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Promotion 17
(2017-2018)
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PROJET PROFESSIONNEL
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THEME
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Juin 2018
Dédicace
Je rends grâce à Dieu le tout puissant, pour sa présence infaillible à mes côtés tout au long de
cette formation.
Je dédie ce travail à mes chers parents : mon père AHLIDJA Komla Amékandu pour son soutien
financier et moral, et à ma maman TSETSE kafui pour ses conseils.
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Ce travail est également dédié à mes frères, AHLIDJA Yao Edem et AHLIDJA Kossi
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Remerciements
Je tiens à remercier sincèrement Monsieur Gildas Essohouna MOUKPE pour avoir accepté
d’encadrer ce travail.
Mes sincères remerciements vont également à Monsieur Alassane OUATTARA qui malgré son
indisponibilité, a toujours eu un temps pour me recevoir et écouter mes préoccupations.
Je tiens à remercier tous mes camarades de promotion avec qui j’ai passé de difficiles comme
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de bons moments.
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Sigles et Acronymes
Résumé du projet
Abstract
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Synoptic sheet
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.................................................................................................................................................. 39
Tableau 11 : Charges d’exploitation ....................................................................................... 39
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Sommaire
Dédicace ...................................................................................................................................... i
Remerciements ........................................................................................................................... ii
Abstract ..................................................................................................................................... iv
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 49
ANNEXES ............................................................................................................................... 51
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INTRODUCTION GENERALE
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1. Contexte Général
L’économie togolaise affiche des résultats relativement solides. Le taux de croissance du PIB
au cours des cinq dernières années s’est établi en moyenne à 5,5 %, soit un niveau supérieur à
celui de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Bien que le Togo ait été exposé à des
chocs négatifs, avec d’une part, la baisse des prix des matières premières qui a affecté ses
principaux produits d’exportation (phosphates et clinker notamment) et, d’autre part, les
répercussions du ralentissement de l’économie nigériane, le gouvernement a entrepris un
programme d’investissement public ambitieux qui a permis, en 2015/16, de soutenir la demande
globale. La croissance économique a été principalement portée par la commande publique, ainsi
que par la production agricole, les industries extractives et les échanges. Le secteur agricole,
qui représente près de 40 % du PIB du pays et fournit plus de 60 % des emplois, a bénéficié ces
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moyenne en 2016, grâce à la politique monétaire prudente menée par la Banque centrale des
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Les noix de palme servent à la préparation des sauces, de l’huile de palme et de palmiste. La
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sève est utilisée pour la préparation du vin de palme et de l’alcool "sodabi ".
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Les coques de palmiste servent comme énergie dans les préparations culinaires, les cendres qui
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en résultent servent à la préparation de la potasse également utilisée en cuisine mais aussi pour
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la saponification dans la préparation des savons indigènes. Les feuilles servent à la fabrication
des balais et des rameaux, les branches sont utilisées pour la confection des claies, des paniers,
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le tronc, divisé, est utilisé pour la construction des maisons et les racines sont utilisées dans la
pharmacopée...
Le palmier à huile joue donc un rôle important dans l’économie paysanne dans la mesure où
cette culture contribue, d’une part, à satisfaire les besoins domestiques des paysans-planteurs et
d’autre part, à assurer à ces derniers des revenus monétaires supplémentaires provenant de la
vente d’une partie des produits dérivés des palmiers à huile.
L’exploitation des noix de palme, reste toujours à l’étape embryonnaire du fait de l’utilisation
des moyens traditionnels. L’utilisation des moyens rudimentaires dans l’exploitation et la
transformation des noix de palmes, entraîne une production insuffisante d’huile rouge raffinée,
pour conséquence on assiste à une pénurie de palme à la consommation nationale.
Cette situation est un manque à gagner pour l’économie nationale et les populations. Dès lors
il y’a possibilité d’accroître le niveau de la production pour faire face à la demande nationale et
internationale en huile de palme raffinée conformément aux dispositions sanitaires, nous avons
donc décidé d’initier un produit qui substituera la production traditionnelle et contribuer
significativement à la valorisation économique et à la création de valeur ajoutée du pays.
D’après les dernières informations de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS)1, il est noté
que l’huile de palme traditionnelle regorge d’un taux élevé de cholestérol, ce qui nuit à la santé
des consommateurs, et sur ce, l’OMS initie un traitement particulier des huiles d’où la nécessité
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d’un traitement industriel permettant une prise en compte des recommandations sanitaires
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En outre, au-delà des questions sanitaires la construction d’une économie endogène, portée par
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les nationaux reste l’un des piliers fondamentaux de l’énergie économique consignée dans la
stratégie nationale de développement. Il est donc demandé aux jeunes d’investir suffisamment
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dans le secteur agricole que ce soit en produits de rente comme en produits céréaliers pour
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En tant que jeune, notre responsabilité se trouve engagée et c’est dans ce cadre que nous avons
décidé de réfléchir sur « la faisabilité de la création d’une unité de transformation industrielle
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3. Objectif du projet
3.1. Objectif général du projet
L’objectif général du projet est de faire une étude de faisabilité de la création d’une unité de
transformation des noix de palme en huile rouge raffinée au Togo.
1
Publié le 18 juillet 2012 par vivre sans huile de palme. Titre : huile de palme et santé. :
http://vivresanshuiledepalme.blogspot.com/2016/07/lhuile-de-palme-cancerigene-prouve.html
4. Intérêt de l’étude
seulement d’une bonne qualité d’huile mais aussi de minimiser les coûts, créer des
emplois, et réduire les risques de contaminations sanitaires liés aux méthodes
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traditionnelles utilisées ;
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professionnelle ;
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5. Méthodologie
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- une revue de littérature afin de cerner les différents aspects de la conception d’une unité
de transformation en huile de palme ;
- élaborer un guide d’entretien ;
- analyser les résultats ;
- des visites d’observation (prise de contact physique) des différents groupements
spécialisés dans la production et la vente de l’huile de palme ;
6. Plan à adopter
Notre projet professionnel présente hormis l’introduction et la conclusion trois (3) chapitres :
- le premier chapitre portera sur une étude du marché ou des besoins ressentis ;
- dans le deuxième chapitre nous aurons à faire une étude technique et marketing du
projet ;
- dans le troisième chapitre nous ferons une évaluation financière du projet c’est-à-dire
dégager la ressource financière adaptée à la réalisation du projet ;
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Dans ce chapitre, nous allons présenter la filière à travers les défis et les enjeux de la production
des huiles de palme dans l’économie togolaise dans une première partie. Dans une deuxième
partie, nous présenterons la filière au Togo à travers les chaînes de valeurs ainsi que les acteurs
intervenant. S’agissant de la troisième partie, nous analyserons l’offre et la demande.
Sous le double effet des tensions politiques et des mesures d’assainissement budgétaire,
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l’économie togolaise a marqué le pas en 2017, à 4,4 % selon les estimations, contre 5,1 % en
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Le pays doit ce résultat en grande partie aux performances du secteur agricole, qui représente
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agriculteurs pauvres expliquent la bonne tenue de ce secteur. Les activités de construction ont
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en revanche souffert de la baisse des dépenses publiques d’investissement tandis que les
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tensions politiques ont retenti sur le commerce privé. Les industries extractives et le secteur des
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L’inflation reste maîtrisée, à 0,7 % en moyenne en 2017, grâce à la politique monétaire prudente
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menée par les membres de la BCEAO et au faible niveau des prix alimentaires. Le déficit des
transactions extérieures courantes a baissé de 11,1 % du PIB en 2015 à 9,6 % en 2016 et à 8,2
% en 2017, sous l’effet d’une chute des importations et d’une augmentation des exportations.
