en circulation et
276 744 375 279 197 898
d’actions pouvant être émises
Actions
Au 31 décembre 2018, les actions pouvant être émises par Air Canada se composent d’un nombre illimité d’actions à droit
de vote variable de catégorie A (les « actions à droit de vote variable ») et d’un nombre illimité d’actions à droit de vote de
catégorie B (les « actions à droit de vote »). Les porteurs des actions des deux catégories ont des droits équivalents, sauf
pour le droit de vote. Les porteurs d’actions à droit de vote variable ont droit à une voix par action, sauf si i) le nombre de
voix rattachées aux actions à droit de vote variable en circulation, exprimé en pourcentage du total des voix rattachées
aux actions d’Air Canada en circulation, est supérieur à 25 % ou si ii) le total des voix exprimées par les porteurs d’actions
à droit de vote variable ou en leur nom lors d’une assemblée est supérieur à 25 % du nombre total de voix pouvant
être exprimées à cette assemblée. Si l’un des seuils ci-dessus devait être dépassé, le droit de vote rattaché à chaque
action à droit de vote variable diminuerait proportionnellement de façon que : i) le pourcentage des voix rattachées à la
catégorie des actions à droit de vote variable ne dépasse pas 25 % du total des voix rattachées à toutes les actions à droit
de vote d’Air Canada émises et en circulation et ii) le nombre total de voix exprimées par les détenteurs d’actions à droit de
vote variable ou en leur nom ne dépasse pas 25 % des voix pouvant être exprimées en assemblée.
Seuls les non-Canadiens (au sens de la Loi sur les transports au Canada) peuvent être détenteurs, véritables propriétaires
ou avoir le contrôle, directement ou indirectement, des actions à droit de vote variable. Chaque action à droit de vote
variable émise et en circulation est convertie en une action à droit de vote, automatiquement et sans autre intervention
de la part d’Air Canada ou du porteur, si l’action à droit de vote variable est détenue, appartient en propriété véritable ou
est contrôlée, directement ou indirectement, autrement qu’à titre de garantie seulement, par un Canadien au sens de la
Loi sur les transports au Canada.
Seuls des Canadiens peuvent être détenteurs, véritables propriétaires ou avoir le contrôle, directement ou indirectement,
des actions à droit de vote. Une action à droit de vote émise et en circulation est convertie en une action à droit de vote
variable, automatiquement et sans autre intervention de la part d’Air Canada ou du porteur, si cette action à droit de vote
est détenue, appartient en propriété véritable ou est contrôlée, directement ou indirectement, autrement qu’à titre de
garantie seulement, par une personne qui n’est pas un Canadien.
2018 2017
Charge de rémunération (en millions de dollars) 9$ 6$
Nombre d’options sur actions attribuées à des salariés d’Air Canada 1 293 091 1 219 976
Moyenne pondérée de la juste valeur par option attribuée (en dollars) 9,27 $ 6,14 $
Juste valeur globale des options sur actions attribuées
12 $ 7$
(en millions de dollars)
Hypothèses relatives à la moyenne pondérée :
Cours de l’action 26,28 $ 14,85 $
Taux d’intérêt sans risque 1,95 %-2,48 % 0,86 %-1,89 %
Volatilité attendue 38,2 % 39,6 %-49,3 %
Rendement des actions 0% 0%
Durée prévue des options (en années) 5,25 5,25
La volatilité attendue a été déterminée au moment de l’attribution au moyen du cours de l’action sur une base historique.
Elle repose sur l’hypothèse que la volatilité historique est un indicateur des tendances futures, qui ne correspondent pas
forcément aux données réelles.
Le tableau suivant résume les opérations concernant les options d’achat d’actions du régime d’intéressement à long terme :
2018 2017
Options Prix d’exercice Options Prix d’exercice
moyen pondéré moyen pondéré
par action par action
Pour les options exercées en 2018, le prix moyen pondéré des actions à la date d’exercice s’établit à 26,59 $ (19,77 $ en 2017).
