Projet Poulet Cote D Ivoire
Projet Poulet Cote D Ivoire
Projet Poulet Cote D Ivoire
[Choisir la date]
(MBA-GP)
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PROJET PROFESSIONNEL
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THEME
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Enseignant au CESAG
Octobre 2015
Dédicace
soit légère.
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enfants.
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Je tiens à remercier mon épouse AISSATOU NDIAYE pour tous les efforts consentis
pour l’aboutissement de ma formation.
Je remercie de tout cœur tous les professeurs du CESAG qui ont contribué à ma
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Je remercie très sincèrement mon ami et frère Monsieur OMAR THIAM pour son
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promotion avec qui j’ai passé des moments très difficiles et qui m’ont aidé à les
surmonter.
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QCD : Qualité-Coût-Délais
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BESOINS EN INVESTISSEMENT
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Acquisition
matérielles 12 704 000
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BESOIN DE FINANCEMENT
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Durée 8 ans
Emplois crées 10
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Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8
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Total ressources 42961500 7039257 8607957 8607957 8841818,35 9099065,84 9771234,96 10082504,4 36022646,7
Total emplois 27704000 13962750 4731670 6777796,48 7111884,13 7479380,54 26234241,3 8328297,26 8817434,98
Solde de trésorerie 15257500 -6923493 3876287 1830160,52 1729934,22 1619685,3 -16463006,3 1754207,16 27205211,7
Trésorerie cumulée 15257500 8334007 12210294 14040454,5 15770388,7 17390074 927067,731 2681274,9 29886486,6
DONNEES .............................................................................................................................7
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INTRODUCTION GENERALE
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1. Contexte
Dans le domaine de l’élevage, cette stratégie repose sur le développement des facteurs clés à
travers les axes suivants :
Le sous-secteur de l’élevage représente 28% du PIB du secteur primaire (doc PSE) et revêt
une importance capitale sur le plan socioéconomique par sa contribution à l’amélioration des
-B
revenus des ménages et à la création d’emplois notamment l’emploi des jeunes dont les
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L’élevage avicole occupe une place de choix dans l’économie sénégalaise, elle est pratiquée
par la quasi-totalité des ménages en milieu rural, et constitue "un levier important" de lutte
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période forte de croissance" dans les années 1990, une progression contrariée à partir des
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années 2000 dans l’espace UEMOA, avec l’avènement du Tarif extérieur commun (TEC),
caractérisé par une baisse des droits de porte de 35% à 20%.
Aujourd’hui la filière avicole est l’une des filières agroalimentaire les plus porteuses, elle
contribue à hauteur de 17% du PIB de l’élevage avec un chiffre d’affaires de 128 milliards
FCFA et la génération de 10 000 emplois directs et indirects.
2. Problématique
L’aviculture au Sénégal est caractérisée par deux systèmes d’élevage distincts que sont :
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L’aviculture traditionnelle est surtout pratiquée en milieu rural mais aussi en zone périurbaine
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L’aviculture semi-industrielle a connu un essor considérable à partir des années 80. Elle est
localisée surtout dans la périphérie des grandes villes comme Dakar et Thiès. Ce type
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d’aviculture se caractérise par l’élevage des volailles de souches exotiques. Elle est surtout
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concentrée dans la zone des Niayes : la région de Dakar abrite plus de 80 % des activités, la
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La zone des Niayes présente, durant certaines périodes de l’année, des conditions climatiques
favorables presque identiques aux pays d’où proviennent les variétés de poussins exotiques.
intrants et la faible valorisation des produits avicoles mais également la faiblesse des prix de
vente… etc.
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plus croissante sous l’effet conjuguée de l’urbanisation, de la croissance des revenus et des
nouvelles attentes socioculturelles des populations. Cette tendance à la hausse de la demande
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consommation en protéines animales pour les populations peinent toujours à être réalisés.
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Le défi majeur reste de réussir à nourrir convenablement, en produits avicole, une population
de plus en plus nombreuse, fortement urbanisée, mais relativement pauvre.
