Air Canada Rapport Annuel 2014

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RAPPORT ANNUEL

2014
1. POINTS SAILLANTS
Le tableau ci-dessous présente les points saillants de nature financière et opérationnelle d’Air Canada pour les
périodes indiquées ci-après.

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES


(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, SAUF INDICATION
CONTRAIRE) 2014 2013 Variation ($) 2014 2013 Variation ($)
MESURES DE PERFORMANCE FINANCIÈRE
Produits d’exploitation 3 104 2 894 210 13 272 12 382 890
Bénéfice d’exploitation 106 135 (29) 815 619 196
Charges autres que d’exploitation 1) (206) (141) (65) (710) (617) (93)
Bénéfice net (perte nette) (100) (6) (94) 105 10 95
Bénéfice net ajusté 2) 67 3 64 531 340 191
Marge d’exploitation, à l’exclusion de l’incidence des
3,4 % 1,8 % 1,6 pt 6,1 % 4,3 % 1,8 pt
modifications du régime d’avantages du personnel (en %) 3)
Marge d’exploitation (en %) 3,4 % 4,7 % (1,3) pt 6,1 % 5,0 % 1,1 pt
BAIIALA à l’exclusion de l’incidence des modifications
319 277 42 1 671 1 433 238
du régime d’avantages du personnel 3) 4)
BAIIALA 4) 319 359 (40) 1 671 1 515 156
Marge BAIIALA à l’exclusion de l’incidence des modifications du
10,3 % 9,6 % 0,7 pt 12,6 % 11,6 % 1,0 pt
régime d’avantages du personnel (en %) 3) 4)
Marge BAIIALA (en %) 4) 10,3 % 12,4 % (2,1) pt 12,6 % 12,2 % 0,4 pt
Liquidités non soumises à restrictions 5) 2 685 2 364 321 2 685 2 364 321
Flux de trésorerie disponibles 6) (366) (276) (90) (560) (231) (329)
Dette nette ajustée 7) 5 132 4 351 781 5 132 4 351 781
Rendement du capital investi (en %) 8) 12,1 % 10,5 % 1,6 pt 12,1 % 10,5 % 1,6 pt
Bénéfice net (perte nette) par action – dilué(e) (0,35) $ (0,02) $ (0,33) $ 0,34 $ 0,02 $ 0,32 $
Bénéfice net ajusté par action – dilué 2) 0,23 $ 0,01 $ 0,22 $ 1,81 $ 1,20 $ 0,61 $
STATISTIQUES D’EXPLOITATION 9) Variation (%) Variation (%)
Passagers-milles payants (en millions) (« PMP ») 14 090 12 883 9,4 61 616 56 791 8,5
Sièges-milles offerts (en millions) (« SMO ») 17 403 16 033 8,5 73 889 68 573 7,8
Coefficient d’occupation (en %) 81,0 % 80,3 % 0,6 pt 83,4 % 82,8 % 0,6 pt
Produits passages par PMP (« rendement unitaire ») (en cents) 19,2 19,6 (1,9) 18,9 19,1 (1,3)
Produits passages par SMO (« PPSMO ») (en cents) 15,6 15,7 (1,2) 15,8 15,9 (0,6)
Produits d’exploitation par SMO (en cents) 17,8 18,1 (1,2) 18,0 18,1 (0,5)
Charges d’exploitation par SMO (« CESMO ») à l’exclusion
de l’incidence des modifications du régime d’avantages du 17,2 17,7 (2,8) 16,9 17,3 (2,4)
personnel (en cents)
CESMO ajustées (en cents) 10) 12,1 12,1 - 11,3 11,6 (2,6)
Effectif moyen (en milliers d’ETP) 11) 24,1 24,2 (0,3) 24,4 24,5 (0,4)
Avions en service à la clôture de la période 364 352 3,4 364 352 3,4
Utilisation moyenne du parc aérien (en heures par jour) 9,2 9,4 (1,4) 9,9 10,0 (0,9)
Sièges répartis (en milliers) 11 948 11 246 6,2 49 351 46 832 5,4
Fréquences des appareils (en milliers) 135 131 2,9 555 548 1,3
Longueur d’étape moyenne (en milles) 12) 1 457 1 426 2,2 1 497 1 464 2,3
Coût économique du litre de carburant (en cents) 13) 80,7 88,4 (8,7) 89,3 89,0 0,3
Consommation de carburant (en millions de litres) 992 943 5,2 4,213 3 993 5,5
Produits – passagers payants (en milliers) 14) 9 189 8 499 8,1 38 526 35 761 7,7

1) Au troisième trimestre de 2013, Air Canada a inscrit une charge d’intérêts de 95 M$ 7) La dette nette ajustée (à savoir le total de la dette moins la trésorerie, les équivalents de
relativement au rachat de ses billets garantis prioritaires qui devaient échoir en 2015 et trésorerie et les placements à court terme, plus les contrats de location simple immobilisés)
en 2016. n’est pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 9.3, Dette
2) Le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) et le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) par nette ajustée, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
action – dilué(e) ne sont pas des mesures financières reconnues par les PCGR. Se reporter 8) Le rendement du capital investi n’est pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se
à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour
complément d’information à cet égard. un complément d’information à cet égard.
3) Au quatrième trimestre de 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges 9) Les statistiques d’exploitation (à l’exception de l’effectif moyen en ETP) tiennent compte
d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux régimes de retraite à des transporteurs tiers (comme Jazz Aviation S.E.C. (« Jazz ») et Sky Regional Airlines Inc.
prestations définies. (« Sky Regional »)) exerçant leurs activités aux termes de contrats d’achat de capacité avec
4) Le BAIIALA (à savoir le bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux Air Canada.
pertes de valeur et la location d’appareils) n’est pas une mesure financière reconnue par les 10) Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter
PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un
gestion pour un complément d’information à cet égard. complément d’information à cet égard.
5) Les liquidités non soumises à restrictions s’entendent de la somme de la trésorerie, des 11) Rend compte des équivalents temps plein (« ETP ») à Air Canada, à l’exclusion des ETP chez
équivalents de trésorerie, des placements à court terme et des fonds disponibles aux termes des transporteurs tiers (comme Jazz et Sky Regional) exerçant leurs activités au titre de
des facilités de crédit renouvelables d’Air Canada. Au 31 décembre 2014, les liquidités contrats d’achat de capacité avec Air Canada.
non soumises à restrictions se composaient de trésorerie et de placements à court terme 12) La longueur d’étape moyenne correspond au total de sièges-milles divisé par le total de
de 2 275 M$ et de facilités de crédit non utilisées de 410 M$. Au 31 décembre 2013, les sièges répartis.
liquidités non soumises à restrictions se composaient de trésorerie et de placements à 13) Compte tenu des frais de transport. Le coût économique du litre de carburant n’est pas une
court terme de 2 208 M$ et de facilités de crédit non utilisées de 156 M$. mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter aux rubriques 6 et 7, Résultats des
6) Les flux de trésorerie disponibles (à savoir les flux de trésorerie liés aux activités activités, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
d’exploitation moins les achats d’immobilisations corporelles et incorporelles) ne sont pas 14) Les passagers payants sont dénombrés en fonction des indicatifs de vol conformément
une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 9.5, Flux de trésorerie à la définition établie par l’IATA.
2 consolidés, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
TABLE DES MATIÈRES
1. Points saillants 2
Message du président et chef de la direction 4
2. Introduction et principales hypothèses 7
3. À propos d’Air Canada 8
4. Stratégie 10
5. Aperçu général 20
6. Résultats des activités – comparaison des exercices 2014 et 2013 23
7. Résultats des activités – comparaison des quatrièmes trimestres de 2014 et de 2013 32
8. Parc aérien 44
9. Gestion financière et gestion du capital 47
9.1. Liquidité 47
9.2. Situation financière 47
9.3. Dette nette ajustée 48
9.4. Fonds de roulement 49
9.5. Flux de trésorerie consolidés 50
9.6. Dépenses d’investissement et contrats de financement connexes 51
9.7. Obligations de capitalisation des régimes de retraite 52
9.8. Obligations contractuelles 54
9.9. Capital social 56
10. Résultats financiers trimestriels 57
11. Principales informations annuelles 58
12. Instruments financiers et gestion du risque 59
13. Estimations comptables critiques 62
14. Méthodes comptables 65
15. Arrangements hors bilan 65
16. Transactions entre parties liées 66
17. Sensibilité des résultats 67
18. Facteurs de risque 68
19. Contrôles et procédures 78
20. Mesures financières hors PCGR 79
21. Glossaire 83
Responsabilité de la direction à l’égard de l’information financière 86
Rapport de l’auditeur indépendant 87
États financiers consolidés et notes complémentaires 88
Dirigeants et conseil d’administration 138
Renseignements destinés aux actionnaires et aux investisseurs 139
Les langues officielles à Air Canada 139
Profil de l’entreprise 140
MESSAGE DU PRÉSIDENT ET
CHEF DE LA DIRECTION
L’année 2014 a été remarquable pour Air Canada, qui a pu Je suis extrêmement satisfait de constater les résultats
montrer de quoi elle est vraiment capable. Ventes records. de nos stratégies visant l’amélioration de notre marge et
BAIIALA record. Bénéfice net ajusté record. Nombre notre transformation en entreprise durablement rentable.
de passagers record. Coefficient d’occupation record. Le rendement du capital investi à la fin de l’exercice était
Meilleur transporteur aérien en Amérique du Nord pour la de 12,1 %, comparativement à 10,5 % un an plus tôt,
cinquième année consécutive. en plein milieu de l’intervalle de 10 % à 13 % que nous
souhaitions atteindre d’ici 2015.
Le bénéfice net ajusté de 531 M$ (dilué, 1,81 $ par action)
a dépassé le résultat record de l’année dernière de 191 M$ Les produits d’exploitation ont connu une croissance
(dilué, 0,61 $ par action) ou de 56,2 %. Selon les principes pour la sixième année consécutive, s’élevant à un
comptables généralement reconnus, le bénéfice annuel résultat record de 13,3 G$, en hausse de 890 M$
net s’est chiffré à 105 M$ (dilué, 0,34 $ par action), en comparativement à 2013. Une augmentation a été
hausse par rapport à 10 M$ (dilué, 0,02 $ par action) à observée dans tous les segments de marché, et les
la période précédente. Le BAIIALA s’est établi à 1,67 G$, produits passages ont progressé de 7,1 % par rapport à
une amélioration de 16,6 % par rapport à 2013, exclusion l’an dernier. Comme nous l’avions prévu, le rendement
faite de l’incidence des modifications apportées au régime unitaire établi en fonction de la longueur d’étape ajustée
d’avantages du personnel. a reculé de 1,3 %, en raison de la mise en œuvre de
notre stratégie d’accroissement rentable des services
Ces résultats sont le fruit des efforts de tous les employés long-courriers internationaux, particulièrement dans
qui ont travaillé ensemble pour augmenter les rentrées les marchés voyages d’agrément grâce à une capacité
et prendre des mesures énergiques pour réduire les coûts. à coût différentiel inférieur. Globalement, nous avons
Nous avons enregistré une marge d’exploitation de réussi à réduire nos coûts unitaires ajustés de 2,6 %,
6,1 %, une amélioration de 1,8 point de pourcentage par malgré l’incidence défavorable d’une bien plus grande
rapport à l’année précédente, exclusion faite de l’incidence dépréciation du dollar canadien comparativement à
des modifications apportées au régime d’avantages du l’année précédente.
personnel.

4
C’est en 2014 qu’Air Canada a transporté le plus de clients, détermination indéfectibles. Toutefois, nous ne
enregistrant un coefficient d’occupation de 83,4 %. Nous transformons pas notre entreprise pour connaître une
avons clôturé l’exercice avec près de 2,7 G$ de liquidités, croissance durant l’année seulement : nous visons une
soit bien plus que notre niveau minimal cible de 1,7 G$. croissance durable et rentable à long terme. Pour cela,
En 2014, la dette nette ajustée a augmenté, pour s’établir il nous faudra plus que de l’enthousiasme : nous avons
à 5,1 G$, principalement en raison du financement de besoin d’un plan mûrement réfléchi qui comprend des
l’achat de nouveaux appareils. Cependant, le ratio de la objectifs et des stratégies minutieusement définis. En
dette nette ajustée par rapport au BAIIALA des 12 derniers l’occurrence, il s’agit de nos quatre priorités d’entreprise,
mois était de 3,1, ce qui signifie que nous avons bien réussi qui exigeront de notre part cohérence, application et
à le maintenir en dessous de 3,5 comme nous le voulions. communication pour une efficacité maximale.
En ce qui concerne l’exposition de nos régimes de retraite, La première de ces priorités, à savoir la croissance du
qui précédemment représentait un énorme défi étant chiffre d’affaires et la transformation des coûts, implique
donné l’ampleur du déficit des années passées, nos l’amélioration des rentrées et la réduction des coûts. À
régimes canadiens affichaient un surplus estimé à 780 M$ cet égard, un facteur important en 2014 a été la mise en
à la fin de l’année, ce qui améliore radicalement notre service de nos nouveaux 787 de Boeing, dont les coûts
flexibilité financière en plus de réduire le profil de risque d’exploitation sont inférieurs à ceux des appareils qu’ils
de la Société. remplacent. Nous réaménageons également les cabines
de nos gros-porteurs actuels en vue de réduire leurs
Pour nos investisseurs, la mesure financière la plus coûts d’exploitation unitaires grâce à une capacité accrue,
significative est le cours de notre action. Il a connu une et nous allons aussi commencer à y installer la cabine
augmentation de 60 % en 2014 bien supérieure au Économique Privilège en 2015.
rendement total annuel de 10,5 % de l’indice composé
S&P/TSX. Sur deux ans, c’est une augmentation de près Par ailleurs, Air Canada rougeMC, notre transporteur loisirs
de 600 %. à faibles coûts, a atteint le nombre critique de 28 appareils
à la fin de 2014. Nous avons agrandi son réseau tout
Ce n’est pas que sur le plan financier que nous avons au long de l’année et avons annoncé qu’elle desservira
progressé en 2014. En effet, nous avons affiché certains marchés du voyage d’agrément intérieurs en
d’excellents résultats d’exploitation, continuant 2015.
d’améliorer notre ponctualité et intégrant sans difficulté
le 787 Dreamliner de Boeing dans notre parc aérien. Nous maintenons le cap sur la production de rentrées
Cependant, cet avion ultramoderne ne peut à lui seul complémentaires par les services à la carte, par exemple
fidéliser les clients. Pour ce faire, nous devons offrir un les échanges de billets, l’enregistrement des bagages, la
service de qualité supérieure, ce que nos employés sélection des places, les surclassements et l’achat de
de première ligne sont parvenus à faire, comme le places Préférence. Nos efforts comprennent nombre
démontrent le prix du meilleur transporteur aérien en d’initiatives à bord, telles que les services de repas, le
Amérique du Nord qui nous a été remis par Skytrax magasinage hors taxes, les divertissements et le Wi-Fi,
pour une cinquième année consécutive, et le maintien lequel nous avons commencé à offrir dans nos appareils
de la cote quatre étoiles de Skytrax, la seule détenue monocouloirs en 2014. De plus, nous tirons d’autres
par un transporteur réseau en Amérique du Nord. Notre rentrées d’ententes tripartites sur les cartes de crédit et les
réputation auprès des importants voyageurs d’affaires programmes de fidélisation. Pendant l’année, les rentrées
au Canada s’est encore améliorée en 2014, le sondage complémentaires par passager ont augmenté de 10 % par
d’Ipsos Reid mené auprès des voyageurs d’affaires rapport à 2013, avec une hausse de 18 % par passager au
canadiens ayant révélé que nous avons été le transporteur quatrième trimestre seulement, principalement en raison
favori de 83 % des répondants, une hausse de 14 points de la modification de la politique sur les frais de bagages à
de pourcentage sur six ans. la fin de 2014.
Puisque nous accordons la priorité absolue à la sécurité, Nous avons déterminé il y a plusieurs années que l’accès
je suis ravi d’annoncer que nous avons remporté l’an au trafic international nous procurerait une formidable
dernier l’or dans la catégorie des transports des prix occasion de forte croissance rentable. Voilà donc notre
Sécurité au travail au Canada. Entre autres critères deuxième priorité : l’expansion internationale. Cette
d’admissibilité à ces prix, les entreprises doivent présenter stratégie, qui repose en bonne partie sur l’acheminement
un dossier exempt, pendant les cinq années précédentes, du trafic de correspondance international à nos grandes
d’événements ayant entraîné des décès ou des blessures plaques tournantes, a rapidement porté ses fruits, comme
graves et d’accusations en matière de santé et sécurité en témoigne la hausse de 23 % de ce trafic durant l’année.
au travail. Autre signe de la grande importance que revêt
la sécurité à Air Canada : nous avons réussi notre sixième Dans le cadre de l’expansion continue de notre réseau
audit biennal sur la sécurité opérationnelle de l’IATA international en 2014, nous avons lancé un service
(IOSA) avec « aucune constatation, trois observations ». Il de l’exploitation principale sur Milan, Tokyo Haneda,
s’agit de notre troisième audit sans aucune constatation, Rio de Janeiro et Panama, ainsi qu’un service
et cela place nos résultats parmi les 2 % supérieurs de d’Air Canada rouge pour Nice, Lisbonne et Manchester.
l’industrie. Nous avons aussi annoncé un service de l’exploitation
principale à destination d’Amsterdam, de Dubaï et de
Nos résultats en 2014 sont l’aboutissement d’efforts Delhi et un service d’Air Canada rouge sur Osaka qui
colossaux ainsi que d’un engagement et d’une débuteront plus tard en 2015. Qui plus est, nous avons

5
rehaussé la qualité de notre desserte actuelle de certaines mis en œuvre un certain nombre de programmes de
destinations en optimisant les horaires, en ajoutant formation axés sur les clients et en a d’autres de prévus
des liaisons, en augmentant les fréquences de vol et en 2015. De manière plus générale, la Société continue
en remplaçant des appareils par d’autres de plus grand de favoriser un changement de culture en promouvant
gabarit. l’esprit d’entreprise, l’engagement, l’habilitation et la
rémunération au rendement. D’ailleurs, j’ai été très
Sur le plan des alliances, nous poursuivons notre heureux de constater une hausse bien méritée de 15 M$
collaboration avec nos partenaires commerciaux du à la caisse commune de 46 M$ que nos employés se sont
réseau Star Alliance et de la coentreprise transatlantique partagé en 2014.
A++ dont le réseau, avec celui de beaucoup d’autres
partenaires d’exploitation à code multiple, constitue un Des sondages auprès des effectifs, menés en 2010 et
prolongement vital du nôtre. Par exemple, Air Canada de nouveau en 2014, ont montré une amélioration
dessert directement environ 185 destinations, mais ses significative de la mobilisation du personnel au cours
clients peuvent se rendre, grâce au réseau Star Alliance, à de cette période. L’un des signes les plus concrets du
plus de 1 300 aéroports partout dans le monde. En 2014, changement de culture qui s’opère à Air Canada est
Air Canada a signé un protocole d’entente avec Air China l’accord historique de 10 ans conclu avec l’Association
relativement à une coentreprise globale de partage de des pilotes d’Air Canada, qui nous procure la stabilité
rentrées et à un partenariat renforcé sur les liaisons entre voulue pour investir avec confiance dans nos avions, nos
le Canada et la Chine, sous réserve des approbations technologies, notre produit et de nouvelles destinations,
gouvernementales. dans l’optique de répondre efficacement à toutes les
priorités de l’entreprise.
Bien que notre vaste réseau mondial soit attrayant, il ne
suffit pas à lui seul à accroître la fidélité des clients dans En résumé, l’année 2014 a été remarquable pour notre
notre industrie hautement concurrentielle. C’est pourquoi entreprise, car elle nous a permis de prendre la pleine
nous avons fait une priorité centrale de l’engagement mesure du potentiel que nous pouvons réaliser en
envers les clients, tout particulièrement les clients à forte continuant d’axer nos efforts sur la croissance rentable. En
valeur. plus de nous renforcer, nous nous transformons pour être
de plus en plus alertes et agiles à long terme.
À ce propos, nous sommes fiers des divers prix de service
clientèle que nous avons remportés, alors que nous Je remercie nos 27 000 employés qui démontrent jour
continuons d’investir non seulement dans de nouveaux après jour leur engagement et leur professionnalisme en
appareils et le réaménagement d’appareils actuels, mais amenant nos passagers à destination en toute sécurité
aussi dans l’expérience à l’aéroport et dans d’autres et dans le confort. Enfin, je remercie aussi nos clients, nos
aspects de notre exploitation. En 2014, nous avons ouvert actionnaires et nos autres partenaires dans la poursuite
un nouveau salon Feuille d’érable — notre 21e — dans la de notre objectif commun.
nouvelle aérogare 2 de Londres Heathrow. Ailleurs, nous
avons amélioré les outils aéroportuaires libre-service,
introduit un processus d’embarquement simplifié par
zone et obtenu notre qualification pour le programme
de précontrôle de la TSA visant à accélérer le contrôle
de sécurité aux aéroports américains (nous sommes le
premier transporteur étranger à l’obtenir). Également
en 2014, nous avons créé le Conseil du Service clientèle,
composé de dirigeants qui ont le mandat de veiller à ce
que les politiques et les procédures que doivent suivre les
employés de première ligne soient centrées sur la clientèle.
En plus du confort, le temps compte beaucoup pour
les clients, d’où l’importance pour les transporteurs de
respecter leur horaire. L’année dernière, Air Canada a
ouvert un nouveau Centre d’exploitation de 60 M$ à
Toronto pour réunir sous un même toit les directions
d’exploitation qui, entre autres fonctions, surveillent
l’expérience client. Ce centre contribue au déroulement
harmonieux des activités d’Air Canada, laquelle s’est
classée parmi les cinq meilleures sociétés aériennes de
l’Amérique du Nord à l’occasion de la remise des prix de
la ponctualité 2014 de FlightStats.
Puisque la prestation d’un service clientèle de qualité
supérieure requiert des employés motivés, l’évolution de
la culture d’entreprise est une autre de nos principales
priorités. Un moyen efficace d’y parvenir est de faire en
sorte que les employés aient les outils et la formation Calin Rovinescu
nécessaires pour faire leur travail, alors Air Canada a Président et chef de la direction

6
2. INTRODUCTION ET PRINCIPALES HYPOTHÈSES
Aux fins du présent rapport de gestion, « Société » prospectifs peuvent être basés sur des prévisions de
renvoie, selon le contexte, à Air Canada et à une ou résultats à venir et des estimations de montants qui ne
plusieurs de ses filiales, notamment ses filiales actives peuvent pas être déterminés pour l’heure. Ces énoncés
lui appartenant en propre, soit Société en commandite peuvent porter notamment sur des stratégies, des
Touram Limitée faisant affaire sous la dénomination attentes, des opérations prévues ou des actions à venir.
commerciale « Vacances Air CanadaMD » (« Vacances Ils se reconnaissent à l’emploi de termes comme prévoir,
Air Canada ») et Air Canada rouge S.E.C. faisant affaire projeter, pouvoir, planifier et estimer, employés au futur et
sous le nom « Air Canada rougeMD » (« Air Canada au conditionnel, et d’autres termes semblables, ainsi qu’à
rouge »). Ce rapport de gestion fournit une présentation l’évocation de certaines hypothèses.
et une analyse des résultats financiers d’Air Canada
pour le quatrième trimestre de 2014 et l’exercice 2014, Comme, de par leur nature, les énoncés prospectifs
selon le point de vue de la direction. Ce rapport doit partent d’hypothèses, dont celles décrites dans le présent
être lu en parallèle avec les états financiers consolidés rapport, ils sont soumis à de grands risques et incertitudes.
audités annuels de 2014 et les notes complémentaires Les énoncés prospectifs ne sont donc pas entièrement
d’Air Canada. Toute l’information financière est conforme assurés en raison, notamment, de la survenance possible
aux principes comptables généralement reconnus d’événements externes ou de l’incertitude qui caractérise
(« PCGR ») du Canada tels qu’ils sont énoncés dans le le secteur. À terme, les résultats réels peuvent donc
Manuel de CPA Canada – Comptabilité (le « Manuel différer sensiblement des résultats évoqués par ces
de CPA »), qui intègre les Normes internationales énoncés prospectifs du fait de l’action de divers facteurs,
d’information financière (« IFRS ») publiées par dont l’état du secteur, du marché, du crédit et de la
l’International Accounting Standards Board (l’« IASB »), conjoncture en général, la capacité de réduire les charges
sauf indication contraire visant toute information d’exploitation et d’obtenir du financement, les cours de
financière expressément désignée. l’énergie, les taux de change et d’intérêt, la concurrence,
les relations de travail, les questions de retraite, les
Sauf indication contraire, tous les montants sont conflits armés, les attentats terroristes, les épidémies,
exprimés en dollars canadiens. La rubrique 21, Glossaire, les facteurs liés à l’environnement (dont les systèmes
du présent rapport de gestion donne l’explication des météorologiques et autres phénomènes naturels, et des
principaux termes utilisés dans le présent document. À facteurs d’origine humaine), les questions d’assurance et
moins de mention contraire ou à moins que le contexte les coûts qui y sont associés, l’évolution de la demande en
ne s’y oppose, le présent rapport de gestion est à jour fonction du caractère saisonnier du secteur, les questions
au 10 février 2015. Certains chiffres comparatifs ont été d’approvisionnement, l’évolution de la législation, de la
reclassés afin de les rendre conformes à la présentation réglementation ou de procédures judiciaires, les litiges
des états financiers adoptée pour l’exercice considéré. actuels et éventuels avec des tiers ainsi que les facteurs
Le présent rapport de gestion comprend des énoncés dont il est fait mention dans le présent rapport de
prospectifs. Il y a lieu de se reporter à la Mise en garde gestion, notamment à la rubrique 18, Facteurs de risque,
concernant les énoncés prospectifs ci-après pour une du présent rapport de gestion. Les énoncés prospectifs
analyse des risques, incertitudes et hypothèses liés à contenus dans le présent rapport de gestion représentent
ces énoncés. Pour une description des risques visant les attentes d’Air Canada en date du 10 février 2015 (ou
Air Canada, il y a lieu de se reporter à la rubrique 18, à la date à laquelle ils sont censés avoir été formulés) et
Facteurs de risque, du présent rapport de gestion. Le ils peuvent changer par la suite. Toutefois, Air Canada n’a
11 février 2015, Air Canada a publié dans un communiqué ni l’intention ni l’obligation d’actualiser ou de réviser ces
ses résultats du quatrième trimestre de 2014 et de énoncés à la lumière de nouveaux éléments d’information
l’exercice 2014. Ce communiqué peut être consulté sur ou d’événements qui pourraient se produire par la suite
le site Web d’Air Canada au aircanada.com ainsi que sur ou pour quelque autre motif, sauf si elle y est tenue par la
le site de SEDAR au sedar.com. Pour un complément réglementation en valeurs mobilières applicable.
d’information sur les documents publics d’Air Canada,
dont sa notice annuelle, il y a lieu de consulter le site de
SEDAR au sedar.com. PRINCIPALES HYPOTHÈSES
Air Canada a formulé des hypothèses pour l’élaboration
MISE EN GARDE CONCERNANT LES et la formulation de ces énoncés prospectifs. Dans le
ÉNONCÉS PROSPECTIFS cadre de ses hypothèses, elle a présumé que la croissance
du PIB du Canada sera de l’ordre de 1,75 % à 2,25 % pour
Les communications publiques d’Air Canada peuvent 2015. Air Canada s’attend à ce que le dollar canadien
contenir des énoncés prospectifs écrits ou oraux au se négocie en moyenne à 1,25 $ CA pour 1,00 $ US au
sens de la législation en valeurs mobilières applicable. Le premier trimestre de 2015 et pour l’ensemble de 2015,
présent rapport de gestion en renferme, tout comme les et que le cours du carburéacteur s’établirait en moyenne
autres documents déposés auprès des organismes de à 0,66 $ le litre pour le premier trimestre de 2015 et à
réglementation et des autorités de réglementation des 0,67 $ le litre pour l’ensemble de 2015.
valeurs mobilières peuvent en renfermer. Ces énoncés

Rapport de gestion 2014 7


3. À PROPOS D’AIR CANADA
Que ce soit sur les marchés intérieur et transfrontalier voyages d’agrément du fait de la structure de coûts plus
(Canada-États-Unis) ou encore à l’échelle internationale, concurrentielle d’Air Canada rouge. Vacances Air Canada
Air Canada est le plus important transporteur aérien du est l’un des principaux voyagistes au Canada. Avec des
Canada ainsi que le plus grand fournisseur de services bureaux à Montréal et à Toronto, Vacances Air Canada
passagers réguliers au départ et à destination du Canada. exerce ses activités dans le secteur des voyages
En 2014, conjointement avec Jazz et d’autres transporteurs d’agrément à l’étranger (Antilles, Mexique, États-Unis,
régionaux exploitant des vols pour son compte et en Europe, Amérique centrale et Amérique du Sud, Pacifique-
vertu de contrats d’achat de capacité, Air Canada a assuré Sud, Australie et Asie) en élaborant, en commercialisant et
en moyenne 1 519 vols réguliers quotidiens vers 186 en distribuant des forfaits vacances. Vacances Air Canada
destinations directes sur les cinq continents, dont 61 offre également des forfaits croisières en Amérique du
villes canadiennes, 50 destinations aux États-Unis et un Nord, en Europe et dans les Antilles.
total de 75 villes d’Europe, du Moyen-Orient, de l’Asie, de
l’Australie, des Antilles, du Mexique et de l’Amérique du Air Canada donne plus d’envergure à son réseau intérieur
Sud. Les vols intérieurs, transfrontaliers et internationaux et transfrontalier au moyen de contrats d’achat de
correspondaient à environ 67 %, 25 % et 8 %, capacité (« CAC ») conclus avec des transporteurs
respectivement, des 1 519 départs quotidiens moyens. régionaux, soit Jazz, Sky Regional, Air Georgian Limited
En 2014, Air Canada a transporté plus de 38,5 millions de (« Air Georgian ») et Exploits Valley Air Services Ltd.
passagers. (« EVAS »), qui exploitent des vols pour le compte
d’Air Canada sous la bannière « Air Canada Express ».
Au 31 décembre 2014, le parc aérien principal Ces transporteurs font partie intégrante de la stratégie
d’Air Canada comprenait 172 appareils, dont 69 moyens- en matière de réseau à l’échelle internationale de la
porteurs d’Airbus, 58 gros-porteurs de Boeing et d’Airbus compagnie aérienne car ils procurent un précieux
et 45 appareils de transport régional à réaction 190 trafic d’apport au réseau principal d’Air Canada et à
d’Embraer, alors qu’Air Canada rouge a exploité un parc celui d’Air Canada rouge. Au 31 décembre 2014, le parc
aérien composé de 28 appareils, dont 20 appareils A319 aérien d’Air Canada Express comprenait 46 avions de
d’Airbus et huit appareils 767-300 de Boeing, le parc transport régional à réaction de Bombardier, 86 appareils
aérien totalisant 200 appareils. à turbopropulseurs Dash-8 de Bombardier, 15 appareils
de transport régional à réaction 175 d’Embraer et
Le parc aérien de gros-porteurs constitue un élément 17 appareils 1900 de Beech. Dans le cadre de la
important de la stratégie d’Air Canada en vue d’étendre focalisation continue sur la compression des coûts, le
son réseau à l’échelle internationale et de conforter 2 février 2015, Air Canada et Jazz Aviation S.E.C. (« Jazz »)
sa position d’acteur mondial. En 2014, Air Canada a ont conclu un contrat d’achat de capacité modifié et
pris livraison de six des 37 appareils 787 de Boeing prolongé (le « CAC de Jazz ») qui prévoit des réductions
commandés. Ces appareils, du fait de leurs charges de coûts significatives, le renforcement de leurs liens et
d’exploitation inférieures, de leur capacité intermédiaire l’harmonisation de leur intérêt commun à long terme. Le
et des distances supérieures qu’ils peuvent parcourir, contrat prolonge de cinq ans le CAC de Jazz, lequel expire
créent de nouvelles occasions de croissance rentable pour désormais le 31 décembre 2025.
Air Canada et lui permettent d’exploiter plus efficacement
les lignes de son réseau principal où sont affectés des Air Canada est membre fondateur du réseau Star
appareils 767 de Boeing. Au cours des 12 derniers mois, AllianceMD. Grâce aux 27 compagnies aériennes qui
Air Canada a également agrandi son parc de gros-porteurs composent le réseau Star AllianceMD, Air Canada est
en ajoutant à son parc aérien principal cinq appareils en mesure de proposer à sa clientèle environ 1 321
777-300ER à configuration haute densité, deux autres destinations dans 193 pays, ainsi que la réciprocité des
de ces appareils devant être livrés en 2016. Ces appareils programmes de fidélisation, outre l’accès aux salons et
sont en train d’être affectés sur des lignes choisies pour autres installations communes dans les aéroports.
lesquelles la demande à l’égard du voyage en classe
Économique est forte. Air Canada prend part à une coentreprise transatlantique
avec United Airlines, Inc. et Deutsche Lufthansa
En vue d’améliorer la rentabilité et la position AG, coentreprise par le truchement de laquelle les
concurrentielle de la compagnie aérienne sur le transporteurs offrent aux clients un choix plus vaste ainsi
marché des voyages d’agrément, Air Canada a créé qu’un service optimalisé sur les vols reliant l’Amérique
le Groupe voyage d’agrément en 2012. Le Groupe du Nord et l’Amérique centrale ainsi que l’Afrique, l’Inde,
voyage d’agrément est l’aboutissement d’une stratégie l’Europe et le Moyen Orient. La mise en œuvre de cette
coordonnée visant à tirer parti des forces d’Air Canada, coentreprise transatlantique, y compris sa structure de
d’Air Canada rouge, le transporteur loisirs à faibles coûts partage des revenus, a pris effet le 1er janvier 2010. De
de la compagnie aérienne, et de Vacances Air Canada. surcroît, au quatrième trimestre de 2014, Air Canada a
Grâce à Air Canada rouge, Air Canada est en mesure conclu un protocole d’entente avec Air China qui jette
d’améliorer les marges sur les lignes d’agrément que le les bases d’une coentreprise de partage des revenus
parc aérien principal desservait auparavant et d’exploiter entre les parties. L’entente prévoit un partenariat élargi
les possibilités que recèlent les marchés internationaux des sur les lignes reliant le Canada et la Chine qui stimulera

8 Rapport annuel Air Canada 2014


la croissance du trafic entre les deux pays. Sous réserve
du dépôt des documents requis par Air Canada et
Air China, de l’obtention des approbations des autorités
responsables de la concurrence et de la réglementation,
outre la finalisation des documents, la coentreprise devrait
prendre effet d’ici la fin de 2015. La compagnie aérienne
a également la possibilité de créer une coentreprise
transfrontalière avec United Airlines.
Grâce à sa relation durable avec Aimia Canada Inc.
(anciennement « Aéroplan Canada Inc. » et appelée
« Aéroplan » dans le présent rapport de gestion),
fournisseur de son programme de fidélisation, Air Canada
fidélise sa clientèle en offrant aux membres d’AéroplanMD
la possibilité d’amasser des milles AéroplanMD chaque
fois qu’ils voyagent à bord d’Air Canada et des 26 autres
compagnies aériennes membres du réseau Star AllianceMD.
Aéroplan est aussi le plus grand client d’Air Canada. La
relation commerciale avec Aéroplan vise à permettre à
Air Canada de tirer une source stable et renouvelable de
revenus, qui lui viennent de l’achat, par Aéroplan, de places
sur ses vols qu’elle destine aux membres d’AéroplanMD
qui choisissent d’échanger leurs milles AéroplanMD contre
des primes voyages. En outre, les membres d’AéroplanMD
jouissent également de la possibilité de racheter leurs
milles AéroplanMD en voyageant avec les compagnies
aériennes membres du réseau Star AllianceMD. En outre,
les membres d’AéroplanMD qui comptent parmi les
grands voyageurs d’Air Canada sont récompensés grâce à
Air Canada AltitudeMC, programme de fidélisation assorti
d’une gamme d’avantages et privilèges de voyage en
fonction du statut qu’ils atteignent.
Air Canada tire aussi une part de son chiffre d’affaires de
sa division Cargo, qui assure des services de transport de
fret directs vers plus de 150 destinations au Canada, aux
États-Unis et d’autres pays et dispose de représentants
commerciaux dans plus de 50 pays. Air Canada Cargo est
le plus important fournisseur de services de fret aérien
du Canada en fonction de la capacité d’emport de fret.
Les services de transport de fret aérien sont assurés sur
les lignes intérieures et transfrontalières et sur les vols
internationaux entre le Canada et les principaux marchés
d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Sud et d’Australie.

Rapport de gestion 2014 9


4. STRATÉGIE
Air Canada a pour objectif de prendre un réel essor en tant • P rise de livraison d’un appareil 777-300ER de Boeing en
que compagnie aérienne chef de file, tant en ce qui a trait configuration haute densité, portant à cinq le nombre
à l’expérience client et à l’engagement des effectifs qu’à de ces appareils faisant partie du parc principal. Ces
la création de valeur pour les actionnaires et les autres appareils sont principalement affectés aux marchés à
parties prenantes. Cet objectif sera atteint grâce aux fort volume et à rendement moindre.
quatre stratégies fondamentales suivantes :
• E xercice des droits d’achat visant deux appareils
• é tablir et mettre en œuvre de façon permanente des 777-300ER de Boeing supplémentaires qui seront
initiatives de compression des coûts et d’accroissement livrés au deuxième trimestre de 2016, en configuration
du chiffre d’affaires; haute densité assortie de coûts moindres.
• s timuler l’expansion internationale et accroître le • A
 nnonce du projet de reconfiguration de 12 appareils
trafic de correspondance par le truchement des points 777-300ER de Boeing et de six appareils 777-200LR
d’accès internationaux, de façon durable et rentable, de Boeing du parc principal en vue de les harmoniser
et livrer concurrence efficacement sur le marché des à la configuration de sièges et au produit international
voyages d’agrément à destination et au départ du à trois cabines qu’offre le Boeing 787 et annonce du
Canada; projet d’harmonisation de la cabine des cinq appareils
777-300 de Boeing en configuration haute densité
• n
 ouer un lien de confiance avec la clientèle en pour qu’elle corresponde aux normes de l’appareil 787
améliorant constamment l’expérience client et en de Boeing.
offrant en tout temps un service à la clientèle de
qualité supérieure, en focalisant davantage sur les • H
 armonisation de la politique d’Air Canada sur
passagers et produits de la cabine de haut rapport et les premiers bagages enregistrés pour les vols en
de classe Affaires; Amérique du Nord avec la pratique en vigueur dans
l’industrie sur le continent.
• f avoriser l’évolution positive de la culture d’entreprise
par le truchement de programmes d’engagement des • H
 armonisation des activités avec les normes de
effectifs visant à bien définir comment la compagnie l’industrie afin d’obtenir un ratio de un agent de bord
aérienne et ses employés peuvent travailler de concert par tranche de cinquante sièges passagers à l’égard
pour fournir la meilleure expérience client et investir de ses moyens-porteurs, les économies de coûts
dans les outils et la formation nécessaires à la création annuelles prévues s’établissant à 28 M$.
d’une culture d’entreprise axée sur l’excellence du
service à la clientèle. Initiatives en cours
Air Canada continue de prendre des mesures concrètes en
CROISSANCE DU CHIFFRE D’AFFAIRES vue de mettre en œuvre sa stratégie visant à obtenir une
ET TRANSFORMATION DES COÛTS création de valeur et une rentabilité durables au moyen de
l’exécution d’initiatives stratégiques en cours et nouvelles,
Le rehaussement des marges au moyen d’initiatives notamment ce qui suit.
durables en matière de transformation de coûts et de
solutions rentables au chapitre de l’amélioration des
revenus demeure une priorité essentielle d’Air Canada. AIR CANADA ROUGE
Depuis plusieurs années, Air Canada a pris des mesures L’expansion stratégique en cours d’Air Canada rouge, en
significatives en vue de réduire les coûts et d’accroître son parallèle avec l’expansion du parc aérien d’Air Canada,
chiffre d’affaires. est un vecteur clé de la stratégie de la compagnie
Principales réalisations en 2014 aérienne en vue d’obtenir une croissance aussi durable
que rentable. La structure de coûts moindre et plus
• R
 éduction de 2,6 % des CESMO ajustées en regard de compétitive d’Air Canada rouge a rehaussé efficacement
2013. les marges sur les lignes d’agrément que desservait
auparavant Air Canada et fournit de nouvelles possibilités
• C
 roissance des produits accessoires par passager de de croissance rentable sur les marchés des voyages
10 % par rapport à 2013. d’agrément internationaux. À ce jour, Air Canada rouge
• E xpansion fructueuse d’Air Canada rouge, transporteur dépasse les attentes de la direction. Depuis le vol inaugural
loisirs à faibles coûts de la compagnie aérienne, d’Air Canada rouge en juillet 2013, ses appareils ont
toujours en cours. été affectés à un nombre croissant de destinations des
Antilles, ainsi qu’à des destinations loisirs choisies aux
• Intégration de six appareils 787 de Boeing au parc États-Unis, outre les marchés des voyages d’agrément
aérien principal, permettant ainsi à Air Canada internationaux caractérisés par une demande hautement
d’exploiter les lignes actuellement desservies par des variable qui réagissent bien à une capacité sans escale
appareils 767 de Boeing de façon plus rentable et assortie de tarifs moindres. En 2015, Air Canada compte
de tirer parti de nouvelles occasions de croissance également procéder au déploiement d’Air Canada
lucratives à l’échelle internationale.
10 Rapport annuel Air Canada 2014
rouge sur certains marchés intérieurs présentant un l’appareil 787 de Boeing, d’environ 30 % supérieure à
fort volume de trafic d’agrément. Air Canada rouge celle du Boeing 767, améliore également le potentiel de
estime que son aptitude à tirer parti des forces génération de revenus d’Air Canada.
d’Air Canada, notamment son réseau étendu d’options de
correspondance rehaussées, son expertise opérationnelle
et son programme à l’intention des grands voyageurs, RECONFIGURATION DES APPAREILS 777
constitue un avantage concurrentiel qui se traduit par une DE BOEING ET A330-300 D’AIRBUS
expérience client améliorée par rapport à la concurrence En vue d’améliorer les paramètres économiques associés
sur les marchés des voyages d’agrément. à son parc actuel d’appareils long-courriers 777 de Boeing
L’exploitation d’Air Canada rouge est axée sur le principe et de fournir aux clients un produit homogène pour
du maintien d’une structure de coûts à long terme ses nouveaux 787 Dreamliner de Boeing, Air Canada
analogue à celle de ses concurrents sur le marché des entend convertir en une configuration plus rentable et
voyages d’agrément. Air Canada a réussi à comprimer concurrentielle 12 appareils 777-300ER et six appareils
ses CESMO sur les lignes d’agrément grâce à la densité 777-200LR de Boeing. Il s’agit d’ajouter une classe
de sièges accrue, aux taux de rémunération réduits, aux Économique Privilège et de remettre à neuf la classe
règles de travail plus efficaces, outre la diminution des Affaires internationale pour qu’elle corresponde à la
coûts indirects. Air Canada rouge a démarré ses activités norme ultramoderne qu’établit le nouvel appareil 787
en 2013 avec quatre appareils. À la fin de 2014, son parc de Boeing. Les dépenses d’investissement liées à ce
aérien se composait de 28 appareils (20 appareils A319 programme s’élèvent à environ 300 M$, la période de
d’Airbus et huit appareils 767 de Boeing). Six appareils recouvrement s’étalant sur moins de trois ans. Air Canada
767-300 de Boeing (dont quatre seront transférés du prévoit également reconfigurer son parc composé de huit
parc aérien principal et deux seront loués à des tiers) et appareils A330-300 d’Airbus afin de réduire les coûts
deux appareils A321 d’Airbus (qui seront loués à des tiers) unitaires, d’être plus concurrentielle et d’offrir à ses clients
seront ajoutés au parc aérien d’Air Canada rouge en 2015, la nouvelle option que constitue la classe Économique
son parc aérien devant atteindre 36 appareils d’ici la fin Privilège, tout en fournissant un produit harmonisé
2015. Air Canada continue d’être à l’affût d’occasions pour l’ensemble de son parc international principal. La
d’agrandir le parc d’Air Canada rouge en vue d’accroître conversion de ces appareils 777 de Boeing et A300
encore plus les marges. d’Airbus devrait s’échelonner de la fin de 2015 jusqu’au
second semestre de 2016.
La convention collective conclue en 2014 avec
l’Association des pilotes d’Air Canada (l’« APAC »), syndicat
représentant les pilotes d’Air Canada, vient faciliter PROGRAMME DE RENOUVELLEMENT DU
encore davantage l’évolution d’Air Canada rouge du fait PARC DE MOYENS-PORTEURS
de la souplesse accrue au chapitre du parc aérien et de En mars 2014, Air Canada a conclu des ententes avec
l’assouplissement de certaines modalités. Si le maximum The Boeing Company (« Boeing ») visant des commandes
d’appareils qu’Air Canada rouge peut exploiter demeure fermes, des options et certains droits visant l’achat d’au
à 50, son parc aérien peut désormais comprendre au plus 109 appareils moyens-porteurs 737 MAX de Boeing
plus 25 gros-porteurs (plutôt que 20 auparavant) et qui remplaceront l’actuel parc principal composé de
25 moyens-porteurs d’Airbus (plutôt que 30 auparavant). moyens-porteurs d’Airbus. Les livraisons commenceront
en 2017, avec deux appareils, la livraison du reste des
INTÉGRATION CONTINUE D’APPAREILS appareils s’échelonnant de 2018 à 2021. Air Canada
787 DE BOEING ÉCOÉNERGÉTIQUES estime que les économies projetées à l’égard du carburant
consommé et de la maintenance, calculées par siège, sont
Air Canada réalise des économies au chapitre du carburant supérieures à 20 %, facteur qui entraînera une réduction
et de la maintenance en raison de la livraison des sept estimative des CESMO d’environ 10 % en regard de
premiers appareils 787-8 Dreamliner de Boeing (six l’actuel parc de moyens-porteurs de la compagnie
appareils en 2014 et un autre en janvier 2015). Air Canada aérienne. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 8,
prévoit prendre livraison de 30 autres appareils 787 de Parc aérien, du présent rapport de gestion pour un
Boeing d’ici la fin de 2019, à savoir huit appareils 787-8 complément d’information.
de Boeing et 22 appareils 787-9 de Boeing assortis d’une
capacité supérieure. L’appareil 787 Dreamliner de Boeing
engendre de nouvelles occasions de croissance rentable DIVERSIFICATION DES TRANSPORTEURS
pour Air Canada. En plus de remplacer les appareils RÉGIONAUX
767 de Boeing sur les lignes actuelles de la compagnie Depuis plusieurs années, Air Canada s’est attachée
aérienne principale, ces appareils desservent également également à réduire les coûts liés aux transporteurs
de nouvelles destinations internationales du fait des régionaux. La convention conclue en 2014 avec l’APAC
charges d’exploitation inférieures dont ils sont assortis, de accroît la flexibilité dont dispose la compagnie aérienne
leur capacité intermédiaire et des distances supérieures dans ses liens avec les transporteurs régionaux et
qu’ils peuvent parcourir. La capacité d’emport de fret de

Rapport de gestion 2014 11


Air Canada peut également remplacer des appareils AUTRES INITIATIVES D’OPTIMISATION DU
CRJ-100/200 et Dash 8-100/300 de Bombardier par des CHIFFRE D’AFFAIRES ET DE COMPRESSION
appareils Dash 8-Q400 de Bombardier si sont réunies DES COÛTS
certaines conditions. De surcroît, la compagnie aérienne
a diversifié ses activités régionales en faisant appel à Air Canada continue de favoriser à la grandeur de
un grand nombre de transporteurs régionaux. Ainsi, en son entreprise une culture axée sur la transformation
2013, Air Canada a transféré la totalité de ses 15 appareils continue des coûts et l’optimisation du chiffre d’affaires.
Embraer 175 de son parc aérien principal à Sky Regional, À cette fin, l’équipe de transformation opérationnelle
qui les exploite pour le compte d’Air Canada moyennant d’Air Canada a pour mandat de repérer et d’aider à mettre
des coûts nettement inférieurs. Qui plus est, Air Georgian, en œuvre des initiatives au moyen de l’accroissement
autre transporteur régional à faibles coûts, exploite de la productivité, la refonte des processus et d’autres
depuis 2014 plusieurs lignes régionales pour le compte mesures. Il peut s’agir notamment de revoir les processus
d’Air Canada au moyen d’appareils CRJ-100 de Bombardier administratifs et opérationnels, dont ceux liés à la chaîne
et 1900 de Beechcraft. En 2015, Air Canada entend d’approvisionnement et à la maintenance, d’accroître
continuer de chercher des occasions de réduire encore la productivité des effectifs et l’utilisation des actifs,
davantage les coûts liés aux transporteurs régionaux de regrouper les centres d’appel et de promouvoir des
et d’optimiser l’affectation des appareils du parc aérien politiques en milieu de travail visant à stimuler le chiffre
régional. d’affaires et à comprimer les coûts. De plus, la compagnie
aérienne met en œuvre un programme permanent
Le 2 février 2015, Air Canada a annoncé la conclusion d’amélioration dans les aéroports en vue d’optimiser les
d’un contrat d’achat de capacité modifié et prolongé avec contrats conclus avec les fournisseurs et de réduire les
Jazz, filiale entièrement détenue de Chorus Aviation Inc. durées de rotation des appareils. La réduction des coûts
En harmonisant davantage l’intérêt commun des parties, de distribution, au moyen entre autres de la renégociation
le contrat leur procure une stabilité accrue, ainsi que des des contrats liés au système mondial de distribution
réductions de coûts significatives. Le contrat procure (« SMD ») et autres contrats, est une autre initiative
également une stabilité à long terme en éliminant les fondamentale visant à accroître les marges.
risques, incertitudes et coûts de démarrage qu’entraînerait
la transition éventuelle à de nouveaux transporteurs En ce qui concerne la gestion du rendement, Air Canada
régionaux en 2021. Après 2020, Air Canada s’attend à ce met en œuvre un nouveau système de gestion des
que Jazz offre des coûts concurrentiels et le même degré produits passages destiné à optimiser la production de
d’excellence dans ses services. revenus en fonction de l’itinéraire complet des passagers,
plutôt que par segments de trajet. Étant donné le nombre
Les points saillants du nouveau contrat d’achat de de passagers de correspondance que dessert Air Canada,
capacité sont notamment les suivants : ce nouveau système permettra à la compagnie aérienne
• P rolongation de cinq ans de la durée, l’expiration du de mieux gérer les flux de passagers dans l’ensemble de
contrat étant maintenant fixée au 31 décembre 2025; son réseau. Air Canada estime que cette initiative qui sera
mise en œuvre au deuxième trimestre de 2015, accroîtra
• É tablissement d’une clause visant la mobilité des les produits annuels de plus de 100 M$.
pilotes permettant aux pilotes de Jazz de poser leur
candidature afin de combler des postes vacants à Air Canada accroît de plus ses produits accessoires au
Air Canada, ce qui réduit considérablement les charges moyen de services de détail en cabine et autres services
d’exploitation de Jazz; à la carte, comme ceux ayant trait aux modifications
de billets, aux bagages, à la sélection de sièges, aux
• S implification et modernisation du parc aérien de Jazz surclassements, aux places Préférence, outre les produits
qui permettront d’améliorer le service et d’accroître en cabine, notamment la nourriture, les emplettes hors
l’efficacité grâce à l’ajout de 23 appareils Dash 8-Q400 taxes, le divertissement à bord et la connexion Wi-Fi.
de Bombardier;
La compagnie aérienne génère également des produits
• R
 éduction des charges qu’engagent Air Canada et Jazz
du fait de l’amélioration des paramètres économiques tirés des ententes tripartites visant les cartes de crédit
liés au parc aérien, de la souplesse accrue du réseau et les programmes de fidélisation. Les partenariats
et des compressions des charges d’exploitation et des nouvellement conclus ou récemment renouvelés avec
coûts de la main-d’œuvre, facteur qui vient appuyer les Aéroplan en matière de cartes financières stimulent
initiatives de transformation des coûts; les produits accessoires dans l’ensemble et rehaussent
l’expérience voyage des titulaires de carte puisque ceux-ci
• M
 odification de la structure de rémunération aux profitent de services gratuits comme l’enregistrement
termes du CAC de Jazz, qui n’est plus basée désormais prioritaire (y compris celui des bagages), outre l’accès à
sur le prix coûtant majoré mais sur un barème fixe certains salons Feuille d’érable. Ces ententes de partenariat
correspondant davantage à la norme au sein de de cartes financières en comarquage avec Aéroplan
l’industrie. Cette modification se traduit par une comprenaient le lancement de cartes comarquées TD
structure davantage concurrentielle et une meilleure ainsi que le renouvellement des partenariats visant les
harmonisation des objectifs de compression de coûts
cartes American Express et CIBC.
d’Air Canada avec ceux de Jazz, en plus d’éliminer les
coûts sans valeur ajoutée et la nécessité de l’étude Afin de mieux rentabiliser ses produits et services
d’étalonnage de 2015. accessoires ainsi qu’accroître les revenus connexes,
en août 2014, Air Canada a lancé un nouvel outil de

12 Rapport annuel Air Canada 2014


marchandisage destiné à personnaliser, à différencier solvabilité s’établirait à environ 90 M$ en 2015.
et à combiner ses produits et services. Ce nouvel outil
permet de plus à la compagnie aérienne de procéder au Pour un complément d’information sur les obligations
lancement accéléré de nouveaux produits. de capitalisation des régimes de retraite d’Air Canada, il
y a lieu de se reporter à la rubrique 9.7, Obligations de
En 2014, les produits accessoires d’Air Canada ont capitalisation des régimes de retraite, du présent rapport
augmenté de 10 % par passager en regard de 2013. de gestion.

RÉGIMES DE RETRAITE EXPANSION INTERNATIONALE


En décembre 2013, le gouvernement du Canada a Air Canada accorde la priorité à la recherche de
officiellement approuvé le Règlement sur la capitalisation nouvelles occasions de croissance internationale en
des régimes de pension d’Air Canada (2014) (le « règlement vue de dégager des bénéfices durables, une tranche
de 2014 »). d’environ 90 % de la croissance prévue d’Air Canada
en 2015 visant les initiatives en la matière. Air Canada
Air Canada propose à ses salariés plusieurs régimes de dispose désormais d’appareils plus économiques sur le
retraite, notamment des régimes de retraite à prestations plan des coûts, d’outils et de procédés améliorés, outre
définies, des régimes de retraite à cotisations définies, d’autres caractéristiques concurrentielles lui permettant
ainsi que des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi d’exploiter fructueusement de nouvelles occasions en
et des régimes complémentaires de retraite. Au 1er janvier matière de services internationaux. Air Canada a de plus
2014, l’excédent de solvabilité des régimes de retraite accès au vaste portefeuille de droits de route du Canada.
agréés au Canada s’établissait à 89 M$. Les prochaines En outre, le profil démographique multiethnique du
évaluations obligatoires en date du 1er janvier 2015 Canada donne à la compagnie aérienne des possibilités
seront effectuées au cours du premier semestre de accrues de répondre de manière rentable à la demande
2015. Toutefois, comme il est expliqué à la rubrique 9.7, à l’égard des voyages internationaux. Ces facteurs,
Obligations de capitalisation des régimes de retraite, du conjugués à sa marque renommée et à ses produits et
présent rapport de gestion, elles n’auront aucun effet services à la pointe de l’industrie aérienne, permettent
sur les obligations de capitalisation des régimes de à Air Canada de miser sur son réseau et d’obtenir les
retraite au titre des coûts des services passés de 2015 à marges supérieures dont sont d’ordinaire assortis
moins qu’Air Canada ne décide de ne pas se prévaloir du les marchés internationaux. La compagnie aérienne
règlement de 2014 (décrit ci-après) et de capitaliser plutôt continuera également de tirer profit de la plaque
ses régimes de retraite agréés canadiens conformément tournante de premier plan qu’est l’aéroport international
aux règles de capitalisation normales. Compte tenu des Lester B. Pearson de Toronto (« Toronto Pearson »),
estimations préliminaires, notamment les hypothèses ainsi que de ses autres aéroports-pivots canadiens,
actuarielles, en date du 1er janvier 2015, il est prévu afin d’accroître le trafic de correspondance mondial au
que, pris collectivement, les régimes de retraite agréés Canada.
canadiens devraient afficher un excédent de solvabilité
de 780 M$. Principales réalisations en 2014
Air Canada est autorisée à décider de ne pas se prévaloir • L ancement des lignes au départ de Toronto Pearson à
du règlement de 2014 et de verser, pour tous ses régimes destination de Milan et de Tokyo Haneda exploitées
de retraite pris collectivement, des cotisations au titre de par la compagnie aérienne principale.
services passés déterminées conformément aux règles de
capitalisation normales. • L ancement de la ligne sans escale Toronto Pearson-
Rio de Janeiro exploitée par la compagnie aérienne
Air Canada envisagerait de ne pas se prévaloir du principale, facteur qui consolide la position de chef de
règlement de 2014 si les cotisations annuelles au file d’Air Canada puisqu’elle est l’unique transporteur
titre du déficit de solvabilité aux termes des règles de à assurer un service sans arrêt entre le Canada et
capitalisation normales, qui sont établies à l’aide des l’Amérique du Sud.
niveaux de déficit triennaux, sont inférieures à 200 M$
et s’il semble raisonnablement certain que la stratégie • L ancement de la ligne sans escale exploitée par la
d’atténuation du risque de la compagnie aérienne compagnie aérienne principale au départ de Toronto
rend peu probable un important déficit à l’avenir. Au Pearson à destination de la ville de Panama, Air Canada
31 décembre 2014, une tranche approximative de 72,5 % devenant le seul transporteur réseau canadien à
des passifs au titre des régimes de retraite était assortie assurer des vols entre le Canada et le Panama.
de produits de placement à revenu fixe afin d’atténuer • L ancement du service d’Air Canada rouge au départ
une tranche significative du risque de taux d’intérêt (taux de Montréal à destination de Nice, ainsi qu’au départ
d’actualisation). de Toronto Pearson en direction de Lisbonne et de
Si Air Canada décide de ne pas se prévaloir du règlement Manchester.
de 2014, d’après les règles de capitalisation normales et • C
 onversion des lignes au départ de Vancouver à
sous réserve de la finalisation de l’estimation définitive destination de Shanghai et de Tokyo Narita en vue
de l’excédent de solvabilité des régimes de retraite, qui d’y intégrer l’appareil 787 Dreamliner de Boeing.
se chiffre à 780 M$ au 1er janvier 2015, la cotisation
d’Air Canada aux régimes de retraite au titre de la

Rapport de gestion 2014 13


• L ancement de plusieurs nouvelles lignes aux termes • P lages horaires favorables dans les aéroports
d’une entente de partage de codes avec Air India en achalandés, notamment Beijing, Shanghai, Hong Kong,
vue d’améliorer les liaisons aériennes entre le Canada Tokyo Narita, Tokyo Haneda, Paris Charles-de-Gaulle,
et l’Inde. Francfort, Londres Heathrow, New York LaGuardia, et
Washington Ronald Reagan National Airport.
• C
 onclusion d’un protocole d’entente avec Air China,
lequel demeure assujetti à plusieurs conditions, qui Pour 2015, Air Canada améliore ses produits et services
jette les bases d’une coentreprise globale de partage internationaux, notamment à l’aide des moyens suivants :
des revenus.
• L e service entre Toronto Pearson et Amsterdam sera
• A
 ccroissement de 23 % du trafic de correspondance assuré toute l’année. Il est prévu que les vols débutent
issu de la sixième liberté de l’air (entre lignes le 4 juin 2015 et qu’ils seront assurés jusqu’à six fois par
internationales, y compris les lignes transfrontalières semaine.
avec les États-Unis) dans les aéroports-pivots
canadiens en regard de 2013. • U
 n service biquotidien sera offert au départ de Toronto
Pearson et de Montréal à destination de Paris Charles-
Pour 2015, Air Canada entend continuer d’accroître de de-Gaulle. Les vols supplémentaires seront assurés de
manière sélective et rentable ses lignes internationales en juin à septembre 2015.
misant sur ses nouveaux appareils, sa structure de coûts
optimisée ainsi que les avantages concurrentiels suivants : • U
 n nouveau service bihebdomadaire d’Air Canada
rouge est assuré entre Montréal et Venise depuis le
• S a marque réputée et sa qualité de chef de file 14 mai 2015 et au plus cinq vols par semaine seront
en ce qui a trait aux lignes transatlantiques et offerts entre Vancouver et Osaka Kansai à compter du
transpacifiques au départ et à destination du Canada, 1er mai 2015.
ainsi qu’au départ et à destination de l’Amérique du
Sud en passant par le Canada. • L es services d’Air Canada rouge au départ de Toronto
Pearson à destination d’Athènes et de Barcelone
• S on réseau mondial élargi et en expansion, lequel est seront assurés une fois par jour, comparativement
rehaussé par l’affiliation de la compagnie aérienne à cinq fois par semaine, tandis que la fréquence de
au réseau Star AllianceMD, la conclusion de nombreux la liaison Toronto Pearson-Venise passera de trois à
accords de partage des codes de vol et la participation quatre vols par semaine. Au départ de Montréal, le
dans la coentreprise transatlantique assortie d’une service d’Air Canada rouge à destination d’Athènes sera
structure de partage des revenus avec United Airlines assuré quatre fois par semaine, au lieu de deux, et le
et Lufthansa. service sur Barcelone sera assuré trois fois par semaine,
comparativement à deux fois par semaine durant
• U
 n parc aérien doté d’une composition flexible et l’été 2014. Dans l’ensemble, la saison estivale durant
assorti d’une capacité de réserve à faibles coûts, qui laquelle seront assurés les services d’Air Canada rouge
permet à la compagnie aérienne de redéployer ou de sur Athènes, Barcelone, Lisbonne, Manchester et Nice
gérer la capacité pour que celle-ci soit appariée à la sera plus longue en 2015 qu’en 2014.
demande.
• L e service assuré toute l’année entre Toronto Pearson
• A
 ir Canada AltitudeMC, programme de fidélisation et Lima (Pérou) sera transféré le 2 mai 2015 de la
d’Air Canada, qui récompense les grands voyageurs compagnie aérienne principale à Air Canada rouge,
en leur offrant une gamme de privilèges exclusifs, y sous réserve de l’approbation des autorités
compris ceux découlant du partenariat d’Air Canada gouvernementales.
avec le programme Aéroplan, qui confère à tous les
clients la possibilité d’accumuler et d’échanger des • A
 ir Canada assurera quatre fois par semaine une liaison
milles AéroplanMD grâce au meilleur programme de entre Toronto Pearson et Delhi, seul service sans escale
fidélisation coalisé du Canada. entre le Canada et l’Inde. Cette nouvelle ligne, qui
sera inaugurée le 1er novembre 2015, est la première à
• S es produits et services concurrentiels, notamment laquelle sont affectés uniquement des appareils 787-9
les fauteuils-lits de la Classe affaires internationale, le de Boeing et se traduira par de nouvelles possibilités
service Concierge et les salons Feuille d’érableMD. sur le sous-continent indien, qui est actuellement le
• S es aéroports-pivots jouissant d’une situation plus vaste marché international que ne dessert pas
géographique avantageuse (Toronto, Montréal, Air Canada.
Vancouver et Calgary) et dotés d’excellentes • A
 ir Canada assurera trois fois par semaine le service
installations de transit, facteur qui met en relief entre Toronto Pearson et Dubai, première liaison
l’expérience voyage optimale qu’offre Air Canada aux sans escale de la compagnie aérienne vers les
passagers au départ ou en direction des États-Unis à Émirats arabes unis alors que s’amplifie le transport
destination de l’Asie et de l’Europe. aérien entre l’Amérique du Nord et cette région. Un
• A
 ir Canada est devenue le seul transporteur non appareil 787-9 de Boeing sera affecté à cette ligne,
américain à offrir le pré-contrôle de la TSA, avantage dont l’exploitation débutera le 3 novembre 2015.
qui permet aux passagers admissibles de se soumettre Ce nouveau service viendra accroître la présence
à la vérification de sécurité pour les vols au départ des d’Air Canada au Moyen-Orient puisqu’il procurera à la
États-Unis de façon plus rapide et efficace. clientèle une ligne directe et sans escale à destination

14 Rapport annuel Air Canada 2014


de Dubai. Cette ligne complétera les autres services ACCROISSEMENT DES FLUX DE TRAFIC
assurés en direction de cette région que, à l’heure ENTRE LIGNES INTERNATIONALES PAR LE
actuelle, Air Canada dessert principalement par le TRUCHEMENT DES AÉROPORTS-PIVOTS
truchement de sa coentreprise transatlantique avec CANADIENS
Lufthansa sur Francfort et Munich. Cette nouvelle
liaison est le fruit de l’entente de partage de codes Conformément à son objectif, Air Canada a accompli des
conclue avec Etihad Airways, visant trois vols progrès significatifs en vue d’accroître les flux de trafic
hebdomadaires reliant Toronto Pearson et Abu Dhabi, entre lignes internationales (aussi appelés le trafic issu
dans les Émirats arabes unis. de la sixième liberté de l’air) par le truchement de ses
aéroports-pivots au Canada.