2018 2017
À l’ouverture de l’exercice 2 706 261 3 052 028
Options attribuées 772 536 922 716
Unités d’actions réglées (694 111) (1 098 067)
Options éteintes (283 922) (170 416)
Unités d’actions en circulation à la clôture de l’exercice 2 500 764 2 706 261
Se reporter à la note 15 pour une description des instruments dérivés utilisés par la Société pour réduire les risques liés aux
flux de trésorerie découlant des UAR et des UANR attribuées.
2018 2017
(en millions, sauf les montants par action) Retraité – Note 2
Numérateur :
Numérateur servant au calcul du résultat de base et dilué par action
Bénéfice net 167 $ 2 029 $
Dénominateur :
Nombre moyen pondéré d’actions 272 273
Effet des titres potentiellement dilutifs :
Options sur actions 4 5
Total des titres potentiellement dilutifs 4 5
Dénominateur ajusté servant au calcul du résultat dilué par action 276 278
Résultat par action – résultat de base 0,61 $ 7,44 $
Résultat par action – résultat dilué 0,60 $ 7,31 $
Le calcul du résultat par action est effectué à partir de chiffres entiers et non de millions arrondis. Il n’est donc pas possible
de se servir des montants ci-dessus pour recalculer les valeurs par action.
N’entrent pas dans le calcul du résultat dilué par action, pour 2018, 749 000 options en cours (101 000 options en 2017)
pour lesquelles les prix d’exercice étaient supérieurs au cours moyen des actions pour l’exercice.
14. ENGAGEMENTS
Engagements d’immobilisations et engagements au titre de contrats de
location simple
Les engagements d’immobilisations comprennent les livraisons futures d’appareils faisant l’objet de commandes fermes
et les engagements relatifs à l’acquisition d’autres immobilisations corporelles. Le coût total estimatif des appareils repose
sur leurs prix définitifs de livraison qui comprennent les augmentations estimatives et, s’il y a lieu, les intérêts reportés
sur le paiement à la livraison calculés selon le TIOL à 90 jours aux États-Unis au 31 décembre 2018. La Société a conclu
plusieurs contrats de location simple visant des appareils volants, du matériel et d’autres biens. Les montants en dollars
américains sont convertis au taux à la clôture le 31 décembre 2018 de 1,3637 $ CA. Les engagements minimaux futurs en
vertu de ces contrats sont présentés ci-dessous.
La Société loue et sous-loue certains appareils et moteurs de rechange à Jazz, Sky Regional et Air Georgian, et les loyers
sont refacturés à Air Canada par l’entremise de leurs CAC respectifs. Ces montants nets sont présentés dans le compte
consolidé de résultat. Les contrats de location et de sous-location portent sur cinq appareils Q400 de Bombardier,
12 appareils CRJ-200 de Bombardier, 25 appareils E175 d’Embraer et 16 moteurs de rechange. Les revenus de location
et de sous-location et les charges relatives à chacun de ces appareils et moteurs se chiffrent à 95 $ pour 2018
(92 $ pour 2017).