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Au-delà des objectifs personnels d’auto-emploi, le projet est mis en place pour apporter sa
contribution à la satisfaction de la demande de poulets de chair, mais également à
l’amélioration de la consommation de protéines animales. Il s’agira de mettre en place un
système de production de poulets de qualité et de trouver les créneaux de distribution qui
permettront d’atteindre les consommateurs compte tenu de tous les niveaux de revenus.
3. Objectifs du projet
3.1. Objectif général
4. Intérêts du projet
Au titre personnel le projet permettra de satisfaire une ambition longtemps murie, celle de de
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créer et de gérer son propre affaire et d’être indépendant. Mais aussi de mettre en pratique les
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Il permettra également de créer des emplois dans la zone d’implantation et de lutter contre la
pauvreté des populations locales.
-B
Par ailleurs le document conçu pour la réalisation du projet constitue une base de données très
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importante pour les étudiants désirant faire des études de faisabilité de projet avicole dans la
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5. Méthodologie de l’étude
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La méthodologie adoptée pour mener cette étude consiste à collecter des données en vue de
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les analyser et les exploiter. La collecte des données s’est basée sur l’analyse documentaire.
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Ensuite, nous avons procédé à des entretiens ouverts avec les acteurs de la filière et d’autres
personnes ressources.
PREMIERE PARTIE :
-B
BESOINS
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Chapitre 1 : PRESENTATION DE L’ETUDE ET METHODES DE COLLECTE DE
DONNEES
Dans ce chapitre, nous définirons la notion de projet, ensuite nous déclinerons la typologie de
projets avant de dégager les étapes d’élaboration du projet et enfin nous donnerons les
méthodes de collecte de données dans le cadre de ce travail.
Les manuels en matière de gestion de projet utilisent certains concepts sur lesquels il convient
de s’entendre. Il existe différentes définitions du projet selon les auteurs et les organisations,
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Une intention de faire, ou plus conceptuellement une démarche spécifique qui permet
de structurer méthodiquement et progressivement une réalité à venir. Le projet est un
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ensemble d’actions à réaliser pour satisfaire un objectif défini, dans le cadre d’une
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Quel que soit la nature spécifique d’un projet, il est possible de conceptualiser sa réalisation
dans un univers à trois (3) dimensions :
Chaque dimension constitue une contrainte et représente une partie du triangle appelé triangle
d’or du projet dont les sommets (objectifs à réaliser) correspondent au triptyque QCD
(qualité, coût, délais) ou qualité globale du projet.
Qualité
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-B
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Délais Coûts
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Ces dimensions sont souvent le baromètre qui permet de suivre la maîtrise technique du projet
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à réaliser selon la variation autour des sommets du triangle. Un côté du triangle qui n’atteint
pas le sommet ou le dépasse renseigne sur le degré d’atteinte de l’objectif temps, coût ou
qualité.
L’importance grandissante des projets dans la vie économique s’est accompagnée d’une
prolifération de termes « techniques » censés traduire une catégorisation des projets.
Projets industriels
Projets agro-industriels
Projets de développement rural
Projets miniers
Projets culturels
Projets sociaux, etc.
Les Mégaprojets caractérisés par le gigantisme des objectifs poursuivis et des moyens
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Les projets DURS (matérialisés par la production d’un bien ou d’un service).
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Les projets productifs : ils sont tournés vers le marché, créateurs de valeur ajoutée et
visent une rentabilité économique pour réaliser un profit ; ils produisent des biens et
des services marchands.
Les projets non productifs : l’objet prioritaire est moins une rentabilité intrinsèque que
le concours à la poursuite d’objectifs macroéconomiques ou de développement.
Les projets publics (leur commanditaire est généralement l’Etat, les Collectivités
locales ou leurs démembrements) ;
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Les projets privés (ils sont l’œuvre de personnes physiques ou morales de droit privé.
-B
Les projets publics, comme privés, peuvent porter sur le même type d’opérations (école,
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hôpital, service de transport). Toutefois, le projet public répond généralement à des impératifs
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Dans un contexte de plusieurs projets, l’évaluation des projets entre eux peut servir de base
distinctive :
Un projet naît, se développe et meurt. On appelle "cycle de vie du projet" l'enchaînement dans
le temps des étapes et des validations entre l'émergence du besoin et la livraison du produit.
