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ORGANISATIONS - ISMEO -
THEME :
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Octobre 2013
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
FICHE DE PROJET
Pays : Sénégal
Zone du projet : Dakar
Localisation du site de production: SANGALKAM
Dénomination de la structure : VERGER ‘’TOUT POUR LA CULTURE BIO’’
Nature juridique : Société Anonyme à Responsabilité Limitée (SARL)
Raison sociale : Ferme Fruitière de Sanglkam
Coût du Projet : 21,33 (EN MILLIONS DE FCFA)
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- Emprunts : 8,76
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Emprunt : 65% du coût du projet : 13,86 Millions FCFA au Taux de 10% durée 6 ans Dont 3
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ans de différé
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TRI : 70,59%
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Dédicaces
Je dédie ce modeste travail…
A ma mère
A mon père
A mes enfants
A mes amis
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Remerciements
A mes parents et amis
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Avant-propos
Le Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG) est une institution de
formation, de perfectionnement, de consultation et de recherche en gestion. Sous la tutelle de
Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), le CESAG se veut aujourd’hui
une véritable école communautaire capable de former des gestionnaires efficaces tout en
tenant compte des réalités de l’environnement africain. Aujourd’hui, il s’est imposé comme la
principale grande école de formation en management en Afrique francophone au Sud du
Sahara.
Humaines.
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Sommaire
DEDICACES .............................................................................................................................................................................. iii
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................................................... iv
AVANT-PROPOS ........................................................................................................................................................................v
INTRODUCTION ........................................................................................................................................................................ 1
C
RECOMMANDATIONS ............................................................................................................................................................ 65
CONCLUSION ......................................................................................................................................................................... 66
ANNEXES ................................................................................................................................................................................ 67
BIBLIOGRAPHIE .....................................................................................................................................................................XIV
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CALCUL VAN.................................................................................................................................................................. IV
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
INTRODUCTION
Les fruits et les légumes représentent un élément important d’une alimentation saine. L’OMS
et la FAO recommandent un apport journalier minimum de 400 g de fruits et légumes (à
l’exclusion des pommes de terre et autres tubercules féculents); en dessous de ce seuil, le
risque de développer des maladies chroniques pourrait augmenter. Une consommation
suffisante de fruits et légumes contribue aussi à la prévention des carences en micronutriments.
On a constaté dans une étude récente que près de 80 pour cent de la population de 52 pays,
appartenant essentiellement à la catégorie des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire,
consommaient moins que la quantité minimum recommandée de fruits et légumes.
C
variait de 37 pour cent au Ghana à 99 pour cent au Pakistan (la fourchette était la même pour
les hommes et les femmes séparément).
AG
Il a aussi été observé que la consommation de fruits et légumes tendait à décroître avec l’âge et
-B
millions dans le monde. Selon les estimations, l’écrasante majorité – quelque 850 millions de
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personnes, soit un peu moins de 15 pour cent de la population – vivent dans des pays en
développement.
L’évolution favorable, à partir de 1990, des estimations de la sous-alimentation, laisse penser
qu’en matière de lutte contre la faim, les progrès enregistrés ont été plus prononcés que ce
qu’on pensait auparavant.
Cependant, c’est surtout avant 2007–2008 que les progrès mondiaux en matière de réduction
de la faim ont été faits. Ils ont ensuite accusé un ralentissement et un tassement.
Les nouvelles estimations impliquent que la cible de l’Objectif du Millénaire pour le
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FAO, ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE Rome, 2012: L’état
de l’insécurité alimentaire dans le monde 2012
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2009, à plus forte raison les récentes hausses des prix. On a également besoin d’autres
indicateurs pour pouvoir évaluer de façon plus complète la sous-alimentation et la sécurité
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alimentaire.
Pour que la croissance économique se traduise par une amélioration de la nutrition des plus
-B
démunis, il faut que les pauvres soient parties prenantes au processus de croissance et qu’ils
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en bénéficient: i) la croissance doit mobiliser les pauvres et parvenir jusqu’à eux; ii) les pauvres
LI
leur alimentation et accéder à de meilleurs services de santé et iii) les gouvernements doivent
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destiner les ressources publiques supplémentaires à des biens et services publics profitant aux
pauvres et aux personnes souffrant de la faim.
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malnutrition. La plupart des personnes vivant dans une pauvreté extrême sont tributaires de
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établie, la bonne nutrition est, à son tour, un moteur essentiel d’une croissance économique
durable.
La protection sociale est décisive pour accélérer la lutte contre la faim. Premièrement, elle
peut protéger les plus vulnérables, qui n’ont pas bénéficié de la croissance économique.
Deuxièmement, si elle est structurée de manière appropriée, elle peut contribuer directement à
l’accélération de la croissance économique grâce à la valorisation des ressources humaines et
au renforcement des capacités des pauvres, en particulier les petits exploitants, en matière de
gestion des risques et d’adoption de technologies améliorées, à productivité plus élevée.
Pour accélérer la réduction de la faim, il faut que la croissance économique soit doublée d’une
action volontariste et déterminante des pouvoirs publics. Les politiques et programmes publics
C
ES
doivent être créateurs d’un environnement propice à une croissance économique à long terme
en faveur des pauvres. Un environnement porteur comporte la fourniture de biens et services
AG
publics pour le développement des filières de production, un accès équitable des pauvres aux
ressources, la dévolution de pouvoirs aux femmes et la conception et la mise en place de
-B
systèmes de protection sociale. Pour être efficaces, ces politiques et programmes doivent
IB
l’homme.(2)
TH
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C’est dire donc que l’alimentation peut montrer le niveau de développement d’un pays.
L’agriculture est la première activité économique en Afrique subsaharienne.
U
plus de 65% de la population active. Malgré ses potentialités, elle tarde à décoller du fait de
nombreux problèmes structurels et conjoncturels. Après les états généraux de 1984, les
politiques et stratégies agricoles définies dans la Lettre de Politique de Développement
Agricole (LPDA) et le Programme d’Ajustement Sectoriel Agricole (PASA), suite logique de
la Nouvelle Politique Agricole (NPA-1984) n’ont pas donné des résultats probants.
La persistance des contreperformances du secteur a amené les autorités, dès le lendemain de la
première alternance politique, intervenue, en 2000, à adopter une approche plus globale dans la
prise en charge des questions agricoles. Cette démarche a abouti à l’adoption, en 2004, de la
2
FAO, FIDA et PMA. 2012. L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2012. La croissance économique est nécessaire mais
elle n’est pas suffisante pour accélérer la réduction de la faim et de la malnutrition. Rome. FAO
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Loi d’Orientation Agro-Sylvo Pastorale (LOASP) qui est une loi consensuelle.
Malheureusement, sous le magistère de WADE, les décrets d’application ont tardé à se
concrétiser. A la place, nous avons assisté à un foisonnement débridé de programmes spéciaux
(maïs, manioc, etc.), élaborés sans aucune concertation avec les acteurs. Ces programmes n’ont
pas donné les résultats escomptés, malgré les importantes ressources englouties.
Au moment où des milliers de jeunes sénégalais bravaient l’océan dans des embarcations de
fortune pour rejoindre l’Europe, le Gouvernement avait lancé, en 2006, sur l’initiative du
président WADE, le Plan de Retour Vers l’Agriculture (REVA), perçu comme une réponse au
problème du chômage des jeunes. Ce Plan a été à l’origine de la création de l’Agence Nationale
C
toutes les insuffisances de ces politiques à assurer correctement notre sécurité alimentaire.
AG
C’est dans ce contexte qu’a été lancée, en mai 2008, la Grande Offensive Agricole pour la
Nourriture et l’Abondance (GOANA), dont l’objectif était de relancer les productions agricoles
-B
nationales pour assurer la sécurité alimentaire. Ce programme avait pour axe phare, le
Programme National d'Autosuffisance en Riz (PNAR). La même année, à l’instar de tous les
IB
L’agriculteur figure en bonne place parmi les priorités dégagées dans le programme "Yonu
TH
Yokuté" du président Macky SALL. L’option prise par le chef de l’Etat est de faire de
EQ
En matière de promotion d’emplois pour les jeunes, à travers l’agriculture, le nouveau régime a
juste changé la dénomination de l’Agence Nationale REVA, devenue Agence Nationale
d’Insertion et de Développement Agricole (ANIDA). Les missions et les objectifs restent
pratiquement inchangés. L’implantation des Domaines Agricoles Communautaires (DAC)
annoncée, n’est rien d’autre qu’une nouvelle appellation des pôles d’émergences intégrés,
implantés par l’ANREVA. Les besoins en semences certifiées n’ont pu être satisfaits, ces
dernières années, notamment dans les filières stratégiques comme le riz et l’arachide. Pour le
cas de l’arachide, nous avons assisté à une distribution, à prix subventionné, de quantités
d’arachides, sous l’appellation de "semences écrémées" qui n’ont pas les facultés germinatives
d’une semence certifiée. L’enveloppe de 5 milliards prévue dans le budget de 2013 pour la
reconstitution du capital semencier risque d’être dépensée dans les mêmes conditions en lieu et
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secondairement la petite irrigation locale avec le Projet d’Appui à la Petite Irrigation Locale
(PAPIL), des projets négociés, sous l’ère WADE. ( 3)
-B
Les besoins nutritionnels croissants des populations et les efforts sans constants des autorités,
IB
C’est ainsi que cette présente étude s’inscrit dans le cadre de l’exploitation d’une des
O
Il s’agira donc de partir de la théorie de l’analyse de projet étudiée au CESAG pour en faire une
application pratique dans le cadre de l’exploitation d’une ferme fruitière.