Valeurs comptables
31 décembre 2018
31 décembre
Classement des instruments financiers 2017
Juste valeur Actifs Passifs Total
par le biais du évalués au évalués au
résultat net coût amorti coût amorti
Actifs financiers
Trésorerie et équivalents de trésorerie 630 $ -$ -$ 630 $ 642 $
Placements à court terme 4 077 - - 4 077 3 162
Liquidités soumises à restrictions 161 - - 161 148
Créances clients - 796 - 796 814
Charges payées d’avance et autres actifs courants
Garanties sur le financement des appareils - - - - 24
Dépôts et autres actifs
Liquidités soumises à restrictions 171 - - 171 186
Dépôts liés à des appareils et autres dépôts - 135 - 135 128
Instruments dérivés
Contrats à terme sur actions 43 - - 43 54
Dérivés de change 24 - - 24 -
5 106 $ 931 $ -$ 6 037 $ 5 158 $
Passifs financiers
Dettes fournisseurs -$ -$ 1 793 $ 1 793 $ 1 668 $
Dérivés de change 57 - - 57 215
Partie courante de la dette à long terme
et des obligations au titre des contrats de - - 455 455 671
location-financement
Dette à long terme et contrats de
- - 6 197 6 197 5 448
location-financement
57 $ -$ 8 445 $ 8 502 $ 8 002 $
2018 2017
Contrats à terme sur actions -$ 26 $
Dérivés liés au carburant (1) (3)
Profit (perte) sur les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur (1) $ 23 $
Gestion du risque
Dans le cadre de sa politique de gestion du risque, la Société a pour ligne de conduite de gérer le risque de marché en
recourant à divers instruments dérivés financiers. La Société ne recourt à ces instruments qu’aux fins de la gestion des
risques et non à des fins spéculatives. Toute variation des flux de trésorerie liés à des instruments dérivés est conçue
pour être une couverture économique et compensée par des variations des flux de trésorerie liées au risque faisant
l’objet de la couverture.
La juste valeur des instruments dérivés correspond au montant de la contrepartie dont conviendraient des parties
compétentes agissant en toute liberté dans des conditions de pleine concurrence. La juste valeur de ces dérivés
est déterminée à partir des prix observés sur un marché actif, s’il en est. En l’absence d’un tel marché, la Société
établit la juste valeur par application d’une technique d’évaluation comme l’analyse des flux de trésorerie actualisés.
Dans la mesure du possible, la technique d’évaluation intègre tous les facteurs que les intervenants prendraient en
considération pour fixer un prix, y compris le risque de crédit de la Société et le risque de crédit de la contrepartie.
Risques de marché
Le risque de marché correspond au risque que la juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument financier
fluctuent en raison des variations des prix du marché. Le risque de marché englobe les catégories de risque suivantes
pour la Société : le risque lié au prix du carburant, le risque de change, le risque de taux d’intérêt et le risque lié à la
rémunération fondée sur des actions.
Aux 31 décembre 2018 et 2017, la Société ne disposait d’aucun contrat dérivé lié au carburant non réglé.
Risque de change
Les résultats financiers de la Société sont présentés en dollars canadiens, tandis qu’une partie importante de ses charges,
de ses obligations au titre du remboursement de la dette et de ses engagements de capitaux est en monnaie étrangère,
principalement en dollars américains. Le risque de change correspond au risque que les résultats d’exploitation et les flux
de trésorerie futurs fluctuent en raison des variations des cours des monnaies étrangères. La stratégie de gestion du risque
adoptée par la Société vise à réduire le risque de flux de trésorerie auquel elle est exposée du fait de ses flux de trésorerie
libellés en monnaies étrangères.
Certaines ventes d’Air Canada sont libellées en dollars américains et dans d’autres monnaies qui sont ensuite converties
en dollars américains dans le cadre du programme de gestion des risques de la Société. En 2018, ces entrées de trésorerie
nettes liées aux activités d’exploitation ont totalisé environ 4,2 G$ US et les charges d’exploitation libellées en dollars
américains se sont chiffrées à environ 6,4 G$ US. Les sorties de trésorerie non liées aux activités d’exploitation en dollars
américains, principalement liées aux paiements d’intérêt sur la dette libellée en dollars américains, et les sorties de fonds
de financement nettes se sont élevées à environ 1,9 G$ US. Pour 2018, cela a donné lieu à une exposition aux flux de
trésorerie nets en dollars américains d’environ 4,1 G$ US.