Mais le déficit public reste important, en raison du manque de diversification de l’économie
togolaise. Il a été financé par des emprunts publics non concessionnels auprès de banques
locales et par les investissements directs étrangers. Avec la prolongation du mécanisme élargi
de crédit du FMI approuvé en mai 2017 pour restaurer la viabilité des finances publiques tout
en préservant les secteurs sociaux, le gouvernement a engagé un programme d’assainissement
budgétaire qui a permis de ramener le ratio de la dette publique au PIB d’un taux record de 81,6
% en 2016 à 78,6 % en 2017. Le déficit budgétaire, qui ressortait à 9,6 % du PIB en 2016, s’est
amélioré, pour atteindre 0,5 % en 2017.2
Le secteur agricole au Togo bénéficie d’énorme investissement de la part de l’état et surtout des
partenaires de développement. Dans cette lancée pour l’année 2017, 600 milliards de franc CFA
ont été déboursés par le programme national d’investissement et de la sécurité alimentaire.
Ainsi donc selon les statistiques faites sur les cinq années dernières, le secteur agricole a
enregistré des excédents alimentaires. Au Togo, on assiste à de différentes cultures telles que :
le maïs, le mil, le coton, le café, le soja, le sorgho, les noix de palme etc. Mais les plus prisées
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sont le maïs, le soja, le coton et la noix de palme. Suite à une forte demande de la population,
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au fil du temps, des entreprises agroalimentaires ont vu le jour sur le territoire, à l’instar du
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dont sont victimes les agriculteurs. Bien que l’état multiplie ses efforts à rendre le secteur
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évolutif, des insuffisances restent à corriger. ces insuffisances se relèvent par une négligence de
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suivi et d’accompagnement des agriculteurs par des formations et la mise à leur dispositions
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des moyens adéquats à atteindre les objectifs fixés pour promouvoir le secteur agricole .
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Environ 60% du secteur agricole n’ont pas accès aux outils et aident de la part de l’Etat .La
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plupart des financements vont aux personnes qui disposent déjà des moyens suffisants pour
accroître leur production, du coup les vrais nécessiteux sont abandonnés, or cette majorité du
secteur laissée à eux-mêmes représentent la partie qui survienne le plus aux exigences de la
population locale.3
2
http://www.banquemondiale.org/fr/country/togo/overview.
3
http://www.rfi.fr/emission/20170319-togo-agriculture-defis-secteur-agricole-investissements-developpement.
Le palmier à huile (éléis) est une "plante miracle" dont tous les produits sont utilisés par les
ménages. La palmeraie naturelle togolaise est composée essentiellement de l’espèce " Elaeis
dura " à coque ayant plus de 2 mm d’épaisseur. C’est une plante héliophile, très exigeante à
l’égard de la température, la pluviométrie et l’ensoleillement. Les conditions optimales sont
26°C, une pluviométrie annuelle de 7800 à 2000 mm, une humidité de plus de 75% et une durée
d’ensoleillement de 2000 heures/an avec des sols profonds, perméables, propice à la rétention
d’eau. Ces données expliquent l’irrégularité de la répartition de cette plante au Togo.
La palmeraie naturelle togolaise présente les aspects les plus divers suivant son lieu
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d’implantation. Au sud du pays on trouve des palmeraies exploitées à de très multiples fins
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(huile, vin, alcool, etc.). Au Nord la palmeraie n’est exploitée que très partiellement. Les plantes
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sont également mal soignées (les feuilles de palme même très jeunes sont coupées de façon
abusive) et les palmiers n’entrent en production que vers la dixième année. La densité des
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palmiers naturels est très variable selon les régions (140 à 200 palmiers/ha). Un palmier adulte
peut donner 9 à 11 régimes de 3 à 8 Kg en moyenne/an. La teneur en huile des fruits sur régime
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La production nationale est estimée à plus de 130.000 tonnes/an. Sur une superficie totale de
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600.000 ha de palmeraie naturelle, 70% se trouvent au sud dans les régions maritimes et des
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plateaux. Dans le nord du pays la principale concentration se trouve dans la région de la Kara
et plus précisément dans la préfecture de Doufelgou.
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Le palmier à huile joue donc un rôle important dans l’économie paysanne dans la mesure où
cette culture contribue, d’une part, à satisfaire les besoins domestiques des paysans-planteurs et
d’autre part, à assurer à ces derniers des revenus monétaires supplémentaires provenant de la
vente d’une partie des produits dérivés des palmiers à huile. La palmeraie naturelle restée
"parent pauvre" assure encore l’essentiel de la production de régimes de palmes 90% contre
10% pour la palmeraie sélectionnée. La palmeraie naturelle, en raison de l’étendue très limitée
des zones propices au développement de la palmeraie sélectionnée, risque d’être la principale
source d’approvisionnement du pays en régimes de palme. Mais elle demeure surtout une
culture de rente importante pour le paysan malgré son caractère de "produit de cueillette" avec
des rendements faibles (1,5 à 2,5 tonnes/ha contre 7 tonnes/ha pour la palmeraie sélectionnée).
Il existe plusieurs acteurs dans la filière qui concourent à la bonne marche de cette dernière.
Chacun de ces acteurs jouent un rôle capital et assure une fonction particulière.
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Les fournisseurs intrants constituent un pilier extrêmement important du fait de leur position
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stratégique dans la chaîne de valeur. Ils approvisionneront directement notre site en matières
premières (noix de palmes) nécessaires à l’obtention du produit final (huile de palme).
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Pour débuter notre activité, tous nos matériels nécessaires à la transformation seront importés.
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secondaires constituants des accessoires aux matériels importés feront l’objet d’achat auprès de
nos vendeurs locaux.
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Les producteurs
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Nous présentons nos producteurs ici, comme des personnes ayant une expérience conséquente
dans le processus de transformation des noix de palmes en huile rouge, et donc pour ce faire,
leur importance capitale pour la filière et l’évolution de nos activités dans toute sa dimension
de production.
Les intermédiaires
4
http://base.d-p-h.info/fr/fiches/premierdph/fiche-premierdph-4739.html.
Auteur : Markoua DADJO, publié le 02 /1999 ; titre : la palmeraie naturelle au Togo, un potentiel inexploité.
Parmi toute notre clientèle, ils occupent une position particulière, car ils constituent un canal
d’écoulement important de nos produits à hauteur de 60%.
Il n’y a pas de véritables concurrents producteurs dans le secteur, en effet selon nos enquêtes
comme exemple dans toute la préfecture d’AVE, il n’y a qu’un seul producteur d’huile de palme
dans toute la préfecture utilisant les moyens mécanisés à l’instar de « AVE PALM ». Le reste
des producteurs dans les alentours de la capitale et de la préfecture d’AVE n’utilisent que les
Concernant l’importation, il faut noter que le prix de vente lié à la vente est le même que celui
proposé sur le marché local, donc à ce niveau aussi il n’y a pas de concurrence en tant que tel.