EQ
U
E
3
TATONNEMENT DANS LE PILOTAGE DES "POLITIQUES AGRICOLES" DU SENEGAL : MACKY A L’ECOLE DE WADE
? Serigne Mbacké HANE, Agro-économiste, Site www.dakaractu.com consulté le 1/11/2013
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PRESENTATION DE L’ETUDE
PROBLEMATIQUE
240 mille hectares actuels, puisque des pays comme le Maroc ou la Tunisie, qui ont moins de
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capacités, irriguent beaucoup plus. De son point de vue, l’irrigation est le moteur du
développement agricole. Un classement selon le Produit intérieur brut (Pib) agricole des pays
AG
africains, place le Sénégal à la 21e place. D’après le conférencier, 8 parmi les 12 pays qui sont
en tête de ce classement sont dans des zones sèches. Mais pour l’exploitation des deux millions
-B
l’argent dans l’agriculture, surtout celle dite familiale et mettre en place des agropoles et des
LI
domaines agricoles. Il faut mettre sur pied des programmes agricoles et miser davantage sur la
O
production des fruits et légumes. C’est la troisième révolution conceptuelle qu’il faudrait
TH
enclencher.
EQ
Les fruits et légumes ont un rendement nettement supérieur aux céréales. La production
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agricole permet de libérer du temps qu’on peut consacrer au développement d’autres secteurs
E
de l’économie. Prévoyant une prochaine crise alimentaire, beaucoup plus grave, l’ex-
pensionnaire de l’Institut d’agronomie Hassan II du Maroc et de l’Université de Minnesota aux
Etats-Unis d’Amérique estime que, pour s’en sortir, l’Afrique doit miser sur l’agriculture. « Si
l’Afrique s’unit, son Pib va se multiplier par 10 », dit-il non sans faire remarquer que la
position de l’Afrique qui se situe entre les parallèles 40 Nord et 40 Sud et les longitudes 30
Ouest et 55 Est lui permet de produire toutes les plantes, deux fois l’année et ainsi se nourrir et
approvisionner le monde. 4
4
Aly DIOUF, Journal Le Soleil, Publié le 08/3/2010, CULTURES LÉGUMIÈRES ET FRUITIÈRES : Le Sénégal a un potentiel de 2.000
milliards de francs CFA
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% de 2012 de 2013
390 454 16,41 367 232 -36,78
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% de 2012 de 2013
840 665 -20,83 10 295 13 760 +33,66
EQ
Août 2012 Août 2013 Variation Cumul des 8 premiers mois Cumul des 8 premiers mois Variation %
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% de 2012 de 2013
947 1058 +11,72 7012 7629 +8,80
Variation Importations-Exportations en valeur absolue
107 393 -3 283 -6 131
Source : Bulletin N° 08-Année 2013, Octobre sur les Statistiques du Commerce Extérieur,
ANSD site web : www.ansd.sn
Ces données tirées du numéro 8 du Bulletin mensuel sur les Statistiques du Commerce
Extérieur d’octobre 2013 montrent la faiblesse des exportations par rapport aux exportations.
En projetant sur 12 mois le cumul des importations et des exportations, on obtient la taille du
5
Bulletin mensuel N° 08-Année 2013, Octobre sur les Statistiques du Commerce Extérieur, ANSD site web : www.ansd.sn
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marché des importations en quantité qui est de 201 282 tonnes soit un montant de 11 443,5 en
millions de FCFA et une taille des exportations en quantité qui est de 88 998 tonnes soit
20 640 en millions de FCFA.
aléas climatiques. Les principales autres espèces fruitières sont les bananes, produites
ES
essentiellement dans la région de Tambacounda, les papayes, les noix de cajou, les sapotilles, et
AG
les différentes espèces endémiques appelées « fruitiers forestiers » au Sénégal. Il existe aussi
quelques jeunes vergers d’avocatiers déjà plantés ou en projet.
-B
Les agrumes cultivés au Sénégal sont variés. Le plus répandu est la lime Mexicaine (Citrus
IB
sous le nom de « lime ». Les autres agrumes sont les pomélos, les oranges et les mandarines,
O
produits en majeure partie dans des vergers irrigués. Ces agrumes sont destinés à
TH
La question à laquelle tente de répondre la présente étude est celle de savoir si un projet
d’implantation et d’exploitation d’un verger à Sangalkam est rentable ?
Autrement dit, est-ce que les différentes études du projet permettront, à terme, de donner une
opinion motivée sur la faisabilité ou non du projet.
Pour ce faire, la démarche méthodologique choisie consiste à partir du cadre théorique tel
qu’étudié au CESAG et d’en faire une application pratique pour le cas d’une plantation
d’agrumes.
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Agence Nationale de la Statistiques et de la Démographie, Situation Economique et Sociale du Sénégal en 2008
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L’OBJET DE L’ETUDE
Cette étude porte sur l’implantation et l’exploitation d’une ferme fruitière à Sangalkam.
OBJECTIF DE L’ETUDE
Cette étude se décline en objectif général et en objectifs spécifiques
OBJECTIF GENERAL
Etudier la faisabilité du projet.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
Connaître le marché à travers des études et une analyse des forces et des faiblesses du
C
Montrer l’intérêt financier de mettre en place une telle structure par la détermination
-B
d’indicateurs de rentabilité ;
IB
INTERETS DE L’ETUDE
O
Pour Sangalkam : offrir des emplois directs et indirects aux populations tout en luttant
activement contre l’exode rural. Sur le plan environnemental, le verger contribuera dans
l’effort de reboisement pour la création d’une ceinture verte autour de la région de
Dakar, fortement agressée par la pollution atmosphérique.
Cette étape est importante pour la maîtrise de la complexité du projet afin de le conduire vers
les résultats attendus.
Il sera donc question, tout au long de ce travail, d’étudier la filière fruitière au Sénégal, de
l’aménagement du verger jusqu’à la commercialisation de la production.
C
ES
DEMARCHE DE L’ETUDE
AG
Cette partie traite de la méthodologie utilisée pour réaliser ce travail et repose essentiellement
sur :
-B
Une revue de la littérature qui a permis de définir les concepts clés du projet ;
IB
ANNONCE DU PLAN
Outre l’introduction et la conclusion, la présente étude comprend deux parties subdivisées
chacune en deux chapitres :
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C
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THEORIQUE, CONTEXTE ET
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METHODOLOGIE DE L’ETUDE
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cycle de vie.
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Le dictionnaire français «Petit Robert» propose les définitions suivantes: le projet est image
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d’une situation que l’on pense atteindre; ‘’c’est ce qui est jeté devant soi’’ comme guide pour
TH
l’action; dessein, intention, plan, résolution, vue; premier état d’un travail, rédaction
EQ
préparatoire, brouillon; tout ce par quoi l’homme tend à modifier le monde ou lui-même
dans un sens donné; dessin d’un édifice à construire.
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« Un projet est un ensemble d’éléments intégrés dans le but d’atteindre un objectif, selon un
plan défini à l’avance » (EDDY BATISTE)
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Les projets sont complexes: les projets peuvent faire appel à diverses compétences en matière
de montage et de conduite, et impliquer divers partenaires et acteurs.
AG
Les projets sont collectifs: les projets sont le produit d’une entreprise collective. Ils sont
conduits par une équipe, impliquent divers partenaires et répondent aux besoins d’un public
-B
cible.
IB
Les projets sont uniques: les projets naissent d’une idée nouvelle. Ils apportent une réponse
LI
Les projets sont une aventure en soi: chaque projet est différent et novateur; il implique
TH
Les projets peuvent être évalués: les projets sont planifiés et organisés selon des objectifs
mesurables qui doivent pouvoir être évalués.
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Les projets sont constitués de plusieurs phases: les projets se composent de phases distinctes
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et identifiables.
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Identification :
Elle consiste à choisir parmi les projets ou programmes consignés dans un plan de
développement celui qui présente un caractère prioritaire. Ces idées doivent être, à priori,
réalisables. Le choix est basé sur des analyses macroéconomiques (se faire une idée sur les
éléments nationaux et mondiaux de conjoncture économique) et sectorielle (analyse des besoins
et de la demande effective, analyse de la structure, du comportement, et de la performance du
secteur dans lequel va s’insérer le projet. Durant cette phase, il s’agira aussi d’identifier des
C
ES
groupes cibles à qui iront les avantages et coûts, de se faire une idée sur les appuis et
partenaires potentiels et de l’ordre de grandeur du coût et des recettes.
AG
La préparation
-B
technique, économique et sociale du projet d’une part et de montrer, étant donné les
LI
circonstances, que le projet constitue la meilleure solution au problème que l’on cherche à
O
Elle permet d’anticiper les problèmes éventuels et de concevoir les solutions à y apporter.
Dans un projet de développement, l’étape en préparation doit englober l’ensemble des aspects
EQ
Il importe également d’étudier et de comparer les différentes solutions possibles, qui s’offrent
sur le plan technique, principalement, pour atteindre les objectifs.
Il importe, durant cette phase d’obtenir l’adhésion des intervenants et de s’assurer qu’il y a
entente entre les divers participants sur les objectifs.
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éléments que dans la phase de préparation et il s’agira alors en fonction de divers critères
établis de poser un jugement global sur le projet.
Les quelques éléments de jugement sont :
- Le projet contribue- t-il de façon efficace au développement du pays ? est-il pertinent ?
est-ce que les besoins sont bien exprimés ?