La Société compte combler 70 % du déséquilibre restant sur une période de 18 mois consécutifs pour gérer le risque lié
aux flux de trésorerie nets en dollars américains décrit ci-dessus au moyen des stratégies de gestion des risques suivantes :
>> La constitution de réserves de trésorerie en dollars américains pouvant servir de couverture économique
des fluctuations du dollar américain. Au 31 décembre 2018, les soldes de trésorerie et de placements à court
terme en dollars américains s’établissaient à 863 $ (635 $ US) (686 $ (542 $ US) au 31 décembre 2017). Une
partie des réserves de trésorerie et de placements constitue une couverture économique de la dette à long
terme en dollars américains, et le reste de la trésorerie représente les réserves de trésorerie et de placements
liées à l’exploitation qui sont appliquées au risque lié aux flux de trésorerie nets en dollars américains sur
18 mois consécutifs. Pour l’exercice 2018, un profit de 62 $ (perte de 58 $ en 2017) a été comptabilisé au
poste « Profit (perte) de change » pour tenir compte de la variation de la valeur de marché équivalente en
dollars canadiens des soldes de trésorerie et de placements à court terme en dollars américains qui sont
détenus.
>> L’immobilisation du taux de change au moyen de divers dérivés sur devises, dont les dates d’échéance
correspondent aux dates prévues des décaissements nets en dollars américains.
Le nombre de dérivés conclus et leur date d’échéance correspondante sont fonction de plusieurs facteurs, dont le montant
des produits en devises pouvant être convertis, les sorties de trésorerie nettes en dollars américains, ainsi que le montant
affecté au matériel volant et au remboursement de la dette. Étant donné le notionnel des dérivés sur devises en cours
au 31 décembre 2018, dont il est question ci-après, environ 77 % et 48 % des sorties nettes de trésorerie en dollars
américains sont couvertes respectivement pour 2019 et 2020, soit une couverture par des dérivés de 68 % sur 18 mois.
Les réserves de trésorerie et de placements en dollars américains conjuguées à la couverture par des dérivés permettent
d’atteindre une couverture de 75 %.
Au 31 décembre 2018, la Société avait en cours des contrats d’options sur devises et des contrats de swaps, échéant en
2019 et 2020, visant l’achat à l’échéance de dollars américains au moyen de dollars canadiens relativement à 4 987 $
(3 659 $ US) à un taux moyen pondéré de 1,2645 $ pour 1,00 $ US (3 400 $ (2 704 $ US) en 2017 échéant en 2018
et 2019, à un taux moyen pondéré de 1,2703 $ pour 1,00 $ US). La Société a également mis en place des mesures de
protection en vue de la vente d’une partie de ses euros, de ses livres sterling, de ses yens et de ses dollars australiens
excédentaires (103 € EUR, 208 £ GBP, 25 922 ¥ JPY et 105 $ AUD) avec règlement en 2019 et 2020 à des taux moyens
pondérés respectifs de 1,1910 €, 1,3567 £, 0,0092 ¥ et 0,7448 $ AUD pour 1,00 $ US (au 31 décembre 2017 : 101 € EUR,
105 £ GBP, 8 623 ¥ JPY, 41 ¥ CNY et 32 $ AUD avec règlement en 2018 à des taux moyens pondérés respectifs de 1,1664 €,
1,3259 £, 0,0090 ¥ JPY, 0,1468 ¥ CNY et 0,7576 $ AUD pour 1,00 $ US).
Les structures de couverture mises en place ont diverses caractéristiques d’évaluation des options, comme des conditions
à barrière désactivante et le plafonnement des bénéfices et, compte tenu de la volatilité présumée qui est utilisée dans le
calcul de la juste valeur, la juste valeur nette de ces contrats sur devises au 31 décembre 2018 était de 33 $ avec position
favorable aux contreparties (215 $ avec position favorable à la Société au 31 décembre 2017). Ces instruments dérivés
n’ont pas été désignés comme couverture aux fins comptables et sont comptabilisés à la juste valeur. En 2018, un profit
de 245 $ a été constaté dans le poste « Profit (perte) de change » relativement à ces dérivés (perte de 274 $ en 2017).
En 2018, les contrats de dérivés de change ont été réglés en trésorerie pour une juste valeur nette de 63 $ avec position
favorable à la Société (55 $ en 2017 avec position favorable aux contreparties).