S’il existait une concurrence ce ne sera qu’au niveau de la qualité.
donc rendre le pouvoir de négociation forte. En résumé, le pouvoir de négociation est très faible
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Le niveau de la production d’huile de palme est toujours à l’étape embryonnaire. Ceci est dû
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aux difficultés rencontrées dans la production et la conservation des huiles de palme, faute de
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population à vouloir consommer les huiles importées dont la qualité reste à désirer compte tenu
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Notre projet se focalisera sur l’aspect qualité pour répondre aux exigences de certaines
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catégories de cibles (les bars et restaurants, qui sont les grands consommateurs d’huile de
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palme).Face donc à une concurrence intra sectorielle très faible, nous allons profiter de cet
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La production de l’huile de palme au TOGO est à un stade d’abandon. Cette situation s’explique
par une non mécanisation de la production, et une négligence des autorités compétentes dans le
secteur de l’huilerie. Pour ce faire, les quantités des produits commercialisées sont difficiles à
évaluer et les statistiques dans le domaine ne sont pas trop fréquentes. De façon exhaustive,
l’offre dans le domaine de production d’huile rouge se répartit comme suit :
Selon les estimations du ministère de l’agriculture du Togo, le Togo importe 18000 tonnes /an
d’huile rouge ce qui équivaut à 18 milliards de Franc CFA Par an, puisque le prix unitaire est
fixé à 1000fcfa/litre.5
consommation d’huiles locales jugées plus saine au vu des consommateurs. Ces dernières
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années, compte tenu d’une forte demande, l’offre reste inférieure. Le niveau de production est
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donc faible. Sur la base des données de la FAO, la production est estimée en moyenne à 9000
tonnes soit 9 milliards de francs CFA.
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Années 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
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Offres
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7000 7000 7000 7000 7800 8200 8800 8800 9000 9000
(tonnes)
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informations dont nous disposons montrent que de 2004 à 2007, la production était de 7000
tonnes, en 2008 on note une croissance de 800 tonnes soit 7800 tonnes de production
réalisée .L’évolution s’en suit de 8200 tonnes à 9000 tonnes de 2009 à 2013.
5
http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Economie/Le-Togo-pourra-exporter-son-huile-de-palme.
Le marché togolais est un marché, complexe compte tenu de nos cultures et la tendance de
toujours relativiser toutes nos activités à nos valeurs d’origines. C’est dans ce même cadre que
les consommateurs accordent plus d’importance à la consommation des huiles locales à l’instar
de l’huile de palme au détriment des huiles importées depuis l’outre-mer. Dans cette optique,
nos investigations ont montré que les consommateurs apprécient en teneur l’huile de palme
traditionnelle, car elle est mieux adaptée aux plats locaux et surtout la consommation donne une
sensation de retour aux sources.
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D’après nos investigations menées au grand marché de Lomé, au grand marché d’Adawlato, et
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au marché d’Adidogomé, nous nous sommes rapprochés des consommateurs à savoir leur point
de vue sur l’huile traditionnellement faite et l’huile de palme raffinée. Les consommateurs ont
IB
répondu favorablement en nous faisant part de leur méfiance face aux produits industriels. Ils
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ont développé des arguments que, les produits industriels renferment une quantité importante
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de produits chimiques, dans les perspectives de conservation ; ceci leur donne des maladies
TH
parfois dont les origines sont ignorées. Par contre, l’huile traditionnelle renferme des vertus
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L’attente des consommateurs face à la mécanisation de l’huile de palme, est de procurer, non
seulement un produit fini à prix abordable, mais aussi répondant aux mêmes caractéristiques en
matière de lourdeur tout comme l’huile traditionnelle et à taux réduit d’acide gras que la
méthode traditionnelle n’arrive pas à maîtriser. Bref un produit mécanisé mais 100% naturel.
D’après nos investigations, les consommateurs se sont plaints du taux d’acide gras (51%) que
renferme l’huile de palme. Ils ont mentionné que cette teneur en acide gras est aujourd’hui
responsable des maladies cardiovasculaires et tensions artérielles dont est victime la population
jeune comme âgée. Par conséquent, leur attente est de voir une production mécanisée leur
fournissant une huile de même teneur comme l’huile traditionnelle mais à un taux d’acide gras
très faible.
Les consommateurs relèvent qu’ils ont l’habitude de s’approvisionner auprès des groupements
des femmes producteurs d’huile, au marché auprès des revendeuses, et surtout auprès des
boutiquiers du quartier et des femmes revendeuses des condiments dans le quartier destiné à la
consommation familiale.
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Avec une population estimée à 7 600 000 d’habitants et un taux de croissance de 2.42% en
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au niveau nationale est donc assimilée à la consommation nationale. Nous allons nous focaliser
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sur la consommation nationale, en espérant fournir nos produits dans des hôtels, des bars, des
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En 2016, la population urbaine a atteint 2.8 millions d’habitants (OCDE, PNUD, 2016), au prix
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de 1000 FCFA presque 27% (nos sources) pour le début de notre entrée sur le marché, peuvent
avoir accès à notre produit. La maîtrise de nos coups et des techniques améliorées utilisées
(mécanisation) permettent de ramener le prix à 975fcfa au lieu de 1000fcfa, dans ce cas le
pourcentage de nos consommateurs pourraient passer de 27 à 30%, soit le nombre de
consommateurs estimés(N) en 2018 donc à :
D’après nos sources, la consommation d’huile rouge par personne et par année pour la ville de
Lomé est estimée à six(6) litres en moyenne par an. En considérant que le prix d’un litre d’huile
peut descendre à 975 FCFA, la consommation par ménage pourrait atteindre six(6).
Ainsi la demande potentielle est de 384 000 litres, ce qui équivaut à 384 tonnes.
Suite à nos diverses analyses nous allons à présent tout synthétiser par la matrice SWOT
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Forces Faiblesses
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Un projet de création d’une entreprise requiert un ensemble d’attitude et aptitude dont doit faire
preuve le promoteur. L’essentiel est d’avoir une vision et une mission spécifique.
Ce n’est seulement que dans cette perspective que le promoteur peut présenter son projet afin
de témoigner de son expérience, de ses forces mais aussi de ses faiblesses.
L’idée de création d’une unité de production a commencé lorsque nous étions stagiaires à la
FUCEC Togo en qualité d’analyste crédit. Le fait de communiquer chaque fois avec la clientèle
sur leur mode de financement, dans le processus d’octroi de crédit, nous avons remarqué que
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l’activité était très rentable ; non seulement elle est rentable mais la concurrence intersectorielle
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promotion de ma carrière compte tenu de l’insertion professionnelle dont souffre les jeunes
diplômés, nous avons jugé de nous lancer tôt afin de conquérir le marché et devenir leader dans
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le futur.
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de la famille, Monsieur AHLIDJA Kossi Elolo est porteur d’un projet de création d’une unité
de transformation des noix de palme en huile rouge. Né le 15 décembre 1991 à Agu-Nyogbo
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au Togo, il commença ses études primaires à Bassar à l’école primaire publique de kpankissi
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(Bassar) en 1997 ; il obtint son certificat d’étude primaire et secondaire (CEPD) à Tsévié en
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2002 ; il poursuivit ses études secondaires à Notsè où il obtint en 2006 son BEPC ; En 2011, il
fit ses études à Lomé où il réussit à son examen de baccalauréat série D au collège protestant
de Lomé-Tokoin.