PRÉSENCE ACCRUE SUR LE MARCHÉ En 2015, Air Canada compte continuer d’assurer la
GRÂCE AUX PARTENARIATS STAR croissance de ce trafic par le truchement de la plaque
ALLIANCE AINSI QU’AUX ENTENTES DE tournante que constitue Toronto et des dynamiques
PARTAGE DE CODES ET ENTENTES DE points d’accès internationaux que sont Montréal,
COENTREPRISE Vancouver et Calgary. La compagnie aérienne croit être
en mesure d’accroître le trafic issu de la sixième liberté
La conclusion d’autres alliances commerciales avec des de l’air, en particulier en provenance des États-Unis,
transporteurs internationaux de premier plan reste au cours des prochaines années en raison de ses produits
un élément primordial de la stratégie commerciale et services primés, de ses aéroports-pivots canadiens à la
d’Air Canada. Ces ententes commerciales procurent à la situation géographique avantageuse, de son vaste réseau
Société une façon efficace de tirer parti de l’expansion et et d’autres avantages concurrentiels.
d’élargir le pouvoir d’attraction de son réseau. Air Canada
étend sa portée mondiale au moyen de son affiliation En 2014, Air Canada a accru le trafic de correspondance
au réseau Star AllianceMD qui comprend 27 membres. issu de la sixième liberté de l’air à ses aéroports-pivots
La compagnie aérienne accroît également son réseau au Canada de 23 % en regard de 2013. D’après l’indice
grâce à la coentreprise transatlantique de partage des de référence de l’industrie aérienne en matière de
revenus qu’elle a constituée avec United Airlines et pourcentage de trafic au départ des États-Unis vers
Deutsche Lufthansa AG, appelée « A++ ». En coordonnant l’Europe et l’Asie exploité par des transporteurs autres
tarification, horaires et ventes, Air Canada est en mesure qu’américains, la part actuelle d’Air Canada s’établit à
de mieux servir sa clientèle en lui proposant un plus 0,8 % (cette part de marché est compatible à celle de
grand nombre d’options de voyages tout en réduisant 0,3 % qu’avait indiquée Air Canada antérieurement, mais
le temps de vol. Air Canada est également en train elle est désormais présentée après ajustement au titre
d’accroître sa masse critique et d’étendre son réseau par de certaines données liées aux produits tirés du SMD
l’entremise de nombreux accords de partage de codes de et des suppléments carburant). Air Canada a déterminé
vol et d’ententes intertransporteurs. Air Canada partage que sa juste part de ce trafic de correspondance entre
des codes avec tous ses partenaires Star Alliance, à lignes internationales devrait être de 1,5 % et elle a
l’exception d’Adria Airways, Copa, Croatia Airlines, estimé qu’une augmentation fructueuse de cet ordre
EVA Air, Shenzhen Airlines et Thai Airways. En octobre (compte tenu des produits tirés du SMD et des niveaux
2014, Air Canada et Air India ont annoncé une série de de supplément carburant de l’industrie en 2014, comme il
nouvelles lignes visées par des partages de code de vol est susmentionné) se traduirait par une hausse d’environ
qui amélioreront les liaisons aériennes entre le Canada 600 M$ des produits annuels.
et l’Inde. Depuis plusieurs années, Air Canada travaille en
En novembre 2014, Air Canada a conclu un protocole étroite collaboration avec l’Autorité aéroportuaire du
d’entente avec Air China qui jette les bases d’une Grand Toronto (« GTAA ») afin que l’aéroport Toronto
coentreprise globale de partages de revenus entre les Pearson devienne un aéroport de premier plan en
parties. L’entente prévoit un partenariat élargi sur les Amérique du Nord, pour ainsi accroître la part du marché
lignes reliant le Canada et la Chine qui stimulera la mondial du trafic issu de la sixième liberté de l’air. À
croissance du trafic entre les deux pays. La coentreprise la fin de 2013, la GTAA et Air Canada ont convenu de
se traduira par des avantages supplémentaires au chapitre rehausser leur relation commerciale afin de continuer
des services et de la tarification pour les voyageurs au d’améliorer le service à la clientèle et de positionner
départ et à destination des deux pays en plus d’accroître Air Canada avantageusement en vue de cibler de manière
la collaboration entre les deux transporteurs en ce qui plus rentable une proportion accrue des flux croissants
concerne les ventes, la commercialisation et les activités de passagers internationaux. Toronto Pearson présente
aéroportuaires. Sous réserve du dépôt des documents un avantage stratégique en raison de sa proximité avec
requis par Air Canada et Air China, de l’obtention des des marchés importants et très peuplés aux États-Unis,
approbations des autorités responsables de la concurrence en plus d’être une destination de choix pour un grand
et de la réglementation, outre la finalisation des nombre de voyageurs d’affaires et d’agrément. En outre,
documents, la coentreprise devrait prendre effet d’ici la fin les activités d’Air Canada et de ses partenaires Star
de 2015. AllianceMD sont regroupées dans une même aérogare.
Qui plus est, l’aéroport Toronto Pearson possède des
installations de transit qui permettent aux passagers,
et à leurs bagages, de traverser aisément les services de
douanes et d’immigration du Canada et des États-Unis.
Rapport de gestion 2014 15
LIEN DE CONFIANCE AVEC AMÉLIORER L’EXPÉRIENCE CLIENT AU
LA CLIENTÈLE MOYEN DE PRODUITS ET SERVICES DE
POINTE
Offrir une expérience client de qualité toujours supérieure
et accroître la clientèle liée à la cabine à haut rapport : Air Canada sait que pour nouer un lien privilégié avec
deux éléments clés de la stratégie commerciale la clientèle il est crucial d’investir dans ses produits
d’Air Canada. Résolue à donner aux voyageurs toutes les et services. L’appareil Dreamliner, avec ses cabines de
raisons de choisir ses services, la compagnie aérienne conception nouvelle et son multimédia de bord de
sait que la pérennité et l’expansion de sa réussite reposent prochaine génération, a reçu un accueil enthousiaste, et
sur sa faculté de toujours offrir des produits novateurs Air Canada a annoncé son intention d’intégrer le produit
assortis d’une valeur supérieure, de fournir un service à la international à trois cabines avec la configuration de sièges
clientèle de la plus haute qualité et d’anticiper l’évolution qu’offre le 787 aux 25 appareils 777-300ER et 777-200LR
des besoins des clients. de Boeing de son parc aérien principal. Outre son parc
moderne, la compagnie aérienne offre des attributs qui
En 2014, Air Canada a reçu les prestigieux prix visent à renforcer encore davantage sa position de chef
de l’industrie ci-après, lesquels témoignent de la de file en tant que transporteur préféré des voyageurs
reconnaissance des clients pour le vaste réseau, les d’affaires canadiens, comme son réseau mondial étendu,
relations au sein de l’alliance et les produits et services son service en classe Affaires Internationale, ses salons
de premier ordre offerts par la compagnie aérienne, Feuille d’érable, son service Concierge, ainsi que ses
ainsi que pour le dévouement et le professionnalisme programmes de fidélisations Aéroplan et Altitude.
de ses employés. Air Canada demeure toujours l’unique
transporteur réseau international d’Amérique du Nord à Air Canada AltitudeMC est un programme visant à
avoir reçu quatre étoiles de la part de Skytrax. rehausser l’expérience voyage des voyageurs les
plus assidus. Air Canada continue d’optimiser son
Principales réalisations en 2014 programme destiné aux grands voyageurs afin de
• A
 ir Canada a été nommée meilleur transporteur aérien récompenser ses clients les plus précieux et les plus
en Amérique du Nord lors de la remise des World fidèles et elle entend bien continuer à offrir l’un
Airline Awards 2014 de Skytrax. C’est la cinquième des meilleurs programmes destinés aux voyageurs
année consécutive qu’Air Canada est reconnue comme assidus. Les participants au programme Air Canada
étant le meilleur transporteur aérien en Amérique du AltitudeMC bénéficient de toute une gamme de privilèges,
Nord. Ce sondage annuel, mené auprès de près de notamment le service prioritaire pour les voyages, les
19 millions de voyageurs à l’échelle mondiale, est surclassements en classe Affaires et en classe Économique
considéré par l’industrie mondiale du transport aérien Privilège et la reconnaissance par tous les transporteurs
comme l’une des principales références en matière du réseau Star AllianceMD. Les participants au programme
d’excellence du produit et de satisfaction de la Air Canada Altitude bénéficient également du partenariat
clientèle. d’Air Canada avec le programme AéroplanMD, qui offre un
vaste assortiment de façons d’accumuler et d’échanger
• A
 ir Canada a été élue transporteur privilégié au de précieux milles Aéroplan, entre autres des vols vers
Canada pour les voyages d’affaires dans le cadre de plus de 1 200 destinations de par le monde. En 2015,
l’étude d’Ipsos Reid menée auprès des voyageurs la compagnie aérienne poursuivra l’optimisation des
d’affaires canadiens. Air Canada a été privilégiée par éléments du programme en vue d’en accroître la valeur
83 % des voyageurs d’affaires assidus canadiens et d’améliorer la capacité de solidifier de façon rentable
interrogés en 2014. Il s’agit d’une hausse de 14 points le lien de confiance avec la clientèle.
de pourcentage par rapport aux résultats obtenus
par Air Canada dans les sondages menés à l’échelle Le programme Air Canada Affaires Plus offre de précieux
canadienne au cours des six dernières années. Le outils en ligne pour aider les entreprises de toutes tailles
sondage a mis en évidence des hausses constantes et à mieux gérer leurs déplacements, à contrôler et à réduire
marquées sur le plan de la préférence de la clientèle leurs coûts et à accumuler des primes pour améliorer
pour le programme de fidélisation, l’horaire de vol, le les déplacements tout en favorisant la fidélisation
service en classe Affaires, les salons Feuille d’érable et envers Air Canada. Les participants au programme sont
le divertissement à bord gratuit d’Air Canada. admissibles à des offres de réduction pour des vols et
services d’Air Canada ainsi que des primes, comme des
• A
 ir Canada a été élue meilleur transporteur eSurclassements, l’accès aux salons Feuille d’érable,
long-courrier (Amériques) pour 2014 par la présélection des places et d’autres offres spéciales
AirlineRatings.com, le respecté site Internet de exclusives.
notation des produits et de la sécurité du transport
aérien. Ces résultats se fondent sur l’évaluation par des En 2014, Air Canada a procédé à l’expansion de son
centaines de milliers de passagers de 450 transporteurs programme de places Préférence avec la reconfiguration
aériens partout dans le monde. des moyens-porteurs de son parc principal. Les places
Préférence sont désormais offertes dans tous les appareils
du parc aérien et Air Canada facilite la réservation
d’une place Préférence lors de l’achat du billet ou avant
l’embarquement, notamment par l’entremise de son site
Web, des bornes libre-service à l’aéroport ou des appareils
mobiles. La plupart des places Préférence sont situées
16 Rapport annuel Air Canada 2014
à l’avant de l’appareil, ce qui permet aux passagers de Services en vol. Un programme de formation analogue
débarquer plus rapidement une fois arrivés à destination. s’adressera aux préposés au service à la clientèle et au
service des ventes en 2015.
Air Canada est le premier transporteur canadien à
proposer aux passagers une connexion Wi-Fi en vol. Composé de dirigeants des services d’Air Canada qui
Depuis 2014, la compagnie aérienne met en œuvre cette ont des répercussions directes sur l’expérience client, le
connexion à bord de ses moyens-porteurs exploités en Conseil du Service clientèle a été créé en 2014 en vue
Amérique du Nord en vertu d’une entente conclue avec de faire d’Air Canada un transporteur prisé à l’échelle
GogoMD. Air Canada compte doter de la technologie mondiale, reconnu pour l’excellence de son service à la
de connexion Wi-Fi air-sol ses appareils A319, A320 et clientèle. Le Conseil a également pour mandat de s’assurer
A321 d’Airbus, ses appareils 190 d’Embraer ainsi que que les politiques et projets d’Air Canada soient axés
ses appareils CRJ-705 de Bombardier et 175 d’Embraer sur la clientèle. Après avoir pris note de la rétroaction
exploités par Air Canada Express. Au 31 décembre 2014, de la clientèle au moyen de divers forums permettant
31 appareils étaient dotés d’un système Wi-Fi. La date de recueillir ses commentaires, le Conseil apporte des
d’achèvement prévue pour le parc de moyens-porteurs ajustements aux politiques, procédures et programmes,
au complet, soit 131 appareils désignés, est au premier notamment en ce qui concerne ceux visant l’application
trimestre de 2016. des frais liés aux modifications, des tarifs de deuil, outre
les tarifs visant les militaires et les jurés ainsi que les
En vue de demeurer concurrentielle dans l’écosystème modifications de noms pour les trajets intérieurs. Le
numérique, Air Canada entend amplifier sa présence Conseil du Service clientèle s’est également adressé
en ligne afin d’offrir une expérience Web réactive aux aux personnes les mieux placées pour faire rapport sur
internautes, tout en répondant à la demande accrue de la les questions touchant la clientèle, soit les employés
part des utilisateurs de tablettes et de portables. Il s’agit de première ligne. Des groupes de consultation ont été
de s’assurer que tous les clients, peu importe l’appareil organisés avec ces employés au Canada et aux États-Unis.
qu’ils utilisent ou la taille de l’écran, puissent interagir Les renseignements ainsi colligés serviront à surmonter les
facilement avec Air Canada et accéder à ses produits et obstacles, en plus de permettre au personnel d’accomplir
services. Une nouvelle application mobile est prévue pour son travail plus efficacement, grâce à l’optimisation de sa
le troisième trimestre de 2015 et la transition vers une responsabilisation et de ses capacités décisionnelles.
nouvelle plateforme Web devrait être achevée d’ici la
fin de 2015.
AMÉLIORATION DE L’EXPÉRIENCE
AÉROPORTUAIRE
NOUVEAU CENTRE D’EXPLOITATION À
TORONTO Air Canada a mis en œuvre plusieurs initiatives
importantes pour améliorer l’expérience aéroportuaire
Air Canada a inauguré son Centre d’exploitation en janvier globale des clients. Ainsi, Air Canada est le seul
2014. Ces nouvelles installations constituent le centre transporteur non américain à offrir le pré-contrôle
névralgique de l’ensemble des activités d’Air Canada, à de la TSA, qui permet aux passagers admissibles de se
partir duquel sont assurés le respect des horaires et le soumettre à la vérification de sécurité pour les vols au
transport sécuritaire de ses clients (plus de 38 millions en départ des États-Unis de façon plus rapide et efficace.
2014). Des efficiences ont été réalisées du fait que tous En outre, la compagnie aérienne a récemment mis en
les employés clés responsables des activités d’exploitation œuvre l’embarquement par zone, afin d’harmoniser son
se trouvent dans un même centre doté de composantes processus d’embarquement avec les meilleures pratiques
technologiques, acoustiques et ergonomiques de pointe. de l’industrie.
De concert avec l’Administration de l’aéroport
SYSTÈME DE GESTION DE LA RELATION international d’Halifax, Air Canada a également lancé
CLIENT l’enregistrement libre-service à l’intention des passagers
Air Canada prévoit mettre en œuvre au cours de 2015 un avec des bagages enregistrés. C’est la première fois en
système de gestion de la relation client qui lui permettra Amérique du Nord que les passagers utilisent l’étiquetage
de recueillir la précieuse rétroaction des clients et d’offrir libre-service puis laissent leurs bagages enregistrés
un service plus personnalisé et satisfaisant. Ce nouveau au comptoir de dépôt, lequel fonctionne grâce à une
système procurera de plus à Air Canada un outil pour technologie de nouvelle génération. La compagnie
présenter plus efficacement sa gamme de produits et aérienne a retiré les comptoirs d’enregistrement classiques
services en vue d’accroître le trafic, stimuler le rendement pour la classe Économique et, grâce à ce nouveau
unitaire et optimiser la fidélisation. produit libre-service, elle a éliminé les files d’attente aux
comptoirs d’enregistrement. Air Canada entend lancer
cette importante initiative d’amélioration de processus
PROGRAMMES DE FORMATION EN dans plusieurs aéroports, à commencer par ceux de
MATIÈRE DE SERVICE À LA CLIENTÈLE Montréal et de Calgary.
En 2014, Air Canada a réalisé un certain nombre En juin 2014, Air Canada a procédé à l’inauguration
d’initiatives de formation en matière de service à la de son nouveau salon Feuille d’érableMD pour les vols
clientèle, notamment le programme Ovation, programme internationaux dans la nouvelle aérogare 2 de l’aéroport
de formation destiné spécialement au personnel des de Londres Heathrow. Situé à la plus importante

Rapport de gestion 2014 17


plaque tournante du réseau Star Alliance, ce salon d’entreprise en milieu de travail et ont révélé qu’ils étaient
Feuille d’érable est conçu comme un prolongement de fiers de travailler pour Air Canada. En outre, les résultats
l’expérience de voyage global des clients de la classe ont montré que les employés constatent un sentiment
Affaires internationale. Le salon Feuille d’érable pour les accru d’appartenance et une amélioration du travail
vols internationaux de Londres est le 21e de la compagnie d’équipe.
aérienne et l’un des trois salons en Europe, en plus des
zones de départ qu’on trouve à Paris Charles-de-Gaulle et De plus, l’approche interfonctionnelle que préconise
à Francfort. Aux États-Unis, Air Canada exploite des salons l’équipe de l’Excellence opérationnelle au sein de la
Feuille d’érable à l’aéroport international de Los Angeles compagnie aérienne favorise l’engagement des employés
et à l’aéroport LaGuardia de New York. Au Canada, tout en augmentant le niveau de satisfaction des
Air Canada a 15 salons Feuille d’érable situés dans des clients. Air Canada a mis en place des initiatives pour
aéroports partout au pays. s’assurer que tous les employés comprennent comment la
Société et ses effectifs doivent collaborer afin d’offrir une
En 2015, Air Canada prévoit améliorer ses services expérience client optimale. Ces initiatives comprennent
aéroportuaires afin de s’assurer de demeurer l’expérience à bord pour les nouveaux employés et les
concurrentielle par rapport aux principaux transporteurs pratiques de gestion intégrée, outre les programmes
à l’échelle mondiale. La compagnie aérienne entend visant à promouvoir les comportements et les valeurs liés
moderniser ses installations aéroportuaires afin de créer au leadership d’Air Canada.
des zones d’enregistrement plus élégantes pour les
participants au programme Air Canada Altitude et les Air Canada est d’avis que les employés seront davantage
clients de classe Affaires, en plus d’affiner ses produits et enclins à soutenir un changement de culture d’entreprise
services dans les salons Feuille d’érable. Pour améliorer s’ils prennent part activement au processus de
encore davantage l’expérience client des membres ayant transformation. C’est pourquoi elle continuera d’inciter les
le statut Altitude Super Élite 100 et des clients de la classe employés à faire part de leur rétroaction et suggestions,
Affaires internationale, la compagnie aérienne ouvrira puisque ceux-ci sont souvent bien placés pour repérer
des bureaux supplémentaires pour le service Concierge à les améliorations et modifications propices à la réussite.
Toronto Pearson, à l’aéroport international Pierre-Elliott- En 2014, les équipes des Ressources humaines et de
Trudeau de Montréal et à l’aéroport international de l’Excellence opérationnelle d’Air Canada ont collaboré afin
Vancouver. À Toronto Pearson, Air Canada a également d’organiser des groupes de consultation avec les employés
lancé un service de transport automobile côté piste pour de première ligne dans l’ensemble du réseau de sorte à
certains clients de la cabine de haut rapport. recueillir la précieuse rétroaction de ceux-ci à l’égard de
nombreuses améliorations du service à la clientèle.
La compagnie aérienne s’assure également que ses
ÉVOLUTION DE LA CULTURE employés disposent des outils et de la formation
D’ENTREPRISE nécessaires pour offrir un service à la clientèle hors
Une culture d’entreprise saine et dynamique procure pair. Grâce à la formation linguistique adaptée et
un avantage concurrentiel qui peut avoir un effet personnalisée que suivent les employés de première ligne
significatif sur la performance à long terme. L’une des d’Air Canada, les clients sont servis dans la langue de
composantes fondamentales de la stratégie commerciale leur choix. En outre, Air Canada offre des programmes
d’Air Canada consiste en la transformation de sa culture ciblant divers groupes d’employés en vue de favoriser
d’entreprise afin que celle-ci repose sur le leadership, la croissance et le perfectionnement professionnel.
la responsabilisation et l’entrepreneuriat. Air Canada Les occasions de réseautage interne et les projets
continue de favoriser l’évolution positive de la culture interfonctionnels permettent à Air Canada de veiller à ce
d’entreprise en mettant de l’avant l’entrepreneuriat, que ses employés soient bien au fait de ses priorités.
l’engagement, l’autonomisation de l’employé et les primes
Air Canada rend hommage régulièrement à ses effectifs et
de rendement. Air Canada entend favoriser au sein de
à leurs réalisations dans le cadre d’événements connexes,
son personnel la détermination, le partage des valeurs et
événements qu’elle continuera de tenir à l’avenir. Plusieurs
les objectifs communs. Au moyen de multiples créneaux,
événements destinés aux employés en 2014 visaient
elle communique régulièrement la raison d’être de ses
à stimuler le sentiment de fierté et d’appartenance,
initiatives stratégiques et l’importance de l’adaptation
notamment la « journée mondiale Skytrax », où les
à l’évolution de la conjoncture du marché. À cette fin,
employés du monde entier ont célébré le fait que Skytrax
les quatre priorités clés de la Société sont rappelées à la
ait sacré Air Canada « Meilleur transporteur aérien en
moindre occasion, et ce, depuis leur adoption en 2009.
Amérique du Nord » pour une cinquième année d’affilée,
Des sondages auprès des effectifs, menés en 2010 ainsi que des événements Boeing 787 et des journées de
et en 2014, montrent l’amélioration significative de la famille tenus à Montréal, à Vancouver, à Toronto et à
l’engagement des employés au cours de cette période. Le Calgary.
sondage a notamment fait ressortir le fait que la plupart
En octobre 2014, Air Canada a conclu une convention
des employés connaissent bien les priorités centrales
collective de dix ans avec l’APAC, facteur qui constitue
d’Air Canada et sont convaincus que la compagnie
d’après la compagnie aérienne un signe concret de
aérienne est sur la bonne voie pour atteindre la stabilité.
l’évolution favorable de la culture d’entreprise.
De manière générale, les employés ont observé des
indices de l’évolution soutenue et favorable de la culture

18 Rapport annuel Air Canada 2014


L’autre indice de l’évolution de la culture d’entreprise En 2015, la compagnie aérienne continuera de sensibiliser
est le fait qu’Air Canada fasse partie en 2015, pour les effectifs à l’importance de l’atteinte par Air Canada de
une deuxième année consécutive, des 100 meilleurs ses objectifs financiers et de faire valoir que la stabilité,
employeurs canadiens selon une enquête annuelle l’atténuation des risques et les possibilités de croissance
menée par Mediacorp Canada. Dans le cadre de cette sont tributaires de la santé financière.
compétition annuelle à l’échelle du pays, l’organisation
évalue et souligne les entreprises et organisations d’un
océan à l’autre qui savent le mieux attirer et retenir les
employés après un examen détaillé de leurs activités et
de leurs pratiques en matière de ressources humaines en
regard de celles d’autres entreprises de leur secteur et de
leur région. Huit aspects clés sont examinés : les locaux de
travail, le climat professionnel et social, la rémunération
et les avantages sociaux (santé, obligations familiales), les
vacances et les autres congés, les communications avec
les employés, la gestion du rendement, la formation et le
perfectionnement professionnel, ainsi que l’engagement
dans la collectivité. Au sujet d’Air Canada, Mediacorp
a indiqué que la Société « par le truchement de son
programme Véritable Implication Personnelle, donne des
billets d’avion aux organismes caritatifs pour lesquels
ses employés font du bénévolat, en vue de souligner
et de soutenir l’apport de ses effectifs ». Air Canada a
également été choisie parmi les 100 meilleurs employeurs
de Montréal dans une compétition annuelle organisée
par l’équipe responsable de choisir les 100 meilleurs
employeurs canadiens. Cet honneur est décerné aux
employeurs de la région montréalaise qui offrent le
meilleur milieu de travail.
En août 2014, Air Canada a publié Citoyens du monde,
son troisième rapport de développement durable. Ce
document évalue le rendement d’Air Canada en 2013
dans quatre domaines clés du développement durable :
la sécurité, l’environnement, le bien-être des employés
et l’implication de l’entreprise dans les collectivités.
Les collectivités sont importantes pour Air Canada, car
c’est à l’intérieur de celles-ci que vivent ses clients et
ses employés; or, relier les gens et les collectivités est
l’essence même de la compagnie aérienne. C’est pourquoi
Air Canada s’assure que les considérations de viabilité
économique, environnementale et sociale font partie
intégrante de la prise de décision et, pour y parvenir, elle
rend compte de ses activités dans Citoyens du monde.
Pour favoriser l’instauration d’une culture d’entreprise axée
sur la transformation et la performance, Air Canada s’est
dotée d’un programme de participation aux bénéfices qui
récompense les employés admissibles pour leur apport
et leur permet de participer à la réussite financière de la
compagnie aérienne. D’après les résultats financiers pour
l’exercice clos le 31 décembre 2014, la somme de 46 M$
sera versée au début de 2015 au titre du programme
de participation aux bénéfices, soit une augmentation
de 15 M$ ou de 48 % par rapport à 2013. Par ailleurs,
les employés peuvent également participer au régime
d’actionnariat qui leur est destiné. Au 31 décembre 2014,
un total de 23 056 408 actions, soit près de 8 % du total
des actions émises et en circulation, étaient détenues
par des employés et des syndicats d’Air Canada dans le
cadre de divers régimes, notamment 17 647 059 actions
détenues aux termes d’un accord de fiducie signé dans le
cadre d’accords visant les régimes de retraite conclus en
2009.

Rapport de gestion 2014 19


5. APERÇU GÉNÉRAL
En 2014, Air Canada a dégagé un bénéfice net ajusté • L e bénéfice d’exploitation s’est chiffré à 815 M$,
de 531 M$, chiffre qui constitue un record pour la alors qu’il s’était élevé à 619 M$ en 2013, une
compagnie aérienne ainsi qu’une amélioration de amélioration de 196 M$. En 2013, Air Canada a inscrit
191 M$ par rapport à 2013. Il y a lieu de se reporter à la une diminution de 82 M$ des charges d’exploitation,
rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent en raison des modifications aux régimes de retraite
rapport de gestion pour un complément d’information à prestations définies. Air Canada a inscrit une
à cet égard. Air Canada a annoncé un bénéfice net marge d’exploitation de 6,1 % contre une marge
établi selon les PCGR de 105 M$, soit un bénéfice dilué d’exploitation (à l’exclusion de l’incidence des
de 0,34 $ par action, contre un bénéfice net de 10 M$, modifications du régime d’avantages du personnel) de
soit un bénéfice dilué de 0,02 $ par action, en 2013, en 4,3 % en 2013, soit une amélioration de 1,8 point de
progression de 95 M$, soit un montant dilué de 0,32 $ pourcentage.
par action.
• L e bénéfice net s’est élevé à 105 M$, soit un bénéfice
Sommaire financier de l’exercice 2014 dilué de 0,34 $ par action, contre un bénéfice net de
10 M$, soit un bénéfice dilué de 0,02 $ par action, en
Le texte qui suit est un sommaire des résultats des 2013. Le bénéfice net de 2014 tenait compte d’une
activités et de la situation financière d’Air Canada pour perte de change de 307 M$, d’ajustements favorables
l’exercice 2014 en regard de l’exercice 2013. de 41 M$ visant la charge d’impôt, outre la charge
• L es produits d’exploitation se sont établis à 13 272 M$, ponctuelle au titre de paiements totalisant 30 M$
en hausse de 890 M$ (+7 %) par rapport à ceux de versés aux membres de l’APAC conformément à la
2013. convention collective conclue en octobre 2014. Le
bénéfice net de 2013 tenait compte d’une perte de
• L es produits passages se sont élevés à 11 804 M$, change de 120 M$, de la charge d’intérêts de 95 M$
en hausse de 783 M$ (+7,1 %) par rapport à ceux au titre du rachat des billets garantis prioritaires de la
de 2013, en raison de l’accroissement de 8,5 % du compagnie aérienne qui devaient venir à échéance en
trafic, en partie annulé par le recul de 1,3 % du 2015 et en 2016, de pertes de valeur de 30 M$ et de
rendement unitaire. L’augmentation de 2,3 % de la l’incidence favorable des modifications de 82 M$ au
longueur d’étape moyenne a eu pour effet de réduire titre des régimes d’avantages du personnel.
le rendement unitaire pour l’ensemble du réseau de
1,3 point de pourcentage. En fonction de la longueur • L e BAIIALA s’est établi à 1 671 M$ contre un BAIIALA
d’étape ajustée, le rendement unitaire réseau n’a pas (à l’exclusion de l’incidence des modifications du
varié en glissement annuel. régime d’avantages du personnel) de 1 433 M$ en
2013, en hausse de 238 M$. Il y a lieu de se reporter
• L a capacité exprimée en SMO a crû de 7,8 % en regard à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du
de 2013, croissance qui correspond à celle de 7,0 % à présent rapport de gestion pour un complément
8,0 % pour l’exercice 2014 que projetait Air Canada d’information à cet égard.
dans son communiqué de presse du 6 novembre 2014.
Le relèvement de la capacité en 2014 s’explique • L e bénéfice net ajusté s’est chiffré à 531 M$, soit
principalement par l’accroissement de la densité des un bénéfice net ajusté dilué de 1,81 $ par action,
sièges attribuable à Air Canada rouge et à l’intégration contre un bénéfice net ajusté de 340 M$, soit un
au parc aérien principal de six appareils 787 de Boeing bénéfice net ajusté dilué de 1,20 $ par action, en
et de cinq appareils 777 de Boeing à configuration 2013, une amélioration de 191 M$, ou un montant
haute densité. dilué de 0,61 $ par action. Il y a lieu de se reporter à la
rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent
• L ’incidence favorable de la dépréciation du dollar rapport de gestion pour un complément d’information
canadien sur les produits passages libellés en devises à cet égard.
a accru les produits passages de 208 M$ en 2014.
L’incidence défavorable de la dépréciation du dollar • L es flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation
canadien sur les charges d’exploitation libellées en se sont établis à 941 M$, en hausse de 210 M$ par
devises (principalement en dollars américains) a accru rapport à 2013, cette augmentation concordant
les charges d’exploitation d’environ 397 M$ en 2014. avec l’amélioration du résultat d’exploitation. Les flux
de trésorerie disponibles négatifs se sont chiffrés à
• L es CESMO ajustées ont diminué de 2,6 % par rapport 560 M$, recul de 329 M$ imputable à l’accroissement
à 2013, baisse qui concorde avec celle de 2,5 % à 3,5 % des dépenses d’investissement, qui rend compte de
que projetait Air Canada dans son communiqué de l’acquisition d’un appareil 777-300 de Boeing et de
presse du 6 novembre 2014. Il y a lieu de se reporter six appareils 787-8 de Boeing en 2014. Les flux de
à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du trésorerie disponibles (à savoir les flux de trésorerie
présent rapport de gestion pour un complément liés aux activités d’exploitation moins les achats
d’information à cet égard. d’immobilisations corporelles et incorporelles) ne sont
pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Il y
a lieu de se reporter à la rubrique 9.5, Flux de trésorerie

20 Rapport annuel Air Canada 2014


consolidés, du présent rapport de gestion pour un Sommaire financier du quatrième trimestre
complément d’information à cet égard. de 2014
• L a dette nette ajustée se chiffrait à 5 132 M$ au Le texte qui suit est un sommaire des résultats des
31 décembre 2014, en hausse de 781 M$ par rapport activités et de la situation financière d’Air Canada pour
au 31 décembre 2013, du fait principalement de l’achat le quatrième trimestre de 2014 en regard du quatrième
de six appareils 787-8 de Boeing et d’un appareil 777 trimestre de 2013.
de Boeing en 2014 ainsi que de l’incidence favorable
de la dépréciation du dollar canadien au 31 décembre • L es produits d’exploitation se sont établis à 3 104 M$,
2014 en regard du 31 décembre 2013 à l’égard de la en hausse de 210 M$ (+7 %) par rapport à ceux du
dette d’Air Canada libellée en devises (principalement quatrième trimestre de 2013.
en dollars américains), laquelle incidence s’est traduite • L a capacité exprimée en SMO a crû de 8,5 % en
par un accroissement de 365 M$ de la dette à long regard du quatrième trimestre de 2013, croissance qui
terme en 2014. Le ratio dette nette ajustée-BAIIALA correspond à celle de 7,75 % à 8,75 % que projetait
s’est chiffré à 3,1 au 31 décembre 2014 alors qu’il Air Canada dans son communiqué de presse du
était de 3,0 au 31 décembre 2013. Air Canada utilise 6 novembre 2014. La croissance de la capacité au
ce ratio pour gérer son risque lié au levier financier et quatrième trimestre de 2014 s’explique principalement
entend le maintenir en dessous de 3,5. La dette nette par l’accroissement de la densité de sièges attribuable
ajustée (à savoir le total de la dette moins la trésorerie, à Air Canada rouge et par l’intégration au parc aérien
les équivalents de trésorerie et les placements à principal de six appareils 787 de Boeing et d’un appareil
court terme, plus les contrats de location simple 777 de Boeing à configuration haute densité.
immobilisés) n’est pas une mesure financière reconnue
par les PCGR. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 9.3, • L es produits passages se sont élevés à 2 755 M$,
Dette nette ajustée, du présent rapport de gestion pour en hausse de 195 M$ (+7,6 %) par rapport à
un complément d’information à cet égard. ceux du quatrième trimestre de 2013, en raison
de l’accroissement de 9,4 % du trafic, en partie
• L es liquidités non soumises à restrictions (à savoir la contrebalancé par le fléchissement de 1,9 % du
trésorerie, les placements à court terme et les marges rendement unitaire. L’augmentation de 2,2 % de la
de crédit non utilisées) s’élevaient à 2 685 M$ au longueur d’étape moyenne a eu pour effet de réduire
31 décembre 2014 (2 364 M$ au 31 décembre 2013). le rendement unitaire pour l’ensemble du réseau de
Les liquidités non soumises à restrictions s’entendent 1,2 point de pourcentage. En fonction de la longueur
de la somme de la trésorerie, des équivalents de d’étape ajustée, le rendement unitaire réseau a reculé
trésorerie, des placements à court terme et des de 0,7 % en glissement annuel.
fonds disponibles aux termes des facilités de crédit
renouvelables d’Air Canada. Au 31 décembre 2014, les • L es PPSMO ont fléchi de 1,2 % par rapport au
liquidités non soumises à restrictions se composaient quatrième trimestre de 2013, étant donné que la
de trésorerie et de placements à court terme de baisse de 1,9 % du rendement unitaire a été en partie
2 275 M$ et de facilités de crédit non utilisées de contrebalancée par l’amélioration de 0,6 point de
410 M$. Au 31 décembre 2013, les liquidités non pourcentage du coefficient d’occupation.
soumises à restrictions se composaient de trésorerie
• L ’incidence favorable de la dépréciation du dollar
et de placements à court terme de 2 208 M$ et de
canadien sur les produits passages libellés en
facilités de crédit non utilisées de 156 M$. Air Canada
devises a accru les produits passages de 33 M $ au
gère le risque de liquidité avec pour objectif de
quatrième trimestre de 2014. L’incidence défavorable
maintenir les liquidités non soumises à restrictions à un
de la dépréciation du dollar canadien sur les charges
niveau minimum de 1,7 G$.
d’exploitation libellées en devises (principalement en
• L e rendement du capital investi au 31 décembre 2014 dollars américains) a accru les charges d’exploitation
s’est établi à 12,1 %, contre 10,5 % au 31 décembre d’environ 89 M$ au quatrième trimestre de 2014.
2013. L’objectif d’Air Canada est d’atteindre un
• L es CESMO ajustées n’ont pas varié par rapport au
rendement du capital investi durable de 10 % à 13 %
quatrième trimestre de 2013, alors qu’Air Canada
d’ici 2015. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 20,
projetait une diminution de 1,0 % à 2,0 % dans son
Mesures financières hors PCGR, du présent rapport
communiqué de presse du 6 novembre 2014. L’écart
de gestion pour un complément d’information à cet
tient principalement aux charges sociales supérieures
égard.
aux prévisions, facteur imputable essentiellement à la
révision des évaluations actuarielles relativement aux
prestations de retraite et aux avantages postérieurs
à l’emploi, à l’augmentation des ajustements au titre
des programmes d’intéressement à l’intention des
employés, au calendrier des activités de maintenance
par rapport aux prévisions, et dans une mesure

Rapport de gestion 2014 21


moindre, à l’incidence de la dépréciation du dollar • L es flux de trésorerie disponibles négatifs se sont
canadien qui a été plus marquée que prévue. Les établis à 366 M$, en baisse de 90 M$ par rapport à
CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière 2013, imputable à l’ajout de deux appareils 787-8 de
reconnue par les PCGR. Il y a lieu de se reporter à la Boeing, outre les variations du fonds de roulement hors
rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent trésorerie, en particulier le calendrier des paiements au
rapport de gestion pour un complément d’information titre du carburant par rapport au quatrième trimestre
à cet égard. de 2013. Les flux de trésorerie disponibles (à savoir
les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation
• L e bénéfice d’exploitation s’est chiffré à 106 M$, alors moins les achats d’immobilisations corporelles et
qu’il s’était élevé à 135 M$ au quatrième trimestre de incorporelles) ne sont pas une mesure financière
2013, une régression de 29 M$. Au quatrième trimestre reconnue par les PCGR. Il y a lieu de se reporter à la
de 2014, Air Canada a inscrit une charge ponctuelle au rubrique 9.5, Flux de trésorerie consolidés, du présent
titre de paiements totalisant 30 M$ conformément rapport de gestion pour un complément d’information
à la convention collective conclue en octobre 2014 à cet égard.
avec les membres de l’APAC. Au quatrième trimestre
de 2013, Air Canada a inscrit une diminution de
82 M$ des charges d’exploitation, en raison des
modifications aux régimes de retraite à prestations
définies. Air Canada a inscrit une marge d’exploitation
de 3,4 % contre une marge d’exploitation (à l’exclusion
de l’incidence des modifications du régime d’avantages
du personnel) de 1,8 %, soit une amélioration de
1,6 point de pourcentage.
• L a perte nette s’est élevée à 100 M$, soit une perte
diluée de 0,35 $ par action, contre une perte nette
de 6 M$, soit une perte diluée de 0,02 $ par action,
au quatrième trimestre de 2013. La perte nette du
quatrième trimestre de 2014 tient compte d’une perte
de change de 115 M$ et de la charge ponctuelle au
titre de paiements totalisant 30 M$ aux membres de
l’APAC évoquée plus haut. La perte nette au quatrième
trimestre de 2013 comprenait une perte de change
de 55 M$ et l’incidence favorable de 82 M$ des
modifications aux régimes d’avantages du personnel.
• L e BAIIALA s’est établi à 319 M$ contre un BAIIALA
(à l’exclusion de l’incidence des modifications du
régime d’avantages du personnel) de 277 M$ au
quatrième trimestre de 2013, en hausse de 42 M$.
Au quatrième trimestre de 2014, comme expliqué
plus haut, Air Canada a inscrit une charge ponctuelle
au titre de paiements totalisant 30 M$ aux membres
de l’APAC. Air Canada avait estimé que les conditions
météorologiques difficiles avaient eu une incidence
négative de 15 M$ sur le BAIIALA en décembre 2013.
Le BAIIALA n’est pas une mesure financière reconnue
par les PCGR. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 20,
Mesures financières hors PCGR, du présent rapport
de gestion pour un complément d’information à cet
égard.
• L e bénéfice net ajusté s’est chiffré à 67 M$, soit un
bénéfice net ajusté dilué de 0,23 $ par action, contre
un bénéfice net ajusté de 3 M$, soit un bénéfice
net ajusté dilué de 0,01 $ par action, au quatrième
trimestre de 2013, soit une amélioration de 64 M$,
ou un montant dilué de 0,22 $ par action. Le bénéfice
net ajusté n’est pas une mesure financière reconnue
par les PCGR. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 20,
Mesures financières hors PCGR, du présent rapport
de gestion pour un complément d’information à cet
égard.

22 Rapport annuel Air Canada 2014


6. R
 ÉSULTATS DES ACTIVITÉS – COMPARAISON DES EXERCICES
2014 ET 2013
Le tableau et l’analyse ci-après comparent les résultats d’Air Canada pour les exercices 2014 et 2013.

(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, EXERCICES VARIATION


SAUF LES MONTANTS PAR ACTION) 2014 2013 $ %
PRODUITS D’EXPLOITATION
Passages 11 804 $ 11 021 $ 783 $ 7
Fret 502 474 28 6
Autres 966 887 79 9
TOTAL DES PRODUITS 13 272 12,382 890 7
CHARGES D’EXPLOITATION
Carburant avions 3 747 3 534 213 6
Salaires et charges sociales 1)
2 282 2 247 35 2
Modifications aux régimes d’avantages du personnel 2) - (82) 82 100
Contrats d’achat de capacité 1 182 1 123 59 5
Redevances aéroportuaires et de navigation 1 031 983 48 5
Maintenance avions 728 632 96 15
Frais de vente et de distribution 672 613 59 10
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 3) 543 578 (35) (6)
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 377 327 50 15
Locations avions 313 318 (5) (2)
Restauration et fournitures connexes 309 289 20 7
Communications et technologies de l’information 204 190 14 7
Autres 4) 1 069 1 011 58 6
TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION 12 457 11 763 694 6
BÉNÉFICE D’EXPLOITATION 815 619 196
PRODUITS (CHARGES) AUTRES QUE D’EXPLOITATION
Perte de change (307) (120) (187)
Produits d’intérêts 39 32 7
Charges d’intérêts 5)
(322) (397) 75
Intérêts incorporés 30 46 (16)
Coût financier net au titre des avantages du personnel (134) (208) 74
Dérivés liés au carburant et autres dérivés (1) 37 (38)
Autres (15) (7) (8)
TOTAL DES CHARGES AUTRES QUE D’EXPLOITATION (710) (617) (93)
BÉNÉFICE AVANT IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT 105 2 103
Impôts sur le résultat - 8 (8)
BÉNÉFICE NET 105 $ 10 $ 95 $
BÉNÉFICE NET PAR ACTION – DILUÉ 0,34 $ 0,02 $ 0,32 $
BAIIALA, À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE DES MODIFICATIONS 1 671 $ 1 433 $ 238 $
DU RÉGIME D’AVANTAGES DU PERSONNEL 2) 6)
BAIIALA 6) 1 671 $ 1 515 $ 156 $
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ 7) 531 $ 340 $ 191 $
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ PAR ACTION – DILUÉ 7) 1,81 $ 1,20 $ 0,61 $
1) E n 2014, Air Canada a comptabilisé une charge ponctuelle au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la convention collective conclue en
octobre 2014.
2) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications aux régimes de retraite à prestations définies.
3) En 2013, Air Canada a comptabilisé des pertes de valeur totalisant 30 M$.
4) En 2014, Air Canada a comptabilisé des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d’impôt.
5) En 2013, Air Canada a inscrit une charge d’intérêts de 95 M$ relativement au rachat de ses billets garantis prioritaires qui devaient échoir en 2015 et en 2016.
6) Le BAIIALA n’est pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément
d’information à cet égard.
7) Le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) et le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) par action – dilué(e) ne sont pas des mesures financières reconnues par les PCGR. Se reporter à
la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.

Rapport de gestion 2014 23


AUGMENTATION DE 7,1 % DES PRODUITS PASSAGES RÉSEAU PAR RAPPORT À 2013
En 2014, en raison du relèvement de 7,8 % de la capacité, les produits passages réseau se sont élevés à 11 804 M$,
en hausse de 783 M$ (+7,1 %) par rapport à 2013. Cet accroissement des produits passages réseau est attribuable
principalement à l’augmentation de 8,5 % du trafic, en partie contrebalancée par le recul de 1,3 % du rendement
unitaire. De légers reculs du rendement unitaire sont une conséquence prévue et naturelle de la mise en œuvre
fructueuse de la stratégie commerciale d’Air Canada visant à accroître de manière rentable les services long-courriers
internationaux ainsi que les lignes d’agrément.
En 2014, les produits tirés de la cabine Affaires pour l’ensemble du réseau ont crû de 109 M$ (+4,9 %) en raison de la
hausse de 4,9 % du rendement unitaire.
Le tableau ci-après présente les produits passages par région pour 2014 et 2013.

EXERCICE 2014 EXERCICE 2013 VARIATION VARIATION


(EN M$) (EN M$) (EN M$) (EN %)
PRODUITS PASSAGES
Lignes intérieures 4 381 4 237 144 3,4
Lignes transfrontalières 2 379 2 176 203 9,4
Lignes transatlantiques 2 554 2 263 291 12,8
Lignes transpacifiques 1 710 1 618 92 5,6
Autres 780 727 53 7,3
RÉSEAU 11 804 11 021 783 7,1

Le tableau ci-dessous présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour 2014, par rapport à 2013, en
ce qui concerne les produits passages et les autres statistiques d’exploitation.

COEFFICIENT
PRODUITS CAPACITÉ TRAFIC D’OCCUPA- RENDEMENT
PASSAGES (SMO) (PMP) TION UNITAIRE PPSMO
VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION
(EN %) (EN %) (EN %) (EN PTS) (EN %) (EN %)
2014 PAR RAPPORT À 2013
Lignes intérieures 3,4 4,8 5,3 0,4 (2,3) (1,8)
Lignes transfrontalières 9,4 9,8 13,1 2,4 (2,8) 0,1
Lignes transatlantiques 12,8 14,3 13,6 (0,5) (0,6) (1,1)
Lignes transpacifiques 5,6 4,3 4,6 0,3 1,3 1,7
Autres 7,3 3,3 5,7 1,9 2,1 4,5
RÉSEAU 7,1 7,8 8,5 0,6 (1,3) (0,6)

En 2014, la capacité réseau d’Air Canada a augmenté de 7,8 % en regard de 2013, tous les marchés affichant un
relèvement de la capacité.
La variation des produits passages réseau par rapport à 2013 s’explique notamment par les facteurs suivants :
• L a progression de 8,5 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic pour l’ensemble des marchés.
Conformément à l’objectif de la compagnie aérienne d’accroître le trafic de correspondance mondial entre lignes
internationales par le truchement de ses principaux points d’accès au Canada, la croissance du trafic en 2014 rend
également compte de la progression du trafic de correspondance vers des destinations internationales.
• L a baisse de 1,3 % du rendement unitaire, qui s’explique par l’accroissement de 2,3 % de la longueur d’étape
moyenne, qui a eu pour effet de comprimer de 1,3 point de pourcentage le rendement pour l’ensemble du réseau,
la proportion accrue des flux de passagers issus des lignes internationales et transfrontalières à rendement moindre
au soutien de la stratégie d’expansion internationale d’Air Canada, le pourcentage majoré de sièges sur les marchés
des voyages d’agrément à longue distance et l’utilisation d’appareils 777 de Boeing en configuration haute densité
à moindres coûts, lesquels sont assortis d’une classe Économique plus grande. En fonction de la longueur d’étape
ajustée, le rendement unitaire réseau n’a pas varié par rapport à 2013. Ces contractions ont été atténuées par
l’incidence favorable du change de 208 M$ et l’amélioration des produits tirés de la cabine Affaires.

24 Rapport annuel Air Canada 2014


Le fléchissement de 0,6 % des PPSMO réseau est AUGMENTATION DE 9,4 % DES PRODUITS
attribuable à la baisse du rendement unitaire, largement PASSAGES TRANSFRONTALIERS PAR
contrebalancée par l’amélioration de 0,6 point de RAPPORT À 2013
pourcentage du coefficient d’occupation.
En 2014, en raison du relèvement de 9,8 % de la capacité,
Il y a lieu de se reporter à la rubrique 7, Résultats des les produits passages transfrontaliers se sont établis à
activités, du présent rapport de gestion pour prendre 2 379 M$, en hausse de 203 M$ (+9,4 %) par rapport à
connaissance des variations en pourcentage et en 2013, hausse imputable principalement à l’augmentation
glissement annuel des produits passages, de la capacité, de 13,1 % du trafic, en partie contrebalancée par le recul
du trafic, du coefficient d’occupation, du rendement de 2,8 % du rendement unitaire.
unitaire et des PPSMO par trimestre pour le quatrième
trimestre de 2014 ainsi que pour chacun des quatre La variation des produits passages transfrontaliers par
trimestres précédents. rapport à 2013 s’explique notamment par les facteurs
suivants :

HAUSSE DE 3,4 % DES PRODUITS • L a progression de 13,1 % du trafic qui rend compte
PASSAGES INTÉRIEURS PAR RAPPORT À de la croissance du trafic sur l’ensemble des principales
2013 lignes transfrontalières avec les États-Unis, à
l’exception du service vers Hawaï où la capacité a fléchi
En 2014, en raison du relèvement de 4,8 % de la en glissement annuel. La croissance du trafic a été
capacité, les produits passages intérieurs se sont chiffrés obtenue grâce à l’utilisation maximale de la capacité
à 4 381 M$, en hausse de 144 M$ (+3,4 %) par rapport sur les lignes à longue distance et à l’amplification
à 2013. L’augmentation des produits passages intérieurs du trafic sur les lignes à courte distance vers les
est attribuable à l’amplification de 5,3 % du trafic ainsi États-Unis. Air Canada a également constaté une
qu’à la progression des produits tirés des frais de bagages augmentation proportionnelle des flux de passagers en
en glissement annuel (lesquels sont exclus du calcul du provenance des États-Unis entre lignes internationales
rendement unitaire et des PPSMO d’Air Canada). Ces en regard de 2013, outre l’amplification du trafic entre
augmentations ont été en partie contrebalancées par le le Canada et les États-Unis.
recul de 2,3 % du rendement unitaire.
• L e recul de 2,8 % du rendement unitaire, qui rend
La variation des produits passages intérieurs par rapport à essentiellement compte de l’augmentation de
2013 s’explique notamment par les facteurs suivants : 3,4 % de la longueur d’étape moyenne, du fait des
modifications à la composition des services, puisque
L a croissance de 5,3 % du trafic qui traduit la progression la capacité des lignes à longue distance (à rendement
du trafic sur l’ensemble des principales lignes intérieures. inférieur) s’est accrue tandis que celle des lignes à
La croissance du trafic en 2014 rend compte de courte distance (à rendement supérieur) a légèrement
l’accroissement des services au Canada, outre le trafic diminué par rapport à 2013. Cet accroissement de la
de correspondance supplémentaire vers des destinations longueur d’étape moyenne a eu pour effet de réduire
internationales. le rendement unitaire des lignes transfrontalières de
1,9 point de pourcentage. La croissance des lignes à
L a hausse des produits tirés des frais de bagages à la suite longue distance est le fait au premier chef des services
d’une modification à la politique sur les premiers bagages qu’offre Air Canada rouge, qui permettent à Air Canada
enregistrés qui est entrée en vigueur pour les voyages à de livrer concurrence efficacement sur les destinations
compter du 2 novembre 2014. d’agrément et à rendement plus faible. De plus, en
L e recul de 2,3 % du rendement unitaire qui traduit le 2014 a été enregistrée une proportion sensiblement
relèvement de la capacité à l’échelle de l’industrie et la accrue des flux de passagers supplémentaires entre
concurrence intense au chapitre de la tarification sur les lignes internationales, assortis d’un rendement
lignes régionales en Ontario et au Québec ainsi que les moindre, au soutien de la stratégie d’expansion
lignes dans l’Ouest canadien. De plus, au début de 2014, internationale d’Air Canada. Ont largement
le rendement des lignes intérieures s’est ressenti de contrebalancé ces fléchissements du rendement
certaines initiatives commerciales sur le marché à l’égard unitaire la progression des produits tirés de la cabine
des circuits de distribution. En outre, en 2014, Air Canada Affaires, l’amplification du trafic sur les lignes à courte
a constaté l’accroissement de la proportion des flux de distance à rendement supérieur ainsi que l’incidence
passagers des lignes internationales et transfrontalières favorable du change de 47 M$.
(à rendement moindre) en correspondance vers des lignes Le recul de 0,1 % des PPSMO est attribuable à
intérieures. Ces baisses de rendement unitaire ont été en l’amélioration de 2,4 points de pourcentage du coefficient
partie contrebalancées par l’incidence favorable du change d’occupation, presque entièrement contrebalancée par le
de 29 M$. fléchissement du rendement unitaire.
Le recul de 1,8 % des PPSMO est imputable au
fléchissement du rendement unitaire alors que le
coefficient d’occupation a progressé de 0,4 point de
pourcentage en glissement annuel.

Rapport de gestion 2014 25


AUGMENTATION DE 12,8 % de la Corée et de la Chine où la capacité a fléchi en
DES PRODUITS PASSAGES glissement annuel.
TRANSATLANTIQUES PAR RAPPORT À • L ’amélioration de 1,3 % du rendement unitaire, qui
2013 traduit la progression du rendement unitaire sur
En 2014, en raison de l’accroissement de 14,3 % de la l’ensemble des lignes transpacifiques à l’exception
capacité, les produits passages transatlantiques se sont du service vers Hong Kong, la forte progression du
établis à 2 554 M$, en hausse de 291 M$ (+12,8 %) par rendement unitaire des lignes à destination de la
rapport à 2013. L’augmentation des produits passages Corée, de la Chine et de l’Australie ainsi que, dans une
transatlantiques est attribuable à la croissance de 13,6 % moindre mesure, du Japon, l’amélioration des produits
du trafic en partie contrebalancée par la détérioration de tirés de la cabine Affaires de la compagnie aérienne,
0,6 % du rendement unitaire. l’amplification du trafic lié à la classe Économique
Privilège, facteur qui a donné lieu à la majoration de
La variation des produits passages transatlantiques par la tarification moyenne, outre l’incidence favorable
rapport à 2013 s’explique notamment par les facteurs du change de 36 M$. En ce qui concerne les services
suivants : de la compagnie aérienne sur Hong Kong, Air Canada
• L ’amplification de 13,6 % du trafic, du fait de la exploite des appareils 777 de Boeing en configuration
progression du trafic sur l’ensemble des principales haute densité à moindres coûts sur sa ligne Vancouver-
lignes transatlantiques. Hong Kong, appareil doté d’une classe Économique
plus grande. L’utilisation de ces appareils à moindres
• L e recul de 0,6 % du rendement unitaire, qui traduit coûts sur des lignes à forts volumes, comme
l’accroissement de la longueur d’étape moyenne, qui Vancouver-Hong Kong, permet à la compagnie
a eu pour effet de réduire le rendement unitaire des aérienne d’accéder à ce trafic usuellement assorti d’un
lignes transatlantiques de 0,4 point de pourcentage, rendement plus faible tout en améliorant la rentabilité.
la proportion accrue de sièges sur les marchés
d’agrément à longue distance, l’augmentation des L’amélioration de 1,7 % des PPSMO est venue de la hausse
lignes transatlantiques desservies au moyen d’appareils du rendement unitaire et de l’amélioration de 0,3 point de
777 de Boeing en configuration haute densité à pourcentage du coefficient d’occupation.
moindres coûts, lesquels sont assortis d’une classe
Économique plus grande, sans compter l’accroissement AUGMENTATION DE 7,3 % DES AUTRES
des nouveaux services de voyages d’agrément à PRODUITS PASSAGES PAR RAPPORT À
moindres coûts qu’offre Air Canada rouge, qui 2013
comprennent la classe Premium rouge, mais aucune
classe Affaires internationale. Ces reculs du rendement En 2014, en raison du relèvement de 3,3 % de la capacité,
unitaire ont été largement contrebalancés par la les produits passages de 780 M$ tirés des « autres lignes »
progression des produits tirés de la cabine Affaires, (Antilles, Mexique, ainsi qu’Amérique centrale et Amérique
l’amplification du trafic lié à la classe Économique du Sud) ont crû de 53 M$ (+7,3 %) par rapport à 2013, du
Privilège qui a donné lieu à la majoration des tarifs fait principalement de la hausse de 5,7 % du trafic et de la
moyens et l’incidence favorable du change de 82 M$. progression de 2,1 % du rendement unitaire.
La variation des autres produits passages par rapport à
Le fléchissement de 1,1 % des PPSMO tient à la baisse 2013 s’explique notamment par les facteurs suivants :
du rendement unitaire et à la régression de 0,5 point de
pourcentage du coefficient d’occupation. • L ’augmentation globale de 5,7 % du trafic, qui rend
compte de la croissance du trafic sur l’ensemble des
principales autres lignes, à l’exception de celles vers
AUGMENTATION DE 5,6 % DES l’Amérique du Sud où la capacité a fléchi en glissement
PRODUITS PASSAGES TRANSPACIFIQUES annuel.
PAR RAPPORT À 2013 • L ’amélioration globale de 2,1 % du rendement unitaire,
En 2014, en raison de l’accroissement de 4,3 % de la qui rend compte de l’accroissement du rendement
capacité, les produits passages transpacifiques se sont sur les lignes vers le Mexique et les destinations soleil
établis à 1 710 M$, en hausse de 92 M$ (+5,6 %) par classiques du fait de la majoration de la tarification
rapport à 2013, en raison de l’accroissement de 4,6 % du moyenne, ainsi que l’incidence favorable du change
trafic et de la progression de 1,3 % du rendement unitaire. de 14 M$. Ces hausses du rendement unitaire ont
été en partie compensées par le recul du rendement
La variation des produits passages transpacifiques par unitaire sur les services vers l’Amérique du Sud, en
rapport à 2013 s’explique notamment par les facteurs grande partie du fait de l’interruption du service de la
suivants : compagnie aérienne sur le Venezuela.
• L ’amplification de 4,6 % du trafic, qui rend compte de La hausse de 4,5 % des PPSMO s’explique par la
la croissance du trafic sur le service vers Hong Kong, croissance du rendement unitaire et l’amélioration de
le Japon et l’Australie, où la capacité a progressé en 1,9 point de pourcentage du coefficient d’occupation.
glissement annuel, facteur en partie contrebalancé Toutes les principales autres lignes ont enregistré une
par la contraction du trafic sur les lignes à destination progression des PPSMO.

26 Rapport annuel Air Canada 2014


AUGMENTATION DE 5,9 % DES PRODUITS FRET PAR RAPPORT À 2013
En 2014, les produits de 502 M$ tirés du transport de fret ont progressé de 28 M$ (+5,9 %) par rapport à 2013, en raison
de la croissance de 8,0 % du trafic, en partie annulée par le fléchissement de 1,9 % du rendement unitaire en glissement
annuel.
Le tableau ci-après présente les produits fret par région pour les exercices 2014 et 2013.

2014 2013 VARIATION


(EN M$) (EN M$) (EN M$)
PRODUITS FRET
Lignes intérieures 66 63 3
Lignes transfrontalières 20 18 2
Lignes transatlantiques 191 171 20
Lignes transpacifiques 190 185 5
Autres 35 37 (2)
RÉSEAU 502 474 28

Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel des produits fret et des statistiques
d’exploitation pour 2014 par rapport à 2013.

CAPACITÉ TRAFIC RENDEMENT


PRODUITS FRET (TME) PRODUITS / TME (TMP) UNITAIRE / TMP
VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION
(EN %) (EN %) (EN %) (EN %) (EN %)
2014 PAR RAPPORT À 2013
Lignes intérieures 5,6 21,0 (12,8) 32,3 (20,2)
Lignes transfrontalières 11,7 25,1 (10,7) 13,6 (1,7)
Lignes transatlantiques 11,8 10,6 1,1 16,2 (3,8)
Lignes transpacifiques 2,1 0,7 1.,4 (0,5) 2,6
Autres (4,3) 1,3 (5,5) (4,1) (0,2)
RÉSEAU 5,9 8,5 (2,4) 8,0 (1,9)

La variation des produits fret par rapport à 2013 s’explique notamment par les facteurs suivants :
• L ’amplification de 8,0 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic sur tous les marchés, à l’exception
des lignes transpacifiques et des autres lignes. La croissance globale du trafic est principalement attribuable à la
conjoncture économique favorable aux États-Unis et en Europe.
• L a baisse globale de 1,9 % du rendement unitaire, qui rend compte de l’accroissement de la capacité à l’échelle de
l’industrie et à l’intense concurrence au chapitre de la tarification en regard de 2013. Ces baisses du rendement
unitaire ont été en partie contrebalancées par la croissance du rendement unitaire sur le marché transpacifique et
l’incidence favorable du change.

HAUSSE DE 9 % DES AUTRES PRODUITS PAR RAPPORT À 2013


Les autres produits comprennent principalement les produits tirés de la vente de la portion terrestre de forfaits voyages,
de la fourniture de services d’escale et d’autres services connexes au transport aérien. Sont aussi compris dans les autres
produits les produits tirés de la location ou de la sous-location d’appareils à des tiers. En 2014, les autres produits se
sont chiffrés à 966 M$, en hausse de 79 M$ (+9 %) par rapport à 2013, en raison principalement de l’augmentation
des produits tirés de la portion terrestre de forfaits voyages à Vacances Air Canada, en raison de la hausse des volumes
passagers, outre la croissance des frais liés aux passagers.

Rapport de gestion 2014 27


BAISSE DE 2,4 % DES CESMO (À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE DES MODIFICATIONS DU
RÉGIME D’AVANTAGES DU PERSONNEL) ET BAISSE DE 2,6 % DES CESMO AJUSTÉES PAR
RAPPORT À 2013
Le tableau ci-après compare les CESMO d’Air Canada pour 2014 à celles de 2013.
EXERCICES VARIATION
(EN CENTS PAR SMO) 2014 2013 CENTS %
Carburant avions 5,07 5,15 (0,08) (1,6)
Salaires 2,42 2,48 (0,06) (2,4)
Charges sociales 0,67 0,79 (0,12) (15,2)
Modifications du régime d’avantages du personnel 1) - (0,12) 0,12 100,0
Contrats d’achat de capacité 1,60 1,64 (0,04) (2,4)
Redevances aéroportuaires et de navigation 1,40 1,43 (0,03) (2,1)
Maintenance avions 0,99 0,92 0,07 7,6
Frais de vente et de distribution 0,91 0,89 0,02 2,2
Dotation aux amortissements et aux pertes de 0,84 (0,11) (13,1)
0,73
valeur
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 0,51 0,48 0,03 6,3
Location avions 0,42 0,46 (0,04) (8,7)
Restauration et fournitures connexes 0,42 0,42 - -
Communications et technologies de l’information 0,28 0,28 - -
Autres 1,44 1,49 (0,05) (3,4)
CESMO 16,86 17,15 (0,29) (1,7)
Retrancher : Modifications du régime
- 0,12 (0,12) (100,0)
d’avantages du personnel 1)
CESMO (à l’exclusion de l’incidence des
16,86 17,27 (0,41) (2,4)
modifications du régime d’avantages du personnel)
1) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux régimes de retraite à prestations définies.

CESMO 16,86 17,15 (0,29) (1,7)


Retrancher :
Charge de carburant, coûts liés à la portion
terrestre des forfaits de Vacances Air Canada, (5,57) (5,55) (0,02) (0,4)
modifications du régime d’avantages du
personnel et éléments exceptionnels 1) 2) 3) 4)
CESMO AJUSTÉES 5) 11,29 11,60 (0,31) (2,6)

1) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux régimes de retraite à prestations définies.
2) En 2013, Air Canada a comptabilisé des pertes de valeur totalisant 30 M$.
3) En 2014, Air Canada a comptabilisé des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d’impôt.
4) En 2014, une charge ponctuelle a été inscrite au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la convention collective conclue en octobre 2014.
5) Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un
complément d’information à cet égard.

HAUSSE DE 6 % DES CHARGES D’EXPLOITATION PAR RAPPORT À 2013


En 2014, Air Canada a inscrit des charges d’exploitation de 12 457 M$, soit une hausse de 694 M$ (+6 %) par rapport
à 2013 en raison du relèvement de 7,8 % de la capacité. L’incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien
sur les charges d’exploitation libellées en devises (principalement en dollars américains), en 2014, a accru les charges
d’exploitation de 397 M$ environ par rapport à 2013. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 12, Instruments financiers
et gestion du risque, du présent rapport de gestion pour un complément d’information sur la stratégie de gestion du
risque de change d’Air Canada. En 2013, Air Canada a inscrit une diminution de 82 M$ des charges d’exploitation, en
raison des modifications aux régimes de retraite à prestations définies, ainsi que des pertes de valeur de 30 M$ au poste
« Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur ».

28 Rapport annuel Air Canada 2014


HAUSSE DE 6 % DE LA CHARGE DE CARBURANT PAR RAPPORT À 2013
En 2014, la charge de carburant s’est chiffrée à 3 747 M$, en hausse de 213 M$ (+6 %) par rapport à 2013. Cette
hausse en glissement annuel s’explique par l’incidence défavorable de la dépréciation du dollar canadien par rapport
au dollar américain en regard de 2013, responsable d’une augmentation de 221 M$ (+7 %), outre l’augmentation du
volume de litres de carburant consommé, responsable d’une hausse de 192 M$. Ces augmentations ont été en partie
contrebalancées par l’incidence du fléchissement de 6 % du cours du carburéacteur en glissement annuel, responsable
d’une diminution de 200 M$ de la charge de carburant en 2014.
Le tableau ci-après présente le coût du litre de carburant et le coût économique du litre de carburant pour Air Canada
pour les périodes indiquées.

EXERCICES VARIATION
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS,
SAUF INDICATION CONTRAIRE) 2014 2013 $ %
CHARGE DE CARBURANT SELON LES PCGR 3 747 $ 3 534 $ 213 $ 6
Ajouter : Montant net des décaissements au comptant relativement
16 21 (5) (24)
à des dérivés liés au carburant 1)
COÛT ÉCONOMIQUE DU CARBURANT – HORS PCGR 2) 3 763 $ 3 555 $ 208 $ 6
CONSOMMATION DE CARBURANT (EN MILLIERS DE LITRES) 4 213 214 3 992 617 220 597 5,5
PRIX DU LITRE DE CARBURANT (EN CENTS) – SELON LES PCGR 88,9 88,5 0,4 0,5
COÛT ÉCONOMIQUE DU LITRE DE CARBURANT (EN CENTS) – HORS
89,3 89,0 0,3 0,3
PCGR 2)

1) Comprend le montant net des règlements au comptant relatifs à des dérivés liés au carburant venus à échéance et les primes liées à ces dérivés.
2) Le coût économique du carburant n’est pas une mesure conforme aux PCGR pour la présentation d’états financiers, n’a pas de sens normalisé et pourrait ne pas être comparable à des
mesures analogues présentées par d’autres sociétés ouvertes. Air Canada s’en sert pour calculer le coût décaissé pour son carburant. Il comprend le montant net réel des règlements au
comptant des contrats dérivés sur le carburant venus à échéance pendant la période et les primes liées à ces dérivés.

SALAIRES ET CHARGES SOCIALES DE 2 282 M$ EN 2014, EN HAUSSE DE 35 M$ (+2 %)


PAR RAPPORT À 2013
En 2014, les salaires totalisent 1 786 M$, en hausse de 82 M$ (+5 %) par rapport à 2013, principalement en raison de
la majoration du salaire moyen et du fait qu’Air Canada a inscrit une charge ponctuelle au titre de paiements totalisant
30 M$ relativement à la convention collective conclue en 2014 avec l’APAC alors qu’aucune charge analogue n’avait été
inscrite en 2013, outre l’augmentation des charges comptabilisées au titre du programme annuel de participation aux
bénéfices des employés. Ces hausses ont été en partie contrebalancées par l’incidence favorable de l’externalisation des
services d’escale d’Air Canada à Londres à un tiers fournisseur en 2014.
En 2014, les charges sociales se sont chiffrées à 496 M$, en baisse de 47 M$ (-9 %) par rapport à 2013, du fait de la
réduction des passifs au titre des régimes de retraite étrangers et de l’effet de la hausse des taux d’actualisation qui
a comprimé le coût des services rendus au cours de la période en ce qui a trait aux régimes de retraite à prestations
définies. Ces baisses ont été en partie annulées par l’augmentation de la cotisation de contrepartie que verse Air Canada
au régime d’actionnariat des employés.

AUGMENTATION DE 5 % DES FRAIS D’ACHAT DE CAPACITÉ PAR RAPPORT À 2013


En 2014, les frais d’achat de capacité se sont chiffrés à 1 182 M$, soit une hausse de 59 M$ (+5 %) en regard de 2013, en
raison principalement de la progression du temps bloc à bloc lié aux vols exploités par Sky Regional et, dans une mesure
moindre, à ceux exploités par d’autres tiers transporteurs (sauf Jazz), aux termes de contrats d’achat de capacité conclus
avec Air Canada, de la majoration des tarifs au titre du CAC de Jazz, outre l’incidence défavorable du change. Ces hausses
ont été contrebalancées en partie par le recul du temps bloc à bloc lié aux vols exploités par Jazz aux termes du CAC de
Jazz.

AUGMENTATION DE 5 % DES REDEVANCES AÉROPORTUAIRES ET DE NAVIGATION


PAR RAPPORT À 2013
En 2014, les redevances aéroportuaires et de navigation se sont chiffrées à 1 031 M$, en hausse de 48 M$ (+5 %)
par rapport à 2013, du fait en grande partie de l’ajout d’appareils 777 et 787 de Boeing au parc aérien en exploitation
d’Air Canada, de l’incidence défavorable du change et de la majoration des tarifs dans certains emplacements. Ces
augmentations ont été partiellement contrebalancées par les répercussions favorables d’une entente conclue en
octobre 2013 avec la GTAA, entente qui permet à la compagnie aérienne d’accroître sa part du trafic de correspondance
mondial entre lignes internationales à Toronto Pearson de façon plus rentable.

Rapport de gestion 2014 29


HAUSSE DE 15 % DES CHARGES L’incidence de l’ajout de cinq appareils 777 de Boeing et de
DE MAINTENANCE AVIONS PAR six appareils 787 de Boeing au parc aérien en exploitation
RAPPORT À 2013 de la compagnie aérienne a été largement contrebalancée
par le fait que certaines activités d’entretien moteurs et
En 2014, les charges de maintenance avions se sont de maintenance des cellules sont désormais entièrement
chiffrées à 728 M$, en hausse de 96 M$ (+15 %) par amorties, la cession d’appareils A340-300 d’Airbus (aucun
rapport à 2013. La hausse des charges de maintenance n’étant exploité par Air Canada), ainsi que la contraction
avions s’explique par l’incidence défavorable du change de la dotation aux amortissements relativement aux
de 43 M$, l’augmentation des charges au titre de la programmes de reconditionnement de cabine de la
provision liée à la maintenance, l’amplification du volume compagnie aérienne.
des activités d’entretien moteurs et de maintenance
des cellules, outre le fait qu’Air Canada a comptabilisé
des ajustements de régularisation favorables de 15 M$ HAUSSE DE 15 % DES COÛTS LIÉS À LA
en 2013 alors qu’aucun ajustement de la sorte n’a été PORTION TERRESTRE DES FORFAITS PAR
comptabilisé en 2014. La hausse des charges au titre RAPPORT À 2013
de la provision liée à la maintenance s’explique par la
En 2014, les coûts liés à la portion terrestre des forfaits
diminution du nombre de contrats de location d’appareils
de Vacances Air Canada se sont chiffrés à 377 M$, en
prorogés par rapport à 2013, facteur qui a entraîné une
hausse de 50 M$ (+15 %) par rapport à 2013. Cette
augmentation de 27 M$ des charges. La prorogation
augmentation est imputable surtout à l’amplification des
retarde le moment prévu des coûts liés à l’expiration des
volumes passagers et à l’incidence défavorable du change.
contrats de location et prolonge la période sur laquelle
les charges sont comptabilisées. Elle donne lieu à un
ajustement cumulatif afin de tenir compte de la provision BAISSE DE 2 % DES COÛTS DE LOCATION
modifiée nécessaire à la date de clôture, ce qui comprime AVIONS PAR RAPPORT À 2013
les charges de maintenance pour la période. Ces hausses
ont été contrebalancées par l’incidence des modalités En 2014, les coûts de location avions se sont élevés à
et escomptes favorables négociés à la conclusion de 313 M$, en baisse de 5 M$ (-2 %) par rapport à 2013.
nouveaux contrats de services de maintenance. L’incidence défavorable du change de 20 M$ a largement
compensé le fléchissement des coûts de location avions
attribuable à l’incidence de tarifs plus favorables au
AUGMENTATION DE 10 % DES FRAIS renouvellement de contrats de location.
DE VENTE ET DE DISTRIBUTION PAR
RAPPORT À 2013
AUGMENTATION DE 6 % DES AUTRES
En 2014, les frais de vente et de distribution se sont CHARGES D’EXPLOITATION PAR RAPPORT
chiffrés à 672 M$, en hausse de 59 M$ (+10 %) par À 2013
rapport à 2013, du fait de la croissance de 7,1 % des
produits passages. L’augmentation des frais de vente et En 2014, les autres charges d’exploitation se sont
de distribution s’explique principalement par l’incidence chiffrées à 1 069 M$, en hausse de 58 M$ (+6 %) par
de l’amplification du volume de ventes de billets par rapport à 2013. Cette augmentation des autres charges
l’intermédiaire de fournisseurs du SMD, la modification d’exploitation s’explique essentiellement par le relèvement
de la structure liée aux commissions afin de stimuler les de 7,8 % de la capacité, la hausse des charges liées aux
produits passages ainsi que la hausse des commissions services d’escale du fait de l’expansion internationale
et frais de traitement par carte de crédit, laquelle d’Air Canada, outre l’effet de l’externalisation des services
hausse concordait avec celle des ventes et des produits. d’escale de la compagnie aérienne à Londres à un tiers
L’incidence défavorable du change a également joué un fournisseur (les économies issues de cette initiative sont
rôle dans la hausse des frais de vente et de distribution en imputées aux autres charges, comme les salaires et
glissement annuel. charges sociales, et elles se traduisent par une réduction
nette dans l’ensemble) ainsi que l’accroissement des frais
de publicité et de promotion. Ces augmentations ont
BAISSE DE 6 % DE LA DOTATION AUX été en partie contrebalancées par la comptabilisation
AMORTISSEMENTS ET AUX PERTES DE d’ajustements favorables de 41 M$ visant la charge
VALEUR PAR RAPPORT À 2013 d’impôt en 2014 alors qu’aucun ajustement analogue
n’avait été inscrit en 2013. En outre, des coûts de
En 2014, la dotation aux amortissements et aux pertes de
démarrage exceptionnels liés au transfert d’appareils
valeur s’est chiffrée à 543 M$, en baisse de 35 M$ (6 %)
175 d’Embraer à Sky Regional avaient été engagés en
par rapport à 2013.
2013 alors qu’aucun coût analogue n’a été comptabilisé
En 2013, Air Canada a comptabilisé une perte de valeur en 2014.
de 30 M$, dont une tranche de 24 M$ avait trait à
quatre appareils A340-300 d’Airbus (aucun n’étant
exploité par Air Canada) alors qu’aucune perte analogue
n’a été inscrite en 2014.

30 Rapport annuel Air Canada 2014


Le tableau ci-après fournit une ventilation des principaux éléments compris dans les autres charges :

EXERCICES VARIATION
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 $ %
Services d’escale 235 $ 196 $ 39 $ 20
Location et entretien d’immeubles 147 131 16 12
Frais d’équipages 141 120 21 18
Frais et services divers 122 128 (6) (5)
Autres frais résiduels 424 436 (12) (3)
AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION 1 069 $ 1 011 $ 58 $ 6

CHARGES AUTRES QUE D’EXPLOITATION DE 710 M$ EN 2014 CONTRE 617 M$


EN 2013
Le tableau ci-après fournit une ventilation des charges autres que d’exploitation pour les périodes indiquées :

EXERCICES VARIATION
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 $
Perte de change (307) $ (120) $ (187) $
Produits d’intérêts 39 32 7
Charges d’intérêts (322) (397) 75
Intérêts incorporés 30 46 (16)
Coût financier net au titre des avantages du personnel (134) (208) 74
Dérivés liés au carburant et autres dérivés (1) 37 (38)
Autres (15) (7) (8)
TOTAL DES CHARGES AUTRES QUE D’EXPLOITATION (710) $ (617) $ (93) $

La variation des charges autres que d’exploitation par rapport à 2013 s’explique notamment par les facteurs suivants :
• L a perte de change qui s’est chiffrée à 307 M$ en 2014, contre une perte de change de 120 M$ en 2013. Ces pertes
avaient trait surtout aux pertes de change latentes à la conversion de la dette libellée en dollars américains. Ont
en partie compensé cette perte de change des profits à la réévaluation liés aux dérivés de change de 74 M$ et des
règlements favorables de dérivés de change de 58 M$. Pour 1 $ US, le cours du change de clôture le 31 décembre
2014 était de 1,1601 $ CA, tandis qu’il était de 1,0636 $ CA le 31 décembre 2013. Il y a lieu de se reporter à
la rubrique 12, Instruments financiers et gestion du risque, du présent rapport de gestion pour un complément
d’information à cet égard.
• E n 2013, Air Canada a inscrit une charge d’intérêts de 95 M$ relative au rachat de ses billets garantis prioritaires qui
devaient échoir en 2015 et en 2016, dont une tranche de 61 M$ est liée à la prime payée au titre des billets rachetés
et une tranche de 34 M$ a trait à la radiation des frais d’opération et des escomptes existants. Aucune charge
analogue n’a été inscrite en 2014.
• L a baisse de 74 M$ du coût financier net au titre des avantages du personnel, attribuable principalement à l’incidence
de la réduction du passif au titre des régimes de retraite.
• L es pertes découlant de dérivés liés au carburant et d’autres instruments dérivés se sont chiffrées à 1 M$ en 2014,
contre des profits de 37 M$ en 2013. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 12, Instruments financiers et gestion du
risque, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.