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Les principales étapes d’élaboration d’un projet (Banque Mondiale / BIRD) sont :
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identification ;
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préparation ;
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sélection/négociation/approbation ;
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exécution (réalisation) ;
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évaluation ex-post.
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1.2.1. Identification
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Cette étape consiste à choisir parmi les projets/programmes d’un plan de développement celui
qui présente une priorité. Elle passe par :
l’analyse macro-économique (se faire une idée sur les éléments nationaux et
mondiaux...) ;
l’analyse micro-économique (ou sectorielle) : analyse des besoins et de la demande
effectifs, de la structure, du comportement et de la performance du secteur dans lequel
va s’insérer le projet
1.2.2. La préparation
Elle consiste à concevoir le projet dans toutes ses composantes et de permettre à l’analyste de
justifier la faisabilité technique, économique et sociale, etc. et de montrer que le projet est la
meilleure solution possible au problème que l’on cherche à résoudre après l’analyse de toutes
les variantes.
L’évaluation ex-ante dépend des deux premières phases et constitue l’étape au cours de
C
laquelle l’analyste extérieur (le décideur, le banquier..) fait un jugement qualitatif sur la
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l’organisation ;
à sa rentabilité financière, économique, sociale, etc.
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1.2.4. Sélection/négociation/approbation
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complémentaires.
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Si le projet est sélectionné, arrive alors la négociation qui aboutit ou non à la signature d’une
convention de financement.
1.2.5. La réalisation/Exécution
Elle correspond à la mise en œuvre des moyens pour l’atteinte des résultats escomptés. Elle
comprend la mise en œuvre, la réalisation de la phase d’investissement; la réalisation de la
phase de production; le contrôle et le rééquilibrage (à l’aide du système mis en place en vue
de corriger lorsque le projet s’écarte de l’objectif prévu).
La première peut intervenir 6 à 12 mois après la phase d’exécution (dans certains cas 3 mois
avant. L’objectif visé est de déterminer dans quelles mesures les objectifs globaux du projet
ont été atteints, en termes d’impact, d’effets et de produits
Elle a été effectuée principalement au niveau du centre de documentation du CESAG les sites
Internet, auprès des personnes ressources et à travers toutes autres sources d’informations
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Nous avons procédés, à la suite de l’analyse documentaire, à des entretiens ouverts auprès des
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acteurs. Ils ont été réalisés à travers des visites auprès de personnes-ressources à différents
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niveaux de la filière :
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les fermiers et les abatteurs de la zone des Niayes et des marchés urbains ;
Les distributeurs d’aliments de bétails.
EL Mokhtar Diallo est un homme d’une quarantaine d’années, sorti du Centre Africain
d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) avec un MBA en gestion de projet qui nourrit
C
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Enseignant de formation, monsieur Diallo est affecté en 1998 à Fadyacounda, petit village
situé près de Maka Colybantang dans la région de Tambacounda comme chargé d’école. Il se
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trouve confronté pour la première fois à la lourde responsabilité de gérer à lui seul une école
avec toutes les obligations administratives et l’intelligence sociale pour la réussite de cette
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école. Après deux ans de durs labeurs et de compromis avec les parents d’élèves, il quitte
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Fadyacounda pour Missirah, toujours dans la même région où il intègre l’équipe pédagogique
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de l’école pilote régionale de Tambacounda, l’école Fadiamé Sylla. Dans cet établissement il
développe et cogère les activités du projet d’école avec l’aide du PROMER (Promotion de
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Micro Entreprises Rurales) et les volontaires américains de l’USAID. Ils réussirent ensemble
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la mise en œuvre d’une cabine téléphonique privée, d’un jardin potager et d’un petit poulailler
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de poules locales. Plus tard il entreprendra de mettre en place dans l’école une bibliothèque
publique dotée d’une salle de lecture grâce à l’aide des fils du terroir expatriés en Europe.