En 2012, il poursuivit ses études universitaires à Ouagadougou où il obtint en 2015 une licence
en gestion option sciences des techniques comptables et financières. De 2016-2017, il obtint un
MBA1 en investissement et gouvernance des entreprises au Sénégal à l’ISM ; actuellement il
termine sa formation en Banque et finance option gestion bancaire et maîtrise des risques au
CESAG ;
Ce projet consiste à installer une entreprise de transformation des noix de palme en huile rouge
afin de contribuer à la réduction de la pauvreté par la création des emplois et lutter contre la
dépendance du pays vis-à-vis du marché extérieur et contribuer à la croissance économique du
Togo.
Ce projet portera le nom de « PALMIER SILOE ». Elle aura pour forme juridique « société
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Anonyme à responsabilité limitée (S.A.R.L) » .Sa dénomination sociale sera donc « PALMIER
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SILOE »
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1.2.3.3. Localisation
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Ce projet sera installé à Dzolo, une localité située à 53 km de Lomé, elle est reliée à la capitale
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1.2.3.4. Produit
Pour la phase projet, « PALMIER SILOE » proposera aux consommateurs justement que de
l’huile rouge.
1.2.3.5. Equipement
Pour une chaîne de production et un logistique à la hauteur, le projet sera équipé de matériels
de productions allant de la transformation aux produits finis, des matériels informatiques et de
bureau et logistiques.
1.2.3.7. Le personnel
Compte tenu de la délicatesse des activités, les personnels à recruter doivent avoir des
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dépendront des trois éléments qui suivent : Les ressources humaines, matérielles, et financières.
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Dans le cadre de la formalisation de notre projet, nous avons opté pour la création d’une société
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La société aura pour objet de produire et de vendre des huiles de palme raffinées.
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Cette dénomination doit figurer sur tous les documents et actes issues de la société et sera donc
destinée aux tiers suivi de la forme de la société, du montant du capital social, et de la mention
de son immatriculation au registre de commerce et de crédit immobilier (RCCM).
Le siège social de la société sera donc installé à DZOLO (dans la préfecture d’AVE à 53 km de
la capital Lomé).La durée de vie de la société est 99 ans, à compter de sa date d’immatriculation
au registre de commerce, sauf prorogation ou dissolution anticipée.
Le capital social du projet s’élève à deux (2) millions partagé en part sociale de 5000 FCFA
subdivisées entre les associés selon leur apport.
Les parts sociales doivent être souscrites en totalité par les associés. Elles doivent être
intégralement libérées .Les parts représentant des apports en numéraire sont libérées lors de la
souscription du capital de la moitié (1 /2) au moins de leur valeur nominale. La libération du
surplus intervient en une ou plusieurs fois dans un délai de deux (2) ans à compter de
l'immatriculation de la société au registre du commerce et du crédit mobilier, selon les modalités
définies par les statuts.
Dès la constitution de la société, les apports en nature doivent être intégralement libérés par les
associés.
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transformation jusqu’à l’obtention du produit fini. Les éléments entrants que sont les noix de
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palme, deviennent des éléments de sortie « huile de palme raffinée » en raison d’un processus
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par le biais duquel sa valeur s’accroit. L’huile de palme à son tour sera donc, destinée à la vente
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APPROVISIONNEMENT
Déchets
Conditionnement
Approvisionnement
Cette partie du processus consiste à acheter et stocker les matières premières. Ces matières
premières (régimes de fruits de palme) seront destinées à entrer en transformation pour
l’obtention du produit fini (huile raffinée).
A partir des régimes de palme, l’égrappage permet de séparer les fruits des rafles. Il faut
sectionner le régime, à l’aide d’une machette et récupérer les fruits à la main.
Cuisson
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La cuisson des fruits est réalisée à la vapeur d’eau et permet de ramollir les fruits afin de faciliter
leur pressage.
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Pressage
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Les fruits encore chauds sont pressés permettant d’obtenir de l’huile brute (mélange huile, eau
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et boue)
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D’abord le mélange est exposé dans une trémie. Cette dernière est secouée dans l’eau afin de
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récupérer les noix plus lourdes, alors que les fibres sortent de la trémie et tombent au fonds de
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la bassine. Ensuite les fibres permettent de fabriquer des boulettes à l’aide d’une passoire.
Le mélange obtenu à la presse, est chauffé avec de l’eau pour séparer l’huile des autres éléments.
La teneur de l’huile en eau est donc réduite permettant d’augmenter la durée de conservation.
L’huile est donc stockée dans les bidons de 1 et 5 litres.
Déchets
Durant le processus de transformation des noix en produits finis, des matières ne faisant pas
objet de notre objectif final seront séparés. Il s’agit donc des noix qui seront concassées afin
d’obtenir l’amande. Cette amande sera destinée à la vente. Un autre déchet aussi sera obtenu
suite à la séparation des fibres et des noix. Les fibres ainsi obtenues permettent de fabriquer des
boulettes, une fois séchées ces boulettes appelées « Délan » servent de combustibles pour la
préparation des repas.
Cette partie du processus consiste à mettre en bidon de 5 et 1L ; l’huile ainsi, sera stockée afin
d’être destinée à la vente.
Nous pensons commencer avec une production de 384 tonnes / an pour la première année. Nous
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avons opté cette stratégie de ne pas maximiser notre production en première année dans le but
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de mitiger les risques de pénétration sur marché. Si le marché répond bien à notre offre, ce
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qui sera bien sûr le cas puisque nous comptons maximiser sur la qualité, alors en deuxième
année nous allons augmenter notre production à 400 tonnes.
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Avec une capacité de production estimée à 7.38 tonnes /semaine, pour la première année et 7.69
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tonnes /semaine, à partir de la deuxième année, considérant le prix unitaire par litre estimé à
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975FCFA pour les ménages et intermédiaires, et 1500 pour les supermarchés et les bars. Nous
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estimons notre chiffre d’affaires à 382 694 400 FCFA pour la première année.
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Les équipements que nous comptons utiliser sont de deux catégories. Il existe des équipements
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accessoires que nous pouvons retrouver sur le marché togolais à vil prix. La deuxième catégorie
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d’équipements est celle adaptée à la qualité de production, performante mais chère, elle est
souvent importée de l’extérieur, c’est en combinant ces deux équipements que nous pouvons
nous distinguer sur le marché.
Terrain
Situé à Dzolo et couvrant une superficie de 2 lots, ce terrain coûtera 1 000 000 le lot soit
2000 000FCFA.
Selon les estimations des spécialistes, les travaux nous coûterons 1 500 000 FCFA
L’installation de l’huilerie
Notre vision est de nous poser la question à savoir, qu’est-ce que nous voulons devenir ?