Rapport de gestion 2014 31


7. RÉSULTATS DES ACTIVITÉS – COMPARAISON DES
QUATRIÈMES TRIMESTRES DE 2014 ET DE 2013
Le tableau et l’analyse ci-après comparent les résultats d’Air Canada pour les quatrièmes trimestres de 2014 et de 2013.
QUATRIÈMES TRIMESTRES VARIATION
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS,
SAUF LES MONTANTS PAR ACTION) 2014 2013 $ %
PRODUITS D’EXPLOITATION
Passages 2 755 $ 2 560 $ 195 $ 8
Fret 133 128 5 4
Autres 216 206 10 5
TOTAL DES PRODUITS 3 104 2 894 210 7
CHARGES D’EXPLOITATION
Carburant avions 791 831 (40) (5)
Salaires et charges sociales 1) 604 553 51 9
Modifications aux régimes d’avantages du personnel 2)
- (82) 82 100
Contrats d’achat de capacité 295 280 15 5
Redevances aéroportuaires et de navigation 247 232 15 6
Maintenance avions 201 158 43 27
Frais de vente et de distribution 153 138 15 11
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 134 148 (14) (9)
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 74 66 8 12
Location avions 79 76 3 4
Restauration et fournitures connexes 74 71 3 4
Communications et technologies de l’information 52 45 7 16
Autres 294 243 51 21
TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION 2 998 2 759 239 9
BÉNÉFICE D’EXPLOITATION 106 135 (29)
PRODUITS (CHARGES) AUTRES QUE D’EXPLOITATION
Perte de change (115) (55) (60)
Produits d’intérêts 10 10 -
Charges d’intérêts (83) (73) (10)
Intérêts incorporés 9 10 (1)
Coût financier net au titre des avantages du personnel (32) (53) 21
Dérivés liés au carburant et autres dérivés 9 22 (13)
Autres (4) (2) (2)
TOTAL DES CHARGES AUTRES QUE D’EXPLOITATION (206) (141) (65)
PERTE AVANT IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT (100) (6) (94)
Impôts sur le résultat - - -
PERTE NETTE (100) $ (6) $ (94) $
PERTE NETTE PAR ACTION – DILUÉE (0,35) $ (0,02) $ (0,33) $

BAIIALA À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE DES MODIFICATIONS 319 $ 277 $ 42 $


DU RÉGIME D’AVANTAGES DU PERSONNEL 2) 3)
BAIIALA 3) 319 $ 359 $ (40) $
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ 4) 67 $ 3$ 64 $
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ PAR ACTION – DILUÉ 4)
0,23 $ 0,01 $ 0,22 $
1) Au quatrième trimestre de 2014, Air Canada a comptabilisé une charge ponctuelle au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la
convention collective conclue en octobre 2014.
2) Au quatrième trimestre de 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications aux régimes de retraite à prestations définies.
3) Le BAIIALA (à savoir le bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et la location d’appareils) n’est pas une mesure financière reconnue par les
PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
4) Le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) et le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) par action – dilué(e) ne sont pas des mesures financières reconnues par les PCGR. Se reporter à
la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.

32 Rapport annuel Air Canada 2014


AUGMENTATION DE 7,6 % DES PRODUITS PASSAGES RÉSEAU PAR RAPPORT AU
QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, en raison du relèvement de 8,5 % de la capacité, les produits passages réseau se sont
élevés à 2 755 M$, en hausse de 195 M$ (+7,6 %) par rapport au quatrième trimestre de 2013. L’accroissement des
produits passages réseau est attribuable principalement à l’augmentation de 9,4 % du trafic, en partie contrebalancée
par le recul de 1,9 % du rendement unitaire. De légers reculs du rendement unitaire sont une conséquence prévue
et naturelle de la mise en œuvre fructueuse de la stratégie commerciale d’Air Canada visant à accroître de manière
rentable les services long-courriers internationaux ainsi que les lignes d’agrément.
Au quatrième trimestre de 2014, les produits tirés de la cabine Affaires pour l’ensemble du réseau ont crû de 28 M$
(+5,0 %) par rapport à 2013, en raison de la hausse de 6,7 % du rendement unitaire, en partie atténuée par la
contraction de 1,5 % du trafic.
Le tableau ci-après présente les produits passages par région pour les quatrièmes trimestres de 2014 et de 2013.

QUATRIÈME QUATRIÈME
TRIMESTRE 2014 TRIMESTRE 2013 VARIATION VARIATION
(EN M$) (EN M$) (EN M$) (EN %)
PRODUITS PASSAGES
Lignes intérieures 1 099 1 040 59 5,7
Lignes transfrontalières 572 523 49 9,5
Lignes transatlantiques 525 462 63 13,6
Lignes transpacifiques 377 353 24 6,5
Autres 182 182 - 0,4
RÉSEAU 2 755 2 560 195 7,6

Le tableau ci-dessous présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre
de 2014, par rapport au quatrième trimestre de 2013, en ce qui concerne les produits passages et les autres statistiques
d’exploitation.

COEFFICIENT
PRODUITS CAPACITÉ TRAFIC D’OCCUPA- RENDEMENT
PASSAGES (SMO) (PMP) TION UNITAIRE PPSMO
VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION
(EN %) (EN %) (EN %) (EN PTS) (EN %) (EN %)
QUATRIÈME TRIMESTRE 2014 PAR RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2013
Lignes intérieures 5,7 6,1 6,6 0,4 (1,8) (1,3)
Lignes transfrontalières 9,5 14,0 15,5 1,1 (5,0) (3,7)
Lignes transatlantiques 13,6 8,7 12,8 2,9 0,8 4,7
Lignes transpacifiques 6,5 9,5 7,6 (1,4) (0,8) (2,5)
Autres 0,4 3,9 3,0 (0,6) (2,7) (3,4)
RÉSEAU 7,6 8,5 9,4 0,6 (1,9) (1,2)

Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre de 2014
ainsi que pour chacun des quatre trimestres précédents en ce qui concerne les produits passages et les statistiques
d’exploitation à l’échelle du réseau.

RÉSULTATS TRIMESTRIELS EN GLISSEMENT ANNUEL (VARIATION EN POURCENTAGE)


T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
RÉSEAU
Produits passages 1,9 3,2 7,5 9,4 7,6
Capacité (SMO) 3,5 3,8 8,5 9,8 8,5
Trafic (PMP) 2,5 2,9 9,9 11,0 9,4
Coefficient d’occupation (variation en pts) (0,9) (0,7) 1,1 1,0 0,6
Rendement unitaire (0,6) 0,4 (2,1) (1,3) (1,9)
PPSMO (1,7) (0,5) (0,8) (0,2) (1,2)

Rapport de gestion 2014 33


Au quatrième trimestre de 2014, la capacité réseau d’Air Canada a augmenté de 8,5 % en regard du quatrième trimestre
de 2013, tous les marchés affichant un relèvement de la capacité.
La variation des produits passages réseau par rapport au quatrième trimestre de 2013 s’explique notamment par les
facteurs suivants :
• L a progression de 9,4 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic pour l’ensemble des marchés.
Conformément à l’objectif de la compagnie aérienne d’accroître le trafic de correspondance mondial entre lignes
internationales par le truchement de ses principaux points d’accès au Canada, la croissance du trafic en 2014 rend
également compte de la progression du trafic de correspondance à rendement moindre vers des destinations
internationales.
• L a baisse de 1,9 % du rendement unitaire, qui s’explique en grande partie par l’accroissement de 2,2 % de la longueur
d’étape moyenne, qui a eu pour effet de comprimer de 1,2 point de pourcentage le rendement pour l’ensemble du
réseau, la proportion accrue des flux de passagers issus des lignes internationales et transfrontalières à rendement
moindre au soutien de la stratégie d’expansion internationale de la compagnie aérienne, la proportion accrue
de sièges sur les marchés des voyages d’agrément à longue distance et l’utilisation d’appareils 777 de Boeing en
configuration haute densité à moindres coûts, lesquels sont assortis d’une classe Économique plus grande. Ces
contractions ont été en partie atténuées par l’incidence favorable du change de 33 M$ et l’amélioration des produits
tirés de la cabine Affaires.
Le fléchissement de 1,2 % des PPSMO réseau a été en partie contrebalancé par l’amélioration de 0,6 point de
pourcentage du coefficient d’occupation.

HAUSSE DE 5,7 % DES PRODUITS PASSAGES INTÉRIEURS PAR RAPPORT AU


QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, en raison de la croissance de 6,1 % de la capacité, les produits passages intérieurs se
sont chiffrés à 1 099 M$, en hausse de 59 M$ (+5,7 %) par rapport au quatrième trimestre de 2013. L’augmentation des
produits passages intérieurs est attribuable à la hausse de 6,6 % du trafic et à l’accroissement des produits tirés des frais
de bagages (lesquels sont exclus du calcul du rendement unitaire et des PPSMO d’Air Canada). Ces augmentations ont
été en partie contrebalancées par le recul de 1,8 % du rendement unitaire.
Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre de 2014
ainsi que pour chacun des quatre trimestres précédents en ce qui concerne les produits passages et les statistiques
d’exploitation pour les lignes intérieures.

RÉSULTATS TRIMESTRIELS EN GLISSEMENT ANNUEL (VARIATION EN POURCENTAGE)


T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
LIGNES INTÉRIEURES
Produits passages (1,1) (1,5) 2,2 6,5 5,7
Capacité (SMO) 3,2 3,9 3,6 5,3 6,1
Trafic (PMP) 2,6 1,7 5,3 6,9 6,6
Coefficient d’occupation (variation en pts) (0,4) (1,8) 1,3 1,2 0,4
Rendement unitaire (3,6) (3,5) (3,3) (0,7) (1,8)
PPSMO (4,1) (5,5) (1,8) 0,8 (1,3)

Au quatrième trimestre de 2014, la croissance de 6,1 % de la capacité des lignes intérieures a traduit le relèvement de la
capacité sur l’ensemble des principales lignes intérieures.
La variation des produits passages intérieurs par rapport au quatrième trimestre de 2013 s’explique notamment par les
facteurs suivants :
• L a croissance de 6,6 % du trafic qui traduit la progression du trafic sur l’ensemble des principales lignes intérieures. La
croissance du trafic au quatrième trimestre de 2014 rend compte de l’accroissement des services au Canada, outre le
trafic de correspondance supplémentaire vers des destinations américaines et internationales.
• L a hausse des produits tirés des frais de bagages à la suite d’une modification à la politique sur les premiers bagages
enregistrés qui est entrée en vigueur pour les voyages à compter du 2 novembre 2014. Les produits tirés des frais de
bagages sont exclus du calcul du rendement unitaire et des PPSMO d’Air Canada.

34 Rapport annuel Air Canada 2014


• L e recul de 1,8 % du rendement unitaire qui rend compte de l’accroissement de la longueur d’étape moyenne
qui a eu pour effet la contraction de 0,9 point de pourcentage du rendement unitaire des lignes intérieures, de la
proportion accrue des flux de passagers issus des lignes internationales et transfrontalières à rendement moindre,
outre la régression du rendement sur les lignes régionales en Ontario et au Québec ainsi que les lignes dans l’Ouest
canadien. Ces baisses du rendement unitaire ont été en partie contrebalancées par la progression du rendement sur
les services transcontinentaux.
Le recul de 1,3 % des PPSMO liés aux lignes intérieures est imputable au fléchissement du rendement unitaire en partie
contrebalancé par l’amélioration de 0,4 point de pourcentage du coefficient d’occupation.

AUGMENTATION DE 9,5 % DES PRODUITS PASSAGES TRANSFRONTALIERS PAR


RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, en raison d’une amplification de 14,0 % de la capacité, les produits passages
transfrontaliers se sont établis à 572 M$, en hausse de 49 M$ (+9,5 %) par rapport au quatrième trimestre de 2013.
La hausse des produits passages transfrontaliers est imputable à l’augmentation de 15,5 % du trafic, en partie
contrebalancée par le recul de 5,0 % du rendement unitaire.
Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre de 2014
ainsi que pour chacun des quatre trimestres précédents en ce qui concerne les produits passages et les statistiques
d’exploitation pour les lignes transfrontalières.

RÉSULTATS TRIMESTRIELS EN GLISSEMENT ANNUEL (VARIATION EN POURCENTAGE)


T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
LIGNES TRANSFRONTALIÈRES
Produits passages 8,1 5,7 11,5 11,2 9,5
Capacité (SMO) 1,6 1,9 12,2 12,7 14,0
Trafic (PMP) 4,0 5,7 16,2 16,2 15,5
Coefficient d’occupation (variation en pts) 1,8 2,9 2,8 2,5 1,1
Rendement unitaire 4,2 0,3 (3,3) (3,7) (5,0)
PPSMO 6,6 4,0 0,1 (0,7) (3,7)

Au quatrième trimestre de 2014, la croissance de 14,0 % de la capacité sur le marché transfrontalier a rendu compte de
la progression de la capacité sur certaines lignes à grande distance aux États-Unis, comme le service vers Los Angeles et
San Francisco, certaines lignes à courte distance, comme le service vers Chicago, ainsi que les lignes vers la Floride, Las
Vegas et Hawaï. Ce relèvement de la capacité a été partiellement contrebalancé par la contraction de la capacité sur
certaines lignes à grande distance, comme Denver.
La variation des produits passages transfrontaliers par rapport au quatrième trimestre de 2013 s’explique notamment
par les facteurs suivants :
• L a progression de 15,5 % du trafic qui rend compte de la croissance du trafic sur l’ensemble des principales lignes
transfrontalières avec les États-Unis, à l’exception du service au départ de l’Est du Canada vers les États-Unis où
la capacité a fléchi en glissement annuel. La croissance du trafic a été obtenue grâce au relèvement de la capacité
sur les lignes à longue distance et à l’amélioration des coefficients d’occupation sur les lignes à courte distance.
L’accroissement du trafic en glissement annuel est largement attribuable à l’augmentation proportionnelle marquée
des flux de passagers en provenance des États-Unis entre lignes internationales, assortis d’un rendement moindre,
outre la forte demande passagers à l’égard des lignes entre le Canada et les États-Unis.
• L e recul de 5,0 % du rendement unitaire, qui rend essentiellement compte de l’augmentation de 3,6 % de la longueur
d’étape moyenne, du fait des modifications à la composition des services, puisque la capacité des lignes à longue
distance (à rendement inférieur) s’est accrue tandis que celle des lignes à courte distance (à rendement supérieur)
n’a pas varié par rapport au quatrième trimestre de 2013. Cet accroissement de la longueur d’étape moyenne a eu
pour effet de réduire le rendement unitaire des lignes transfrontalières de 2,0 points de pourcentage. La croissance
des lignes à longue distance est le fait au premier chef des services qu’offre Air Canada rouge, qui permettent à
Air Canada de livrer concurrence efficacement sur les destinations d’agrément à rendement plus faible. De plus,
au quatrième trimestre de 2014 a été enregistrée une proportion accrue des flux de passagers supplémentaires
entre lignes internationales, assortis d’un rendement moindre, au soutien de la stratégie d’expansion internationale
d’Air Canada. Ce fléchissement du rendement unitaire a été en partie contrebalancé par l’incidence favorable du
change de 9 M$ et l’augmentation significative du trafic sur les vols à courte distance à rendement plus élevé.

Rapport de gestion 2014 35


Les PPSMO ont reculé de 3,7 % étant donné que le fléchissement du rendement unitaire a été en partie compensé par
l’amélioration de 1,1 point de pourcentage du coefficient d’occupation.

AUGMENTATION DE 13,6 % DES PRODUITS PASSAGES TRANSATLANTIQUES PAR


RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, en raison de l’accroissement de 8,7 % de la capacité, les produits passages
transatlantiques se sont établis à 525 M$, en hausse de 63 M$ (+13,6 %) par rapport au quatrième trimestre de 2013.
L’augmentation des produits passages transatlantiques est attribuable à la croissance de 12,8 % du trafic et, dans une
moindre mesure, à l’amélioration de 0,8 % du rendement unitaire.

Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre de 2014
ainsi que pour chacun des quatre trimestres précédents en ce qui concerne les produits passages et les statistiques
d’exploitation pour les lignes transatlantiques.

RÉSULTATS TRIMESTRIELS EN GLISSEMENT ANNUEL (VARIATION EN POURCENTAGE)


T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
LIGNES TRANSATLANTIQUES
Produits passages 2,7 8,3 12,3 14,9 13,6
Capacité (SMO) 5,9 7,6 16,2 20,2 8,7
Trafic (PMP) 1,7 1,2 14,7 19,2 12,8
Coefficient d’occupation (variation en pts) (3,1) (4,5) (1,1) (0,8) 2,9
Rendement unitaire 0,7 7,1 (2,0) (3,5) 0,8
PPSMO (3,2) 0,7 (3,3) (4,4) 4,7

Au quatrième trimestre de 2014, la capacité sur les lignes transatlantiques a progressé de 8,7 %, l’ensemble des
principales lignes transatlantiques affichant un relèvement de la capacité.
La variation des produits passages transatlantiques par rapport au quatrième trimestre de 2013 s’explique notamment
par les facteurs suivants :
• L ’amplification de 12,8 % du trafic, du fait de la progression du trafic sur l’ensemble des principales lignes
transatlantiques, y compris la croissance du trafic entre les États-Unis et l’Europe par le truchement des principaux
aéroports-pivots de la compagnie aérienne au Canada, conformément à la stratégie d’expansion internationale
d’Air Canada.
• L a croissance de 0,8 % du rendement unitaire, qui traduit la progression des produits tirés de la cabine Affaires,
l’amplification du trafic lié à la classe Économique Privilège qui a donné lieu à la majoration des tarifs moyens
et l’incidence favorable du change de 10 M$. Cette hausse du rendement unitaire a été largement annulée par
l’incidence de la proportion accrue de sièges à l’égard des marchés d’agrément à longue distance, en raison
de l’augmentation des lignes transatlantiques désormais desservies au moyen d’appareils 777 de Boeing en
configuration haute densité à moindres coûts, lesquels sont assortis d’une classe Économique plus grande, sans
compter l’accroissement des nouveaux services de voyages d’agrément à moindres coûts qu’offre Air Canada rouge,
qui comprennent la classe Premium rouge, mais aucune classe Affaires internationale. Le rendement unitaire a crû
malgré l’accroissement de la longueur d’étape moyenne, qui a eu pour effet de réduire le rendement unitaire des
lignes transatlantiques de 0,4 point de pourcentage.
L’augmentation de 4,7 % des PPSMO tient principalement à l’amélioration de 2,9 points de pourcentage du coefficient
d’occupation et, dans une moindre mesure, à la progression du rendement unitaire.

AUGMENTATION DE 6,5 % DES PRODUITS PASSAGES TRANSPACIFIQUES PAR


RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, en raison de l’accroissement de 9,5 % de la capacité, les produits passages
transpacifiques se sont établis à 377 M$, en hausse de 24 M$ (+6,5 %) par rapport au quatrième trimestre de 2013. La
hausse des produits passages transpacifiques s’explique par l’accroissement de 7,6 % du trafic en partie atténué par le
recul de 0,8 % du rendement unitaire.
Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre de 2014
ainsi que pour chacun des quatre trimestres précédents en ce qui concerne les produits passages et les statistiques
d’exploitation pour les lignes transpacifiques.

36 Rapport annuel Air Canada 2014


RÉSULTATS TRIMESTRIELS EN GLISSEMENT ANNUEL (VARIATION EN POURCENTAGE)
T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
LIGNES TRANSPACIFIQUES
Produits passages (3,2) 1,2 5,7 8,3 6,5
Capacité (SMO) 4,4 4,6 1,8 1,6 9,5
Trafic (PMP) 0,7 3,2 4,1 3,6 7,6
Coefficient d’occupation (variation en pts) (3,0) (1,1) 1,9 1,7 (1,4)
Rendement unitaire (4,0) (1,6) 1,8 4,9 (0,8)
PPSMO (7,4) (2,8) 4,1 7,0 (2,5)

Au quatrième trimestre de 2014, le relèvement de 9,5 % de la capacité sur les lignes transpacifiques traduit
l’amplification de la capacité de l’ensemble des services, à l’exception de ceux vers la Corée.
La variation des produits passages transpacifiques par rapport au quatrième trimestre de 2013 s’explique notamment
par les facteurs suivants :
• L ’amplification de 7,6 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic sur l’ensemble des principales lignes
transpacifiques.
• L e fléchissement de 0,8 % du rendement unitaire, qui traduit surtout la décroissance des services vers Hong Kong
et la Chine. Air Canada exploite des appareils 777 de Boeing en configuration haute densité à moindres coûts sur
sa ligne Vancouver-Hong Kong, appareils dotés d’une classe Économique plus grande. L’utilisation de ces appareils
à moindres coûts sur des lignes à forts volumes, comme Vancouver-Hong Kong, permet à la compagnie aérienne
d’accéder à ce trafic usuellement assorti d’un rendement plus faible tout en améliorant la rentabilité. Le mouvement
de protestation politique « Occupy Central » de Hong Kong a également nui au rendement des services sur cette
région au quatrième trimestre de 2014. La réduction du rendement unitaire sur les services à destination de la
Chine est principalement imputable au relèvement de la capacité à l’échelle de l’industrie pour les services au départ
des États-Unis et la concurrence intense au chapitre de la tarification. Ces reculs du rendement unitaire ont été en
partie compensés par la progression des produits tirés de la cabine Affaires, l’amplification du trafic lié à la classe
Économique Privilège, facteur qui a donné lieu à la majoration de la tarification moyenne, outre l’incidence favorable
du change de 6 M$.
La détérioration de 2,5 % des PPSMO est venue du glissement de 1,4 point de pourcentage du coefficient d’occupation
et de la baisse du rendement unitaire.

AUGMENTATION DE 0,4 % DES AUTRES PRODUITS PASSAGES PAR RAPPORT AU


QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, en raison du relèvement de 3,9 % de la capacité, les produits passages de 182 M$ tirés
des « autres lignes » (Antilles, Mexique, ainsi qu’Amérique centrale et Amérique du Sud) ont crû de 0,4 % par rapport
au quatrième trimestre de 2013, du fait principalement de la hausse de 3,0 % du trafic, en partie compensée par la
régression de 2,7 % du rendement unitaire.
Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre de 2014
ainsi que pour chacun des quatre trimestres précédents en ce qui concerne les produits passages et les statistiques
d’exploitation pour les « autres lignes ».

RÉSULTATS TRIMESTRIELS EN GLISSEMENT ANNUEL (VARIATION EN POURCENTAGE)


T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014
AUTRES LIGNES
Produits passages 11,5 11,0 17,7 0,5 0,4
Capacité (SMO) 0,6 (1,0) 11,0 2,2 3,9
Trafic (PMP) 5,0 3,1 15,7 3,6 3,0
Coefficient d’occupation (variation en pts) 3,4 3,3 3,5 1,1 (0,6)
Rendement unitaire 6,5 8,5 2,6 (2,4) (2,7)
PPSMO 11,1 12,9 7,0 (1,1) (3,4)

Rapport de gestion 2014 37


Au quatrième trimestre de 2014, l’augmentation de 3,9 % de la capacité rendait compte de l’amplification de la capacité
sur les lignes vers le Mexique et les destinations soleil classiques, largement contrebalancée par la contraction de la
capacité des services vers l’Amérique du Sud.
La variation des autres produits passages par rapport au quatrième trimestre de 2013 s’explique notamment par les
facteurs suivants :
• L ’augmentation globale de 3,0 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic sur les lignes vers le Mexique et
les destinations soleil classiques, largement contrebalancée par la diminution du trafic sur les services vers l’Amérique
du Sud, où la capacité a fléchi en glissement annuel.
• L a détérioration globale de 2,7 % du rendement unitaire, qui rend compte du fléchissement sur les lignes à
destination de l’Amérique du Sud et les destinations soleil classiques, en partie compensé par la croissance du
rendement unitaire sur les lignes vers le Mexique. Le rendement unitaire sur les services vers l’Amérique du Sud a
été touché par l’interruption du service sur le Venezuela, alors que les vols vers les destinations soleil classiques se
sont ressentis du relèvement de la capacité à l’échelle de l’industrie et de la concurrence intense au chapitre de la
tarification.
La baisse globale de 3,4 % des PPSMO s’explique principalement par la contraction du rendement unitaire et, dans une
moindre mesure, par la régression de 0,6 point de pourcentage du coefficient d’occupation.

AUGMENTATION DE 3,9 % DES PRODUITS FRET PAR RAPPORT AU QUATRIÈME


TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, les produits de 133 M$ tirés du transport de fret ont progressé de 5 M$ (+3,9 %)
par rapport au quatrième trimestre de 2013, en raison de la croissance de 7,5 % du trafic, en partie annulée par le
fléchissement de 3,3 % du rendement unitaire en glissement annuel.

Le tableau ci-après présente les produits fret par région aux quatrièmes trimestres de 2014 et de 2013.

QUATRIÈME TRIMESTRE 2014 QUATRIÈME TRIMESTRE 2013 VARIATION


(EN M$) (EN M$) (EN M$)
PRODUITS FRETS
Lignes intérieures 17 16 1
Lignes transfrontalières 5 5 -
Lignes transatlantiques 48 46 2
Lignes transpacifiques 51 50 1
Autres 12 11 1
RÉSEAU 133 128 5

Le tableau ci-après présente la variation en pourcentage et en glissement annuel pour le quatrième trimestre de 2014
ainsi que pour chacun des quatre trimestres précédents en ce qui concerne les produits fret et les statistiques
d’exploitation.

RÉSULTATS TRIMESTRIELS EN GLISSEMENT ANNUEL (VARIATION EN POURCENTAGE)

T4 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014

RÉSEAU
Produits fret 1,6 7,0 6,6 6,5 3,9
Capacité (en TME) 3,5 4,1 8,2 9,6 11,6
Produits par TME (2,2) 2,8 (1,5) (3,0) (6,9)
Trafic (en TMP) 4,3 6,4 11,3 6,9 7,5
Rendement unitaire par TMP (2,9) 0,5 (4,3) (0,5) (3,3)

38 Rapport annuel Air Canada 2014


Le tableau ci-après présente les variations en pourcentage et en glissement annuel des produits fret et des statistiques
d’exploitation pour le quatrième trimestre de 2014 par rapport à la période correspondante de 2013.

CAPACITÉ TRAFIC RENDEMENT


PRODUITS FRET (TME) PRODUITS / TME (TMP) UNITAIRE / TMP
VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION VARIATION
(EN %) (EN %) (EN %) (EN %) (EN %)
QUATRIÈME TRIMESTRE 2014 PAR RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2013
Lignes intérieures 9,8 24,3 (11,6) 38,8 (20,9)
Lignes transfrontalières 9,7 39,3 (21,2) 19,9 (8,5)
Lignes transatlantiques 5,6 8,1 (2,3) 15,3 (8,4)
Lignes transpacifiques (1,2) 5,8 (6,6) (5,3) 4,3
Autres 9,0 12,4 (3,1) 11,8 (2,5)
RÉSEAU 3,9 11,6 (6,9) 7,5 (3,3)

La variation des produits fret par rapport au quatrième trimestre de 2013 s’explique notamment par les facteurs
suivants :
• L ’amplification de 7,5 % du trafic, qui rend compte de la croissance du trafic sur tous les marchés, à l’exception des
lignes transpacifiques qui se sont ressenties des restrictions visant le chargement imposées sur certaines lignes clés
comme Sydney et Hong Kong. La croissance globale du trafic est principalement attribuable au relèvement de la
capacité, à l’accroissement des parts de marché et à la forte demande au départ de l’Amérique du Nord vers l’Europe.
• L a baisse de 3,3 % du rendement unitaire, qui rend compte des reculs du rendement sur toutes les lignes, à
l’exception des lignes transpacifiques. Le recul global du rendement unitaire est imputable à l’incidence de
l’accroissement de la capacité à l’échelle de l’industrie et à l’intense concurrence au chapitre de la tarification.
L’affectation de gros-porteurs supplémentaires sur les lignes transcontinentales a permis à la compagnie aérienne
d’accroître les produits fret grâce à la nouvelle composition du trafic et au transport de cargaisons plus importantes
assorties d’un rendement moindre. La baisse du rendement unitaire a été en partie contrebalancée par l’incidence
favorable de la dépréciation du dollar canadien sur les produits fret libellés en devises ainsi que la forte demande en
provenance de l’Asie qui a ouvert la voie à des majorations de tarifs.

HAUSSE DE 5 % DES AUTRES PRODUITS PAR RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE


2013
Au quatrième trimestre de 2014, les autres produits se sont chiffrés à 216 M$, en hausse de 10 M$ (+5 %) par
rapport au quatrième trimestre de 2013, en raison principalement de la croissance des frais liés aux passagers et de
l’augmentation des produits tirés de la portion terrestre de forfaits voyages à Vacances Air Canada, du fait de la hausse
des volumes passagers.

Rapport de gestion 2014 39


BAISSE DE 2,8 % DES CESMO (À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE DES MODIFICATIONS
DU RÉGIME D’AVANTAGES DU PERSONNEL) ET AUCUNE VARIATION DES CESMO
AJUSTÉES PAR RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Le tableau ci-après compare les CESMO d’Air Canada pour le quatrième trimestre de 2014 à celles du quatrième
trimestre de 2013.
QUATRIÈMES TRIMESTRES VARIATION

(EN CENTS PAR SMO) 2014 2013 CENTS %


Carburant avions 4,54 5,18 (0,64) (12,4)
Salaires 2,74 2,68 0,06 2,2
Charges sociales 0,73 0,76 (0,03) (3,9)
Modifications du régime d’avantages du personnel 1) - (0,51) 0,51 100,0
Contrats d’achat de capacité 1,70 1,74 (0,04) (2,3)
Redevances aéroportuaires et de navigation 1,42 1,45 (0,03) (2,1)
Maintenance avions 1,16 0,99 0,17 17,2
Frais de vente et de distribution 0,88 0,86 0,02 2,3
Dotation aux amortissements et aux pertes de valeur 0,77 0,92 (0,15) (16,3)
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 0,42 0,41 0,01 2,4
Location avions 0,45 0,48 (0,03) (6,2)
Restauration et fournitures connexes 0,42 0,44 (0,02) (4,5)
Communications et technologies de l’information 0,30 0,28 0,02 7,1
Autres 1,70 1,53 0,17 11,1
CESMO 17,23 17,21 0,02 0,1
Retrancher :
- 0,51 (0,51) (100,0)
Modifications du régime d’avantages du personnel 1)
CESMO (à l’exclusion de l’incidence des modifications
17,23 17,72 (0,49) (2,8)
du régime d’avantages du personnel)
1) Au quatrième trimestre de 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux régimes de retraite à prestations
définies.

CESMO 17,23 17,21 0,02 0,1


Retrancher :
Charge de carburant, coûts liés à la portion terrestre des
forfaits de Vacances Air Canada, modifications du régime (5,15) (5,12) (0,03) (0,5)
d’avantages du personnel et éléments exceptionnels 1) 2)
CESMO AJUSTÉES 3) 12,08 12,09 (0,01) -

1) Au quatrième trimestre de 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux régimes de retraite à prestations
définies.
2) Au quatrième trimestre de 2014, Air Canada a comptabilisé une charge ponctuelle au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la
convention collective conclue en octobre 2014.
3) Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un
complément d’information à cet égard.

HAUSSE DE 9 % DES CHARGES D’EXPLOITATION PAR RAPPORT AU QUATRIÈME


TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, Air Canada a inscrit des charges d’exploitation de 2 998 M$, soit une hausse de
239 M$ (+9 %) par rapport au quatrième trimestre de 2013 du fait du relèvement de 8,5 % de la capacité. L’incidence
défavorable de la dépréciation du dollar canadien sur les charges d’exploitation libellées en devises (principalement en
dollars américains), au quatrième trimestre de 2014, a accru les charges d’exploitation de 89 M$ environ par rapport
au quatrième trimestre de 2013. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 12, Instruments financiers et gestion du risque,
du présent rapport de gestion pour un complément d’information sur la stratégie de gestion du risque de change
d’Air Canada. Au quatrième trimestre de 2014, Air Canada a inscrit une charge ponctuelle au titre de paiements
totalisant 30 M$ au poste « Salaires et charges sociales » conformément à la convention collective conclue en
octobre 2014 avec l’APAC. En 2013, Air Canada a inscrit une diminution de 82 M$ des charges d’exploitation, en
raison des modifications aux régimes de retraite à prestations définies.

40 Rapport annuel Air Canada 2014


BAISSE DE 5 % DE LA CHARGE DE CARBURANT PAR RAPPORT AU QUATRIÈME
TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, la charge de carburant s’est chiffrée à 791 M$, en baisse de 40 M$ (5 %) par rapport
au quatrième trimestre de 2013. Cette baisse en glissement annuel s’explique par l’incidence du fléchissement de 16 %
du cours du carburéacteur en glissement annuel, responsable d’une diminution de 133 M$ de la charge de carburant au
quatrième trimestre de 2014. Cette baisse a été largement contrebalancée par l’incidence défavorable de la dépréciation
du dollar canadien par rapport au dollar américain en regard du quatrième trimestre de 2013, responsable d’une
augmentation de 50 M$, outre l’augmentation du volume de litres de carburant consommé, responsable d’une hausse
de 43 M$.
Le tableau ci-après présente le coût du litre de carburant et le coût économique du litre de carburant pour Air Canada
pour les périodes indiquées.

(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, QUATRIÈMES TRIMESTRES VARIATION


SAUF INDICATION CONTRAIRE) 2014 2013 $ %
CHARGE DE CARBURANT SELON LES PCGR 791 $ 831 $ (40) $ (5)
Ajouter : Montant net des décaissements au comptant
10 3 7 233
relativement à des dérivés liés au carburant 1)
COÛT ÉCONOMIQUE DU CARBURANT – HORS PCGR 2) 801 $ 834 $ (33) $ (4)
CONSOMMATION DE CARBURANT (EN MILLIERS DE LITRES) 992 320 942 940 49 380 5,2
PRIX DU LITRE DE CARBURANT (EN CENTS) – SELON LES PCGR 79,7 88,2 (8,5) (9,6)
COÛT ÉCONOMIQUE DU LITRE DE CARBURANT (EN CENTS) –
80,7 88,4 (7,7) (8,7)
HORS PCGR 2)

1) Comprend le montant net des règlements au comptant relatifs à des dérivés liés au carburant venus à échéance et les primes liées à ces dérivés.
2) Le coût économique du carburant n’est pas une mesure conforme aux PCGR pour la présentation d’états financiers, n’a pas de sens normalisé et pourrait ne pas être comparable à des
mesures analogues présentées par d’autres sociétés ouvertes. Air Canada s’en sert pour calculer le coût décaissé pour son carburant. Il comprend le montant net réel des règlements au
comptant des contrats dérivés sur le carburant venus à échéance pendant la période et les primes liées à ces dérivés.

SALAIRES ET CHARGES SOCIALES DE 604 M$ AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2014,


EN HAUSSE DE 51 M$ (+9 %) PAR RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, les salaires totalisent 477 M$, en hausse de 46 M$ (+11 %) par rapport au quatrième
trimestre de 2013, du fait principalement qu’Air Canada a inscrit une charge ponctuelle au titre de paiements totalisant
30 M$ relativement à la convention collective conclue en 2014 avec l’APAC alors qu’aucune charge analogue n’avait été
inscrite au quatrième trimestre de 2013. La hausse en glissement annuel est également imputable à la majoration du
salaire moyen ainsi qu’à l’augmentation des charges comptabilisées au titre du programme annuel de participation aux
bénéfices des employés. Ces hausses ont été en partie contrebalancées par l’incidence favorable de l’externalisation des
services d’escale d’Air Canada à Londres à un tiers fournisseur.
Au quatrième trimestre de 2014, les charges sociales se sont chiffrées à 127 M$, en hausse de 5 M$ (+4 %) par
rapport au quatrième trimestre de 2013, en raison principalement de la hausse des charges liées aux avantages
postérieurs à l’emploi, notamment les primes liées à la transition à un modèle assuré en ce qui a trait aux nouvelles
réclamations d’invalidité à long terme. Cette augmentation a été largement compensée par l’effet de la hausse des taux
d’actualisation qui a comprimé le coût des services rendus au cours de la période en ce qui a trait aux régimes de retraite
à prestations définies.

AUGMENTATION DE 5 % DES FRAIS D’ACHAT DE CAPACITÉ PAR RAPPORT


AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, les frais d’achat de capacité se sont chiffrés à 295 M$, soit une hausse de 15 M$ (+5 %)
par rapport au quatrième trimestre de 2013, en raison principalement de la majoration des tarifs au titre du contrat
d’achat de capacité conclu avec Jazz, outre l’incidence défavorable du change. Ces hausses ont été contrebalancées en
partie par le recul du temps bloc à bloc lié aux vols exploités par Jazz aux termes du CAC de Jazz.

AUGMENTATION DE 6 % DES REDEVANCES AÉROPORTUAIRES ET DE NAVIGATION


PAR RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, les redevances aéroportuaires et de navigation se sont chiffrées à 247 M$, en hausse
de 15 M$ (+6 %) par rapport au quatrième trimestre de 2013, du fait en grande partie de l’ajout d’appareils 777 et
787 de Boeing au parc aérien en exploitation d’Air Canada, de l’incidence défavorable du change et de la majoration des
tarifs dans certains emplacements.

Rapport de gestion 2014 41


HAUSSE DE 27 % DES CHARGES de la portion terrestre des forfaits, outre l’incidence
DE MAINTENANCE AVIONS PAR RAPPORT défavorable du change.
AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, les charges AUGMENTATION DE 21 % DES AUTRES
de maintenance avions se sont chiffrées à 201 M$, en CHARGES D’EXPLOITATION PAR RAPPORT
hausse de 43 M$ (+27 %) par rapport au quatrième AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
trimestre de 2013, en raison principalement de
Au quatrième trimestre de 2014, les autres charges
l’augmentation du volume des activités d’entretien
d’exploitation se sont chiffrées à 294 M$, en hausse de
moteurs et de maintenance des cellules par rapport au
51 M$ (+21 %) par rapport au quatrième trimestre de
quatrième trimestre de 2013 ainsi que de l’incidence
2013, en raison essentiellement de la croissance de 8,5 %
défavorable du change de 12 M$.
de la capacité et de l’augmentation de 32 M$ (+31 %) des
autres frais résiduels. Cette augmentation des autres frais
AUGMENTATION DE 11 % DES FRAIS résiduels tenait compte de l’accroissement des frais de
DE VENTE ET DE DISTRIBUTION PAR publicité et de promotion ainsi que celle des coûts liés aux
RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE passagers touchés par des irrégularités, outre certaines
2013 variations comptables défavorables de 15 M$, qui avaient
pour la plupart trait à diverses taxes à la consommation
Au quatrième trimestre de 2014, les frais de vente et de et devraient être ponctuelles. L’augmentation des frais de
distribution se sont chiffrés à 153 M$, en hausse de 15 M$ publicité et de promotion s’explique par les programmes
(+11 %) par rapport au quatrième trimestre de 2013, promotionnels supplémentaires comme ceux ayant
du fait de la croissance de 7,6 % des produits passages. trait aux nouveaux appareils 787 Dreamliner de Boeing,
L’augmentation des frais de vente et de distribution alors que la hausse des frais liés aux passagers touchés
s’explique principalement par l’incidence de l’amplification par des irrégularités est essentiellement imputable à
du volume de ventes de billets par l’intermédiaire de l’accroissement des volumes passagers et à l’augmentation
fournisseurs du SMD, la modification de la structure liée des indemnisations accordées aux passagers
aux commissions afin de stimuler les produits passages conformément à une décision de l’Office des transports
ainsi que la hausse des commissions et frais de traitement du Canada. La hausse de 10 M$ (+21 %) des charges
par carte de crédit, laquelle hausse concordait avec celle liées aux services d’escale est imputable à l’expansion
des ventes et des produits. L’incidence défavorable du internationale d’Air Canada, outre l’externalisation des
change a également joué un rôle dans la hausse des frais services d’escale de la compagnie aérienne à Londres à un
de vente et de distribution en glissement annuel. tiers fournisseur en 2014 (les économies issues de cette
initiative sont imputées aux autres charges, comme les
BAISSE DE 9 % DE LA DOTATION AUX salaires et charges sociales, et elles se traduisent par une
AMORTISSEMENTS ET AUX PERTES DE réduction nette dans l’ensemble).
VALEUR PAR RAPPORT AU QUATRIÈME
TRIMESTRE DE 2013
Au quatrième trimestre de 2014, la dotation aux
amortissements et aux pertes de valeur s’est chiffrée
à 134 M$, en baisse de 14 M$ (-9 %) par rapport
au quatrième trimestre de 2013, du fait de la
comptabilisation d’une perte de valeur de 6 M$ au
quatrième trimestre de 2013 alors qu’aucune charge
analogue n’a été constatée au quatrième trimestre de
2014, outre l’incidence de l’amortissement intégral de
certaines activités de maintenance. Ces diminutions ont
été en partie contrebalancées par l’incidence de l’ajout
d’appareils 777 et 787 de Boeing au parc aérien en
exploitation de la compagnie aérienne.

HAUSSE DE 12 % DES COÛTS LIÉS À LA


PORTION TERRESTRE DES FORFAITS PAR
RAPPORT AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE
2013
Au quatrième trimestre de 2014, les coûts liés à la portion
terrestre des forfaits de Vacances Air Canada se sont
chiffrés à 74 M$, en hausse de 8 M$ (+12 %) par rapport
au quatrième trimestre de 2013. Cette augmentation est
imputable surtout à l’amplification des volumes passagers
et, dans une moindre mesure, à la majoration des tarifs

42 Rapport annuel Air Canada 2014


Le tableau ci-après fournit une ventilation des principaux éléments compris dans les autres charges :

QUATRIÈMES TRIMESTRES VARIATION


(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 $ %
Services d’escale 58 $ 48 $ 10 $ 21
Location et entretien d’immeubles 35 34 1 3
Frais d’équipages 36 30 6 20
Frais et services divers 30 28 2 7
Autres frais résiduels 135 103 32 31
AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION 294 $ 243 $ 51 $ 21

CHARGES AUTRES QUE D’EXPLOITATION DE 206 M$ AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE


2014 CONTRE 141 M$ AU QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2013
Le tableau ci-après fournit une ventilation des charges autres que d’exploitation pour les périodes indiquées

QUATRIÈMES TRIMESTRES VARIATION


(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 $
Perte de change (115) $ (55) $ (60) $
Produits d’intérêts 10 10 -
Charges d’intérêts (83) (73) (10)
Intérêts incorporés 9 10 (1)
Coût financier net au titre des avantages du personnel (32) (53) 21
Dérivés liés au carburant et autres dérivés 9 22 (13)
Autres (4) (2) (2)
TOTAL DES CHARGES AUTRES QUE D’EXPLOITATION (206) $ (141) $ (65) $

La variation des charges autres que d’exploitation par rapport au quatrième trimestre de 2013 s’explique notamment
par les facteurs suivants :
• L a perte de change, liée principalement à la dette à long terme libellée en dollars américains, qui s’est chiffrée à
115 M$ au quatrième trimestre de 2014, contre une perte de change de 55 M$ au quatrième trimestre de 2013.
La perte de change du quatrième trimestre de 2014 est surtout attribuable à la dépréciation du dollar canadien au
31 décembre 2014, comparativement au 31 décembre 2013. Cette perte a été en partie atténuée par des profits de
41 M$ à l’égard de dérivés de change. Pour 1 $ US, le cours du change de clôture le 31 décembre 2014 était de
1,1601 $ CA, tandis qu’il était de 1,1200 $ CA le 30 septembre 2014. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 12,
Instruments financiers et gestion du risque, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet
égard.
• L a baisse de 21 M$ du coût financier net au titre des avantages du personnel, attribuable principalement à l’incidence
de la réduction du passif au titre des régimes de retraite.
• L es profits découlant de dérivés liés au carburant et d’autres instruments dérivés se sont chiffrés à 9 M$ au
quatrième trimestre de 2014, contre des profits de 22 M$ au quatrième trimestre de 2013. Il y a lieu de se reporter
à la rubrique 12, Instruments financiers et gestion du risque, du présent rapport de gestion pour un complément
d’information à cet égard.

Rapport de gestion 2014 43


8. PARC AÉRIEN
PARC AÉRIEN PRINCIPAL ET AIR CANADA ROUGE
Le tableau qui suit présente le parc aérien en exploitation d’Air Canada et d’Air Canada rouge au 31 décembre 2014
(se reporter à la sous-rubrique « Air Canada Express » ci-après pour un complément d’information sur le parc d’appareils
exploités par des transporteurs régionaux pour le compte d’Air Canada aux termes de contrats d’achat de capacité
conclus avec Air Canada).

APPAREILS APPAREILS APPAREILS


NOMBRE NOMBRE APPAREILS EN LOUÉS À EN
TOTAL DE D’APPAREILS ÂGE EN LOCATION- DES ENTITÉS LOCATION-
PLACES EN SERVICE MOYEN PROPRIÉTÉ FINANCEMENT AD HOC 1) SIMPLE
PARC AÉRIEN PRINCIPAL
GROS-PORTEURS
787-8 de Boeing 251 6 0,4 6 - - -
777-300ER de Boeing 349/458 17 5,2 8 1 - 8
777-200LR de Boeing 270 6 7,1 4 - - 2
767-300ER de Boeing 211 21 21,7 5 5 2 9
A330-300 d’Airbus 265 8 14,2 - - 8 -
MOYENS-PORTEURS
A321 d’Airbus 174 10 12,8 - - 5 5
A320 d’Airbus 146 41 21,7 1 - - 40
A319 d’Airbus 120 18 16,7 5 10 - 3
190 d’Embraer 97 45 7,8 45 - - -
TOTAL - PARC AÉRIEN PRINCIPAL 172 13,8 74 16 15 67

AIR CANADA ROUGE


GROS-PORTEURS
767-300ER de Boeing 282 8 17,6 - 1 - 7
MOYENS-PORTEURS
A319 d’Airbus 2) 142 20 16,5 17 - - 3
TOTAL – AIR CANADA ROUGE 28 16,8 17 1 - 10

TOTAL - PARC AÉRIEN PRINCIPAL 200 14,2 91 17 15 77


ET AIR CANADA ROUGE

1) Les appareils en location-financement et les appareils loués à des entités ad hoc consolidées par la Société sont présentés à l’état consolidé de la situation financière d’Air Canada.
2) Les 17 appareils A319 d’Airbus figurant comme détenus en propriété dans le tableau ci-dessus appartiennent à Air Canada et sont loués à Air Canada rouge.

44 Rapport annuel Air Canada 2014


Le tableau qui suit présente le nombre d’appareils composant le parc en exploitation d’Air Canada au 31 décembre 2014,
ainsi que le parc en exploitation prévu d’Air Canada, y compris les appareils qu’Air Canada rouge exploite actuellement
ou prévoit exploiter, aux 31 décembre 2015, 31 décembre 2016 et 31 décembre 2017.

RÉEL PROJETÉ

31 DÉCEMBRE 2016
31 DÉCEMBRE 2014

31 DÉCEMBRE 2015

31 DÉCEMBRE 2017
APPORTÉES POUR

APPORTÉES POUR

APPORTÉES POUR
MODIFICATIONS

MODIFICATIONS

MODIFICATIONS
2016
2015

2017
PARC AÉRIEN PRINCIPAL
GROS-PORTEURS
787-8 de Boeing 6 2 8 - 8 - 8
787-9 de Boeing - 3 3 10 13 9 22
777-300ER de Boeing 17 - 17 2 19 - 19
777-200LR de Boeing 6 - 6 - 6 - 6
767-300ER de Boeing 21 (4) 17 (2) 15 (5) 10
A330-300 d’Airbus 8 - 8 - 8 - 8
MOYENS-PORTEURS
737 MAX de Boeing - - - - - 2 2
A321 d’Airbus 10 3 13 1 14 - 14
A320 d’Airbus 41 2 43 - 43 - 43
A319 d’Airbus 18 - 18 - 18 - 18
190 d’Embraer 45 (13) 32 (7) 25 - 25

TOTAL - PARC AÉRIEN PRINCIPAL 172 (7) 165 4 169 6 175

AIR CANADA ROUGE


GROS-PORTEURS
Boeing 767-300ER 8 6 14 4 18 7 25
MOYENS-PORTEURS
A321 d’Airbus - 2 2 3 5 - 5
A319 d’Airbus 20 - 20 - 20 - 20
TOTAL AIR CANADA ROUGE 28 8 36 7 43 7 50

TOTAL GROS-PORTEURS 66 7 73 14 87 11 98
TOTAL MOYENS-PORTEURS 134 (6) 128 (3) 125 2 127
TOTAL - PARC AÉRIEN PRINCIPAL 200 1 201 11 212 13 225
ET AIR CANADA ROUGE

En 2014, Air Canada a exercé des droits d’achat visant deux appareils 777-300ER de Boeing dont la livraison est prévue
pour le deuxième trimestre de 2016. Ces appareils seront dotés d’une configuration haute densité à trois cabines,
notamment une classe Économique Privilège et une classe Affaires internationale, qui sera harmonisée avec le nouveau
produit international qu’offre Air Canada sur ses appareils 787 de Boeing. En outre, Air Canada a annoncé qu’elle compte
harmoniser la cabine des cinq appareils 777-300 de Boeing en configuration haute densité pour qu’elle corresponde aux
normes de l’appareil 787 de Boeing.
Le 31 mars 2014, Air Canada a conclu une entente avec Boeing visant l’achat d’appareils 737 MAX de Boeing afin
de remplacer ses appareils moyens-porteurs. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 9.6, Dépenses d’investissement
et contrats de financement connexes, du présent rapport de gestion pour obtenir un complément d’information. Le
renouvellement du parc de moyens-porteurs au moyen d’appareils davantage écoénergétiques est une composante
clé du programme de transformation des coûts que met en œuvre Air Canada. Dans le cadre de la commande visant

Rapport de gestion 2014 45


les appareils 737 MAX de Boeing, Boeing achètera 20 des 45 appareils 190 d’Embraer faisant partie du parc de la
compagnie aérienne. Les appareils 190 d’Embraer qui sont retirés du parc aérien seront initialement remplacés par
trois appareils A321 et deux appareils A320 d’Airbus (qui ont été loués de tiers), jusqu’à ce que la compagnie aérienne
prenne livraison des appareils 737 MAX de Boeing. En outre, Air Canada compte conserver en 2016 cinq appareils
767 de Boeing qu’elle avait prévu de remettre aux bailleurs.

AIR CANADA EXPRESS


Le tableau qui suit présente, au 31 décembre 2014, le nombre d’appareils exploités pour le compte d’Air Canada par
Jazz, Sky Regional et d’autres compagnies aériennes assurant des vols, pour le compte d’Air Canada, sous la bannière
Air Canada Express, aux termes de contrats d’achat de capacité avec Air Canada.

AU 31 DÉCEMBRE 2014

JAZZ SKY REGIONAL AUTRES TOTAL


175 d’Embraer - 15 - 15
CRJ-100 de Bombardier - - 5 5
CRJ-200 de Bombardier 25 - - 25
CRJ-705 de Bombardier 16 - - 16
Dash 8-100 de Bombardier 34 - - 34
Dash 8-300 de Bombardier 26 - - 26
Dash 8-Q400 de Bombardier 21 5 - 26
1900 de Beech - - 17 17
TOTAL – AIR CANADA EXPRESS 122 20 22 164

Le tableau qui suit présente, au 31 décembre 2015, le nombre d’appareils que, selon les prévisions, devraient exploiter
Jazz, Sky Regional et d’autres compagnies aériennes, pour le compte d’Air Canada, sous la bannière Air Canada Express,
aux termes de contrats d’achat de capacité avec Air Canada. Le 2 février 2015, Air Canada a annoncé la conclusion d’un
contrat d’achat de capacité modifié et prolongé avec Jazz. Les renseignements sur le parc aérien ci-dessous tiennent
compte du CAC de Jazz modifié. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 4, Stratégie, du présent rapport de gestion pour
un complément d’information.

AU 31 DÉCEMBRE 2015

JAZZ SKY REGIONAL AUTRES TOTAL


175 d’Embraer - 15 - 15
CRJ-100 de Bombardier - - 2 2
CRJ-200 de Bombardier 18 - 4 22
CRJ-705 de Bombardier 16 - - 16
Dash 8-100 de Bombardier 28 - - 28
Dash 8-300 de Bombardier 26 - - 26
Dash 8-Q400 de Bombardier 27 5 - 32
1900 de Beech - - 17 17
TOTAL – AIR CANADA EXPRESS 115 20 23 158

46 Rapport annuel Air Canada 2014


9. GESTION FINANCIÈRE ET GESTION DU CAPITAL
9.1. LIQUIDITÉ
Air Canada gère ses besoins de liquidité grâce à diverses stratégies, notamment en s’efforçant de maintenir et
d’améliorer les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, en concluant des engagements de financement pour
les appareils nouveaux et actuels ainsi qu’en exécutant d’autres activités de financement.
Les besoins de liquidité se rapportent principalement à la nécessité de remplir les obligations liées aux passifs financiers,
aux engagements d’immobilisations, aux activités courantes, aux obligations contractuelles et autres (y compris les
obligations de capitalisation des régimes de retraite) et aux clauses restrictives des ententes concernant les cartes
de crédit et autres ententes. Il y a lieu de se reporter aux rubriques 9.6, 9.7 et 9.8 du présent rapport de gestion pour
des renseignements sur les engagements d’immobilisations, les obligations de capitalisation des régimes de retraite
et les obligations contractuelles d’Air Canada. Air Canada contrôle et gère le risque de liquidité en préparant des
prévisions de trésorerie à cycle continu, en surveillant l’état et la valeur des actifs disponibles ou utilisés pour garantir les
arrangements de financement, en préservant sa marge de manœuvre relativement à ces arrangements et en établissant
des programmes pour surveiller et observer les conditions des ententes de financement. En ce qui concerne la gestion
du risque de liquidité, Air Canada a pour objectif principal de maintenir un solde minimum de liquidités non soumises à
restrictions de 1,7 G$. Cette cible minimum a été établie conformément à la stratégie de gestion du risque de liquidité
d’Air Canada. Au 31 décembre 2014, les liquidités non soumises à restrictions s’élevaient à 2 685 M$ (constituées de
trésorerie et de placements à court terme de 2 275 M$ et de facilités de crédit non utilisées de 410 M$), en regard
de liquidités non soumises à restrictions de 2 364 M$ (constituées de trésorerie et de placements à court terme de
2 208 M$ et de facilités de crédit non utilisées de 156 M$) au 31 décembre 2013.
En janvier 2015, dans le but de gérer efficacement les frais financiers, l’encours d’une ligne de crédit non utilisée a été
réduit de 116 M $. En date du 31 janvier 2015, le montant disponible en vertu de lignes de crédit non utilisées s’élève à
315 M $.

9.2. SITUATION FINANCIÈRE


Le tableau ci-après présente l’état résumé consolidé de la situation financière d’Air Canada au 31 décembre 2014 et au
31 décembre 2013.

31 DÉCEMBRE 31 DÉCEMBRE VARIATION


(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 (EN $)
ACTIF
Trésorerie, équivalents de trésorerie et placements à court 2 208 $ 67 $
2 275 $
terme
Autres actifs courants 1 203 1 080 123
Actifs courants 3 478 3 288 190
Immobilisations corporelles 5 998 5 073 925
Immobilisations incorporelles 305 304 1
Goodwill 311 311 -
Dépôts et autres actifs 556 494 62
TOTAL DE L’ACTIF 10 648 $ 9 470 $ 1 178 $
PASSIF
Passifs courants 3 537 $ 3 190 $ 347
Dette à long terme et contrats de location-financement 4 732 3 959 773
Passif au titre des régimes de retraite et autres avantages 2 687 (284)
2 403
du personnel
Provisions liées à la maintenance 796 656 140
Autres passifs non courants 313 375 (62)
TOTAL DU PASSIF 11 781 10 867 914
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (1 133) (1 397) 264
TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES 10 648 $ 9 470 $ 1 178 $

Rapport de gestion 2014 47


Dans le présent rapport de gestion, les mouvements des actifs courants et passifs courants sont décrits à la
rubrique 9.4, Fonds de roulement, alors que la dette à long terme et les contrats de location-financement sont examinés
aux rubriques 9.3, Dette nette ajustée, et 9.5, Flux de trésorerie consolidés.
Au 31 décembre 2014, les immobilisations corporelles se chiffraient à 5 998 M$, soit 925 M$ de plus qu’au
31 décembre 2013. L’augmentation des immobilisations corporelles résulte surtout des achats d’immobilisations
corporelles de 1 521 M$ en 2014, en partie compensés par l’effet de la dotation aux amortissements de 502 M$. Les
achats d’immobilisations corporelles comprenaient des achats d’équipement de vol de 937 M$, montant qui visait un
appareil 777-300ER de Boeing livré en février et six appareils 787-8 de Boeing livrés en 2014, des acomptes de 229 M$
sur les futures livraisons d’appareils ainsi que des charges de maintenance immobilisées de 177 M$.
Au 31 décembre 2014, le passif au titre des régimes de retraite et autres avantages du personnel a baissé de 284 M$
par rapport au 31 décembre 2013, principalement en raison de l’excellent rendement des actifs des régimes de retraite,
compensé en partie par la baisse des taux d’actualisation prescrits pour calculer les obligations de capitalisation de ses
régimes de retraite au 31 décembre 2014 par rapport à 2013. Des cotisations de 445 M$ ont été versées au titre de la
capitalisation des régimes de retraite en 2014. Il y a lieu de se reporter à la rubrique 9.7, Obligations de capitalisation des
régimes de retraite, du présent rapport de gestion pour un complément d’information.

9.3. DETTE NETTE AJUSTÉE

Le tableau ci-après présente les soldes de la dette nette ajustée d’Air Canada au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013.

(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, 31 DÉCEMBRE 31 DÉCEMBRE VARIATION


SAUF INDICATION CONTRAIRE) 2014 2013 (EN $)
Total de la dette à long terme et des contrats de location- 3 959 $ 773 $
4 732 $
financement
Partie courante de la dette à long terme et des contrats de 374 110
484
location-financement
Total de la dette à long terme et des contrats de location- 4 333 883
5 216
financement, y compris la partie courante
Moins trésorerie, équivalents de trésorerie et placements à
(2 275) (2 208) (67)
court terme
DETTE NETTE 2 941 $ 2 125 $ 816 $
Contrats de location simple immobilisés 1)
2 191 2 226 (35)
DETTE NETTE AJUSTÉE 5 132 $ 4 351 $ 781 $
BAIIALA (À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE DES
MODIFICATIONS DU RÉGIME D’AVANTAGES 1 671 $ 1 433 $ 238 $
DU PERSONNEL) (12 DERNIERS MOIS)
RATIO DETTE NETTE AJUSTÉE-BAIIALA 3,1 3,0 0,1 $

1) L a dette nette ajustée est une mesure financière hors PCGR utilisée par Air Canada qui pourrait ne pas être comparable aux mesures présentées par d’autres sociétés ouvertes. La
dette nette ajustée est un élément clé du capital géré par Air Canada et permet à la direction d’évaluer la dette nette de la Société. Air Canada inclut les contrats de location simple
immobilisés, car c’est là un moyen courant dans le secteur d’attribuer une valeur aux obligations au titre de contrats de location simple. La pratique courante dans le secteur consiste à
multiplier par 7 les frais annualisés de location d’appareils. Cette définition du contrat de location simple immobilisé est propre à Air Canada et pourrait ne pas être comparable à des
mesures analogues présentées par d’autres sociétés ouvertes. Les loyers d’avions se sont élevés à 313 M$ pour la période de 12 mois close le 31 décembre 2014 et à 318 M$ pour la
période de 12 mois close le 31 décembre 2013.

Au 31 décembre 2014, la dette à long terme, y compris la partie courante, et les contrats de location-financement se
chiffraient à 5 216 M$, en hausse de 883 M$ par rapport au 31 décembre 2013. Cette augmentation est imputable
aux nouveaux emprunts de 1 178 M$ en partie compensés par des remboursements de 677 M$ sur la dette. En 2014,
Air Canada a réalisé un placement privé de billets non garantis de premier rang à 7,75 % échéant en 2021 d’un capital
de 400 M$ US, qui est décrit ci-après. En outre, Air Canada a pris livraison du cinquième appareil 777-300ER de Boeing
qui a été financé au moyen du placement privé de certificats de fiducie bonifiés portant sur du matériel, ainsi que des six
premiers des 37 appareils 787 de Boeing, financés avec l’appui de l’Export-Import Bank of the United States (l’« EXIM »).
Il y a lieu de se reporter à la rubrique 9.6, Dépenses d’investissement et contrats de financement connexes, du présent
rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard. Les remboursements sur la dette comprenaient
un remboursement facultatif de 182 M$ à l’égard de l’encours d’une facilité de prêt renouvelable. De plus, en 2014,
Air Canada a procédé à la cession de deux appareils A340-500 d’Airbus et remboursé le financement de 90 M$ lié à ces
deux appareils. La vente n’a pas donné lieu à la comptabilisation d’un profit ou d’une perte. L’incidence défavorable de
la dépréciation du dollar canadien au 31 décembre 2014 en regard du 31 décembre 2013 à l’égard de la dette libellée en
devises (principalement en dollars américains) d’Air Canada, responsable d’une hausse de 365 M$, a également joué un
rôle dans l’augmentation de la dette à long terme.

48 Rapport annuel Air Canada 2014


Au 31 décembre 2014, la dette nette ajustée s’établit à 5 132 M$, en hausse de 781 M$ par rapport au
31 décembre 2013, du fait principalement de la hausse de la dette à long terme et des contrats de location-
financement.
Au 31 décembre 2014, le ratio dette nette ajustée-BAIIALA s’est établi à 3,1 alors qu’il était de 3,0 au 31 décembre 2013.
Ce ratio permet à Air Canada de gérer le risque lié au levier financier en vue de maintenir ce ratio en deçà de 3,5.
Au 31 décembre 2014, le coût moyen pondéré du capital (« CMPC ») avant impôt d’Air Canada s’établissait à environ
10,1 %. Le CMPC est une mesure établie par la direction, qui correspond au coût du capital, estimé à 20,1 %, et au coût
moyen des emprunts et des contrats de location-financement, estimé à 5,6 %.

Financement non garanti


En avril 2014, Air Canada a réalisé un placement privé de billets non garantis de premier rang à 7,75 % échéant en
2021 d’un capital de 400 M$ US (les « billets »). Air Canada a tiré un produit net d’environ 432 M$ de la vente des
billets. Les billets ont été vendus au pair et sont assortis d’intérêts payables deux fois par année. Les billets constituent
des obligations non garanties de premier rang d’Air Canada et sont garantis à titre d’obligations de premier rang sans
nantissement par l’une des filiales d’Air Canada.

9.4. FONDS DE ROULEMENT


Le tableau ci-après fournit un complément d’information sur les soldes de fonds de roulement d’Air Canada au
31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013.

31 DÉCEMBRE 31 DÉCEMBRE VARIATION


(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 (EN $)
Trésorerie, équivalents de trésorerie et placements 2 275 $ 2 208 $ 67 $
à court terme
Créances clients 656 589 67
Autres actifs courants 547 491 56
Dettes fournisseurs et charges à payer (1 259) (1 129) (130)
Produits passages perçus d’avance (1 794) (1 687) (107)
Partie courante de la dette à long terme et contrats de (484) (374) (110)
location-financement
FONDS DE ROULEMENT, MONTANT NET (59) $ 98 $ (157) $

Le montant net du fonds de roulement négatif de 59 M$ au 31 décembre 2014 représente une baisse de 157 M$ par
rapport au 31 décembre 2013, laquelle est largement imputable aux dépenses d’investissement de 1 501 M$ (ou
732 M$, déduction faite du montant de financement prélevé à la livraison du cinquième appareil 777-300ER de Boeing
et de six appareils 787-8 de Boeing en 2014), outre les cotisations de 445 M$ au titre de la capitalisation des régimes
de retraite. Air Canada a également remboursé une facilité de crédit renouvelable de 182 M$ étant donné que ces
liquidités n’étaient plus nécessaires, facteur qui a comprimé le montant net du fonds de roulement d’un montant
identique. Ces facteurs ont été contrebalancés en grande partie par l’incidence du solide résultat d’exploitation, les flux
de trésorerie liés aux activités d’exploitation s’établissant à 941 M$, ainsi que celle du produit du placement des billets
non garantis de premier rang de 400 M$ US réalisé au deuxième trimestre de 2014.

Rapport de gestion 2014 49


9.5. FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS
Le tableau ci-après présente les flux de trésorerie d’Air Canada pour les périodes indiquées :

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES


VARIATION VARIATION
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 (EN $) 2014 2013 (EN $)
FLUX DE TRÉSORERIE NETS LIÉS AUX ACTIVITÉS 20 $ 68 $ (48) $ 941 $ 731 $ 210 $
D’EXPLOITATION
Produits des emprunts 200 304 (104) 1 178 1 973 (795)
Réduction de la dette à long terme et des obligations
(121) (238) 117 (677) (1 646) 969
au titre des contrats de location-financement
Émission d’actions ordinaires, montant net - 8 (8) 1 14 (13)
Autres - - - - (15) 15
FLUX DE TRÉSORERIE NETS LIÉS AUX ACTIVITÉS 79 74 5 502 326 176
DE FINANCEMENT
Placements à court terme 37 59 (22) (100) (210) 110
Achats d’immobilisations corporelles et incorporelles (386) (344) (42) (1 501) (962) (539)
Produit de la vente d’actifs 4 35 (31) 72 70 2
Autres 10 46 (36) (3) 41 (44)
FLUX DE TRÉSORERIE NETS LIÉS AUX ACTIVITÉS (335) (204) (131) (1 532) (1 061) (471)
D’INVESTISSEMENT
DIMINUTION DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS (236) (62) (174) (89) (4) (85)
DE TRÉSORERIE
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de
897 812 85 750 754 (4)
la période
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA FIN 661 $ 750 $ (89) $ 661 $ 750 $ (89) $
DE LA PÉRIODE

Le tableau ci-après présente le calcul consolidé des flux de trésorerie disponibles d’Air Canada pour les
périodes indiquées :

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES


VARIATION VARIATION
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 (EN $) 2014 2013 (EN $)
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS 20 $ 68 $ (48) $ 941 $ 731 $ 210 $
D’EXPLOITATION
Achats d’immobilisations corporelles et incorporelles (386) (344) (42) (1,501) (962) (539)
FLUX DE TRÉSORERIE DISPONIBLES 1) (366) $ (276) $ (90) $ (560) $ (231) $ (329) $
1) Les flux de trésorerie disponibles ne sont pas une mesure financière reconnue pour la présentation d’information financière conformément aux PCGR. Cette mesure n’est assortie
d’aucune définition normalisée et pourrait ne pas être comparable aux mesures présentées par d’autres sociétés ouvertes. Air Canada considère que les flux de trésorerie disponibles
constituent un indicateur de la vigueur financière et du rendement de ses activités étant donné qu’ils indiquent le montant de trésorerie découlant des activités qui, compte tenu de
l’investissement dans les immobilisations, peut être affecté au règlement des obligations financières courantes, au remboursement de la dette et au réinvestissement dans Air Canada.