En 2004, monsieur Diallo est affecté à l’école Baba Gangué de Pikine dans la région de
Dakar. Il entreprend de mettre en œuvre ses précédentes expériences d’animation et de
gouvernance d’école.
Monsieur Diallo créa parallèlement un poulailler familial avec l’appui financière de son frère
ou il produit 150 poulets pendant les grands événements religieux, période où la demande est
plus qu’importante. Cette entreprise est une grande réussite car il coïncide avec l’interdiction
Quelques années plus tard monsieur Diallo est reçu aux tests d’entrée au CESAG d’où il sort
avec un MBA en gestion de projet. Les connaissances acquises en management lui seront
sûrement très utiles dans la gestion de son future entreprise.
Mohamed Racine Diop est un commerçant sénégalais d’une quarantaine d’années établi en
Gambie. A la suite de l’invalidation de l’année universitaire 1993-1994, il se consacre à la
gestion des activités de son père qui avait un verger de manguiers et une ferme avicole. A la
mort de son père il décide de s’expatrier en Gambie où il s’exerce dans l’import-export de
chaussures et sacs de dames. Son activité se développe très bien, mais la Gambie n’est pas un
C
pays très stable. D’ailleurs les derniers événements de putsch manqué le confortent dans son
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ambition de rentrer au pays. Il en parle avec son ami d’enfance qui l’invite à investir dans son
AG
projet de création de ferme avicole. Monsieur Diop convaincu par son ami adhère au projet et
décide de s’engager comme associé d’autan qu’il connait bien l’aviculture pour y avoir
-B
exercé.
IB
Pour étudier l’environnement élargi du projet, nous procéderons par une analyse SPECTRED
qui permet de mettre en exergue les tendances lourdes de l’environnement sur le plan social,
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et évalue ses impacts potentiels positifs ou négatifs. Cependant nous nous limiterons à ceux
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Politique
Stabilité démocratie
Volonté politique
d’accompagner le secteur
Démographique
Réglementaire Population en
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AVICULTURE
importations 2,7% par an
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Technologique
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Technique d’élevage
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relativement simple
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Nombreuses structures
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d’encadrement
Formation de vétérinaire
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La stabilité politique depuis l’indépendance en 1960 est au premier plan des tendances
lourdes. Les dernières élections de Février et Mars 2012 ont confirmé cette tradition
démocratique. En plus l’Etat affiche une grande volonté d’accompagner le secteur par la mise
en œuvre de plusieurs projets de développement de l’élevage.
Enfin au plan technologique, les techniques de production du poulet sont simples et faciles à
maîtriser. Tous les acteurs nécessaires au développement du secteur sont présents ;
accouveurs, les producteurs d’aliments, structure d’encadrement, etc.
Malgré ce magnifique tableau d’opportunités que présente le secteur, quelques taches noires
de menaces viennent s’y incruster, notamment la levée de la suspension des importations de
produits avicoles. Si cette suspension arrivait à être levée, ce qui est du reste envisageable car
C
portant sur le non protectionnisme, ce sera la porte ouverte aux concurrents étrangers plus
AG
compétitifs produisant à l’échelle industrielle avec des coûts de production plus faibles.
-B
cherchent à développer leurs activités par la gestion de toute la chaine de production. Elles
LI
produisent les aliments de volaille, gèrent leurs propres couvoirs, produisent les œufs à couver
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et les poussins. En plus elles multiplient les unités de productions, ainsi à l’image des
TH
A cela s’ajoutent les énormes difficultés de lever les financements auprès des institutions
E
L’analyse de l’environnement sectoriel nous a permis d’étudier les systèmes d’élevage avicole
et l’’ensemble des acteurs du secteur.
