Théma Dosage Par Titrage - Labolycée
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C avec ρ en g.mL-1
M
Les sujets sur les titrages se prêtent à des questions sur la précision des mesures et les
calculs d’incertitudes.
Il est attendu de l’élève qu’il puisse mener, en autonomie, les étapes nécessaires à la
détermination de la concentration d’une espèce à l’aide d’un titrage direct (voir Extrait 8 par
exemple).
MÉTHODE :
Bien lire l’énoncé en se l’appropriant :
- identifier l’espèce titrée et l’espèce titrante (placée dans la burette).
- encadrer l’équation de la réaction support du titrage si elle est donnée.
- différencier le volume titré (prélèvement) du volume de la solution dont on cherche la
concentration (on n’a pas besoin de titrer l’intégralité d’un flacon pour vérifier sa concentration !)
- noter si la solution a été diluée avant le titrage : la concentration trouvée sera donc celle
de la solution fille et il faudra la multiplier par le facteur de dilution pour trouver la concentration
de la solution mère.
Rappeler la définition de l’équivalence, même si l’énoncé ne la demande pas (c’est une
étape indispensable à la résolution du problème)
Mettre des indices aux grandeurs utilisées dans les relations (Vtitré, VE, V1, Vsolution, n(A)titré,
n(B)versé, CA mais pas V, n ou C tout court)
Comme toujours, vérifier la cohérence de vos résultats.
3.3.1. Parmi les courbes 1 et 2, quelle est celle qui représente pH = f(V b) et celle qui
dpH
représente = g(Vb) ? Justifier.
dVb
3.3.2. Déterminer la valeur du volume équivalent VE par une méthode de votre choix.
3.6. Quelles caractéristiques doit posséder une réaction chimique pour être utilisée lors d’un
titrage ?
3.9. À l’aide des questions 3.3.2. et 3.5, déterminer la quantité de matière d’ions hydroxyde
nE(HO–) versée à l’équivalence et en déduire la quantité de matière n i(ibu) d’ibuprofène titré.
3.10. Déduire des résultats précédents la masse m d’ibuprofène titré et comparer cette dernière
à la valeur attendue.
3.12. Parmi les indicateurs colorés acido-basiques proposés dans le tableau ci-après, quel est
celui qui est le mieux adapté au titrage précédent ? Justifier.
Indicateur coloré Couleur acide Zone de virage Couleur basique
Vert de bromocrésol jaune 3,8 – 5,4 bleu
Phénolphtaléine incolore 8,2 – 10 rose
Jaune d’alizarine jaune 10,1 – 12,0 rouge-orangé
Données :
Masse molaire de l’ibuprofène : M(C13H18O2) = 206 g.mol-1.
ACCÈS CORRECTION
Données :
Masses molaires atomiques :
Élément H C O N S
M (g/mol) 1,00 12,0 16,0 14,0 32,1
En présence d’empois d’amidon, le diiode donne à une solution aqueuse une teinte violet
foncé.
Les ions iodure I–, les ions sulfate SO42– et le dioxyde de soufre en solution sont incolores.
L’équivalence est obtenue après avoir versé un volume VE = (6,28 0,05) mL de solution de
diiode.
On admet que l’équation de la réaction qui se produit est : H2A + 2HO– A2– + 2H2O
Réglementation européenne :
... « La concentration massique en dioxyde de soufre ne doit pas dépasser 210 mg.L -1 dans un
vin blanc » ...
L’acide tartrique est l’acide majoritaire dans le vin. Parmi les acides faibles que peut contenir le
vin, on trouve également deux gaz dissous dans l’eau dont la présence contribue à apporter de
l’acidité au vin : le dioxyde de soufre et le dioxyde de carbone.
ACCÈS CORRECTION
Le test d’effort d’un cheval est constitué de plusieurs phases. Durant chacune d’elles, le cheval
se déplace à une vitesse constante qui est augmentée d’une phase à l’autre et on mesure sa
fréquence cardiaque ainsi que sa vitesse. Une prise de sang est effectuée à l’issue de chaque
temps d’effort afin de doser l’acide lactique.