- Le projet est- il suffisamment rentable pour que l’investisseur y injecte des fonds et est-
il rentable pour la société ?
- Est-ce que les données utilisées dans la phase de préparation sont valides ?
- L’analyse commerciale est –elle valable ?
- Quelle est la capacité administrative de l’organisation chargée de la mise en œuvre ?
C
ES
est-elle suffisante ?
- Est-ce que les objectifs sont réalistes, pertinents et est ce qu’il y cohérence interne ?
AG
La sélection/négociation/approbation :
-B
Le décideur sur la base de l’évaluation ex ante, peut choisir le projet ou une variante du projet,
IB
Si le projet est sélectionné, s’ouvre une phase de négociation qui au cas où elle est favorable
O
qui a préparé le projet y soit associé et de bien préparer cette étape pour assurer l’approbation.
EQ
La réalisation (l’exécution)
U
Cette phase correspond à la mise en œuvre des moyens prévus dans la convention de
E
financement en vue d’atteindre les résultats escomptés et l’objectif spécifique du projet. Elle
comprend donc la confection des plans d’exécution et la rédaction des rapports de suivi. La
mise en œuvre incombe à l’organe d’exécution du projet, le bailleur n’intervenant que pour
superviser le déroulement des opérations.
La réalisation d’un projet se fait sous les formes suivantes :
- La mise en œuvre
- La réalisation de la phase d’investissement
- La réalisation de la phase de production
- Le contrôle et rééquilibrage
● La mise en œuvre
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Avant de commencer le projet, on doit refaire la conception pour qu’il soit conforme au résultat
de la négociation.
- La phase de mise en œuvre consiste à mobiliser les ressources qui seront utilisées, à
les amener à un niveau adéquat de qualité et à créer les pré- conditions qui ont déjà
été identifiées pour que ces mêmes ressources soient utilisées efficacement. C’est la
période de formalisation des engagements des intervenants et de mobilisations des
ressources, c’est la phase où le plan d’opération se transforme en activités.
● La réalisation des investissements :
Avant le démarrage de la production des biens ou services, le projet compte une phase
d’investissement qui prend du temps et qu’il faut intégrer dans le planning.
C
Au cours de cette phase, une attention particulière doit être accordée au système administratif,
AG
interne afin de le corriger au plus tôt s’il s’avère inadéquat pour aider à une gestion efficace des
ressources.
-B
IB
● Le contrôle et rééquilibrage :
LI
A intervalles réguliers, le projet doit être contrôlé à l’aide du système qui a été mis en place. La
O
L’évaluation terminale intervient six à douze mois après la phase d’exécution. Quant à
E
l’évaluation rétrospective, elle a lieu quelques années après (3 à 5 ans). L’objectif visé à travers
cette phase est de déterminer dans quelles mesures les objectifs globaux du projet ont été
atteints, en termes de résultats.
L’analyse des résultats obtenus conduit, en outre, à la formulation des recommandations pour
l’orientation de projets semblables futurs.
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toutes sortes qui ont, ou peuvent avoir une influence sur la consommation (ou utilisation) et par
conséquent sur les ventes du produit ou service considéré » (cf. Lendreneau).
AG
Pour le créateur de l’entreprise, connaître le marché c’est parvenir à identifier différents types
-B
de problèmes :
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- à quel prix ?
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La structure des prix doit être saisie à tous les niveaux de distribution (prix FOB ou prix CAF,
-B
Il est nécessaire de collecter des informations chiffrées qui ne se présentent pas sous forme de
TH
séries chronologiques telles que les points de ventes, les tarifs de douane etc.
En ce qui concerne le niveau qualitatif :
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Les diverses informations qualitatives aident à l’interprétation des tendances dégagées par
U
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Les méthodes économétriques qui font appel à des tests, à des recherches
de variables explicatives de l’évolution passée et à la construction de modèles mettant en
liaison les variables étudiées.
Les méthodes basées sur des résultats d’enquêtes sur les budgets de
famille.
C
ES
L’estimation finale du marché est obtenue grâce aux résultats issus de ces méthodes
confrontées aux facteurs psychologiques et aux décisions des autorités administratives.
AG
Comme on peut le présager, au terme de cette étude, il faut pouvoir répondre aux questions
suivantes :
-B
• Quelles sont les zones géographiques et secteurs d’activité dans lesquels le projet va
O
s’implanter ?
TH
Quoi ?
E
Qui achète ?
- identification des clients
- identification des segments selon les critères suivants :
socio-démographique (sexe, taille…)
géographique (urbain, région, climat…)
comportement (motivation, style de vie…)
Un bon segment doit être identifiable, mesurable, accessible etc.
Pourquoi ? Comment ?
Combien ?
Quand ?
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o Analyse de l’offre
Si la demande se rapporte aux diverses quantités des produits que les personnes sont prêts à
acheter ou capables d’acheter à différents prix à un moment donné du temps.
Par l’offre on entend les différentes quantités de produits offertes pour des prix différents.
L’analyse de l’offre est centré essentiellement sur la recherche d’informations sur les
organisations produisant ou fournissant les mêmes ou substituts proches des produits ou
services que le projet se projette de faire.
La même série de question est posée.
Quoi ?
Qui ?
C
ES
Pourquoi ? Comment ?
Combien ?
AG
Quand ?
- période et fréquence des ventes ou fourniture de service
-B
Où ?
IB
- les circuits de distribution des produits ou service utilisé par les principaux
LI
concurrents.
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- soit une stratégie d’attaque (s’attaquer à des segments occupés par les concurrents.
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La production, des biens et services, peut être obtenue selon des procédés techniques exclusifs
les uns des autres : le choix d’un procédé implique des investissements, des coûts de
fonctionnement, des besoins en main d’œuvre spécifiques (21).
Les éléments dont il faut tenir en considération sont :
La taille des équipements conformément au niveau de production prévue, ces
équipements comprennent non seulement ceux participant directement au processus de
production, mais aussi toutes les installations accessoires pour le stockage des intrants
et des extrants, ainsi que les infrastructures que sont les ateliers d’entretien, les garages.
Le niveau de technicité nécessaire pour la mise en œuvre du procédé de production.
Le degré de dépendance par rapport à la disponibilité locale des équipements l’on doit
C
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s’appuyer sur la connaissance des unités déjà implantées dans le pays : les conditions
d’entretien et de maintenance peuvent être déterminées pour le choix des équipements à
AG
acheter.
Les possibilités d’extension de l’unité en cas d’une nouvelle demande ou de nouvelles
-B
Le choix du statut juridique doit être bien étudié en ce sens que de ce statut découle le plus
U
Les sociétés commerciales au Sénégal ont subi une évolution dans le cadre réglementaire.
Ainsi, l’Acte uniforme de l’O.H.A.D.A du 17 Avril 1997 relatif au droit des sociétés
commerciales et groupement d’intérêt économique, en vigueur au Sénégal depuis le 1 Janvier
1998 a redéfini les sociétés suivantes :
a) La Société à Responsabilité Limitée « SARL »
o Les modalités de construction :
- l’acte notarié ou sous-seing privé déposé avec reconnaissance d’écritures et de
signatures au rang des minutes du notaire
- une ou plusieurs personnes physiques ou morales
- le capital social minimum de un million (1 000 000) de FCFA
21
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
- le principe de l’opacité fiscale : sauf pour le gérant associé majoritaire qui est
soumis à l’impôt sur les revenus (IS), le taux est de 35%.
AG
b) La Société Anonyme « SA »
o Les modalités de construction
-B
- l’acte notarié
IB
- les actionnaires sont responsables des dettes sociales à concurrence de leurs apports.
E
o Le mode d’administration
- deux formes :
La SA avec conseil d’administration dirigé soit :
par un PDG
par un PCA et un DG
La SA avec administrateur général :
Le cas SA ayant un nombre d’actionnaires inférieur à 3
o Le régime fiscal :
- le principe de l’opacité fiscal
- l’IS aux taux de 30%
22
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
o Le régime fiscal
*les bénéfices générés par le groupement sont intégré dans les revenus globaux de chaque
AG
d) Le contrat de travail :
LI
Le contrat à durée déterminée supérieur à 3mois : doit être déposé à l’inspection du travail
TH
23
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
La préparation d’un projet doit tenir compte de l’environnement institutionnel dans lequel il va
évoluer.
Les dispositions administratives et réglementaires en vigueur dans le secteur : code des
investissements, code foncier, code des douanes, fiscalité…
La capacité des institutions à réagir par rapport aux besoins du projet (institutions de crédit,
formation…)
L’étude organisationnelle
L’organisation doit cependant être subordonnée aux objectifs à atteindre, n’étant qu’un moyen
d’atteindre un but et non une fin en elle-même.
L’étude organisationnelle cherche à définir un organigramme de la meilleure forme pour une
C
ES
difficultés.
LI
L’évaluation financière ex-ante d’un projet a pour objectif d’apprécier sa rentabilité pour les
principaux types d’agents économiques concernés par sa mise en œuvre.
24
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Cette phase permet de déterminer si le projet est viable, dans quelles conditions, compte tenu
des normes et des contraintes qui lui sont imposées, et à partir des études techniques et
commerciales déjà réalisées.
Elle consiste à valoriser les flux résultant des études précédentes pour déterminer la rentabilité
et le financement du projet.