50 Rapport annuel Air Canada 2014


Flux de trésorerie disponibles modalités de remboursement sont assimilables à celles
d’un emprunt hypothécaire avec versements égaux de
Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation capital et d’intérêts échelonnés jusqu’à l’échéance.
se sont établis à 941 M$ pour l’exercice 2014, soit une
amélioration de 210 M$ par rapport à 2013, qui concorde • D
 ans le cas de 22 appareils 787, les modalités de
avec la progression du bénéfice d’exploitation. Les flux financement visent 80 % du prix à la livraison et
de trésorerie disponibles négatifs se sont détériorés de l’emprunt est remboursable par versements répartis de
90 M$ au quatrième trimestre de 2014 et de 329 M$ pour façon linéaire sur 12 ans.
l’exercice 2014 en regard des périodes comparables de
• A
 u quatrième trimestre de 2014, Air Canada a conclu
2013. Les flux de trésorerie disponibles se sont ressentis
avec un tiers une opération de cession-bail visant deux
de l’ajout d’un appareil 777-300 de Boeing et de six
appareils 787 de Boeing faisant l’objet de commandes
appareils 787-8 de Boeing en 2014. Le recul des flux de
fermes.
trésorerie disponibles au quatrième trimestre de 2014 est
attribuable à l’ajout de deux appareils 787-8 de Boeing, En mars 2014, Air Canada a conclu une entente
outre les variations du fonds de roulement hors trésorerie, avec Boeing visant l’achat d’appareils 737 MAX de
en particulier en ce qui a trait au calendrier des paiements Boeing. L’entente porte sur des commandes fermes de
au titre du carburant par comparaison à la période 33 appareils 737 MAX 8 et de 28 appareils 737 MAX 9,
correspondante de 2013. assorties du droit de substituer entre eux ces modèles
ainsi que d’en remplacer par des appareils 737 MAX 7 de
Flux de trésorerie nets liés aux activités de Boeing. L’entente prévoit aussi des options d’achat visant
financement 18 appareils 737 de Boeing et certains droits d’achat
visant 30 appareils 737 de Boeing supplémentaires. La
Le produit tiré des emprunts s’est chiffré à 200 M$ au livraison des deux premiers appareils est prévue pour
quatrième trimestre de 2014 et à 1 178 M$ pour l’exercice 2017 et le calendrier de livraison des autres appareils
2014. Au quatrième trimestre de 2014 et pour l’exercice s’échelonne entre 2018 et 2021, les parties se réservant le
2014, la réduction de la dette à long terme et des droit de reporter ou de devancer les livraisons.
obligations au titre des contrats de location-financement
s’élevait à 121 M$ et à 677 M$, respectivement. Il y a Air Canada a des engagements de financement,
lieu de se reporter à la rubrique 9.3, Dette nette ajustée, subordonnés à certaines conditions, couvrant la totalité
du présent rapport de gestion pour un complément des 61 appareils 737 MAX de Boeing faisant l’objet
d’information relativement aux activités de financement de commandes fermes. L’engagement porte sur le
d’Air Canada. financement, à hauteur de 80 %, du prix des appareils à la
livraison. Son échéance est de 10 ans, et les modalités de
remboursement sont assimilables à celles d’un emprunt
9.6. D
 ÉPENSES D’INVESTISSEMENT hypothécaire.
ET CONTRATS DE FINANCEMENT En 2014, Air Canada a exercé ses droits d’achat sur
CONNEXES deux appareils 777 de Boeing, dont la livraison est
prévue au deuxième trimestre de 2016. Des solutions
Appareils et financement connexe de financement seront prises en considération avant les
Au 31 décembre 2014, Air Canada a en cours des dates de livraison de ces avions. Au 31 décembre 2014,
engagements auprès de Boeing visant l’acquisition de Air Canada détient des droits d’achat visant 11 appareils
31 appareils 787 de Boeing. Le calendrier de livraison pour 777 de Boeing (ces droits confèrent à Air Canada le droit
ces appareils s’échelonne entre 2015 et 2019. Air Canada d’acheter du matériel volant à des prix déterminés au
détient aussi des options d’achat visant 13 appareils préalable).
787 de Boeing (ces options confèrent à Air Canada le droit Certains engagements de financement relatifs aux
d’acheter du matériel volant à des prix et des conditions appareils 787 de Boeing et(ou) aux appareils 737 MAX
de livraison déterminés au préalable) et des droits d’achat de Boeing seront réduits en fonction de la répartition
visant 10 appareils 787 de Boeing (ces droits confèrent à de l’engagement entre les types d’appareils établie par
Air Canada le droit d’acheter du matériel volant aux prix Air Canada; les détails de ces réductions ne sont toutefois
alors en vigueur de Boeing). pas encore déterminés. Compte tenu de la réduction
Sous réserve de certaines conditions, Air Canada a des estimée du financement, le total des engagements de
engagements de financement ou de cession-bail couvrant financement relatifs à ces appareils 787 de Boeing ou aux
au plus 26 des 31 appareils 787 de Boeing faisant encore appareils 737 MAX de Boeing, y compris les engagements
l’objet de commandes fermes, dont voici le résumé : de l’EXIM et l’opération de cession-bail avec un tiers, sera
d’au moins 4 643 M$.
• D
 ans le cas d’un appareil 787 dont la livraison est
prévue en février 2015, l’engagement définitif d’EXIM,
sous réserve de la production de documents et
d’autres conditions.
• D
 ans le cas d’un appareil 787, l’engagement porte
sur le financement, à hauteur de 90 %, des dépenses
d’investissement. Son échéance est de 15 ans, et les

Rapport de gestion 2014 51


Engagements d’immobilisations
Comme indiqué dans le tableau ci-après, le coût global estimatif des futurs appareils 787, 777 et 737 MAX de Boeing en
commande ferme et des autres immobilisations faisant l’objet d’un engagement était, au 31 décembre 2014, d’environ
8 256 M$.

(EN MILLIONS DE DOLLARS


2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL
CANADIENS)
Dépenses projetées et faisant l’objet
1 067 $ 2 122 $ 1 598 $ 1 362 $ 1 066 $ 1 041 $ 8,256 $
d’un engagement
Dépenses projetées, planifiées, mais ne Non Non
134 254 302 286 331
faisant pas l’objet d’un engagement disponible disponible
Activités de maintenance immobilisées
Non Non
projetées, planifiées, mais ne faisant 200 159 109 109 109
disponible disponible
l’objet d’aucun engagement 1)
Non Non
TOTAL DES DÉPENSES PROJETÉES 2) 1 401 $ 2 535 $ 2 009 $ 1 757 $ 1 506 $
disponible disponible

1. Les montants au titre des activités de maintenance immobilisées futures pour 2018 et par la suite ne sont pas encore déterminables; toutefois, ils sont estimés à 109 M$ pour 2018 et
2019.
2) Les montants en dollars américains ont été convertis au cours du change de clôture en vigueur le 31 décembre 2014, soit 1 $ US pour 1,1601 $ CA. Le coût global estimatif des appareils
se base sur les prix de livraison, lesquels comprennent les augmentations estimatives ainsi que, le cas échéant, les intérêts pour report de livraison calculés sur le TIOL à 90 jours pour le
dollar américain au 31 décembre 2014.

9.7. OBLIGATIONS DE CAPITALISATION DES RÉGIMES DE RETRAITE


Air Canada propose à ses salariés plusieurs régimes de retraite, notamment des régimes de retraite à prestations
définies, des régimes de retraite à cotisations définies, ainsi que des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi et des
régimes complémentaires de retraite. Au 1er janvier 2014, l’excédent de solvabilité des régimes de retraite agréés au
Canada s’établissait à 89 M$. Les prochaines évaluations obligatoires en date du 1er janvier 2015 seront effectuées
au cours du premier semestre de 2015. Toutefois, comme il est expliqué ci-après, elles n’auront aucun effet sur les
obligations de capitalisation des régimes de retraite au titre des coûts des services passés de 2015 à moins qu’Air Canada
ne décide de ne pas se prévaloir du règlement de 2014 (décrit ci-après) et de capitaliser plutôt ses régimes de retraite
agréés canadiens conformément aux règles de capitalisation normales. Compte tenu des estimations préliminaires,
notamment les hypothèses actuarielles, en date du 1er janvier 2015, il est prévu que, pris collectivement, les régimes de
retraite agréés canadiens devraient afficher un excédent de solvabilité de 780 M$.
Selon les règles de capitalisation normales, les obligations de capitalisation des régimes de retraite sont généralement
tributaires de plusieurs facteurs, dont les hypothèses utilisées dans les plus récents rapports d’évaluation actuarielle
déposés à ce jour concernant le coût des services rendus au cours de l’exercice écoulé (notamment le taux
d’actualisation prescrit applicable utilisé ou présumé dans le cadre de l’évaluation actuarielle), les statistiques
démographiques de chaque régime à la date d’évaluation, les dispositions en vigueur des régimes, les lois en vigueur en
matière de retraites ainsi que l’évolution de la conjoncture économique, en particulier le rendement des actifs des fonds
et les variations des taux d’intérêt. Le montant réel des cotisations, déterminé à partir des rapports d’évaluation qui
sont déposés chaque année, peut différer considérablement des prévisions. Outre les variations des statistiques d’ordre
démographique ou liées aux résultats techniques, les hypothèses et les méthodes actuarielles peuvent être révisées
d’une évaluation à l’autre à la lumière des variations notées sur le plan des résultats techniques, des marchés financiers,
des attentes futures et de l’évolution de la législation et d’autres facteurs
En décembre 2013, le gouvernement du Canada a officiellement approuvé le Règlement sur la capitalisation des régimes
de pension d’Air Canada (2014) (le « règlement de 2014 ») pris en application de la Loi de 1985 sur les normes de
prestation de pension en ce qui a trait aux cotisations spéciales devant être versées pour amortir le déficit des régimes à
prestations définies d’Air Canada pour la période comprise entre 2014 et 2020 inclusivement, laquelle vient à échéance
le 31 décembre 2020. Aux termes du règlement de 2014, Air Canada devra verser au moins 150 M$ annuellement, pour
atteindre une moyenne de 200 M$ par année, afin de payer un montant minimal total de 1 400 M$ sur sept ans pour
combler le déficit de solvabilité, et ce, en plus de ses cotisations au titre des services rendus au cours de l’exercice.
Aux termes d’une entente conclue avec le gouvernement du Canada, en ce qui concerne les années du régime durant
lesquelles Air Canada capitalisera ses régimes aux termes du règlement de 2014, la Société est assujettie à une série de
clauses restrictives et d’engagements, notamment une interdiction de verser des dividendes et de racheter des actions,
ainsi qu’à certaines restrictions quant aux modalités de rémunération des dirigeants. À la demande du gouvernement
du Canada, Air Canada a aussi convenu de déployer des efforts raisonnables, pendant les négociations des prochaines
conventions collectives avec les syndicats canadiens représentant ses employés, pour que soient incluses dans ces
conventions collectives des dispositions selon lesquelles les employés prendraient à leur charge 50 % des coûts normaux

52 Rapport annuel Air Canada 2014


de leur régime de retraite. Air Canada a aussi convenu de ne pas bonifier les régimes de retraite sans l’accord des
autorités de réglementation.
Après prise en compte de l’effet du règlement de 2014, comme il est mentionné précédemment, les cotisations totales
d’employeur d’Air Canada au titre de la capitalisation des régimes de retraite se sont élevées à 445 M$ en 2014.

(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014


Coût des services passés au titre des régimes agréés canadiens 222 $
Coût des services rendus au cours de l’exercice au titre des régimes agréés canadiens 127
Autres conventions de retraite 1)
96
OBLIGATIONS TOTALES AU TITRE DE LA CAPITALISATION DES RÉGIMES DE RETRAITE 445 $

1) Comprennent les conventions de retraite, les régimes complémentaires et les régimes étrangers.

Air Canada est autorisée à décider de ne pas se prévaloir du règlement de 2014 et de verser, pour tous ses régimes
de retraite pris collectivement, des cotisations au titre de services passés déterminées conformément aux règles de
capitalisation normales.
Air Canada envisagerait de ne pas se prévaloir du règlement de 2014 si les cotisations annuelles au titre du déficit de
solvabilité aux termes des règles de capitalisation normales, qui sont établies à l’aide des niveaux de déficit triennaux,
sont inférieures à 200 M$ et s’il semble raisonnablement certain que la stratégie d’atténuation du risque de la
compagnie aérienne rend peu probable un important déficit à l’avenir. Au 31 décembre 2014, une tranche approximative
de 72,5 % des passifs au titre des régimes de retraite était assortie de produits de placement à revenu fixe afin
d’atténuer une tranche significative du risque de taux d’intérêt (taux d’actualisation).
Si Air Canada décide de ne pas se prévaloir du règlement de 2014, d’après les règles de capitalisation normales et sous
réserve de la finalisation de l’estimation définitive de l’excédent de solvabilité des régimes de retraite, qui se chiffre à
780 M$ au 1er janvier 2015, les cotisations d’Air Canada au titre de services passés aux régimes de retraite canadiens
s’établiraient à environ 90 M$ en 2015.

Si Air Canada décide de se prévaloir du règlement de 2014 et continue de financer ses obligations de capitalisation des
régimes de retraite aux termes du règlement de 2014, les obligations au titre de la capitalisation des régimes de retraite
projetées d’Air Canada, en trésorerie, pour les exercices 2015 à 2019, s’établiraient comme suit :

(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2015 2016 2017 2018 2019


Coût des services passés au titre des régimes agréés canadiens 200 $ 200 $ 200 $ 200 $ 200 $
Coût des services rendus au cours de l’exercice au titre des
143 142 141 139 137
régimes agréés canadiens
Autres conventions de retraite 1) 81 84 88 89 89
OBLIGATIONS PROJETÉES TOTALES AU TITRE DE LA
424 $ 426 $ 429 $ 428 $ 426 $
CAPITALISATION DES RÉGIMES DE RETRAITE

1) Comprennent les conventions de retraite, les régimes complémentaires et les régimes étrangers.

Rapport de gestion 2014 53


9.8. OBLIGATIONS CONTRACTUELLES

Le tableau ci-après présente les obligations contractuelles d’Air Canada au 31 décembre 2014 y compris celles liées au
paiement d’intérêts et de capital à l’égard de la dette à long terme, des contrats de location-financement, des contrats
de location simple et des dépenses d’investissement faisant l’objet d’engagements.

(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL
Obligations liées à la dette à long terme 418 $ 381 $ 505 $ 484 $ 1 485 $ 1 751 $ 5 024 $
Obligations liées aux contrats de location- 66 28 29 32 35 93 283
financement
TOTAL DES OBLIGATIONS LIÉES AU 484 $ 409 $ 534 $ 516 $ 1 520 $ 1 844 $ 5 307 $
PRINCIPAL
Obligations liées à la dette à long terme 262 $ 242 $ 243 $ 194 $ 167 $ 152 $ 1 260 $
Obligations liées aux contrats de location- 25 20 17 14 11 27 114
financement
TOTAL DES OBLIGATIONS LIÉES AUX 287 $ 262 $ 260 $ 208 $ 178 $ 179 $ 1 374 $
INTÉRÊTS
TOTAL DES OBLIGATIONS DE PAIEMENT 771 $ 671 $ 794 $ 724 $ 1 698 $ 2 023 $ 6 681 $
LIÉES À LA DETTE À LONG TERME
ET AUX CONTRATS DE LOCATION-
FINANCEMENT
Obligations liées aux contrats de location 359 $ 300 $ 266 $ 227 $ 185 $ 296 $ 1 633 $
simple
Dépenses d’investissement faisant l’objet 1 067 $ 2 122 $ 1 598 $ 1 362 $ 1 066 $ 1 041 $ 8 256 $
d’engagements
TOTAL DES OBLIGATIONS 1) 2) 2 197 $ 3 093 $ 2 658 $ 2 313 $ 2 949 $ 3 360 $ 16 570 $

1) Le total des obligations contractuelles ne comprend pas les engagements à l’égard des biens et services dont la Société a besoin dans le cours normal de ses activités. Il ne comprend
pas non plus les autres passifs non courants en raison surtout de l’incertitude entourant le calendrier des flux de trésorerie et des éléments hors trésorerie.
2) Le tableau ci-dessus ne tient pas compte des engagements non annulables minimaux futurs aux termes de contrats d’achat de capacité, qui se chiffraient, au 31 décembre 2014 pour
l’exercice 2015, à environ 856 M$ dans le cas du CAC de Jazz et 115 M$ dans le cas des contrats conclus avec d’autres transporteurs régionaux. En février 2015, Air Canada et Jazz ont
conclu une version modifiée du CAC de Jazz, en vigueur à compter du 1er janvier 2015. Air Canada évalue l’incidence sur l’engagement non résiliable minimal aux termes du CAC de
Jazz modifié, lequel prévoit des changements de la structure de rémunération en établissant une structure à barème fixe en remplacement de l’actuelle structure à prix coûtant majoré
variable.

Clauses restrictives des ententes concernant les cartes de crédit


Air Canada a conclu diverses ententes avec des sociétés de traitement des opérations par carte de crédit de ses clients.
Environ 85 % des ventes d’Air Canada résultent d’opérations par carte de crédit, le reste faisant l’objet d’opérations
au comptant. Air Canada reçoit généralement le paiement d’une vente par carte de crédit avant que le transport du
voyageur soit effectué.
Les principales ententes de traitement des opérations par carte de crédit d’Air Canada en Amérique du Nord prévoient
des seuils au-delà desquels Air Canada est tenue de fournir des fonds à titre de dépôts au fournisseur de services.
L’obligation de fournir des dépôts et le montant devant être versé à ce titre sont fondés sur une matrice évaluant, tous
les trimestres, un ratio de couverture des frais fixes pour Air Canada ainsi que ses liquidités non soumises à restrictions
et placements à court terme. En 2014, Air Canada n’a déposé aucuns fonds aux termes de ces ententes (néant en 2013).
Air Canada est aussi partie à des ententes avec un autre fournisseur pour la prestation de certains services de traitement
par cartes de crédit pour des marchés autres que l’Amérique du Nord ainsi que pour ses opérations de fret partout dans
le monde. Ces ententes prévoient également des obligations de dépôt. En 2014, Air Canada n’a déposé aucuns fonds aux
termes de ces ententes (néant en 2013).

54 Rapport annuel Air Canada 2014


Notations • L a cote attribuée aux certificats de fiducie bonifiés
portant sur du matériel de catégorie A, série 2013-1,
Air Canada, en tant qu’entreprise, ou ses billets prioritaires a été confirmée à A et les cotes attribuées aux
ont reçu les cotes ci-après de la part des agences de certificats de fiducie bonifiés portant sur du matériel,
notation qui suivent : série 2013-1, de catégories B et C sont passées
• Moody’s Investors Service, Inc. (« Moody’s »); respectivement de BB+ à BBB- et de B+ à BB-.

• S tandard & Poor’s Rating Services (« Standard & Cotes de solvabilité attribuées par Fitch
Poor’s »);
Le 8 avril 2014, Fitch a pris les mesures suivantes à l’égard
• Fitch Ratings, Inc. (« Fitch »); d’Air Canada :
• DBRS Limited (« DBRS »). • Fitch a confirmé les cotes suivantes :
- L a note de défaut émetteur à long terme
Cotes de solvabilité attribuées par Moody’s d’Air Canada (IDR) est B;
- L a cote attribuée aux billets prioritaires de
Le 17 septembre 2014, Moody’s a mis à jour les cotes
premier rang est BB, assortie d’une note de
suivantes attribuées à Air Canada :
recouvrement de RR1;
• L a cote de groupe de sociétés d’Air Canada est passée - L es cotes attribuées aux certificats de fiducie
de B3 à B2 et la cote liée aux probabilités de défaillance bonifiés portant sur du matériel de catégories
est passée de B3-PD à B2-PD. A, B et C, série 2013-1 sont respectivement de
A, BB+ et BB-.
• L a cote attribuée aux billets prioritaires de premier
rang est passée de B1 à Ba3 et celle attribuée aux • Fitch a mis à jour les cotes suivantes :
billets prioritaires de deuxième rang est passée de Caa1 - L a cote attribuée aux billets prioritaires de
à B3. second rang est passée de BB-, assortie d’une
note de recouvrement de RR2, à BB, assortie
• L a cote attribuée aux billets non garantis de premier d’une note de recouvrement de RR1.
rang est passée de Caa2 à Caa1.
• Fitch a attribué la cote suivante :
• L a cote de catégorie spéculative d’Air Canada a été - La cote B- aux billets non garantis de premier
confirmée à SGL-2. rang, assortie d’une note de recouvrement de
• L es cotes attribuées aux certificats de fiducie bonifiés RR5 (EXP).
portant sur du matériel de catégories A, B et C, série
20131, ont été rehaussées d’un échelon et sont passées Cotes de solvabilité attribuées par DBRS
à Baa1, à Ba2 et à B1, respectivement. Le 11 novembre 2014, DBRS a confirmé la cote de
• L es perspectives pour Air Canada et ses certificats de solvabilité d’entreprise de « B » attribuée à Air Canada, la
fiducie bonifiés portant sur du matériel sont passées tendance passant de stable à positive.
de positives à stables. Les cotes de solvabilité visent à fournir aux investisseurs
un avis indépendant portant sur la qualité du crédit.
Cotes de solvabilité attribuées par Standard Cependant, elles ne constituent pas une recommandation
& Poor’s quant à l’achat, à la vente ou à la détention de titres et
Le 2 février 2015, Standard & Poor’s a mis à jour les cotes peuvent être éventuellement modifiées ou retirées par
suivantes à l’égard d’Air Canada : les agences concernées. Chaque cote doit être évaluée
indépendamment des autres.
• L a cote d’entreprise d’Air Canada est passée de B à B+,
avec tendance stable.
• L a cote attribuée aux billets non garantis de premier
rang est passée de B- à B.
- Aucune modification de la note de
recouvrement attribuée aux billets non
garantis de premier rang, qui demeure à 5.
• L a cote attribuée aux billets prioritaires de premier
rang est passée de BB- à BB et celle attribuée aux
billets prioritaires de deuxième rang est passée de B- à
BB.
- Aucune modification de la note de
recouvrement attribuée aux billets prioritaires
de premier rang, qui demeure à 1.
- La note de recouvrement attribuée aux billets
prioritaires de deuxième rang passe de 5 à 1.

Rapport de gestion 2014 55


9.9. CAPITAL SOCIAL

Les actions d’Air Canada émises et en circulation, ainsi que les actions pouvant être émises, au 31 décembre 2014,
s’établissent comme suit :

31 DÉCEMBRE 2014
ACTIONS ÉMISES ET EN CIRCULATION
Actions à droit de vote variable de catégorie A 69 232 535
Actions à droit de vote de catégorie B 217 256 759
TOTAL DES ACTIONS ÉMISES ET EN CIRCULATION 286 489 294
ACTIONS POUVANT ÊTRE ÉMISES
Actions détenues en fiducie dans le cadre des programmes de primes aux employés -
Options sur actions 10 002 975
TOTAL DES ACTIONS POUVANT ÊTRE ÉMISES 10 002 975
TOTAL DES ACTIONS EN CIRCULATION ET POUVANT ÊTRE ÉMISES 296 492 269

Avec prise d’effet au 3 novembre 2014, les actions à droit de vote de catégorie B et les actions à droit de vote variable de
catégorie A d’Air Canada sont inscrites à la cote de la Bourse de Toronto sous un seul symbole, « AC ».

Résultat par action


Le tableau qui suit fait état des données relatives aux actions utilisées dans le calcul du résultat par action – de base et le
résultat par action – dilué.

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES


(EN MILLIONS) 2014 2013 2014 2013
NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D’ACTIONS EN CIRCULATION – DE 286 282 286 277
BASE
Effet dilutif potentiel 8 9 7 7
Rajouter effet antidilutif (8) (9) - -
NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D’ACTIONS EN CIRCULATION – 286 282 293 284
DILUÉ

56 Rapport annuel Air Canada 2014


10. RÉSULTATS FINANCIERS TRIMESTRIELS
Le tableau ci-après résume les résultats financiers trimestriels d’Air Canada pour les huit derniers trimestres.

2013 2014
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS,
SAUF INDICATION CONTRAIRE) T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
PRODUITS D’EXPLOITATION 2 952 $ 3 057 $ 3 479 $ 2 894 $ 3 065 $ 3 305 $ 3 798 $ 3 104 $
Carburant avions 870 831 1 002 831 918 962 1 076 791
Coûts de propriété (LAA) 1) 2)
251 211 210 224 209 211 223 213
Charges autres que d’exploitation 3) 4) 5) 1 937 1 841 1 851 1 704 2 000 1 887 1 973 1 994
CHARGES D’EXPLOITATION 3 058 2 883 3 063 2 759 3 127 3 060 3 272 2 998
BÉNÉFICE (PERTE) D’EXPLOITATION (106) 174 416 135 (62) 245 526 106
TOTAL DES PRODUITS (CHARGES) AUTRES
(154) (197) (125) (141) (279) (22) (203) (206)
QUE D’EXPLOITATION 6)
Impôts sur le résultat - - 8 - - - - -
BÉNÉFICE NET (PERTE NETTE) (260) $ (23) $ 299 $ (6) $ (341) $ 223 $ 323 $ (100) $
RÉSULTAT PAR ACTION - DILUÉ (0,95) $ (0,09) $ 1,05 $ (0,02) $ (1,20) $ 0,75 $ 1,10 $ (0,35) $
BAIIALA À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE
DES MODIFICATIONS DU RÉGIME 145 $ 385 $ 626 $ 277 $ 147 $ 456 $ 749 $ 319 $
D’AVANTAGES DU PERSONNEL 3) 6)
BAIIALA 7) 145 $ 385 $ 626 $ 359 $ 147 $ 456 $ 749 $ 319 $
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ
(143) $ 115 $ 365 $ 3$ (132) $ 139 $ 457 $ 67 $
(PERTE NETTE AJUSTÉE) 8)
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ (PERTE NETTE
(0,52) $ 0,41 $ 1,29 $ 0,01 $ (0,46) $ 0,47 $ 1,55 $ 0,23 $
AJUSTÉE) DILUÉ PAR ACTION 8)

1) LA A s’entend de la combinaison de la dotation aux amortissements et aux pertes de valeurs et des coûts de location d’appareils.
2) Au premier trimestre de 2013, Air Canada a comptabilisé une perte de valeur de 24 M$ relativement à certains appareils A340-300 d’Airbus.
3) Au quatrième trimestre de 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux modalités liées à la retraite anticipée
aux termes des régimes de retraite à prestations définies.
4) Au deuxième trimestre de 2014, Air Canada a comptabilisé des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d’impôt.
5) Au quatrième trimestre de 2014, une charge ponctuelle a été inscrite au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la convention collective
conclue en octobre 2014.
6) Au troisième trimestre de 2013, Air Canada a inscrit une charge d’intérêts de 95 M$ relativement au rachat de ses billets garantis de premier rang qui devaient échoir en 2015 et en
2016.
7) Le BAIIALA (à savoir le bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et la location d’appareils) n’est pas une mesure financière reconnue par les
PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
8) Le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) et le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) par action – dilué(e) ne sont pas des mesures financières reconnues par les PCGR. Se reporter à
la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.

Le tableau ci-après résume les principales statistiques d’exploitation trimestrielles d’Air Canada pour les huit derniers
trimestres.
2013 2014
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
Passagers-milles payants (en millions) 13 087 14 093 16 726 12 882 13 466 15 495 18 565 14 090
Sièges-milles offerts (en millions) 16 164 16 972 19 404 16 033 16 774 18 413 21 299 17 403
Coefficient d’occupation (en %) 81,0 83,0 86,2 80,3 80,3 84,2 87,2 81,0
PPSMO (en cents) 15,4 16,0 16,2 15,7 15,3 15,9 16,1 15,6
CESMO (à l’exclusion de l’incidence des
modifications du régime d’avantages du 18,9 17,0 15,8 17,7 18,6 16,6 15,4 17,2
personnel) (en cents) 1)
CESMO ajustées (en cents) 2) 12,5 11,7 10,4 12,1 12,2 11,2 10,1 12,1
Coût économique du litre de carburant
92,4 85,7 89,6 88,4 94,7 91,6 90,0 80,7
(en cents) 3)

1) Au quatrième trimestre de 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux modalités liées à la retraite anticipée
aux termes des régimes de retraite à prestations définies.
2) Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un
complément d’information à cet égard.
3) Compte tenu des frais de transport. Le coût économique du litre de carburant n’est pas une mesure financière reconnue par les PCGR. Se reporter à la rubrique 7, Résultats des activités,
du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.

Rapport de gestion 2014 57


11. PRINCIPALES INFORMATIONS ANNUELLES
Le tableau ci-après présente les principales informations annuelles concernant Air Canada pour les exercices 2012
à 2014.

EXERCICES
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS,
SAUF LES MONTANTS PAR ACTION) 2014 2013 2012
Produits d’exploitation 13 272 $ 12 382 $ 12 114 $
Charges d’exploitation 1)2)3) 12 457 11 763 11 672
RÉSULTAT D’EXPLOITATION 815 619 442
Total des charges autres que d’exploitation et impôts sur le (710) (609) (523)
résultat 4) 5)
BÉNÉFICE NET (PERTE NETTE) DES ACTIVITÉS POURSUIVIES 105 10 (81)
PERTE NETTE DES ACTIVITÉS POURSUIVIES – AVEOS - - (55)
BÉNÉFICE NET (PERTE NETTE) 105 $ 10 $ (136) $
BAIIALA À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE DES MODIFICATIONS 1 671 $ 1 433 $ 1 320 $
DU RÉGIME D’AVANTAGES DU PERSONNEL 1) 6)
BAIIALA 6) 1 671 $ 1 515 $ 1 447 $
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ 531 $ 340 $ 55 $
BÉNÉFICE (PERTE) DES ACTIVITÉS POURSUIVIES PAR ACTION – 0,35 $ 0,02 $ (0,31) $
DE BASE
BÉNÉFICE (PERTE) DES ACTIVITÉS POURSUIVIES PAR ACTION – 0,34 $ 0,02 $ (0,31) $
DILUÉ(E)
PERTE DES ACTIVITÉS ABANDONNÉES PAR ACTION – DE BASE - - (0,20) $
ET DILUÉE
BÉNÉFICE NET (PERTE NETTE) PAR ACTION – DILUÉ 0,34 $ 0,02 $ (0,51) $
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ PAR ACTION – DILUÉ 1,81 $ 1,20 $ 0,20 $
TRÉSORERIE, ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE ET PLACEMENTS À 2 275 $ 2 208 $ 1 973 $
COURT TERME
TOTAL DE L’ACTIF 10 648 $ 9 470 $ 8 847 $
TOTAL DU PASSIF NON COURANT 7) 8 728 $ 8 051 $ 9 434 $
TOTAL DU PASSIF 11 781 $ 10 867 $ 12 194 $

1) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux modalités liées à la retraite anticipée aux termes des régimes
de retraite à prestations définies. En 2012, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 127 M$ au titre des modifications apportées aux clauses de la convention
collective conclue avec l’APAC relativement à l’âge du départ à la retraite.
2) En 2014, Air Canada a comptabilisé une charge ponctuelle au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la convention collective conclue en
octobre 2014 ainsi que des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d’impôt.
3) En 2013, Air Canada a comptabilisé des pertes de valeur totalisant 30 M$.
4) En 2013, Air Canada a inscrit une charge d’intérêts de 95 M$ relativement au rachat de ses billets garantis de premier rang qui devaient échoir en 2015 et en 2016.
5) En 2012, Air Canada a comptabilisé une perte de 65 M$ sur participation dans la société de portefeuille entité mère d’Aveos.
6) Le BAIIALA (à savoir le bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et la location d’appareils) n’est pas une mesure financière reconnue par les
PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément d’information à cet égard.
7) Le total du passif non courant comprend la dette non courante (y compris la partie courante) ainsi que les contrats de location-financement, les passifs au titre des régimes de retraite
et autres avantages du personnel, les provisions liées à la maintenance et les autres passifs non courants.

58 Rapport annuel Air Canada 2014


12. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DU RISQUE
RÉCAPITULATIF DES DÉRIVÉS LIÉS AU CARBURANT ET AUTRES DÉRIVÉS
Suit un résumé des dérivés liés au carburant et autres dérivés comptabilisés dans les produits (charges) autres que
d’exploitation inscrits au compte consolidé de résultat d’Air Canada pour les périodes indiquées :

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES


(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 2014 2013
Dérivés liés au carburant (18) $ (9) $ (36) $ (6) $
Contrats à terme sur actions 24 29 31 42
Option de remboursement anticipé sur des billets garantis
2 2 2 2
de premier rang
Swaps de taux d’intérêt 1 - 2 (1)
DÉRIVÉS LIÉS AU CARBURANT ET AUTRES DÉRIVÉS 9$ 22 $ (1) $ 37 $

GESTION DU RISQUE
Dans le cadre de sa politique de gestion du risque, carburéacteur, le mazout et le pétrole brut. La politique
Air Canada a pour ligne de conduite de gérer le risque d’Air Canada permet de couvrir jusqu’à 75 % des achats
de taux d’intérêt, le risque de change, le risque lié à la de carburéacteur projetés des 12 mois suivants, 50 %
rémunération à base d’actions et le risque de marché des achats de carburéacteur projetés des 13 à 24 mois
en recourant à divers instruments financiers dérivés. suivants et 25 % des achats de carburéacteur projetés des
Air Canada ne recourt aux instruments financiers dérivés 25 à 36 mois suivants. Ces limites sont des maximums,
qu’aux fins de la gestion des risques et non à des fins mais elles ne sont pas impératives. Il n’y a aucune limite
spéculatives. Aucune variation des flux de trésorerie liée de couverture minimum mensuelle. La stratégie est
à des instruments dérivés ne vise par conséquent à être passée en revue régulièrement en vue de l’adapter, au
compensée par des variations des flux de trésorerie liées besoin, aux conditions du marché.
au risque faisant l’objet de la couverture.
En 2014 :
Comme indiqué ci-après, Air Canada recourt à la
couverture par des dérivés pour tenter d’atténuer • A
 ir Canada a inscrit une perte de 36 M$ au poste
différents risques. La juste valeur d’un dérivé correspond « Dérivés liés au carburant et autres dérivés » de son
au montant de la contrepartie dont conviendraient des compte consolidé de résultat au titre de dérivés liés au
parties compétentes agissant en toute liberté dans des carburant (perte de 6 M$ en 2013).
conditions de pleine concurrence. La juste valeur de ces • A
 ir Canada a acheté des contrats d’options d’achat
dérivés est déterminée à partir des données observées sur de pétrole brut et de raffinés visant une partie de
un marché actif. En l’absence d’un tel marché, la Société l’exposition au risque lié au prix du carburant pour
établit la juste valeur par application d’une technique 2014 et 2015 à l’égard desquels la prime au comptant
d’évaluation comme l’analyse des flux de trésorerie s’élève à 44 M$ (39 M$ en 2013 pour les expositions
actualisés. Dans la mesure du possible, la technique de 2013 et 2014).
d’évaluation intègre tous les facteurs que les intervenants
prendraient en considération pour fixer un prix, y compris • D
 es contrats de dérivés liés au carburant ont été réglés
le risque de crédit d’Air Canada et le risque de crédit de la à une juste valeur de 24 M$, avec position favorable
contrepartie. à Air Canada (29 M$, avec position favorable à
Air Canada en 2013).
GESTION DU RISQUE LIÉ AU PRIX DU Au 31 décembre 2014, environ 22 % des achats prévus
CARBURANT de carburéacteur d’Air Canada pour 2015 sont couverts
à un prix plafond moyen équivalent du West Texas
Le risque lié au prix du carburant est le risque que Intermediate (« WTI ») de 97 $ US le baril. Les contrats
les flux de trésorerie futurs fluctuent en raison de d’Air Canada destinés à couvrir les achats prévus
variations des prix du carburéacteur. Afin d’atténuer de carburéacteur pour l’exercice 2015 comprennent
sa vulnérabilité aux prix du carburéacteur et d’aider à des options d’achat assorties de volumes notionnels de
réduire la volatilité des flux de trésorerie liés aux activités 6 267 000 barils. La juste valeur du portefeuille de dérivés
d’exploitation, Air Canada conclut des contrats dérivés liés au carburant au 31 décembre 2014 s’établissait à
avec des intermédiaires financiers. Air Canada utilise 4 M$, avec position favorable à Air Canada (20 M$,
les contrats dérivés fondés sur des contrats visant le avec position favorable à Air Canada en 2013) et elle est

Rapport de gestion 2014 59


comptabilisée dans les charges payées d’avance et autres • A
 ir Canada fixe le taux de change au moyen de
actifs courants à l’état consolidé de la situation financière divers dérivés sur devises, dont les dates d’échéance
d’Air Canada. correspondent aux dates prévues des sorties de
trésorerie nettes libellées en dollars américains.
RISQUE DE CHANGE Les stratégies susmentionnées visent à couvrir 60 % de
l’exposition nette au dollar américain sur des périodes
Les résultats financiers d’Air Canada sont présentés en continues de 18 mois. Le nombre de dérivés sur devises
dollars canadiens, alors qu’une grande partie de ses conclus et leurs dates d’échéance sont fonction de
charges, ses dettes et ses engagements d’immobilisations plusieurs facteurs, dont le montant des produits en
sont libellés en devises, principalement en dollars devises pouvant être convertis, les flux de trésorerie
américains. Le risque de change correspond au risque nets en dollars américains, ainsi que le montant affecté
que les variations des cours des monnaies étrangères au matériel volant et au remboursement de la dette.
puissent avoir une incidence défavorable sur le résultat D’après le montant notionnel des dérivés sur devises
d’exploitation et les flux de trésorerie. au 31 décembre 2014 décrits plus amplement ci-après,
Afin de gérer l’exposition au dollar américain et à d’autres environ 69 % des sorties de trésorerie nettes libellées en
devises, Air Canada détient des réserves de trésorerie dollars américains sont couvertes pour 2015 et environ
en dollars américains et conclut des contrats de dérivés 13 % sont couvertes pour 2016, la couverture au moyen
de change. Ces dérivés et cette réserve de trésorerie en de dérivés obtenue étant de 52 % pour les 18 prochains
dollars américains servent à atténuer l’exposition visant mois.
les flux de trésorerie en raison de variations de change Au 31 décembre 2014, Air Canada avait en cours des
défavorables. Le résultat de ces activités de couverture contrats d’options sur devises et des swaps de devises,
est inscrit à titre de profit ou de perte de change avec règlement en 2015 et 2016, visant l’achat à
dans les charges autres que d’exploitation au compte l’échéance de l’équivalent de 2 658 M$ (2 292 M$ US) en
consolidé de résultat d’Air Canada (et non dans le résultat dollars américains au taux moyen pondéré de 1,0884 $
d’exploitation). pour 1 $ US (1 645 M$ (1 547 M$ US) en 2013, avec
En matière de gestion du risque de change, l’objectif règlement en 2014 et 2015, au taux moyen pondéré de
d’Air Canada est de réduire le risque de flux de trésorerie 1,0341 $ pour 1 $ US). Air Canada a également mis en
lié aux flux de trésorerie libellés en devises. place des mesures de protection en vue de la vente d’une
partie de ses euros et de ses livres sterling excédentaires
Les entrées de trésorerie d’Air Canada sont principalement (35 M€, 27 M£), avec règlement en 2015 aux taux moyens
libellées en dollars canadiens, tandis qu’une grande pondérés respectifs de 1,2806 $ et de 1,6217 $ pour
partie de ses sorties de trésorerie sont libellées en 1,00 $ US (34 M€, 16 M£ en 2013), avec règlement en
dollars américains. Ce déséquilibre se traduit tous les 2014 aux taux moyens pondérés respectifs de 1,3511 $
ans par une insuffisance des flux de trésorerie tirés des et de 1,6130 $ pour 1,00 $ US).
activités d’exploitation en dollars américains. Pour rétablir
l’équilibre, Air Canada a adopté comme pratique de Les structures de couverture mises en place ont diverses
convertir en dollars américains ses produits excédentaires caractéristiques d’évaluation des options, comme des
libellés en monnaies étrangères. En 2014, cette conversion conditions à barrière désactivante et le plafonnement des
a permis de combler environ 23 % du déséquilibre. bénéfices et, compte tenu de la volatilité présumée qui
est utilisée dans le calcul de la juste valeur, la juste valeur
Tant que dure le déséquilibre lié au change (soit le de ces contrats sur devises au 31 décembre 2014 était de
montant net de l’insuffisance en dollars américains), la 30 M$ avec position favorable à Air Canada (13 M$ avec
couverture que vise Air Canada sur une période continue position favorable à Air Canada en 2013). Ces instruments
de 18 mois est de 60 %, en fonction des stratégies de dérivés n’ont pas été désignés comme couvertures aux
gestion du risque suivantes : fins comptables et sont comptabilisés à la juste valeur. En
• A
 ir Canada détient des réserves de trésorerie en 2014, un profit de 75 M$ a été constaté au poste « Profit
dollars américains à titre de couverture économique (perte) de change » du compte consolidé de résultat
contre les variations du cours du dollar américain. d’Air Canada au titre de ces dérivés (profit de 68 M$ en
Au 31 décembre 2014, les soldes de trésorerie et de 2013). En 2014, les contrats de dérivés de change réglés
placements à court terme libellés en dollars américains en trésorerie étaient assortis d’une juste valeur nette de
se chiffraient à 717 M$ (620 M$ US) (791 M$ (743 M$ 58 M$, avec position favorable à Air Canada (56 M$, avec
US) au 31 décembre 2013). En 2014, un profit latent de position favorable à Air Canada en 2013).
58 M$ (profit latent de 44 M$ en 2013) a été inscrit au
poste « Profit (perte) de change » du compte consolidé
de résultat d’Air Canada, pour tenir compte de la
variation de la valeur de marché équivalente en dollars
canadiens des soldes de trésorerie et de placements
à court terme libellés en dollars américains qu’elle
détient.

60 Rapport annuel Air Canada 2014


RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT
Le risque de taux d’intérêt correspond au risque que la
juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument
financier fluctuent en raison des variations des taux
d’intérêt du marché.
Air Canada est partie à des titres de créance à taux fixe
et à taux variable, et elle loue aussi certains actifs pour
lesquels le montant du loyer fluctue en fonction des
variations des taux d’intérêt à court terme. Air Canada
gère son risque de taux d’intérêt au moyen d’un
portefeuille et recherche, pour chacun des contrats
qu’elle conclut, les conditions de financement les plus
avantageuses compte tenu de tous les facteurs pertinents,
notamment la marge de crédit, l’échéance et la base. La
gestion du risque vise à réduire au minimum la possibilité
que des fluctuations des taux d’intérêt entraînent des
variations défavorables des flux de trésorerie d’Air Canada.
Le portefeuille de trésorerie et de placements à court
terme, dont le rendement est à taux variable, sert de
couverture économique à une partie de la dette à taux
variable.
Le ratio obligations à taux fixe-obligations à taux variable
vise à assurer une certaine marge de manœuvre quant à
la structure du capital d’Air Canada et est fonction d’un
objectif à long terme de 60 % à taux fixe et de 40 % à
taux variable, mais permet une certaine flexibilité à court
terme en fonction des conditions qui prévalent sur le
marché. Le ratio au 31 décembre 2014 était de 75 % à
taux fixe (74 % au 31 décembre 2013) pour 25 % à taux
variable (26 % au 31 décembre 2013), compte tenu de
l’incidence des positions sur swaps de taux d’intérêt.
Suivent les dérivés employés pour les activités de
gestion du risque de taux d’intérêt et les ajustements
comptabilisés au cours de l’exercice 2014 :
• A
 u 31 décembre 2014, Air Canada était partie à deux
contrats de swap de taux d’intérêt assortis d’échéances
en juillet 2022 et en janvier 2024 et d’une valeur
notionnelle totale de 60 M$ (52 M$ US) (62 M$
(58 M$ US) en 2013) relativement au financement de
deux appareils 767 de Boeing. Ces swaps convertissent
les loyers à taux fixe prévus aux contrats de location
des deux appareils en loyers à taux variable. Au
31 décembre 2014, ces contrats avaient une juste
valeur de 8 M$, avec position favorable à Air Canada
(10 M$, avec position favorable à Air Canada, en 2013).
Ces instruments dérivés n’ont pas été désignés comme
des éléments de couverture aux fins comptables et
sont comptabilisés à la juste valeur. En 2014, un profit
de 2 M$ lié à ces dérivés a été comptabilisé au poste
« Dérivés liés au carburant et autres dérivés » du
compte consolidé de résultat d’Air Canada (perte de
1 M$ en 2013).
Les produits d’intérêts tiennent compte de 35 M$ (29 M$
en 2013) au titre de la trésorerie, des équivalents de
trésorerie et des placements à court terme qui sont
classés comme étant détenus à des fins de transaction.
Les charges d’intérêts au compte consolidé de résultat ont
trait à des passifs financiers comptabilisés au coût amorti.

Rapport de gestion 2014 61


13. ESTIMATIONS COMPTABLES CRITIQUES
Les estimations comptables critiques sont celles qui jouent le plus grand rôle dans la représentation réelle de la situation
financière d’Air Canada et du résultat de son activité. Elles font appel aux jugements les plus difficiles, les plus subjectifs
ou les plus complexes de la part de la direction, souvent du fait qu’il faille estimer les effets que sont susceptibles
de produire des événements qui, de façon inhérente, sont marqués par l’incertitude. Selon diverses hypothèses ou
conditions, les résultats réels pourraient différer de ces estimations.
Air Canada a recensé, aux fins des estimations comptables critiques utilisées dans l’établissement de ses états financiers
consolidés, les secteurs suivants.

AVANTAGES FUTURS DU PERSONNEL


Air Canada propose à ses employés plusieurs régimes de retraite à prestations déterminées ainsi que des régimes
d’avantages postérieurs à l’emploi et des régimes d’avantages complémentaires de retraite. Le coût et les charges
connexes des régimes de retraite, d’avantages postérieurs à l’emploi et d’avantages complémentaires de retraite
d’Air Canada sont évalués au moyen de méthodes actuarielles. Les évaluations actuarielles reposent sur des hypothèses,
notamment les taux d’actualisation, la progression future des salaires, les taux de mortalité et les augmentations futures
des prestations. De plus, en raison de la nature à long terme de ces régimes, ces estimations sont soumises à une
incertitude importante.

HYPOTHÈSES
La direction est tenue de faire des estimations importantes à propos des hypothèses actuarielles et financières afin de
déterminer le coût et le passif connexe des avantages futurs du personnel d’Air Canada.

Hypothèses financières
Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation utilisé pour déterminer l’obligation au titre des prestations a été calculé par rapport aux taux
d’intérêt en vigueur sur le marché pour les obligations de sociétés cotées « AA » ou mieux et pour des flux de trésorerie
correspondant approximativement au calendrier et au montant des paiements prévus des prestations.
Les augmentations salariales futures reposent sur les politiques de rémunération en vigueur, les conventions collectives
et les prévisions économiques.
Les moyennes pondérées retenues comme principales hypothèses pour déterminer les obligations d’Air Canada au titre
des prestations constituées et leur coût sont les suivantes :

PRESTATIONS DE RETRAITE AUTRES AVANTAGES FUTURS


DU PERSONNEL
2014 2013 2014 2013
TAUX D’ACTUALISATION UTILISÉ POUR DÉTERMINER :
Coût des prestations constituées pour l’exercice clos le
4,90 % 4,30 % 4,80 % 4,17 %
31 décembre
Passif au titre des prestations constituées au
4,00 % 4,90 % 3,90 % 4,80 %
31 décembre
TAUX PRÉVU DE RENDEMENT À LONG TERME DE L’ACTIF DES RÉGIMES UTILISÉ POUR DÉTERMINER :
Coût des prestations constituées pour l’exercice clos le
2,50 % 2,50 % sans objet sans objet
31 décembre
Obligation au titre des prestations constituées au
2,50 % 2,50 % sans objet sans objet
31 décembre

Hypothèses actuarielles
Taux de mortalité
Le coût et les passifs correspondants des régimes de retraite et d’autres avantages du personnel postérieurs à la retraite
et postérieurs à l’emploi d’Air Canada sont déterminés à partir d’évaluations actuarielles. Ces évaluations actuarielles
reposent sur plusieurs hypothèses économiques et démographiques concernant notamment les taux de mortalité.

62 Rapport annuel Air Canada 2014


Aux fins des évaluations comptables au 31 décembre 2013, l’hypothèse sur la mortalité a été mise à jour afin de
rendre compte des résultats d’une étude sur la mortalité propre aux adhérents aux régimes de retraite d’Air Canada.
La modification des hypothèses relatives au taux de mortalité a donné lieu à une réévaluation actuarielle des passifs
comptables dont l’incidence a été comptabilisée dans les autres éléments du résultat global. Les améliorations des taux
de mortalité présumés concordent avec celles présentées par l’Institut canadien des actuaires (« ICA ») qui a publié de
nouvelles tables de taux de mortalité pour l’évaluation des régimes canadiens de retraite et d’avantages du personnel au
début de 2014.

ANALYSE DE SENSIBILITÉ
L’analyse de sensibilité consiste à modifier une hypothèse tout en maintenant toutes les autres hypothèses constantes.
Il est peu probable qu’une telle situation se produise réellement et il peut exister des corrélations entre les variations
de certaines hypothèses. Pour calculer la sensibilité de l’obligation au titre des prestations définies aux variations des
principales hypothèses actuarielles, la même méthode (valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies
calculée selon la méthode des unités de crédit projetées à la clôture de la période de présentation de l’information
financière) a été appliquée pour calculer le passif comptabilisé dans l’état consolidé de la situation financière.
L’analyse de sensibilité des charges de retraite et des frais financiers nets relatifs au passif au titre des prestations
de retraite pour 2014, qui repose sur différentes hypothèses actuarielles en ce qui a trait au taux d’actualisation, est
présentée ci-dessous. L’incidence de la modification d’une hypothèse sur chaque régime de retraite est pondérée
proportionnellement à l’obligation totale au titre des régimes afin de déterminer l’incidence totale pour chaque
hypothèse présentée.

0,25 POINT
DIMINUTION AUGMENTATION
TAUX HYPOTHÉTIQUE D’ACTUALISATION POUR L’OBLIGATION
Charge de retraite 17 $ (16) $
Coût financier net du passif au titre des prestations de retraite 18 (8)
TOTAL 35 $ (24) $

AUGMENTATION (DIMINUTION) DE L’OBLIGATION AU 652 $ (630) $


TITRE DES PRESTATIONS CONSTITUÉES

Une augmentation de un an dans l’hypothèse relative à Une augmentation de 0,25 point de pourcentage aurait
l’espérance de vie ferait monter l’obligation au titre des fait baisser de 1 M$ le total des coûts des services rendus
prestations de retraite de 447 M$. au cours de l’exercice et des coûts financiers et de 41 M$
l’obligation correspondante.
Les taux hypothétiques relatifs aux coûts de santé ont
une incidence importante sur les sommes déclarées
relativement aux régimes d’assurance-maladie POINTS À CONSIDÉRER RELATIVEMENT
complémentaire. Pour 2014, un taux d’augmentation À LA DÉPRÉCIATION D’ACTIFS NON
annuel de 5,5 % du coût par personne des prestations COURANTS
de santé couvertes a été retenu pour hypothèse (taux de
6,0 % retenu pour hypothèse en 2013). On prévoit que Les actifs non courants englobent les immobilisations
le taux devrait diminuer pour s’établir à 5 % d’ici 2019. corporelles, les immobilisations incorporelles à durée
Une augmentation de un point de pourcentage des taux indéfinie et à durée limitée, ainsi que le goodwill. Les
hypothétiques relatifs aux coûts de santé aurait fait actifs ayant une durée d’utilité indéfinie, y compris le
monter de 5 M$ le total des coûts des services rendus au goodwill, sont soumis à un test de dépréciation au moins
cours de l’exercice et des coûts financiers, et de 61 M$ une fois par année ou lorsque des événements ou des
l’obligation correspondante. Une diminution de un point circonstances indiquent que la valeur comptable pourrait
de pourcentage des taux hypothétiques relatifs aux ne pas être recouvrable. Lorsqu’un événement ou un
coûts de santé aurait fait baisser de 4 M$ le total du coût changement de situation indique que la valeur comptable
des services rendus au cours de l’exercice et des coûts d’actifs pourrait ne pas être recouvrable, on en teste la
financiers et de 60 M$ l’obligation correspondante. dépréciation éventuelle. Si nécessaire, on effectue un test
de dépréciation en comparant la valeur comptable de
Une diminution de 0,25 point de pourcentage du taux l’actif ou de l’unité génératrice de trésorerie à sa valeur
d’actualisation aurait fait monter de 1 M$ le total des recouvrable. La valeur recouvrable d’un actif ou d’une
coûts des services rendus au cours de l’exercice et des unité génératrice de trésorerie est la valeur la plus élevée
coûts financiers et de 52 M$ l’obligation correspondante. entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa

Rapport de gestion 2014 63


valeur d’utilité. Pour les besoins des tests de dépréciation, comptabilisée dans la charge de maintenance pour
les immobilisations sont regroupées au plus bas la période. L’incidence d’un changement dans les
niveau de regroupement pour lequel les flux de trésorerie estimations, y compris d’un changement dans les taux
identifiables sont indépendants des flux de trésorerie d’actualisation, les hypothèses concernant l’inflation, les
d’autres actifs ou passifs (unités génératrices de trésorerie estimations de coûts ou les dates d’expiration de contrats
ou UGT). La direction a déterminé que le niveau approprié de location, est également prise en compte dans la
pour l’évaluation des pertes de valeur correspond aux charge de maintenance pour l’exercice. Si le coût global
niveaux des parcs aériens nord-américain et international des modalités de restitution augmentait de 5 %, tous
pour le matériel volant et les immobilisations connexes les autres facteurs demeurant constants, un ajustement
inhérents au parc en exploitation. Les appareils remisés cumulé à l’état de la situation financière entraînerait une
qui ne sont pas exploités et les appareils loués ou sous- augmentation de la provision de 40 M$ au 31 décembre
loués à des tiers sont soumis à un test de dépréciation au 2014 et une hausse des frais de maintenance de
niveau de l’immobilisation. La valeur d’utilité est calculée 3 M$ environ en 2015. À titre d’illustration, si les taux
au moyen d’une analyse des flux de trésorerie actualisés, d’actualisation devaient augmenter de 1 %, tous les autres
qui exige que la direction fasse un certain nombre facteurs demeurant constants, un ajustement cumulé à
d’estimations importantes, notamment au sujet des plans l’état de la situation financière entraînerait une diminution
opérationnels futurs, des taux d’actualisation et des taux de la provision de 17 M$ au 31 décembre 2014. En raison
de croissance futurs. Le montant comptabilisé en perte de des faibles taux d’intérêt du marché, une baisse de 1 %
valeur est le montant par lequel la valeur comptable d’un des taux d’actualisation n’a pas été retenue comme
actif excède sa valeur recouvrable. hypothèse raisonnable.

PÉRIODE D’AMORTISSEMENT POUR LES IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT


ACTIFS NON COURANTS
Un actif d’impôts différés est comptabilisé seulement
Air Canada fait des estimations concernant la durée dans la mesure où il est probable qu’Air Canada disposera
d’utilité prévue des actifs non courants et les valeurs de bénéfices imposables futurs permettant de réaliser
résiduelles attendues des actifs en se basant sur l’actif en question. Une telle évaluation repose sur
l’estimation de la juste valeur actualisée des actifs, les indications positives et négatives ainsi que sur les
des projets concernant son parc aérien et des flux de hypothèses pertinentes, notamment les prévisions des
trésorerie qu’ils engendrent. Divers facteurs, notamment résultats imposables futurs, le contexte économique en
les modifications des programmes de maintenance, les général, les résultats financiers passés et les tendances et
variations des prix du carburéacteur et des autres coûts perspectives pour le secteur d’activité. Au 31 décembre
d’exploitation, l’évolution de l’utilisation du matériel 2014, Air Canada n’avait pas comptabilisé d’actifs d’impôts
volant et les fluctuations des prix des appareils neufs et différés.
d’occasion pour des modèles identiques ou similaires
pourraient donner lieu à des variations, éventuellement
importantes, de ces estimations. Les estimations et les
hypothèses sont évaluées au moins une fois par année.
En général, ces ajustements sont comptabilisés avec effet
prospectif, par le biais de la dotation aux amortissements.
Aux fins de l’analyse de sensibilité de ces estimations, une
réduction de 50 % des valeurs résiduelles du matériel
volant dont la durée d’utilité restante est supérieure à
cinq ans se traduit par une hausse de 32 M$ de la dotation
aux amortissements annuelle. Pour le matériel volant
dont la durée d’utilité restante est plus courte, les valeurs
résiduelles ne devraient pas changer significativement.

PROVISIONS LIÉES À LA MAINTENANCE


La comptabilisation de provisions liées à la maintenance
relativement aux modalités de restitution des appareils
exige que la direction fasse des estimations des coûts
futurs associés aux travaux de maintenance nécessaires
en vertu des modalités de restitution prévues dans les
contrats de location et des estimations de l’état futur
prévu de l’appareil à la fin du bail. Ces estimations tiennent
compte du coût actuel de ces travaux de maintenance,
des estimations de l’inflation à propos de ces coûts ainsi
que d’hypothèses concernant l’utilisation de l’appareil
concerné. Toute différence entre le coût de maintenance
réel et le montant constitué en guise de provision est

64 Rapport annuel Air Canada 2014


14. MÉTHODES COMPTABLES
Suit un aperçu des modifications de normes comptables de recevoir des flux de trésorerie contractuels et pour
qu’Air Canada sera tenue d’appliquer au cours des lesquels les flux de trésorerie contractuels correspondent
exercices à venir. Air Canada continue d’évaluer l’incidence uniquement à des remboursements de principal et à
de ces normes sur ses états financiers consolidés. des versements d’intérêts sur le principal impayé, sont
généralement évalués au coût amorti à la fin des périodes
comptables ultérieures. Tous les autres actifs financiers,
IFRS 15 – PRODUITS DES ACTIVITÉS y compris les placements en titres de capitaux propres,
ORDINAIRES TIRÉS DE CONTRATS AVEC sont évalués à leurs justes valeurs à la fin des périodes
DES CLIENTS comptables ultérieures.
IFRS 15 remplace IAS 18, Produits des activités ordinaires, Des exigences relatives au classement et à l’évaluation
et les interprétations qui s’y rattachent. Selon le des passifs financiers ont été ajoutées en octobre 2010;
principe de base de la nouvelle norme, une entité doit elles reprennent dans une large mesure les exigences
comptabiliser les produits des activités ordinaires de déjà contenues dans IAS 39, Instruments financiers :
manière à présenter le transfert de biens ou de services Comptabilisation et évaluation, à l’exception du fait que les
aux clients au montant correspondant à la contrepartie modifications de la juste valeur attribuables au risque de
qu’elle s’attend à recevoir en échange de ces biens ou crédit lié aux passifs désignés à la juste valeur par le biais
services. La nouvelle norme vise à étoffer la présentation du résultat net seront généralement comptabilisées dans
d’informations sur les produits des activités ordinaires, à les autres éléments du résultat global.
fournir des directives plus complètes sur les transactions
à l’égard desquelles des directives n’étaient pas fournies IFRS 9 a été modifiée en novembre 2013 pour i) inclure
et à améliorer les directives sur les accords de prestations des directives sur la comptabilité de couverture et
multiples. IFRS 15 s’applique aux exercices ouverts à ii) permettre aux entités d’adopter par anticipation
compter du 1er janvier 2017 et son adoption anticipée est l’exigence de comptabiliser les variations de la juste valeur
permise. attribuables aux variations du risque de crédit propre de
l’entité, depuis les passifs financiers désignés en vertu de
l’option de la juste valeur, dans les autres éléments du
IFRS 9 – INSTRUMENTS FINANCIERS résultat global, sans avoir à adopter le reste de la norme
IFRS 9 établit de nouvelles exigences pour le classement IFRS 9.
et l’évaluation des actifs financiers. La norme IFRS 9 La version définitive d’IFRS 9 a été publiée en juillet
exige que tous les actifs financiers comptabilisés qui sont 2014 et prévoit i) une troisième catégorie d’évaluation
compris dans le champ d’application d’IAS 39, Instruments pour les actifs financiers, soit la juste valeur par le biais
financiers : Comptabilisation et évaluation, soient évalués des autres éléments du résultat global, ii) un modèle de
au coût amorti ou à la juste valeur dans les périodes dépréciation unique et prospectif visant la perte attendue
suivant la comptabilisation initiale. Plus précisément, et iii) une date d’entrée en vigueur obligatoire pour les
les actifs financiers qui sont détenus dans un modèle périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2018,
économique, où l’objectif est de détenir des actifs en vue l’adoption anticipée étant permise.

15. ARRANGEMENTS HORS BILAN


GARANTIES tous les loyers futurs seront ramenés aux taux de location
initiaux. Les charges locatives sont inscrites aux valeurs
Garanties d’achèvement liées à des contrats renégociées dans les contrats de location, et les éventuelles
de location d’avions obligations ne sont constatées que lorsque la direction
estime qu’elles sont susceptibles de se matérialiser.
En ce qui concerne les contrats de location de 12 appareils,
la différence entre les loyers révisés à la baisse par suite Garanties au titre d’ententes d’avitaillement
de l’instauration du Plan consolidé de réorganisation, de
transaction et d’arrangement aux termes de la Loi sur De concert avec d’autres compagnies aériennes,
les arrangements avec les créanciers des compagnies Air Canada est partie à huit ententes d’avitaillement
(« LACC ») le 30 septembre 2004 et les montants qui exploitées par des sociétés d’avitaillement dans divers
auraient été exigibles en vertu des contrats de location grands aéroports du Canada. Ces sociétés d’avitaillement
originaux se résorbera à l’échéance de ces contrats si aucun fonctionnent selon le principe du recouvrement des coûts.
manquement important à ces contrats ne s’est produit d’ici Elles possèdent et financent le réseau qui approvisionne
cette date. En cas de défaillance majeure ne comportant les compagnies contractantes, tout comme elles
aucune autre défaillance à d’autres contrats non liés s’acquittent des droits liés aux baux fonciers sous-jacents.
(notamment des contrats non liés conclus avec des parties La dette globale des cinq sociétés d’avitaillement au
à ces contrats de location d’appareils), cette différence ainsi Canada qui n’ont pas été consolidées par Air Canada
que les intérêts s’y rattachant deviendront exigibles, et aux termes de IFRS 10, États financiers consolidés, était

Rapport de gestion 2014 65


d’environ 399 M$ au 31 décembre 2014 (394 M$ au Dans le cadre des contrats de financement ou de location
31 décembre 2013), ce qui correspond au risque de perte d’avions qu’elle est appelée à conclure, Air Canada garantit
maximal auquel s’expose Air Canada, compte non tenu de généralement les bailleurs de fonds, leurs mandataires et
la valeur des actifs donnés en garantie à l’égard de la dette d’autres tiers apparentés ou bailleurs contre les dommages
et compte non tenu de tout partage de coûts éventuel découlant de la construction, de la conception, de la
avec les autres compagnies contractantes. Air Canada propriété, du financement, de l’utilisation, de l’exploitation
considère le risque en découlant comme minime. Chaque et de la maintenance des avions ainsi que contre toute
compagnie aérienne contractante qui fait partie d’une responsabilité civile délictuelle, que les dommages ou
société d’avitaillement participe à la garantie de sa dette responsabilités découlent ou non de la négligence des
d’une manière proportionnelle à l’utilisation qu’elle fait du tiers à qui sont données ces garanties, sauf en cas de
réseau. Les échéances de ces ententes varient. Toutefois, faute lourde ou délibérée. En outre, dans les opérations de
elles sont généralement supérieures à cinq ans. financement ou de location d’avions, notamment celles
qui sont structurées comme des baux adossés, Air Canada
Conventions d’indemnisation prévoit généralement des indemnités relativement à
diverses répercussions d’ordre fiscal, notamment en ce
Dans le cours normal de ses activités, Air Canada conclut
qui concerne les avions loués ou financés, l’utilisation, la
différents contrats, dont certains peuvent donner lieu
possession, l’exploitation, la maintenance, la location, la
à des indemnisations à des contreparties qui peuvent
sous-location, la réparation, les assurances, la livraison,
entraîner le paiement, par Air Canada, des coûts ou des
l’importation et l’exportation de ces avions, les contrats
pertes engagés par ces contreparties. Air Canada ne
de location ou de financement conclus à leur égard,
peut raisonnablement estimer le montant éventuel, s’il
les changements législatifs et certaines conséquences
en est, qu’elle pourrait avoir à payer en vertu de telles
fiscales en matière d’impôt sur le revenu, de taxe à la
conventions d’indemnisation. Ce montant dépend aussi de
consommation et de retenue d’impôt.
l’issue de faits et de circonstances futurs, qui ne peut être
prédite. Certaines conventions établissent un montant Lorsque Air Canada, en tant que cliente, conclut un
potentiel maximum, tandis que d’autres ne précisent pas contrat avec une entreprise de services techniques, le
de montant maximum ou de période limitée. Par le passé, plus souvent une entreprise dont l’activité principale est
Air Canada n’a fait aucun paiement significatif aux termes le transport aérien, elle peut à l’occasion convenir de
de telles conventions d’indemnisation. dégager cette entreprise de services de certains recours
en responsabilité découlant de réclamations provenant de
Air Canada est appelée à conclure des contrats
tiers, pouvant être le fait de la négligence de l’entreprise
d’exploitation ou de location de biens immobiliers
de services.
en vertu desquels elle se voit accorder une licence
d’utilisation de certaines installations dans presque toutes Le règlement administratif d’Air Canada ainsi que les
les villes qu’elle dessert. Il est courant pour Air Canada, à ententes contractuelles qu’elle a pu conclure avec
titre de locataire d’installations commerciales, de garantir chacun de ses administrateurs et dirigeants prévoient
le locateur et d’autres tiers apparentés contre toute des obligations d’indemnisation à l’égard de ces derniers.
responsabilité civile délictuelle qui pourrait découler de Au titre de ces obligations, Air Canada est convenue
son occupation ou de son utilisation des lieux en location d’indemniser ces personnes, dans les limites permises
ou sous licence. Dans des cas exceptionnels, cette garantie par la loi, pour les réclamations et pertes (y compris les
engage sa responsabilité lorsqu’il y a eu négligence de la montants versés en règlement de réclamations) qu’elles
part de tiers qu’elle aurait dégagés de toute responsabilité, pourraient raisonnablement devoir engager du fait de
sauf généralement les cas de faute lourde ou délibérée. l’exercice de leurs fonctions pour le compte d’Air Canada.
En outre, Air Canada a pour habitude d’indemniser toute
partie relativement à une faute liée à l’environnement
dont elle serait responsable et qui découlerait de son
emploi ou de son occupation des lieux en location ou sous
licence, ou qui y serait liée.

16. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES


Au 31 décembre 2014, Air Canada n’était partie à aucune transaction entre parties liées selon la définition qu’en donne
le Manuel de CPA Canada, sauf celles visant des membres de la haute direction clés dans le cadre normal de leurs
contrats de travail ou conventions d’administrateur.

66 Rapport annuel Air Canada 2014


17. SENSIBILITÉ DES RÉSULTATS
Les résultats financiers d’Air Canada sont exposés à de multiples facteurs tant internes qu’externes qui peuvent se
répercuter de façon notable sur le résultat de son activité. Le tableau ci-dessous illustre, à titre indicatif, l’incidence
financière qu’une variation donnée de l’une ou l’autre des hypothèses opérationnelles aurait été susceptible d’avoir de
manière générale sur le résultat d’exploitation d’Air Canada. Ces indicateurs ont été établis en fonction des niveaux
d’activité de 2014 et des estimations retenues, en l’occurrence, par la direction. Les effets ne sont pas cumulatifs, ils ne
reflètent pas l’interdépendance des éléments et les résultats réels peuvent varier considérablement en raison d’un grand
nombre de facteurs indépendants de la volonté d’Air Canada. Dans le tableau ci-après, une variation équivalente, mais
opposée d’un facteur de sensibilité donnerait lieu d’ordinaire à une incidence analogue contraire.
INCIDENCE ESTIMATIVE
FAVORABLE/
(EN MILLIONS DE DOLLARS (DÉFAVORABLE)
CANADIENS, SAUF INDICATION 2014 FACTEUR SUR LE RÉSULTAT
CONTRAIRE) VARIABLE CLÉ MESURE DE SENSIBILITÉ D’EXPLOITATION
MESURES DES PRODUITS
Rendement unitaire (en cents) Réseau 18,9 augmentation de 1 % du rendement 110 $
Canada 24,5 41 $
Trafic (en millions de PMP) Réseau 61 616 augmentation de 1 % du trafic 105 $
Canada 17 662 39 $
augmentation de 1 point du
Coefficient d’occupation (%) Réseau 83,4 126 $
coefficient d’occupation
PPSMO (en cents) Réseau 15,8 augmentation de 1 % des PPSMO 107 $
MESURES DES CHARGES
Carburant – prix du kérosène augmentation de 1 $ US le baril du
124 (29) $
(en $ US le baril) 1) prix du kérosène
Carburant – prix du kérosène augmentation de 1 % du prix du
89 (33) $
(en cents CA le litre) 1) kérosène (en cents CA le litre)
Charges par SMO (en cents) 16,9 augmentation de 1 % des CESMO (125) $
augmentation de 1 % des CESMO
Charges ajustées par SMO (en cents) 2) 11,3 (83) $
ajustées

1) Ne tient pas compte de l’effet des suppléments carburant et des opérations de couverture du carburant. Se reporter à la rubrique 12, Instruments financiers et gestion du risque, du
présent rapport de gestion pour un complément d’information sur les instruments dérivés liés au carburant d’Air Canada.
2) Les CESMO ajustées constituent une mesure financière hors PCGR. Se reporter à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de gestion pour un complément
d’information.

INCIDENCE ESTIMATIVE
FAVORABLE/
(DÉFAVORABLE)
(EN MILLIONS DE DOLLARS 2014 FACTEUR SUR LE RÉSULTAT
CANADIENS) VARIABLE CLÉ MESURE DE SENSIBILITÉ D’EXPLOITATION
TAUX DE CHANGE
de $ CA à $ US 1,00 $ CA = augmentation de 1 cent
1,16 $ US du taux de change (ex. : de 1,16 $ à
1,15 $ CA pour 1 $ US)
Résultat d’exploitation 1) 33 $
Charges d’intérêts, montant net 2$
Réévaluation de la dette à long terme,
de la trésorerie et des placements
à court terme libellés en dollars 33 $
américains et d’autres éléments
monétaires à long terme, montant net
Réévaluation de dérivés de change en
(23) $
cours
INCIDENCE SUR LE RÉSULTAT AVANT 45 $
IMPÔTS

1) L’incidence des variations de change sur le bénéfice d’exploitation ne tient pas compte de l’effet des activités de couverture, comme le recours à des dérivés de change et la détention
de réserves de trésorerie en dollars américains. Les gains et les pertes liés à ces activités de couverture sont comptabilisés dans les produits (charges) autres que d’exploitation au
compte consolidé de résultat d’Air Canada.