Au Togo, la production d’huile de palme raffinée est toujours à l’étape embryonnaire .Parlant
d’étape embryonnaire, cela sous-entend l’utilisation des méthodes rudimentaires ou
traditionnelles. Cette technique souvent utilisée est à l’origine d’une production faible en qualité
comme en quantité. Les concurrents adoptant la mécanisation sont en nombres insignifiants et
ne constituent aucune menace pour l’expansion de nos activités. Notre vision est alors de
devenir dans la région du Golf du pays, dans une projection de 5 ans, le meilleur producteur
C
d’huile de palme en qualité et en quantité, et donc dans les 10ans à venir d’assoir notre autorité
ES
2.2.1.2. Mission
-B
Définir notre mission nous revient à nous demander, qu’est-ce que nous voulons faire ? Notre
mission est de produire en quantité suffisante et en qualité répondant aux normes fixées par
IB
aussi obtenue lors du processus de production sera destinée à la vente. Certaines personnes
généralement l’utilisent dans la production de l’huile « Nemi ».
Nous devons disposer d’un avantage concurrentiel sur le marché, et cet avantage trouve sa
source dans les caractéristiques de l’environnement (notre entreprise doit s’adapter aux
caractéristiques de l’environnement) et dans des actifs puis compétences spécifiques.
Nous allons nous baser sur les cinq(5) forces de POTER pour dégager notre stratégie de
développement et de concurrence.
A Partir des cinq(5) Forces de POTER nous avons décidé d’opter donc pour deux stratégies à
savoir :
- la stratégie PUSH ;
- la stratégie PULL ;
- la stratégie de DIFFERENCIATION ;
- la stratégie de DOMINATION PAR LES COÜTS.
exprimé le besoin. Par des actions directes et concrètes, comme par exemple la distribution
ES
Toutefois, cette stratégie ne se limite pas à « pousser » le produit vers le consommateur ; elle
se doit également de cibler le consommateur. Ce ciblage est possible à travers la segmentation.
-B
- Donner des avantages aux vendeurs comme par exemple le paiement à crédit, le prix
LI
Le « pull » marketing consiste à « tirer » le client vers le produit. Cette stratégie repose
U
E
essentiellement sur la communication publicitaire via les médias de masse et sur les campagnes
de promotions. A travers ces actions publicitaires, l’entreprise ravive un besoin ou un souhait
du consommateur qui viendra de son plein gré acheter le produit de la marque. Généralement,
l’entreprise dispose de produits ayant une grande notoriété sur le marché et peut s’adresser
directement aux consommateurs via la publicité.
Le but est de donner au produit des qualités distinctives (objectives et subjectives) qui le
différencie des concurrents afin de détenir un pouvoir de marché.
Le résultat doit générer des profits supérieurs grâce à un prix plus élevé et ce, malgré des coûts
supérieurs. Cela protège l’entreprise des forces concurrentielle (barrières à l’entrée) : les
concurrents directs, l’entrée de concurrents nouveaux, fournisseur puissant, produits de
substitution
Le but est d’atteindre un prix faible en limitant les coûts à tous les niveaux du « business
system ». Il y a donc à nouveau une protection face aux forces concurrentielles… Ici, on a un
seul levier de différence, c’est le prix. C’est donc celui qui a la structure de coût la plus faible
qui va survivre.
C
Dans le cadre bien défini de notre projet, nous segmentons notre marché en trois (3) : les
entreprises privées, les intermédiaires, et les ménages.
-B
Les entreprises privées sont constituées des hôtels, des restaurants, des supermarchés. Elles
O
Les intermédiaires
U
Ce sont des commerçants qui viennent acheter une grande partie de la production à un prix
E
unique pour le revendre aux détaillants. Ils se chargent eux-mêmes de la livraison et le paiement
se fait au comptant.
Les ménages
Il s’agit des particuliers qui achètent les huiles de palmes .Ces ménages s’abonnent auprès de
certains centres de productions et demandent souvent que les livraisons se fassent à leur lieu de
service ou à leur domicile.
2.2.2.2. Le ciblage
2.2.2.3. Positionnement
2.2.2.3.1. Identification
C
ES
Notre produit doit être reconnu comme univers de référence via la qualité du produit que nous
offrons aux consommateurs
AG
2.2.2.3.2. Différenciation
-B
Notre produit doit se différencier de la concurrence non seulement par la qualité mais aussi le
IB
prix.
LI
O
Notre politique commerciale définit donc les plans stratégiques et opérationnels nous
EQ
permettant d’utiliser les ressources nécessaires dont nous disposons pour parvenir à nos
objectifs, que ce soit général comme spécifique. L’atteinte de ses objectifs se résume dans
U
Prix
Produit
S’agissant de la politique de nos produits, dans la phase de notre projet, nous pensons nous
concentrer justement que sur la production d’huile de palme raffinée. Une priorité sera accordée
à la qualité et au respect des normes hygiéniques dans le processus de la production, ceci nous
permettra de produire une huile de qualité.
Dans le but d’attirer l’attention des consommateurs, nos produits feront objet d’emballages dans
des bouteilles mises en cartons et porteront la marque de notre entreprise « PALMIER SILOE
SARL ».
La communication
C
Nous comptons assurer une politique de communication infaillible. Dans ce cadre, nous
ES
entreprises. Celui-ci mettra en place les actions marketing appropriées pour le maintien et la
pérennité des relations à nouer entre notre entreprise et notre clientèle.
-B
Nous comptons faire la propagande de l’activité de notre entreprise sur toute sorte d’icônes
IB
La distribution
TH
L’objectif premier de toute entreprise est la maximisation du profit via la vente ou l’écoulement
EQ
rapide de ses produits, en livrant s’il le faut dès la première occasion toute la production aux
plus grands preneurs. Dans cette perspective, nous comptons mettre en place des points de vente
U
dans toutes les zones environnantes. Nous comptons acheter une camionnette pouvant faciliter
E
Le type d’organisation choisi par notre entreprise est fonctionnel. Il comprend un directeur, un
service responsable financier et comptable, un service marketing, et un service de production.
DIRECTION
SECRETARIAT
C
ES
RESPONSABLE
RESPONSABLE RESPONSABLE DE
COMPTABLE ET
AG
MARKETING PRODUCTION
FINANCIER
AGENTS COMMERCIAUX OUVRIERS
CHAUFFEUR ET GARDIEN
-B
*Fonctions : Acteur principal du projet, il répond à tous les problèmes liés à l’évolution et à
EQ
problème.
E
* Mission :
- Assurer l’animation de son équipe lors des différentes phases de réalisation du projet ;
- Il est responsable de la planification et de la mise en œuvre de la stratégie à adopter ;
*Compétences requises :
-Avoir un esprit d’équipe ;
-Etre relationnel et social ;
- Avoir une réaction rapide dans la prise de décision ;
* Diplômes requis : BAC +5 En sciences de gestion
Intitulé du poste : Secrétaire
*missions :
-Gestion des courriers ;
-Réception des appels téléphoniques ;
-Réception des clients ;
- Gestion des commandes des fournisseurs ;
-Photocopies et archivages …
*Compétences requises :
-Apte à travailler sous pression ;
- maîtrise des outils informatiques (Excel, Word et power point) ;
- bien parler le français, l’anglais, l’éwé et le kabyê (langues locales) et l’écrire ;
*Niveau d’étude : BAC+2 en secrétariat de direction ;
C
*Mission :
- Elaborer le budget prévisionnel ;
AG
-Rapprochement bancaire ;
LI
*Missions :
-Effectuer la prospection dans sa zone bien sûr avec l’aide de l’entreprise (prospection
-B
satisfaction.