L’analyse financière sommaire d’un projet commence toujours par l’établissement d’un
EQ
échéancier prévisionnel des principales dépenses et recettes qui en résultent pour l’entreprise
U
concernée. Il convient alors d’estimer les charges et les produits occasionnés par le projet pour
E
25
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
production (capital économique) de la même façon que les constructions et les équipements
IB
pour le projet.
LI
Il s’agit d’un facteur essentiel de la viabilité financière (capacité à faire face à ses obligations
O
financières)
TH
Pour réaliser son projet, un agent productif achète, transforme et vend : c’est le cycle « Achat-
U
Transformation - Vente ».
E
Au début du cycle d’exploitation, l’achat des matières premières, le paiement des salaires, le
stockage etc. créent des besoins en financement avant que la vente du produit transformé ne
vienne rémunérer l’activité (en fin de cycle).
Ces besoins de financement se renouvellent à chaque cycle. Pour un même produit ces cycles
sont continus, s’imbriquent les uns des autres sauf dans le cas des activités fortement
saisonnières (agriculture, industrie touristique, industrie de jouets etc.)
26
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Ce décalage dans le temps entre flux monétaires sortant et les flux monétaires entrants
(ventes), oblige l’agent économique à disposer de fonds pour faire face à ces premières
dépenses.
Ce besoin évolue selon le volume de production.
chacun des projets préalablement retenus en vérifiant nécessairement leur impact sur l’équilibre
ES
l’entreprise, prévoir l’importance et la date des emprunts qui doivent être contractés en
conséquence et de préciser le rythme et les modalités de renouvellement des matériels et de
-B
27
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
limité au Nord par la Mauritanie, à l’Est par le Mali, au Sud par la Guinée et la Guinée Bissau
ES
et à l’Ouest par l’Océan Atlantique sur une façade de 700 km. Coincée entre sept (7) régions 7
AG
du Sénégal, la République de Gambie qui occupe tout le cours inférieur du fleuve du même
nom, constitue une enclave de plus de 300 km à l’intérieur du territoire sénégalais. Les îles du
-B
caractérisé par l'alternance d'une saison sèche allant de novembre à mai et d'une saison des
O
pluies allant de juin à octobre. La pluviométrie moyenne annuelle suit un gradient décroissant
TH
du Sud au Nord du pays. Elle passe de 1200 mm au Sud à 300 mm au Nord, avec des variations
EQ
d’une année à l’autre. Trois principales zones de pluviométrie correspondant à trois zones
climatiques sont ainsi déterminées : une zone forestière au Sud, une savane arborée au centre et
U
Au plan économique, en 2011, le produit intérieur brut (PIB) s’élevait à 6.767 milliards FCFA,
soit un PIB par tête de 526 390 FCFA. Pour la même année, le taux de croissance économique
8
s’est établi à 2,1% après 4,3% en 2010, 2,4% en 2009, 3,7% en 2008 et 4,9% en 2007.
7
Les 7 régions du Sénégal frontalières de la Gambie sont : Fatick, Kaolack, Kaffrine, Tambacounda, Kolda,
Sédhiou et Ziguinchor.
8
Situation Economique et Sociale du Sénégal en 2011, ANSD-février 2013
28
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
C
ES
AG
-B
www.ausenegal.com
IB
Les principales productions agricoles alimentaires Céréalières sont : le mil, le maïs, le riz paddy
LI
L’arachide pour 465 000 T, les pastèques pour 398 549 T, le manioc pour 181 721 T (2 004), la
TH
canne à sucre pour 890 000 T (90 000 T de sucre), les mangues pour 75 000 T, les oranges pour
EQ
35 000T, les oignons 90 000T et tomates industrielles : 80 000 T (30 000 T de concentré de
tomate), constituent le reste des cultures.
U
En 2011, la production d’arachide s’est établie à 527 528 tonnes, soit une baisse de 59,0% par
E
rapport à la campagne précédente. Cette évolution résulte d’une diminution des superficies (-
27,6%) et des rendements (-43,4%) induite par le déficit pluviométrique qui s’est traduit par
une réduction des emblavures, des abandons de parcelles de cultures à la suite des différentes
vagues de semis sans succès .
La production de coton a aussi fléchi de 2,6% pour s’établir à 25 367 tonnes, sous l’effet d’une
réduction des superficies emblavées (-3,4%) en dépit de l’amélioration des rendements (0,8%).
La production de canne à sucre a également été marquée par un repli de 11%.
production de pastèque.
ES
dans différentes zones du pays : le Cap vert, les Niayes, la vallée du fleuve Sénégal, le Sénégal
oriental, la Casamance, la vallée du Koupango dans le Saloum. De plus, la pratique des cultures
-B
horticoles est devenue une tradition dans la partie nord – ouest du pays qui sert pratiquement de
zone d’apprentissage pour le reste des autres régions. La demande urbaine de plus en plus
IB
d’encadrement spécifiques étatiques, car ayant toujours été jugée rentable. Certes, le Centre
U
pour le Développement de l’Horticulture (CDH) créé dans les années 70, et la défunte Bud –
E
Sénégal, ont été le moteur du développement de la filière horticole mais c’est surtout les
initiatives privées dans des différentes organisations et actions individuelles qui l’ont conduite à
ce niveau.
Hormis la zone des Niayes, l’extension et le développement des productions maraîchères ont
été avant tout l’affaire des petits producteurs dont les groupements de promotion féminine.
Dans les années 80, alors que la sécheresse avait fini de perturber la pratique des cultures
hivernales et suscité le début véritable de l’exode rural vers les centres urbains, les femmes ont
pu démontrer encore la force de leur capacité à développer des stratégies de survie. Parmi les
activités visées la création et l’exploitation de périmètres maraîchers pour renforcer la valeur
nutritive de l’alimentation des familles et augmenter les revenus des ménages. Ainsi, du bassin
30
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Il s’agit ici de montrer comment mettre en place un projet de création d’un verger, à
ES
31
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Dans cette étude, nous allons classer les indicateurs qui paraissent pertinents à deux niveaux :
les indicateurs de gestion et les indicateurs de rentabilité et de viabilité du projet.
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
32
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
- la production d’agrumes
- Le prix de marché
- Le nombre de concurrents
- La taille de marché
- Le niveau de technicité de production.
-B
Etude technique
- Le degré de dépendance
IB
- La localisation du projet
LI
- Le programme de production
O
- Le processus de recrutement
U
E
- Le délai de récupération
- Le risque financier
9
Source : Inspiré du Mémoire Gaston Traoré , Projet de création d’un PME d’élevage au Mali CESAG 2013
33
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Il faut noter que les indicateurs de l’étude, technique et de l’étude organisationnelle doivent
converger vers l’atteinte de rentabilité financière et économique du projet. Ainsi, les indicateurs
identifiés (VAN, TRI, DR, TRE, VAS) servent à mesurer la faisabilité financière et
économique de notre projet de conditionnement et de commercialisation de sel à Kaolack. NB :
Il faut noter qu’il existe une relation mathématique entre la phase de conception (variables
explicatives) et la rentabilité du projet (variable expliquées) avec comme élément R
(Rentabilité) ; C (Conception) ; et f (études (commerciales, techniques, institutionnelles et
organisationnelles, financières et économiques)). On pose :
R = f(C)
C
ES
En effet, cette relation mathématique démontre que la rentabilité ( R) du projet est fonction de
l’efficacité de la phase de conception ( C) avec comme hypothèse que toutes les variables
AG
34
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
C
ES
AG
DEUXIEME PARTIE :
-B
PRESENTATION DU DOCUMENT
IB
DU PROJET
LI
O
TH
EQ
U
E
35
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
détaillant. L’essentiel des récoltes est géré par les commerçants ramasseurs, les ‘’bana banas’’,
AG
qui fournissent à leur tour aux dépositaires des marchés, agents commissionnaires, auprès de
qui viennent s’approvisionner les revendeurs. Ce schéma est quelquefois raccourci quand le
-B
producteur vient braver les pièges et autres difficultés des marchés et entrer en rapport direct
avec la clientèle de base. Ces commerçants, malgré les jugements souvent négatifs émis à leur
IB
endroit, n’en demeurent pas moins de véritables acteurs de développement : en effet, ils
LI
assurent une fonction indispensable dans la filière, rimant avec prises de risques
O
TH
Les ventes sont réalisées au comptant ou à terme, selon la situation du marché (rapport offre sur
demande, diversité et possibilité de substitution).
U
E
Les magasins libre-service ainsi que la plupart des boutiques de quartier intègrent ces circuits
commerciaux et jouent un rôle non négligeable dans la satisfaction de la clientèle.
européen partenaire pour son écoulement en vente avec commission. Les produits sénégalais
(oranges, pamplemousses et mandarines) sont concurrencés par les origines marocaines,
guinéennes, ivoiriennes, égyptiennes avec qui le créneau européen est partagé. Dans la sous-
région les échanges sont encore informels malgré leur niveau très élevé : en exemples les
exportations sur la république islamique de Mauritanie, les transactions au marché de Diaobé
où au moins quatre pays sont présents en plus du Sénégal.
Pour l’African Growth and Opportunity Act, (en français) Loi sur la croissance et les
opportunités en Afrique (AGOA), en dépit des efforts déployés par le Sénégal, son économie
ne tire pas encore le meilleur parti de cette préférence commerciale américaine offrant à 39
C
ES
Etats subsahariens l’entrée sur le marché américain de 6400 produits exempts de droits
douaniers. En 2012, seuls 67 de nos produits sont exportés jusque-là, sur le marché américain.