Rapport de gestion 2014 67


18. FACTEURS DE RISQUE
Le texte ci-après ne recense pas tous les risques auxquels une large mesure, luimême dépendant de facteurs d’ordre
Air Canada peut faire face. D’autres risques, qu’Air Canada économique, financier, concurrentiel, réglementaire,
ignore ou juge minimes pour le moment, pourraient se opérationnel et autres qui, pour une bonne part,
manifester ultérieurement et nuire considérablement à échappent à la volonté d’Air Canada.
ses activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
financière. Besoins de capitaux et de liquidités
supplémentaires
RISQUES LIÉS À AIR CANADA Air Canada doit composer avec un certain nombre
de difficultés, imputables entre autres aux conditions
Résultat d’exploitation économiques, aux taux de change, aux différends de
travail, à la volatilité des prix du carburant, aux clauses
Air Canada a subi des pertes importantes dans le passé restrictives de contrats qui imposent des réserves de
et peut subir des pertes importantes à l’avenir. La liquidités minimales, exigence qui pourrait l’obliger à
conjoncture économique et divers facteurs décrits à la fournir des dépôts de garantie à des contreparties, et à
présente rubrique Facteurs de risque pourraient amener la concurrence accrue des transporteurs internationaux
Air Canada à subir des pertes importantes. En dépit de ses ou américains et des transporteurs à bas prix sur le
initiatives stratégiques et commerciales, notamment les segment intérieur. Ces facteurs, ainsi que d’autres facteurs
efforts visant à réduire ses coûts, à augmenter son chiffre et risques décrits dans le présent rapport de gestion,
d’affaires, ainsi qu’à procéder à l’expansion d’Air Canada pourraient se répercuter sur la situation de trésorerie
rouge, Air Canada pourrait ne pas arriver à dégager ou d’Air Canada. Pour faire face à ces défis et mener à bien
à maintenir une véritable rentabilité ni à atteindre les la stratégie commerciale d’Air Canada, d’importantes
objectifs qu’elle s’est fixés, notamment ceux de réduire ses liquidités ainsi que des charges d’exploitation et des
coûts, d’améliorer son rendement et d’atténuer les risques dépenses d’investissement courantes considérables
auxquels elle doit faire face sur le plan de la conjoncture sont nécessaires. Si les flux de trésorerie qu’elle tire de
économique, des taux de change, des différends de travail, ses activités d’exploitation et ses fonds en caisse sont
de la trésorerie, de la concurrence et de la volatilité des insuffisants, rien ne garantit qu’Air Canada continuera
coûts du carburant et de ses autres frais. d’obtenir, en temps voulu et à des conditions qui lui
conviennent, les fonds dont elle a besoin pour satisfaire
Endettement
à ses besoins de trésorerie et financer les charges
Le niveau d’endettement d’Air Canada est élevé et devrait d’exploitation et les dépenses d’investissement requises
le demeurer, notamment en raison des coûts fixes pour surmonter ses difficultés et poursuivre la mise en
substantiels liés aux locations et acquisitions d’avions œuvre de sa stratégie commerciale.
et autres financements. En raison de la conjoncture
L’incapacité de réunir d’autres fonds, produits par ses
économique difficile ou d’autres facteurs qui pourraient
activités d’exploitation ou par un financement par
la toucher, il est possible qu’Air Canada ait, à l’avenir, à
capitaux propres ou emprunts, pourrait forcer Air Canada
s’endetter encore davantage. Le niveau d’endettement
à retarder ou à abandonner, en totalité ou en partie, ses
actuel ou futur d’Air Canada pourrait avoir de graves
dépenses prévues ou à modifier sa stratégie commerciale,
conséquences. Par exemple, il pourrait : i) restreindre la
ce qui pourrait nuire gravement à ses activités, à son
capacité d’Air Canada d’obtenir du nouveau financement;
résultat d’exploitation et à sa situation financière. Par
ii) forcer Air Canada à consacrer une part substantielle
ailleurs, Air Canada pourrait faire face à un désavantage
de ses flux de trésorerie tirés des activités d’exploitation
concurrentiel si ses rivaux devaient disposer de liquidités
au remboursement de sa dette et de ses coûts fixes, ce
plus importantes ou d’une capacité de réunir des fonds
qui réduirait d’autant les fonds disponibles à d’autres fins;
plus facilement ou à des conditions moins onéreuses.
iii) rendre Air Canada plus vulnérable à un ralentissement
économique; iv) atténuer la flexibilité d’Air Canada Les cotes de solvabilité attribuées à Air Canada influent
en ce qui a trait à sa capacité de prévoir les pressions sur sa capacité d’accéder aux marchés financiers et de
concurrentielles ainsi que l’évolution de la conjoncture et rehausser sa situation de trésorerie. Rien ne garantit que
de s’y adapter. ces cotes ne seront pas revues à la baisse, ce qui ajouterait
aux coûts d’emprunt d’Air Canada, entraverait sa capacité
La capacité d’Air Canada de s’acquitter de ses obligations
d’attirer du capital, aurait un effet défavorable sur sa
de paiement prévues sur sa dette dépendra, entre autres,
situation de trésorerie, limiterait sa capacité d’exercer ses
du rendement futur de son activité et de sa capacité de
activités et pourrait nuire gravement à ses activités, à son
refinancer sa dette au besoin. De plus, comme Air Canada
résultat d’exploitation et à sa situation financière.
est appelée à souscrire des emprunts portant intérêt à
des taux variables, toute hausse des taux d’intérêt se Écart de change
répercutera sur ses charges d’intérêts. Rien ne garantit
qu’Air Canada sera toujours à même de tirer de son Les résultats financiers d’Air Canada sont sensibles
activité suffisamment de liquidités pour assurer le service aux fluctuations du dollar canadien. Plus précisément,
de sa dette et de ses obligations découlant de contrats de Air Canada doit effectuer chaque année d’importantes
location-financement. Chacun de ces facteurs est, dans sorties de fonds nettes en dollars américains, ce qui

68 Rapport annuel Air Canada 2014


l’expose aux fluctuations des cours du change entre le d’instabilité géopolitique dans diverses régions du monde,
dollar américain et le dollar canadien. La direction estime l’intensification des inquiétudes que suscite l’incidence
qu’au cours de 2014, une appréciation de 0,01 $ du dollar du transport aérien sur l’environnement et la tendance
canadien par rapport au dollar américain (par exemple, en faveur de modes de transport plus écologiques
de 1,16 $ à 1,15 $ CA pour 1 $ US) aurait pu avoir des permettant aux consommateurs de réduire leurs
répercussions favorables de l’ordre de 33 M$ sur le résultat déplacements pourraient aussi avoir pour conséquence de
d’exploitation et de 45 M$ sur le résultat avant impôts. faire baisser la demande de transport aérien au Canada
À l’inverse, une baisse du taux de change aurait produit et à l’étranger et nuire considérablement à Air Canada, à
sur le résultat d’exploitation l’effet contraire. Air Canada ses activités, à ses résultats d’exploitation et à sa situation
engage des dépenses considérables en dollars américains financière.
au titre du carburant, des charges au titre de la location
et de l’acquisition d’avions, ainsi que de la maintenance Coûts du carburant
connexe, des charges d’intérêts, du service de la dette et Le carburant a représenté la première charge
des systèmes informatisés de réservations, alors qu’elle d’exploitation en importance pour Air Canada en 2014.
perçoit une part substantielle de son chiffre d’affaires en Le prix du carburant a subi, et peut continuer de subir,
dollars canadiens. Une dépréciation sensible du dollar de grandes fluctuations sous l’influence des marchés
canadien par rapport au dollar américain ferait augmenter internationaux, des événements géopolitiques, des coûts
les coûts d’Air Canada par rapport à ceux de ses rivaux de raffinage du carburéacteur et du taux de change
américains et porterait un grand préjudice à ses activités, entre les dollars américain et canadien. Air Canada ne
à son résultat d’exploitation et à sa situation financière. peut prédire avec précision l’évolution des cours du
Étant donné la concurrence qui marque le secteur du carburant. Des fluctuations (notamment des hausses)
transport aérien et la sensibilité des consommateurs à prononcées des prix du carburant pourraient nuire
l’égard des coûts du transport aérien, Air Canada pourrait gravement à Air Canada, à ses activités, à son résultat
ne pas être en mesure de transférer l’augmentation des d’exploitation et à sa situation financière. Étant donné
coûts libellés en dollars canadiens à sa clientèle par le la concurrence au sein du secteur du transport aérien,
truchement de majorations tarifaires. De plus, Air Canada Air Canada pourrait ne pas être en mesure de transférer
pourrait ne pas être en mesure de couvrir adéquatement à ses clients les hausses des prix du carburant par voie
les risques associés à la fluctuation des taux de change. de majorations tarifaires. Qui plus est, l’incidence de la
Conjoncture économique et contexte baisse du cours du carburéacteur pourrait être annulée
géopolitique par l’intensification de la concurrence au chapitre des
tarifs et entraîner un fléchissement du chiffre d’affaires
Le résultat d’exploitation d’une compagnie aérienne pour tous les transporteurs aériens. D’après les volumes
comme Air Canada est très sensible à la conjoncture et au de 2014, la direction estime qu’une variation de 1 $ US
contexte géopolitique, qui peuvent influer sur la demande du prix moyen du baril de kérosène aurait provoqué une
de transport aérien sur toutes les destinations en général variation d’environ 29 M$ de la charge de carburant
ou sur certaines en particulier, et avoir une incidence sur pour Air Canada en 2014 (avant prise en compte des
les charges d’exploitation d’Air Canada, les coûts et la suppléments, des taux de change et des opérations de
disponibilité du carburant, les coûts liés au change, les couverture du carburant), dans l’hypothèse où la capacité
cotisations de retraite, outre la disponibilité des capitaux des vols serait demeurée inchangée, où les marges de
et fournitures dont elle a besoin. Comme, à plus forte raffinage entre le brut WTI et le carburéacteur seraient
raison, les coûts fixes d’Air Canada sont substantiels, un demeurées constantes et où les taux de change seraient
repli économique prolongé ou marqué au Canada, aux demeurés stables.
États-Unis ou ailleurs dans le monde serait susceptible de
nuire gravement à Air Canada ainsi qu’à ses activités, à
son résultat d’exploitation et à sa situation financière, tout CONCURRENCE
comme d’ailleurs le déclenchement réel ou appréhendé
Amérique du Nord
d’hostilités dans des régions que dessert ou survole
Air Canada ou dans des régions avoisinantes. Air Canada évolue dans un secteur où la concurrence est
intense. Ces dernières années, plusieurs transporteurs
Les tarifs aériens, tout comme la demande passagers,
ont fait leur entrée ou intensifié leur présence sur des
ont beaucoup fluctué dans les années passées et peuvent
marchés intérieurs (y compris les marchés régionaux),
fluctuer encore beaucoup à l’avenir. Air Canada n’est pas
transfrontaliers et internationaux desservis par Air Canada
en mesure de prévoir avec certitude les conditions du
ou annoncé leur intention de le faire.
marché ou les prix qu’elle pourra demander à ses clients.
Les attentes de la clientèle peuvent évoluer rapidement Des transporteurs à bas prix canadiens et d’autres
et la demande de billets à bas prix peut limiter les compagnies ont ainsi percé sur plusieurs marchés clés
possibilités de revenus. Les voyages, particulièrement les d’Air Canada au pays (y compris les marchés régionaux),
voyages d’agrément, constituent pour les consommateurs y ont étendu leur présence ou ont annoncé leur intention
une dépense discrétionnaire. La demande à l’égard des de le faire. À l’instar de certains transporteurs américains,
voyages en classe Affaires et de la cabine de haut rapport ils ont aussi pénétré les marchés transfrontaliers et des
est également tributaire de la situation économique. voyages d’agrément, ou y ont étendu leur présence.
Un repli économique en Amérique du Nord ou dans Certains transporteurs rivaux d’Air Canada, dont des
d’autres régions que dessert Air Canada, un climat compagnies américaines, pourraient remanier en

Rapport de gestion 2014 69


profondeur leur organisation (notamment par voie de d’autres charges, ou encore des modalités restreignant
fusion ou d’acquisition, ce que certains ont déjà fait) de ou réduisant la capacité d’Air Canada de maintenir ses
manière à réduire leur endettement et à abaisser leurs objectifs commerciaux ou d’entreprendre des initiatives
charges d’exploitation, ce qui les avantagerait donc par stratégiques, ce qui serait susceptible de porter un
rapport à Air Canada. grand préjudice aux activités d’Air Canada, à son résultat
d’exploitation et à sa situation financière.
La proximité de plusieurs aéroports dans des villes
américaines situées non loin de la frontière avec le Canada La plupart des employés d’Air Canada sont syndiqués
(comme Plattsburgh, Buffalo et Bellingham) présente en et les conventions collectives avec certains syndicats
outre un défi supplémentaire pour Air Canada. La hausse devront bientôt faire l’objet de renouvellements et de
des taxes, coûts et frais pour les passagers au départ du négociations. En 2011, des projets de convention collective
Canada à destination des États-Unis a fait en sorte que avec UNIFOR (anciennement appelé les TCA), syndicat
les aéroports canadiens ont perdu une part de trafic représentant les employés des services à la clientèle dans
appréciable. Les transporteurs à faibles coûts des États- les aéroports et les centres d’appel, ainsi que le SCFP,
Unis ont procédé à l’accroissement de leur capacité, et syndicat représentant les agents de bord, ont été conclus
peuvent le faire de nouveau, dans les aéroports concernés et, respectivement, ratifiés ou réglés définitivement par
et, par conséquent, attirer des voyageurs au départ du voie d’arbitrage. La convention collective avec UNIFOR
Canada soucieux de faire des économies. prend fin le 28 février 2015 et la convention collective
avec le SCFP prend fin le 31 mars 2015. Au premier
Échelle internationale trimestre de 2012, Air Canada a conclu des conventions
Air Canada fait aussi face à une concurrence accrue sur les collectives avec UNIFOR, à l’égard des ordonnanceurs
marchés internationaux à mesure que des transporteurs d’équipages de bord et des ordonnanceurs d’opérations
y augmentent leur capacité, en prenant de l’expansion aériennes, et avec la CALDA, à l’égard des agents de
et en réorientant leur capacité intérieure vers les marchés régulation des vols. En juin 2012 a été rendue publique la
internationaux pour se soustraire à la concurrence des décision de l’arbitre à l’issue du processus d’arbitrage de
transporteurs à bas prix au pays. l’offre finale visant l’AIMTA prévu par le gouvernement
fédéral en vertu de la Loi sur la protection des services
Eu égard aux niveaux soutenus de l’immigration au aériens. Le choix de l’arbitre a conduit à la conclusion
Canada ainsi qu’à sa population multiculturelle, les d’une nouvelle convention collective entre Air Canada
points d’accès canadiens comme Toronto, Montréal et et l’AIMTA. L’entente de cinq ans est en vigueur jusqu’au
Vancouver sont jugés intéressants par les transporteurs 31 mars 2016. Le 6 octobre 2014, Air Canada a conclu
internationaux. En 2014, des transporteurs étrangers une nouvelle convention collective avec l’APAC, assortie
comme Air France-KLM, AeroMexico, EVA Air, China d’une durée de 10 ans et assujettie à certaines clauses
Airlines, China Eastern Airlines, Hainan Airlines, COPA de réouverture et mesures de référence jusqu’à son
Airlines, Icelandair, All Nippon Airways et LATAM expiration, le 29 septembre 2024.
Airlines ont procédé à l’accroissement de leurs activités
internationales au Canada, ou ont annoncé leur intention L’APAC et l’AIMTA ont, chacune, de façon indépendante,
de le faire. entamé une procédure pour contester la constitutionnalité
de la loi qui renvoyait en arbitrage le règlement des
Toute expansion ou concurrence accrue de transporteurs questions qui n’avaient pas été réglées durant les
à bas prix ou d’autres compagnies sur les marchés où négociations. Air Canada n’est pas une partie à cette
Air Canada est présente pourrait porter un grand préjudice procédure à l’heure actuelle. Air Canada s’attend à ce
aux activités, à la situation financière et au résultat que la loi (et par conséquent les conventions collectives
d’exploitation d’Air Canada. conclues dans le cadre du processus d’arbitrage) soit
confirmée dans les deux cas.
COÛTS DE MAIN-D’ŒUVRE ET Rien ne garantit que les conventions collectives, y compris
RELATIONS DE TRAVAIL celles qui expirent dans un avenir rapproché, pourront
être de nouveau renouvelées sans conflit de travail ou
Les coûts de main-d’œuvre constituent l’un des postes action syndicale, ni qu’il n’y aura par ailleurs pas de
les plus importants parmi les charges d’exploitation conflit de travail ou d’action syndicale occasionnant une
d’Air Canada pour 2014. Rien ne garantit qu’Air Canada détérioration, interruption ou perturbation du service
parviendra à maintenir ces coûts à des niveaux qui ne d’Air Canada ou qui serait susceptible de nuire à la
nuiront pas à ses activités, à son résultat d’exploitation capacité de cette dernière d’exercer ses activités, ce qui,
et à sa situation financière. Rien ne garantit que les dans un cas comme dans l’autre, pourrait porter un grand
conventions collectives qu’elle conclura ultérieurement préjudice à ses activités, à son résultat d’exploitation et à
avec les syndicats représentant ses employés ou que sa situation financière. En ce qui concerne les syndicats
les résultats des arbitrages se feront à des conditions représentant des salariés basés au Canada, les grèves et
qui cadrent avec les attentes d’Air Canada ou sont lockout sont légalement interdits pendant la durée de ces
comparables à celles des conventions collectives conventions ou pendant les négociations devant mener
conclues par ses concurrents. Les nouvelles conventions à leur renouvellement tant que certaines conditions
collectives ou l’issue des négociations ou arbitrages préalables prescrites par le Code canadien du travail n’ont
portant, notamment, sur les salaires et autres coûts de pas été satisfaites.
main-d’œuvre ou sur les règles d’exécution du travail
pourraient faire monter les coûts de main-d’œuvre et
70 Rapport annuel Air Canada 2014
De plus, un conflit ou arrêt de travail impliquant un neufs, serait susceptible de nuire à la bonne exécution du
groupe d’employés syndiqués de Jazz ou d’autres plan d’affaires d’Air Canada et, à terme, de porter un grave
parties avec lesquelles Air Canada fait affaire porterait préjudice à ses activités, à son résultat d’exploitation et à
vraisemblablement un grand préjudice aux activités, sa situation financière.
au résultat d’exploitation et à la situation financière
d’Air Canada. De même, des conflits de travail chez les
membres Star AllianceMD risqueraient de faire baisser le RÉGIMES DE RETRAITE
trafic d’apport à Air Canada et pourraient, à terme, porter Les lois du Canada qui régissent les régimes de retraite
un grave préjudice aux activités, au résultat d’exploitation prévoient l’évaluation périodique de la situation de
et à la situation financière d’Air Canada. capitalisation de chaque régime agréé selon les principes
de la continuité de l’exploitation (en supposant l’existence
MESURES STRATÉGIQUES, indéfinie du régime) et de la solvabilité (en supposant la
COMMERCIALES, TECHNOLOGIQUES ET résiliation immédiate du régime).
AUTRES Les évaluations de la solvabilité des régimes de retraite
De manière à pouvoir exercer ses activités, à atteindre sont particulièrement sensibles aux taux d’intérêt à long
ses objectifs et à rester compétitive, Air Canada doit terme et au rendement de l’actif des régimes, lesquels
continuellement rechercher, financer et mettre en œuvre sont tributaires de divers facteurs, dont la conjoncture
d’importantes mesures stratégiques, commerciales, économique. La détérioration des conditions économiques
technologiques et autres, comme celles qui concernent ou un fléchissement des taux d’intérêt pendant
la pénétration du marché du voyage d’agrément ou une période prolongée pourraient faire augmenter
transport aérien à faibles coûts (notamment la croissance considérablement les obligations d’Air Canada au titre
prévue d’Air Canada rouge), la restructuration du parc de la capitalisation de ses régimes de retraite, ce qui
aérien (notamment la livraison prévue d’appareils 787 porterait un grand préjudice à ses activités, à son résultat
de Boeing et le renouvellement planifié du parc de d’exploitation et à sa situation financière.
moyens-porteurs par le truchement d’appareils 737 Il y a lieu de se reporter à la rubrique 9.7, Obligations de
MAX de Boeing), les initiatives d’accroissement du chiffre capitalisation des régimes de retraite, du présent rapport
d’affaires, les processus administratifs, les technologies de gestion pour un complément d’information sur les
de l’information, la gestion des revenus (y compris la obligations de capitalisation des régimes de retraite
mise sur pied prévue du système de gestion des revenus d’Air Canada. En décembre 2013, à la suite d’une entente
d’Air Canada), la transformation des coûts, l’accroissement conclue avec Air Canada en mars 2013, le gouvernement
des produits passages liés à la cabine de haut rapport, du Canada a officiellement approuvé le Règlement sur
l’expansion de la capacité de vol (notamment en ce la capitalisation des régimes de pension d’Air Canada
qui a trait aux nouveaux appareils et aux nouvelles (2014) (le « règlement de 2014 ») pris en application de la
liaisons), la transformation de la culture d’entreprise, Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension. En
les initiatives d’optimalisation du service à la clientèle l’absence du règlement de 2014 et selon la réglementation
et d’autres mesures. Ces mesures, tout comme les généralement applicable, les obligations d’Air Canada
modalités de leur établissement et de leur mise en œuvre, en matière de capitalisation des régimes de retraite
peuvent subir l’effet néfaste d’une foule de facteurs, seraient établies en fonction d’une gamme étendue de
dont bon nombre échappent à la volonté d’Air Canada. facteurs, notamment les hypothèses et les méthodes
Ces facteurs englobent entre autres la nécessité d’obtenir utilisées aux termes de la réglementation et l’évolution
des approbations de nature juridique ou réglementaire, de la conjoncture (principalement en ce qui concerne
la bonne exécution des obligations de tiers, comme les le rendement de l’actif des régimes et les variations des
fournisseurs, la bonne intégration de ces mesures aux taux d’intérêt), outre l’application des règles normales
autres activités et processus d’Air Canada, et l’adoption et de cotisations au titre de services passés qui exigeraient
l’acceptation de ces mesures par les clients, fournisseurs, généralement qu’un cinquième de tout déficit de
syndicats et employés d’Air Canada. L’incapacité de solvabilité, lissé sur trois ans, soit capitalisé chaque année
réaliser en temps opportun ces activités de recherche et en sus des cotisations au titre des services rendus au cours
de conception, d’investissement ou de mise en œuvre de l’exercice considéré.
serait de nature à nuire à la capacité d’Air Canada
d’exercer ses activités, d’atteindre ses objectifs et de rester Un déficit de capitalisation des régimes de retraite ou
compétitive, et risquerait de porter un grave préjudice à l’omission ou l’incapacité d’Air Canada de verser les
ses activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation cotisations en espèces prévues à ses régimes de retraite
financière. agréés pourraient porter un grave préjudice à ses activités,
à son résultat d’exploitation et à sa situation financière.
Par exemple, l’un des piliers du plan d’affaires d’Air Canada
est l’acquisition d’appareils neufs et plus efficaces,
notamment d’appareils 787 et 737 MAX de Boeing. CONTEXTE EN MATIÈRE DE TARIFS ET DE
Un retard ou manquement dans l’exécution du plan de PARTENARIATS
restructuration du parc d’Air Canada, notamment un Air Canada doit affronter une vive rivalité tarifaire. La
retard dans la livraison des appareils par les avionneurs prédominance des transporteurs à bas prix, conjuguée aux
ou l’incapacité de retirer du service comme prévu certains
appareils à la faveur de la mise en service d’appareils

Rapport de gestion 2014 71


sites de voyages en ligne et d’autres filières de distribution et pourraient être assortis à l’avenir, de clauses restrictives
de produits du voyage, a donné lieu à une augmentation (portant notamment sur les évaluations d’actifs, le seuil
substantielle des tarifs réduits et promotionnels proposés de liquidité, le BAIIALA minimum, les résultats financiers,
par des concurrents. La décision d’Air Canada d’égaler le ratio de couverture des charges fixes et le ratio de
ces prix réduits pour maintenir son trafic passagers ferait couverture des passifs) qui la limitent ou, dans certains
baisser les rendements, ce qui serait susceptible à son cas, la bloquent carrément dans sa capacité de structurer
tour de nuire gravement à ses activités, à son résultat ou d’exercer ses activités à sa guise, notamment parce
d’exploitation et à sa situation financière. Qui plus est, la qu’elles réduisent sa trésorerie, ou l’empêchent de
capacité d’Air Canada de réduire ses prix pour soutenir la contracter des emprunts, de créer des privilèges, de
concurrence d’autres transporteurs dépend de sa capacité vendre des actifs, de verser des dividendes, d’engager
de dégager des marges d’exploitation acceptables et des dépenses d’investissement, et de se livrer à des
pourrait se trouver entravée par des politiques d’intérêt acquisitions, fusions et regroupements d’entreprises ou
public visant à encourager la concurrence. De même, les à un changement de contrôle. Les autres ententes de
concurrents d’Air Canada continuent de mettre en œuvre financement ou contrats importants qu’elle pourrait
des mesures incitatives et promotionnelles et, dans de souscrire à l’avenir risquent aussi d’être assortis de
nombreux cas, ils augmentent leurs dépenses à ce titre. La clauses qui la limiteraient dans sa marge de manœuvre
décision de modifier les programmes actuels d’Air Canada opérationnelle et financière, ce qui pourrait nuire
pour lui permettre de maintenir sa compétitivité et son considérablement à sa capacité d’exercer ses activités et à
trafic passagers pourrait faire monter ses coûts. sa rentabilité.
En outre, la concentration des compagnies aériennes Tout manquement d’Air Canada à ses obligations
pourrait accentuer encore davantage la concurrence, car contractuelles (notamment à ses clauses restrictives
les compagnies issues de ces regroupements et ayant financières ou autres) ou toute défaillance de sa
conclu des ententes de partenariat commercial intégrées, part quant au remboursement de ses emprunts et
comme des coentreprises, pourraient être en mesure de au paiement de ses coûts fixes pourrait avoir des
livrer une concurrence plus efficace, ce qui ne manquerait conséquences défavorables importantes, dont le
pas de nuire considérablement à Air Canada. devancement de certaines échéances, la retenue
des produits perçus d’avance par des fournisseurs
de services de carte de crédit, ou l’exercice d’autres
L’AVIATION COMMERCIALE SE recours par ses créanciers, bailleurs et autres parties
CARACTÉRISE PAR DE FAIBLES MARGES contractantes qui pourraient entraîner, par ricochet, la
BRUTES ET DES COÛTS FIXES ÉLEVÉS défaillance au titre d’autres emprunts ou accords. Le cas
Le secteur de l’aviation commerciale est caractérisé par échéant, Air Canada risque de ne pas être en mesure de
la faiblesse des marges bénéficiaires brutes et par le rembourser cette dette par anticipation ou de s’acquitter
niveau élevé des coûts fixes. Comme les coûts associés de ses obligations aux termes de certains contrats,
à l’exploitation d’un vol ne varient pas considérablement de verser les loyers sur ses avions ou de couvrir ses coûts
selon le nombre de passagers transportés, un changement fixes. De plus, les prêteurs pourraient saisir la totalité
même minime dans le nombre de passagers, les tarifs ou la quasi-totalité des actifs d’Air Canada à titre de
ou la composition du trafic pourrait avoir d’importantes garanties sur ses obligations.
répercussions sur le résultat d’exploitation d’Air Canada Il y a lieu de se reporter à la rubrique 9.8, Obligations
et sur sa situation financière. Ces caractéristiques contractuelles, du présent rapport de gestion pour un
représentent une contrainte que la politique de tarification complément d’information sur les ententes d’Air Canada
audacieuse pratiquée par les transporteurs à bas prix peut concernant le traitement des opérations par carte de
exacerber en tirant les tarifs de transport aérien vers le crédit.
bas dans certains marchés. En conséquence, si le chiffre
d’affaires accuse un manque à gagner par rapport au
niveau prévu, les activités, le résultat d’exploitation et la REDEVANCES AÉROPORTUAIRES ET
situation financière d’Air Canada pourraient s’en ressentir REDEVANCES DE NAVIGATION
durement. En raison des coûts fixes qui sont substantiels,
si Air Canada était dans l’obligation d’abaisser sa capacité Dans la foulée des privatisations d’aéroports et des
globale ou de réduire le nombre de vols exploités, il se autorités de la navigation aérienne au Canada, les
pourrait qu’elle n’arrive quand même pas à réduire certains nouvelles régies aéroportuaires et autorités de la
de ses coûts fixes à court terme et qu’elle doive engager navigation aérienne ont considérablement augmenté leurs
d’importants coûts de résiliation ou de restructuration, ce redevances. Air Canada pourrait ne pas être en mesure de
qui pourrait porter un grave préjudice à ses activités, à son prévenir ces augmentations ou d’élaborer des solutions
résultat d’exploitation et à sa situation financière. visant à les atténuer. Bien que certaines d’entre elles aient
diminué leurs redevances, si ces autorités, au Canada
ou ailleurs, devaient augmenter sensiblement leurs
CONTRAINTES IMPOSÉES PAR DES redevances, cela serait susceptible de gravement nuire
CLAUSES RESTRICTIVES aux activités, au résultat d’exploitation et à la situation
financière d’Air Canada.
Certains des arrangements financiers et autres contrats
importants auxquels Air Canada est partie sont assortis,

72 Rapport annuel Air Canada 2014


DÉPENDANCE À L’ÉGARD DES activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
TECHNOLOGIES financière.
Air Canada dépend largement de systèmes
technologiques, notamment des logiciels et matériels AÉROPLANMD
informatiques et de télécommunications et des systèmes
Grâce à son entente commerciale avec Aéroplan,
et technologies tournant sur Internet, pour exercer ses
Air Canada peut offrir à ses clients membres d’Aéroplan
activités, accroître son chiffre d’affaires et réduire ses
la possibilité de gagner des milles AéroplanMD. En fonction
coûts. Ces moyens technologiques comprennent entre
de sondages réalisés auprès de la clientèle, la direction est
autres les systèmes de télécommunications d’Air Canada,
d’avis que le fait de récompenser les clients avec des milles
ses sites Web, ses systèmes informatisés de réservations
AéroplanMD constitue un facteur important dans leur
et de service à la clientèle dans les aéroports et les
décision de choisir Air Canada comme transporteur aérien,
systèmes d’opérations aériennes. Air Canada est en outre
et contribue à les fidéliser. L’inexécution par Aéroplan de
tributaire de la performance de ses fournisseurs essentiels,
ses obligations envers Air Canada aux termes du contrat
laquelle est elle-même dépendante des systèmes
de participation et de services commerciaux d’Aéroplan et
technologiques de ceux-ci.
dans le cadre du programme Aéroplan ou une interruption
Ces systèmes technologiques peuvent être vulnérables ou perturbation imprévue des services Aéroplan
à divers types d’arrêt accidentel, d’interruption ou d’abus indépendante de la volonté d’Air Canada pourraient porter
attribuables, entre autres causes, aux actions ou omissions un grand préjudice aux activités, au résultat d’exploitation
de fournisseurs tiers, à des catastrophes naturelles, des et à la situation financière d’Air Canada.
attentats terroristes, à des défaillances des systèmes de
télécommunications, à des pannes d’électricité, à des virus
informatiques, à des actes de piratage informatique, à
TRANSPORTEURS RÉGIONAUX
des intrusions ou usurpations et à d’autres menaces pour Air Canada entend donner plus d’envergure à son réseau
la sûreté. Même si Air Canada investit continuellement au moyen de contrats d’achat de capacité, notamment le
dans des moyens et dispositifs de sûreté et des plans de CAC de Jazz et d’autres contrats d’achat de capacité avec
rétablissement du service après sinistre, ces moyens et des transporteurs régionaux, comme Sky Regional, qui
dispositifs pourraient ne pas être suffisants ou mis en exploitent des vols pour le compte d’Air Canada.
œuvre adéquatement. Toute défaillance technique ou
interruption ou tout abus de la sorte, au sein d’Air Canada Aux termes du CAC de Jazz, Jazz transporte les clients
ou d’un tiers auquel la Société se fie, serait susceptible de d’Air Canada sur les marchés à faible trafic et les marchés
nuire considérablement à l’exploitation de la Société et à fort trafic en période creuse partout au Canada et
de porter un grand préjudice à ses activités, à son résultat sur certaines destinations aux États-Unis. Elle procure
d’exploitation et à sa situation financière. également un précieux trafic d’apport au réseau principal
d’Air Canada et à celui d’Air Canada rouge. Aux termes
du CAC de Jazz, Air Canada rémunère Jazz selon un
APPROVISIONNEMENTS ET barème fixe pour certains éléments et en fonction des
FOURNISSEURS ESSENTIELS coûts que Jazz engage pour certains autres. Air Canada
rembourse également à Jazz certains coûts refacturés
La bonne marche d’Air Canada dépend notamment de sa
que cette dernière prend en charge, comme les coûts
capacité de se procurer des biens et services en quantités
de carburant, les redevances de navigation, les droits
suffisantes, en temps opportun et à des conditions et
d’atterrissage, les redevances aéroportuaires et certains
coûts favorables, notamment dans les aéroports et
autres coûts. En outre, le CAC de Jazz stipule la taille
auprès des autorités aéroportuaires et, entre autres,
minimale du parc aérien que doit maintenir Jazz et
les fournitures essentielles à son exploitation, comme
prévoit une garantie d’utilisation quotidienne minimale
du carburant, des pièces de rechange, et des services
qui oblige Air Canada à recourir à Jazz pour le temps de
de maintenance avions et d’entretien moteurs. Dans
vol indiqué. L’augmentation importante des coûts que
certains cas, Air Canada ne peut obtenir ces biens ou
Jazz engage, l’inexécution des obligations contractuelles
services qu’auprès d’un nombre limité de fournisseurs.
de Jazz aux termes du CAC de Jazz, certains facteurs
Or, le passage à de nouveaux fournisseurs peut prendre
pouvant réduire l’utilisation du parc aérien de Jazz, comme
beaucoup de temps et nécessiter l’engagement de
un ralentissement économique ou des perturbations
ressources considérables. L’omission, le refus ou
des marchés, ou encore l’interruption ou la cessation
l’incapacité d’un fournisseur de fournir les biens ou
imprévues des services de Jazz pourraient porter un grave
services requis peut être attribuable à des causes multiples
préjudice à Air Canada, à ses activités, à son résultat
et diverses, dont bon nombre échappent à la volonté
d’exploitation et à sa situation financière.
d’Air Canada. De plus, rien ne garantit que les fournisseurs
d’Air Canada seront en mesure de maintenir leur Tout manquement des autres transporteurs régionaux
viabilité. Toute rupture de la chaîne d’approvisionnement d’Air Canada à leurs obligations aux termes de leurs
d’Air Canada en biens ou services, notamment pour cause contrats respectifs ou toute interruption ou perturbation
de manquement, de refus ou d’incapacité d’un fournisseur, imprévues de leurs services, de même que les garanties
ou liée à l’incapacité de se procurer ces biens ou services minimales prévues dans les contrats d’achat de
à des conditions ou prix ou dans des délais acceptables capacité qui peuvent limiter l’aptitude d’Air Canada à
pour Air Canada, pourrait porter un grave préjudice à ses gérer efficacement la capacité régionale à la suite d’un

Rapport de gestion 2014 73


ralentissement économique, de pressions du marché ou l’imposition de suppléments carburant par plusieurs
d’autres facteurs externes, pourraient avoir une incidence compagnies aériennes et autres exploitants de service
défavorable significative sur Air Canada, ses activités, son de fret, y compris Air Canada. Les autorités en matière
résultat d’exploitation et sa situation financière. de concurrence de divers territoires ont demandé des
renseignements à Air Canada dans le cadre de leur
enquête. Air Canada collabore à ces enquêtes, qui sont
STAR ALLIANCEMD susceptibles d’entraîner, ou qui ont entraîné, des actions
Les ententes stratégiques et commerciales qu’Air Canada en justice à son encontre et à l’encontre d’un certain
a conclues avec les membres du réseau Star AllianceMD nombre de compagnies aériennes et de transporteurs
lui rapportent d’importantes retombées, notamment de fret de divers territoires de compétence. Air Canada
celles qui découlent du partage des codes de vol, de a également été citée comme partie défenderesse, et
l’harmonisation des correspondances, de la réciprocité peut par ailleurs être impliquée, dans un certain nombre
des programmes de fidélisation respectifs et de l’accès d’actions collectives et d’autres procédures engagées au
aux salons aéroportuaires des autres compagnies Canada, en Europe et aux États-Unis relativement à ces
membres. Le fait pour un membre clé de quitter le réseau allégations. Aux États-Unis, le ministère de la Justice des
Star AllianceMD ou d’être dans l’incapacité de s’acquitter États-Unis a mis un terme à son enquête sans qu’aucune
de ses obligations au titre de ces ententes pourrait nuire procédure n’ait été intentée contre Air Canada et, en
gravement aux activités, au résultat d’exploitation et à la 2012, la Société a conclu une entente de règlement
situation financière d’Air Canada. relativement à une action en recours collectif aux États-
Unis concernant ces allégations, entente aux termes de
laquelle elle a versé 8 M$ sans aucune reconnaissance de
INTERRUPTIONS OU PERTURBATIONS DE responsabilité.
SERVICE
En 2010, la Commission européenne a rendu une décision
La bonne marche d’Air Canada repose essentiellement sur condamnant 12 transporteurs de fret aérien (y compris
sa capacité d’exercer ses activités de façon ininterrompue les groupes de transporteurs connexes) pour avoir enfreint
dans plusieurs plaques tournantes, dont Toronto Pearson. la loi sur la concurrence de la Commission européenne en
Les retards ou les interruptions de service, notamment fixant certains tarifs et frais de transport de fret à diverses
ceux causés par des incidents liés à la sûreté ou à d’autres époques entre 1999 et 2006. Air Canada faisait partie
raisons, les conditions météorologiques et les conflits de des transporteurs visés et s’est vu imposer une amende
travail des employés des aéroports, des bagagistes, des de 21 millions d’euros (environ 29 M$ CA). Air Canada a
contrôleurs aériens, du personnel de sécurité et des autres interjeté appel de cette décision et a déposé une requête à
travailleurs qui ne sont pas employés par Air Canada cet effet auprès de la Cour générale européenne. En 2011,
ou pour d’autres raisons indépendantes de la volonté Air Canada a payé l’amende imposée en attendant l’issue
d’Air Canada pourraient porter un grand préjudice à ses de l’appel.
activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
financière. Au 31 décembre 2014, Air Canada avait constitué
une provision de 27 M$ à l’égard des réclamations en
Des conditions environnementales, des enjeux cours relativement à cette affaire, provision qui est
technologiques et d’autres facteurs en surcroît de ceux comptabilisée dans les dettes fournisseurs et charges
découlant de conditions météorologiques pourraient à payer à l’état consolidé de la situation financière.
occasionner des retards ou interruptions de service Cette provision correspond à une estimation fondée sur
ou nuire à la demande et faire augmenter le coût des l’avancement des enquêtes à la date de l’estimation et des
transports aériens. Ces conditions et facteurs d’ordre actions en justice ainsi que sur l’évaluation par Air Canada
environnemental, comme ceux qui découleraient de l’issue possible de certaines d’entre elles. La provision
d’éruptions volcaniques ou d’autres phénomènes naturels, ne tient pas compte des actions en justice et des enquêtes
ainsi que des facteurs qui ont une origine humaine, dans tous les territoires, mais seulement dans ceux pour
pourraient entraîner des retards ou des interruptions lesquels on dispose de suffisamment d’information.
de service, faire augmenter les coûts d’Air Canada ou se Air Canada a déterminé qu’il est impossible à ce stade
répercuter à la baisse sur la demande de déplacements de prédire avec un quelconque degré de certitude l’issue
par avion, tous des facteurs qui pourraient porter un de toutes les actions en justice et enquêtes. Comme il
grand préjudice à Air Canada, à ses activités, à son résultat est indiqué ci-dessus, Air Canada a interjeté appel de la
d’exploitation et à sa situation financière. décision rendue par la Commission européenne et, selon
l’issue des faits nouveaux ressortant du déroulement
de l’appel ainsi que des faits nouveaux ressortant du
LITIGES EN COURS déroulement des actions en justice et des enquêtes
Enquêtes sur le fret des autorités en dans les autres territoires de compétence, elle modifiera
matière de concurrence au besoin la provision dans ses résultats des périodes
ultérieures.
La Commission européenne et le ministère de la Justice
des États-Unis ont fait enquête alors que le Bureau Retraite obligatoire
de la concurrence du Canada enquête toujours sur
Air Canada est partie à plusieurs poursuites dans lesquelles
des pratiques de tarification des transports de fret qui
sont contestées les dispositions concernant la retraite
seraient prétendument anticoncurrentielles, notamment

74 Rapport annuel Air Canada 2014


obligatoire de certaines de ses conventions collectives, Épidémies (syndrome respiratoire aigu
y compris la convention collective antérieure conclue sévère (SRAS), grippe H1N1, Ebola et autres)
avec l’APAC qui intégrait les dispositions des régimes de
retraite s’appliquant aux pilotes et les forçant à prendre la Les éclosions à l’échelle internationale du syndrome
retraite à 60 ans. Air Canada a réglé en tout ou en partie respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, et les mesures
quelques-unes de ces poursuites et elle est se défend qu’a prises l’Organisation mondiale de la santé (« OMS »)
dans les autres. À l’heure actuelle, il n’est pas possible de par la suite, notamment un avertissement déconseillant
déterminer avec un degré quelconque de certitude si un les voyages non essentiels à Toronto, au Canada, ont eu
échec éventuel de la défense qu’a opposée Air Canada une incidence significative sur la demande passagers à
à ces contestations entraînera un passif financier. En l’égard du transport aérien sur les marchés que dessert
revanche, un tel éventuel passif financier ne devrait pas Air Canada et ont eu un effet défavorable important
être significatif. sur le trafic à l’échelle de l’ensemble du réseau. Une
vague de grippe H1N1 ou autre, une résurgence du
SRAS ou une épidémie d’Ebola ou toute autre épidémie
LITIGES ÉVENTUELS (au pays comme à l’étranger) ou encore la publication
d’avertissements aux voyageurs de la part de l’OMS
Dans l’exercice de leurs activités ou relativement à
ou d’autres autorités (visant des villes ou régions du
l’interprétation d’ententes existantes, les compagnies
Canada ou d’autres pays) pourrait considérablement
aériennes s’exposent à des réclamations et poursuites,
nuire à la demande passagers. La réduction du trafic qui
dont des recours collectifs. Les litiges ou les réclamations
en résulterait dans les marchés desservis par Air Canada
à venir pourraient avoir un effet néfaste sur Air Canada,
serait susceptible de porter un grand préjudice aux
ses activités, son résultat d’exploitation et sa situation
activités, au résultat d’exploitation et à la situation
financière.
financière d’Air Canada.

PERSONNEL ESSENTIEL Sinistres et accidents


La capacité d’Air Canada de mener à bien son plan De par la nature de ses activités principales, Air Canada
d’entreprise est tributaire de l’expérience de ses dirigeants s’expose à des poursuites en responsabilité, y compris
et autres employés clés, ainsi que de la connaissance qu’ils des réclamations portant sur des blessures graves ou des
ont du milieu. Toute rotation de personnel importante à décès, qui pourraient être intentées contre elle à la suite
la tête ou dans des secteurs clés d’Air Canada serait de d’accidents ou de sinistres mettant en cause des appareils
nature à nuire gravement à Air Canada, à ses activités, à ayant transporté des clients d’Air Canada ou des appareils
son résultat d’exploitation et à sa situation financière. De d’autres transporteurs dont elle a assuré la maintenance
plus, Air Canada pourrait ne pas être en mesure d’attirer et ou la réparation. Rien ne garantit que la couverture
de fidéliser les éléments qualifiés dont elle pourrait avoir d’assurance d’Air Canada suffirait pour se prémunir
besoin à l’avenir. contre une ou plusieurs réclamations d’envergure et toute
insuffisance pourrait être importante. Sans compter qu’un
accident ou sinistre mettant en cause un appareil exploité
RISQUES LIÉS AU SECTEUR DE L’AVIATION par Air Canada ou pour son compte ou un appareil d’un
COMMERCIALE autre transporteur dont elle a assuré la maintenance en
ligne pourrait nuire à la réputation d’Air Canada sur le plan
Attentats terroristes et mesures de sûreté de la sécurité et, par ricochet, porter un grand préjudice à
Le risque d’attentats et d’autres activités terroristes crée ses activités, à son résultat d’exploitation et à sa situation
un climat d’incertitude chez les voyageurs. Un attentat financière.
(ou une tentative d’attentat) (que ce soit au pays ou à Caractère saisonnier des activités, autres
l’étranger, ou que cela concerne Air Canada, un autre facteurs et résultats précédents
transporteur ou aucun transporteur) et le resserrement
des mesures de sûreté, comme les restrictions visant Air Canada connaît généralement une hausse très
le contenu des bagages de cabine ou les exigences à marquée de la demande aux deuxième et troisième
l’égard des documents d’identité ainsi que les procédures trimestres de l’année civile et une demande sensiblement
de détection visant les passagers, pourraient avoir de réduite aux premier et quatrième trimestres civils. Ces
profondes répercussions sur la demande passagers en variations cycliques de la demande sont essentiellement
général et sur le nombre de passagers empruntant les vols la résultante d’un nombre plus élevé de voyageurs
d’Air Canada en particulier. Ils pourraient en outre donner d’agrément qui privilégient les mois du printemps et
lieu à une hausse substantielle des primes d’assurance de l’été pour leurs déplacements. La structure de coûts
et d’autres coûts, et au resserrement de la sûreté d’Air Canada comporte des coûts fixes substantiels qui ne
aéroportuaire. La réduction des produits passages ainsi varient pas de façon notable en fonction de la demande
que la hausse des coûts, comme les primes d’assurance, passagers à court terme.
les coûts liés à la sûreté et d’autres coûts, pourraient
porter un grand préjudice aux activités, au résultat Comme cela est décrit ailleurs, la demande passagers
d’exploitation et à la situation financière d’Air Canada. et le prix des voyages aériens sont également fonction
de facteurs tels que la conjoncture économique et le
contexte géopolitique, les conflits armés, les risques de
conflits armés ou d’attentats terroristes, les tarifs et les

Rapport de gestion 2014 75


conditions météorologiques. En raison notamment de L’accès des compagnies aériennes canadiennes aux
ces facteurs, le résultat d’exploitation pour une période lignes internationales est régi par des ententes conclues
intermédiaire n’est pas nécessairement révélateur du entre le gouvernement canadien et des gouvernements
résultat d’exploitation d’un exercice complet, pas plus étrangers. Un changement de politique de transport par
que le résultat d’exploitation pour une période donnée ne les autorités canadiennes ou étrangères pourrait entraîner
saurait nécessairement être révélateur du résultat d’une la modification ou la résiliation de ces ententes et se
période à venir. répercuter négativement sur Air Canada et ses activités
internationales.
Réglementation
Air Canada est assujettie aux lois du Canada et
Le secteur de l’aviation commerciale est assujetti à de d’autres pays en matière de confidentialité et la
multiples lois et règlements tant canadiens qu’étrangers sécurité des renseignements sur les passagers et
qui régissent, entre autres, les questions de sûreté, de les employés, notamment en ce qui concerne les
sécurité, de droits des consommateurs, de protection systèmes d’information préalable sur les passagers et
des renseignements personnels, de sécurité des données, l’accès aux systèmes de réservations des compagnies
de licences, de concurrence, d’environnement (dont les aériennes, lois qui ne sont pas toujours compatibles
niveaux sonores et les émissions de carbone) et, dans une d’un pays à l’autre. L’obligation de se conformer à
certaine mesure, de tarification. Par exemple, de nouvelles ces cadres de réglementation entraîne des charges
lois ou des projets de loi ont été envisagés ou adoptés d’exploitation supplémentaires et tout accroissement
concernant les émissions de carbone dans le secteur du fardeau réglementaire pourrait avoir un effet
aéronautique. Ces mesures législatives comprennent défavorable important sur Air Canada, ses activités,
notamment des mécanismes basés sur le marché appelés son résultat d’exploitation et sa situation financière.
systèmes d’échange d’émissions qui sont envisagés ou Toute contravention aux obligations en matière de
mis en œuvre pour réduire les émissions de carbone en confidentialité et de sécurité des renseignements pourrait
établissant des quotas d’émissions et en exigeant des nuire aux activités d’Air Canada (notamment en touchant
exploitants aériens de payer pour un certain pourcentage son goodwill et sa réputation), à son résultat d’exploitation
de ces quotas. La mise en place de règlements ou et à sa situation financière.
décisions supplémentaires, notamment des règlements
incompatibles ou potentiellement contradictoires, y Certains territoires de compétence étrangers (notamment
compris ceux qui portent sur les émissions de carbone, les États-Unis, les pays membres de l’Union européenne
par Transports Canada, le Bureau de la concurrence, le et d’autres territoires où Air Canada est en exploitation)
Tribunal de la concurrence, l’Office des transports du ont promulgué et appliqué des mesures de protection
Canada ou d’autres organes publics locaux, nationaux ou des consommateurs et des droits des passagers, et ils
étrangers, serait susceptible de porter un grand préjudice pourraient le faire à nouveau à l’avenir, tout comme
aux activités, au résultat d’exploitation et à la situation les autorités de réglementation des pays concernés.
financière d’Air Canada. Ces mesures peuvent se traduire par des obligations
significatives, extraordinaires, incohérentes, voire
L’Union européenne a adopté une loi portant sur un contradictoires, pour Air Canada et peuvent accroître sa
système d’échange de droits d’émissions, notamment responsabilité et les coûts qu’elle engage. Ces mesures
les émissions de carbone issues de l’aviation à compter peuvent par conséquent avoir un effet défavorable sur
de janvier 2012, qui vise entre autres les vols reliant le Air Canada, ses activités, son résultat d’exploitation et sa
Canada et les pays de l’Union européenne. En raison situation financière.
de l’opposition continue à l’échelle internationale, le
Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne Rien ne garantit que des lois ou règlements ne seront pas
ont annoncé qu’ils dispensaient tous les vols reliant adoptés ou modifiés éventuellement qui imposent des
l’Europe aux pays tiers de l’application du système exigences ou des restrictions supplémentaires pouvant
d’échange de droits d’émission de l’UE jusqu’en 2016 avoir un effet néfaste sur les activités d’Air Canada, son
inclusivement, en attendant la création, d’ici 2020, de résultat d’exploitation et sa situation financière.
mesures fondées sur le marché sous l’égide de l’OACI,
mesures qui devraient réduire les émissions de gaz à ACCESSIBILITÉ À L’ASSURANCE
effet de serre. S’il est appliqué de nouveau, le système ET AUGMENTATION DES FRAIS
d’échange de droits d’émission de l’UE devrait accroître D’ASSURANCE
les coûts liés à l’achat de droits d’émissions. L’incidence
financière nette dépendrait en partie de la possibilité et du Le secteur des assurances de l’aviation réévalue en
montant du recouvrement de ces coûts, si recouvrement permanence les risques posés par les actes terroristes qu’il
il y a, notamment sous la forme de hausses des tarifs est prêt à couvrir et cela pourrait se répercuter tant sur
passages et fret. La direction ne peut prédire l’issue de certains assureurs actuels d’Air Canada que sur sa propre
l’initiative de l’OACI en ce qui concerne la mise en œuvre assurabilité à l’avenir. Dans l’éventualité où les assureurs
de mesures fondées sur le marché de nature globale ni actuels d’Air Canada ne pourraient ou ne voudraient lui
l’effet que ces mesures pourraient avoir sur les activités, fournir une couverture d’assurance et en l’absence de
le résultat d’exploitation et la situation financière mesures du gouvernement du Canada visant à fournir la
d’Air Canada. couverture nécessaire, les frais d’assurance d’Air Canada
pourraient augmenter davantage et la placer en
contravention de certaines prescriptions réglementaires

76 Rapport annuel Air Canada 2014


ou dispositions contractuelles l’obligeant à maintenir en
vigueur une assurance donnée, ce qui pourrait avoir un
effet défavorable important sur ses activités, son résultat
d’exploitation et sa situation financière.

ASSURANCE RESPONSABILITÉ CIVILE


CONTRE LE RISQUE DE GUERRE
Il se pourrait que le gouvernement du Canada cesse
de fournir une assurance responsabilité civile contre le
risque de guerre, assurance qu’il fournit actuellement à
Air Canada et à d’autres transporteurs au Canada jusqu’au
31 décembre 2015, ou qu’il modifie les modalités de cette
assurance de façon défavorable pour Air Canada. Si le
gouvernement du Canada devait cesser de fournir une
pareille garantie ou qu’il la modifie (de façon défavorable
pour Air Canada), Air Canada et les autres intervenants
du secteur n’auraient d’autre choix que de se tourner vers
des assureurs commerciaux pour obtenir cette protection.
Air Canada estime qu’il lui en coûterait environ 2,5 M$ US
par année pour obtenir cette garantie. Les solutions de
rechange, comme celles que préconisent l’Organisation de
l’aviation civile internationale (« OACI ») et l’Association
du transport aérien international (« IATA »), n’ont pas
été mises en place comme prévu, en raison des actions
entreprises par d’autres pays et de la mise récente sur
le marché de nouveaux produits d’assurance. L’OACI et
l’IATA poursuivent leurs efforts dans ce domaine, mais il
ne semble pas permis d’envisager une solution mondiale
dans un avenir immédiat ou rapproché. Comme le
gouvernement fédéral américain a institué son propre
système d’assurances en vue de couvrir le risque que
courent ses transporteurs, le régime d’assurance mondial
se trouve privé d’un de ses grands piliers.

Rapport de gestion 2014 77


19. CONTRÔLES ET PROCÉDURES
CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE du Règlement 52-109) et a conclu que, au 31 décembre
COMMUNICATION DE L’INFORMATION 2014, ces contrôles et procédures étaient efficaces.
ET CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE
L’INFORMATION FINANCIÈRE RAPPORT DE LA DIRECTION SUR LES
La Société s’est dotée des contrôles et procédures CONTRÔLES INTERNES À L’ÉGARD DE
de communication de l’information visant à fournir L’INFORMATION FINANCIÈRE
une assurance raisonnable que toute l’information
La direction, sous la supervision du chef de la direction
pertinente est dûment présentée au président et chef
et du chef des Affaires financières de la Société, et avec
de la direction (le « chef de la direction »), à son vice-
leur concours, a évalué l’efficacité des contrôles internes
président général et chef des Affaires financières (le
à l’égard de l’information financière (aux termes du
« chef des Affaires financières ») et à son Comité sur la
Règlement 52-109). Pour ce faire, elle est partie des
politique d’information financière pour que des décisions
critères définis dans le cadre intégré de contrôle interne
appropriées et rapides puissent être prises relativement à
(2013) du Committee of Sponsoring Organizations of the
l’information à rendre publique.
Treadway Commission (« COSO »). Se fondant sur cette
Le contrôle interne à l’égard de l’information financière a évaluation, la direction ainsi que le chef de la direction
été établi par la direction, sous la supervision du chef de la et le chef des Affaires financières ont conclu que, au
direction et du chef des Affaires financières de la Société, 31 décembre 2014, les contrôles internes à l’égard de
et avec leur concours, en vue de fournir une assurance l’information financière de la Société étaient efficaces.
raisonnable quant à la fiabilité de l’information financière Cette évaluation a pris en compte la politique de la
et à la préparation des états financiers de la Société à des Société en matière de communication d’informations
fins de publication conformément aux PCGR. financières et le fonctionnement du Comité sur la
politique d’information financière.
La Société déposera des attestations, signées par son
chef de la direction et son chef des Affaires financières,
auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières MODIFICATIONS AU CONTRÔLE
(« ACVM »), au moment du dépôt de la notice annuelle INTERNE À L’ÉGARD DE L’INFORMATION
de la Société. Dans ces documents, le chef de la direction FINANCIÈRE
et le chef des Affaires financières de la Société attestent,
en application du Règlement 52-109, l’adéquation de Au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2014, aucune
l’information financière communiquée, de la conception modification au contrôle interne à l’égard de l’information
et de l’efficacité des contrôles et procédures de financière de la Société n’a eu, ou n’est raisonnablement
communication de l’information financière de la Société, réputée avoir eu, une incidence significative sur celui-ci.
et de la conception et de l’efficacité des contrôles internes
à l’égard de l’information financière. Le chef de la direction
et le chef des Affaires financières de la Société attestent
également l’adéquation de l’information financière publiée
dans les documents intermédiaires déposés auprès des
autorités de réglementation des valeurs mobilières. Dans
ces documents intermédiaires, le chef de la direction et
le chef des Affaires financières de la Société attestent
en outre la conception des contrôles et procédures de
communication de l’information financière de la Société
et de la conception des contrôles internes à l’égard de
l’information financière.
Le Comité de vérification, des finances et du risque de
la Société a examiné le présent rapport de gestion ainsi
que les états financiers consolidés audités, et le Conseil
d’administration de la Société a approuvé ces documents
aux fins de publication.

RAPPORT DE LA DIRECTION À L’ÉGARD


DES CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE
COMMUNICATION DE L’INFORMATION
La direction, sous la supervision du chef de la direction
et du chef des Affaires financières de la Société, et de
concert avec eux, a évalué l’efficacité des contrôles et
procédures de communication de la Société (aux termes

78 Rapport annuel Air Canada 2014


20. MESURES FINANCIÈRES HORS PCGR
BÉNÉFICE D’EXPLOITATION, À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE DES MODIFICATIONS DU
RÉGIME D’AVANTAGES DU PERSONNEL
Air Canada se sert du bénéfice d’exploitation, à l’exclusion de l’incidence des modifications du régime d’avantages du
personnel, pour mesurer le rendement courant des activités de la compagnie aérienne, à l’exclusion de l’incidence des
éléments exceptionnels, comme les modifications du régime d’avantages du personnel, car ces éléments risquent de
fausser l’analyse de certaines tendances commerciales et de rendre moins pertinente toute analyse comparative en
regard d’autres compagnies aériennes.
Comme le bénéfice d’exploitation, à l’exclusion de l’incidence des modifications du régime d’avantages du personnel,
n’est pas une mesure conforme aux PCGR pour la présentation d’états financiers et qu’il n’a pas de sens normalisé, il se
peut qu’il ne soit pas comparable à des mesures similaires présentées par d’autres sociétés ouvertes.
Le bénéfice d’exploitation, à l’exclusion de l’incidence des modifications du régime d’avantages du personnel, est
rapproché du bénéfice d’exploitation comme suit :

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES

VARIATION VARIATION
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 (EN $) 2014 2013 (EN $)
Bénéfice d’exploitation selon les PCGR 106 $ 135 $ (29) $ 815 $ 619 $ 196 $
Rajouter :
Modifications du régime d’avantages du
- (82) 82 - (82) 82
personnel 1)

BÉNÉFICE D’EXPLOITATION, À L’EXCLUSION DE


L’INCIDENCE DES MODIFICATIONS DU RÉGIME 106 $ 53 $ 53 $ 815 $ 537 $ 278 $
D’AVANTAGES DU PERSONNEL
1) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux régimes de retraite à prestations définies.

BAIIALA
Le BAIIALA (à savoir le bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et la
location d’appareils) est une mesure financière hors PCGR, couramment utilisée dans le secteur du transport aérien pour
donner un aperçu du résultat d’exploitation avant la dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et les coûts
de location d’appareils, coûts qui varient sensiblement d’une compagnie aérienne à l’autre en raison de la façon dont
chacune finance son matériel volant et ses autres actifs. Comme le BAIIALA n’est pas une mesure conforme aux PCGR
pour la présentation d’états financiers et qu’il n’a pas de sens normalisé, il se peut qu’il ne soit pas comparable à des
mesures similaires présentées par d’autres sociétés ouvertes.

Le BAIIALA et le BAIIALA à l’exclusion de l’incidence des modifications du régime d’avantages du personnel sont
rapprochés du bénéfice d’exploitation comme suit :

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES

VARIATION VARIATION
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013 (EN $) 2014 2013 (EN $)
Bénéfice d’exploitation selon les PCGR 106 $ 135 $ (29) $ 815 $ 619 $ 196 $
Rajouter :
Locations avions 79 76 3 313 318 (5)
Dotation aux amortissements et aux pertes
134 148 (14) 543 578 (35)
de valeur
BAIIALA 319 $ 359 $ (40) $ 1 671 $ 1 515 $ 156 $
Rajouter :
Modifications du régime d’avantages du
- (82) 82 - (82) 82
personnel 1)
BAIIALA À L’EXCLUSION DE L’INCIDENCE DES
MODIFICATIONS DU RÉGIME D’AVANTAGES 319 $ 277 $ 42 $ 1 671 $ 1 433 $ 238 $
DU PERSONNEL

1) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux régimes de retraite à prestations définies.

Rapport de gestion 2014 79


CESMO AJUSTÉES
Air Canada se sert des CESMO ajustées pour mesurer le rendement courant des activités de la compagnie aérienne,
à l’exclusion de l’incidence de la charge de carburant, des coûts liés à la portion terrestre des forfaits de Vacances
Air Canada et des éléments exceptionnels, car ces éléments risquent de fausser l’analyse de certaines tendances
commerciales et de rendre moins pertinente toute analyse comparative en regard d’autres compagnies aériennes.
Les CESMO ajustées ne sont pas une mesure conforme aux PCGR pour la présentation d’états financiers, n’ont
pas de sens normalisé et elles peuvent ne pas être comparables à des mesures similaires présentées par d’autres
sociétés ouvertes.
La charge de carburant n’est pas comprise dans les charges d’exploitation, car elle fluctue largement sous l’effet
de facteurs multiples, dont la conjoncture internationale, les événements géopolitiques, les coûts de raffinage du
carburéacteur et le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain. Qui plus est, Air Canada engage des
coûts relativement à la portion terrestre des forfaits de Vacances Air Canada que certaines compagnies aériennes
qui n’exercent pas d’activités de voyagiste comparables n’engagent pas. En outre, ces coûts ne génèrent pas de SMO.
Par conséquent, le fait d’exclure ces coûts des charges d’exploitation permet d’établir une comparaison plus pertinente
d’une période à l’autre lorsque ces coûts peuvent varier.
Ainsi, le fait d’exclure des charges d’exploitation la charge de carburant, les coûts liés à la portion terrestre des forfaits
de Vacances Air Canada et les éléments exceptionnels permet de manière générale d’analyser plus justement la
performance d’Air Canada au chapitre des charges d’exploitation et de la comparer de façon plus pertinente à celle
d’autres compagnies aériennes.
Les CESMO ajustées se rapprochent des charges d’exploitation selon les PCGR de la façon suivante :

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES


(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, VARIATION VARIATION
SAUF INDICATION CONTRAIRE) 2014 2013 (EN $) 2014 2013 (EN $)
CHARGES D’EXPLOITATION SELON LES PCGR 2 998 $ 2 759 $ 239 $ 12 457 $ 11 763 $ 694 $
Compte tenu des éléments suivants :
Carburant avions (791) (831) 40 (3 747) (3 534) (213)
Charge ponctuelle au titre des paiements à
(30) - (30) (30) - (30)
l’APAC 1)
Modifications du régime d’avantages du
- 82 (82) - 82 (82)
personnel 2)
Ajustements visant la charge d’impôt 3) - - - 41 - 41
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits de
(74) (66) (8) (377) (327) (50)
Vacances Air Canada
Perte de valeur 4) - (6) 6 - (30) 30
CHARGES D’EXPLOITATION, COMPTE TENU DE 2 103 $ 1 938 $ 165 $ 8 344 $ 7 954 $ 390 $
L’INCIDENCE DES ÉLÉMENTS CIDESSUS
SMO (EN MILLIONS) 17 403 16 033 8,5% 73 889 68 573 7,8%
CESMO AJUSTÉES (EN CENTS) 12,08 ¢ 12,09 ¢ - 11,29 ¢ 11,60 ¢ (2,6)%

1) En 2014, Air Canada a comptabilisé une charge ponctuelle au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la convention collective conclue en
octobre 2014.
2) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications aux régimes de retraite à prestations définies.
3) En 2014, Air Canada a comptabilisé des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d’impôt.
4) En 2013, Air Canada a comptabilisé des pertes de valeur de 30 M$.

80 Rapport annuel Air Canada 2014


BÉNÉFICE NET AJUSTÉ ET BÉNÉFICE NET AJUSTÉ PAR ACTION – DILUÉ
Air Canada se sert du « bénéfice net ajusté » et du « bénéfice net ajusté par action – dilué » pour mesurer le rendement
de ses activités sans égard aux effets du change, du produit (coût) financier net du passif au titre des avantages du
personnel, des ajustements à la valeur du marché à l’égard des dérivés liés au carburant et autres dérivés et des éléments
exceptionnels. Ces mesures ne sont pas conformes aux PCGR pour la présentation d’états financiers, n’ont pas de sens
normalisé et elles peuvent ne pas être comparables à des mesures similaires présentées par d’autres sociétés ouvertes.

QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES


(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, VARIATION VARIATION
SAUF LES DONNÉES PAR ACTION) 2014 2013 (EN $) 2014 2013 (EN $)
BÉNÉFICE NET (PERTE NETTE) DE LA PÉRIODE (101) $ (7) $ (94) $ 100 $ 6$ 94 $
ATTRIBUABLE AUX ACTIONNAIRES
Compte tenu des éléments suivants :
Charge ponctuelle au titre des paiements à 30 - 30 30 - 30
l’APAC 1)
Modifications du régime d’avantages du - (82) 82 - (82) 82
personnel 2)
Ajustements visant la charge d’impôt 3) - - - (41) - (41)
Perte de valeur 4) - 6 (6) - 30 (30)
Perte de change 115 55 60 307 120 187
Charge d’intérêts 5) - - - - 95 (95)
Coût financier net au titre des avantages 32 53 (21) 134 208 (74)
du personnel
(Profit) perte sur dérivés liés au carburant et (9) (22) 13 1 (37) 38
autres dérivés
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ 67 $ 3$ 64 $ 531 $ 340 $ 191 $
Nombre moyen pondéré d’actions en circulation
utilisé dans le calcul du résultat dilué par action 294 291 3 293 284 9
(en millions)
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ PAR ACTION – DILUÉ 0,23 $ 0,01 $ 0,22 $ 1,81 $ 1,20 $ 0,61 $

1) En 2014, Air Canada a comptabilisé une charge ponctuelle au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la convention collective conclue en
octobre 2014.
2) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications aux régimes de retraite à prestations définies
3) En 2014, Air Canada a comptabilisé des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d’impôt.
4) En 2013, Air Canada a comptabilisé des pertes de valeur de 30 M$.
5) En 2013, Air Canada a inscrit une charge d’intérêts de 95 M$ relativement au rachat de ses billets garantis de premier rang qui devaient échoir en 2015 et en 2016.

Les données relatives aux actions servant au calcul du résultat par action (dilué et de base) en fonction du bénéfice net
ajusté par action s’établissent comme suit :

QUATRIÈMES
TRIMESTRES EXERCICES
(EN MILLIONS) 2014 2013 2014 2013
NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D’ACTIONS EN CIRCULATION – DE BASE 286 282 286 277
Effet dilutif potentiel 8 9 7 7
NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D’ACTIONS EN CIRCULATION – DILUÉ 294 291 293 284

Rapport de gestion 2014 81


RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI
Air Canada se sert du rendement du capital investi pour évaluer la rentabilité du capital qu’elle utilise. Le rendement se
fonde sur le bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) (voir la définition plus haut), à l’exclusion des charges d’intérêts et
des intérêts implicites aux termes des contrats de location simple. Le capital investi comprend i) la moyenne de l’actif
total en glissement annuel, déduction faite de la moyenne des passifs d’exploitation ne portant pas intérêt en glissement
annuel et ii) la valeur des contrats de location simple immobilisés (calculée en multipliant par sept les coûts de location
avions annualisés). Cette mesure n’est pas conforme aux PCGR pour la présentation d’états financiers, n’a pas de sens
normalisé et elle peut ne pas être comparable à des mesures similaires présentées par d’autres sociétés ouvertes.
Au deuxième trimestre de 2014, Air Canada a modifié sa méthode de calcul du rendement du capital investi. Auparavant
axée sur le financement, cette méthode est désormais axée sur les investissements et elle fournit, selon la direction, une
information plus pertinente puisque le rendement est fondé sur la valeur comptable du capital investi dans les activités
d’exploitation et n’est pas assujetti aux variations du cours de marché des actions en circulation d’Air Canada. Aux fins
de comparaison, l’information ci-après présentée au 31 décembre 2013 tient compte de cette nouvelle méthode.

Le tableau qui suit présente le rendement du capital investi d’Air Canada pour les périodes indiquées :

(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, 31 DÉCEMBRE 31 DÉCEMBRE VARIATION


SAUF INDICATION CONTRAIRE) 2014 2013 (EN $)
BÉNÉFICE NET POUR LA PÉRIODE ATTRIBUABLE AUX
100 $ 6 $ 94 $
ACTIONNAIRES (12 DERNIERS MOIS)
Retrancher :
Charge ponctuelle au titre des paiements à l’APAC 1) 30 - 30
Modifications du régime d’avantages du personnel 2)
- (82) 82
Ajustements visant la charge d’impôt 3) (41) - (41)
Perte de valeur 4) - 30 (30)
Perte de change 307 120 187
Charge d’intérêts 5)
- 95 (95)
Coût financier net au titre des avantages du personnel 134 208 (74)
(Profit) perte sur dérivés liés au carburant et autres dérivés 1 (37) 38
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ (12 DERNIERS MOIS) 531 $ 340 $ 191 $
Compte tenu des éléments suivants :
Charges d’intérêts 6) 322 302 20
Intérêts implicites sur les contrats de location simple 7)
153 156 (3)
BÉNÉFICE NET AJUSTÉ AVANT LES INTÉRÊTS
1 006 $ 798 $ 208 $
(12 DERNIERS MOIS)
Capital investi :
Fonds de roulement, à l’exclusion de la partie courante de la
449 357 92
dette à long terme et des contrats de location-financement
Actifs non financiers à long terme 6 676 6 014 662
Provisions au titre de la maintenance (726) (614) (112)
Autres passifs d’exploitation à long terme (295) (348) 53
Contrats de location simple immobilisés 8) 2 191 2 226 (35)
CAPITAL INVESTI 8 295 $ 7 635 $ 660 $
RENDEMENT DU CAPITAL INVESTI (EN %) 12,1 % 10,5 % 1,6 pp

1) En 2014, Air Canada a comptabilisé une charge ponctuelle au titre des paiements totalisant 30 M$ versés aux membres de l’APAC conformément à la convention collective conclue en
octobre 2014
2) En 2013, Air Canada a inscrit une diminution des charges d’exploitation de 82 M$ au titre des modifications apportées aux dispositions relatives à la retraite anticipée des régimes de
retraite à prestations définies d’Air Canada.
3) En 2014, Air Canada a comptabilisé des ajustements favorables de 41 M$ visant la charge d’impôt.
4) En 2013, Air Canada a comptabilisé des pertes de valeur de 30 M$.
5) En 2013, Air Canada a inscrit une charge d’intérêts de 95 M$ relativement au rachat de ses billets garantis de premier rang qui devaient échoir en 2015 et en 2016.
6) L a charge d’intérêts ne tient pas compte d’une charge d’intérêts non récurrente à l’égard du rachat des billets garantis prioritaires comptabilisée en 2013 comme il est décrit à la note 5)
ci-dessus.
7) Les intérêts implicites sur les contrats de location simple correspondent à 7,0 % du septuple des coûts de location avions des 12 derniers mois. La valeur de 7,0 % est approximative et
ne correspond pas nécessairement aux intérêts implicites sur les contrats de location simple réels pour quelque période que ce soit.
8) Les contrats de location simple immobilisés sont calculés en multipliant par 7 les coûts de location avions des 12 derniers mois. Pour la période de 12 mois close le 31 décembre 2014,
les coûts de location avions totalisaient 313 M$ (318 M$ pour la période de 12 mois close le 31 décembre 2013).

82 Rapport annuel Air Canada 2014


21. GLOSSAIRE
AIMTA – Association internationale des machinistes et Passagers-milles payants (PMP) – Mesure du trafic
des travailleurs de l’aérospatiale. passagers correspondant au produit du nombre
de passagers payants transportés par le nombre
APAC – Association des pilotes d’Air Canada. de milles qu’ils ont parcourus.
Autres produits passages et fret – Produits tirés Point (ou point de pourcentage) – Mesure de l’écart
de vols dont les points d’origine et de destination se arithmétique entre deux pourcentages.
trouvent surtout en Amérique centrale et en Amérique
du Sud, ainsi que dans les Antilles et au Mexique. Produits passages et fret intérieurs – Produits tirés
de vols à l’intérieur du Canada.
BAIIALA – Bénéfice avant les intérêts, les impôts, la
dotation aux amortissements et aux pertes de valeur Produits passages et fret transatlantiques –
et la location d’appareils. Cette unité de mesure Produits tirés de vols transatlantiques dont les points
financière n’est pas reconnue par les PCGR. Se reporter d’origine et de destination se trouvent surtout en
à la rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du Europe.
présent rapport de gestion pour un complément
d’information. Produits passages et fret transpacifiques – Produits
tirés de vols transpacifiques dont les points d’origine
Bénéfice net ajusté (perte nette ajustée) – Bénéfice et de destination se trouvent surtout en Asie et en
net (perte nette) consolidé(e) d’Air Canada attribuable Australie.
aux actionnaires d’Air Canada ajusté en vue d’en
exclure l’incidence (dans la mesure où ces éléments Produits passages par siège-mille offert (PPSMO) –
sont compris dans le bénéfice net (perte nette) Moyenne des produits passages par siège-mille offert
consolidé(e)) des profits ou pertes de change, du (les produits tirés des frais de bagages, qui sont inclus
produit (coût) financier net au titre des avantages du dans les produits passages, sont déduits aux fins du
personnel, des ajustements à la valeur du marché à calcul des PPSMO).
l’égard des dérivés liés au carburant et autres dérivés Produits – passagers payants – Renvoie à la
et des éléments exceptionnels. Se reporter à la définition établie par l’IATA. Les passagers payants sont
rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent dénombrés en fonction des indicatifs de vol, plutôt
rapport de gestion pour un complément d’information. qu’en fonction du parcours ou de l’itinéraire, ou d’une
Boeing – The Boeing Company. partie de celui-ci.