LI
*Compétences :
O
*Compétences :
-Etre physiquement résistant ;
-Etre rigoureux et vigilant ;
-La maîtrise des arts martiaux serait un atout ;
*Niveau d’étude : avoir une connaissance des langues locales (Ewé, kabyê).
Intitulé du poste : Ouvrier(e)
*Mission :
-Suivre la production dans tout son processus ;
-Assurer l’emballage du produit fini ;
*Compétence :
Avoir une expérience de trois (3) ans au minimum dans la fabrication d’huile de palme.
*Niveau d’étude : avoir une connaissance de la langue locale (Ewé).
Intitulé du poste : Chauffeur
*Mission :
Assurer la livraison des marchandises recommandées, il doit être en mesure de maîtriser la
zone géographique dans laquelle évolue l’entreprise. Il doit être en parfaite condition
physique.
*Compétence requise :
Capable de faire de longs voyages, et avoir la capacité de réparer les petites pannes
(préférence mécanicien-chauffeur)
C
*Niveau d’étude : avoir au minimum le BEPC (Brevet d’étude du premier cycle), et être
ES
Dans ce chapitre, nous étudierons dans un premier temps le coût du projet. Dans un deuxième
temps, nous dresserons les modalités de financement du projet. Dans un troisième temps, nous
analyserons la rentabilité du projet et essayerons un stress test et, dans un quatrième temps,
nous analyserons les différents risques inhérents à notre activité.
Famille (75%)
Ami de la famille (10%)
-B
IB
Le tableau de financement dressé ci-dessus montre les différentes sources de nos financements
afin de parvenir à la mise en place de notre projet. Le montant total requis pour commencer
LI
O
notre projet, hormis le capital social est estimé à hauteur de 112 576 800 FCFA .Ce montant
TH
Eléments Année N
EMPLOIS :
Immobilisation incorporelles 1 920 170
-frais d’établissement
Immobilisation corporelle
Construction et terrain 8 000 000
Matériel de production 2 525 000
Matériel de transport 10 000 000
Matériel et outillage 8 000 000
Equipement de bureau 2 000 000
Autres immobilisations 2 019 613.6
Besoin en fonds de roulement An1 58 347 200
Trésorerie 2 000 000
RESSOURCES
ES
Capitaux propres
Capital social 2 000 000
AG
démarrage de l’exploitation, figure les frais d’établissement. Le coût total de ces travaux dit de
O
préparatoire est estimé à 1 920 170 FCFA. Les détails seront affichés comme suit:
TH
EQ
U
E
ELEMENTS MONTANTS
Frais notariat 500 000
PREVUS
Frais d’enregistrement au RCCM 37 000
Droit fixe 18 000
Droit de greffe 7,500.0
Droits d'enregistrement 4 000
TVA 5670
Frais de publication de l'avis de création au journal "Togo presse" 15 000
Frais de déclaration fiscale d’existence 10 000
Caution bureau h 500 000
Frais ouverture de compte 22 000
Abonnement Eau - Electricité – Téléphone 100 000
Frais d’enregistrement du procès-verbal de nomination des 18 000
dirigeants
C
Nos sources
Il s’agit ici de trouver le point mort, c’est-à-dire le montant minimal des ventes qu’il faut
impérativement réaliser au cours de l’année, pour au moins pouvoir couvrir les charges.
Nos sources
C
Le tableau (8) nous montre les différentes marges obtenues dans le processus d’exploitation.
ES
Nous considérons ici comme seuil de rentabilité le niveau d’activité à partir duquel nous
commençons par réaliser des bénéfices, par conséquent celui de la première année est retenu à
AG
Marge
-Huile 1L 21.87% 21.87% 21.87% 21.87% 21.87%
AG
Notre tableau nous indique la prévision faite sur le prix de revient en fonction des différents
LI
produits ; sur nos produits d’un litre, nous estimons dégager 21.87% sur toute la période et
O
22.5% pour les produits de 5L. Toutefois, elles vont augmenter avec le niveau de la production
TH
à partir des années à suivre. Nous avons maintenu constante cette marge dans l’objectif de
mitiger les risques dans le cas où nous arrivons à dégager sur une période des résultats non
EQ
encourageants, cette marge définie est le plafond en dessous duquel nous ne voulons pas
U
descendre.
E
Intitulés Montant
Nos sources
-B
Nous dégageons un besoin en fonds de roulement estimé à 85 312 000 FCFA, ceci dit donc
IB
que nous disposons moins de ressources sur une courte durée pour financer nos emplois
LI
disponibles. Pour donc remédier à ce problème, nous allons donc faire recours à un
O
financement participatif de la famille dans le but est d’alimenter notre trésorerie, afin de
TH
Nos prévisions de vente ont été faites à partir de la population urbaine, principalement celle de
Lomé estimée à 2 133 579 habitants selon le département des statistiques du Togo.
Pour la première fois que nous rentrons sur le marché, nous devons faire preuve de prudence.
C’est la raison pour laquelle nous avons estimé notre taux de pénétration à 30% ; on a donc
640 074 comme clients potentiels sur cette base. Ainsi, la production annuelle de la première
année est estimée à 384 tonnes. Cette production augmentera dans les quatre (4) prochaines
années. En effet cette production sera écoulée à travers trois(3) principaux canaux à savoir:
- les entreprises privées (supermarchés, restaurants, hôtels) à 30% soit 115 200 unités ;
- les intermédiaires (les commerçants grossistes à 60% soit 230 400 unités ;
- les ménages à 10% soit 38400 unités ;
Il faut préciser que le prix de vente sera de 975fcfa et restera constant sur toute la période
prévue. Nous comptons fixer les prix au niveau de nos différents points de vente comme suit:
Quantités Recettes
AG
Entreprises privées 1500 115,2tonnes ou 115 200 litres 172 800 000
Intermédiaires 975 230,4 tonnes ou 230 400 litres 224 640 000
-B
Nos sources
O
TH
En majorité les coûts directs de production sont évalués à partir du prix de marché. Pour notre
projet, ces coûts concernent les facteurs de production et de distribution à savoir les matières
U
premières (régimes de fruits de palme), les frais de transport des matières premières et frais
E
d’emballages. Le calcul des coûts de déchet sera évalué sur la base des produits ne servant pas
dans la production de notre produit principal. Les marges sur coûts directs sont évaluées à partir
des prix de vente relevé comme acceptable par notre étude de marché.
Nos sources
AG
d’exploitation en première année sera de 60% ; ceci s’explique par le fait que nous allons
commencer nos activités avec un effectif moyen de nos ressources personnelles et matérielles ;
IB
comment va se comporter l’entreprise dans les années à venir. Il reprend l’ensemble des
U
Gains financiers
Charges financières 1920170 1920170 1920170 1920170 1920170
Résultat financier 137 336 118 141 468 016 271 023 122 280 934 982 290 684 654
147 264
Résultat Activités Ordinaires 137 336 118 141 468 016 122,00 152 535 020 157 469 693
Impôt sur les sociétés (28%) 38 454 113,04 39 611 044,48 41 233 954,16 42709805,6 44091514
Résultat net 98 882 004,96 101 856 972 106 030 168 109 825 214 113 378 179
CAF (résultat net + amortissements) 101 849 005 104 823 972 108 997 168 112 792 214 116 345 179
Nos sources
Ce tableau nous montre nos prévisions sur une période de cinq(5) ans. Nous allons donc à
C
partir de ces prévisions voir comment gérer de façon rationnelle nos ressources afin d’atteindre
ES
nos objectifs assignés. Il faut donc affirmer à partir de ce tableau que nous dégageons sur toute
AG
la période un cash-flow positif ; ceci dit que notre activité est rentable.