Risque de liquidité
La Société gère ses besoins de trésorerie en mettant en œuvre diverses stratégies, notamment celle de chercher à
maintenir et à accroître les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, les engagements de financement du
matériel volant nouveau et existant ainsi que par d’autres activités de financement.
Les besoins de trésorerie visent principalement à permettre à la Société d’honorer les engagements liés aux passifs
financiers et aux obligations liées au capital, aux activités courantes, aux obligations contractuelles et autres. La Société
contrôle et gère le risque de liquidité en préparant des prévisions de trésorerie à cycle continu, en surveillant l’état et
la valeur des actifs disponibles pour garantir les arrangements de financement, en préservant sa marge de manœuvre
relativement à ces arrangements et en établissant des programmes pour surveiller et observer les conditions des ententes
de financement. Au 31 décembre 2018, le niveau de liquidités non soumises à restrictions s’élève à 5 725 $ et comprend de
la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des placements à court terme de 4 707 $, ainsi que des lignes de crédit non
utilisées de 1 018 $. Un autre aspect important de la gestion du risque de liquidité a trait à la gestion du levier financier de
la Société. Voir la note 17, Informations concernant le capital, pour une description des cibles en matière de levier financier.
Au 31 décembre 2018, le solde de trésorerie et équivalents de trésorerie comprend des placements dont les échéances
initiales sont de trois mois ou moins qui totalisent 39 $ (30 $ au 31 décembre 2017).
La note 7 présente une analyse des échéances des composantes en capital et en intérêts des obligations de
remboursement de la dette à long terme de la Société et la note 14 présente une analyse des échéances des engagements
liés à l’exploitation fixes de la Société et de ses engagements d’immobilisations.
Risque de crédit
Le risque de crédit est le risque qu’une partie manque à l’une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à
subir une perte financière. Au 31 décembre 2018, la Société était exposée au risque de crédit lié principalement aux
valeurs comptables de la trésorerie, des équivalents de trésorerie, des placements à court terme, des créances clients
et des instruments dérivés. La trésorerie, les équivalents de trésorerie et les placements à court terme sont placés
auprès de grandes institutions financières, de différents niveaux de gouvernement au Canada et de grandes sociétés.
Les créances clients résultent généralement de la vente de billets à des particuliers, principalement par l’intermédiaire
de cartes de crédit reconnues et d’agents de voyages éloignés géographiquement, à des entreprises ou à d’autres
compagnies aériennes. Les créances clients liées aux produits fret sont par ailleurs associées aux comptes d’un grand
nombre de clients éloignés géographiquement. Des directives concernant les cotes de solvabilité sont utilisées pour
déterminer les contreparties aux dérivés. Afin d’atténuer sa vulnérabilité au risque de crédit et d’évaluer la qualité du
crédit de ses contreparties, la Société passe régulièrement en revue leurs cotes de solvabilité et établit des limites de
crédit lorsqu’elle le juge nécessaire.
Analyse de sensibilité
Suit une analyse de sensibilité pour chaque type de risque de marché auquel la Société est exposée du fait des instruments financiers significatifs
qu’elle a comptabilisés au 31 décembre 2018. L’analyse de sensibilité est fondée sur certaines variations du facteur de risque pertinent. Ces
hypothèses ne sont pas nécessairement représentatives des variations réelles de ces risques et ne sauraient être considérées comme fiables.
Étant donné la volatilité potentielle des marchés des capitaux et des marchandises, les variations réelles et les pourcentages de variation
connexes pourraient être sensiblement différents de ceux qui sont présentés ci-après. Les variations de bénéfice ne peuvent généralement être
extrapolées, la corrélation entre la modification de l’hypothèse et la variation du bénéfice pouvant ne pas être linéaire. Chacun des risques est
évalué indépendamment des autres risques. Cependant, les variations d’un facteur peuvent donner lieu à des variations d’un ou de plusieurs autres
facteurs, ce qui peut amplifier ou atténuer les sensibilités.