Coefficient d’occupation – Mesure de l’utilisation Rendement du capital investi – Mesure de la


de la capacité offerte aux passagers correspondant aux rentabilité du capital qu’utilise une société pour
passagers-milles payants exprimés en pourcentage des générer des rendements. Se reporter à la rubrique 20,
sièges-milles offerts. Mesures financières hors PCGR, du présent rapport de
gestion pour un complément d’information.
CALDA – Canadian Airline Dispatchers Association.
Rendement unitaire – Moyenne des produits
Certificats de fiducie bonifiés – Certificats de fiducie passages par passager-mille payant (les produits tirés
bonifiés émis relativement au financement d’appareils. des frais de bagages, qui sont inclus dans les produits
passages, sont déduits aux fins du calcul du rendement
CESMO – Charges d’exploitation par SMO. unitaire).
CESMO ajustées – Charges d’exploitation par SMO Sièges-milles offerts (SMO) – Mesure de la capacité
ajustées afin d’en exclure l’effet attribuable à la charge offerte aux passagers correspondant au produit du
de carburant, aux coûts liés à la portion terrestre des nombre total de sièges payants offerts par le nombre
forfaits et les éléments exceptionnels. Se reporter à la de milles parcourus.
rubrique 20, Mesures financières hors PCGR, du présent
rapport de gestion pour un complément d’information. Sièges répartis – Nombre de sièges sur les vols
sans escale. Un vol sans escale désigne un trajet
Coût moyen pondéré du capital (CMPC) – Mesure comportant un seul décollage et un seul atterrissage.
du coût du capital qu’établit la direction en pondérant
de façon proportionnelle chaque catégorie de capital. SCFP – Syndicat canadien de la fonction publique.
EXIM – Export-Import Bank of the United States. TCA – Travailleurs canadiens de l’Automobile, syndicat
remplacé par UNIFOR.
GTAA – Autorité aéroportuaire du Grand Toronto.
Tonne-mille effective (TME) – Produit mathématique
Longueur d’étape moyenne – Nombre moyen de correspondant au tonnage multiplié par la distance de
milles par siège au départ qui correspond au total des transport.
SMO par le total des sièges répartis.

Rapport de gestion 2014 83


Tonne-mille payante (TMP) – Produit mathématique
correspondant au poids (en tonnes) de la cargaison
transportée multiplié par la distance de transport
exprimée en milles.
UNIFOR – Syndicat remplaçant les TCA.

84 Rapport annuel Air Canada 2014


2014
ÉTATS FINANCIERS
CONSOLIDÉS ET NOTES
COMPLÉMENTAIRES
États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 85
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DE
L’INFORMATION FINANCIÈRE

Les états financiers consolidés ont été préparés par la direction. La direction est responsable de la présentation
fidèle des états financiers consolidés conformément aux principes comptables généralement reconnus du
Canada qui intègrent les Normes internationales d’information financière. Il incombe à la direction de choisir
les méthodes comptables et d’établir les jugements et les estimations comptables importants. La direction
est également responsable de tous les autres renseignements financiers inclus dans le rapport de gestion et il
lui appartient de s’assurer que ces renseignements concordent, lorsque cela est approprié, avec l’information
contenue dans les états financiers consolidés.
Il revient à la direction d’établir et d’exercer un contrôle interne adéquat sur l’information financière, notamment
de mettre en place les politiques et les procédures permettant de garantir, dans une mesure raisonnable, que
les actifs sont protégés et que les états financiers consolidés ainsi que les autres renseignements financiers sont
complets, impartiaux et adéquats.
Le Comité de vérification, des finances et du risque, composé entièrement d’administrateurs indépendants,
vérifie la qualité et l’intégrité de l’information financière de la Société et fait les recommandations d’approbation
au conseil d’administration, chapeaute la direction dans sa responsabilité de veiller à ce que les systèmes d’aide
au contrôle interne soient adéquats, voit à ce qu’un auditeur externe indépendant et compétent soit nommé et
approuve au préalable les honoraires et frais d’audit ou afférents à celui-ci. Le conseil d’administration approuve
les états financiers consolidés de la Société, ainsi que le rapport de gestion et les annonces relatives au rapport
annuel avant leur diffusion. Le Comité de vérification, des finances et du risque rencontre la direction et les
auditeurs internes et externes au moins quatre fois par année pour examiner les points touchant l’information
financière et les annonces à ce sujet, ainsi que les questions d’audit et d’autres questions.
Les auditeurs externes, à savoir PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l., effectuent un audit indépendant des
états financiers consolidés conformément aux normes d’audit généralement reconnues du Canada et expriment
leur opinion sur ceux-ci. Pour répondre à ces normes, il est nécessaire que l’audit soit planifié et mené de façon
que l’on puisse être raisonnablement assuré que les états financiers consolidés sont exempts d’énoncés fautifs
importants. Les auditeurs externes peuvent en tout temps consulter le Comité de vérification, des finances et du
risque et rencontrent celui-ci périodiquement.

Calin Rovinescu Michael Rousseau


Président et chef de la direction Vice-président général et chef des affaires financières

Le 10 février 2015

86 Rapport annuel Air Canada 2014


RAPPORT DE L’AUDITEUR INDÉPENDANT

AUX ACTIONNAIRES D’AIR CANADA


Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints d’Air Canada et de ses filiales, qui comprennent
l’état consolidé de la situation financière aux 31 décembre 2014 et 31 décembre 2013, le compte consolidé de résultat,
l’état consolidé du résultat global, l’état consolidé des variations des capitaux propres et le tableau consolidé des flux de
trésorerie pour les exercices clos les 31 décembre 2014 et 31 décembre 2013 et les notes complémentaires, constituées
d’un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations explicatives.

Responsabilité de la direction pour les états financiers consolidés


La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés
conformément aux Normes internationales d’information financière publiées par l’International Accounting Standards
Board, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d’états financiers
consolidés exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs.

Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous
avons effectué nos audits selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous
nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et réalisions les audits de façon à obtenir l’assurance
raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants
et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur,
et notamment de son évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives,
que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en considération le
contrôle interne de l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers consolidés afin de
concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité
du contrôle interne de l’entité. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes
comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que
l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre
opinion d’audit.

Opinion
À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la
situation financière d’Air Canada et de ses filiales aux 31 décembre 2014 et 31 décembre 2013, ainsi que de leur
performance financière et de leurs flux de trésorerie pour les exercices clos les 31 décembre 2014 et 31 décembre 2013
conformément aux Normes internationales d’information financière publiées par l’International Accounting Standards
Board.

Montréal (Québec)
Le 10 février 2015

1) CPA auditeur, CA, permis de comptabilité publique no 18144

« PwC » s’entend de PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l., une société à responsabilité limitée de l’Ontario.

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 87


ÉTAT CONSOLIDÉ DE LA SITUATION FINANCIÈRE
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 31 DÉCEMBRE 2014 31 DÉCEMBRE 2013

ACTIF
COURANT
Trésorerie et équivalents de trésorerie note 2P 661 $ 750 $
Placements à court terme note 2Q 1 614 1 458
Total de la trésorerie, des équivalents de trésorerie et des
2 275 2 208
placements à court terme
Liquidités soumises à restrictions note 2R 89 92
Créances clients 656 589
Stocks de carburant avions 72 71
Rechanges et fournitures note 2S 91 65
Charges payées d’avance et autres actifs courants 295 263
Total de l’actif courant 3 478 3 288
Total de l’actif courant note 4 5 998 5 073
Immobilisations incorporelles note 5 305 304
Goodwill note 6 311 311
Dépôts et autres actifs note 7 556 494
TOTAL DE L’ACTIF 10 648 $ 9 470 $
PASSIF
COURANT
Dettes fournisseurs et charges à payer 1 259 $ 1 129 $
Produits passages perçus d’avance 1 794 1 687
Partie courante de la dette à long terme et des
note 8 484 374
obligations au titre des contrats de location-financement
Total du passif courant 3 537 3 190
Dette à long terme et contrats de location-financement note 8 4 732 3 959
Passif au titre des régimes de retraite et autres avantages du
note 9 2 403 2 687
personnel
Provisions liées à la maintenance note 10 796 656
Autres passifs non courants note 11 313 375
TOTAL DU PASSIF 11 781 $ 10 867 $
CAPITAUX PROPRES
CAPITAUX PROPRES ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES
Capital social note 13 835 827
Surplus d’apport 77 80
Déficit (2 113) (2 367)
Total des capitaux propres attribuables aux actionnaires (1 201) (1 460)
PARTICIPATIONS NE DONNANT PAS LE CONTRÔLE 68 63
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (1 133) (1 397)
TOTAL DU PASSIF ET DES CAPITAUX PROPRES 10 648 $ 9 470 $

Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés.

Au nom du conseil d’administration :

David I. Richardson Christie J.B. Clark


Président du conseil Président du comité de vérification, des finances et du risque

88 Rapport annuel Air Canada 2014


COMPTE CONSOLIDÉ DE RÉSULTAT
EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, SAUF LES DONNÉES PAR ACTION) 2014 2013
PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES
Passages note 20 11 804 $ 11 021 $
Fret note 20 502 474
Autres 966 887
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES 13 272 12 382
CHARGES D’EXPLOITATION
Carburant avions 3 747 3 534
Salaires et charges sociales 2 282 2 247
Modifications des régimes d’avantages du personnel note 9 - (82)
Contrats d’achat de capacité 1 182 1 123
Redevances aéroportuaires et de navigation 1 031 983
Maintenance avions 728 632
Frais de vente et frais de distribution 672 613
Dotations aux amortissements et aux pertes de valeur 543 578
Coûts liés à la portion terrestre des forfaits 377 327
Locations avions 313 318
Restauration et fournitures connexes 309 289
Communications et technologies de l’information 204 190
Autres 1 069 1 011
TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION 12 457 11 763
RÉSULTAT D’EXPLOITATION 815 619
PRODUITS (CHARGES) AUTRES QUE D’EXPLOITATION
Perte de change (307) (120)
Produits d’intérêts 39 32
Charges d’intérêts (322) (397)
Intérêts capitalisés 30 46
Coût financier net lié aux avantages du personnel note 9 (134) (208)
Dérivés liés au carburant et autres dérivés note 17 (1) 37
Autres (15) (7)
TOTAL DES CHARGES AUTRES QUE D’EXPLOITATION (710) (617)
BÉNÉFICE AVANT IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT 105 2
Impôts sur le résultat note 12 - 8
BÉNÉFICE NET 105 $ 10 $
BÉNÉFICE NET ATTRIBUABLE AUX :
Actionnaires d’Air Canada 100 6
Participations ne donnant pas le contrôle 5 4
BÉNÉFICE NET 105 $ 10 $
BÉNÉFICE NET PAR ACTION ATTRIBUABLE AUX
ACTIONNAIRES D’AIR CANADA note 15
Bénéfice par action – résultat de base 0,35 0,02
Bénéfice par action – résultat dilué 0,34 0,02

Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés.

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 89


ÉTAT CONSOLIDÉ DU RÉSULTAT GLOBAL
EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013
RÉSULTAT GLOBAL
Bénéfice net 105 $ 10 $
Autres éléments du résultat global, déduction faite
des impôts de néant :
Éléments qui ne seront pas reclassés en résultat net
Réévaluations du passif des régimes d’avantages du personnel note 9 167 1 908
TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL 272 $ 1 918 $
Résultat global attribuable aux :
Actionnaires d’Air Canada 267 $ 1 914 $
Participations ne donnant pas le contrôle 5 4
TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL 272 $ 1 918 $

ÉTAT CONSOLIDÉ DES VARIATIONS DES CAPITAUX PROPRES


TOTAL DES
CAPITAUX
PROPRES PARTICIPATIONS
ATTRIBUABLES NE DONNANT TOTAL DES
(EN MILLIONS DE DOLLARS CAPITAL SURPLUS AUX PAS LE CAPITAUX
CANADIENS) SOCIAL D’APPORT DÉFICIT ACTIONNAIRES CONTRÔLE PROPRES
1 janvier 2013
er
813 $ 62 $ (4 281) $ (3 406) $ 59 $ (3 347) $
Bénéfice net - - 6 6 4 10
Réévaluations du passif des régimes
- - 1 908 1 908 - 1 908
d’avantages du personnel
Total du résultat global - - 1 914 1 914 4 1 918
Rémunération fondée sur des actions - 12 - 12 - 12
Unités d’actions reclassées dans les
titres réglés en capitaux propres - 7 - 7 - 7
(note 2i)
Rachat de bons de souscription
(note 13) (2) - - (2) - (2)

Émission d’actions (note 13) 16 (1) - 15 - 15


31 décembre 2013 827 $ 80 $ (2 367) $ (1 460) $ 63 $ (1 397) $
Bénéfice net - - 100 100 5 105
Réévaluations du passif des régimes
- - 167 167 - 167
d’avantages du personnel
Total du résultat global - - 267 267 5 272
Rémunération fondée sur des actions - 2 (13) (11) - (11)
Actions émises (note 13) 2 (1) - 1 - 1
Actions acquises pour la prime de
reconnaissance envers les employés 6 (4) - 2 - 2
(note 13)
31 décembre 2014 835 $ 77 $ (2 113) $ (1 201) $ 68 $ (1 133) $

Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés.

90 Rapport annuel Air Canada 2014


TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE
EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS) 2014 2013
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS SUIVANTES
EXPLOITATION
Bénéfice net 105 $ 10 $
Ajustements au titre du rapprochement avec les flux de
trésorerie nets liés aux activités d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux pertes de valeur 543 578
Perte de change note 17 338 200
Excédent de la capitalisation des régimes d’avantages du
note 9 (117) (3)
personnel sur la charge de ces régimes
Modifications des régimes d’avantages du personnel note 9 - (82)
Dérivés liés au carburant et autres dérivés note 17 (12) (33)
Activités abandonnées – Aveos note 19 - (29)
Variation des provisions au titre de la maintenance 76 29
Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement 40 33
Autres (32) 28
FLUX DE TRÉSORERIE NETS LIÉS AUX ACTIVITÉS D’EXPLOITATION 941 731
FINANCEMENT
Produits des emprunts note 8 1 178 1 973
Réduction de la dette à long terme et des obligations
note 8 (677) (1 646)
au titre des contrats de location-financement
Émission d’actions ordinaires, solde net 1 14
Autres - (15)
FLUX DE TRÉSORERIE NETS LIÉS AUX ACTIVITÉS DE 502 326
FINANCEMENT
INVESTISSEMENT
Placements à court terme (100) (210)
Achat d’immobilisations corporelles et incorporelles (1 501) (962)
Produit de la vente d’actifs 72 70
Autres (3) 41
FLUX DE TRÉSORERIE NETS LIÉS AUX ACTIVITÉS (1 532) (1 061)
D’INVESTISSEMENT
DIMINUTION DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE (89) (4)
TRÉSORERIE
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice 750 754
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE 661 $ 750 $
DE L’EXERCICE

Les notes ci-jointes font partie intégrante des états financiers consolidés.

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 91


EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2014 ET 2013
(EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS, SAUF LES MONTANTS PAR ACTION)

1. INFORMATIONS GÉNÉRALES
Les états financiers consolidés audités ci-joints (les « états d’au plus 18 places, dont certains sont dits de « troisième
financiers ») sont ceux d’Air Canada (la « Société »). Le niveau ». Directement ou par l’entremise du réseau Star
terme « Société » s’entend, selon le contexte, d’Air Canada Alliance, Air Canada est présente sur presque tous les
et d’une ou plusieurs de ses filiales, y compris ses grands marchés du monde.
principales filiales actives lui appartenant en propre,
Société en commandite Touram, qui exerce ses activités Air Canada Cargo, groupe opérationnel d’Air Canada, est
sous la dénomination Vacances Air CanadaMD (« Vacances le plus important transporteur de fret aérien au Canada.
Air Canada ») et Air Canada rouge S.E.C., qui exerce Air Canada offre des services de transport aérien de
ses activités sous la dénomination Air Canada rougeMD fret sur les marchés intérieur et transfrontalier Canada-
(« Air Canada rouge »). Les présents états financiers États-Unis ainsi que sur les lignes internationales entre le
tiennent compte aussi de certaines entités locatrices de Canada et les principaux marchés de l’Europe, de l’Asie, de
matériel volant, qui sont consolidées selon IFRS 10 États l’Amérique du Sud et de l’Australie.
financiers consolidés, dans lesquelles les capitaux propres Le Groupe voyage d’agrément d’Air Canada combine les
détenus par d’autres parties sont non significatifs. activités de Vacances Air Canada et celles d’Air Canada
Air Canada est constituée en société par actions et rouge. Vacances Air Canada est l’un des plus importants
domiciliée au Canada. Son siège social est situé au 7373, voyagistes au Canada. Avec des bureaux à Montréal
boulevard Côte-Vertu Ouest (Saint-Laurent), au Québec. et à Toronto, Vacances Air Canada exerce ses activités
dans le secteur des voyages d’agrément à l’étranger
Air Canada est le plus important transporteur aérien (Antilles, Mexique, États-Unis, Europe, Amérique centrale
du Canada sur les réseaux intérieur, transfrontalier et Amérique du Sud, Pacifique-Sud, Australie et Asie)
Canada-États-Unis et international ainsi que le plus grand en élaborant, en commercialisant et en distribuant des
fournisseur de services passagers réguliers du Canada sur forfaits vacances. Vacances Air Canada offre également
les marchés intérieur, transfrontalier (Canada-États-Unis) des forfaits croisières en Amérique du Nord, en Europe et
et international à destination et au départ du Canada. Une dans les Antilles.
partie de la prestation des services passagers réguliers
sur les marchés intérieur et transfrontalier est effectuée Air Canada rouge a démarré ses activités le 1er juillet 2013
sous la dénomination « Air Canada Express » et assurée et assure des services passagers réguliers sur certains
par des tiers, dont Société en commandite Jazz Aviation marchés d’agrément et intérieurs d’Air Canada.
(« Jazz ») et Sky Regional Airlines Inc. (« Sky Regional »),
dans le cadre de contrats d’achats de capacité (« CAC »).
Air Canada propose aussi des services passagers réguliers
sur les marchés intérieur et transfrontalier dans le cadre de
contrats d’achat de capacité avec d’autres transporteurs
régionaux, notamment ceux qui exploitent des appareils

2. BASE D’ÉTABLISSEMENT ET PRINCIPALES MÉTHODES


COMPTABLES
La Société établit ses états financiers selon les principes A) BASE D’ÉVALUATION
comptables généralement reconnus du Canada (les
« PCGR »), tels qu’ils sont définis dans le Manuel de CPA Les présents états financiers ont été préparés selon
Canada – Comptabilité (le « Manuel de CPA Canada »), la base du coût historique, sauf en ce qui concerne la
qui intègre les Normes internationales d’information réévaluation de la trésorerie, des équivalents de trésorerie
financière (les « IFRS ») publiées par l’International et des placements à court terme, des liquidités soumises à
Accounting Standards Board (l’« IASB »). restrictions et des instruments dérivés, qui sont évalués à
la juste valeur.
Le Conseil d’administration de la Société a approuvé les
présents états financiers pour publication le 10 février
2015. B) PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION
Les méthodes comptables ayant servi à l’établissement Les présents états financiers intègrent les comptes d’Air
des présents états financiers sont présentées ci-après. Ces Canada et ceux de ses filiales. Les filiales sont toutes
méthodes ont été appliquées uniformément à toutes les les entités (y compris les entités ad hoc) qu’Air Canada
périodes présentées, sauf indication contraire. contrôle. Aux fins comptables, un contrôle est établi
par un investisseur lorsqu’il est exposé ou qu’il a droit

92 Rapport annuel Air Canada 2014


à des rendements variables en raison de ses liens avec Contrat de participation et de services commerciaux entre
l’entité émettrice et qu’il a la capacité d’influer sur ces Aéroplan et Air Canada (le « CPSC »).
rendements du fait du pouvoir qu’il détient sur celle-ci.
Tous les soldes et toutes les opérations intersociétés sont
éliminés. D) CONTRATS D’ACHAT DE CAPACITÉ
Les participations ne donnant pas le contrôle représentent Air Canada a conclu des contrats d’achat de capacité
les participations dans des filiales détenues par des avec Jazz, Sky Regional et certains autres transporteurs
parties externes. La quote-part de l’actif net des filiales régionaux, notamment ceux qui exploitent des appareils
attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle d’au plus 18 places, dont certains sont dits de « troisième
est présentée comme une composante des capitaux niveau ». En vertu de ces programmes, Air Canada se
propres. charge de la commercialisation, de la billetterie et des
autres dispositions commerciales liées à ces vols, et
Entités ad hoc elle inscrit les revenus qu’elle en tire dans ses produits
passages. Les charges d’exploitation liées aux contrats
La Société a conclu des opérations de location d’appareils d’achat de capacité comprennent les frais d’achat de
et d’autres ententes avec un certain nombre d’entités ad capacité et des coûts refacturés. Les coûts refacturés
hoc. Selon IFRS 10, États financiers consolidés, la Société sont pris en charge par la Société sans majoration, et
contrôle et consolide des entités de location portant sur comprennent la charge de carburéacteur, les redevances
des appareils (22 appareils au 31 décembre 2014). La aéroportuaires et de navigation et les autres frais. Ces
Société a déterminé qu’elle contrôle ces entités parce que charges sont comptabilisées dans la catégorie pertinente
les contrats de location ou d’autres accords conclus avec des charges d’exploitation.
ces entités ad hoc donnent à Air Canada le pouvoir de
contrôler la principale décision économique à l’expiration
des contrats de location quant à l’achat ou non de E) PROGRAMME DE FIDÉLISATION
l’appareil et donc à l’élimination de l’entité ad hoc. AÉROPLAN
La Société loue aussi certains appareils à des entités ad Air Canada achète des milles AéroplanMD auprès
hoc dans le cadre de contrats où elle ne garantit aucune d’Aéroplan, une partie non liée. Air Canada est un
tranche de la valeur résiduelle de l’appareil à l’expiration partenaire d’Aéroplan, qui offre à certains clients d’Air
du contrat de location. En l’absence de garanties de la Canada des milles AéroplanMD que les clients peuvent
valeur résiduelle, la perte maximale que la Société pourrait échanger contre des primes-voyages et d’autres primes
subir du fait de ses liens avec ces entités ad hoc est limitée acquises par Aéroplan.
principalement à ses obligations locatives. La Société
Aux termes du CPSC, Aéroplan achète des places sur
ne contrôle pas ces entités qui n’entrent pas dans son
les vols d’Air Canada pour s’acquitter de son obligation
périmètre de consolidation.
d’échanger des milles AéroplanMD contre des primes-
voyages. Le produit tiré de la vente de billets à Aéroplan
C) PRODUITS PASSAGES ET FRET est constaté dans les produits passages payés d’avance.
Les produits sont constatés à mesure que les services de
Les produits passages et fret sont constatés au moment transport correspondants sont assurés.
où les transports correspondants sont assurés, sauf les
produits tirés de passes de vols illimités, qui sont constatés En ce qui concerne les milles AéroplanMD accumulés par
linéairement sur la période de validité de la passe de vols les clients d’Air Canada, Air Canada achète des milles
considérée. La Société a formé des alliances avec d’autres AéroplanMD à Aéroplan conformément aux conditions
transporteurs aériens prévoyant une participation au du CPSC. Le coût de l’achat de milles AéroplanMD à
programme de fidélisation, des accords interlignes, une Aéroplan est constaté à titre d’incitatif commercial et
exploitation à code multiple et la coordination de services porté en diminution des produits passages au moment
portant entre autres sur les réservations, le traitement de l’émission des points, soit lorsqu’un vol admissible est
des bagages et les horaires des vols. Les produits sont offert au client.
affectés selon des formules précisées dans les ententes
et sont comptabilisés lorsque le transport est effectué.
Les produits passages comprennent également certains
F) AUTRES PRODUITS
frais et suppléments ainsi que les produits des services Les autres produits comprennent les produits tirés de
à la clientèle comme la modification des billets, la la vente de la portion terrestre de forfaits voyages et
sélection des places et les excédents de bagages, qui sont de la fourniture de services d’escale et d’autres services
comptabilisés au fur et à mesure que les services sont connexes au transport aérien. Les produits tirés de
rendus. forfaits vacances sont constatés à mesure que les services
correspondants sont assurés pendant la durée des
Les produits passages et fret perçus d’avance sont reportés
vacances. Les autres produits tirés des services connexes
et inclus dans le passif courant. Les produits perçus
au transport aérien sont constatés lorsque les ventes
d’avance comprennent aussi le produit de la vente de
sont effectuées aux passagers ou lorsque les services sont
billets d’avion à Aimia Canada Inc. (« Aéroplan »), société
rendus.
qui assure un programme de fidélisation de la clientèle
à Air Canada et qui lui achète des places aux termes du Sont aussi compris dans les autres produits les produits
tirés de la location ou de la sous-location d’appareils à
États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 93
des tiers. Les produits tirés de la location ou de la sous- H) RÉGIMES DE PARTICIPATION AUX
location sont constatés linéairement sur la durée du BÉNÉFICES
contrat de location ou de sous-location. Les produits tirés
de contrats de location simple et de sous-location se sont La Société dispose de régimes de participation aux
élevés à 35 $ en 2014 (53 $ en 2013). bénéfices à l’intention de son personnel. Les charges sont
calculées à partir des résultats de l’ensemble de l’année
À des fins comptables, la Société agit à titre de mandataire civile et constatées tout au long de l’exercice à titre de
pour certains contrats de sous-location d’appareils à Jazz charge salariale fondée sur l’estimation des paiements
et à Sky Regional et présente de ce fait les produits tirés annuels devant être faits au titre des régimes.
de la sous-location en diminution des charges de location
avions, car la durée des baux des contrats de sous-location
correspond à la durée des baux des contrats de la Société. I) RÉGIMES DE RÉMUNÉRATION FONDÉE
La Société agit à titre de preneur et de bailleur (sous- SUR DES ACTIONS
location) pour ces contrats. Certains salariés de la Société participent au régime
d’intéressement à long terme d’Air Canada qui prévoit
G) AVANTAGES DU PERSONNEL l’attribution d’options sur actions, d’unités d’actions
liées au rendement (« UAR ») et d’unités d’actions
Le coût des prestations de retraite, des avantages de négociation restreinte (« UANR »), dont une
complémentaires de retraite et des avantages postérieurs description est donnée à la note 14. Les UAR et les
à l’emploi acquis par les salariés est déterminé de façon UANR sont des unités d’actions fictives pouvant être
actuarielle annuellement au 31 décembre. Le coût est échangées, à raison de une pour une, contre des actions
déterminé au moyen de la méthode des unités de crédit d’Air Canada ou l’équivalent en trésorerie, au gré du
projetées et d’hypothèses portant sur les taux d’intérêt conseil d’administration et compte tenu de facteurs tels
du marché, la progression des salaires, l’âge du départ à que le nombre restant d’actions autorisées en vertu du
la retraite, les taux de mortalité et les coûts de soins de régime d’intéressement à long terme décrit à la note 14.
santé. L’acquisition des droits aux options, aux UAR et aux UANR
Les coûts des services passés sont comptabilisés dans la émises en vertu du régime est assortie de conditions liées
période au cours de laquelle un régime a été modifié, que à l’écoulement du temps et/ou au rendement, comme il
les avantages aient été acquis ou non. Les profits et les est décrit plus en détail à la note 14.
pertes liés à la réduction ou à la liquidation d’un régime La juste valeur des options sur actions dont l’acquisition
sont comptabilisés dans la période au cours de laquelle se est graduelle est déterminée en fonction de différentes
produit la réduction ou la liquidation. durées prévues pour les options qui sont acquises chaque
Les coûts des services rendus au cours de l’exercice année, chacune d’entre elles étant considérée comme
considéré et les coûts des services passés, les profits une attribution distincte ayant une date d’acquisition
et les pertes sur les réductions ou les liquidations sont différente, et elle est comptabilisée selon cette base, en
comptabilisés dans les Salaires et charges sociales. Les tenant compte des estimations concernant les extinctions.
intérêts sur les obligations au titre des prestations sont La juste valeur associée à l’attribution d’options sur actions
présentés en montant net dans le coût financier net lié à un salarié ayant le droit de prendre sa retraite à la date
aux avantages du personnel. Les écarts actuariels nets, ou d’attribution est passée en charges à cette date. La juste
réévaluations, sont comptabilisés dans les autres éléments valeur associée à l’attribution d’options sur actions à
du résultat global et le déficit, sans reclassement au un salarié qui a le droit de prendre sa retraite pendant
compte de résultat dans les périodes ultérieures. la période d’acquisition des droits est constatée sur la
période allant de la date d’attribution jusqu’à la date
Certains régimes de retraite de la Société sont assujettis à laquelle le salarié a le droit de prendre sa retraite. La
à des exigences de financement minimal. L’obligation Société comptabilise une charge de rémunération et un
au titre des exigences de financement minimal est ajustement correspondant au surplus d’apport égal à la
déterminée au moyen de la méthode des exigences juste valeur des instruments de capitaux propres attribués
de financement minimal projetées, en fonction des établie au moyen du modèle d’évaluation d’options Black-
estimations les plus probables de la direction quant à Scholes, compte tenu des estimations concernant les
la situation de capitalisation des régimes, déterminée extinctions. La charge de rémunération est ajustée pour
selon une méthode actuarielle, des taux d’actualisation tenir compte des variations ultérieures des estimations
du marché et de la progression estimée des salaires. de la direction quant au nombre d’options devant être
L’obligation au titre des exigences de financement minimal acquises.
et toute réévaluation ultérieure de cette obligation sont
comptabilisées immédiatement dans les autres éléments Les attributions d’UAR et d’UANR sont comptabilisées
du résultat global et le déficit sans reclassement ultérieur comme des instruments dénoués par règlement en
au résultat. instruments de capitaux propres. Par conséquent,
la Société comptabilise linéairement sur la période
d’acquisition établie une charge de rémunération
compensée par le surplus d’apport égale à la valeur de
marché d’une action ordinaire d’Air Canada à la date de
l’attribution, compte tenu des estimations concernant les

94 Rapport annuel Air Canada 2014


extinctions. La charge de rémunération est ajustée pour K) AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION
tenir compte des variations ultérieures des estimations
de la direction quant au nombre d’UAR et d’UANR Les autres charges d’exploitation comprennent entre
devant être acquises. Se reporter à la note 17 pour autres les frais liés à la location et à l’entretien de
une description des instruments dérivés utilisés par la bâtiments, aux services d’escale aux aéroports, aux
Société pour couvrir les risques liés aux flux de trésorerie honoraires et services professionnels, aux repas et à
découlant des UAR. l’hébergement des équipages, à la promotion et à la
publicité, aux assurances et à d’autres dépenses. Les autres
Air Canada a aussi établi un régime d’actionnariat à charges d’exploitation sont constatées à mesure qu’elles
l’intention des employés, en vertu duquel elle verse, en sont engagées.
contrepartie des montants versés par les salariés, des
cotisations établies selon des pourcentages prévus au
régime. Les employés doivent demeurer au service de L) INSTRUMENTS FINANCIERS
la Société jusqu’au 31 mars de l’année suivante pour En vertu de sa politique de gestion des risques, la Société
acquérir les cotisations de la Société. Ces cotisations n’a recours à des instruments financiers dérivés que pour
sont constatées au titre des Salaires et charges sociales à gérer les risques et non à des fins spéculatives.
mesure qu’elles sont acquises.
Les actifs financiers et les passifs financiers, y compris
les dérivés, sont comptabilisés dans l’état consolidé de
J) MAINTENANCE ET RÉPARATIONS la situation financière lorsque la Société devient partie
Les frais de maintenance et de réparation des appareils aux dispositions contractuelles de l’instrument financier
loués et des appareils appartenant à la Société sont ou du contrat dérivé. Tous les instruments financiers
passés en charges en maintenance avions dès qu’ils sont doivent être évalués à leur juste valeur au moment de
engagés, à l’exception des frais de maintenance et de la comptabilisation initiale. Le risque de crédit propre de
réparation liés aux modalités de restitution des appareils la Société et le risque de crédit de la contrepartie sont
loués aux termes de contrats de location simple, qui pris en considération pour déterminer la juste valeur des
sont comptabilisés sur la durée du contrat de location, actifs financiers et des passifs financiers, y compris les
et des travaux importants de maintenance des appareils instruments dérivés. L’évaluation au cours des périodes
appartenant à la Société et des appareils visés par des ultérieures est fonction du classement des instruments
contrats de location-financement, qui sont inscrits à l’actif financiers. La Société classe ses actifs financiers dans les
comme il est indiqué à la note 2T ci-dessous. catégories : « à la juste valeur par le biais du résultat net »,
« prêts et créances » et « détenu jusqu’à l’échéance ». Le
Les frais de maintenance et de réparation liés aux classement est fonction du but pour lequel l’actif financier
modalités de restitution des appareils prévues aux a été acquis.
contrats de location simple sont comptabilisés sur la
durée du bail au montant des obligations de maintenance La direction détermine le classement des actifs financiers
au titre de la restitution des appareils à la fin du bail lors de leur comptabilisation initiale. Les actifs financiers
prévues par les contrats de location simple conclus par évalués à la juste valeur par le biais du résultat net sont
la Société et compensés par des frais de maintenance classés dans les actifs financiers détenus à des fins de
payés d’avance constatés en actif, sauf dans le cas des transaction. Un actif financier est classé dans cette
contrats de services de maintenance facturés à l’heure catégorie s’il a été acquis principalement en vue d’être
ou des recouvrements en vertu de contrats de sous- vendu à court terme. Les dérivés sont aussi classés
location d’appareils. La provision est comptabilisée dans comme détenus à des fins de transaction sauf s’ils sont
les provisions liées à la maintenance en fonction d’un taux désignés comme couvertures. Les prêts et créances sont
d’actualisation tenant compte des risques spécifiques des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés
liés au passif sur la durée à courir du bail. Les intérêts ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché
cumulés sur la provision sont comptabilisés dans les actif. Dans le cas des instruments financiers classés
autres charges autres que d’exploitation. Dans le cas des autrement que comme détenus à des fins de transaction,
avions faisant l’objet de contrats de location simple qui les coûts de transaction sont ajoutés à la juste valeur
sont sous-loués à des tiers, la charge liée à la provision initiale de l’instrument financier correspondant. Les actifs
est présentée dans le compte de résultat, déduction faite financiers et les passifs financiers classés comme détenus
du montant comptabilisé au titre des remboursements à des fins de transaction sont évalués à la juste valeur par
des frais de maintenance découlant d’une obligation le biais du résultat net. Les prêts et créances ou les autres
contractuelle du sous-locataire. La Société comptabilise un passifs financiers sont évalués au coût amorti calculé selon
remboursement lorsqu’elle a la quasi-certitude de recevoir la méthode du taux d’intérêt effectif.
ce remboursement si elle éteint son obligation. Tout La Société détermine à la fin de chaque période de
changement de l’estimation du coût de la maintenance, présentation de l’information financière s’il existe une
des taux d’actualisation, du moment du règlement ou indication objective de dépréciation d’un actif financier
toute différence entre le coût réel de la maintenance et le ou d’un groupe d’actifs financiers. Dans le cas des prêts et
montant constitué en guise de provision est comptabilisé créances, le montant de la perte est égal à la différence
en maintenance avions. entre la valeur comptable de l’actif et la valeur actualisée
des flux de trésorerie futurs estimés. La valeur comptable

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 95


de l’actif est diminuée de la perte et celle-ci est inscrite au étrangères sont convertis au taux de change historique
compte consolidé de résultat. ou moyen de la période, selon le cas. L’ajustement des
actifs et des passifs monétaires libellés en monnaies
La Société a recours aux instruments dérivés liés aux taux étrangères, qui découle des fluctuations du change après
d’intérêt, au change et au prix du carburant ainsi qu’à leur conversion en dollars canadiens, est classé en profit
des contrats à terme sur actions pour réduire les risques (perte) de change.
auxquels l’exposent ces éléments. Les instruments dérivés
sont inscrits à l’état consolidé de la situation financière à
la juste valeur, y compris les dérivés incorporés dans des N) IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT
contrats financiers ou non financiers devant faire l’objet
d’un poste distinct. Les variations de la juste valeur des La charge d’impôts pour la période comprend les impôts
instruments dérivés sont constatées dans les produits sur le résultat exigibles et différés. La charge d’impôts sur
(charges) autres que d’exploitation. Ces contrats dérivés le résultat est inscrite au compte consolidé de résultat,
sont inscrits à l’état consolidé de la situation financière à la sauf si elle se rattache à des éléments comptabilisés
juste valeur au titre des charges payées d’avance et autres dans les autres éléments du résultat global ou inscrits
actifs courants, des dépôts et autres actifs, des dettes directement aux capitaux propres. Elle est alors déduite de
fournisseurs et charges à payer ou des autres passifs non ces éléments.
courants, selon les modalités prévues aux contrats. Tous La charge d’impôts sur le résultat exigible est calculée
les flux de trésorerie associés à l’achat et à la vente de selon les lois de l’impôt adoptées ou quasi adoptées à
dérivés sont classés comme des flux de trésorerie liés aux la date de clôture dans les territoires dans lesquels la
activités d’exploitation dans le tableau consolidé des flux Société et ses filiales exercent leurs activités et dégagent
de trésorerie. un résultat imposable. La direction évalue régulièrement
La Société a établi la classification suivante : les positions adoptées dans les déclarations fiscales
relativement aux situations dans lesquelles les règlements
• La trésorerie, les équivalents de trésorerie et les fiscaux sont sujets à interprétation. Elle établit des
placements à court terme sont classés comme étant provisions s’il y a lieu à la lumière des montants qu’elle
détenus à des fins de transaction, et toute variation prévoit devoir payer aux autorités fiscales.
de la juste valeur pendant la période est comptabilisée
par le biais des produits d’intérêts dans le compte L’impôt différé est comptabilisé, selon la méthode du
consolidé de résultat. passif fiscal, en fonction des différences temporelles
entre les bases fiscales des actifs et des passifs et leurs
• Les liquidités soumises à restrictions sont classées valeurs comptables dans les états financiers consolidés.
comme étant détenues à des fins de transaction, et Des passifs d’impôts sur les résultats différés ne sont
toute variation de la juste valeur pendant la période est cependant pas comptabilisés s’ils découlent de la
comptabilisée par le biais des produits d’intérêts dans comptabilisation initiale du goodwill. L’impôt sur le
le compte consolidé de résultat. résultat différé est évalué au moyen des taux d’impôt
et des lois fiscales qui ont été adoptés ou quasi adoptés
• Les dépôts liés aux appareils et les autres dépôts sont
à la fin de la période de présentation de l’information
classés comme des prêts et créances et sont évalués
financière et dont l’application est attendue sur la période
au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt
au cours de laquelle l’actif d’impôts différés est réalisé ou
effectif. Les produits d’intérêts sont inscrits au compte
le passif d’impôts différés réglé.
consolidé de résultat, le cas échéant.
Un actif d’impôts différés est comptabilisé seulement
• Les créances clients sont classées comme des prêts
dans la mesure où il est probable que la Société disposera
et des créances, et elles sont évaluées au coût amorti
de bénéfices imposables futurs auxquels les différences
selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les produits
temporelles pourront être imputées.
d’intérêts sont inscrits au compte consolidé de résultat,
le cas échéant.
• Les dettes fournisseurs, les facilités de crédit et les
O) RÉSULTAT PAR ACTION
emprunts bancaires sont classés comme autres Le résultat de base par action est calculé en divisant le
passifs financiers et sont évalués au coût amorti selon résultat net de la période attribuable aux actionnaires d’Air
la méthode du taux d’intérêt effectif. Les charges Canada par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires
d’intérêts sont inscrites au compte consolidé de en circulation au cours de la période. Les actions détenues
résultat, le cas échéant. en fiducie pour les paiements fondés sur des actions à des
salariés sont traitées comme des actions autodétenues
et sont retranchées du nombre d’actions de base en
M) CONVERSION DES DEVISES circulation dans le calcul du résultat de base par action.
Le dollar canadien est la monnaie fonctionnelle
Le résultat dilué par action est calculé en ajustant le
d’Air Canada et de ses filiales. Les actifs et les passifs
nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation
monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis
pour tenir compte des actions ordinaires pouvant avoir
en dollars canadiens au cours du change en vigueur à la
un effet dilutif. Les actions ordinaires de la Société qui
date de l’état consolidé de la situation financière. Les actifs
peuvent avoir un effet dilutif comprennent les options
et les passifs non monétaires ainsi que les produits et les
sur actions, les bons de souscription, ainsi que les actions
charges découlant d’opérations libellées en monnaies
96 Rapport annuel Air Canada 2014
détenues en fiducie aux fins de paiements fondés sur considérées. Est compris dans la maintenance avions un
des actions à des employés. Le nombre d’actions inclus montant de 55 $ au titre des rechanges et fournitures
eu égard aux options et aux bons de souscription pour utilisées au cours de l’exercice (48 $ en 2013).
lesquels les droits sont acquis est calculé au moyen
de la méthode du rachat d’actions sauf si leur effet est
antidilutif. Selon cette méthode, le produit de l’exercice de T) IMMOBILISATIONS CORPORELLES
tels instruments est censé servir à l’achat d’actions à droit Les immobilisations corporelles sont comptabilisées selon
de vote de catégorie B au cours moyen de marché pour le modèle du coût. Les immobilisations corporelles au titre
la période, la différence entre le nombre d’actions émises de contrats de location-financement et les obligations
à l’exercice et le nombre d’actions censées avoir été locatives futures sont comptabilisées initialement à
achetées étant incluse dans le calcul. Les actions incluses un montant égal au moins élevé de la juste valeur des
eu égard aux options sur actions liées au rendement immobilisations corporelles et de la valeur actualisée des
attribuées aux employés sont traitées comme des actions paiements de loyer.
dont l’émission est conditionnelle, leur émission étant
liée à la réalisation de certaines conditions autres que La Société répartit le montant comptabilisé initialement
le passage du temps. Si ces conditions sont réalisées, le à l’égard d’une pièce d’immobilisation corporelle entre ses
nombre d’actions incluses est également calculé au moyen composantes importantes et amortit chaque composante
de la méthode du rachat d’actions sauf si ces actions ont de façon distincte. Les immobilisations corporelles
un effet antidilutif. sont amorties linéairement sur leur durée d’utilisation
estimative, à concurrence de leur valeur résiduelle
estimative. Le matériel volant et l’équipement de vol sont
P) T
 RÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE décomposés en cellules, réacteurs et matériel de cabine et
TRÉSORERIE modifications. La période d’amortissement des cellules et
En date du 31 décembre 2014, la trésorerie et les des réacteurs est de 20 à 25 ans et leur valeur résiduelle
équivalents de trésorerie comprennent un montant de estimative, de 10 % à 20 %. Les réacteurs de rechange et
234 $ au titre de placements ayant des échéances initiales pièces connexes (les « articles durables ») sont amortis
d’au plus trois mois (186 $ en date du 31 décembre 2013). sur la durée moyenne d’utilisation restante des appareils
auxquels ils correspondent et leur valeur résiduelle
estimative est de 10 % à 20 %. Les améliorations
Q) PLACEMENTS À COURT TERME apportées aux cabines et les modifications apportées aux
appareils loués en vertu de contrats de location simple
Les placements à court terme ont des échéances initiales sont amorties sur la durée du contrat de location. Les
de plus de trois mois et d’au plus un an. principaux travaux de maintenance effectués sur des
cellules et des réacteurs, y compris le coût des pièces
R) L IQUIDITÉS SOUMISES À de rechange et des fournitures ainsi que des services de
RESTRICTIONS maintenance fournis par des tiers, sont incorporés au coût
de l’actif et amortis sur la durée d’utilité moyenne prévue
La Société a comptabilisé sous l’actif courant des liquidités entre les principaux travaux de maintenance. Ces travaux
soumises à restrictions, qui représentent les fonds détenus consistent d’ordinaire en des inspections plus poussées
en fiducie par Vacances Air Canada en conformité avec et des travaux d’entretien plus complexes des appareils.
les prescriptions réglementaires régissant les produits Tous les travaux de maintenance effectués sur des
passages payés d’avance, ainsi que les fonds détenus dans appareils du parc aérien en vertu de contrats prévoyant
les comptes en fiducie relativement aux réservations une facturation à l’heure de vol sont imputés aux charges
par carte de crédit, comptabilisés sous le passif courant d’exploitation dans le compte de résultat à mesure
relativement à certaines activités liées aux voyages. que les frais sont engagés. Les bâtiments sont amortis
linéairement sur leur durée d’utilité jusqu’à concurrence
Les liquidités soumises à restrictions échéant à plus d’un
de 50 ans, ou sur la durée du bail foncier si elle est plus
an à compter de la date du bilan sont intégrées aux dépôts
courte. Les améliorations locatives sont amorties sur la
et autres actifs et ont trait à des fonds déposés auprès
durée du bail, à concurrence de cinq ans. Le matériel au sol
de diverses institutions financières comme garanties de
et les autres équipements sont amortis sur 3 à 25 ans.
lettres de crédit et autres éléments.
Le matériel et les modifications de l’intérieur de la cabine
étaient auparavant amortis sur cinq ans ou sur la durée
S) S TOCKS DE CARBURANT AVIONS ET d’utilité résiduelle de l’appareil, si celle-ci était inférieure
DE RECHANGES ET FOURNITURES à cinq ans. À compter du 1er avril 2014, le matériel et les
Les stocks de carburant avions et de rechanges et modifications de l’intérieur de la cabine sont amortis sur
fournitures, à l’exception des articles durables, sont une période de huit ans ou sur la durée d’utilité résiduelle
évalués au coût, qui est déterminé suivant la méthode du de l’appareil, si celle-ci est inférieure à huit ans. La durée
coût moyen pondéré, déduction faite de la provision pour d’utilité des appareils a été ajustée de manière prospective
dépréciation des stocks, s’il y a lieu. à titre de changement de l’estimation comptable;
l’ajustement rend compte des développements de
La Société n’a pas comptabilisé de perte de valeur des produits et cadre avec les projets concernant le parc
stocks ou de reprise de pertes de valeur des stocks aérien. Ce changement d’estimation comptable
constatées antérieurement pendant les périodes

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 97


donne lieu à une diminution de 6 $ de la dotation aux profits découlant de la vente d’un actif dans le cas d’une
amortissements pour l’exercice clos le 31 décembre 2014. opération de cession-bail sont différés et amortis sur la
durée du bail.
Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité sont revues
au moins une fois l’an et les taux d’amortissement Le total des loyers au titre des contrats de location
sont ajustés en conséquence sur une base prospective. simple d’appareils pour la durée du bail est passé en
Le montant des profits et des pertes résultant de la charges d’exploitation (locations avions) selon la méthode
sortie d’une immobilisation corporelle est déterminé de l’amortissement linéaire. Sont compris dans les
par la comparaison du produit de la sortie avec la dépôts et autres actifs, ainsi que dans les autres passifs
valeur comptable de l’immobilisation corporelle et il non courants, les écarts entre les charges locatives
est comptabilisé dans les profits et pertes autres que comptabilisées selon la méthode linéaire et les versements
d’exploitation, au compte consolidé de résultat. prévus par les contrats de location d’avions.

U) INTÉRÊTS CAPITALISÉS W) IMMOBILISATIONS INCORPORELLES


Les coûts d’emprunt sont comptabilisés en résultat à Les immobilisations incorporelles sont initialement
mesure qu’ils sont engagés, à l’exception des intérêts comptabilisées au coût. Les immobilisations incorporelles
attribuables à l’acquisition, à la construction ou à la dont la durée de vie est indéfinie ne sont pas amorties,
production d’un actif qui exige une longue période de tandis que les immobilisations à durée de vie limitée sont
préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu, amorties linéairement sur leur durée d’utilité estimative.
auquel cas ils sont incorporés dans le coût de l’actif.
L’incorporation des coûts d’emprunt débute lorsque sont PÉRIODE
engagés les dépenses relativement à l’actif et les coûts D’AMORTISSEMENT
À COURIR AU
d’emprunt et que sont en cours les activités visant à DURÉE D’UTILITÉ 31 DÉCEMBRE
préparer l’actif préalablement à son utilisation. Les coûts ESTIMATIVE 2014
d’emprunt sont incorporés jusqu’à la date où le projet est
Droits relatifs à
achevé et où l’actif peut être mis en service de la manière
des désignations
prévue. et créneaux indéfinie sans objet
Dans la mesure où des fonds sont empruntés aéroportuaires
spécifiquement en vue de l’obtention d’un actif qualifié, le internationaux
montant des coûts d’emprunt incorporables est déterminé Marques de commerce indéfinie sans objet
aux coûts d’emprunt réels engagés sur cet emprunt au Contrats et relations
cours de la période, diminués de tout produit obtenu du 10 ans néant
clients
placement temporaire de ces fonds empruntés. Dans la
mesure où des fonds sont empruntés de façon générale Immobilisations
et utilisés en vue de l’obtention d’un actif qualifié, le d’ordre technologique
5 ans de 1 à 5 ans
montant des coûts d’emprunt incorporables est déterminé (développées en
en appliquant un taux de capitalisation aux dépenses interne)
relatives à cet actif. Ce taux de capitalisation doit être la
moyenne pondérée des coûts d’emprunt applicables aux Air Canada détient des droits relatifs à des désignations et
emprunts de la Société en cours au titre de la période, créneaux aéroportuaires internationaux qui lui permettent
autres que les emprunts contractés spécifiquement dans de fournir des services à l’échelle internationale. La
le but d’obtenir l’actif concerné. valeur des immobilisations incorporelles comptabilisées
rend compte du coût des désignations et des créneaux
à l’aéroport international Narita de Tokyo, à l’aéroport
V) CONTRATS DE LOCATION national Reagan de Washington et à l’aéroport Heathrow
Les contrats de location sont classés comme des contrats de Londres. Air Canada s’attend à desservir ces lieux
de location-financement lorsqu’ils transfèrent au preneur pendant une période indéfinie.
la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents Air Canada et certaines de ses filiales détiennent des
à la propriété. Tous les autres contrats de location appellations commerciales, des marques de commerce et
sont classés en tant que contrats de location simple. des noms de domaine (collectivement les « appellations
Les profits et les pertes sur les opérations de cession- commerciales »). Ces éléments sont des immobilisations
bail sont comptabilisés immédiatement au compte incorporelles liées à la commercialisation car ils sont
consolidé de résultat lorsqu’il est clair que les opérations utilisés principalement pour la vente et la promotion
sont effectuées à la juste valeur. Si le prix de vente est des produits et services d’Air Canada. Les appellations
inférieur à la juste valeur, toute perte est comptabilisée commerciales permettent une reconnaissance de
immédiatement; en revanche, si la perte est compensée la marque par les clients et les clients éventuels et
par des paiements futurs inférieurs au prix du marché, peuvent être génératrices de flux de trésorerie pendant
elle est différée et amortie proportionnellement aux une période indéfinie. Air Canada entend réinvestir
paiements au titre de la location sur la période pendant continuellement dans ses appellations commerciales et
laquelle il est prévu d’utiliser l’actif. Si le prix de vente les commercialiser de façon à maintenir leur classement
est supérieur à la juste valeur, le profit est différé et comme immobilisations incorporelles à durée de
amorti sur la durée d’utilisation attendue de l’actif. Les vie indéfinie. Dans l’éventualité où des appellations

98 Rapport annuel Air Canada 2014


commerciales devaient cesser d’être utilisées, elles seraient matériel volant et les immobilisations connexes inhérents
classées comme ayant une durée de vie déterminée et au parc en exploitation. Les appareils remisés qui ne sont
amorties sur la durée d’utilité restante prévue. pas exploités et les appareils loués ou sous-loués à des
tiers sont soumis à un test de dépréciation au niveau de
Les dépenses de développement qui sont directement l’immobilisation. La valeur d’utilité est calculée au moyen
attribuables à la conception, au développement et à l’essai d’une analyse des flux de trésorerie actualisés. Le montant
de produits logiciels identifiables sont comptabilisées comptabilisé en perte de valeur est le montant par lequel
comme des immobilisations incorporelles d’ordre la valeur comptable d’un actif ou d’une unité génératrice
technologique si certains critères sont réunis, notamment de trésorerie excède sa valeur recouvrable.
la faisabilité technique ainsi que l’intention et la capacité
de développer et d’utiliser la technologie pour produire des Les actifs à long terme, sauf le goodwill, qui ont
avantages économiques futurs probables. Autrement, elles subi une perte de valeur sont évalués à chaque date
sont passées en charges à mesure qu’elles sont engagées. de présentation de l’information financière afin de
Les frais directement attribuables qui sont incorporés déterminer s’il y a reprise possible de la perte de valeur. La
au coût des immobilisations incorporelles d’ordre direction apprécie s’il existe un quelconque indice qu’une
technologique comprennent le coût lié aux logiciels, à la perte de valeur comptabilisée au cours d’une période
main-d’œuvre et aux tiers affectés au développement antérieure est susceptible de ne plus exister ou d’avoir
ainsi que la tranche appropriée des frais généraux diminué. Pour apprécier s’il y a reprise possible d’une perte
pertinents. de valeur, la direction considère les indices qui ont conduit
à la perte de valeur. S’il existe un quelconque indice
qu’une perte de valeur a été reprise, la direction estime
la valeur recouvrable de l’immobilisation non courante.
X) GOODWILL Une perte de valeur comptabilisée au cours de périodes
Le goodwill représente l’excédent du coût d’une antérieures pour un actif autre qu’un goodwill doit être
acquisition sur la juste valeur de la quote-part des actifs reprise seulement s’il y a eu un changement dans les
identifiables nets de l’entreprise acquise qui revient à la estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable
Société à la date d’acquisition. Le goodwill est soumis de l’actif depuis la dernière comptabilisation d’une perte
au moins une fois l’an à un test de dépréciation et il de valeur. La valeur comptable d’un actif donné de l’unité
est comptabilisé au coût diminué des pertes de valeur génératrice de trésorerie ne dépasse pas celle qui aurait
cumulées. Les pertes de valeur du goodwill ne sont pas été déterminée si aucune perte de valeur n’avait été
reprises. Aux fins de l’évaluation des pertes de valeur, le constatée. La reprise d’une perte de valeur est constatée
test de dépréciation du goodwill est effectué au niveau le immédiatement au compte consolidé de résultat.
plus bas dans l’entité auquel le goodwill est suivi aux fins
de la gestion interne, soit le secteur d’exploitation (note
CC). Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée eu Z) ACTIFS NON COURANTS (OU
égard à la valeur du goodwill depuis son acquisition. GROUPES DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS)
DÉTENUS EN VUE DE LA VENTE
Les actifs non courants (ou les groupes destinés à être
Y) D
 ÉPRÉCIATION D’ACTIFS NON cédés) sont classés comme des actifs détenus en vue
COURANTS de la vente si leur valeur comptable est recouvrée
Les actifs non courants englobent les immobilisations principalement par le biais d’une transaction de vente,
corporelles, les immobilisations incorporelles à durée s’ils sont disponibles pour vente immédiate dans leur état
indéfinie et à durée limitée, ainsi que le goodwill. Les actuel et si une vente est hautement probable. Ils sont
actifs ayant une durée d’utilité indéfinie, y compris évalués au plus faible de leur valeur comptable et de leur
le goodwill, sont soumis à un test de dépréciation au juste valeur diminuée des coûts de la vente. Aucun actif
moins une fois par année ou lorsque des événements n’est actuellement détenu en vue de la vente.
ou des circonstances indiquent que la valeur comptable
pourrait ne pas être recouvrable. Lorsqu’un événement
ou un changement de situation indique que la valeur AA) PROVISIONS
comptable d’actifs pourrait ne pas être recouvrable, on en
teste la dépréciation éventuelle en comparant la valeur La Société comptabilise des provisions lorsqu’elle a une
comptable de l’actif ou du groupe d’actifs à sa valeur obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant
recouvrable. La valeur recouvrable d’un actif ou d’une d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie
unité génératrice de trésorerie est la valeur la plus élevée de ressources sera nécessaire pour éteindre l’obligation,
entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa et qu’une estimation fiable de l’obligation peut être
valeur d’utilité. Pour les besoins des tests de dépréciation, effectuée. Si l’effet est important, les flux de trésorerie
les immobilisations sont regroupées au plus bas niveau attendus sont actualisés par application d’un taux qui
de regroupement pour lequel les flux de trésorerie reflète, le cas échéant, les risques spécifiques au passif.
identifiables sont indépendants des flux de trésorerie Lorsqu’on a recours à l’actualisation, les intérêts cumulés
d’autres actifs ou passifs (unités génératrices de trésorerie sur la provision sont comptabilisés dans les charges autres
ou UGT). La direction a déterminé que le niveau approprié que d’exploitation.
pour l’évaluation des pertes de valeur correspond aux
niveaux des parcs aériens nord-américain (avions à La Société comptabilise un actif et la provision
fuselage étroit) et international (gros-porteurs) pour le correspondante relativement aux coûts associés à la

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 99


mise hors service d’une immobilisation corporelle non manière à présenter le transfert de biens ou de services
courante lorsqu’elle a une obligation juridique ou implicite aux clients au montant correspondant à la contrepartie
de mettre hors service cette immobilisation. La provision qu’elle s’attend à recevoir en échange de ces biens
comptabilisée dans les autres passifs non courants doit ou services. La nouvelle norme exige également la
être la meilleure estimation de la dépense nécessaire à présentation de davantage d’informations sur les produits
l’extinction de l’obligation actuelle. Les coûts de mise des activités ordinaires, fournit des directives plus
hors service qui y sont associés sont comptabilisés et complètes sur les transactions à l’égard desquelles des
augmentent la valeur comptable de l’immobilisation en directives n’étaient pas fournies et étoffe les directives sur
cause, puis ils sont amortis selon la méthode comptable les accords de prestations multiples. IFRS 15 s’applique
indiquée à la note 2T. Aux périodes ultérieures, les intérêts aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017 et son
cumulés sur la mise hors service de l’immobilisation sont adoption anticipée est permise.
comptabilisés dans les charges autres que d’exploitation.
Les variations des flux de trésorerie sous-jacents, qui IFRS 9 – Instruments financiers
découlent de variations du taux d’actualisation ou de
IFRS 9 établit de nouvelles exigences pour le classement
modifications de l’estimation des dépenses nécessaires
et l’évaluation des actifs financiers. La norme IFRS 9
pour éteindre l’obligation actuelle, donnent lieu à un
exige que tous les actifs financiers comptabilisés qui sont
ajustement de la provision liée à la mise hors service
compris dans le champ d’application d’IAS 39, Instruments
d’immobilisations et à l’immobilisation correspondante.
financiers : Comptabilisation et évaluation, soient évalués
au coût amorti ou à la juste valeur dans les périodes
BB) ÉLÉMENTS EXTRAORDINAIRES suivant la comptabilisation initiale. Plus précisément,
les actifs financiers qui sont détenus dans un modèle
Sont qualifiés d’extraordinaires les éléments qui, de l’avis économique, où l’objectif est de détenir des actifs en vue
de la direction, doivent être présentés séparément du de recevoir des flux de trésorerie contractuels et pour
fait de leur taille ou de leur incidence pour permettre une lesquels les flux de trésorerie contractuels correspondent
pleine compréhension de la performance financière de la uniquement à des remboursements de principal et à
Société. des versements d’intérêts sur le principal impayé, sont
généralement évalués au coût amorti à la fin des périodes
comptables ultérieures. Tous les autres actifs financiers,
CC) INFORMATION SECTORIELLE y compris les placements en titres de capitaux propres,
Les informations à fournir sur les secteurs d’exploitation sont évalués à leurs justes valeurs à la fin des périodes
sont fondées sur les informations contenues dans les comptables ultérieures.
rapports destinés au principal décideur opérationnel. Des exigences relatives au classement et à l’évaluation
Pour la Société, le principal décideur opérationnel, à des passifs financiers ont été ajoutées en octobre 2010;
qui il incombe d’affecter les ressources et d’évaluer la elles reprennent dans une large mesure les exigences
performance des activités, est le chef de la direction. déjà contenues dans IAS 39, Instruments financiers :
Air Canada est gérée comme un seul secteur Comptabilisation et évaluation, à l’exception du fait que les
d’exploitation en fonction de la façon dont l’information modifications de la juste valeur attribuables au risque de
est produite en interne aux fins de la prise de décisions crédit lié aux passifs désignés à la juste valeur par le biais
liées à l’exploitation. du résultat net seront généralement comptabilisées dans
les autres éléments du résultat global.
DD) N
 ORMES COMPTABLES ADOPTÉES À IFRS 9 a été modifiée en novembre 2013 pour i) inclure
COMPTER DU 1ER JANVIER 2014 des directives sur la comptabilité de couverture,
La Société a adopté les modifications apportées à IAS 32, ii) permettre aux entités d’adopter par anticipation
Instruments financiers : Présentation, le 1er janvier 2014. l’exigence de comptabiliser les variations de la juste valeur
Ces modifications corrigent des incohérences dans attribuables aux variations du risque de crédit propre de
l’application des dispositions sur la compensation. l’entité, depuis les passifs financiers désignés en vertu de
l’option de la juste valeur, dans les autres éléments du
résultat global, sans avoir à adopter le reste de la norme
EE) N
 ORMES COMPTABLES NOUVELLES IFRS 9.
ET MODIFIÉES PUBLIÉES, MAIS NON
ENCORE EN VIGUEUR IFRS 9, dans sa version définitive, a été publiée en
juillet 2014. Elle comprend i) une troisième catégorie
Suit un aperçu des modifications de normes comptables d’évaluation pour les actifs financiers, soit l’évaluation à
que la Société sera tenue d’appliquer au cours des la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat
exercices à venir. La Société continue d’évaluer l’incidence global, ii) un modèle prospectif unique de dépréciation
de ces normes sur ses états financiers consolidés. fondé sur les pertes attendues et iii) une date d’entrée
en vigueur obligatoire d’IFRS 9 pour les exercices ouverts
IFRS 15 – Produits des activités ordinaires à compter du 1er janvier 2018, l’adoption anticipée de la
tirés de contrats avec des clients norme étant permise.
IFRS 15 remplace IAS 18, Produits des activités ordinaires,
et les interprétations qui s’y rattachent. Selon le
principe de base de la nouvelle norme, une entité doit
comptabiliser les produits des activités ordinaires de

100 Rapport annuel Air Canada 2014


3. ESTIMATIONS ET JUGEMENTS COMPTABLES CRITIQUES
Pour préparer les états financiers conformément aux • P oints à considérer relativement à la perte de valeur
PCGR, la direction doit établir des estimations et poser des des actifs non courants
hypothèses qui influent sur les montants figurant dans les La Société évalue au besoin s’il y a eu perte de valeur
états financiers et les notes annexes. Ces estimations et en comparant la valeur comptable de l’actif ou de
les hypothèses correspondantes reposent sur l’expérience l’unité génératrice de trésorerie à sa valeur recouvrable,
passée, les plans d’exploitation futurs et divers autres qui correspond au montant le plus élevé entre sa juste
facteurs jugés raisonnables dans les circonstances, et les valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur
résultats de ces estimations constituent le fondement des d’utilité. La valeur d’utilité est calculée au moyen d’une
jugements portés sur les valeurs comptables des actifs et analyse des flux de trésorerie actualisés, qui exige que
des passifs. Les hypothèses sous-jacentes sont révisées la direction fasse un certain nombre d’estimations,
régulièrement. Les résultats réels pourraient être très notamment au sujet des plans opérationnels futurs,
différents de ces estimations. des taux d’actualisation et des taux de croissance
futurs. Voir les notes 5 et 6 pour de plus amples
Les principales estimations établies dans le cadre de la informations.
préparation des présents états financiers concernent,
entre autres, les éléments qui suivent. D’autres • P rovisions liées à la maintenance
informations sont également fournies à la rubrique sur la La comptabilisation de provisions liées à la
méthode comptable applicable ou dans la note portant maintenance relativement aux modalités de restitution
sur l’élément : des appareils exige que la direction fasse des
estimations des coûts futurs associés aux travaux de
• A
 vantages futurs du personnel maintenance nécessaires en vertu des modalités de
Le coût et les charges connexes des régimes de restitution prévues dans les contrats de location et des
retraite, d’avantages complémentaires de retraite et estimations de l’état futur prévu de l’appareil à la fin du
d’avantages postérieurs à l’emploi de la Société sont bail. Ces estimations tiennent compte du coût actuel
déterminés au moyen de méthodes actuarielles. Les de ces travaux de maintenance, des estimations de
évaluations actuarielles reposent sur des hypothèses l’inflation à propos de ces coûts ainsi que d’hypothèses
eu égard aux taux d’actualisation, à la progression des concernant l’utilisation de l’appareil concerné.
salaires, aux taux de mortalité et aux augmentations Toute différence entre le coût de maintenance réel
futures des prestations. De plus, en raison de la nature et le montant constitué en guise de provision est
à long terme de ces régimes, ces estimations sont comptabilisée dans la charge de maintenance pour
soumises à une incertitude importante. Voir la note 9 la période. L’incidence d’un changement dans les
pour de plus amples informations. estimations, y compris d’un changement dans les taux
• P ériode d’amortissement des actifs non courants d’actualisation, les hypothèses concernant l’inflation,
La Société fait des estimations concernant la durée les estimations de coûts ou les dates d’expiration de
d’utilité prévue des actifs non courants et les valeurs contrats de location, est également prise en compte
résiduelles attendues des actifs en se basant sur dans la charge de maintenance pour la période. Voir la
l’estimation de la juste valeur actualisée des actifs, des note 10 a) pour de plus amples informations.
projets concernant le parc aérien de la Société et des • Impôts sur le résultat
flux de trésorerie qu’ils engendrent. Divers facteurs, Un actif d’impôts différés est comptabilisé seulement
notamment les modifications des programmes de dans la mesure où il est probable que la Société
maintenance, les variations des prix du carburéacteur disposera de bénéfices imposables futurs permettant
et des autres coûts liés à l’exploitation, l’évolution de de réaliser l’actif en question. Une telle évaluation
l’utilisation du matériel volant et les fluctuations des repose sur les indications positives et négatives ainsi
prix des appareils neufs et d’occasion pour des modèles que sur les hypothèses pertinentes, notamment les
identiques ou similaires pourraient donner lieu à des prévisions des résultats imposables futurs, le contexte
variations, qui pourraient être importantes, de ces économique en général, les résultats financiers passés
estimations. Les estimations et les hypothèses sont et les tendances et perspectives pour le secteur
évaluées au moins une fois par année. En général, ces d’activité. Au 31 décembre 2014, la Société n’avait pas
ajustements sont comptabilisés avec effet prospectif, comptabilisé d’actifs d’impôts différés.
par le biais de la dotation aux amortissements. Aux
fins de l’analyse de sensibilité de ces estimations,
une réduction de 50 % des valeurs résiduelles du
matériel volant dont la durée d’utilité restante est
supérieure à cinq ans se traduit par une hausse de 32 $
de la dotation aux amortissements annuelle. Pour le
matériel volant dont la durée d’utilité restante est plus
courte, les valeurs résiduelles ne devraient pas changer
significativement.

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 101


4. IMMOBILISATIONS CORPORELLES

DÉPÔTS SUR
MATÉRIEL BÂTIMENTS MATÉRIEL ACQUISITIONS ET
VOLANT ET ET AMÉLIO- AU SOL ET IMMOBILISATIONS
ÉQUIPEMENT RATIONS AUTRES EN
DE VOL LOCATIVES ÉQUIPEMENTS DÉVELOPPEMENT TOTAL
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2013
Au 1er janvier 2013 3 869 $ 385 $ 133 $ 324 $ 4 711 $
Entrées 736 (4) 27 198 957
Reclassements 143 3 20 (166) -
Sorties (65) - - - (65)
Amortissement (445) (32) (23) - (500)
Pertes de valeur (30) - - - (30)
Au 31 décembre 2013 4 208 $ 352 $ 157 $ 356 $ 5 073 $
AU 31 DÉCEMBRE 2013
Coût 6 119 $ 660 $ 359 $ 356 $ 7 494 $
Amortissement cumulé (1 911) (308) (202) - (2 421)
4 208 $ 352 $ 157 $ 356 $ 5 073 $
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2014
Au 1er janvier 2014 4 208 $ 352 $ 157 $ 356 $ 5 073 $
Entrées 1 011 6 36 468 1 521
Reclassements 259 76 2 (337) -
Sorties (94) - - - (94)
Amortissement (440) (35) (27) - (502)
Au 31 décembre 2014 4 944 $ 399 $ 168 $ 487 $ 5 998 $
AU 31 DÉCEMBRE 2014
Coût 7 264 $ 742 $ 397 $ 487 $ 8 890 $
Amortissement cumulé (2 320) (343) (229) - (2 892)
4 944 $ 399 $ 168 $ 487 $ 5 998 $

En 2014, la Société a pris livraison de six appareils 787 de Sont aussi inclus dans le matériel volant et l’équipement
Boeing et d’un appareil 777 de Boeing. En 2014, elle a cédé de vol 28 appareils et 5 moteurs de rechange (32 appareils
deux appareils A340-500 et remboursé l’emprunt relatif et 6 moteurs de rechange en 2013) loués à Sky Regional,
à ces appareils. Elle n’a pas comptabilisé de profit ou de à Jazz (note 16) et à des tiers d’un coût de 361 $ (481 $ en
perte sur la cession. 2013), moins l’amortissement cumulé de 118 $ (124 $ en
2013), compte tenu de pertes de valeur cumulées de 19 $
En 2013, une perte de valeur de 30 $ a été comptabilisée liées à la flotte d’appareils A340-300 (26 $ en 2013) pour
dans les dotations aux amortissements et aux pertes de une valeur comptable nette de 243 $ (357 $ en 2013). La
valeur liées principalement à quatre appareils A340-300 dotation aux amortissements relative à ce matériel volant
(dont aucun n’était exploité par Air Canada). Le calcul de et équipement de vol pour 2014 s’est établie à 22 $ (38 $
la perte de valeur repose sur le produit net attendu de la en 2013).
restitution ou de la cession de ces appareils. En 2013, ces
quatre appareils A340-300 ont été vendus et le produit de Les intérêts incorporés à l’actif en 2014 s’élèvent à 30 $
la vente se rapprochait de la valeur comptable. à un taux d’intérêt de 5,29 % (46 $ à un taux d’intérêt
de 8,36 % en 2013) et ils sont compris dans les dépôts
Au 31 décembre 2014, les immobilisations corporelles sur acquisitions et immobilisations en développement au
comprennent des immobilisations visées par des contrats tableau ci-dessus.
de location-financement, notamment 17 appareils (18 en
2013) d’une valeur comptable nette de 145 $ (150 $ en Certaines immobilisations corporelles ont été affectées en
2013), et des installations d’une valeur comptable nette de garantie comme il est plus amplement décrit à la note 8
42 $ (45 $ en 2013). sous la rubrique de l’instrument d’emprunt pertinent.