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
Financement 85 312 000
ES
participatif
TOTAL 85 312 000
AG
ENCAISSEMENT
ECAISSEMENT
Entretien véhicule 50000 50000 50000 50000
-B
Fourniture bureau 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000
IB
publicité, 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000
L
communication
IO
Téléphone 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000
Electricité 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000
TH
Energie (charbon) 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000
EQ
Salaires 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000
Achats matières 14400 000 14400000 14400000 14400000
U
premières
E
TOTAL 16 693 000 2 243 000 2 243 000 16 693 000 2 243000 2243000 16 693 000 2 243 000 2 243 000 16 693 000 2 243 000 2 243 000
DECAISSEMENT
Solde fin 68 619 000 66 376 000 64 133 000 47 440 000 45 197 000 42 954 000 26 261 000 24 018 000 21 775 000 5082000 2839000 596000
Le tableau des flux de trésorerie nous montre l’ensemble des encaissements et décaissements
auxquels doit faire face l’entreprisse sur une période de Douze (12 mois). Nous constatons
donc que sur les douze(12) mois, l’entreprise dégage un cash-flow positif. Cela confirme que
notre BFR a été bien déterminé raison pour laquelle le financement couvre toutes les charges
d’exploitations sur la période.
Années 0 1 2 3 4 5
cash-flows 101849005 104823942 108997167 112792214 116345179
Cash- flow -112 576 800 91 344 399 84 316 147 78 630 422 72 978 932 67 510 924
C
actualisé
ES
IP 2.23
Nos sources
-B
Après évaluation de nos cash-flows tout en considérant comme taux d’actualisation constitué
IB
du taux du risque du pays estimé à (5%) et le taux obligataire retenu au Togo qui est de (6.5%),
LI
nous avons donc choisi pour taux d’actualisation 11.5%. Comme conséquence nous évaluons
O
la richesse totale dégagée par notre projet sur les cinq(5) ans à 180 280 005FCFA estimée
TH
comme VAN. Notre taux de rentabilité(TRI) est estimé à 70 %.le TRI en tant que indicateur
de pertinence permet de prendre en compte les flux (achats, ventes, frais et fiscalité). Le
EQ
•Seuil de rentabilité
E
D’après le Tableau(8), le seuil de rentabilité s’élève à 155 647 382.9FCFA FCFA cela suppose
que notre projet commencera à couvrir ses charges et à générer des bénéfices à partir de
155 647 382.9FCFA.
De notre compte prévisionnel établit, nous posons l’hypothèse selon laquelle si le taux
l’inflation diminue de 1% il est possible que nos prix de vente baisse de 5% nous avions
présentés plus haut nos comptes prévisionnels ; nous avions considéré une baisse des prix de
nos produits de 5% ; cela représente notre hypothèse réaliste.
Bien que nous ayons réalisé précédemment nos prévisions, le prix peut baisser et donc nous
allons porter la baisse des prix à 5% et estimer la rentabilité du projet. Ceci, nous donne
l’assurance que, même en situation défavorable, l’entreprise peut continuer à être rentable sur
toute la période. Nous confirmons donc que la conjoncture économique quand bien même
affectant nos résultats ne représente aucun risque pour notre activité puisque nous avons déjà
prévu une situation pareille incluse dans la détermination de notre taux d’actualisation.
« PALMIER SILOE » est une structure à but lucratif mais qui ne met pas de côté la dimension
C
sociale. Notre souci n’est pas non seulement d’accumuler de la richesse mais aussi d’avoir une
ES
Ce projet permettra d’aider l’Etat togolais dans le renforcement de sa politique de lutte contre
-B
la pauvreté.
IB
transformation des noix en huile raffinée aux personnes désireuses se lancer dans le domaine.
O
TH
Notre projet aura un impact considérable sur la création de l’emploi. Nous allons au cours de
ce projet employer dix-sept (17) personnes tout en contribuant à l’amélioration de leur condition
EQ
Voici en récapitulatif la richesse créée sur les cinq(5) années du projet, comme valeur ajoutée
à l’économie togolaise
Années 1 2 3 4 5
Valeur économique 101849005 104823942 108997168 112792214 116345179
Ce projet aura à dégager des recettes fiscales importantes à l’Etat togolais, ceci est indirectement
notre contribution comme personne morale au développement de la nation et à l’évolution des
travaux publics.
Voici donc comme suit notre contribution fiscale sur les périodes déterminées :
Années 1 2 3 4 5
C
Recettes
ES
Sur le plan écologique, nous sommes arrivé à penser à la création d’un écosystème via, la
IB
plantation des arbres sous la forme de haie vive aux alentours de l’entreprise comme à l’intérieur
LI
de la cour afin de permettre une purification de l’air, suite aux fumées dégagées lors du
O
processus de production.
TH
croissance interne, avec les extensions de gamme, les lancements de produits nouveaux et la
E
pénétration de nouveaux marchés, assure la croissance des parts de marché, des volumes, du
cash-flow et des profits » (Merunka et Topscalian, 1987). Ne pas innover, c’est courir le risque
de ne pas rester compétitif, et, in fine, de disparaître. Cependant, le lancement de produits
nouveaux constitue, en tant que tel, un facteur de risque, les fréquents échecs s’accompagnant
de pertes financières pouvant affecter l’organisation toute entière. Bien qu’il soit très difficile
de donner une estimation précise du taux d’échec du projet, la notion d’échec commercial
restant relativement floue dans la littérature, certains auteurs annoncent des taux pouvant
atteindre 90%, voire 95% (Andréani, 2001). Si le lancement des produits nouveaux est perçu
comme « risqué » par les managers, c’est bien parce qu’il réunit deux caractéristiques propres
à la notion de risque : un évènement aléatoire, « plus ou moins probable », incertain, mais dont
l’occurrence peut affecter « les objectifs de l’entreprise qui le subit ». Dès lors, la réduction du
risque lié au lancement de produits nouveaux est une préoccupation stratégique pour les
praticiens. Or, même si l’échec commercial dépend de la conjonction de nombreux paramètres
internes et externes à l’entreprise, qu’elle ne peut pas forcément maîtriser, il s’explique
généralement par l’accumulation de nombreuses erreurs (Cusin, 2011). Plusieurs causes sont
avancées pour expliquer l’échec des produits nouveaux, parmi lesquelles figure la qualité
médiocre des études de marché (Andréani, 2001). C’est sur cet aspect du lancement que porte
plus spécifiquement notre recherche, en se focalisant sur la robustesse de la mesure de l’attitude
à l’égard des produits commercialisés par une marque existante.6
Le Togo est un pays dont la situation politique était restée pendant longtemps stable. Mais à
ES
partir des années 2016, l’instabilité politique avec le nouveau régime devient une
AG
subventions de l’Etat.
IB
tâches
EQ
Nos sources
6
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2012-7-page-160.htm.