1
Donnée : masse molaire de l’acide lactique : 90,0 g.mol
Le cheval court durant trois minutes à la vitesse de 500 m/min. Un vétérinaire prélève
ensuite sur ce cheval un volume V = 1,00 mL de sang dont il extrait l’acide lactique. Cet
acide est dissous dans l’eau pour obtenir une solution S de
volume VS = (50,00 ± 0,05) mL. Il réalise le dosage de la totalité de cette solution S par
une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na+(aq) + HO (aq) de concentration molaire
C1 = (1,00 ± 0,01) 10 3 mol.L 1. L’équivalence est obtenue pour un volume de solution
d’hydroxyde de sodium ajoutée VE = (4,0 ± 0,4) mL.
X
2.1.3. L’incertitude relative d’une grandeur X est définie par le rapport .
X
On admet qu’une incertitude relative est négligeable devant une autre, si elle est environ dix
fois plus petite. Dans l’hypothèse où les incertitudes relatives sur V S et C1 sont négligeables
CS VE
devant celle sur VE, on admet que l’incertitude relative est égale à .
CS VE
Déterminer l’encadrement de la concentration molaire en acide lactique CS obtenue par le
vétérinaire.
ACCÈS CORRECTION
Ibuprofène............................................................................400 mg
Forme pharmaceutique
La totalité du volume VS de solution S est dosé à l’aide d’une solution aqueuse d’hydroxyde de
sodium (Na+ + HO–) de concentration cB = 1,50 10–1 mol.L–1.
L’indicateur coloré de fin de réaction est la phénolphtaléine.
Données :
Phénolphtaléine : incolore pour pH < 8,2 ; zone de virage pour pH compris entre 8,2 et 10 ;
rose pour pH > 10.
Solubilité Solubilité
Substance
dans l’eau dans l’éthanol
ibuprofène noté RCOOH très faible importante
base conjuguée notée RCOO importante
excipients pratiquement nulle pratiquement nulle
éthanol forte
Écart relatif entre une valeur expérimentale Gexp et une valeur attendue Ga d’une grandeur
GGexp a
quelconque G : .
Ga
3.1. Justifier l’usage de l’éthanol dans le protocole.
3.5. Calculer l’écart relatif entre la masse mesurée et la masse annoncée par l’étiquette.
ACCÈS CORRECTION
Document 1
Pour pouvoir déverser des eaux usées dans les canalisations ou dans les eaux du domaine public,
il faut que celles-ci aient un pH généralement compris entre 6,5 et 8,5.
Les eaux usées alcalines (basiques) peuvent être « neutralisées ›› avec des acides minéraux ;
cependant, le procédé technique est complexe et l'utilisation de ces acides n'est pas sans
problème : corrosion, salinisation (chlorures, sulfates, phosphates, nitrates), risque de surdosage.
La « neutralisation ›› au dioxyde de carbone s'impose dans la plupart des cas comme la solution la
plus efficace. Les domaines industriels concernés sont multiples: blanchisseries, industries du
papier et de la cellulose, industries textiles, laiteries...
D'après http://www.carbagas.ch et http://www.Iinde-gas.fr
Données :
Couples acide/ base :
H2O, CO2 (aq) / HCO3− (aq) : pKA1 = 6,4 (à 25 °C)
HCO3− (aq) / CO32− (aq) : pKA2 = 10,3 (à 25 °C)
H3O+ / H2O
H2O / HO− (aq)
Un groupe d'élèves a comparé la « neutralisation ›› des eaux alcalines par un acide minéral et
par le dioxyde de carbone à l'aide d'un logiciel de simulation.
Dans cette simulation, les eaux usées alcalines sont modélisées par une solution aqueuse
d'hydroxyde de sodium (Na+ (aq) + HO− (aq)) notée S, de concentration molaire apportée
c = 1,0 × 10−3 mol.L−1.
Le document 2 montre l’évolution du pH de la solution S lorsqu'on ajoute une solution acide. Les
solutions acides utilisées sont d'une part, une solution d'acide chlorhydrique (H 3O+ (aq) + Cl−
(aq)), d'autre part une solution aqueuse de dioxyde de carbone (H2O,CO2 (aq)), de mêmes
concentrations molaires apportées cA = 1,0 × 10−3 mol.L−1.
1.1. Écrire l'équation de la réaction qui se produit lors de l’ajout de l’acide chlorhydrique dans la
solution S.
1.2. Dans le cas de la neutralisation par le dioxyde de carbone, quelle est l'espèce carbonatée
qui
prédomine (parmi CO32−, HCO3− et CO2) à l'équivalence du titrage ? Justifier.