AG
Soit près de 1% des possibilités qui nous sont offertes. Le Ministère de l’Agriculture, bien
placé pour identifier les obstacles se dressant sur le chemin des exportations sénégalaises vers
-B
le marché américain, avait évoqué plusieurs raisons telles les lourdeurs administratives des
IB
services douaniers américains, les difficultés pour les produits sénégalais de répondre aux
LI
exigences du marché américain, mais aussi et surtout, la sévérité des normes phytosanitaires.
O
1- Les principales caractéristiques du marché sénégalais des fruits sont une certaine saisonnalité
EQ
de l’offre de produit. En effet les agrumes sont surtout présents sur le marché durant les mois
U
de novembre, décembre, janvier, février, et début mars. La production nationale permet une
E
disponibilité souvent limitée des agrumes, qui sont des produits à haute valeur ajoutée.
En dehors de cette période, la demande est insuffisamment satisfaite et est souvent complétée
par des exportations.
2- Les fluctuations de prix en fonction de la disponibilité des produits.
3- Les écarts de niveaux de consommation des régions et des catégories sociale.
1.4 LA DEMANDE
La consommation sénégalaise d’agrumes varie à peine puisque le gap de l’offre nationale est
comblé par les exportations.
L’offre est favorable pendant presque toute l’année puisque la demande est quasi constante.
37
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Citrons 4126
Mandarines 2839
Pamplemousses 2340
C
Les pratiques d'approvisionnement des consommateurs renvoient aux lieux et modes d'achat
-B
mais surtout aux critères de sélection ou de qualification du produit, qui pour la plupart
supposent une certaine expertise.
IB
LI
Il existe sur le marché plusieurs types d’agrumes, par exemple, l’orange locale est concurrencée
O
par celle importée du Maroc qui a la préférence des classes aisées et des hôtels et restaurants
TH
même si le bénéfice généré par le commerce du local est non négligeable. Une multitude
d'acteurs gravitent autour de la commercialisation. La filière est surtout dominée par les
EQ
guinéens qui se sont imposées comme acteurs incontournables pour tout le secteur des fruits.
U
E
Pour acheter des agrumes, les consommateurs s'orientent généralement vers des revendeurs
sur les marchés. Ceux-ci s'approvisionnent auprès de grossistes, eux-mêmes souvent
sélectionnés en fonction des caractéristiques de leurs produits (lieu de provenance, qualité,
quantité ...). Même s’il est plus intéressant d'acheter en grandes quantités, les revendeurs en
milieu urbain préfèrent prendre de petites quantités pour réduire au maximum les pertes dues
au stockage. En effet, les agrumes pourrissent facilement après une longue exposition au soleil.
Les revendeurs d’agrumes proposent, sur leurs étals, une grande diversité de produits:
38
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
mangues, bananes, pommes, poires, etc. Par conséquent, notamment sur les marchés urbains,
il n'existe pas de commerçants strictement spécialisées dans la vente d’agrumes.
Les agrumes sont achetés par le consommateur soit par pesée, soit par petits tas mais souvent
par unité. Ce dernier mode d'achat est le plus fréquent sur le marché. Les oranges sont
vendus sur le marché au prix de 250 FCFA/kg, les mandarines 350 FCFA/kg, les
pamplemousses 400 FCFA/kg et les citrons 150 FCFA/kg.
important. Sont ensuite invoqués le goût, la fraîcheur du produit, la taille, etc. La provenance
n’est presque jamais mentionnée sauf pour les oranges du Maroc. La territorialité ne constitue
AG
l'aptitude à mobiliser plusieurs critères possibles de choix au moment de l’achat, à distinguer les
IB
d’agrumes reste régulière, quelle que soit le niveau de revenus des ménagères puisque le
O
Si les critères de jugement des produits mobilisés par les consommateurs sont en lien avec
EQ
les choix des variétés d’agrumes des horticulteurs, ils sont aussi et surtout déterminés par
les habitudes (sociales, culturelles et régionales) de consommation.
U
E
19 274T (dont 5 000 de haricot vert, 5 000 de tomates et 4 900 de mangues) ont été
exportées, toutes destinations confondues en 2 004 (DPS – Statistiques douanières des
exportations). Les produits sénégalais (haricot vert, melon, tomate et mangue) sont
concurrencés par les origines maliennes, burkinabés, kenyanes, égyptiennes avec qui le
créneau européen est partagé. Dans la sous-région les échanges sont encore informels
malgré leur niveau très élevé : en exemples les exportations sur la république islamique de
39
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Mauritanie, les transactions au marché de Diaobé où au moins quatre pays sont présents en
plus du Sénégal.
peuvent apparaître sur les cours des légumes (selon l’intérêt porté par les producteurs sur un
ES
produit à cause des résultats de l’année précédente) et des fruits (les performances de
AG
– Leur périssabilité, d’où la nécessité d’un traitement rapide pour éviter les pertes sur les
récoltes qui peuvent jouer sur la qualité et les prix.
LI
O
– Leur fragilité, d’où la nécessité de prise de précaution dans les manipulations pour évi-
TH
40
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Nous entendons par filières l’ensemble des activités étroitement imbriquées, liés
verticalement par l’appartenance à un même produit (ou des produits très voisins) et dont la
finalité consiste à satisfaire le consommateur (Montigaud, 1992). Ces filières sont
composées de niveaux ou de fonctions reliées entre elles par les mécanismes et des
C
Pour les filières maraîchères au Sénégal nous pouvons identifier trois (3) niveaux :
AG
Une étude réalisée par le CDH/ISRA estime que 90% des productions horticoles passent
par ce circuit où interviennent producteurs, ramasseurs, collecteurs, grossistes-
EQ
10
distributeurs et consommateurs . Ces acteurs se situent à différents niveaux:
U
- au niveau du marché de groupage nous retrouvons les trois acteurs que sont le
E
10
Seck P. A., 1996. Diversification et modernisation de l'horticulture sénégalaise, Rapport du groupe agro- économie
41
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
PRODUCTEUR
2) Producteur/bana-banas/coxer urbain
Dans ce circuit, ce sont les bana-banas eux-mêmes qui se déplacent au niveau des
C
ES
exploitations pour acheter la production et qu'ils acheminent directement vers les marchés
de grande consommation où elle est confiée au coxer urbain. Ce circuit concerne plus
AG
PRODUCTEUR
IB
URBAIN
O
TH
EQ
3) Producteur/coxer urbain
U
Les maraîchers décident de vendre leurs produits à un marché de gros en espérant obtenir un
E
meilleur prix que dans les marchés de groupage. Ils contractent les services du coxer pour la
commercialisation de sa production
PRODUCTEUR
COXER (COURTIER)
MARCHE DE GROS
42
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
PRODUCTEUR PRODUCTEUR-
INTERMEDIAIRES
C
COXER (COURTIERS)
ES
AG
Réalisé d’après le schéma tiré du mémoire de recherche de M. Idrissa WADE, Mémoire de recherche, Information et Coordination dans les
Filières Maraîchères au Sénégal
IB
Ces schémas ne sont représentés qu’à titre illustratif. Le marché de l’exportation ne sera pas
LI
marché de détail, ce qui n’entre pas en ligne de compte dans les procédés de distribution
EQ
retenus.
U
E
43
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
que cela entraine. En effet, en recourant aux ‘’coxers’’ (courtiers), on peut multiplier le prix
IB
44
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
1m
1m
1m
ES
1m
2m
-B
2m
1m 1m
IB
1m
TH
1m
1m
2m
PUITS
BASSIN
Le verger sera divisé en quatre (4) grands carrés: le carré des citronniers, celui des orangers,
celui des pamplemoussiers et celui des mandariniers.
Chaque carré sera divisé en seize (16) périmètres.
45
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Et chaque périmètre contiendra seize (16) plantes, à raison d’un espacement de trois (3) mètres
entre chacune d’elles.
(rose plus ou moins vif, jaune, verte ou beige) réserve une jolie
surprise : elle est composée de petites billes translucides et
EQ
46
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
grillés ou en sauce... En dessert, le citron caviar s'invite dans les salades de fruits ; on peut aussi
en glisser dans les cocktails.
C’est un épineux originaire de l'est de l'Australie, Citrus australasica (ou Microcitrus
australasica), de la famille des Rutacées. Il s'agit donc bel et bien d'un agrume. Cet arbuste à
feuillage persistant forme un buisson qui peut atteindre 8 mètres de hauteur dans la nature ;
sous nos latitudes, il conserve des dimensions beaucoup plus raisonnables (maximum 3 mètres
en pleine terre). Ses feuilles sont petites et très aromatiques (on les utilise comme des
aromates), un peu coriaces comme toujours chez les agrumes, d'une belle couleur vert profond.
Le citron caviar a besoin d'arrosages réguliers : en été, le substrat doit rester humide ; en hiver,
C
vous pouvez laisser sécher sur 1 ou 2 cm en surface. Pour un beau feuillage et une bonne
ES
taille, les jeunes sujets doivent subir une taille de formation pour leur donner une forme
harmonieuse ; par la suite, une taille annuelle d'entretien est souhaitable.
-B
En pratique
IB
•
LI
Sol : riche, léger, bien drainé (en pot, 70% de terreau, 20% de terre de jardin, 10% de
O
47
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
mandarine (Citrus reticulata). Ses fruits sucrés et comestibles sont Orangers dans un patio andalou (Hospital y Basílica de San
Juan de Dios, été 2007).
les oranges.