C
ES
AG
-B
IB
CONCLUSION GENERALE
LI
O
TH
EQ
U
E
La mécanisation liée à la transformation des noix de palme en huile raffinée présente l’un des
facteurs de développement futur de l’activité commerciale du Togo, compte tenu des conditions
d’implémentations favorables à l’activité (disponibilité des matières premières et mains
d’œuvres qualifiées). Cependant l’état du marché démontre une insuffisance et un manquement
de qualité dans la production.
Faisant donc face à une telle situation, nous avons donc décidé d’implémenter un projet basé
sur la mécanisation des processus de transformation, afin de répondre aux besoins des
consommateurs en mettant à leur disposition des produits de qualité (huile raffinée)
Le choix porté sur DZOLO, comme lieu d’implémentation, correspond favorablement au bon
déroulement des activités depuis l’approvisionnement jusqu’à la sortie des produits finis.
C
ES
Le bon déroulement de ce projet exige un savoir-faire technique poussé. Hormis, les ressources
dont nous disposons, la disponibilité des ressources financières, et matérielles sont pertinentes
AG
pouvons dire avec satisfaction que l’objectif à réaliser le projet est atteint.
O
TH
Comme vision, nous comptons étendre notre activité sur toute l’étendue du territoire, sur un
horizon de dix(10) ans.
C
ES
AG
-B
BIBLIOGRAPHIE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Ouvrages
1. Bridier et S.Michailof, guide pratique analyse de projet, économicas, 1995,340p
Webographie
-B
7. http://vivresanshuiledepalme.blogspot.com/2016/07/lhuile-de-palme-cancerigene-prouve.html.
IB
8. http://base.d-p-h.info/fr/fiches/premierdph/fiche-premierdph-4739.html.
9. http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Economie/Le-Togo-pourra-
LI
exporter-son-huile-de-palme.
O
10. http://www.banquemondiale.org/fr/country/togo/overview.
TH
11. http://le-fagace.org/fr/pays-membres/togo.
EQ
12. http://www.rfi.fr/emission/20170319-togo-agriculture-defis-secteur-agricole-
investissements-developpement.
U
13. https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2012-7-page-160.htm.
E
C
ES
AG
-B
ANNEXES
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Eléments Année N
EMPLOIS :
Immobilisation incorporelle 1 920 170
-frais d’établissement
Immobilisation corporelle
Construction et terrain 8 000 000
Matériel de production 2 525 000
Matériel de transport 10 000 000
Matériel et outillage 8 000 000
Equipement de bureau 2 000 000
Autres immobilisations 2 019 613.6
Besoin en fonds de roulement An1 58 347 200
Trésorerie 2 000 000
RESSOURCES
ES
Capitaux propres
Capital social 2 000 000
AG
Annexe 2 : Tableau d’amortissement des immobilisations sur 5 ans (en millions de FCFA)
Num de Rubriques Montants Durée Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Valeur
résiduelle
cpte
222 Terrains 2 000 000 20 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 1 500 000
23 Installations et 5 000 000 20 250000 250 000 250 000 250 000 250 000 3 750 000
agencements
245 Matériel de 10 000 000 5 2000000 2000000 2000000 2000000 2000000 0
transport
244 Matériel de 560 000 5 112000 112000 112000 112000 112000 0
bureau
2411 Matériel 5 050 000 10 505000 505000 505000 505000 505000 2525000
industriel
681 Dotation aux 2 967 000 2 967 000 2 967 000 2 967 000 2 967 000
amortissements
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Huile de palme
Eléments Quantité prix unitaire Montant
Charges directes
Achat des matières premières 128000 450 57600000
Main d'œuvre directe(MOD) 300 700 210000
Electricité 15000 33,33 500000
Charbon 200 1500 300 000
Transport matières premières 384000 300 115200000
Charges indirectes
Conditionnement 384000 600 230400000
Transport des produits finis 384000 800 307200000
Totaux 1295500 549,1 711410000
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Responsables Financiers Comptabilité et trésorerie 700 000 1 700 000 8 400 000 8 400 000
Responsable des Ressources Humaines et secrétaire (700 000 + 300000) 2 1 100 000 13 200 00 13 200 000
Chauffeurs Liaison, collecte 150 000 1 150 000 1 800 000 1 800 000
Agents commerciaux Promotions des produits 250 000 3 9 000 000 9 000 000
Vente, et livraison des produits 750 000
Ouvriers de production Ouvriers de production 150 000 5 7 50 000 9 000 000 9000 000
Gardiens/Agent entretien Sécurité nuit et jour 100 000 2 2 400 000 2 400 000
entretien des locaux 200 000
C
Eléments Montants
Assurances diverses (Véhicule, matériel, maladie) 1 500 000 1 500 000 1 500 000 1 500
Carburant 300 000 1000 000 1000 000 1 000 0000 000
1 000 000
Electricité (montant minimum) 500 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Entretien véhicule 100 000 250 000 250 000 250 000 250 000
Fourniture de bureau 240 000 250 000 150 000 150 000 150
Maintenance des outils de production 700 000 700 000 000
700 000
Petit outillage, équipement sécurité 30 000 200 000 250 000 225 000 200
Produits d'entretien 30 000 200 000 200 000 200 000 000
200
Publicité, communication 150 000 500 000 500 000 500 000 000
500 000
C
Téléphone 300 000 350 000 350 000 350 000 350 000
ES
Transports divers 100 000 700 000 700 000 700 000 700 000
Total 5 550 000 1 6 200 000 6175 000 6 100 000
5
AG
7
0
0
-B
0
0
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Intitulés Montant
Gains financiers
ES
147 264
Résultat Activités Ordinaires 137 336 118 141 468 016 122,00 152 535 020 157 469 693
Impôt sur les sociétés (28%) 38 454 113,04 39 611 044,48 41 233 954,16 42709805,6 44091514
-B
106 030
Résultat net 98 882 004,96 101 856 972 167,84 109 825 214 113 378 179
IB
CAF (résultat net + amortissements) 101 849 005 104 823 972 108 997 168 112 792 214 116 345 179
LI
O
TH
EQ
U
E
Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juill Août Sept Oct Nov Dec
Solde début 27264800
ENCAISSEMENT
Financement 85 312 000
C
participatif
ES
TOTAL 85 312 000
ENCAISSEMENT
AG
ECAISSEMENT
Entretien véhicule 50000 50000 50000 50000
-B
Fourniture bureau 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000 20000
publicité, 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000
IB
communication
L
Téléphone 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000
IO
Electricité 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000 42000
TH
Energie (charbon) 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000
Salaires 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000 2106000
EQ
Achats matières 14400 000 14400000 14400000 14400000
premières
U
TOTAL 16 693 000 2 243 000 2 243 000 16 693 000 2 243000 2243000 16 693 000 2 243 000 2 243 000 16 693 000 2 243 000 2 243 000
E
DECAISSEMENT
Solde fin 68 619 000 66 376 000 64 133 000 47 440 000 45 197 000 42 954 000 26 261 000 24 018 000 21 775 000 5082000 2839000 596000
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
TABLES DE MATIERES
Dédicace ...................................................................................................................................... i
Remerciements ........................................................................................................................... ii
Abstract ..................................................................................................................................... iv
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 49
-B
ANNEXES ............................................................................................................................... 51
IB