102 Rapport annuel Air Canada 2014


5. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
DROITS
RELATIFS À DES IMMOBILISATIONS
DÉSIGNATIONS D’ORDRE
ET CRÉNEAUX CONTRATS ET TECHNOLOGIQUE
AÉROPORTUAIRES MARQUES DE RELATIONS (DÉVELOPPÉES
INTERNATIONAUX COMMERCE CLIENTS EN INTERNE) TOTAL
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2013
Au 1er janvier 2013 97 $ 88 $ 7$ 122 $ 314 $
Entrées - - - 30 30
Amortissement - - (4) (36) (40)
Au 31 décembre 2013 97 $ 88 $ 3$ 116 $ 304 $
AU 31 DÉCEMBRE 2013
Coût 97 $ 88 $ 20 $ 363 $ 568 $
Amortissement cumulé - - (17) (247) (264)
97 $ 88 $ 3$ 116 $ 304 $
EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2014
Au 1er janvier 2014 97 $ 88 $ 3$ 116 $ 304 $
Entrées - - - 33 33
Amortissement - - (3) (29) (32)
Au 31 décembre 2014 97 $ 88 $ -$ 120 $ 305 $
AU 31 DÉCEMBRE 2014
Coût 97 $ 88 $ 20 $ 396 $ 601 $
Amortissement cumulé - - (20) (276) (296)
97 $ 88 $ -$ 120 $ 305 $

Certains droits relatifs à des désignations et créneaux de la période de trois ans, les flux de trésorerie devraient
aéroportuaires internationaux sont affectés en garantie croître conformément aux hypothèses de croissance
de billets garantis de premier rang comme le décrit l’alinéa à long terme du transporteur compte tenu de divers
b) de la note 8. facteurs comme les projets de la Société concernant le
parc aérien et les hypothèses de croissance du secteur. Le
Toutes les immobilisations incorporelles qui ont une durée taux d’actualisation appliqué aux projections de flux de
de vie indéfinie sont soumises à un test de dépréciation trésorerie repose sur le coût moyen pondéré du capital
annuel. Les droits relatifs à des désignations et créneaux de la Société, ajusté pour tenir compte des impôts et
aéroportuaires internationaux et les marques de des risques particuliers associés à l’unité génératrice de
commerce sont considérés comme ayant une durée de vie trésorerie évaluée.
indéfinie. Le test de dépréciation est appliqué au niveau
de l’unité génératrice de trésorerie. Selon ce principe, un Les principales hypothèses étaient à jour à la date du test,
test de dépréciation a été appliqué aux niveaux des parcs soit le 31 octobre 2014, et ne sont pas nécessairement
aériens nord-américain et international pour le matériel indicatives des valeurs actuelles pour ces hypothèses. Les
volant et les immobilisations connexes inhérents au principales hypothèses ayant servi aux calculs de la valeur
parc en exploitation. L’affectation des immobilisations d’utilité pour l’exercice 2014 sont présentées ci-dessous.
incorporelles à durée indéfinie aux unités génératrices
de trésorerie se chiffre à 144 $ pour le parc aérien 2014
international et à 41 $ pour le parc aérien nord-américain. Taux d’actualisation 10,7 %
La valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie Taux de croissance à long terme 2,5 %
a été évaluée à partir de leur valeur d’utilité au moyen d’un Fourchette de prix du baril de
128 $ – 133 $
modèle de flux de trésorerie actualisés. Les projections carburéacteur
de flux de trésorerie reposent sur le plan d’affaires annuel
approuvé par le conseil d’administration d’Air Canada. La valeur recouvrable des deux unités génératrices de
La direction a de plus effectué des projections sur une trésorerie déterminée à partir de leur valeur d’utilité
période de trois ans. Ces flux de trésorerie représentent les excédait leurs valeurs comptables respectives d’environ
meilleures estimations de la direction et s’appuient sur son 3 900 $. Une augmentation de 240 points de base du
expérience passée et les hypothèses relatives à l’évolution taux d’actualisation ramènerait l’excédent de la valeur
de l’économie, comme les courbes des cours à terme du recouvrable sur la valeur comptable à néant pour l’une des
pétrole brut et les cours de change en vigueur. Au-delà unités génératrices de trésorerie.
États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 103
6. GOODWILL
Le goodwill est soumis à un test de dépréciation au moins une fois par année. Le test de dépréciation du goodwill est
effectué par application du modèle de la juste valeur diminuée des coûts de la vente au niveau du secteur d’exploitation.
Air Canada est gérée comme un seul secteur d’exploitation en fonction de la façon dont l’information est produite en
interne aux fins de la prise de décisions liées à l’exploitation.
Pour évaluer s’il y a eu dépréciation du goodwill, la Société compare la valeur recouvrable totale de l’entité au complet,
qui correspond à la somme de sa capitalisation boursière inscrite à la cote et de la juste valeur de sa dette, à la valeur
comptable de son actif net déduction faite de la dette à long terme. Si la valeur comptable excède la valeur recouvrable,
une perte de valeur est comptabilisée.
Les tests de dépréciation effectués aux 31 décembre 2014 et 2013 n’ont donné lieu à la comptabilisation d’aucune perte
de valeur. Des changements raisonnablement possibles des hypothèses principales ne feraient pas en sorte que la valeur
recouvrable du goodwill devienne inférieure à sa valeur comptable.

7. DÉPÔTS ET AUTRES ACTIFS

2014 2013

Liquidités soumises à restrictions note 2R 192 $ 190 $


Dépôts liés à des appareilsa) 107 84
Excédent des versements au titre des locations avions
note 2V 82 65
sur les frais de location
Paiements anticipés en vertu de contrats de maintenance note 2J 73 64
Contrats à terme sur actions note 17 60 36
Dépôts liés aux régimes de retraite et avantages complémentaires note 19 - 9
Autres dépôts 28 29
Autres 14 17
556 $ 494 $

a) Dépôts versés aux bailleurs pour la location d’appareils et de simulateurs de vols.

104 Rapport annuel Air Canada 2014


8. D
 ETTE À LONG TERME ET CONTRATS DE
LOCATION-FINANCEMENT
TAUX D’INTÉRÊT
MOYEN
ÉCHÉANCE PONDÉRÉ
FINALE (%) 2014 2013
FINANCEMENT D’APPAREILS A)

Financement en dollars US à taux fixe 2015 - 2026 5,92 $ 2 029 $ 1 706 $


Financement en dollars US à taux variable 2015 - 2026 1,79 582 609
Financement en dollars CA à taux variable 2026 1,93 310 -
Financement en yens à taux variable 2020 0,24 94 116
Billets garantis de premier rang – en dollars US b) 2019 - 2020 7,61 812 745
Billets garantis de premier rang – en dollars CA b) 2019 7,63 300 300
Billets non garantis de premier rang – en dollars US c) 2021 7,75 464 -
Autre financement garanti – en dollars US b) et d) 2016 - 2019 5,63 433 467
Autre financement garanti – en dollars CA e) 2016 - - 126
DETTE À LONG TERME 5,61 5 024 4 069
Obligations au titre des contrats de location-
2015 - 2033 10,08 283 328
financement f)
DETTE TOTALE ET OBLIGATIONS AU TITRE DES 5,85 5 307 4 397
CONTRATS DE LOCATION-FINANCEMENT
Tranche non amortie des coûts d’émission des titres
(91) (64)
de créance
Partie courante (484) (374)
DETTE À LONG TERME ET CONTRATS DE 4 732 3 959
LOCATION-FINANCEMENT

Le taux d’intérêt moyen pondéré total ci-dessus exclut 5,375 %, de versements d’intérêts semestriels et d’une
l’incidence des swaps de taux d’intérêt portant sur certains dernière date de distribution prévue au 15 mai 2021.
contrats de financement d’appareils.
• L es certificats de catégorie C, d’un montant nominal
a) Le financement des appareils (2 250 $ US, 310 $ CA de 108 $ US, sont assortis d’un taux d’intérêt annuel de
et 9 677 yens) est garanti principalement par certains 6,625 %, de versements d’intérêts semestriels et d’une
appareils ayant une valeur comptable de 3 835 $ (3 222 $ dernière date de distribution prévue au 15 mai 2018.
en 2013). Pour la majeure partie du financement, le
capital et les intérêts sont remboursés par versements Le taux d’intérêt moyen pondéré des certificats de fiducie
trimestriels jusqu’à l’échéance et peuvent être remboursés est d’environ 4,7 % par an.
en tout temps, moyennant paiement des frais applicables. Les certificats de fiducie représentent un intérêt dans
Le financement de 490 $ US, 310 $ CA et 9 677 yens trois fiducies intermédiaires distinctes, consistant en une
provient d’une garantie d’emprunt fournie par l’Export- fiducie distincte pour les certificats de catégorie A, les
Import Bank of the United States (« EXIM »). certificats de catégorie B et les certificats de catégorie C.
En 2013, dans le cadre du financement de cinq nouveaux Les fiducies affectent le produit tiré du placement à
appareils 777-300ER de Boeing, dont quatre ont été livrés l’acquisition de billets garantis par nantissement de
en 2013 (la livraison de l’autre appareil ayant été effectuée matériel qui sont émis en vue de financer l’acquisition de
en 2014), la Société a procédé à la clôture d’un placement chacun des cinq nouveaux appareils 777-300ER de Boeing.
privé de trois tranches de certificats de fiducie bonifiés Les billets sont garantis par chacun des cinq appareils
portant sur du matériel d’une valeur nominale global de 777-300ER de Boeing ayant fait l’objet de l’acquisition,
715 $ US. et la sûreté grevant chaque appareil est protégée par
Le placement privé se compose de certificats de catégorie les dispositions de la Convention de Cape Town relative
A, de certificats de catégorie B et de certificats de aux garanties internationales portant sur des matériels
catégorie C. d’équipement mobile et du Protocole portant sur les
questions spécifiques aux matériels d’équipement
• L es certificats de catégorie A, d’un montant nominal aéronautiques connexe, dans leur version promulguée au
de 425 $ US, sont assortis d’un taux d’intérêt annuel de Canada.
4,125 %, de versements d’intérêts semestriels et d’une
dernière date de distribution prévue au 15 mai 2025. b) En septembre 2013, la Société a réalisé des placements
privés de billets garantis prioritaires composés : i) de
• L es certificats de catégorie B, d’un montant nominal de billets garantis prioritaires de premier rang à 6,750 %
182 $ US, sont assortis d’un taux d’intérêt annuel de d’un capital de 400 $ US, échéant en 2019, et de billets

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 105


garantis prioritaires de premier rang à 7,625 % d’un c) En avril 2014, la Société a réalisé un placement privé
capital de 300 $, échéant en 2019 (les « nouveaux billets de billets non garantis de premier rang d’un capital de
prioritaires de premier rang »); ii) de billets garantis 400 $ US. Les billets portent un intérêt à 7,75 % payable
prioritaires de deuxième rang à 8,750 % d’un capital deux fois par année et viennent à échéance en 2021. La
de 300 $ US échéant en 2020 (les « nouveaux billets Société a tiré un produit net d’environ 432 $ de la vente
prioritaires de deuxième rang », désignés, collectivement des billets.
avec les nouveaux billets prioritaires de premier rang, les
« nouveaux billets prioritaires »). En parallèle, la Société d) Les autres financements garantis en dollars américains
a également réalisé la clôture de sa nouvelle facilité de portent sur des emprunts à taux fixe et à taux variables
crédit garantie prioritaire (de premier rang) d’un capital garantis par certains actifs, notamment les actifs décrits
de 400 $ US, composée d’un prêt à terme de 300 $ US en b) ci-dessus en lien avec la nouvelle facilité de crédit. Ils
échéant en 2019 et d’une facilité de crédit renouvelable comprennent également une facilité de crédit renouvelable
de 100 $ US (collectivement, la « nouvelle facilité de pour le financement du carburéacteur. Les clauses
crédit »). La facilité de crédit renouvelable a été portée à restrictives financières de la facilité de crédit renouvelable
210 $ US en 2014. Le prêt à terme est comptabilisé dans imposent à la Société de respecter certains objectifs
les autres financements à terme dans le tableau ci-dessus. minimaux en ce qui a trait aux résultats d’exploitation et
Au 31 décembre 2014, la Société n’avait prélevé aucune aux soldes de trésorerie.
somme sur la facilité de crédit renouvelable. e) Les autres financements garantis en dollars canadiens
consistent en une facilité de crédit renouvelable pour le
La Société a tiré un produit net total d’environ 1 300 $
financement de carburéacteur. Les clauses restrictives
de la vente des nouveaux billets prioritaires et d’un prêt
financières de la facilité de crédit imposent à la société de
à terme consenti en vertu de la nouvelle facilité de crédit
respecter certains objectifs minimaux en ce qui a trait aux
(dans chaque cas, déduction faite des commissions et
résultats d’exploitation et aux soldes de trésorerie.
frais de transaction applicables). La Société a affecté une
partie de ce produit net et de cet emprunt au rachat de f) Les obligations au titre des contrats de location-
tous les billets garantis de premier rang à 9,250 % échéant financement, liés aux installations et au matériel volant,
en 2015, de tous les billets garantis de premier rang à totalisent 283 $ (73 $ et 181 $ US) (328 $ en 2013 (76 $
10,125 % échéant en 2015 et de tous les billets prioritaires et 237 $ US)). En 2014, la Société a constaté des charges
de deuxième rang à 12,000 % échéant en 2016 d’Air d’intérêts de 32 $ (46 $ en 2013) sur les obligations au
Canada en circulation (collectivement, les « billets titre des contrats de location-financement. Les valeurs
existants »). comptables du matériel volant et des installations
visés par les contrats de location-financement sont
La prime payée à l’occasion du rachat des billets existants,
respectivement de 145 $ et de 42 $ (150 $ et 45 $ en
d’un montant de 61 $, ainsi que la radiation des frais
2013).
d’opération et des escomptes existants liés aux billets
existants, d’un montant de 34 $, ont été comptabilisées à Air Canada a conclu des opérations de location d’appareils
titre de charges d’intérêts en 2013. avec un certain nombre d’entités ad hoc. Air Canada
contrôle et consolide des entités de location portant sur
Les nouveaux billets prioritaires et les obligations de la 22 appareils au 31 décembre 2014. Cette dette comprend
Société découlant de la nouvelle facilité de crédit sont toute garantie par Air Canada de la valeur résiduelle de
des obligations garanties de premier rang d’Air Canada, l’appareil à l’expiration du contrat de location. Les appareils
garanties en priorité par une ou plusieurs de ses filiales concernés sont donnés en nantissement de la dette par
et assorties d’une sûreté (de premier rang dans le cas leurs propriétaires. En vertu de ces contrats de location, les
des nouveaux billets prioritaires de premier rang et des créanciers ont un recours contre Air Canada, le preneur, en
obligations d’Air Canada de la nouvelle facilité de crédit, cas de défaut de paiement ou de résiliation anticipée du
et de deuxième rang dans le cas des nouveaux billets contrat de location.
prioritaires de deuxième rang), sous réserve de certains
privilèges et exclusions autorisés, sur certains comptes Certains contrats de financement garanti portant sur
clients, certains intérêts dans des biens immobiliers, des appareils et d’autres biens contiennent des critères
certains moteurs de rechange, l’équipement de services de garantie fondés sur la juste valeur. En vertu de ces
au sol, certains baux relatifs aux créneaux d’aéroports critères, Air Canada peut être tenue de fournir des
et aux portes d’embarquement et certaines lignes garanties additionnelles ou de payer à l’avance une
transpacifiques, conjointement avec les baux relatifs aux partie des financements. En supposant que la valeur de
créneaux d’aéroports et aux portes d’embarquement la garantie est de néant, le montant maximum à payer
utilisés pour ces lignes transpacifiques. La marge en 2015 s’élève à 212 $ (183 $ US). Ce montant diminue
applicable aux prêts à terme consentis en vertu de la avec le temps en fonction de l’encours de la dette. Une
facilité de crédit renouvelable de la nouvelle facilité de garantie totale de 12 $ (11 $ US) au 31 décembre 2014
crédit est de 4,50 % dans le cas des prêts au TIOL et (5 $ (5 $ US) en 2013), versée sous forme de dépôts en
des acceptations bancaires et de 3,50 % dans le cas des trésorerie inclus dans les dépôts et autres actifs, a été
prêts au taux indiciel ou des prêts au taux préférentiel comptabilisée en vertu du critère de la juste valeur pour
canadien. La marge applicable aux prêts à terme consentis certains de ces contrats de location d’appareils.
en vertu de la nouvelle facilité de crédit est de 4,50 %
dans le cas des prêts au TIOL et de 3,50 % dans le cas des En 2014, la Société a payé des intérêts sur la dette à long
prêts au taux indiciel. Toutes ces marges sont assujetties terme et les obligations au titre des contrats de location-
aux ajustements et aux autres conditions prévues par la financement de 287 $ (345 $ en 2013).
nouvelle facilité de crédit. Voir la note 16 pour les obligations de la Société au titre
du remboursement du capital et des intérêts de sa dette
au 31 décembre 2014.
106 Rapport annuel Air Canada 2014
9. P ASSIF AU TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE ET AUTRES
AVANTAGES DU PERSONNEL
La Société propose plusieurs régimes à prestations et à 2011 et 2012 ainsi que les modifications s’appliquant aux
cotisations définies offrant des prestations de retraite, des employés non syndiqués communiquées aux intéressés
avantages complémentaires de retraite et des avantages en 2013, ont été approuvées par le BSIF et ont pris effet
postérieurs à l’emploi à ses salariés et à d’anciens salariés le 1er janvier 2014. Dans la foulée de l’approbation par le
pour lesquels les actifs et les passifs de retraite n’ont pas BSIF, la Société a comptabilisé un montant de 82 $ dans
encore été réglés. la colonne Crédit des modifications des régimes en 2013
pour tenir compte de l’incidence de ces modifications
La Société est l’administratrice et la promotrice de dix sur le passif de retraite. Vu sa taille et son incidence, cet
régimes agréés au Canada dont les obligations relatives élément est présenté à part au sein du compte consolidé
aux prestations définies sont enregistrées aux termes de de résultat.
la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension du
Canada (les « régimes agréés canadiens »). Les régimes
qu’elle offre à ses salariés aux États-Unis, au Royaume- OBLIGATIONS DE CAPITALISATION AU
Uni et au Japon sont des régimes étrangers s’appliquant TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE
aux salariés de ces pays. En outre, elle propose un certain
nombre de régimes d’avantages complémentaires de Au 1er janvier 2014, l’excédent global de solvabilité des
retraite, qui ne sont pas agréés. Les régimes de retraite régimes de retraite agréés au Canada s’élevait à 89 $.
à prestations définies assurent des prestations à leurs Les prochaines évaluations actuarielles nécessaires, qui
participants à leur départ à la retraite, à leur cessation doivent avoir lieu en date du 1er janvier 2015, seront
d’emploi ou à leur décès, prestations qui sont fonction établies au premier semestre de 2015, mais elles
des états de service et de la moyenne des gains de ces n’entraîneront pas d’incidence sur les obligations de
participants en fin de carrière sur une période déterminée. capitalisation des régimes de retraite au titre des services
Aux termes des régimes agréés et des régimes passés pour 2015, si la Société choisit de continuer à
complémentaires canadiens, aucune indexation n’a été capitaliser ses régimes de retraite agréés conformément
effectuée après le 1er janvier 2007. Les prestations versées au règlement de 2014.
proviennent de fonds administrés en fiducie, mais pour Les obligations de capitalisation en vertu des règles de
un certain nombre de régimes non capitalisés, la Société capitalisation normales dépendent généralement d’un
s’acquitte de son obligation de paiement des prestations à certain nombre de facteurs, notamment les hypothèses
l’échéance. Les actifs des régimes détenus en fiducie sont utilisées dans les plus récents rapports d’évaluation
régis par des règlements. La gouvernance des régimes, la actuarielle déposés pour les services rendus au cours de
supervision de tous les aspects des régimes, y compris les l’exercice considéré (y compris le taux d’actualisation
décisions concernant les placements et les cotisations, applicable utilisé ou retenu comme hypothèse dans
incombent principalement à la Société. Le comité des l’évaluation actuarielle), les données démographiques du
retraites, un comité du conseil d’administration, aide à régime à la date de l’évaluation, les dispositions en vigueur
surveiller les régimes pour veiller à ce que le passif des du régime, les lois sur les régimes de retraite en vigueur et
régimes soit suffisamment capitalisé, que les actifs des l’évolution de la conjoncture économique (principalement
régimes soient investis avec prudence, que les risques le rendement de l’actif des caisses de retraite et les
soient gérés à un niveau acceptable et que les prestations fluctuations des taux d’intérêt). Les cotisations réelles qui
de retraite soient administrées convenablement et sont déterminées à partir des rapports d’évaluation futurs
efficacement. déposés annuellement peuvent différer considérablement
Les autres avantages du personnel sont des régimes des prévisions. Outre les variations des données
d’assurance vie, de prévoyance maladie et d’assurance démographiques et actuarielles du régime, les hypothèses
invalidité. Ces avantages comprennent à la fois des et les méthodes actuarielles peuvent être modifiées d’une
avantages postérieurs à l’emploi et des avantages évaluation à l’autre, notamment en raison des résultats
complémentaires de retraite. Les avantages postérieurs à techniques du régime, des marchés des capitaux, des
l’emploi ont trait à des prestations d’invalidité offertes aux attentes futures, des modifications apportées aux lois et
employés admissibles en service, tandis que les avantages d’autres facteurs.
complémentaires de retraite comprennent les régimes En décembre 2013, le gouvernement du Canada a
de prévoyance maladie et d’assurance vie offerts aux approuvé officiellement le Règlement sur la capitalisation
employés retraités admissibles. des régimes de pension d’Air Canada (2014) (le
« règlement de 2014 ») en vertu de la Loi de 1985 sur
MODIFICATIONS AUX RÉGIMES DE les normes de prestation de pension en ce qui a trait aux
RETRAITE À PRESTATIONS DÉFINIES cotisations spéciales prévues dans le cadre des régimes à
prestations définies d’Air Canada pour la période comprise
En décembre 2013, les modifications apportées aux entre 2014 et 2020 inclusivement, qui vient à échéance
régimes de retraite à prestations définies, déterminées aux le 31 décembre 2020. Aux termes du règlement de 2014,
termes des nouvelles conventions collectives négociées en Air Canada devra verser au moins 150 $ annuellement,

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 107


pour atteindre une moyenne de 200 $ par année, afin 50 % des coûts normaux de leur régime de retraite.
de payer un montant minimal total de 1 400 $ sur Air Canada a aussi convenu de ne pas bonifier les régimes
sept ans pour combler le déficit de solvabilité, et ce, en de retraite sans l’accord des autorités de réglementation.
plus de ses cotisations au titre des services rendus au
cours de l’exercice. Air Canada peut choisir de ne pas se Compte tenu de l’effet du règlement de 2014 sur les
prévaloir des dispositions prévues et de verser, pour tous régimes de retraite d’Air Canada dont il est question
les régimes de retraite d’Air Canada pris collectivement, ci-dessus, les cotisations de l’employeur au titre de la
des cotisations spéciales déterminées conformément aux capitalisation des régimes de retraite pour 2014 ont
règles de capitalisation normales. totalisé 445 $. Si Air Canada décide de se prévaloir du
règlement de 2014 et continue de financer ses obligations
Selon l’entente conclue avec le gouvernement du Canada, de capitalisation des régimes de retraite agréés canadiens
en ce qui concerne les exercices au cours desquels aux termes du règlement de 2014, les cotisations de
Air Canada capitalisera son régime aux termes du l’employeur pour les régimes de retraite à prestations
règlement de 2014, la Société est assujettie à une série définies devraient totaliser 424 $ en 2015.
de clauses restrictives et d’engagements, notamment
une interdiction de verser des dividendes et de racheter
des actions, ainsi qu’à certaines restrictions quant aux
modalités de rémunération des dirigeants. À la demande
du gouvernement du Canada, Air Canada a aussi convenu
de tout mettre en œuvre, pendant les négociations des
prochaines conventions collectives avec les syndicats
canadiens représentant ses employés, pour que soient
incluses dans ces conventions collectives des dispositions
selon lesquelles les employés prendraient à leur charge

OBLIGATION AU TITRE DES PRESTATIONS ET ACTIF DES RÉGIMES

Les présents états financiers consolidés comprennent tous les actifs et passifs des régimes dont la Société est la
promotrice. L’obligation nette au titre des prestations est inscrite à l’état de la situation financière de la façon suivante :

2014 2013
PASSIF AU TITRE DES PRESTATIONS CONSTITUÉES POUR
Obligation au titre des prestations de retraite 1 183 $ 1 578 $
Autres avantages futurs du personnel 1 285 1 183
OBLIGATION AU TITRE DES PRESTATIONS DE RETRAITE, MONTANT NET 2 468 2 761
Partie courante (65) (74)
PASSIF AU TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES DU PERSONNEL 2 403 $ 2 687 $

La partie à moins d’un an de l’obligation au titre des prestations de retraite (montant net) représente une estimation des
prestations et des autres avantages futurs du personnel à verser en 2015. La partie à moins d’un an de l’obligation est
incluse dans les « Dettes fournisseurs et charges à payer ».
En 2012, la Société est parvenue à une entente avec Aimia Canada Inc. (anciennement Aéroplan) selon laquelle elle
transférera au régime de retraite à prestations définies d’Aéroplan toutes les obligations et tous les actifs accumulés par
certains employés d’Air Canada qui ont choisi d’être mutés à Aéroplan en 2009. La Société a conservé l’actif des régimes
de retraite et a continué de s’acquitter des obligations à l’égard des prestations constituées pour les employés d’Aéroplan
transférés jusqu’à l’approbation du transfert par le BSIF. Le transfert a été approuvé et effectué en 2014. Un profit de 2 $
a été comptabilisé relativement à la liquidation du régime.

108 Rapport annuel Air Canada 2014


Le tableau ci-dessous présente l’information financière sur les modifications apportées aux régimes de retraite et aux
autres régimes d’avantages du personnel postérieurs à l’emploi :

PRESTATIONS AUTRES AVANTAGES FUTURS


DE RETRAITE DU PERSONNEL
2014 2013 2014 2013
VARIATION DE L’OBLIGATION AU TITRE DES PRESTATIONS
Obligation au titre des prestations au début de l’exercice 16 147 $ 16 446 $ 1 183 $ 1 230 $
Coûts des services rendus au cours de l’exercice 213 264 55 60
Coûts des services passés (13) (82) - -
Coûts financiers 783 704 56 53
Cotisations salariales 73 71 - -
Prestations versées (844) (850) (51) (50)
Paiements liés à la liquidation de régimes découlant du
(68) - - -
transfert à Aéroplan
Réévaluations :
Perte (profit) technique (9) 30 (110) (28)
Perte (profit) découlant de la modification des hypothèses
(66) 764 (1) 32
concernant les données démographiques
Perte (profit) découlant de la modification des hypothèses
2 117 (1 245) 137 (101)
concernant les données financières
Liquidations de régimes (10) - - (26)
Perte de change 29 45 16 13
Total de l’obligation au titre des prestations 18 352 16 147 1 285 1 183
VARIATION DE L’ACTIF DES RÉGIMES
Juste valeur de l’actif des régimes au début de l’exercice 14 745 13 253 - -
Rendement de l’actif des régimes, déduction faite des soldes
2 353 1 199 - -
compris dans les frais financiers nets
Produits d’intérêts 714 563 - -
Cotisations patronales 445 475 51 50
Cotisations salariales 73 71 - -
Prestations versées (844) (850) (51) (50)
Liquidations de régimes découlant du transfert à Aéroplan (68) - - -
Frais d’administration versés à même l’actif des régimes (8) (7) - -
Perte (profit) de change 23 41 - -
Total de l’actif des régimes 17 433 14 745 - -
DÉFICIT À LA FIN DE L’EXERCICE 919 1 402 1 285 1 183
Passif supplémentaire découlant des exigences de
264 176 - -
financement minimal
OBLIGATION AU TITRE DES PRESTATIONS DE RETRAITE,
MONTANT NET 1 183 $ 1 578 $ 1 285 $ 1 183 $

Le rendement réel de l’actif des régimes s’est établi à 3 067 $ (1 762 $ en 2013).
Le déficit des régimes de retraite qui ne sont pas entièrement capitalisés est le suivant :

2014 2013
Régimes agréés canadiens 52 $ 574 $
Régimes aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon 102 63
Régimes complémentaires 952 798
1 106 $ 1 435 $

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 109


Le solde net de l’obligation au titre des prestations s’est établi à 1 183 $ (1 578 $ en 2013). La baisse est principalement
attribuable à l’augmentation de l’actif des régimes et aux cotisations patronales de 445 $.
L’obligation au titre des prestations définies a une durée moyenne pondérée de 14,1 années (13,3 années en 2013).

CHARGES DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES FUTURS DU PERSONNEL


La Société a constaté la charge nette suivante au titre des régimes de retraite à prestations définies et des autres
avantages futurs du personnel :

PRESTATIONS AUTRES AVANTAGES FUTURS


DE RETRAITE DU PERSONNEL
2014 2013 2014 2013
ÉTAT CONSOLIDÉ DES RÉSULTATS
Composantes du coût
Coûts des services rendus au cours de l’exercice 213 $ 264 $ 55 $ 60 $
Coûts des services passés (13) (82) (1) -
Profit sur liquidations (10) - - -
Frais d’administration et autres frais 8 7 - -
Profits actuariels - - (15) (16)
COÛT TOTAL COMPTABILISÉ DANS LES SALAIRES ET 198 $ 189 $ 39 $ 44 $
CHARGES SOCIALES
COÛT FINANCIER NET LIÉ AUX AVANTAGES DU 78 $ 155 $ 56 $ 53 $
PERSONNEL
COÛT TOTAL COMPTABILISÉ AU COMPTE DE RÉSULTAT 276 $ 344 $ 95 $ 97 $
AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL APRÈS CONSOLIDATION
Réévaluations :
Perte (profit) technique, compte tenu du change (3) 35 (87) (23)
Perte (profit) découlant de la modification des hypothèses
(66) 764 (1) 32
concernant les données démographiques
Perte (profit) découlant de la modification des hypothèses
2,117 (1 245) 146 (98)
concernant les hypothèses financières
Rendement de l’actif des régimes (2 353) (1 199) - -
Passif découlant des exigences de financement minimal 80 (174) - -
COÛT (PRODUIT) TOTAL COMPTABILISÉ DANS LES AUTRES (225) $ (1 819) $ 58 $ (89) $
ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL

Une comparaison de la capitalisation des régimes d’avantages du personnel et de la charge comptabilisée dans le
compte consolidé de résultat est présentée ci-dessous.

2014 2013
CHARGE NETTE AU TITRE DES RÉGIMES DE RETRAITE À PRESTATIONS DÉFINIES ET DES AUTRES AVANTAGES FUTURS DU PERSONNEL
COMPTABILISÉE DANS LE COMPTE CONSOLIDÉ DE RÉSULTAT
Salaires et charges sociales 245 $ 314 $
Coût financier net au titre des passifs des régimes d’avantages du personnel 134 208
379 $ 522 $
CAPITALISATION DES RÉGIMES D’AVANTAGES DU PERSONNEL PAR AIR CANADA
Prestations de retraite 445 $ 475 $
Autres avantages du personnel 51 50
496 $ 525 $
(EXCÉDENT) DÉFICIT DE LA CAPITALISATION DES RÉGIMES D’AVANTAGES DU PERSONNEL (117) $ (3) $
SUR LA CHARGE COMPTABILISÉE AU TITRE DE CES RÉGIMES

110 Rapport annuel Air Canada 2014


COMPOSITION DE L’ACTIF DES RÉGIMES DE RETRAITE
Régimes agréés canadiens
La composition de l’actif des régimes agréés canadiens et la répartition cible sont représentées ci-dessous :

2014
RÉPARTITION
2014 2013 CIBLE
Obligations 54 % 46 % 53 %
Actions canadiennes 10 % 15 % 11 %
Actions étrangères 21 % 31 % 21 %
Placements non traditionnels 15 % 8% 15 %
100 % 100 % 100 %

Au 31 décembre 2014, environ 85 % des actifs des d’actifs investis au sein des caisses de retraite est assurée
régimes agréés canadiens avaient un cours coté sur un selon les principes suivants :
marché actif. Les actifs n’ayant pas de cours coté sur un
marché actif sont principalement des placements dans • Les placements en actions doivent être répartis de
des entités fermées. façon diversifiée entre plusieurs régions et secteurs
d’activité industrielle ou économique. Des limites sont
Pour déterminer l’obligation nette au titre des prestations fixées quant à la pondération globale de chaque titre.
aux fins comptables, sont incluses dans les actifs du
régime 17 647 059 actions à droit de vote de catégorie B • Les placements non traditionnels sont des placements
d’Air Canada ayant une juste valeur de 209 $ (131 $ en dans des titres non négociés sur des marchés publics
2013) qui ont été émises en 2009 dans la foulée des et dans des catégories d’actifs non traditionnelles. Ils
protocoles sur la capitalisation des régimes de retraite peuvent comprendre, sans s’y limiter, des placements
conclus avec tous les syndicats canadiens représentant dans les secteurs immobilier, agricole et forestier,
des salariés de la Société. La totalité du produit net dans des titres de sociétés fermées ou de sociétés
futur de la vente de ces actions doit être versée dans les de capital-risque, dans des infrastructures, dans
régimes de retraite. des obligations des marchés émergents, dans des
obligations à rendement élevé et dans des contrats
En ce qui concerne les régimes agréés canadiens, les à terme sur marchandises. Les placements non
placements sont effectués conformément à l’Énoncé de traditionnels doivent être répartis de façon diversifiée
la politique et des objectifs en matière de placement des entre plusieurs catégories d’actifs, stratégies, secteurs
caisses de retraite d’Air Canada. En ce qui concerne le d’activité et régions.
rendement de ses placements, la Fiducie globale vise à
dégager un taux annualisé général qui, à long terme, soit • Les placements dans des obligations canadiennes
supérieur d’au moins 1,0 % avant frais de placement en sont des placements prudents à long terme dans des
moyenne à long terme (10 ans) au rendement annualisé titres ayant au moins la note BBB. Hormis les titres
total qu’aurait pu produire une gestion passive de l’indice du gouvernement ou des provinces du Canada, dans
repère des passifs. L’indice repère des passifs renvoie à lesquels la fiducie est autorisée à investir la totalité de
des indices repères en matière d’instruments à revenu ses placements à revenu fixe, les placements doivent
fixe canadiens répandus (FTSE TMX Canada) dont les être diversifiés par titre et par secteur.
caractéristiques correspondent étroitement à celles du Les dérivés sont permis pourvu qu’ils soient utilisés pour
passif des régimes. gérer un risque en particulier (y compris le risque de
Étant donné l’importance de la gestion du risque lié à taux d’intérêt lié au passif des régimes) ou pour créer des
l’excédent, Air Canada gère les régimes agréés canadiens expositions à certains marchés et certaines devises et
de manière à réduire le plus possible le risque lié à pourvu que les contreparties aient au moins la note « A ».
l’excédent (défini comme la différence entre la valeur de Au 31 décembre 2014, l’actif jumelé avait une exposition
l’actif et la valeur du passif des régimes de retraite), qui de 20 % aux dérivés afin de réduire le risque de taux
est considéré comme le risque clé à réduire et à surveiller. d’intérêt lié au passif des régimes de retraite.
De plus, l’objectif de la stratégie de placement consiste Les fiducies des régimes complémentaires sont
à investir les actifs des régimes de façon prudente et constituées à hauteur de 50 % de placements en actions
diversifiée afin de réduire le risque de fluctuation des indexées, conformément aux politiques en matière de
cours des catégories d’actifs et des placements individuels placement qui les régissent. La tranche restante de 50 %
au sein de ces catégories et de combiner ces catégories est détenue par l’Agence du revenu du Canada à titre
d’actifs et ces placements individuels de façon à permettre d’impôt remboursable, conformément à la législation
une réduction du risque global. fiscale.
Outre la répartition générale de l’actif, résumée dans le
tableau présenté ci-dessus, la gestion de chaque catégorie

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 111


RISQUES Espérance de vie
Du fait de ses régimes de retraite à prestations définies, la La majorité des obligations des régimes visent à fournir
Société est exposée à un certain nombre de risques, dont des avantages aux adhérents leur vie durant. Une
les plus importants sont décrits ci-dessous : augmentation de l’espérance de vie donnera donc lieu à
une augmentation des passifs des régimes.
Risque lié aux actifs
Les placements en titres de capitaux propres et les HYPOTHÈSES
placements non traditionnels sont sensibles à des
variations de prix qui pourraient ne pas être compensées La direction est tenue de faire des estimations
par des variations de la valeur des passifs des régimes. importantes à propos des hypothèses actuarielles et
Les passifs des régimes sont calculés au moyen d’un taux financières afin de déterminer le coût et le passif connexe
d’actualisation établi par rapport aux rendements des des avantages futurs du personnel de la Société.
obligations de sociétés. Si le rendement des actifs du
régime est inférieur à ce rendement, il y a déficit. Certains Hypothèses financières
actifs du régime sont aussi exposés au risque de change. Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation utilisé pour déterminer l’obligation
Risque de taux d’intérêt au titre des prestations a été calculé par rapport aux taux
La diminution des taux de rendement des obligations d’intérêt en vigueur sur le marché pour les obligations
de sociétés ou de gouvernements donne lieu à une de sociétés cotées « AA » ou mieux et pour des flux de
augmentation des passifs des régimes, laquelle sera trésorerie correspondant approximativement au calendrier
compensée en partie par une augmentation de la valeur et au montant des paiements prévus des prestations.
des avoirs en obligations du régime. Les augmentations salariales futures reposent sur les
politiques de rémunération en vigueur, les conventions
Risque de capitalisation
collectives et les prévisions économiques.
Des variations défavorables de la valeur des actifs
du régime ou des taux d’intérêt pourraient avoir
une incidence importante sur les évaluations de la
solvabilité des régimes de retraite et sur les exigences
de capitalisation. Se reporter à l’analyse ci-dessus sur les
obligations de capitalisation des prestations au titre des
services passés et le règlement de 2014.

Les moyennes pondérées retenues comme principales hypothèses pour déterminer les obligations de la Société au titre
des prestations constituées et leur coût sont les suivantes :

PRESTATIONS AUTRES AVANTAGES FUTURS


DE RETRAITE DU PERSONNEL
2014 2013 2014 2013
TAUX D’ACTUALISATION UTILISÉ POUR DÉTERMINER CE QUI SUIT :
Coût des prestations constituées pour l’exercice clos le
4,90 % 4,30 % 4,80 % 4,17 %
31 décembre
Obligation au titre des prestations constituées au
4,00 % 4,90 % 3,90 % 4,80 %
31 décembre
TAUX DES AUGMENTATIONS SALARIALES FUTURES UTILISÉ POUR DÉTERMINER CE QUI SUIT :
Coût des prestations constituées pour l’exercice clos le
2,50 % 2,50 % sans objet sans objet
31 décembre
Obligation au titre des prestations constituées au
2,50 % 2,50 % sans objet sans objet
31 décembre

112 Rapport annuel Air Canada 2014


Hypothèses actuarielles ANALYSE DE SENSIBILITÉ
Taux de mortalité
L’analyse de sensibilité consiste à modifier une hypothèse
Le coût et les passifs correspondants des régimes de tout en maintenant toutes les autres hypothèses
retraite et d’autres avantages du personnel postérieurs constantes. Il est peu probable qu’une telle situation se
à la retraite et postérieurs à l’emploi de la Société sont produise réellement et il peut exister des corrélations
déterminés à partir d’évaluations actuarielles. Ces entre les variations de certaines hypothèses. Pour calculer
évaluations actuarielles reposent sur plusieurs hypothèses la sensibilité de l’obligation au titre des prestations définies
économiques et démographiques concernant notamment aux variations des principales hypothèses actuarielles, la
les taux de mortalité. Aux fins des évaluations comptables même méthode (valeur actualisée de l’obligation au titre
au 31 décembre 2013, l’hypothèse sur la mortalité a des prestations définies calculée selon la méthode des
été mise à jour afin de rendre compte des résultats unités de crédit projetées à la clôture de la période de
d’une étude sur la mortalité propre aux adhérents aux présentation de l’information financière) a été appliquée
régimes de retraite d’Air Canada. La modification des pour calculer le passif comptabilisé dans l’état consolidé de
hypothèses relatives au taux de mortalité a donné lieu à la situation financière.
une réévaluation actuarielle des passifs comptables dont
l’incidence a été comptabilisée dans les autres éléments L’analyse de sensibilité des charges de retraite et des frais
du résultat global. Les améliorations des taux de mortalité financiers nets relatifs au passif au titre des prestations de
présumés concordent avec celles présentées par l’Institut retraite pour 2014, qui repose sur différentes hypothèses
canadien des actuaires (« ICA ») qui a publié, au début de actuarielles en ce qui a trait au taux d’actualisation
2014, un rapport préliminaire dans lequel il propose de des régimes, est présentée ci-après. L’incidence de la
nouvelles tables de taux de mortalité pour l’évaluation des modification d’une hypothèse sur chaque régime de
régimes canadiens de retraite et d’avantages du personnel. retraite est pondérée proportionnellement à l’obligation
totale au titre des régimes afin de déterminer l’incidence
totale pour chaque hypothèse présentée.

0,25 POINT DE POURCENTAGE

DIMINUTION AUGMENTATION
TAUX HYPOTHÉTIQUE D’ACTUALISATION POUR L’OBLIGATION
Charge de retraite 17 $ (16) $
Coût financier net du passif au titre des prestations de retraite 18 (8)
35 $ (24) $
Augmentation (diminution) de l’obligation au titre des prestations
652 $ (630) $
constituées

Une augmentation de un an de l’espérance de vie ferait coûts financiers et de 52 $ l’obligation correspondante.


monter l’obligation au titre des prestations de retraite de Une augmentation de 0,25 point de pourcentage aurait
447 $. fait baisser de 1 $ le total des coûts des services rendus
au cours de l’exercice et des coûts financiers et de 41 $
Les taux hypothétiques relatifs aux coûts de santé ont l’obligation correspondante.
une incidence importante sur les sommes déclarées
relativement aux régimes d’assurance-maladie
complémentaire. Pour 2014, un taux d’augmentation RÉGIMES DE RETRAITE À COTISATIONS
annuel de 5,5 % du coût par personne des prestations de DÉFINIES
santé couvertes a été retenu comme hypothèse (taux de
6 % retenu comme hypothèse en 2013). On prévoit que le Certains membres de la direction, du personnel
taux devrait diminuer progressivement pour s’établir à 5 % administratif et du personnel syndiqué de la Société
d’ici 2019. Une augmentation de un point de pourcentage participent à un régime de retraite à cotisations définies
des taux hypothétiques relatifs aux coûts de santé aurait ou à un régime interentreprises qui sont comptabilisés à
fait monter de 5 $ le total des coûts des services rendus titre de régimes à cotisations définies. La Société verse une
au cours de l’exercice et des coûts financiers, et de 61 $ cotisation dont le montant est exprimé en pourcentage
l’obligation correspondante. Une diminution de un point des cotisations salariales, pourcentage qui varie selon le
de pourcentage des taux hypothétiques relatifs aux groupe d’employés et, pour certains groupes, en fonction
coûts de santé aurait fait baisser de 4 $ le total du coût du nombre d’années de service.
des services rendus au cours de l’exercice et des coûts
financiers et de 60 $ l’obligation correspondante. La charge au titre de ces régimes de retraite de la Société
s’élève à 6 $ pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 (5 $
Une diminution de 0,25 point de pourcentage du taux en 2013). Les cotisations de l’employeur devraient totaliser
d’actualisation aurait fait monter de 1 $ le total des 7 $ pour 2015.
coûts des services rendus au cours de l’exercice et des

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 113


10. PROVISIONS POUR AUTRES PASSIFS
Le tableau qui suit présente un historique de toutes les provisions comptabilisées. Voir la note 18 pour d’autres
informations sur les provisions liées à des litiges. Les provisions courantes sont comptabilisées dans les Dettes
fournisseurs et charges à payer.

MISE HORS SERVICE TOTAL DES


MAINTENANCE A) D’IMMOBILISATIONS B) LITIGES PROVISIONS
AU 31 DÉCEMBRE 2013
Provision courante - $ - $ 29 $ 29 $
Provision non courante 656 17 - 673
656 $ 17 $ 29 $ 702 $
Provisions constituées au cours 91 $ - $ 1 $ 92 $
de l’exercice
Décaissements (14) - (1) (15)
Changements des coûts estimatifs (13) 2 - (11)
Charge de désactualisation 11 - - 11
Perte de change 65 - - 65
AU 31 DÉCEMBRE 2014 796 $ 19 $ 29 $ 844 $
Provision courante - $ - $ 29 $ 29 $
Provision non courante 796 19 - 815
796 $ 19 $ 29 $ 844 $

a) Les provisions liées à la maintenance sont constituées pour les coûts associés aux modalités contractuelles de
restitution des appareils loués aux termes de contrats de location simple. La provision porte sur les contrats de
location dont les baux viennent à échéance entre 2015 et 2024 et dont la durée à courir jusqu’à l’échéance est de
quatre ans en moyenne. Les provisions liées à la maintenance prennent en compte les coûts actuels des activités
de maintenance, les estimations d’inflation de ces coûts ainsi que les hypothèses relatives à l’utilisation du matériel
volant connexe. Selon l’hypothèse où le coût global des modalités de restitution augmente de 5 %, tous les
autres facteurs demeurant constants, un ajustement cumulé à l’état de la situation financière entraînerait une
augmentation de la provision de 40 $ au 31 décembre 2014 et une hausse des frais de maintenance de 3 $ environ
en 2015. Si les taux d’actualisation devaient augmenter de 1 %, tous les autres facteurs demeurant constants,
un ajustement cumulé à l’état de la situation financière entraînerait une diminution de la provision de 17 $ au
31 décembre 2014. En raison des faibles taux d’intérêt du marché, une baisse de 1 % des taux d’actualisation n’a
pas été retenue comme une hypothèse raisonnable.
b) Aux termes de certains baux fonciers (terrains et bâtiments), la Société a l’obligation, à l’échéance du bail, de
remettre les biens loués à l’état de terrain vacant et de réparer tous les dommages causés à l’environnement dont
elle est responsable. Les échéances des baux correspondants s’échelonnent de 2015 à 2041. Ces provisions sont
fondées sur diverses hypothèses, y compris le coût global de désaffectation et de restauration et la sélection de
différentes approches relatives à la désaffectation et à la restauration. La provision non courante est comptabilisée
dans les autres passifs non courants.

114 Rapport annuel Air Canada 2014


11. AUTRES PASSIFS NON COURANTS
2014 2013
Produit des engagements contractuels a) 89 $ 107 $
Impôts sur le résultat différés note 12 49 49
Garantie liée à des ententes de crédit-bail et autres dépôts 23 29
Excédent des versements au titre des locations avions sur les frais de
note 2V 22 27
location
Passif non courant lié au personnel 20 25
Autres note 10(b) 110 138
313 $ 375 $

a) Le produit des engagements contractuels représente le produit non remboursable, déduction faite des coûts
connexes et des dépôts, reçu en contrepartie de divers engagements contractuels, et sera porté en diminution du
coût de ces engagements contractuels, le cas échéant.

12. IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT


CHARGE D’IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT
2014 2013
Économie d’impôts sur le résultat exigibles à l’égard d’exercices antérieurs - $ (8) $
Charge d’impôts sur le résultat différés - -
RECOUVREMENT D’IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT - $ (8) $

Le recouvrement d’impôts sur le résultat diffère du montant qui aurait résulté de l’application des taux d’imposition
prescrits par les lois au résultat avant charge d’impôts selon la ventilation suivante :

2014 2013
Bénéfice avant impôts sur le résultat 105 $ 2 $
Taux d’imposition prescrit par la loi établi selon les taux fédéral et provinciaux 26,81 % 26,57 %
CHARGE D’IMPÔTS CALCULÉE AUX TAUX D’IMPOSITION PRESCRITS PAR LA LOI 28 1
EFFETS DES ÉLÉMENTS SUIVANTS :
Part imposable des gains (pertes) en capital 21 (3)
Charges non déductibles 13 11
Modifications des taux d’imposition sur les impôts sur le résultat différés (13) (6)
Comptabilisation d’actifs d’impôts sur le résultat différés non comptabilisés antérieurement (53) (9)
Ajustement au titre de l’économie d’impôts sur le résultat exigibles à l’égard d’exercices
- (8)
antérieurs
Autres 4 6
RECOUVREMENT D’IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT - $ (8) $

Le taux d’imposition applicable prescrit par la loi s’établit à 26,81 % (26,57 % en 2013). Le taux d’imposition applicable
de la Société correspond aux taux canadiens combinés applicables dans les territoires où la Société exerce des activités.
L’augmentation est principalement attribuable à l’évolution du niveau d’activité par province.

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 115


La ventilation de la charge d’impôts sur le résultat liée aux composantes des autres éléments du résultat global est la
suivante :

2014 2013
Profit net sur les réévaluations du passif au titre des régimes d’avantages du personnel 65 $ 521 $
Comptabilisation d’actifs d’impôts sur le résultat différés non comptabilisés antérieurement (62) (525)
Modifications du taux d’imposition pour les impôts sur le résultat différés (3) 4
CHARGE D’IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT COMPTABILISÉE DANS LES AUTRES ÉLÉMENTS DU - -$
RÉSULTAT GLOBAL

IMPÔTS SUR LE RÉSULTAT DIFFÉRÉS


Certaines immobilisations incorporelles, dont le coût fiscal est non significatif et la valeur comptable s’établit à 185 $,
ont des durées d’utilité indéfinies et, de ce fait, le passif d’impôts sur le résultat différés connexes de 49 $ (49 $ en 2013)
ne devrait pas être repris tant que les actifs n’auront pas été cédés, qu’ils n’auront pas perdu de leur valeur ou qu’ils
ne seront pas amortissables. En outre, la Société a d’autres passifs d’impôts différés de 45 $ à l’égard desquels un actif
d’impôts différés du même montant a été comptabilisé. Les passifs d’impôts différés nets comptabilisés de 49 $ sont
inclus dans les autres passifs non courants.
Les actifs d’impôts sur le résultat différés sont comptabilisés dans la mesure où la réalisation de l’avantage fiscal qu’ils
représentent est probable. La Société dispose de reports en avant de pertes et de différences temporelles non utilisées
pour lesquels aucun actif d’impôts sur le résultat différés n’a pu être comptabilisé. Toutefois, les déductions fiscales
futures à l’origine de ces actifs d’impôts sur le résultat différés demeurent disponibles pour utilisation ultérieure en
réduction du résultat imposable. Le tableau qui suit illustre les reports en avant de pertes fiscales non comptabilisés et
les différences temporaires pour lesquelles des actifs d’impôts différés n’ont pu être comptabilisés :

2014 2013
Reports en avant de pertes autres que des pertes en capital 946 $ 1 402 $
Reports en avant de pertes en capital, solde net 2 2
Autres différences temporaires pouvant être déduites 5 345 5 290
TOTAL DES DIFFÉRENCES TEMPORAIRES NON COMPTABILISÉES 6 293 $ 6 694 $

Les échéances des pertes fiscales autres que des pertes en capital selon le régime fédéral sont les suivantes :

PERTES FISCALES
2026 2 $
2027 3
2028 507
2029 411
2030 11
2031 6
2032 1
2033 1
2034 4
REPORTS EN AVANT DE PERTES AUTRES QUE DES PERTES EN CAPITAL 946 $

Les recouvrements d’impôts sur le résultat réalisés par la Société en 2014 étaient de 1 $ (recouvrements de 5 $ en 2013).

116 Rapport annuel Air Canada 2014


13. CAPITAL SOCIAL
NOMBRE D’ACTIONS VALEUR
AU 1 JANVIER 2013
ER
274 443 803 813 $
Actions émises à l’exercice d’options sur actions 2 064 264 4
Actions émises à l’exercice de bons de souscription 7 916 667 12
Rachat de bons de souscription - (2)
Actions détenues en fiducie pour la prime de reconnaissance envers les employés 107 705 -
AU 31 DÉCEMBRE 2013 284 532 439 827
Actions émises à l’exercice d’options sur actions 619 478 2
Actions détenues en fiducie pour la prime de reconnaissance envers les employés 1 337 377 6
AU 31 DÉCEMBRE 2014 286 489 294 835 $

Le tableau ci-dessous présente les actions ordinaires émises et en circulation d’Air Canada, ainsi que les actions
ordinaires pouvant être émises :

2014 2013
ACTIONS ÉMISES ET EN CIRCULATION
Actions à droit de vote variable de catégorie A 69 232 535 26 577 512
Actions à droit de vote de catégorie B 217 256 759 257 954 927
NOMBRE TOTAL D’ACTIONS ÉMISES ET EN CIRCULATION 286 489 294 284 532 439
ACTIONS ORDINAIRES POUVANT ÊTRE ÉMISES
Actions détenues en fiducie note 14 - 1 337 377
Options sur actions note 14 10 002 975 10 079 694
NOMBRE TOTAL D’ACTIONS ORDINAIRES POUVANT ÊTRE ÉMISES 10 002 975 11 417 071

ACTIONS ORDINAIRES total de voix exprimées par les détenteurs d’actions à droit
de vote variable ou en leur nom ne dépasse pas 25 % des
Au 31 décembre 2014, les actions ordinaires pouvant être voix pouvant être exprimées en assemblée.
émises par Air Canada se composent d’un nombre illimité
d’actions à droit de vote variable de catégorie A (les Seuls les non-Canadiens (au sens de la Loi sur les
« actions à droit de vote variable ») et d’un nombre illimité transports au Canada) peuvent être détenteurs, véritables
d’actions à droit de vote de catégorie B (les « actions à propriétaires ou avoir le contrôle, directement ou
droit de vote »). Les porteurs des actions ordinaires des indirectement, des actions à droit de vote variable. Chaque
deux catégories ont des droits équivalents, sauf pour action à droit de vote variable émise et en circulation sera
le droit de vote. Les porteurs d’actions à droit de vote convertie en une action à droit de vote, automatiquement
variable ont droit à une voix par action, sauf si i) le nombre et sans autre intervention de la part d’Air Canada ou du
de voix rattachées aux actions à droit de vote variable porteur, si l’action à droit de vote variable est détenue,
en circulation, exprimé en pourcentage du total des voix appartient en propriété véritable ou est contrôlée,
rattachées aux actions d’Air Canada en circulation, est directement ou indirectement, autrement qu’à titre de
supérieur à 25 % ou si ii) le total des voix exprimées garantie seulement, par un Canadien au sens de la Loi sur
par les porteurs d’actions à droit de vote variable ou en les transports au Canada.
leur nom lors d’une assemblée est supérieur à 25 % du Seuls des Canadiens peuvent être détenteurs, véritables
nombre total de voix pouvant être exprimées à cette propriétaires ou avoir le contrôle, directement ou
assemblée. Si l’un des seuils ci-dessus devait être dépassé, indirectement, des actions à droit de vote. Une action à
le droit de vote rattaché à chaque action à droit de vote droit de vote émise et en circulation sera convertie en une
variable diminuerait proportionnellement de façon que : action à droit de vote variable, automatiquement et sans
i) le pourcentage des voix rattachées à la catégorie des autre intervention de la part d’Air Canada ou du porteur,
actions à droit de vote variable ne dépasse pas 25 % du si cette action à droit de vote est détenue, appartient
total des voix rattachées à toutes les actions à droit de en propriété véritable ou est contrôlée, directement
vote d’Air Canada émises et en circulation et ii) le nombre

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 117


ou indirectement, autrement qu’à titre de garantie l’acquéreur et les personnes qui lui sont liées, d’exercer son
seulement, par une personne qui n’est pas un Canadien. droit et de souscrire des actions à droit de vote variable de
catégorie A d’Air Canada, pour une valeur de deux cents
Depuis le 3 novembre 2014, les actions à droit de vote dollars, ou des actions à droit de vote de catégorie B d’Air
de catégorie B et les actions à droit de vote variable de Canada, pour une valeur de cent dollars (c’est-à-dire à
catégorie A d’Air Canada sont inscrites à la cote sous le 50 % du cours alors en vigueur). Lorsqu’ils exercent leurs
même symbole (« AC ») à la Bourse de Toronto. droits, les Canadiens admissibles propriétaires effectifs des
droits reçoivent des actions à droit de vote de catégorie
BONS DE SOUSCRIPTION B et les porteurs de droits qui ne sont pas des Canadiens
admissibles propriétaires effectifs reçoivent des actions à
En 2013, la Société a racheté aux fins d’annulation droit de vote variable de catégorie A.
2 083 333 bons de souscription expirant le 30 juillet 2013
pour un prix d’achat global de 2 $, soit le cours moyen, au
moment de l’achat, des actions d’Air Canada à la Bourse
de Toronto diminué du prix d’exercice de 1,51 $ par bon de
souscription. De plus, à l’exercice des bons de souscription,
le nombre d’actions ordinaires en circulation a augmenté
de 7 916 667 pour un produit de 12 $ pour Air Canada.
Aucun bon de souscription de la Société n’est en
circulation.

RÉGIME DE DROITS DES ACTIONNAIRES


Conformément aux conditions de l’entente portant sur le
régime de droits des actionnaires (le « régime de droits »),
reconduite jusqu’en 2017 lors de l’assemblée annuelle
des actionnaires d’Air Canada ayant eu lieu en 2014, un
droit (un « droit ») a été émis à l’égard de chaque action
à droit de vote de catégorie B et de chaque action à droit
de vote variable de catégorie A d’Air Canada (chacune
étant désignée une « action ») émise et en circulation à
la fermeture des bureaux le 30 mars 2011 ou émise par
la suite. Ces droits pourront être exercés uniquement
lorsqu’une personne, de concert avec toute partie qui
lui est liée, acquiert ou annonce son intention d’acquérir
20 % ou plus des actions à droit de vote variable de
catégorie A en circulation et des actions à droit de vote de
catégorie B en circulation d’Air Canada, prises ensemble,
autrement qu’au moyen d’une « offre permise » aux
termes du régime de droits ou, dans certains cas, sans
l’autorisation du conseil. Avant cela, les droits ne peuvent
être séparés des actions, ils ne peuvent être exercés et
aucun certificat de droits distincts n’est délivré. Pour être
une « offre permise » aux termes du régime de droits,
l’offre doit notamment : i) être présentée à l’ensemble
des porteurs d’actions, ii) demeurer en vigueur pendant
au moins 60 jours, iii) prévoir que les actions ne peuvent
faire l’objet d’une prise de livraison, sauf si plus de 50 %
des actions à droit de vote variable de catégorie A et des
actions à droit de vote de catégorie B alors en circulation,
prises ensemble à l’exclusion de celles détenues par
l’acquéreur (et par les personnes qui lui sont liées), ont été
déposées sans que le dépôt ait été révoqué et iv) prévoir
la prolongation de l’offre pendant au moins 10 jours
ouvrables si la condition relative au seuil de 50 % est
remplie, afin de permettre aux autres actionnaires de
déposer leurs actions.

Par suite d’un événement qui déclenche l’exercice des


droits et sous réserve des conditions du régime de
droits, chaque droit permettra à son porteur, autre que

118 Rapport annuel Air Canada 2014


14. RÉMUNÉRATION FONDÉE SUR DES ACTIONS
RÉGIME D’INTÉRESSEMENT À LONG TERME D’AIR CANADA
Certains des employés de la Société participent au régime d’intéressement à long terme d’Air Canada (le « régime
d’intéressement à long terme »). Ce régime prévoit l’attribution d’options, d’unités d’actions liées au rendement et
d’unités d’actions de négociation restreinte à tous les dirigeants et membres de la haute direction d’Air Canada. Aux
termes du régime d’intéressement à long terme, 20 011 623 actions peuvent être émises à l’égard d’options sur actions,
d’unités d’actions liées au rendement ou d’unités d’actions de négociation restreinte.

OPTIONS SUR ACTIONS


Les options sur actions en vertu du régime d’intéressement à long terme ont une durée d’au plus sept ans et sont
assorties d’un prix d’exercice fondé sur la juste valeur de marché des actions au moment de l’attribution des options. La
moitié des options attribuées sont assorties de conditions temporelles et sont acquises sur quatre ans. L’acquisition des
options restantes est tributaire de critères de rendement. Les conditions d’acquisition selon le rendement sont fondées
sur les objectifs de marge d’exploitation (résultat d’exploitation divisé par les produits des activités ordinaires) établis par
le conseil d’Air Canada pour la même période. Chaque option confère au salarié le droit d’acheter une action ordinaire
au prix d’exercice fixé. Les conditions du régime d’intéressement à long terme précisent que, au départ à la retraite d’un
salarié, celui-ci peut exercer les options attribuées, les droits d’exercice demeurant en vigueur pendant les trois années
qui suivent la date du départ à la retraite.
Le nombre d’options sur actions d’Air Canada attribuées à des employés, la charge de rémunération qui y est liée et les
hypothèses ayant servi à établir la charge de rémunération à base d’actions selon le modèle Black-Scholes d’évaluation
des options se présentent comme suit :

2014 2013
Charge de rémunération (en millions de dollars) 3% 3 $
Nombre d’options sur actions attribuées à des salariés d’Air Canada 1 170 710 4 052 085
Moyenne pondérée de la juste valeur par option attribuée (en dollars) 2,18 $ 1,29 $
Juste valeur globale des options sur actions attribuées (en millions de dollars) 3 $ 5 $
HYPOTHÈSES RELATIVES À LA MOYENNE PONDÉRÉE :
Cours de l’action 5,56 $ 2,95 $
Taux d’intérêt sans risque 1,44 %-2,06 % 1,20 %-2,21 %
Volatilité attendue 53,0 %-72,4 % 48,8 %-74,2 %
Rendement des actions 0% 0%
Durée prévue des options (en années) 5,25 5,25

La volatilité attendue a été déterminée au moment de l’attribution au moyen du cours de l’action d’Air Canada sur une
base historique. Elle repose sur l’hypothèse que la volatilité historique est un indicateur des tendances futures, qui ne
correspondent pas forcément aux données réelles.

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 119


Le tableau suivant résume les opérations concernant les options d’achat d’actions du régime d’intéressement à long
terme :

2014 2013
PRIX D’EXERCICE PRIX D’EXERCICE
MOYEN PONDÉRÉ MOYEN PONDÉRÉ
OPTIONS PAR ACTION OPTIONS PAR ACTION
Au début de l’exercice 10 079 694 2,47 $ 8 410 403 2,68 $
Options attribuées 1 170 710 5,41 4 052 085 2,95
Options exercées (619 478) 1,99 (2 064 264) 1,44
Options échues (237 661) 14,71 (311 655) 21,00
Options éteintes (390 290) 2,77 $ (6 875) 12,18 $
OPTIONS EN COURS À LA CLÔTURE DE
L’EXERCICE 10 002 975 2,54 $ 10 079 694 2,47 $

OPTIONS POUVANT ÊTRE EXERCÉES À LA


CLÔTURE DE L’EXERCICE 2 112 883 1,93 $ 1 609 601 3,61 $

Pour les options exercées en 2014, le prix moyen pondéré des actions à la date d’exercice s’établit à 9,20 $ (6,56 $
en 2013).

OPTIONS POUVANT
OPTIONS EN COURS – 2014 ÊTRE EXERCÉES – 2014
D’ÉCHÉANCE

DURÉE
RÉSIDUELLE PRIX D’EXERCICE NOMBRE PRIX D’EXERCICE
NOMBRE MOYENNE MOYEN D’OPTIONS MOYEN
DATE

FOURCHETTE DES D’OPTIONS PONDÉRÉE PONDÉRÉ PAR POUVANT ÊTRE PONDÉRÉ PAR
PRIX D’EXERCICE EN COURS (EN ANNÉES) ACTION EXERCÉES ACTION
8,51 $ 2015 5 500 1 8,51 5 500 8,51
0,97 $ – 1,59 $ 2016 325 000 2 1,21 325 000 1,21
1,78 $ – 1,91 $ 2017 - 3 1,85 – –
2,34 $ 2018 2 332 237 4 2,34 710 353 2,34
0,96 $ – 1,28 $ 2019 2 464 775 5 0,98 608 750 1,00
2,49 $ – 5,69 $ 2020 3 767 719 6 2,95 463 280 2,96
5,35 $ – 8,27 $ 2021 1 107 744 7 5,42 - -
10 002 975 2,54 $ 2 112 883 1,93 $

OPTIONS POUVANT
OPTIONS EN COURS – 2014 ÊTRE EXERCÉES – 2013
D’ÉCHÉANCE

DURÉE
RÉSIDUELLE NOMBRE
NOMBRE MOYENNE PRIX D’EXERCICE D’OPTIONS PRIX D’EXERCICE
DATE

FOURCHETTE DES D’OPTIONS PONDÉRÉE MOYEN PONDÉRÉ POUVANT ÊTRE MOYEN PONDÉRÉ
PRIX D’EXERCICE EN COURS (EN ANNÉES) PAR ACTION EXERCÉES PAR ACTION
11,08 $ – 18,60 $ 2014 237 661 1 14,71 $ 237 661 14,71 $
8,51 $ 2015 5 500 2 8,51 5 500 8,51
0,97 $ – 1,59 $ 2016 442 500 3 1,30 442 500 1,30
1,78 $ – 1,91 $ 2017 31 250 4 1,85 – –
2,34 $ 2018 2 612 356 5 2,34 577 828 2,34
0,96 $ – 1,28 $ 2019 2 698 342 6 0,98 346 112 1,00
2,49 $ – 5,69 $ 2020 4 052 085 7 2,95 – –
10 079 694 2,47 $ 1 609 601 3,61 $

120 Rapport annuel Air Canada 2014


UNITÉS D’ACTIONS LIÉES AU RENDEMENT ET UNITÉS D’ACTIONS DE NÉGOCIATION
RESTREINTE
Le régime d’intéressement à long terme prévoit aussi l’attribution d’unités d’actions liées au rendement (les « UAR »)
et d’unités d’actions de négociation restreinte (les « UANR »), qui sont comptabilisées comme instruments réglés
en trésorerie. Les modalités d’acquisition des UAR reposent sur l’atteinte, par la Société, de sa cible relative au cumul
des bénéfices annuels sur une période de trois ans. Quant aux UANR, elles sont acquises à la clôture des trois années
qui suivent leur date d’attribution. Les conditions du régime prévoient qu’au moment où l’employé prend sa retraite,
le nombre d’unités qui seront acquises est établi au prorata du nombre total de mois complets de service actif de
l’employé au cours de la période d’acquisition. Les UAR et les UANR attribuées ne peuvent être échangées que contre
des actions d’Air Canada achetées sur le marché secondaire ou contre l’équivalent en espèces au gré du conseil
d’administration.
La charge de rémunération ayant trait aux UAR et aux UANR a été de 8 $ en 2014 (12 $ en 2013).
Le tableau suivant résume les opérations concernant les unités d’actions du régime d’intéressement à long terme :

2014 2013
À l’ouverture de l’exercice 9 437 970 7 255 711
Unités d’actions attribuées 1 280 922 4 047 136
Unités d’actions réglées (2 948 874) (1 661 624)
Unités d’actions éteintes (217 008) (203 253)
UNITÉS D’ACTIONS EN CIRCULATION À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 1)
7 553 010 9 437 970

1) Au 31 décembre 2014, 1 105 433 UAR pouvaient être acquises. De ce nombre, toutes avaient été acquises selon les modalités du régime. Les UAR acquises en 2014 devraient être
réglées en 2015.

Se reporter à la note 17 pour une description des allant de 2011 à 2013. La charge de rémunération
instruments dérivés utilisés par la Société pour réduire les comptabilisée en 2013 a été de 2 $.
risques liés aux flux de trésorerie découlant des UAR et
des UANR attribués. En 2014, toutes les actions détenues en fiducie aux fins de
la prime de reconnaissance envers les employés ont été
acquises.
PRIME DE RECONNAISSANCE ENVERS
LES EMPLOYÉS
RÉGIME D’ACTIONNARIAT DES EMPLOYÉS
En 2011, le conseil d’administration d’Air Canada a
approuvé une prime spéciale ponctuelle de reconnaissance Les employés admissibles peuvent adhérer à un régime
envers les employés qui consistait en une attribution d’actionnariat. Ils peuvent y investir de 2 % à 10 % de
spéciale d’actions d’Air Canada à tous les employés leur salaire de base pour l’achat d’actions sur le marché
syndiqués et à certains employés non syndiqués secondaire. La cotisation d’Air Canada s’établira à 33,3 %
admissibles partout dans le monde lorsque les lois le des placements effectués par l’employé pendant la
permettent. Les employés admissibles ont reçu environ première année de participation au programme, puis à
3,3 millions d’actions dont la juste valeur à la date 50 % à compter de 12 mois de participation continue au
d’attribution était de 11 $. La moitié des droits aux actions programme. En 2014, la Société a comptabilisé une charge
octroyées a été acquise à la date de l’attribution et l’autre de rémunération de 5 $ (1 $ en 2013) relativement au
moitié des droits est obtenue au bout de trois ans. Dans régime d’actionnariat des employés.
le cadre de l’attribution, la Société a acheté environ
3,3 millions d’actions pour un montant de 11 $. La moitié
des actions a été répartie entre les employés admissibles
et l’autre a été détenue en fiducie pendant la période
d’acquisition. Les actions détenues en fiducie ont été
comptabilisées à un coût de 6 $ et ont été imputées au
capital social. La charge de rémunération pour ces actions
a été comptabilisée sur la durée de la période d’acquisition

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 121


15. RÉSULTAT PAR ACTION

Le tableau qui suit présente le calcul du résultat par action de base et dilué :

(EN MILLIONS, SAUF LES MONTANTS PAR ACTION) 2014 2013


NUMÉRATEUR :
NUMÉRATEUR SERVANT AU CALCUL DU RÉSULTAT DE BASE ET DILUÉ PAR ACTION :
Bénéfice net attribuable aux actionnaires d’Air Canada 100 $ 6 $
DÉNOMINATEUR :
NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D’ACTIONS 286 277
Effet des titres potentiellement dilutifs :
Options sur actions 7 4
Bons de souscription - 2
Actions détenues en fiducie pour les paiements fondés sur des actions à des salariés - 1
Total des titres potentiellement dilutifs 7 7
DÉNOMINATEUR AJUSTÉ SERVANT AU CALCUL DU RÉSULTAT DILUÉ PAR ACTION 293 284
RÉSULTAT PAR ACTION DE BASE 0,35 $ 0,02 $
RÉSULTAT PAR ACTION APRÈS DILUTION 0,34 $ 0,02 $

Le calcul du résultat par action est effectué à partir de dollars complets et non de millions arrondis. Il n’est donc pas
possible de se servir des montants ci-dessus pour recalculer les valeurs par action.
Pour le calcul du résultat de base par action, le nombre d’actions ordinaires est le nombre moyen pondéré d’actions
ordinaires en circulation, diminué du nombre d’actions détenues en fiducie aux fins de la prime de reconnaissance
envers les employés. Toutes les actions restantes détenues en fiducie aux fins de la prime de reconnaissance envers les
employés ont été acquises en 2014.
N’entrent pas dans le calcul du résultat dilué par action pour 2014 les 2 680 000 options en cours (7 027 000 options
en cours en 2013) pour lesquelles les prix d’exercice étaient supérieurs au cours moyen des actions ordinaires pour
l’exercice.