L’analyse de sensibilité liée aux contrats dérivés est fondée sur la variation de la juste valeur estimée qui s’applique au dérivé le 31 décembre 2018,
compte tenu d’un certain nombre de variables, dont la durée résiduelle jusqu’à l’échéance. Cette analyse ne tient pas compte de la variation de la
juste valeur qui s’appliquerait au dérivé si la modification du risque de marché s’appliquait à la date d’échéance du contrat dérivé.
Justes valeurs des instruments financiers inscrits à l’état consolidé de la situation financière
En raison de l’échéance très rapprochée ou à court terme qui les caractérise, les instruments financiers inscrits à titre d’actifs et de passifs
financiers courants à l’état consolidé de la situation financière, qui comprennent les créances clients et les dettes fournisseurs et charges à payer,
ont une valeur comptable proche de leur juste valeur. Les équivalents de trésorerie et les placements à court terme sont classés comme étant
détenus à des fins de transaction et sont par conséquent constatés à la juste valeur.
Les valeurs comptables des dérivés sont égales à leur juste valeur, qui est basée sur le montant auquel ils pourraient être réglés étant donné les
taux en vigueur estimés.
La direction a estimé la juste valeur de sa dette à long terme au moyen de techniques d’évaluation dont les flux de trésorerie actualisés, tenant
compte des informations du marché disponibles et des valeurs négociées le cas échéant, des taux d’intérêt en vigueur sur le marché, des
conditions liées à des garanties éventuelles, des conditions actuelles des marchés du crédit et de l’estimation la plus récente des marges de crédit
applicables à la Société selon des opérations récentes. D’après les données non observables importantes (niveau 3 de la hiérarchie des justes
valeurs), la juste valeur estimative des obligations au titre de la dette et des contrats de location-financement correspond approximativement à sa
valeur comptable.
Le tableau qui suit présente les évaluations à la juste valeur inscrites à l’état consolidé de la situation financière, classées en fonction de
l’importance des données d’entrée utilisées pour effectuer les évaluations.
Les actifs financiers détenus par des institutions financières sous forme de trésorerie et de liquidités soumises à restrictions sont exclus du tableau
de classement des évaluations à la juste valeur ci-dessus du fait qu’ils ne sont pas évalués selon une méthode d’évaluation.
La méthode utilisée par la Société consiste à comptabiliser les transferts depuis et vers les niveaux de la hiérarchie des justes valeurs à la date de
l’événement ou du changement de circonstances à l’origine du transfert. Il n’y a pas eu de transferts entre les niveaux de la hiérarchie des justes
valeurs au cours de l’exercice 2018.
Retraite obligatoire
Air Canada est partie à des poursuites dans lesquelles sont contestées les dispositions concernant la retraite obligatoire de
certaines de ses conventions collectives, y compris la convention collective antérieure conclue avec l’APAC qui intégrait
les dispositions des régimes de retraite s’appliquant aux pilotes et les forçant à prendre leur retraite à 60 ans. Air Canada a
réglé en tout ou en partie quelques-unes de ces poursuites et elle se défend dans les autres. À l’heure actuelle, il n’est pas
possible de déterminer avec un degré quelconque de certitude si un échec éventuel de la défense qu’a opposée Air Canada
à ces contestations entraînera un passif financier. Le cas échéant, ce passif financier ne serait cependant pas important.
Autres éventualités
La Société fait actuellement l’objet de diverses autres poursuites et actions en justice, notamment de réclamations de
la part de divers groupes d’employés d’Air Canada, et des provisions ont été constituées en conséquence. La direction
est d’avis que le règlement final de ces réclamations n’aura pas un effet négatif important sur la situation financière de
la Société ni sur ses résultats.