1.3. En déduire l'équation de la réaction lors de l’ajout de la solution de dioxyde de carbone dans
la
solution S.
1.4. Comparer les points d’équivalence et interpréter le résultat.
1.5. Soit VE le volume à l'équivalence. Pour les deux neutralisations, évaluer graphiquement les
variations
du pH autour de VE ± 2 gouttes. En déduire la neutralisation la plus adaptée au traitement des
eaux usées.
ACCÈS CORRECTION
On lit sur l’étiquette d’un sachet de détartrant à destination des cafetières ou des bouilloires :
2.1.2. Calculer le pourcentage en masse, noté p, d’acide citrique dans le sachet de détartrant.
ACCÈS CORRECTION
Une solution inconnue « anti-chlorose » est à disposition d'un jardinier. Afin d'utiliser le plus
efficacement possible ce produit, il doit retrouver le fournisseur du produit et ainsi consulter sur
son site commercial la dose d'application nécessaire et suffisante pour traiter les rosiers.
Pour cela, il doit doser les ions fer (lI) que la solution contient en suivant le protocole décrit dans
le document 6.
Document 6. Protocole de titrage des ions fer (lI) dans une solution « anti-chlorose »
Diluer 30 fois une solution « anti-chlorose » S contenant les ions Fe2+ de concentration
molaire volumique c à déterminer. La solution ainsi obtenue est appelée S' ;
Introduire dans un erlenmeyer un volume V1 = 20,0 mL de solution S' et de l'acide
sulfurique ;
Réaliser le titrage à l'aide d'une solution titrante de permanganate de potassium de
concentration c2 = 5,0×10−3 rnol.L−1 en ions permanganate MnO4−.
L'équation de la réaction support du titrage s'écrit:
MnO4−(aq) + 5 Fe2+(aq) + 8 H+(aq) Mn 2+(aq) + 5 Fe3+(aq) + 4 H2O(l)
On admet que toutes les espèces chimiques mises en jeu au cours de ce titrage sont incolores
ou peu colorées, à l'exception des ions permanganate MnO 4− qui donnent au liquide une couleur
violette.
2.2. Lors du titrage réalisé, l'équivalence est obtenue pour un volume versé VE = 9,5 mL de la
solution de permanganate de potassium. Comment cette équivalence est-elle repérée ?
2.4. Pour estimer l'incertitude sur la valeur de la concentration obtenue par cette méthode de
titrage, l'expérimentateur est amené à reproduire un grand nombre de fois la même manipulation
dans les mêmes conditions.
Un des titrages réalisés donne une valeur de concentration très élevée en ions Fe2+ par rapport
aux autres. Il est possible d'identifier deux erreurs de manipulations :
L'industrie laitière met en œuvre divers contrôles de qualité du lait, avant de procéder à sa
transformation (production de yaourts par exemple) ou à sa commercialisation. Cet exercice est
consacré à deux de ces tests : la détermination de l'acidité Dornic et le dosage de la
teneur en ions chlorure.
Données
Atome H C N O Na Cl Ag
M (g.mol 1) 1,0 12,0 14,0 16,0 23,0 35,5 107,9
Teinte de la Teinte de la
Indicateur coloré Zone de virage
forme acide forme basique
Hélianthine rouge 3,1 < pH < 4,4 jaune
Bleu de bromothymol jaune 6,0 < pH< 7,6 bleu
Phénolphtaléine incolore 8,0 < pH< 10 rosé
Un lait frais est légèrement acide, son pH est compris entre 6,6 et 6,8. Cependant, le lactose
subit naturellement une dégradation biochimique progressive sous l'effet des bactéries, et il se
transforme en acide lactique. En conséquence, plus le pH du lait est faible et moins il est frais.
L'industrie laitière utilise le degré Dornic pour quantifier l'acidité d'un lait. Cette unité doit son
nom à Pierre Dornic (1864 - 1933), ingénieur agronome français. Un degré Dornic (1 °D)
correspond à 0,1 g d'acide lactique par litre de lait.
Pour être considéré comme frais, un lait doit avoir une acidité inférieure ou égale à 18 °D.
Entre 18 °D et 40 °D, le lait caille (il «tourne ») lorsqu'on le chauffe ; c'est la caséine qui
flocule. Au-delà de 40 °D, il caille à température ambiante.
Les yaourts ont une acidité Dornic généralement comprise entre 80 °D et 100 °D.