122 Rapport annuel Air Canada 2014


16. ENGAGEMENTS
APPAREILS ET FINANCEMENT CONNEXE à la livraison. Son échéance est de 10 ans, et les modalités
de remboursement sont assimilables à celles d’un
Au 31 décembre 2014, la Société a en cours des emprunt hypothécaire.
engagements auprès de The Boeing Company (« Boeing »)
visant l’acquisition de 31 appareils 787 de Boeing. Le En 2014, la Société a exercé ses droits d’achat sur deux
calendrier de livraison pour ces appareils s’échelonne entre appareils 777 de Boeing, dont la livraison est prévue
2015 et 2019. La Société détient aussi des options d’achat au deuxième trimestre de 2016. Des solutions de
visant 13 appareils 787 de Boeing (ces options confèrent à financement seront prises en considération avant les
Air Canada le droit d’acheter du matériel volant à des prix dates de livraison de ces avions. Au 31 décembre 2014,
et des conditions de livraison déterminés au préalable) et la Société détient des droits d’achat visant 11 appareils
des droits d’achat visant 10 appareils 787 de Boeing (ces 777 de Boeing (ces droits confèrent à Air Canada le droit
droits confèrent à Air Canada le droit d’acheter du matériel d’acheter du matériel volant à des prix déterminés au
volant aux prix alors en vigueur de Boeing). préalable).
Certains engagements de financement relatifs aux
Sous réserve de certaines conditions, la Société a des appareils 787 de Boeing et(ou) aux appareils 737 MAX
engagements de financement ou de cession-bail couvrant de Boeing seront réduits en fonction de la répartition de
au plus 26 des 31 appareils 787 de Boeing faisant encore l’engagement entre les types d’appareils établie par la
l’objet de commandes fermes, dont voici le résumé : Société; les détails de ces réductions ne sont toutefois pas
encore déterminés. Compte tenu de la réduction estimée
du financement, le total des engagements de financement
• D
 ans le cas d’un appareil 787 dont la livraison est relatifs à ces appareils 787 de Boeing ou aux appareils
prévue en février 2015, l’engagement définitif d’EXIM, 737 MAX de Boeing, y compris les engagements de l’EXIM
sous réserve de la production de documents et et l’opération de cession-bail avec un tiers, sera d’au moins
d’autres conditions. 4 643 $.
• D
 ans le cas d’un appareil 787, l’engagement porte sur
le financement, à hauteur de 90 %, des dépenses en
immobilisations. Son échéance est de 15 ans, et les
modalités de remboursement sont assimilables à celles
d’un emprunt hypothécaire avec versements égaux de
capital et d’intérêts échelonnés jusqu’à l’échéance.
• le cas de 22 appareils 787, les modalités de
financement visent 80 % du prix à la livraison et
l’emprunt est remboursable par versements répartis de
façon linéaire sur 12 ans.
• A
 u quatrième trimestre de 2014, la Société a conclu
avec un tiers une opération de cession-bail visant deux
appareils 787 de Boeing faisant l’objet de commandes
fermes.
En mars 2014, la Société a conclu une entente avec
Boeing visant l’achat d’appareils 737 MAX de Boeing.
L’entente porte sur des commandes fermes de 33
appareils 737 MAX 8 et de 28 appareils 737 MAX 9,
assorties du droit de substituer entre eux ces modèles
ainsi que d’en remplacer par des appareils 737 MAX 7 de
Boeing. L’entente prévoit aussi des options d’achat visant
18 appareils 737 de Boeing et certains droits d’achat
visant 30 appareils 737 de Boeing supplémentaires. La
livraison des deux premiers appareils est prévue pour
2017 et le calendrier de livraison des autres appareils
s’échelonne entre 2018 et 2021, les parties se réservant
le droit de reporter ou de devancer les livraisons.
La Société a des engagements de financement,
subordonnés à certaines conditions, couvrant la totalité
des 61 appareils 737 MAX de Boeing faisant l’objet
de commandes fermes. L’engagement porte sur le
financement, à hauteur de 80 %, du prix des appareils

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 123


ENGAGEMENT AU TITRE DE CONTRATS DE LOCATION SIMPLE ET ENGAGEMENTS
D’IMMOBILISATIONS
Au 31 décembre 2014, le coût global estimatif des appareils 787, 777 et 737 MAX de Boeing en commande ferme et des
autres immobilisations faisant l’objet d’un engagement était d’environ 8 256 $. Les montants en dollars américains ont
été convertis au cours de clôture du change le 31 décembre 2014, soit 1,1601 $ CA. Le coût total estimatif des appareils
repose sur leurs prix définitifs de livraison qui comprennent les augmentations estimatives et, s’il y a lieu, les intérêts
reportés sur le paiement à la livraison calculés selon le TIOL à 90 jours aux États-Unis au 31 décembre 2014.

2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL


Engagements d’immobilisations 1 067 $ 2 122 $ 1 598 $ 1 362 $ 1 066 $ 1 041 $ 8 256 $

Au 31 décembre 2014, les paiements minimaux futurs au titre de contrats de location simple en cours portant sur du
matériel volant et d’autres immobilisations se chiffrent à 1 633 $ au taux de change en vigueur à la fin de l’exercice.

2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL


Appareils 313 $ 268 $ 238 $ 204 $ 172 $ 145 $ 1 340 $
Autres immobilisations 46 32 28 23 13 151 293
TOTAL 359 $ 300 $ 266 $ 227 $ 185 $ 296 $ 1 633 $

Les engagements non résiliables minimaux futurs pour les 12 mois suivants au titre du CAC de Jazz et des contrats
d’achat de capacité conclus avec d’autres transporteurs régionaux se chiffrent respectivement à environ 856 $ et à 115 $.
En février 2015, la Société et Jazz ont conclu une version modifiée du CAC de Jazz, en vigueur à compter du 1er janvier
2015. La Société évalue l’incidence sur l’engagement non résiliable minimal aux termes du CAC de Jazz modifié, lequel
prévoit des changements de la structure de rémunération en établissant une structure à barème fixe en remplacement
de l’actuelle structure à prix coûtant majoré variable.

Contrats de location non résiliables et montants reçus au titre de contrats de sous-


location
La Société loue ou sous-loue à des tiers 8 appareils et 5 moteurs de rechange dans le cadre de contrats dont les
échéances s’échelonnent entre 2015 et 2016. Les montants minimaux futurs qu’elle s’attend à recevoir au titre de ces
contrats de location et de sous-location totalisent 9 $ aux cours de change en vigueur à la fin de l’exercice.

2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL


Sous-location 6$ 1$ 1$ 1$ - - 9$

Contrats imputés à l’exercice


À des fins comptables, la Société agit comme mandataire et sous-loue certains appareils à Jazz selon la méthode de
l’imputation à l’exercice. Les revenus tirés de ces contrats de sous-location sont présentés en montant net au compte
consolidé de résultat. Ces contrats de sous-location portent sur 25 CRJ-200 et 15 CRJ-705 de Bombardier et ont une
échéance finale s’échelonnant entre 2015 et 2024. Les revenus tirés des contrats de sous-location et les charges liées aux
contrats de location relativement à ces appareils s’élevaient à 84 $ en 2014 (78 $ en 2013). Les engagements au titre
des contrats de location simple pour ces appareils, qui ont été répercutés sur Jazz, ne sont pas pris en compte dans les
tableaux des engagements au titre des contrats de location simple de matériel volant ou des contrats de location non
résiliables et des montants reçus au titre des contrats de sous-location présentés ci-dessus, mais ils sont ventilés comme
suit :

2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL


Contrats de sous-location à Jazz
86 $ 80 $ 73 $ 70 $ 69 $ 233 $ 611 $
imputés à l’exercice

124 Rapport annuel Air Canada 2014


Les contrats de sous-location conclus avec Jazz ont les mêmes conditions et la même durée que les engagements de
location correspondants pris par la Société auprès des bailleurs.
La Société loue et sous-loue certains appareils à Sky Regional, et les loyers sont refacturés à Air Canada par l’entremise
du CAC conclu avec Sky Regional. Ces montants sont présentés dans le compte consolidé de résultat. Les contrats de
location et de sous-location portent sur cinq appareils Q400 de Bombardier et 15 appareils 175 d’Embraer. Les revenus
de location et de sous-location et les charges relatives à ces appareils se chiffrent respectivement à 41 $ pour 2014
(27 $ pour 2013) et ne sont pas compris dans les montants reçus au titre de contrats de location non résiliables et des
montants reçus au titre de contrats de sous-location présentés ci-dessus.

ANALYSE DES ÉCHÉANCES

Les obligations de remboursement du capital et des intérêts au 31 décembre 2014 sur la dette à long terme et les
obligations de location-financement s’établissent comme suit :

CAPITAL 2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL


Obligations au titre de la dette
418 $ 381 $ 505 $ 484 $ 1 485 $ 1 751 $ 5 024 $
à long terme
Obligations au titre des contrats
66 28 29 32 35 93 283
de location-financement
484 $ 409 $ 534 $ 516 $ 1 520 $ 1 844 $ 5 307 $

INTÉRÊTS 2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL


Obligations au titre de la dette
262 $ 242 $ 243 $ 194 $ 167 $ 152 $ 1 260 $
à long terme
Obligations au titre des contrats
25 20 17 14 11 27 114
de location-financement
287 $ 262 $ 260 $ 208 $ 178 $ 179 $ 1 374 $

Dans le tableau ci-dessus, les obligations de remboursement du principal ne tiennent pas compte des frais de
transaction de 91 $ qui sont portés en diminution de la dette à long terme et des obligations au titre des contrats
de location-financement dans l’état consolidé de la situation financière. Le tableau suivant présente une analyse des
échéances des passifs financiers en fonction des flux de trésorerie contractuels non actualisés. Cette analyse, qui porte
sur les composantes en capital et en intérêts des paiements requis au titre de la dette à long terme, est fondée sur les
taux d’intérêt et les taux de change applicables en vigueur au 31 décembre 2014.

2015 2016 2017 2018 2019 PAR LA SUITE TOTAL


Obligations au titre de la dette
680 $ 623 $ 748 $ 678 $ 1 652 $ 1 903 $ 6 284 $
à long terme
Obligations au titre des contrats
91 48 46 46 46 120 397
de location-financement
Dettes fournisseurs et charges
1 259 - - - - - 1 259
à payer
2 030 $ 671 $ 794 $ 724 $ 1 698 $ 2 023 $ 7 940 $

ACHAT MINIMUM DE MILLES AÉROPLAN FAISANT L’OBJET D’UN ENGAGEMENT


Selon le CPSC conclu entre la Société et Aéroplan, la Société est tenue d’acheter un nombre minimal de milles
AéroplanMD à Aéroplan. Pour 2015, ce nombre minimal de milles est estimé à 211 $. L’engagement annuel correspond à
85 % du nombre total moyen de milles AéroplanMD émis à l’égard des vols d’Air Canada ou des produits et services des
transporteurs affiliés à Air Canada au cours des trois années civiles antérieures. En 2014, les achats, par la Société, de
milles AéroplanMD à Aéroplan se sont chiffrés à 248 $.

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 125


17. INSTRUMENTS FINANCIERS ET GESTION DU RISQUE
RÉCAPITULATIF DES INSTRUMENTS FINANCIERS
VALEURS COMPTABLES

31 DÉCEMBRE 2014 31 DÉCEMBRE


CLASSEMENT DES INSTRUMENTS FINANCIERS 2013

DÉTENUS À PASSIFS
DES FINS DE PRÊTS ET ÉVALUÉS AU
TRANSACTION CRÉANCES COÛT AMORTI TOTAL
ACTIFS FINANCIERS
Trésorerie et équivalents de trésorerie 661 $ -$ -$ 661 $ 750 $
Placements à court terme 1 614 - - 1 614 1 458
Liquidités soumises à restrictions 89 - - 89 92
Créances clients - 656 - 656 589
Dépôts et autres actifs
Liquidités soumises à restrictions 192 - - 192 190
Dépôts liés à des appareils et autres
- 135 - 135 122
dépôts
Option de paiement anticipé sur des
4 - - 4 2
obligations garanties de premier rang
Instruments dérivés
Dérivés liés au carburant 4 - - 4 20
Contrats à terme sur actions 85 - - 85 56
Dérivés de change 30 - - 30 13
Swaps de taux d’intérêt 8 - - 8 10
2 687 $ 791 $ -$ 3 478 $ 3 302 $
PASSIFS FINANCIERS
Dettes fournisseurs -$ -$ 1 165 $ 1 165 $ 1 026 $
Partie courante de la dette à long terme
et des obligations au titre des contrats de - - 484 484 374
location-financement
Dette à long terme et contrats de location- 3 959
financement - - 4 732 4 732

-$ -$ 6 381 $ 6 381 $ 5 359 $

Le classement des instruments financiers n’a subi aucun changement depuis le 31 décembre 2013.

Aux fins de la gestion de sa trésorerie, la Société peut à l’occasion liquider certains équivalents de trésorerie et
placements à court terme avant leur échéance initiale. Ces instruments financiers ne réunissent donc pas les critères
nécessaires pour être classés dans les placements détenus jusqu’à leur échéance et ont été désignés comme étant
détenus à des fins de transaction. Ils sont comptabilisés à la juste valeur, et les variations de la juste valeur sont classées
dans les produits d’intérêts.

126 Rapport annuel Air Canada 2014


RÉCAPITULATIF DU PROFIT (DE LA PERTE) carburéacteur et d’autres marchandises à base de pétrole
SUR LES DÉRIVÉS LIÉS AU CARBURANT ET brut, et pour le mazout et le pétrole brut. La politique
AUTRES DÉRIVÉS de la Société permet de couvrir jusqu’à 75 % des achats
de carburéacteur projetés des 12 prochains mois, 50 %
2014 2013 des achats de carburéacteur projetés des 13 à 24 mois
Dérivés liés au carburant (36) $ (6) $ suivants et 25 % des achats de carburéacteur projetés des
25 à 36 mois suivants. Ces limites sont des maximums,
Contrats à terme sur actions 31 42 mais elles ne sont pas impératives. Il n’y a aucune limite
Option de paiement anticipé sur des de couverture minimum mensuelle. La stratégie est
obligations garanties de premier rang 2 2
passée régulièrement en revue et adaptée, au besoin, aux
Swaps de taux d’intérêt 2 (1) conditions du marché.
DÉRIVÉS LIÉS AU CARBURANT ET (1) $ 37 $ En 2014 :
AUTRES DÉRIVÉS
• La Société a comptabilisé une perte de 36 $ dans les
dérivés liés au carburant et autres dérivés au titre des
GESTION DU RISQUE dérivés liés au carburant (perte de 6 $ en 2013).
Dans le cadre de sa politique de gestion du risque, la • La Société a acheté des contrats d’options d’achat de
Société a pour ligne de conduite de gérer le risque de pétrole brut et de produits raffinés couvrant une partie
taux d’intérêt, le risque de change, le risque lié à la du risque lié au carburant pour 2014 et 2015. La prime
rémunération fondée sur des actions et le risque de rattachée à ces contrats s’élève à 44 $ (39 $ en 2013
marché (par exemple, le risque de prix du carburant) pour le risque lié au carburant pour 2013 et 2014).
en recourant à divers instruments financiers dérivés. La
Société ne recourt aux instruments financiers dérivés • Des contrats dérivés liés au carburant ont été dénoués
qu’aux fins de la gestion des risques et non à des fins par règlement en espèces, ce qui a donné lieu à une
spéculatives. Aucune variation des flux de trésorerie liée juste valeur de 24 $, avec position favorable à la
à des instruments dérivés ne vise par conséquent à être Société (29 $ avec position favorable à la Société en
compensée par des variations des flux de trésorerie liées 2013).
au risque faisant l’objet de la couverture. Au 31 décembre 2014, la Société avait couvert environ
Comme il est indiqué ci-dessous, la Société recourt à 22 % de ses achats prévus de carburéacteur pour 2015
la couverture économique par des instruments dérivés à un prix plafond moyen d’équivalent au West Texas
pour atténuer différents risques. La juste valeur d’un Intermediate (« WTI ») de 97 $ US le baril. Les contrats
dérivé correspond au montant de la contrepartie dont de la Société destinés à couvrir les achats prévus de
conviendraient des parties compétentes agissant en toute carburéacteur pour 2015 comprennent des options
liberté dans des conditions de pleine concurrence. La d’achat visant des volumes notionnels de 6 267 000 barils.
juste valeur de ces dérivés est déterminée à partir des prix La juste valeur du portefeuille de dérivés liés au carburant
observés sur un marché actif, s’il en est. En l’absence d’un au 31 décembre 2014 s’établit à 4 $, avec position
tel marché, la Société établit la juste valeur par application favorable à la Société (20 $, avec position favorable à la
d’une technique d’évaluation comme l’analyse des flux Société en 2013) et elle est comptabilisée dans les charges
de trésorerie actualisés. Dans la mesure du possible, la payées d’avance et autres actifs courants.
technique d’évaluation intègre tous les facteurs que les
intervenants prendraient en considération pour fixer un Risque de change
prix, y compris le risque de crédit de la Société et le risque Les résultats financiers de la Société sont présentés en
de crédit de la contrepartie. dollars canadiens, tandis qu’une partie importante de ses
charges, de ses obligations au titre du remboursement
Risque de marché de la dette et de ses engagements de capitaux est en
Le risque de marché correspond au risque que la juste monnaie étrangère, principalement en dollars américains.
valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument Le risque de change correspond au risque que les résultats
financier fluctuent en raison des variations des prix du d’exploitation et les flux de trésorerie futurs fluctuent en
marché. Le risque de marché englobe trois types de raison des variations des cours des monnaies étrangères.
risques : le risque de change, le risque de taux d’intérêt et La stratégie de gestion du risque adoptée par la Société
l’autre risque de prix, qui comprend le risque de prix des vise à réduire le risque de flux de trésorerie auquel elle
marchandises pour le carburéacteur. est exposée du fait de ses flux de trésorerie libellés en
monnaies étrangères.
Risque lié au prix du carburant
Les rentrées de fonds de la Société sont principalement
Le risque lié au prix du carburant est le risque que les flux
libellées en dollars canadiens tandis qu’une grande partie
de trésorerie futurs fluctuent en raison de variations des
de ses sorties de fonds est libellée en dollars américains.
prix du carburéacteur. Afin d’atténuer sa vulnérabilité
Ce déséquilibre se traduit tous les ans par une insuffisance
aux prix du carburéacteur et d’aider à réduire la volatilité
des flux de trésorerie en dollars américains provenant de
des flux de trésorerie liés à l’exploitation, la Société
l’exploitation. Pour rétablir l’équilibre, la Société a adopté
conclut des contrats dérivés avec des intermédiaires
un programme pour convertir en dollars américains ses
financiers. La Société utilise les contrats dérivés pour le

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 127


produits excédentaires libellés en monnaies étrangères. En dérivés n’ont pas été désignés comme couverture aux
2014, cette conversion a permis de combler environ 23 % fins comptables et sont comptabilisés à la juste valeur.
du déséquilibre. En 2014, un profit de 75 $ a été constaté dans le poste
« Profit (perte) de change » relativement à ces dérivés
La Société compte combler 60 % du déséquilibre restant (profit de 68 $ en 2013). En 2014, les contrats de dérivés
(c’est-à-dire le solde net de l’insuffisance des flux de de change ont été réglés en trésorerie pour une juste
trésorerie en dollars américains) sur une période de valeur nette de 58 $ avec position favorable de la Société
18 mois consécutifs au moyen des stratégies de gestion (56 $ en 2013 avec position favorable à la Société).
des risques suivantes :
• L a constitution de réserves de trésorerie en dollars Risque de taux d’intérêt
américains pouvant servir de couverture économique Le risque de taux d’intérêt correspond au risque que la
des fluctuations du dollar américain. Au 31 décembre juste valeur ou les flux de trésorerie futurs d’un instrument
2014, les soldes de trésorerie et de placements à financier fluctuent en raison des variations des taux
court terme en dollars américains s’établissent à d’intérêt du marché.
717 $ (620 $ US), en regard de 791 $ (743 $ US) au
31 décembre 2013. Pour l’exercice 2014, un profit La Société est partie à des titres de créance à taux fixe et à
latent de 58 $ (profit latent de 44 $ pour l’exercice taux variable et elle loue aussi certains actifs pour lesquels
2013) a été comptabilisé au poste « Profit (perte) de le montant du loyer fluctue en fonction des variations des
change » pour tenir compte de la variation de la valeur taux d’intérêt à court terme. La Société gère son risque de
de marché équivalente en dollars canadiens des soldes taux d’intérêt sur la base d’un portefeuille et recherche,
de trésorerie et de placements à court terme en dollars pour chacun des contrats qu’elle conclut, les conditions de
américains qui sont détenus. financement les plus avantageuses compte tenu de tous
les facteurs pertinents, notamment la marge de crédit,
• L ’immobilisation du taux de change au moyen de l’échéance et la base. La gestion du risque vise à réduire
divers dérivés sur devises, dont les dates d’échéance au minimum la possibilité que des variations des taux
correspondent aux dates prévues des décaissements d’intérêt entraînent des variations défavorables des flux
nets en dollars américains. de trésorerie de la Société. La trésorerie et le portefeuille
Le nombre de dérivés conclus et leur date d’échéance de placements à court terme et à taux variable servent
correspondante sont fonction de plusieurs facteurs, de couverture économique à une partie de la dette à taux
dont le montant des produits en devises pouvant être variable.
convertis, les flux de trésorerie nets en dollars américains, Le ratio obligations à taux fixe-obligations à taux variable
ainsi que le montant affecté au matériel volant et au vise à donner une certaine marge de manœuvre quant
remboursement de la dette. Étant donné le notionnel à la structure du capital de la Société et il est fonction
des dérivés sur devises en cours au 31 décembre 2014, d’un objectif à long terme de 60 % à taux fixe et 40 %
dont il est question ci-après, environ 69 % et 13 % des à taux variable, mais il permet une certaine flexibilité à
sorties nettes de trésorerie en dollars américains sont court terme, en fonction des conditions en vigueur sur le
couvertes respectivement pour 2015 et pour 2016, soit marché. Le ratio au 31 décembre 2014 est de 75 % à taux
une couverture par des dérivés de 52 % sur 18 mois. fixe pour 25 % à taux variable, compte tenu de l’incidence
Au 31 décembre 2014, la Société avait en cours des des positions sur swaps de taux d’intérêt (74 % et 26 %,
contrats d’options sur devises et des contrats de swaps, respectivement, au 31 décembre 2013). Suivent les dérivés
échéant en 2015 et en 2016, visant l’achat à l’échéance employés pour les activités de gestion du risque de taux
de dollars américains au moyen de dollars canadiens d’intérêt et les ajustements comptabilisés au cours de
relativement à 2 658 $ (2 292 $ US) à un taux moyen l’exercice 2014 :
pondéré de 1,0884 $ pour 1,00 $ US (1 645 $ (1 547 $ US) • A
 u 31 décembre 2014, la Société était partie à
en 2013 échéant en 2014 et en 2015, à un taux moyen deux contrats de swap de taux d’intérêt d’une
pondéré de 1,0341 $ pour 1,00 $ US). La Société a valeur notionnelle totale de 60 $ (52 $ US) (62 $
également mis en place des mesures de protection en (58 $ US) en 2013) relativement au financement de
vue de la vente d’une partie de ses euros et de ses livres deux appareils 767 de Boeing. Ces swaps viennent
sterling excédentaires (35 EUR, 27 GBP) échéant en 2015 respectivement à échéance en juillet 2022 et en
à des taux moyens pondérés respectifs de 1,2806 $ et janvier 2024. Ils convertissent les loyers à taux fixe
de 1,6217 $ pour 1,00 $ US (34 EUR et 16 GBP, échéant prévus aux contrats de location des deux appareils
en 2014 à des taux moyens pondérés respectifs de en loyers à taux variable. Au 31 décembre 2014, ces
1,3511 $ et de 1,6130 $ pour 1,00 $ US, en 2013). contrats avaient une juste valeur de 8 $ avec position
Les structures de couverture mises en place ont diverses favorable à la Société (10 $, avec position favorable à
caractéristiques d’évaluation des options, comme des la Société, en 2013). Ces instruments dérivés n’ont pas
conditions à barrière désactivante et le plafonnement des été désignés comme couverture aux fins comptables
bénéfices et, compte tenu de la volatilité présumée qui et sont comptabilisés à la juste valeur. En 2014, un
est utilisée dans le calcul de la juste valeur, la juste valeur profit de 2 $ a été comptabilisé dans les dérivés liés au
de ces contrats sur devises au 31 décembre 2014 était carburant et autres dérivés relativement à ces dérivés
de 30 $ avec position favorable à la Société (13 $ avec (perte de 1 $ en 2013).
position favorable à la Société, en 2013). Ces instruments

128 Rapport annuel Air Canada 2014


Les produits d’intérêts tiennent compte de 35 $ (29 $ clauses restrictives des ententes concernant les cartes de
en 2013) au titre de la trésorerie, des équivalents de crédit ainsi que d’autres ententes décrites ci-dessous. La
trésorerie et des placements à court terme qui sont Société contrôle et gère le risque de liquidité en préparant
classés comme étant détenus à des fins de transaction. des prévisions de trésorerie à cycle continu, en surveillant
Les charges d’intérêts inscrites au compte consolidé de l’état et la valeur des actifs disponibles pour garantir les
résultat ont trait à des passifs financiers comptabilisés au arrangements de financement, en préservant sa marge
coût amorti. de manœuvre relativement à ces arrangements et en
établissant des programmes pour surveiller et observer
Risque lié à la rémunération fondée sur des les conditions des ententes de financement. À cet égard,
actions la Société a pour objectif principal de maintenir un
La Société verse une rémunération fondée sur des actions niveau de liquidité minimum non affecté de 1 700 $. Cet
à certains de ses salariés sous forme d’options sur actions, objectif minimum a été déterminé dans le cadre de la
d’UANR et d’UAR, selon la description donnée à la stratégie de gestion du risque de liquidité de la Société.
note 14. Chaque UAR et chaque UANR confèrent à leur Au 31 décembre 2014, le niveau de liquidité non affecté
détenteur le droit de recevoir une action ordinaire d’Air s’élève à 2 685 $ et comprend de la trésorerie, des
Canada, un montant en trésorerie équivalant à la valeur équivalents de trésorerie et des placements à court terme
de marché d’une action ordinaire ou une combinaison des de 2 275 $, ainsi que des lignes de crédit non utilisées de
deux, au gré du conseil d’administration. 410 $.

Le risque lié à la rémunération fondée sur des actions En janvier 2015, dans le but de gérer efficacement les frais
s’entend du risque que les flux de trésorerie futurs financiers, l’encours d’une ligne de crédit non utilisée a été
nécessaires pour régler les UAR et les UANR fluctuent réduit de 116 $. En date du 31 janvier 2015, le montant
en raison de variations du prix de l’action de la Société. disponible en vertu de lignes de crédit non utilisées s’élève
Pour tenir compte du risque, la Société a conclu des à 315 $.
contrats à terme sur actions pour couvrir les UAR et les La note 16 présente une analyse des échéances des
UANR qui pourraient être acquises entre 2015 et 2017, obligations financières de la Société, ainsi que de ses
si les critères d’acquisition, y compris les critères liés à autres engagements liés à l’exploitation fixes et de ses
l’atteinte des objectifs de rendement, sont réunis. Les engagements d’immobilisations.
contrats ont été payés par anticipation par la Société.
Les dates des contrats à terme sur actions coïncident Risque de crédit
avec les modalités d’acquisition et les dates de règlement
prévues de 7 198 609 UAR et UANR entre 2015 et 2018. Le risque de crédit est le risque qu’une partie manque
Ces contrats n’ont pas été désignés comme instruments à l’une de ses obligations et amène de ce fait l’autre
de couvertures aux fins comptables. Les variations de la partie à subir une perte financière. Au 31 décembre
juste valeur de ces contrats sont, par conséquent, inscrites 2014, la Société était exposée au risque de crédit lié
dans les dérivés liés au carburant et autres dérivés de principalement aux valeurs comptables de la trésorerie,
la période au cours de laquelle elles se produisent. En des équivalents de trésorerie, des placements à court
2014, un profit de 31 $ a été comptabilisé (profit de terme et des créances clients. La trésorerie, les équivalents
42 $ en 2013). Des contrats à terme sur actions ont été de trésorerie et les placements à court terme sont
dénoués par règlement en espèces, ce qui a donné lieu placés auprès de grandes institutions financières, du
à une juste valeur de 7 $, avec position favorable à la gouvernement du Canada et de grandes sociétés. Les
Société en 2014. Au 31 décembre 2014, la juste valeur des créances clients résultent généralement de la vente de
contrats à terme sur actions s’élève à 85 $, avec position billets à des particuliers, souvent par l’intermédiaire de
favorable à la Société (56 $ avec position favorable à la cartes de crédit reconnues, d’agents de voyages éloignés
Société, en 2013). Les contrats, de 25 $, échéant en 2015 géographiquement, à des entreprises ou à d’autres
sont comptabilisés dans les charges payées d’avance et compagnies aériennes. Des directives concernant les
autres actifs courants et le solde, qui totalise 60 $, est cotes de solvabilité sont utilisées pour déterminer les
comptabilisé dans les dépôts et autres actifs. contreparties aux relations de couverture. Afin d’atténuer
sa vulnérabilité au risque de crédit et d’évaluer la
Risque de liquidité qualité du crédit de ses contreparties, la Société passe
régulièrement en revue leurs cotes de solvabilité et établit
La Société gère ses besoins de trésorerie en mettant des limites de crédit lorsqu’elle le juge nécessaire.
en œuvre diverses stratégies, notamment celle de
chercher à maintenir et à accroître les flux de trésorerie Analyse de sensibilité
provenant des activités d’exploitation, les engagements de
financement du matériel volant nouveau et existant ainsi Suit une analyse de sensibilité pour chaque type de risque
que part d’autres activités de financement. de marché auquel la Société est exposée du fait des
instruments financiers significatifs qu’elle a comptabilisés
Les besoins de trésorerie visent principalement à au 31 décembre 2014. L’analyse de sensibilité est fondée
permettre à la Société d’honorer les engagements liés sur certaines variations du facteur de risque pertinent. Ces
aux passifs financiers et aux obligations liées au capital, hypothèses ne sont pas nécessairement représentatives
aux activités courantes, aux obligations contractuelles des variations réelles de ces risques et ne sauraient être
et autres, notamment les obligations au titre de la considérées comme fiables. Étant donné la volatilité
capitalisation des régimes de retraite (voir la note 9) et les potentielle des marchés des capitaux et des marchandises,

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 129


les variations réelles et les pourcentages de variation connexes pourraient être sensiblement différents de ceux qui
sont présentés ci-dessous. Les variations de bénéfice ne peuvent généralement être extrapolées, la corrélation entre
la modification de l’hypothèse et la variation du bénéfice pouvant ne pas être linéaire. Chacun des risques est évalué
indépendamment des autres risques. Cependant, les variations d’un facteur peuvent donner lieu à des variations d’un ou
de plusieurs autres facteurs, ce qui peut amplifier ou atténuer les sensibilités.
L’analyse de sensibilité liée aux contrats dérivés est fondée sur la variation de la juste valeur estimée qui s’applique au
dérivé le 31 décembre 2014, compte tenu d’un certain nombre de variables, dont la durée résiduelle jusqu’à l’échéance.
Cette analyse ne tient pas compte de la variation de la juste valeur qui s’appliquerait au dérivé si la modification du
risque de marché s’appliquait à la date d’échéance du contrat dérivé.

RISQUE DE TAUX
D’INTÉRÊT1) RISQUE DE CHANGE2) AUTRE RISQUE DE PRIX3)
BÉNÉFICE BÉNÉFICE BÉNÉFICE
AUGMENTATION AUGMENTATION DIMINUTION AUGMENTATION DIMINUTION
DE 1 % DE 5 % DE 5 % DE 10 % DE 10 %
Trésorerie et équivalents de 7 $ (8) $ 8 $ - $ - $
trésorerie
Placements à court terme 16 $ (28) $ 28 $ - $ - $
Dépôts liés à des appareils - $ (4) $ 4 $ - $ - $
Dette à long terme et contrats de (13) $ 231 $ (231) $ - $ - $
location-financement
Dérivés liés au carburant - $ - $ - $ 3 $ (3) $
Contrats à terme sur actions - - - 9 (9)
Dérivés de change - $ (27) $ 22 $ - $ - $
Swaps de taux d’intérêt (1) $ - $ - $ - $ - $

1) Du fait des faibles taux d’intérêt actuellement en vigueur sur le marché, une diminution de 1 % des taux d’intérêt n’a pas été retenue comme hypothèse raisonnable pour la période
visée par les prévisions, soit un an.
2) L’augmentation (la diminution) du change est attribuable au raffermissement (à l’affaiblissement) du dollar canadien par rapport au dollar américain. L’incidence sur la dette à long
terme et les obligations au titre de contrats de location-financement comprend un montant de 5 $ lié à la variation du dollar canadien par rapport au yen. Les variations d’autres
monnaies n’ont pas d’incidence importante sur les instruments financiers de la Société.
3) L’analyse de sensibilité concernant les dérivés de carburant est fondée sur une augmentation ou une diminution de 10 % du prix de la marchandise sous-jacente. L’analyse de sensibilité
concernant les contrats à terme sur actions est fondée sur une augmentation ou une diminution de 10 % du cours de l’action d’Air Canada.

Clauses restrictives des ententes JUSTES VALEURS DES INSTRUMENTS


concernant les cartes de crédit FINANCIERS INSCRITS À L’ÉTAT
La Société a conclu diverses ententes visant le traitement
CONSOLIDÉ DE LA SITUATION
des opérations par carte de crédit de ses clients. Environ
FINANCIÈRE
85 % des ventes de la Société résultent d’opérations par En raison de l’échéance très rapprochée ou à court terme
carte de crédit, le reste faisant l’objet d’opérations au qui les caractérise, les instruments financiers inscrits
comptant ou basées sur des services bancaires en direct. à titre d’actifs et de passifs financiers courants à l’état
La Société reçoit généralement le paiement d’une vente consolidé de la situation financière, qui comprennent
par carte de crédit avant que le transport du voyageur soit les créances clients et les dettes fournisseurs et charges
effectué. à payer, ont une valeur comptable proche de leur juste
valeur. Les équivalents de trésorerie et les placements à
Les principales ententes de traitement des opérations
court terme sont classés comme étant détenus à des fins
par carte de crédit en Amérique du Nord de la Société
de transaction et sont par conséquent constatés à la juste
prévoient des seuils au-delà desquels la Société est
valeur.
tenue de fournir des dépôts en espèces au fournisseur de
services. L’obligation de fournir des dépôts en espèces et le Les valeurs comptables des swaps de taux d’intérêt, des
montant devant être versé au titre du dépôt sont fondés contrats à terme sur actions, des swaps de devises et des
sur une matrice évaluant, tous les trimestres, un ratio de dérivés liés au carburant sont égales à leur juste valeur, qui
couverture des frais fixes pour la Société ainsi que ses est basée sur le montant auquel ils pourraient être réglés
liquidités non soumises à restrictions et ses placements étant donné les taux en vigueur estimés.
à court terme. En 2014, la Société n’a fourni aucun dépôt
en espèces aux termes de ces ententes (aucun dépôt en La direction a estimé la juste valeur de sa dette à long
2013). terme au moyen de techniques d’évaluation tenant
compte des informations du marché disponibles, des taux
d’intérêt en vigueur sur le marché, des conditions liées
à des garanties éventuelles, des conditions actuelles des
marchés du crédit et de l’estimation la plus récente des

130 Rapport annuel Air Canada 2014


marges de crédit applicables à la Société selon des opérations récentes. D’après les données observables importantes
(niveau 2 de la hiérarchie des justes valeurs), la juste valeur estimative de la dette s’élève à 5 306 $ et sa valeur
comptable à 5 216 $.
Le tableau qui suit présente les évaluations à la juste valeur inscrites à l’état consolidé de la situation financière, classées
en fonction de l’importance des données d’entrée utilisées pour effectuer les évaluations.

ÉVALUATIONS À LA JUSTE VALEUR À LA DATE DE CLÔTURE, D’APRÈS


CE QUI SUIT :
PRIX COTÉS SUR
DES MARCHÉS AUTRES DONNÉES DONNÉES NON
ACTIFS POUR DES OBSERVABLES OBSERVABLES
31 DÉCEMBRE ACTIFS IDENTIQUES IMPORTANTES IMPORTANTES
ÉVALUATIONS RÉCURRENTES 2014 (NIVEAU 1) (NIVEAU 2) (NIVEAU 3)
ACTIFS FINANCIERS
Titres détenus à des fins de
transaction
Équivalents de trésorerie 234 $ - $ 234 $ - $
Placements à court terme 1 614 - $ 1 614 -
Dépôts et autres actifs
Option de paiement anticipé
sur des obligations garanties 4 - - 4
de premier rang
Instruments dérivés
Dérivés liés au carburant 4 - 4 -
Contrats à terme sur actions 85 - 85 -
Dérivés de change 30 - 30 -
Swaps de taux d’intérêt 8 - 8 -
TOTAL 1 979 $ - $ 1 975 $ 4 $

Les actifs financiers détenus par des institutions remboursement anticipé. En revanche, une diminution
financières sous forme de trésorerie et de liquidités de 1 % de la marge de crédit se traduirait par une
soumises à restrictions sont exclus du tableau de augmentation de 4 $ de l’actif que représente l’option de
classement des évaluations à la juste valeur ci-dessus remboursement anticipé.
du fait qu’ils ne sont pas évalués selon une méthode
d’évaluation. Compensation des instruments financiers
dans l’état consolidé de la situation
La méthode utilisée par la Société consiste à comptabiliser financière
les transferts depuis et vers les niveaux de la hiérarchie des
justes valeurs à la date de l’événement ou du changement La Société compense les actifs et les passifs financiers
de circonstances à l’origine du transfert. Il n’y a pas eu et présente le solde net à l’état consolidé de la situation
de transferts entre les niveaux de la hiérarchie des justes financière lorsqu’elle a un droit juridiquement exécutoire
valeurs en 2014. d’opérer compensation entre les montants comptabilisés
et qu’elle a l’intention soit de procéder à un règlement net,
Pour mesurer la juste valeur de l’option de remboursement soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.
anticipé sur les nouveaux billets prioritaires émis en 2013, Dans le cours normal de ses activités, la Société signe
qui est classée au niveau 3 de la hiérarchie des justes plusieurs accords de compensation globale ou d’autres
valeurs, la Société prend en considération divers facteurs, accords similaires qui ne réunissent pas les critères relatifs
notamment les modalités de remboursement anticipé à la compensation dans l’état consolidé de la situation
des billets, les taux d’intérêt en vigueur sur le marché, les financière, mais permettent néanmoins la compensation
conditions actuelles des marchés du crédit et l’estimation des montants correspondants dans certaines
la plus récente des marges de crédit applicables à la circonstances, comme la résiliation des contrats ou la
Société. La juste valeur de l’option de remboursement faillite ou une défaillance de l’une des parties à l’accord.
anticipé se chiffre à 4 $.
Air Canada est partie à des accords sectoriels de
La marge de crédit de la Société est considérée comme chambre de compensation en vertu desquels certaines
une donnée d’entrée de niveau 3 et une augmentation créances clients liées aux produits passages, fret et
de 1 % de cette marge de crédit se traduirait par une autres sont réglées sur la base du solde net avec la
diminution de 2 $ de l’actif que représente l’option de
États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 131
contrepartie par l’intermédiaire de la chambre de compensation. Ces opérations sont principalement attribuables à
des accords interlignes avec d’autres sociétés aériennes. Ces accords, conclus entre les transporteurs, sont des ententes
commerciales qui permettent la vente et le règlement de services de transport aérien et de services connexes. Les
montants interlignes facturés et au titre des travaux en cours s’élèvent à 67 $ sur la base du solde brut au 31 décembre
2014 (61 $ au 31 décembre 2013). Ces montants seront réglés sur la base du solde net à une date ultérieure, mais les
soldes nets ne seront connus qu’à la date du règlement.
Le tableau qui suit présente les instruments financiers comptabilisés qui sont compensés ou qui sont visés par des
accords de compensation globale ou d’autres accords similaires, mais qui n’ont pas été compensés en date des
31 décembre 2014 et 2013. La colonne « Solde net » indique le solde qui aurait été inscrit à l’état consolidé de la
situation financière si tous les droits de compensation avaient été exercés.

SOLDES COMPENSÉS SOLDES NON SOLDE NET


COMPENSÉS
PASSIFS
ACTIF, SOLDE COMPENSÉS, SOLDES NETS INSTRUMENTS
ACTIFS FINANCIERS BRUT SOLDE BRUT PRÉSENTÉS FINANCIERS
31 DÉCEMBRE 2014
Actifs dérivés 138 $ (11) $ 127 $ -$ 127 $
Créances clients 137 (49) 88 (38) 50
275 $ (60) $ 215 $ (38) $ 177 $
31 DÉCEMBRE 2013
Actifs dérivés 99 $ -$ 99 $ -$ 99 $
Créances clients 96 (48) 48 (36) 12
195 $ (48) $ 147 $ (36) $ 111 $

SOLDES COMPENSÉS SOLDES NON SOLDE NET


COMPENSÉS
PASSIFS
ACTIF, SOLDE COMPENSÉS, SOLDES NETS INSTRUMENTS
ACTIFS FINANCIERS BRUT SOLDE BRUT PRÉSENTÉS FINANCIERS
31 DÉCEMBRE 2014
Actifs dérivés 11 $ (11) $ -$ -$ -$
Créances clients 113 (49) 64 (38) 26
124 (60) 64 (38) 26
31 DÉCEMBRE 2013
Actifs dérivés 118 $ (48) $ 70 $ (36) $ 34 $

132 Rapport annuel Air Canada 2014


18. ÉVENTUALITÉS, GARANTIES ET INDEMNITÉS
PROVISIONS POUR ÉVENTUALITÉS ET a interjeté appel de la décision rendue par la Commission
LITIGES européenne et, selon l’issue des faits nouveaux ressortant
du déroulement de l’appel ainsi que des faits nouveaux
Enquêtes des autorités en matière de ressortant du déroulement des actions en justice et des
concurrence sur le transport de fret enquêtes dans les autres territoires de compétence, elle
modifiera au besoin la provision dans ses résultats des
La Commission européenne et le ministère de la Justice périodes ultérieures.
des États-Unis ont enquêté tandis que le Bureau de
la concurrence du Canada enquête actuellement sur Retraite obligatoire
des pratiques de tarification des transports de fret qui
seraient éventuellement anticoncurrentielles, notamment Air Canada est partie à des poursuites dans lesquelles
l’imposition de suppléments carburant, d’un certain sont contestées les dispositions concernant la retraite
nombre de transporteurs aériens et d’exploitants de obligatoire de certaines de ses conventions collectives,
service de fret, y compris Air Canada. Les autorités en y compris la convention collective antérieure conclue
matière de concurrence de plusieurs pays ont demandé avec l’Association des pilotes d’Air Canada qui intégrait
des renseignements à Air Canada dans le cadre de leurs les dispositions des régimes de retraite s’appliquant aux
enquêtes. Air Canada a collaboré à ces enquêtes qui sont pilotes et les forçant à prendre leur retraite à 60 ans.
susceptibles d’entraîner, ou qui ont entraîné, des actions Air Canada a réglé en tout ou en partie quelques-unes
en justice à son encontre et à l’encontre d’un certain de ces poursuites et elle est se défend dans les autres. À
nombre de compagnies aériennes et de transporteurs l’heure actuelle, il n’est pas possible de déterminer avec
de fret de divers territoires de compétence. Air Canada un degré quelconque de certitude si un échec éventuel de
est aussi citée comme partie défenderesse ou autrement la défense qu’a opposée Air Canada à ces contestations
impliquée, et pourrait l’être davantage, dans un certain entraînera un passif financier. Le cas échéant, ce passif
nombre d’actions collectives et d’autres actions engagées financier ne serait cependant pas important.
au Canada, en Europe et aux États-Unis relativement à
ces allégations. Aux États-Unis, l’enquête menée par le Autres éventualités
ministère de la Justice a pris fin sans donner lieu à des La Société fait actuellement l’objet de diverses autres
poursuites contre Air Canada et, en 2012, la Société a poursuites et actions en justice, notamment de
conclu une entente de règlement relativement à une réclamations de la part de divers groupes d’employés
action en recours collectif aux États-Unis concernant d’Air Canada, et des provisions ont été constituées en
ces allégations. Cette entente a été conclue sans aucune conséquence. La direction est d’avis que le règlement final
reconnaissance de responsabilité. Dans le cadre de cette de ces réclamations n’aura pas un effet négatif important
entente, la Société a versé un montant de 8 $. sur la situation financière de la Société ni sur ses résultats.
En 2010, la Commission européenne a rendu une décision En ce qui concerne les contrats de location de
condamnant 12 transporteurs de fret aérien (y compris 12 appareils, la différence entre les loyers révisés à la
les groupes de transporteurs connexes) pour avoir enfreint baisse par suite de l’instauration du plan de réorganisation,
la loi sur la concurrence de la Commission européenne en de transaction et d’arrangement au titre de la Loi sur les
fixant certains tarifs et frais de transport de fret à diverses arrangements avec les créanciers des compagnies (la
époques entre 1999 et 2006. Air Canada faisait partie des « LACC ») le 30 septembre 2004 et les montants qui
transporteurs visés et s’est vu imposer une amende de auraient été exigibles en vertu des contrats de location
21 euros (environ 29 $ CA). Air Canada a interjeté appel de originaux se résorbera à l’échéance de ces contrats si
cette décision et a déposé une requête à cet effet auprès aucun manquement important à ces contrats ne s’est
de la Cour générale européenne. En 2011, Air Canada a produit d’ici cette date. En cas de défaillance majeure ne
payé l’amende imposée en attendant l’issue de l’appel. comportant aucune autre défaillance à d’autres contrats
Au 31 décembre 2014, Air Canada avait constitué non liés (notamment des contrats non liés conclus avec
une provision de 27 $ à l’égard des réclamations en des parties à ces contrats de location d’appareils), cette
cours relativement à cette affaire, provision qui est différence ainsi que les intérêts s’y rattachant deviendront
comptabilisée dans les dettes fournisseurs et charges à exigibles, et tous les loyers futurs seront ramenés aux taux
payer. Cette provision correspond à une estimation fondée de location initiaux. Les charges locatives sont inscrites
sur l’avancement des enquêtes à la date de l’estimation aux valeurs renégociées dans les contrats de location,
et des actions en justice ainsi que sur l’évaluation par et les éventuelles obligations additionnelles ne sont
Air Canada de l’issue possible de certaines d’entre elles. constatées que lorsque la direction estime qu’elles
La provision ne tient pas compte des actions en justice sont susceptibles de se matérialiser.
et des enquêtes dans tous les territoires, mais seulement
dans ceux pour lesquels on dispose de suffisamment
d’information. Air Canada a déterminé qu’il est impossible
à ce stade de prédire avec un quelconque degré de
certitude l’issue de toutes les actions en justice et
enquêtes. Comme il est indiqué ci-dessus, Air Canada
États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 133
GARANTIES Dans le cadre des contrats de financement ou de location
d’avions qu’elle est appelée à conclure, la Société garantit
Garanties au titre d’ententes d’avitaillement généralement les bailleurs de fonds, leurs mandataires et
d’autres tiers apparentés ou bailleurs contre les dommages
De concert avec d’autres compagnies aériennes, la découlant de la construction, de la conception, de la
Société est partie à des ententes d’avitaillement avec huit propriété, du financement, de l’utilisation, de l’exploitation
sociétés d’avitaillement dans divers grands aéroports du et de la maintenance des avions ainsi que contre toute
Canada. Ces sociétés d’avitaillement fonctionnent selon responsabilité civile délictuelle, que les dommages ou
le principe du recouvrement des coûts. Elles possèdent responsabilités découlent ou non de la négligence des
et financent le réseau qui approvisionne les compagnies tiers à qui sont données ces garanties, sauf en cas de
contractantes, tout comme elles s’acquittent des droits faute lourde ou délibérée. En outre, dans les opérations de
liés aux baux fonciers sous-jacents. La dette globale des financement ou de location d’avions, notamment celles
huit sociétés d’avitaillement au Canada qui n’ont pas été qui sont structurées comme des baux adossés, la Société
consolidées par la Société selon IFRS 10, États financiers prévoit généralement des indemnités relativement à
consolidés, est d’environ 399 $ au 31 décembre 2014 diverses répercussions d’ordre fiscal, notamment en ce
(394 $ au 31 décembre 2013), ce qui correspond au risque qui concerne les avions loués ou financés, l’utilisation, la
de perte maximal auquel s’expose la Société, compte possession, l’exploitation, la maintenance, la location, la
non tenu de la valeur des actifs qui garantissent les sous-location, les réparations, les assurances, la livraison,
obligations et de tout partage de coûts éventuels avec les l’importation et l’exportation de ces avions, les contrats
autres compagnies contractantes. La Société considère de location ou de financement conclus à leur égard,
le risque en découlant comme étant minime. Chaque les changements législatifs et certaines conséquences
compagnie aérienne contractante qui fait partie d’une fiscales en matière d’impôt sur le revenu, de taxe à la
société d’avitaillement participe à la garantie de sa dette consommation et de retenue d’impôt.
d’une manière proportionnelle à l’utilisation qu’elle fait du
réseau. La durée de ces ententes varie, mais elle dépasse Lorsque la Société, en tant que cliente, conclut un contrat
généralement cinq ans. avec une entreprise de services techniques, le plus souvent
une entreprise dont l’activité principale est le transport
aérien, elle peut à l’occasion convenir de dégager cette
CONVENTIONS D’INDEMNISATION entreprise de services des recours en responsabilité
Dans le cours normal de ses activités, la Société conclut découlant de certaines réclamations provenant de tiers,
différents contrats, dont certains peuvent donner lieu qui peuvent être liées à la prestation de l’entreprise de
à des indemnisations à des contreparties qui peuvent services.
entraîner le paiement, par la Société, des coûts ou des Le règlement administratif de la Société et les ententes
pertes engagés par ces contreparties. La Société ne contractuelles qu’elle a conclues avec chacun de ses
peut raisonnablement estimer le montant éventuel, s’il administrateurs et dirigeants prévoient des obligations
en est, qu’elle pourrait avoir à payer en vertu de telles d’indemnisation à l’égard de ces derniers. Au titre de
conventions d’indemnisation. Ce montant dépend aussi de ces obligations, la Société est convenue d’indemniser
l’issue de faits et de circonstances futurs, qui ne peut être ces personnes, dans les limites permises par la loi, pour
prédite. Certaines conventions établissent un montant les réclamations et pertes (y compris les montants
potentiel maximum, tandis que d’autres ne précisent pas versés en règlement de réclamations) qu’elles pourraient
de montant maximum ou de période limitée. Par le passé, raisonnablement devoir engager du fait de l’exercice de
la Société n’a fait aucun paiement significatif aux termes leurs fonctions pour le compte de la Société.
de telles conventions d’indemnisation.
La Société n’est pas en mesure d’estimer d’une façon
Dans presque toutes les villes qu’elle dessert, la Société raisonnable le montant maximal qu’elle peut être tenue
est appelée à conclure des contrats d’exploitation ou de payer au titre des indemnisations. Elle s’attend à être
de crédit-bail immobilier en vertu desquels elle se voit protégée par ses assurances dans la plupart des cas de
accorder une licence d’utilisation de certaines installations. responsabilité civile délictuelle et certaines des obligations
Il est courant pour la Société, à titre de locataire contractuelles connexes susmentionnées.
d’installations commerciales, de garantir le locateur et
d’autres tiers apparentés contre toute responsabilité civile
délictuelle qui pourrait découler de son occupation ou
de son utilisation des lieux en location ou sous licence.
Dans des cas exceptionnels, cette garantie engage sa
responsabilité lorsqu’il y a eu négligence de la part de
tiers qu’elle aurait dégagés de toute responsabilité, sauf
généralement les cas de faute lourde ou délibérée. En
outre, la Société a pour habitude d’indemniser toute partie
relativement à une faute liée à l’environnement dont elle
serait responsable et qui découlerait de son emploi ou de
son occupation des lieux en location ou sous licence, ou
qui y serait liée.

134 Rapport annuel Air Canada 2014


19. PARTICIPATIONS DANS AVEOS
En 2012, Aveos Performance aéronautique inc. (« Aveos ») par Air Canada à Aveos et inversement. Le règlement
a cessé ses activités et a déposé une demande de prévu par l’Entente sur les régimes de retraite et avantages
protection sous la Loi sur les arrangements avec les complémentaires a été conclu en octobre 2013 et s’est
créanciers des compagnies (la « LACC »). Air Canada a traduit par le dépôt en fiducie du paiement à Aveos aux
en conséquence ramené à néant la valeur comptable de fins de la distribution aux bénéficiaires admissibles d’Aveos
sa participation dans Aveos Holding Company, société identifiés. La lettre de crédit de 20 $ qui avait été émise
mère d’Aveos, ainsi que la valeur comptable d’un billet à en faveur d’Aveos a été remise à Air Canada. Du fait de
long terme à recevoir d’Aveos, et elle a comptabilisé une ce règlement, les obligations liées aux autres régimes
perte sur participations de 65 $ dans les charges autres d’avantages complémentaires et d’avantages postérieurs à
que l’exploitation. Air Canada a également comptabilisé l’emploi correspondant aux employés syndiqués détachés
un passif de 55 $, imputé aux activités abandonnées, d’Aveos ne sont plus présentées dans les états financiers
relativement à l’engagement d’Air Canada découlant d’un consolidés de la Société au 31 décembre 2013. En 2012,
programme d’indemnisation de départ. Pour l’exercice clos le BSIF a ordonné la liquidation des régimes de retraite à
le 31 décembre 2013, les sommes décaissées dans le cadre prestations définies d’Aveos et, de ce fait, les actifs et les
de ce programme d’indemnisation de départ totalisent passifs accumulés avant le 14 juillet 2011 à l’égard des
29 $ (26 $ en 2012). employés détachés à Aveos n’ont pas été transférés aux
régimes d’Aveos et demeurent dans les régimes de retraite
Une entente de règlement et d’extinction relative aux d’Air Canada.
montants liés à l’exploitation impayés, y compris des
factures en litige, a été conclue entre Air Canada et Aveos
en 2013. Cette entente a donné lieu au règlement de
compensation et à l’extinction de toutes les factures dues

20. INFORMATIONS D’ORDRE GÉOGRAPHIQUE


Le rapprochement entre les montants globaux déclarés Les produits passages et fret correspondent aux
par région géographique pour les produits passages et produits tirés des vols ayant leurs points de départ et
fret et les montants applicables du compte consolidé de de destination dans un pays ou une région déterminée.
résultat s’établit comme suit : Les lignes transatlantiques concernent les vols ayant
leurs points de départ et de destination principalement
2014 2013 en Europe. Les lignes transpacifiques concernent les
PRODUITS PASSAGES vols ayant leurs points de départ et de destination
principalement en Asie et en Australie. Les autres produits
Lignes intérieures 4 381 $ 4 237 $
passages et fret concernent les vols ayant leurs points de
Lignes transfrontalières 2 379 2 176 départ et de destination principalement en Amérique du
Lignes transatlantiques 2 554 2 263 Sud et dans les Antilles.
Lignes transpacifiques 1 710 1 618 Les autres produits proviennent principalement de
Autres 780 727 clients situés au Canada et consistent essentiellement en
produits tirés de la vente de la portion terrestre de forfaits
11 804 $ 11 021 $
vacances, des services d’escale et d’autres services liés au
transport aérien, ainsi qu’en produits liés à la location ou à
la sous-location d’appareils à des tiers.
2014 2013
PRODUITS FRET
Lignes intérieures 66 $ 63 $
Lignes transfrontalières 20 18
Lignes transatlantiques 191 171
Lignes transpacifiques 190 185
Autres 35 37
502 $ 474 $

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 135


21. INFORMATIONS CONCERNANT LE CAPITAL
La Société considère le capital comme la somme de la ou rachète des actions en circulation, le tout selon les
dette à long terme et des obligations au titre des contrats conditions du marché et les modalités des ententes sous-
de location-financement, des contrats de location simple jacentes ou d’autres restrictions légales.
incorporés, des participations ne donnant pas le contrôle
et de la valeur de marché des actions en circulation de la Aux 31 décembre, le calcul du capital total et de la dette
Société (la « capitalisation boursière »). Elle inclut dans le nette ajustée est le suivant :
capital les contrats de location simple incorporés, mesure
2014 2013
couramment utilisée dans le secteur pour attribuer une
valeur aux obligations au titre des contrats de location Dette à long terme et obligations
simple. La valeur correspond à la charge annualisée de au titre des contrats de location- 4 732 $ 3 959 $
location des appareils multipliée par 7,0, coefficient financement
couramment utilisé dans le secteur du transport aérien. Partie courante de la dette à long
La mesure utilisée ne reflète pas nécessairement la juste terme et des obligations au titre des 484 374
valeur ou la valeur actualisée nette liée aux paiements contrats de location-financement
minimaux futurs au titre des obligations locatives, car elle 5 216 4 333
ne repose pas sur les paiements contractuels résiduels
et le coefficient peut ne pas tenir compte des taux Contrats de location simple
2 191 2 226
incorporés
d’actualisation implicites dans les contrats de location
ou des taux en vigueur pour des obligations analogues Dette ajustée 7 407 6 559
assorties de conditions et de risques semblables. La Participations ne donnant pas le
68 63
capitalisation boursière est déterminée en multipliant le contrôle
prix de clôture des actions d’Air Canada par le nombre Capitalisation boursière 3 401 2 108
d’actions en circulation. Cette définition du capital, utilisée
par la direction, pourrait ne pas être comparable à d’autres CAPITAL TOTAL 10 876 $ 8 730 $
mesures présentées par d’autres sociétés ouvertes. Dette ajustée 7 407 $ 6 559 $

La Société surveille aussi sa dette nette ajustée, qui Moins la trésorerie, les équivalents de
correspond au total de la dette à long terme, des trésorerie et les placements à court (2 275) (2 208)
terme
obligations au titre des contrats de location-financement
et des contrats de location simple incorporés moins la DETTE NETTE AJUSTÉE 5 132 $ 4 351 $
trésorerie, les équivalents de trésorerie et les placements à
court terme.
La Société gère son capital en fonction des principaux L’augmentation de 2 146 $ du capital total rend compte
objectifs suivants : d’un accroissement de la capitalisation boursière
attribuable à une hausse du cours de l’action d’Air Canada,
• planifier les obligations de remboursement afin qu’elles ainsi qu’à l’incidence de l’accroissement de la dette, la
cadrent avec la durée d’utilité prévue des principaux Société continuant d’investir dans du nouveau matériel
actifs générateurs de produits de la Société; volant.
• veiller à ce que la Société ait accès au capital afin de
financer ses obligations contractuelles à leur échéance
et veiller à ce que les niveaux de trésorerie soient
suffisants pour pallier la détérioration de la situation
économique;
• maintenir un équilibre adéquat entre le capital
provenant d’emprunts et le capital provenant
d’investisseurs;
• surveiller la qualité de crédit de la Société afin de
lui faciliter l’accès aux marchés financiers à des taux
d’intérêt concurrentiels.
Dans le but de maintenir ou d’ajuster la structure de
son capital, la Société prend les mesures suivantes : elle
modifie parfois le type de capital auquel elle a recours,
notamment en optant pour l’achat au lieu de la location,
elle reporte ou annule des dépenses liées au matériel
volant en n’exerçant pas les options disponibles ou en
vendant les options qu’elle détient sur des appareils et
elle émet des titres de créance ou de capitaux propres

136 Rapport annuel Air Canada 2014


22. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES
RÉMUNÉRATION DES PRINCIPAUX
DIRIGEANTS
La rémunération des principaux dirigeants est présentée
selon la méthode de la comptabilité d’engagement
conformément aux montants comptabilisés dans
le compte consolidé de résultat. Les principaux
dirigeants d’Air Canada sont les membres du conseil
d’administration, le président et chef de la direction, le
vice-président général et chef de l’exploitation, le vice-
président général et chef des Affaires financières et le
président Transporteurs de passagers. Le tableau qui suit
présente un résumé de la rémunération des principaux
dirigeants :

2014 2013
Salaires et autres avantages 8$ 8$
Régimes de retraite et avantages
postérieurs à l’emploi 4 1

Rémunération fondée sur des actions 8 7


20 $ 16 $

États financiers consolidés et notes complémentaires 2014 137


DIRIGEANTS
David I. Richardson Président du Conseil
Calin Rovinescu Président et chef de la direction
Benjamin M. Smith Président – Transporteurs de passagers
Klaus Goersch Vice-président général et chef de l’exploitation
Michael Rousseau Vice-président général et chef des Affaires financières
Lise Fournel Première vice-présidente et chef des Affaires informatiques
Kevin C. Howlett Premier vice-président – Marchés régionaux
David J. Shapiro Premier vice-président et chef des Affaires juridiques
Duncan Bureau Vice-président – Ventes mondiales
Alan D. Butterfield Vice-président – Maintenance Air Canada et Ingénierie
Yves Dufresne Vice-président – Alliances et Affaires réglementaires
Marcel Forget Vice-président – Planification du réseau
Michael Friisdahl Président et chef de la direction – Groupe voyages d’agrément d’Air Canada
Lucie Guillemette Vice-présidente – Gestion du chiffre d’affaires
Carolyn M. Hadrovic Secrétaire générale
Chris Isford Vice-président et contrôleur
Amos Kazzaz Vice-président – Planification et analyse financières
Craig Landry Vice-président – Marketing
Priscille LeBlanc Vice-présidente – Communications de l’entreprise
Arielle Meloul-Wechsler Vice-présidente – Ressources humaines
Richard Steer Vice-président – Maintenance en ligne
Jim Tabor Vice-président – Contrôle de l’exploitation réseau
Lise-Marie Turpin Vice-présidente – Fret
Derek Vanstone Vice-président – Stratégie de l’entreprise, Affaires gouvernementales et de l’industrie

CONSEIL D’ADMINISTRATION
David I. Richardson Administrateur de sociétés et président du Conseil d’Air Canada, Grafton (Ontario)

Christie J.B. Clark Administrateur de sociétés, Toronto (Ontario)

Michael M. Green Chef de la direction et directeur principal, Tenex Capital Management, Radnor (Pennsylvanie)

Jean Marc Huot Associé, Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l., Montréal (Québec)

Joseph B. Leonard Administrateur de sociétés, Minneapolis (Minnesota)


Agrégé supérieur de recherches, Politique publique, Université de la Saskatchewan,
Roy J. Romanow
Saskatoon (Saskatchewan)
Calin Rovinescu Président et chef de la direction, Air Canada, Montréal (Québec)

Vagn Sørensen Administrateur de sociétés, Londres (Royaume-Uni)

Annette Verschuren Présidente du conseil et chef de la direction de NRStor Inc., Toronto (Ontario)

Michael M. Wilson Administrateur de sociétés, Bragg Creek (Alberta)

138
RENSEIGNEMENTS DESTINÉS qui est de 25 %, à un maximum de 49 %. Ces dispositions
n’entreront en vigueur qu’à la date fixée par décret du
AUX ACTIONNAIRES ET AUX gouverneur en conseil sur recommandation du ministre des
Finances, dans le cas de la Loi sur la participation publique au
INVESTISSEURS capital d’Air Canada, et sur recommandation du ministre des
Transports, dans celui de la Loi sur les transports au Canada.
Fourchette des cours et volume des opérations sur les
actions à droit de vote variable d’Air Canada (AC.A)
2014 HAUT BAS VOLUME
1er trimestre 9,88 $ 5,13 $ 13 469 441 AUTRES RENSEIGNEMENTS

2 trimestre
e
10,89 $ 5,67 $ 12 547 300 RELATIONS AVEC LES ACTIONNAIRES
Téléphone : 514 422-6644
3e trimestre 10,30 $ 7,92 $ 11 878 765 Télécopieur : 514 422-0296
[email protected]
43 526 082
RELATIONS AVEC LES INVESTISSEURS
Fourchette des cours et volume des opérations sur les Téléphone : 514 422-7849
actions à droit de vote d’Air Canada (AC.B) Télécopieur : 514 422-7877
[email protected]
2014 HAUT BAS VOLUME SIÈGE SOCIAL
1er trimestre 9,90 $ 5,14 $ 228 914 229 Centre Air Canada
7373, boulevard Côte-Vertu Ouest
2e trimestre 10,90 $ 5,65 $ 170 139 899 Saint-Laurent (Québec) H4S 1Z3
3e trimestre 10,34 $ 7,90 $ 116 873 294 aircanada.com

569 904 018 Air Canada se conforme aux règles adoptées


par la Bourse de Toronto.
Fourchette des cours et volume des opérations sur les AGENT DES TRANSFERTS ET AGENT
actions à droit de vote variable et les actions à droit COMPTABLE DES REGISTRES
Société de fiducie CST
de vote d’Air Canada (AC) Téléphone : 1 800 387-0825
N.B. À compter du 3 novembre 2014 les actions à droit de vote variable de catégorie A et les actions à
droit de vote de catégorie B d’Air Canada ont commencé à se négocier sous un seul symbole à la Bourse ENVOIS MULTIPLES
de Toronto.
Les actionnaires qui reçoivent plus d’un exemplaire de
chaque document sont priés de le signaler par téléphone
au 1 800 387‑0825 ou par écrit à l’agent des transferts à
2014 HAUT BAS VOLUME l’adresse suivante :
4 trimestre
e
12,67 $ 8,87 $ 100 798 569 2001, rue University, bureau 1600,
Montréal (Québec) H3A 2A6
Les demandes d’information peuvent également être
RESTRICTIONS RELATIVES AUX ACTIONS acheminées par courriel à l’adresse suivante : inquiries@
À DROIT DE VOTE canstockta.com

Actuellement, en vertu de la Loi sur la participation publique This annual report is published in the two official
au capital d’Air Canada, l’ensemble des actions à droit languages of Canada. To receive an English copy,
de vote de la Société détenues par des non-résidents du please contact Sharholder Relations.
Canada ne doit pas dépasser 25 %. La Loi sur les transports Graphisme et production internes : Centre de
au Canada prescrit notamment qu’au moins 75 % des communications multimédia d’Air Canada
actions à droit de vote des transporteurs canadiens titulaires Impression : RR Donnelley
d’une licence doivent être détenues et contrôlées par des
Canadiens. Par conséquent, les statuts d’Air Canada prévoient
des restrictions qui garantissent que la Société demeure
« canadienne » au sens de la Loi sur les transports au Canada. FRANÇAIS OU ANGLAIS, C’EST LE CHOIX DU CLIENT
Ces restrictions stipulent que les non-Canadiens ne peuvent
LES LANGUES OFFICIELLES À AIR CANADA
détenir que des actions à droit de vote variable d’Air Canada,
que ces actions à droit de vote variable ne peuvent Pour Air Canada, offrir le service dans la langue choisie par ses clients
représenter plus de 25 % (ou tout pourcentage supérieur est primordial. L’échange avec les clients, les annonces dans les
établi par règlement pris par le gouverneur en conseil) de aéroports et dans l’avion ainsi que le breffage de passagers ayant des
besoins spéciaux sont la base même du service à la clientèle et font
l’ensemble des voix que confèrent toutes les actions à droit
constamment appel aux compétences linguistiques de nos employés.
de vote émises et en circulation et que le nombre total de L’attention au bilinguisme est non seulement sensée au point de vue
voix exprimées par les détenteurs de ces actions à droit du service à la clientèle, mais elle concorde également avec l’obligation
de vote variable à une assemblée des actionnaires ne peut légale de l’entreprise de servir le public dans les deux langues officielles
dépasser 25 % (ou tout pourcentage supérieur) des voix qui du Canada.
peuvent être exprimées à cette assemblée.
Air Canada continue avec détermination à consacrer les efforts
La Loi d’exécution du budget de 2009 contient des nécessaires pour bien servir ses clients dans la langue de leur choix. C’est
dispositions aux termes desquelles les restrictions relatives par le rapprochement avec les communautés de la langue minoritaire,
aux actions à droit de vote prévues dans la Loi sur la ainsi que par la sensibilisation et la formation continues de notre
personnel que nous faisons face à nos défis quotidiens, que ce soit la
participation publique au capital d’Air Canada seraient
difficulté à recruter des candidats bilingues en dehors du Québec et de
abrogées et la Loi sur les transports au Canada serait la région de la capitale nationale, ou celle, pour les employés formés
modifiée afin que le gouverneur en conseil ait la souplesse dans leur seconde langue officielle, à maintenir leurs compétences faute
d’augmenter la limite actuelle sur la propriété étrangère, d’occasions régulières de pratiquer la langue dans certains coins du pays.
139
PROFIL DE L’ENTREPRISE
Air Canada est le plus important transporteur
aérien du Canada et le plus grand fournisseur
de services passagers réguliers sur les marchés
canadien, transfrontalier (Canada–États-Unis)
et international au départ et à destination du
Canada. En 2014, Air Canada et ses partenaires
commerciaux régionaux d’Air Canada Express ont
assuré plus de 1 500 vols réguliers quotidiens
pour 186 destinations en moyenne sur cinq
continents, dont 61 villes au Canada, 50 aux
États-Unis et 75 en Europe, au Moyen-Orient, en
Asie, en Australie, dans les Antilles, au Mexique,
en Amérique centrale et en Amérique du Sud.
Air Canada compte parmi les 20 plus importantes
sociétés aériennes à l’échelle mondiale et a
accueilli plus de 38,5 millions de clients en 2014.

Air Canada est un membre fondateur du réseau


Star AllianceMD. Grâce à ce regroupement
composé de 27 transporteurs membres,
Air Canada peut proposer à sa clientèle
quelque 1 321 destinations dans 193 pays, la
réciprocité des programmes de fidélisation
et l’accès, aux clients admissibles, à plus de
1 000 salons aéroportuaires partout dans le
monde.

Air Canada est le seul transporteur nord-


américain d’envergure internationale auquel
sont conférées quatre étoiles, selon la firme de
recherche indépendante britannique Skytrax.
En 2014, pour une cinquième année consécutive,
cette firme a proclamé Air Canada meilleur
transporteur aérien en Amérique du Nord dans
le cadre d’un sondage réalisé à l’échelle mondiale
auprès de plus de 19 millions de voyageurs
aériens.

aircanada.com

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