Description
C'est un petit arbre sempervirent, pouvant atteindre 10 mètres de haut, avec des branches
épineuses et des feuilles de 4 à 10 cm de long. L'oranger est originaire de l'Asie du sud-est, soit
12
http://www.plantes-et-jardins.com/p/28663-citronnier-des-4-saisons?
13
http://fr.wikipedia.org/wiki/Oranger
48
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Culture
Tous les agrumes font partie du genre Citrus et ont fait l'objet de nombreux croisements. On
peut donc considérer qu'il n'y a qu'une seule « super espèce » qui inclut les citronniers, les
limettiers et les orangers. Néanmoins, des noms spécifiques ont été donnés à chacun des
membres de la famille des agrumes, les oranges portant le nom de Citrus sinensis (L.) Osbeck
ou Citrus aurantium var. sinensis L.
49
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Les oranges présentent différentes tailles et couleurs selon les conditions locales et comportent
généralement dix carpelles, ou quartiers, à l'intérieur. Les orangers tels que les citronniers sont
très souvent cultivés en pots sous nos latitudes. On pourrait croire qu'il est simple d'obtenir des
fruits d'une telle espèce cultivée en pots, mais il n'en est rien. La culture de l'arbuste peut
sembler aisée, mais pour qu'il fournisse des fruits, il
faut être attentif à certains points. Ainsi, l'obtention
des fruits est soumise à l'adjonction répétée d'engrais
spécial pour agrumes et à une gestion très précise de
l'arrosage : ni trop, ni trop peu. Une terre trop pauvre
ou un manque d'eau peuvent causer la fin de la
C
ES
développement de racines plutôt que sur la production de fruits ; celle-ci risque alors de ne
reprendre que des années plus tard, surtout si le nouveau pot est grand par rapport au précédent.
LI
O
Une seule variété de mandariniers sera plantée. Le carré sera donc divisé en
EQ
mandariniers
E
14
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mandarinier
50
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
le mandarinier dans un lieu bien ensoleillé et protégé du vent pour optimiser sa productivité. Il
faut souligner que la culture en pleine terre ne peut se faire que dans une région où l’hiver est
-B
doux.
IB
Vient ensuite la culture en pot, recommandé dans les régions où les hivers sont rudes. Pendant
LI
la saison fraîche, on installera le mandarinier dans un lieu bien illuminé où la température doit
O
être supérieure à 5°C. Une fois que le printemps est là, on peut de nouveau faire sortir la plante
TH
et la laisser à l’extérieur en attendant l’hiver prochain. Durant l’été, il est conseillé de pailler le
EQ
mandarinier pour lui offrir une humidité optimale. Cette opération permet, par ailleurs, de
réduire l’arrosage.
U
E
Entretenir le mandarinier
15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pamplemoussier
51
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Une seule variété de pamplemoussiers sera plantée. Le carré sera donc divisé en
seize(16) périmètres de seize (16) plantes chacun. Cela donnera 16 plantes x 16 =
256 pamplemoussiers
Citrus maxima est une espèce d'arbre fruitier, nommée en français pamplemoussier, qui
appartient à la famille des Rutaceae. Il est originaire d'Asie du sud-est où il est connu depuis
plus de quatre mille ans et cultivé pour son fruit. Il fut introduit à la Barbade au XVIIe siècle
par le capitaine anglais Shaddock. Le nom de ce capitaine est parfois utilisé pour désigner le
fruit dans certains pays.
C
Le fruit de Citrus maxima est un agrume, nommé « pamplemousse » par les botanistes. Dans le
ES
selon l'usage en vigueur dans les différents pays francophones, occasionnant ainsi une
confusion générale car « pamplemousse » est également utilisé couramment pour désigner le
-B
fruit de l'hybride bien connu Citrus paradisi. Des expressions comme « pamplemousse vrai » ou
« pamplemousse véritable » sont parfois utilisées pour réduire l'ambiguïté.
IB
LI
Description
EQ
Utilisation
52
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Le fruit demande de la chaleur pour arriver à maturité, il a longtemps été cultivé et consommé
uniquement en Asie orientale et du sud. Il n'a pas été retenu pour la culture en Floride qui peut
connaitre des froids précoces, et n'a donc pas participé à l'expansion mondiale des agrumes au
cours du XXe siècle. Toutefois les fruits arrivent à maturité en climat méditerranéen chaud (on
le cultive à Tokyo ou dans le sud de la péninsule ibérique), comme dans toutes les régions
subtropicales et tropicales.
En général le fruit n'est pas consommé directement après sa cueillette qui se produit d'octobre à
févier dans hémisphère nord, on le laisse ressuyer quelques jours, jusqu'à un mois en Chine,
certains fruits vont même jusqu'à passer un printemps et un été sur l'arbre au Japon. La pulpe
C
est consommée crue, après avoir pelé les quartiers, elle est d'une texture agréable, et facile à
ES
manipuler car peu juteuse. Froide, elle accompagne salade de fruits ou légumes, chaude elle
AG
accompagne le poisson en Polynésie, et diverses grillades. Le zeste est confit au sucre après
trempage dans l'eau pour le désamériser.
-B
L'arbre est grand, haut, les feuilles sont larges et les bouquets de fleurs géantes sont
IB
puissamment parfumés, couvert de ses fruits énormes il est spécialement décoratif, on l'utilise
LI
donc également comme plante ornementale partout où le gel ne le met pas en risque.
O
TH
Bien que présentes à l'état de trace, les furanocoumarines de cet agrume peuvent perturber
EQ
Production
U
E
La culture du pamplemoussier est comparable à celle du citronnier, la zone de rusticité est 9b, il
est plus rustique que le cédratier. Comme le citronnier il peut être cultivé en pots de grande
taille. L'arbre est grand, jusqu'à 8 m. de hauteur, la floraison magnifique avec des grappes de
grosses fleurs très parfumées. L'arbre chargé de fruits est spécialement décoratif et
impressionnant. L'arbre craint le vent, le poids des fruits courbe les branches et peut les casser.
La mise à fruit d'un arbre greffé est de 4 ans.
53
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
C
500 Grs Ajorte
ES
100 Grs Acides
Mandarinier 500 Frs 3 ans 35 Kgs 350 Frs 270 Frs 3 500 Frs par an
Phosphorique
300 Grs Potasse
AG
500 Grs Ajorte
100 Grs Acides
Oranger 500 Frs 3 ans 40 Kgs 250 Frs 270 Frs 3 500 Frs par an
Phosphorique
-B
300 Grs Potasse
500 Grs Ajorte
100 Grs Acides
IB
Pamplemoussier 500 Frs 3 ans 50 Kgs 400 Frs 270 Frs 3 500 Frs par an
Phosphorique
LI
300 Grs Potasse
500 Grs Ajorte
150 Frs
O
100 Grs Acides
Citronnier 350 Frs 3 ans 50 Kgs NB Prix pour 270 Frs 3 500 Frs par an
Phosphorique
TH
V2
300 Grs Potasse
EQ
U
E 54
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
55
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Prix du Kg de
Année de la Poids moyen Quantité Prix du Kg Coût traitement par pesticide et/ou
C
Arbres fruitiers Prix du plant ère fruits sur le
1 récolte par récolte d’engrais/Plant d’engrais insecticide (lutte contre la mouche des fruits)
ES
marché
500 Grs Ajorte
100 Grs Acides
AG
Mandarinier 500 Frs 3 ans 35 Kgs 350 Frs 270 Frs 3 500 Frs par an
Phosphorique
300 Grs Potasse
500 X 256 = 256 X 270 X 0,9 = 256 X 3500 =
Total 35 X 350 X 256 = 3 136 000 FCFA
-B
128 000 FCFA 62 208 FCFA 896 000 FCFA
500 Grs Ajorte
IB
100 Grs Acides
Oranger 500 Frs 3 ans 40 Kgs 250 Frs 270 Frs 3 500 Frs par an
Phosphorique
LI
300 Grs Potasse
500 X 256 = 40 X 250 X 256 = 256 X 270 X 0,9 = 256 X 3500 =
O
Total
128 000 FCFA 2 560 000 FCFA 62 208 FCFA 896 000 FCFA
TH
500 Grs Ajorte
100 Grs Acides
Pamplemoussier 500 Frs 3 ans 50 Kgs 400 Frs 270 Frs 3 500 Frs par an
Phosphorique
EQ
300 Grs Potasse
500 X 256 = 50 X 400 X 256 = 256 X 270 X 0,9 = 256 X 3500 =
Total
128 000 FCFA 5 120 000 FCFA 62 208 FCFA 896 000 FCFA
U
500 Grs Ajorte
150 Frs
E
100 Grs Acides
Citronnier 350 Frs 3 ans 50 Kgs NB Prix pour 270 Frs 3 500 Frs par an
Phosphorique
V2
300 Grs Potasse
350 X 128 = 50 X 128 X 15 000 = 128 X 270 X 0,9 = 128 X 3500 =
Total V1
44 800 FCFA 96 000 000 FCFA 31 104 FCFA 448 000 FCFA
350 X 128 = 128 X 270 X 0,9 = 128 X 3500 =
Total V2 50 X 128 X 150 = 960 000 FCFA
44 800 FCFA 31 104 FCFA 448 0 FCFA
56
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Comme toutes les formalités à effectuer auprès de l’Administration, celles qui ont trait à la
ES
création d’une entreprise sont souvent assez prenantes. Il faut réunir à temps tous les
AG
importe donc de recenser les lois et règlements qui régissent notre domaine d’activité.