Tableau de correspondance entre acidité Dornic et pH du lait :
Acidité Dornic (° D) pH
Inférieure à 18 Entre 6,6 et 6,8
20 6,4
24 6,1
Entre 55 et 60 5,2
1. Méthode Dornic
Un technicien dose l'acidité d'un lait selon la méthode Dornic. C'est-à-dire qu'il réalise le
titrage à l'aide d'une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium (Na+(aq) + HO (aq)) à 0,111 mol.L 1,
appelée soude Dornic. Il prélève 10,0 mL de lait, y ajoute deux gouttes de phénolphtaléine et
verse la soude Dornic goutte à goutte en agitant le mélange, jusqu'à obtenir une couleur rose
pâle. Le volume de soude versée est alors de 2,1 ± 0,1 mL.
On admettra que l'acidité du lait est uniquement due à l'acide lactique.
1.2. Écrire l'équation de la réaction support du titrage, en supposant que le seul acide présent
dans le lait est l'acide lactique.
1.3. Justifier le choix de la phénolphtaléine comme indicateur de fin de réaction.
1.4. Pourquoi n'ajoute-t-on que deux gouttes de phénolphtaléine ?
1.5. Le lait dosé est-il frais ? Un raisonnement argumenté et des calculs rigoureux sont attendus.
1.6. Quel intérêt pratique y-a-t-il à choisir de la soude Dornic pour mesurer l'acidité d'un lait ?
Dans un laboratoire d'analyse, une technicienne titre 20,0 mL de lait mélangé à 200 mL d'eau
déminéralisée par une solution de nitrate d'argent (Ag +(aq)+NO3 (aq)) de concentration molaire
5,00 x 10 2 mol.L 1. Les ions argent réagissent avec les ions chlorure pour former un précipité
de chlorure d'argent AgCI(S). Le titrage est suivi par conductimétrie. Le volume équivalent
déterminé par la technicienne est 11,6 ± 0,1 mL.
2.1. Écrire l'équation de la réaction support du dosage.
2.2. Parmi les représentations graphiques suivantes, quelle est celle qui représente l'allure de
l'évolution de la conductivité σ du mélange en fonction du volume V de solution de nitrate
d'argent versé ? Justifier.
Proposition 1 Proposition 2
Proposition 3 Proposition 4
2.3. Le lait analysé est-il « mammiteux » ? Une réponse argumentée et des calculs rigoureux
sont attendus. ACCÈS CORRECTION
À la fin du XVIe siècle, beaucoup de marins succombaient au scorbut. Cette mortalité était due à
une carence en vitamine C aussi appelée « acide ascorbique ». Il s’agit d’un acide organique de
formule C6H8O6 ayant entre autres des propriétés anti-oxydantes. Il est présent dans les citrons,
les jus de fruits et les légumes frais.
Le nom « ascorbique » vient du préfixe grec a (privatif) et de scorbut, signifiant littéralement anti-
scorbut.
La vitamine C intervient dans de nombreuses réactions d’oxydo-réduction dans l’organisme,
dans le métabolisme du fer et des acides aminés.
On souhaite vérifier l’indication figurant sur une boîte de comprimés de vitamine C vendue en
pharmacie : le fabricant annonce que la masse d’acide ascorbique est de 500 mg par
comprimé.
Un comprimé de vitamine C est écrasé dans un mortier. La poudre est ensuite dissoute dans
une fiole jaugée de 200,0 mL que l’on complète avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge en
homogénéisant le mélange. On obtient la solution S.
On prélève 10,0 mL de cette solution que l’on titre avec une solution d’hydroxyde de sodium
(Na+(aq) + HO–(aq)) de concentration molaire 1,00 × 10–2 mol.L-1.
On suit le titrage par pH-métrie. Le graphique représentant l’évolution du pH en fonction du
volume de solution d’hydroxyde de sodium versé est représenté ci-dessous (ANNEXE).
2.4. À partir du protocole mis en œuvre et des résultats obtenus, déterminer la masse d’acide
ascorbique contenue dans le comprimé. L’ANNEXE EST À RENDRE AVEC LA COPIE.
2.5. Préciser les sources d’erreurs possibles. Calculer l’écart relatif entre la masse théorique et
la masse expérimentale. Commenter la valeur obtenue.