Ce système intensif n’est pas fréquent mais commence à se développer. Il regroupe moins
d’une dizaine de producteurs presque tous installés à Dakar et un peu à Thiès. Toutefois un
aviculteur intensif est installé à Saint-Louis (260 Km au nord de Dakar) et exploite un cheptel
de ponte d’environ 30 000 sujets et quelques milliers de poulets de chair qu’il élève surtout
pendant les périodes de forte demande. Le nombre d’éleveurs de ce secteur est limité et elle
n’a pas beaucoup varié au cours des cinq dernières années. Deux ou trois unités industrielles
de production avicole intégrées situées à Dakar sont constantes, d’autres unités s’installent et
disparaissent au cours des années.
commercial (plus de 80 pour cent des effectifs avicoles élevés). Les producteurs de ce groupe
se rencontrent surtout dans la zone des Niayes de Dakar et de Thiès. Le plus souvent, ce type
-B
d’élevage est pratiqué par des salariés et des personnes des professions libérales, ou exerçant
dans le tertiaire et qui engagent des fermiers pour s’occuper de la gestion de leurs fermes.
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agglomérations et communes rurales. Ce type d’élevage est pratiqué par des personnes à
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faibles revenus (femmes, enfants, chômeurs etc.). Le secteur exploite de façon préférentielle
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les souches commerciales importées, mais quelques fois on peut rencontrer des élevages
mixtes qui élèvent à la fois des souches commerciales et des poulets locaux, aboutissant à des
croisements non-contrôlés et des naissances de métisses. Ces éleveurs (amateurs) s’adonnent
surtout à l’élevage de poulets de chair.
Cette activité correspond à l’élevage du poulet commun ou poulet domestique appelé Gallus
gallus. Cet élevage est pratiqué dans tout le pays. Les femmes et les enfants en sont les
principaux éleveurs et bénéficiaires de son développement. En effet, des enquêtes menées par
Traoré (2001); Diouck & Traoré (2007) et Taousset (2011), révèlent que plus de la moitié des
Il existe plusieurs acteurs dans la filière qui concourent à la bonne marche de cette dernière.
Chacun de ces acteurs joue un rôle primordial et assure une fonction spécifique
La SUNEOR (ex SONACOS) fournit le tourteau d’arachide qui est une véritable source de
-B
protéines. Mais, une bonne partie de ce tourteau est exportée du fait du prix plus intéressant
que celui proposé par les industriels. Ainsi, la plupart des provendiers de la place importent le
IB
tourteau de soja qui est plus riche en protéines que celui de l’arachide.
LI
O
La farine de poisson est fournie par Afric Azote qui a une capacité de production telle qu’elle
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peut approvisionner l’ensemble des industriels en quantité suffisante et dans les délais.
EQ
Les additifs quant à eux sont disponibles au niveau des cabinets vétérinaires.
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Les œufs à couver (OAC), qui constituent l’intrant indispensable pour la production de
poussins, sont importés de la France et du Brésil principalement. En effet, les accouveurs de
la place sont approvisionnés en OAC pour la production de poussins « chair ». La quantité
d’OAC pour poussins futures « pondeuses » importées n’est pas très importante du fait de la
mise en place d’un cheptel de reproducteurs par quelques accouveurs.
Les Provendiers
Les provendiers ont une grande importance dans la filière car ils assurent la fourniture de
l’aliment qui est un intrant capital pour une bonne croissance des sujets. Actuellement, la
filière compte de grands industriels qui sont localisés dans la région de Dakar et qui assurent
Les Accouveurs
Ils jouent un rôle prépondérant dans la bonne marche de la filière puisqu’ils assurent la
fourniture de poussins à un jour aux producteurs. Les principaux accouveurs sont
essentiellement : SEDIMA, CAMAF, CAM, AVIPROD, SENAV, qui sont les plus connus et
les plus réguliers dans la fourniture de poussins. Il existe d’autres couvoirs qui ne sont pas
bien connus tels que le Couvoir de la plage, FAPPO et SOSEPRA. La majeure partie de ces
accouveurs importe plus des trois quarts des OAC dont ils ont besoin pour la production de
poussins
C
ES
AG
-B
IB
LI
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Au début, tous les matériels avicoles nécessaires pour la mise en élevage étaient importés :
mangeoires, abreuvoirs, etc. Les industriels étaient les principaux fournisseurs de ces
matériels importés. Depuis un certain temps, nos artisans locaux proposent un matériel de
plus en plus proche de la perfection à un prix relativement modeste. La majeure partie de ces
artisans se trouvent dans la zone des Niayes. La plupart des éleveurs estiment que les
mangeoires sont acceptables mais les abreuvoirs ne respectent pas les normes ce qui les
incitent à continuer à acheter les abreuvoirs importés.