Garanties
Conventions d’indemnisation
Dans le cours normal de ses activités, la Société conclut différents contrats, notamment des contrats d’exploitation ou
de crédit-bail immobilier, des contrats de financement ou de location d’appareils, des contrats de services techniques et
des contrats conclus avec des administrateurs ou des dirigeants et autres ententes commerciales, dont certains peuvent
donner lieu à des indemnisations à des contreparties qui peuvent entraîner le paiement, par la Société, des coûts ou des
pertes engagés par ces contreparties. La Société ne peut raisonnablement estimer le montant éventuel, s’il en est, qu’elle
pourrait avoir à payer en vertu de telles conventions d’indemnisation. Ce montant dépend aussi de l’issue de faits et de
circonstances futurs, qui ne peut être prédite. Certaines conventions établissent un montant potentiel maximum, tandis
que d’autres ne précisent pas de montant maximum ou de période limitée. Par le passé, la Société n’a fait aucun paiement
significatif aux termes de telles conventions d’indemnisation.
Elle s’attend à être protégée par ses assurances dans la plupart des cas de responsabilité civile délictuelle et certaines des
obligations contractuelles connexes.
2018 2017
Dette à long terme et contrats de location-financement 6 197 $ 5 448 $
Partie courante de la dette à long terme et des obligations au titre des contrats
455 671
de location-financement
6 652 6 119
Contrats de location simple incorporés 3 913 3 801
Dette ajustée 10 565 9 920
Capitaux propres attribuables aux actionnaires, déduction faite de l’excédent
2 043 2 087
de trésorerie
Capital total 12 608 $ 12 007 $
Dette ajustée 10 565 $ 9 920 $
Moins la trésorerie, les équivalents de trésorerie et les placements à court terme (4 707) (3 804)
Dette nette ajustée 5 858 $ 6 116 $
2018 2017
Produits passages Retraité – Note 2
Lignes intérieures 4 894 $ 4 637 $
Lignes transfrontalières 3 504 3 195
Lignes transatlantiques 4 237 3 539
Lignes transpacifiques 2 430 2 195
Autres 1 158 1 027
16 223 $ 14 593 $
2018 2017
Produits fret Retraité – Note 2
Lignes intérieures 95 $ 84 $
Lignes transfrontalières 43 39
Lignes transatlantiques 278 245
Lignes transpacifiques 325 280
Autres 62 60
803 $ 708 $
Les produits passages et fret correspondent aux produits tirés des vols ayant leurs points de départ et de destination
dans un pays ou une région déterminée. Les lignes transatlantiques concernent les vols ayant leurs points de départ et
de destination principalement en Europe, en Inde, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les lignes transpacifiques
concernent les vols ayant leurs points de départ et de destination principalement en Asie et en Australie. Les autres
produits passages et fret concernent les vols ayant leurs points de départ et de destination principalement en Amérique
centrale et du Sud, dans les Antilles et au Mexique.
Les autres produits proviennent principalement de clients situés au Canada et consistent essentiellement en produits tirés
de la vente de la portion terrestre de forfaits vacances, des services d’achat à bord et d’autres services passagers et charges
accessoires, ainsi que d’autres services liés au transport aérien.
Soldes contractuels
Le tableau ci-dessous fournit des informations sur les créances clients, les actifs contractuels et les passifs contractuels
relatifs aux contrats conclus avec des clients.
Les créances clients comprennent les créances liées aux produits passages et aux produits fret ainsi que d’autres créances
liées aux contrats conclus avec les clients. La Société vend des billets de passage et des services passagers accessoires qui
sont payés comptant, par carte de crédit ou selon d’autres modalités de paiement à base de cartes. Les paiements sont
généralement effectués avant la prestation des services de transport auxquels ils se rattachent. Les billets de passage et
les créances liées aux services accessoires correspondent aux montants que doivent payer d’autres sociétés aériennes
pour des voyages interlignes, les intermédiaires fournisseurs de services de traitement des paiements des agences de
voyages ou les fournisseurs de services de traitement des opérations par cartes de crédit pour la vente de voyages à venir,
et sont pris en compte dans les créances clients inscrites à l’état consolidé de la situation financière. Les créances liées au
fret et les autres créances ont trait aux montants dus par les clients, dont les transitaires et les partenaires interlignes pour
le transport de fret et les autres services fournis.