3. Autres méthodes de titrage.
Le titrage de l’acide ascorbique peut également se faire par d’autres techniques. Nous allons
dans cette partie étudier succinctement deux : l’utilisation d’un indicateur coloré et le suivi
conductimétrique.
3.2.1. Expliquer pourquoi il n’est pas pertinent de titrer la solution d’acide ascorbique S’ par
la solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire c’B.
3.2.2. À partir des réactifs proposés, établir un protocole expérimental permettant d’effectuer
le titrage conductimétrique en précisant :
les éventuelles adaptations effectués au niveau des concentrations ;
le volume de solution d’acide ascorbique prélevé.
ACCÈS CORRECTION
la Dose Journalière Admissible (DJA) est la dose maximale d’une substance (exprimée en mg
par kg de masse corporelle et par jour) à laquelle on peut être exposé de façon répétée sans
risque pour la santé :
pour un enfant de 30 kg, l’apport quotidien de caféine ne doit pas dépasser 75 mg, ce qui
correspond environ à deux canettes de soda de 33 cL.
ACCÈS CORRECTION
CORRECTIONS © http://labolycee.org
Extrait 1 : Retour énoncé
Partie B – Dosage d’un produit commercial contenant de l’acide formique
5. Les résultats intermédiaires ne seront pas arrondis.
Considérons un volume de solution VS = 1,000 L (valeur exacte).
Ce volume de solution a une masse mS .VS eau .d.VS
mS = 1 g.mL-1 × 1,15 × 1000 mL = 1,15×103 g.
Elle contient 65% en masse d’acide formique HCOOH soit :
65
m(HCOOH) 1,15 103 747,5 g .
100
m(HCOOH) 747,5
Cela correspond à une quantité de matière n(HCOOH) 16,25 mol
M (HCOOH) 46,0
n(HCOOH) 16,25
Ainsi, CC
0 (HCOOH) 16,3 mol.L 1 pour la solution S0.
VS 1,000
becher contenant
40 mL d’eau +
ibuprofène
Agitateur
magnétique
pH -
7.00 mètre
3.2. À l’équivalence, il y a changement de réactif limitant. Le réactif titré et le réactif titrant ont été
introduits dans les proportions stoechiométriques de l’équation de titrage : il n’en reste plus.
3.3.1. Lors du titrage, on ajoute une base dans une solution acide, dès lors le pH augmente. La
courbe 1 représente pH = f(Vb).
dpH
Lorsque le pH augmente fortement alors est maximale, ce qui est visible sur la courbe 2
dVb
sous forme d’un pic.
3.3.2. La méthode des tangentes (https://youtu.be/cYm4-4D4tas ) permet de trouver un volume
équivalent VE = 9,7 mL.
La dérivée passe par un extrémum (ici un maximum) à l’équivalence, la courbe 2 permet de
confirmer le résultat.
1.1. Pour V < VE, le diiode I2 versé est totalement consommé dès son ajout. La solution reste vert
pâle.
Pour V VE, il n’y a plus de SO2 dans le milieu réactionnel, le diiode ajouté devient en excès ; il
colore la solution en violet foncé (grâce à l’emploi d’empois d’amidon).
On repère l’équivalence par le changement de couleur de vert pâle à violet foncé.
Rq : sans empois d’amidon, le changement de couleur du vert pâle vers le jaune pâle serait
difficilement perceptible.
1.2. À l’équivalence, le réactif titré SO2 et le réactif titrant I2 ont été introduits dans les proportions
stœchiométriques de l’équation du dosage :
I2(aq) + SO2(aq) + 2H2O(l) 2I–(aq) + SO42–(aq) + 4H+(aq)
Ainsi : n1(SO2) = nE(I2)
C2E.V
Soit C1.V1 = C2.VE C1
V1
1,00 10 23 6,28 10
AN : C1 3 = 3,14 10 3 mol.L 1.
20,00 10
Concentration massique Cmexp en dioxyde de soufre :
Cmexp = C1.M(SO2)
AN : Cmexp = 3,14 10 3 (32,1 + 2 16,0) = 0,201 g.L-1= 201 mg.L-1
22
ΔCmexp ΔVE2
ΔC
1.3. Incertitude relative :
Cmexp VC
E2
22
ΔCmexp 0,05 0,01
= 0,0128 = 1,28 % soit environ 1,3 %.
Cmexp 6,28 1,00
Donc : Cmexp = 0,0128 0,201 = 2,57 10 3 g.L 1.