IB
poisson fumé en particulier étaient plus tournées vers l’informel. Aujourd’hui, on note un début
O
TH
exportatrice.
U
L’unité de production et de commercialisation, objet de la présente étude, portera son choix sur
E
Le capital n’est pas lourd et le nombre d’associé minimum n’est pas important.
57
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
• la déclaration de conformité.
Les statuts, le procès-verbal de constitution et la déclaration de conformité sont établis par le
AG
notaire.
Il faut noter que l’évaluation des apports en nature pour les SARL doit être faite par un
-B
commissaire aux apports choisi sur la liste des commissaires aux comptes. Pour la SARL seuls
IB
les apports d’une valeur supérieure à cinq millions de francs doivent obligatoirement faire
LI
Le Capital doit, obligatoirement, être déposé chez le notaire ou dans un compte bancaire,
TH
La réalisation de l’unité est subordonnée à la délivrance d’un contrat de location mensuel d’un
site de transformation par les autorités compétentes.
58
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Le projet doit être en règle avec les normes d’hygiènes pour bénéficier d’un permis délivré par
le service d’hygiène.
L’organisation mettra en place un leadership basé sur une concertation permanente en vue
ES
Responsable qualité 1
TH
Ouolof)
U
Commercial 1
E
Gardiens 2 1
Total 8 1
59
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Les résultats de ces différents calculs conduisent à prendre une décision concluante.
ES
L’analyse permet donc d’avoir une idée sur la rentabilité financière du projet à savoir :
AG
l’exploitation du projet ?
IB
o Quels sont les types de ressources financières (Capitaux propres, emprunts, apport en
LI
intrinsèque du projet
60
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Fonds de roulement
ES
Maintenance 2 mois
Frais généraux 2 mois
Crédits clients 1 mois de CA
-B
IB
Salaires
LI
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Pour l’élaboration d’un échéancier des flux financiers (EFF) nous avons choisi une durée de vie
de 10 ans.
Les recettes provenant de la vente des résidus utilisés comme engrais organiques sont
minimisées.
62
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Pour le cas de ce projet le TRI est égal à 70,59%, largement supérieur au coût moyen pondéré
du capital qui est de qui est de 12%.
projet.
AG
L’analyse effectuée dans l’avant-projet sommaire porte uniquement sur les processus majeurs
du projet. Il est nécessaire de faire une étude plus approfondie de la variante retenue. Elle porte
IB
amortissements.
U
Le coût du projet est de 21 328 333 FCFA. Les besoins en financement seront assurés à 35%
E
par des capitaux propres soit 7,46 millions FCFA, et les 65% restants, soit 13,86 millions
FCFA par un emprunt auprès d’un établissement financier spécialisé dans le crédit agricole ou
non sur une période de 6 ans avec 3 ans de différé.
La raison principale au différé de trois (3) ans est surtout liée à la nature de l’exploitation
agricole. En l’espèce, il s’agit d’arbrisseaux qui ne commenceront à produire qu’à partir de la
3ième/4ième année.
63
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PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Le compte de résultat : il résume les perspectives de l’activité sur 10 ans et permet de savoir si
l’entreprise rapportera plus d’argent qu’elle n’en dépense. Dans ce cas précis, il dégage un
résultat net positif qui passe de – 11,45 millions FCFA en année 1 à 126,53 millions FCFA en
année 10.
Les ressources et emplois : c’est un tableau qui permet de vérifier que les besoins financiers
durables seront équilibrés par les ressources financières durables apportées par le créateur, par
les tiers ou générées par l’entreprise. Il est essentiel car il détermine le niveau des emprunts.
L’analyse de ce tableau montre une trésorerie équilibrée, le solde cumulé de la trésorerie de la
dixième année est de 818,26 millions FCFA.
C
ES
Au bout de la quatrième année, l’exploitation aura généré assez de ressources pour récupérer
-B
les capitaux investis. Ceci permettra d’avoir une marge brute d’autofinancement suffisante qui
IB
64
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
RECOMMANDATIONS
Le promoteur qui voudrait rentabiliser son investissement dans la filière fruitière peut intégrer
certaines observations de cette étude. Et cela, surtout pour ce qui concerne le site de production
de Sangalkam qui a l’avantage d’être, à peu près, à égale distance des zones de forte
consommation comme Dakar, Thiès, Mbour et Touba. De même, le ‘citron caviar’ peut être un
atout de différenciation et de positionnement. En effet, il est ressorti des entretiens réalisés
auprès de distributeurs et de consommateurs que cette variété de citron est quasi inexistante sur
le marché africain en général et sur celui Ouest africain en particulier, de même que sur certains
marchés occidentaux.
C
constitueront des éléments déterminants pour qui veut s’implanter durablement sur le marché.
Il faudra donc adopter des techniques de vente qui tiennent compte et de la nature-qualité de
AG
l’agrume, des tendances du marché (saisonnalité) ainsi que des quantités que le promoteur
propose.
-B
La modestie du coût du projet, la rentabilité ainsi que le délai de récupération assez court sont
IB
Les débouchés se multiplient aussi bien sur le marché local que pour celui de l’exportation
EQ
avec l’AGOA.
L’utilisation de plantes et intrants de qualité, combinée à un personnel bien encadré permettront
U
d’avoir un niveau de technicité propice aux respects des normes de qualité à l’exportation.
E
C’est pour toutes ces raisons que l’idée d’exploiter un verger à Sangalkam nous paraît
réalisable.
65
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
CONCLUSION
L’objectif principal de ce mémoire consistait à étudier la faisabilité de ce projet. Pour
la réussir, une démarche méthodologique a été définie. Elle comprend une revue de la
littérature liée au management de projet, l’application de cette revue au cas examiné et
l’élaboration d’un guide d’entretien soumis aux intervenants de la filière.
L’analyse des données collectées montre que le projet conçu est rentable. Les
indicateurs de cette rentabilité à savoir la VAN, le TRI et le Délai de Récupération se
révèlent significatifs.
Comme contribution sur le plan macroéconomique, le projet laisse apparaître une
C
emplois pour lutter contre la pauvreté. Il permet aussi d’apporter des devises grâce à
une politique d’exportation.
AG
Malgré la forte rentabilité de la filière, un aspect important doit néanmoins être pris en
-B
compte. Il s’agit des barrières à l’entrée des marchés, surtout ceux de Dakar. En effet,
il est d’usage de passer par des intermédiaires appelés grossistes à qui il faut octroyer
IB
un crédit client. De plus, le marché semble être caporalisé par les grossistes Peulh
LI
fouta.
O
Il est donc souhaitable, dans un premier temps, de passer par ces intermédiaires.
TH
Cette étude n’est pas exhaustive, néanmoins, elle peut servir de base pour
EQ
66
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
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2014
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TABLEAUX DE PRODUCTION
C
Prix kg Oranges 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250
ES
Quantité prevue en année de
croisière - - - 10 240 10 240 10 240 10 240 10 240 10 240 10 240
Vente prevues en année de
AG
croisière - - - 2 560 000 2 560 000 2 560 000 2 560 000 2 560 000 2 560 000 2 560 000
Vente totale - - - 3 3 3 3 3 3 3
-B
Tableau de production des citrons V 1
IB
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
LI
Prix kg CitronsV1 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000
Quantité prévue en année de
O
croisière - - - 6 400 6 400 6 400 6 400 6 400 6 400 6 400
TH
Ventes prévues en année de
croisière - - - 96 000 000 96 000 000 96 000 000 96 000 000 96 000 000 96 000 000 96 000 000
Vente totale - - - 96 96 96 96 96 96 96
EQ
U
Tableau de production des citrons V 2
E
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Prix kg Citrons V2 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150
Quantité prevue en année de
croisière - - 6 400 6 400 6 400 6 400 6 400 6 400 6 400
Vente prevues en année de
croisière - - - 960 000 960 000 960 000 960 000 960 000 960 000 960 000
I
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Prix kg Pamplemousses 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400
Quantité prevue en année de
croisière - - - 12 800 12 800 12 800 12 800 12 800 12 800 12 800
C
Vente prevues en année de
croisière - - - 5 120 000 5 120 000 5 120 000 5 120 000 5 120 000 5 120 000 5 120 000
ES
Vente totale - - - 5 5 5 5 5 5 5
AG
Tableau de production des mandarines
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
-B
Prix kg Mandarines 350 350 350 350 350 350 350 350 350 350
Quantité prevue en année de
croisière - - - 8 960 8 960 8 960 8 960 8 960 8 960 8 960
IB
Vente prevues en année de
croisière - - - 3 136 000 3 136 000 3 136 000 3 136 000 3 136 000 3 136 000 3 136 000
LI
Vente totale - - - 3 3 3 3 3 3 3
O
TABLEAU DES INVESTISSEMENTS (en millions de FCFA)
TH
Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10 Durée Annuité VR
Puits, Bassins &
EQ
Aménagement 1,00 1 1 4 0,50
U
Véhicules 5,00 5 6 1 1,67
E
Tricycles 1,00 1 6 0,33
Formation 0,10 3 0
Non valeurs : frais juridiques,
ingénieur 0,40 4 0
Investissement et
renouvellements 7,85 - - - - 1 - 6 - 1 - 1 2,62
II
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Achat MP 2,00 2 2 2 2 2 2 2 2 2
C
Location Magasin de stockage 0,48 0,84 0,96 1,20 1,20 1,20 1,20 1,20 1,20 1,20
ES
Energie 1,08 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Maintenance 0,45 0 0 0 0 0 0 0 0 0
AG
Frais généraux 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50
Salaires 4,42 8 9 11 11 11 11 11 11 11
-B
Dépenses d'exploitation 10,43 14 15 18 18 18 18 18 18 18
IB
TABLEAU CALCUL FDR
LI
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4
O
Salaires 1,29 2,25 2,58 3,22
TH
Location Verger 1,00 1,00 1,00 1,00
EQ
Maintenance 0,08 0,08 0,08 0,08
U
Crédits clients - - - 9,00
E
Total besoins 3,05 4,01 4,33 13,98
III
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
CALCUL VAN
TRI 70,59%
Le TRI (70,59%) est supérieur au coût moyen pondéré du capital (15%) donc le projet est rentable
C
Coût du projet 21,33
ES
RUMI
AG
Somme Rp 754
Somme Dp 164
Somme Ip 16
-B
RUMI 36,43
Chaque franc investi rapporte 36,43 francs
IB
LI
CALCUL DU DELAI DE RECUPERATION
O
Calcul du délai de récupération - 0,64 - 7,69 - 21
TH
Changement de signe à la 3e année 3 ans
EQ
Nombre de jours 21 jours
U
E
Type de financement: Il faut un financement moyen d'au moins 4 ans
IV
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Investissement et
renouvellements 8 - - - - 1 - 6 - 1 -
Dotation en FDR 3 1 0 10
C
Dépenses d'exploitation 10,43 14 15 18 18 18 18 18 18 18
ES
Total flux de sortie 8 13 15 16 27 19 18 24 18 19 18
AG
Reprise de FDR 13
VR 2,62
-B
Total recettes d'exploitation - - - 108 108 108 108 108 108 124
- - - -
IB
Flux nets annuels 8 13 15 16 80 89 90 84 90 89 106
- - - -
LI
Flux nets cumulés 8 21 36 52 29 118 208 291 382 471 577
O
TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
Année
TH
Rubriques 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10 V.R.