Les coûts des contrats comprennent les frais de carte de crédit, les commissions et les frais liés au système de
distribution mondial relatifs aux billets de passage. Ces coûts sont inscrits à l’actif au moment de la vente et passés en
charges au moment de la comptabilisation des produits passages.
Les produits passages perçus d’avance et les produits tirés de la portion terrestre de forfaits voyages sont reportés et
inclus dans le passif courant. Les produits perçus d’avance comprennent aussi le produit de la vente de billets d’avion à
Aéroplan. Les produits reportés sont comptabilisés lorsque le vol auquel ils se rapportent a lieu ou pendant la période
du forfait voyage. La Société évalue régulièrement le passif au titre des produits passages perçus d’avance. Pour les
billets inutilisés à leur date d’expiration, elle inscrit un montant estimatif correspondant aux produits au titre des
désistements, qui est fondé sur les données historiques.
Selon la catégorie tarifaire, les voyageurs peuvent échanger leurs billets jusqu’au moment du vol ou obtenir un
remboursement, généralement moyennant le paiement de certains frais. Lorsque les billets ne sont pas remboursables
et qu’ils n’ont pas été utilisés au moment du vol, la Société comptabilise le montant total dans les produits des activités
ordinaires lorsque le transport a été assuré. Dans le cas des billets remboursables qui n’ont pas été utilisés au moment
du vol, la Société comptabilise le montant net des produits des activités ordinaires après remboursement éventuel du
voyageur.
La mesure de simplification proposée dans IFRS 15 permet aux entités de ne pas fournir le solde du prix de transaction
ni d’explication précisant quand elles s’attendent à comptabiliser en produits des activités ordinaires ce montant si la
durée initiale attendue du contrat ne dépasse pas un an. La Société a choisi d’appliquer cette mesure de simplification
pour les obligations de prestation liées aux passagers, car les billets de passage expirent au bout d’un an s’ils n’ont pas
été utilisés.
2018 2017
Frais d’achat de capacité 1 333 $ 1 267 $
Carburant aviation 531 412
Redevances aéroportuaires et de navigation 296 293
Frais de vente et de distribution 153 146
Autres charges d’exploitation 529 499
Charges liées aux transporteurs régionaux 2 842 $ 2 617 $
21. CESSION-BAIL
En 2018, la Société a conclu une opération de cession-bail visant 25 appareils E190 d’Embraer pour un produit net de
293 $, ce qui a donné lieu à la comptabilisation d’une perte à la cession de 188 $. Les appareils continueront d’être
exploités dans le cadre des contrats de location conclus en vertu de cette opération de cession-bail jusqu’à leur sortie
définitive du parc aérien, soit progressivement entre 2019 et 2020, conformément aux plans actuels de la Société
relativement au parc aérien. Les contrats de location sont comptabilisés comme des contrats de location simple.
En 2017, la Société a pris livraison de quatre appareils 787 financés en vertu d’opérations de cession-bail qui ont donné
lieu à un produit de 740 $. Les ventes ont été effectuées à la juste valeur et le profit à la vente de 52 $ qui en est résulté
a été pris en compte dans les produits autres que d’exploitation. Les contrats de location sont comptabilisés comme
des contrats de location simple d’une durée de 12 ans, avec paiement mensuel des loyers.
2018 2017
Salaires et autres avantages 8$ 11 $
Régimes de retraite et avantages postérieurs à l’emploi 1 5
Rémunération fondée sur des actions 10 18
19 $ 34 $
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Jean Marc Huot Associé, Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l., Montréal (Québec)
Annette Verschuren Présidente du conseil et chef de la direction, NRStor Inc., Toronto (Ontario)
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RAPPORT ANNUEL 2018
DIRIGEANTS
161
RAPPORT ANNUEL 2018
4 trimestre
e
29,39 $ 22,57 $ 90 088 941 Internet : aircanada.com
PRODUCTION INTERNE :
CENTRE DE COMMUNICATIONS MULTIMÉDIA D’AIR CANADA
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Profil de l’entreprise
aircanada.com