En arrondissant l’incertitude Cmexp à la valeur supérieure du dernier chiffre significatif de Cmexp
on a : Cmexp = (0,201 0,003) g.L 1.
ou : Cmexp Cmexp < Cmexp < Cmexp + Cmexp
0,198 g.L 1 < Cmexp < 0,204 g.L 1
198 mg.L–1 < Cmexp < 204 m g.L 1=
2.1.2. À l’équivalence les réactifs ont été introduits dans les proportions stœchiométriques :
n(AH)initiale = n(HO )versée
Cs.VS = C1.VE
ΔV
incertitude absolue : ΔCSS = E.C
VE
0,4
(0,25 pt) ΔCS = 8,0 10 5 = 0,8×10–5 mol.L-1
4,0
Soit (8,0– 0,8)×10–5 < CS < (8,0+ 0,8)×10–5
(0,25 pt) 7,2×10–5 mol.L-1 < CS < 8,8×10–5 mol.L-1
3.1. L’ibuprofène se dissout dans l’éthanol grâce à sa grande solubilité dans ce dernier.
Les excipients ne sont pas dissous lors de cette étape. Au cours de la filtration, ils seront retenus
dans le filtre.
Cette étape a permis de purifier l’ibuprofène.
3.3. À l’équivalence l’ibuprofène est totalement consommé. Au delà de l’équivalence, les ions
HO ajoutés ne réagissent plus, ils sont alors responsables d’une forte augmentation du pH. La
phénolphtaléine change de couleur (incolore rose) et permet le repérage de l’équivalence.
3.4. À l’équivalence les réactifs ont été introduits dans les proportions stœchiométriques :
n(RCOOH)initiale = n(HO )versée
m(RCOOH)
= cB.Véq
M(RCOOH)
m(RCOOH) = cB.Véq.M(RCOOH)
1
m(RCOOH) = 1,50×10 × 12,8×10 3 × 206,0 = 0,396 g = 396 mg
mexp - m
3.5. Écart relatif :
m
396 - 400
Écart relatif = = 1,00%
400
Ce faible écart relatif confirme l’indication portée sur l’étiquette du médicament.
××
Titrage des HO− par les ions H3O+ : pHE1 = 7,0 et VE1 = 20,0 mL.
Titrage des HO− par le CO2 : pHE2 = 8,3 et VE2 = 20,0 mL.
1.5. Supposons que deux gouttes correspondent à un volume de solution titrante ajoutée égal à
0,1 mL. Sur le document 2, on constate qu’avec l’acide chlorhydrique 5,5 < pH 1 < 8,6 et avec le
dioxyde de carbone 8,2 < pH2 < 8,4.
Effectuer la "neutralisation" avec la solution d’acide chlorhydrique expose à renvoyer dans le
milieu naturel une eau usée de pH inférieur à 6,5 tandis que le pH varie très peu autour de
l’équivalence dans le cas de l’utilisation du dioxyde de carbone.
Il est donc préférable de réaliser l’opération à l’aide de dioxyde de carbone.
mA
2.1.2. Pourcentage en masse : p = où mA est la masse d’acide dans le sachet qui a été
msachet
dissoute dans V = 2,00 L d’eau.
nm
AA
CA donc mA = CA.V.M
V M.V
C .V.M
p= A
msachet
0,103 2,00 192
p= = 0,992 = 99,2% avec CA non arrondie
40,0
2.2. La solution titrante (contenue dans la burette) contient la seule espèce colorée (MnO 4–).
Avant l’équivalence, les ions MnO4− sont consommés par les ions Fe2+ de la solution titrée qui
reste incolore. Lorsque l’équivalence est atteinte, les ions MnO 4− ne sont plus transformés et
colorent alors la solution contenue dans le bécher en violet : l’équivalence est donc repérée par
la persistance de la coloration violette dans le bécher.
n; MnO4− = [MnO4−] × VE = c2 × VE
Il vient : c’ × V1 = 5 × c2 × VE c’ = Error!
La solution S (de concentration c) est 30 fois plus concentrée que S’
c = 30 × c’ = 30 × Error!= Error!
VE = Error! VE augmente
OU : Il faut verser un plus grand volume de MnO 4 pour obtenir la même quantité d’ions MnO4-
-
1.2. On utilise une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium (Na +(aq) + HO (aq)) pour doser
l’acidité du lait : l’espèce titrante est donc la base HO .