EQ
Coefficient d'inflation 1,04 1,12 1,26 1,52 1,84 1,84 1,84 1,84 1,84 1,84
Puits, Bassins & Aménagement 1 0,25 0,25 0,25 0,25 0,46 0,46 0,46 0,46 0,46 0,46 0,92
U
Matériel d'exploitation 0,3 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,09 0,09 0,09 0,09 0,18
E
Véhicules 5 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 3,07
DAA 6,85 1,28 1,28 1,28 1,67 1,78 1,78 2,10 2,10 2,10 2,10 4,21
V
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Emprunts 13,86
C
Taux 10%
ES
Durée (6ans dont 3 ans de différé) 3
AG
Dividendes 1,49
-B
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6
IB
Intérêt 1,39 1,39 1,39 1,39 0,97 0,51
LI
Remboursement principal - - - 4,19 4,61 5,07
O
TH
EQ
U
E VI
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Coefficient d'inflation 1,04 1,12 1,26 1,52 1,84 1,84 1,84 1,84 1,84 1,84
C
Achat MP 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
ES
Marge brute - 2 - 2 - 2 106 106 106 106 106 106 106
Energie 1,08 1,08 1,08 1,08 1,08 1,08 1,08 1,08 1,08 1,08
AG
Maintenance 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45
Frais généraux 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
-B
Total autre achats 2,03 2,03 2,03 2,03 2,03 2,03 2,03 2,03 2,03 2,03
Valeur ajoutée -4,03 -4,03 -4,03 103,746 103,746 103,746 103,746 103,746 103,746 103,746
IB
Salaires 4,416 7,728 8,832 11,04 11,04 11,04 11,04 11,04 11,04 11,04
LI
EBE -8,446 -11,758 -12,862 92,706 92,706 92,706 92,706 92,706 92,706 92,706
EBE en monnaie
O
courante -8,78 -13,21 -16,20 140,73 170,80 170,80 170,80 170,80 170,80 170,80
TH
DAA 1,28 1,28 1,28 1,67 1,78 1,78 2,10 2,10 2,10 2,10
- -
Résultat d'exploitation - 10,06 14,49 17,48 139,06 169,02 169,02 168,70 168,70 168,70 168,70
EQ
Intérêt 1,39 1,39 1,39 1,39 0,97 0,51 - - - -
- -
RAO - 11,45 15,87 18,86 137,67 168,05 168,51 168,70 168,70 168,70 168,70
U
- -
Impôt sur résultat 3,97 4,72 34,42 42,01 42,13 42,18 42,18 42,18 42,18
E
- -
Résultat net - 11,45 11,90 14,15 103,26 126,04 126,39 126,53 126,53 126,53 126,53
- -
CAF - 10,17 10,63 12,87 104,93 127,82 128,17 128,63 128,63 128,63 128,63
VII
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Coefficient d'inflation 1,04 1,12 1,26 1,52 1,84 1,84 1,84 1,84 1,84 1,84
RESSOURCES
C
- - -
ES
CAF 10,17 10,63 12,87 104,93 127,82 128,17 128,63 128,63 128,63 128,63
Capitaux propres
35% 7,46
AG
Emprunts 13,86
V.R. 4
-B
Reprise de FDR 13,48
Total ressources 21,33 - 10,17 - 10,63 - 12,87 104,93 127,82 128,17 128,63 128,63 128,63 146,31
IB
EMPLOIS
LI
Investissement et
O
renouvellements 7,85 0 0 0 - 2 0 12 0 2 -
TH
Remboursement principal - - - 4,19 4,61 5,07 - - - -
EQ
Dividendes 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49
Total emplois 7,85 2,55 0,97 1,81 15,33 7,94 6,56 13,19 1,49 3,34 1,49
U
Solde de trésorerie 13,48 - 12,72 - 11,60 - 14,69 89,60 119,88 121,61 115,44 127,14 125,29 144,82
E
Solde cumulé 13,48 0,76 - 10,83 - 25,52 64,08 183,96 305,57 421,01 548,15 673,44 818,26
Solde de début d'année 0 13,48 0,76 - 10,83 - 25,52 64,08 183,96 305,57 421,01 548,15 673,44
Solde de fin d'année 13,48 0,76 - 10,83 - 25,52 64,08 183,96 305,57 421,01 548,15 673,44 818,26
VIII
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
RUBRIQUES Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Capitaux propres 7,46
Dividendes 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49
C
Trésorerie (finale) 818,26
ES
Flux des actionnaires - 7,46 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49 1,49 819,75
VAN 20% 226,28
AG
TRI 102%
-B
TABLEAU DE RENTABILITE DES CAPITAUX INVESTIS
IB
RUBRIQUES Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Coefficient d'inflation 0 1,04 1,12 1,26 1,52 1,84 1,84 1,84 1,84 1,84 1,84
LI
Flux nets annuels -7,85 -12,97 -15,06 -15,64 80,36 89,01 90,01 83,66 90,01 89,01 106,10
O
Flux nets annuels en monnaie
TH
-7,85 -13,49 -16,93 -19,71 122 163,99 165,83 154,13 165,83 163,99 195,48
courante
EQ
Flux des capitaux investis -7,85 -13,49 -16,93 -19,71 85,40 114,79 116,08 107,89 116,08 114,79 136,84
TRI 75,17%
U
E IX
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
RUBRIQUES Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
C
Trésorerie 13,48 -12,72 -11,60 -14,69 89,60 119,88 121,61 115,44 127,14 125,29 144,82
ES
Flux fonds propres -7 -12,72 -11,60 -14,69 91,10 121,37 123,10 116,93 128,63 126,79 146,31
AG
TRI 84%
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E X
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Marché : ………………………………………………………………….
Avril
ES
Mai
Juin
Juillet
AG
Août
Septembre
Octobre
-B
Novembre
Décembre
IB
LI
Numéro Marché
TH
EQ
U
E
XI
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
Janvier
Février
Mars
Avril
C
Mai
ES
Juin
Juillet
AG
Août
Septembre
Octobre
-B
Novembre
Décembre
IB
LI
- En Afrique ?
- Autres pays ?
- ……………………………………… ……………………………………… ……………………………………………
XIII
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
Bridier Manuel et Serge Michailof : Guide pratique d’analyse de projets : Evaluation et choix
des Projets d’Investissement, 5ième édition, Editions ECONOMICA
AUTRES DOCUMENTS
PUBLICATIONS
C
•
ES
2008_ANSD
2009_ANSD
IB
2010_ANSD
O
2011_ANSD
•
EQ
2013_ANSD
CODEX
MEMOIRES
BAILA Dieynaba Mme DIA : Projet de création d’une clinique pédiatrique à Dakar, MPGEO,
2008-2009
WEBOGRAPHIE
d’investissement 2011-2015
ES
http://afrique-ouest 6cotiere.cirad.fr/index.php/dr/content/download/7717/59213/file/La%2520produ...
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
XV
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................................................... iv
AVANT-PROPOS ........................................................................................................................................................................v
INTRODUCTION ........................................................................................................................................................................ 1
PRESENTATION DE L’ETUDE.................................................................................................................................................. 6
C
ES
PROBLEMATIQUE ................................................................................................................................................................ 6
XVII
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
RECOMMANDATIONS ............................................................................................................................................................ 65
O
TH
CONCLUSION ......................................................................................................................................................................... 66
ANNEXES ................................................................................................................................................................................ 67
EQ
XVIII
2014
PROJET D’IMPLANTATION ET D’EXPLOITATION D’UN VERGER A SANGALKAM, REGION DE DAKAR
BIBLIOGRAPHIE .....................................................................................................................................................................XIV
XIX