D’après l’énoncé : On admettra que l'acidité du lait est uniquement due à l'acide lactique.
Donc l’espèce titrée est l’acide lactique C3H6O3.
L'équation de la réaction support du titrage est donc : C3H6O3(aq) + HO (aq) C3H5O3 (aq) + H2O
1.3. Un indicateur coloré convient à un titrage pH-métrique si le pH à l’équivalence est inclus
dans la zone de virage de l’indicateur coloré.
D’après la courbe de titrage pH-métrique similaire donnée, le pH à l’équivalence est environ égal
à 8 ce qui confirme le choix de la phénolphtaléine (les deux autres indicateurs changeraient de
teinte avant l’équivalence).
Remarque : la courbe de titrage n’étant pas en ANNEXE, elle n’était pas à rendre et donc la
détermination rigoureuse du pH à l’équivalence par la méthode des tangentes parallèles est non
exigée ici. De plus, la taille de la courbe n’aurait pas permis une détermination précise.
1.4. La phénolphtaléine appartient à un couple acide/base dont les deux formes ont une couleur
différente. Sa forme acide réagit donc avec la base HO lors du titrage et augmente donc
légèrement le volume à l’équivalence.
Il est ainsi nécessaire d’en verser très peu (« 2 gouttes ») pour ne pas fausser le titrage.
1.5. Pour savoir si le lait dosé est frais, il faut déterminer son degré Dornic (c’est-à-dire la masse
d’acide lactique dans un litre de lait) et donc exploiter les résultats du titrage réalisé par le
technicien.
Récapitulatif :
Espèce titrée : acide lactique du lait Espèce titrante : l’ion hydroxyde
CV.
BE
CA (concentration molaire)
Vtitré
CV
BE.
Donc : t . M(acide lactique)
Vtitré
0,,
111 2 1
AN : t (3 12,0 6 1, 0 3 16, 0 ) = 2,1 g.L-1
10, 0
C2E
.V
Or t = C.M donc t .M(Cl- )
Vtitré
Le lait étudié n’est donc pas «mammiteux» car sa concentration massique en ions chlorure est
comprise entre 0,8 g.L 1 et 1,2 g.L 1.
Becher contenant
10,0 mL de S
turbulent
pH - Agitateur
3.00
mètre magnétique
2.3. Le réactif titré est l’acide ascorbique AH (acide), le réactif titrant est HO – (base présente
dans la solution d’hydroxyde de sodium).
L’équation de la réaction support de titrage est : AH(aq) + HO– (aq) A– (aq) + H2O(l)
2.4. Pour déterminer la masse d’acide ascorbique contenue dans le comprimé, il faut exploiter le
protocole complet et ses résultats :
À l’équivalence, le réactif titré AH et le réactif titrant HO- ont été introduits dans les proportions
stœchiométriques de l’équation de titrage : il n’en reste donc plus.
n(AH )titré n(HO )versé
À l’équivalence :
1 1
n(AH)titré = Cb.VE
On détermine le volume à l’équivalence par la méthode des tangentes parallèles sur l’ANNEXE :
VE = 13,6 mL (voir ci-après)
Animation à voir : https://youtu.be/cYm4-4D4tas
Le comprimé a été dissous dans VS = 200,0 mL d’eau distillée, la fiole jaugée contient donc
VS 200,0
20,0 fois plus d’acide que la prise d’essai.
VA 10,0
V
m(AH )comprimé m(AH )titré . S
VA
V
m(AH)comprimé = Cb.VE.M(C6H8O6). S
VA
200,0
m(AH )comprimé 1,00 10 23 13,6 10 (6 12,0 8 1,0 6 16,0)
10,0
m(AH)comprimé = 0,479 g = 479 mg
pHE
7,9 cm
13,9 cm
VE
En faisant un rapport d’échelle :
7,9 24,0
13,9 cm 24,0 mL donc VE = 13,6 mL
13,9
7,9 cm VE
2.5. La masse obtenue est proche de la valeur indiquée par le fabricant (500 mg).
m(AH )titré m(AH)théorique 479 500
Calculons l’écart relatif : 4,2 %
m(AH)théorique 500
Étant inférieur à 5 %, cet écart relatif est acceptable.
Cependant, plusieurs sources d’erreurs sont possibles :
- Perte de solide lors du broyage dans le mortier et du transvasement dans la fiole jaugée,
- Trait de jauge des fioles jaugées (200,0 mL et 10,0 mL) mal repérés,
- Erreur sur la concentration Cb de la solution titrante,
- Imprécision lors de la détermination du volume à l’équivalence par une méthode graphique.
Remarque : Il n’est pas correct d’utiliser la fiole jaugée de 250,0 mL pour délivrer précisément un
volume. En effet, si on transvase son contenu dans un becher pour le titrage, tout le liquide ne
tombe pas dedans.
La fiole jaugée porte la mention « In » pour volume intérieur.
La verrerie qui délivre un volume précis porte la mention « Ex » pour Expurger, comme par
exemple une burette ou une pipette.
3.2.2. Afin d’obtenir un volume équivalent VE plus élevé, il est nécessaire d’utiliser une solution
d’hydroxyde de sodium moins concentrée. Par exemple dix fois moins concentrée ainsi
VE = 15 mL.
3.2.3. L’équation de la réaction support de titrage est : AH(aq) + HO– (aq) A– (aq) + H2O(l)
On rappelle que seuls les ions participent à la conductivité d’une solution.
En négligeant les effets de la dilution lors des ajouts de solution titrante :
Avant l’équivalence : À chaque fois qu’une molécule AH est consommé par un ion HO–, un ion
spectateur Na+ est ajouté au milieu réactionnel et un ion A- se forme.
La solution devient de plus en plus concentrée en ions, sa conductivité augmente.
On obtient une droite de pente positive.
Facultatif ici mais utile si le sujet propose plusieurs courbes avec une pente positive
avant l’équivalence (voir sujet 8 par exemple) :
Au-delà de l’équivalence: Il n’y a plus de molécules AH. La concentration en ion HO– et Na+
augmente après chaque ajout (et celle de A– ne varie pas) donc la conductivité augmente.
On obtient une droite de pente positive.
Cependant, avant l’équivalence, l’augmentation de conductivité est due à Na + et A– tandis
qu’après l’équivalence, l’augmentation de conductivité est due à Na+ et HO–.
Comme les ions OH– conduisent mieux le courant que les ions A- (λ(HO–) > λ(A–)), la pente de la
droite est encore plus élevée. Ceci confirme le choix de la courbe 1.
3. L’acide phosphorique
On effectue un titrage de l’acide phosphorique ;
H3PO4(aq) + HO–(aq) H2PO 4–(aq) + H2O(l)
Déterminons la quantité d’acide phosphorique présente dans 10,0 mL de soda.
À l’équivalence, on a versé autant d’ions HO– qu’il y avait d’acide H3PO4 dans les 10,0 mL de
soda (stoechiométrie : 1 pour 1).
nn
H34
PO HO
nH34
PO = C.VBE
Il faut donc déterminer la valeur du volume versé à l’équivalence et en toute rigueur, il faudrait
tracer la courbe représentative du pH en fonction du volume d’hydroxyde de sodium versé ; puis
mettre en œuvre la méthode des tangentes parallèles (voir fin de la correction).
Cependant, il s’agit ici d’une résolution de problème où le candidat doit estimer un résultat en
faisant preuve d’initiatives :
- la masse d’un adulte n’est pas donnée
- aucune feuille de papier millimétré n’a été fournie avec le sujet.
Il faut donc être astucieux : Il est inutile de tracer la courbe de titrage et il suffit d’estimer que le
saut de pH a lieu entre 5 et 6 mL et proposer la valeur VBE = 5,5 mL par exemple.
-2 -3
Ainsi nH34
PO = 1,0×10 ×5,5×10 = 5,5×10-5 mol
Soit une masse de mH3PO4 nH3PO4 MH3PO4
AN : mH PO = 5,5×10-5 ×(3×1,0 + 31,0 + 4×16,0) = 5,4 mg
34
La DJA est de 70 mg.kg-1.jour-1, donc une personne de 70 kg (par exemple) pourra ingérer sans
danger 70×70 = 4,9×103 mg = 4,9 g d’acide phosphorique par jour.
Sachant qu’une bouteille contient 0,81 g d’acide phosphorique la personne pourra boire :
4,9
6 bouteilles de 1,5 L de soda.
0,81
Ce qui est largement supérieur à une consommation normale.
5 4,874
5,287
2 4 6 8 10
V/mL
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