Les producteurs
C
Les producteurs constituent le maillon le plus important de la filière. En effet, leur importance
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est notoire dans la dimension de la filière puisqu’ils sont les principaux demandeurs d’intrants
AG
des industriels. Et d’autre part, les producteurs sont les principaux fournisseurs de produits
avicoles de consommation aux populations. Ils sont constitués de producteurs de poulets de
-B
chair, de producteurs d’œufs de consommation et certains producteurs qui font les deux
activités à la fois. Certains industriels font de la production également.
IB
LI
Avec 1/3 de la population, soit environ 4 millions d’habitants la région de Dakar est
assurément le plus grand marché de viande de volaille, issue aussi bien de l’élevage
EQ
Certains éleveurs qui possèdent de grands effectifs, les éleveurs amateurs et quelques petits
éleveurs ont une clientèle connue et fidèle avec laquelle un accord tacite semble être passé.
Pour ces clients, les poulets sont généralement livrés tués et vidés avec emballage dans
certains cas (rares). Une part importante de la volaille chair est détenue par les petits et
moyens éleveurs, qui souvent n’ont pas de marché sûr et qui comptent sur les banabanas pour
écouler leur production, généralement vendue à l’état vif. Aussi, les éleveurs qui ont des
clients fixes peuvent avoir recours aux banabanas en cas de défection de ces clients. Ceux
sont donc les éleveurs qui vendent eux-mêmes leur production et les principaux clients sont :
Les banabanas sont des acheteurs – revendeurs. Il s’agit généralement des ressortissants de la
région de Diourbel appelés « baol-baol », ou de Kaolack dits « saloum-saloum », qui
connaissent bien le marché (possédant parfois des informateurs).Ils achètent les poulets au
niveau des fermes au prix de gros et vont les revendre au niveau des marchés où ils se
retrouvent en groupe (par affinité, ou venant de la même contrée). Les poulets qu’ils vendent
sont maintenus dans des cages de fortune, où ils reçoivent de l’eau et un peu d’aliment
essentiellement composé de son de mil ou de riz de qualité médiocre. Dans tous les marchés
officiels de Dakar, ils possèdent un endroit réservé exclusivement pour la vente de poulets.
Les hôtels et les supermarchés sont généralement des clients fixes, qui ont passé un accord
tacite (le plus souvent) ou écrit avec certains éleveurs (généralement les grands éleveurs). Ils
AG
exigent beaucoup de conditions à remplir : poids du poulet (car ils ont une clientèle multiple
dont les choix de consommation varient), âge des poulets, présentation (généralement tués et
-B
vidés, mieux sous emballage). Les conditions que posent les supermarchés avant d’acheter
IB
des carcasses sont draconiennes pour les éleveurs ; mais les supermarchés sont de bons
LI
payeurs.
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TH
Les grandes structures qui servent de repas collectifs à des effectifs importants, sont
également des clients acheteurs de poulets de chair. Ils sont un peu moins exigeants sur le
U
obligatoire que pour certains. Ils s’adressent aux grands comme aux moyens éleveurs, le
marché est passé (choisi) selon les relations du chargé des achats de ces structures. À Dakar, il
existe une dizaine de centres hospitaliers, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et de
nombreux camps militaires, qui servent des repas collectifs.
Cependant, les éleveurs considèrent ces structures comme des mauvais payeurs qui payent
souvent avec du retard. En effet, ces établissements publics émergents au niveau de trésor de
l’État ; ce qui fait que la mobilisation des fonds n’est pas rapide.
Cette catégorie de clients achète rarement des poulets chez les éleveurs. Le plus souvent ils se
ravitaillent auprès des banabanas les plus proches de leurs lieux d’exercice et ils payent
généralement au comptant.
Le dernier maillon de la chaîne est le consommateur, qui est représenté par la ménagère qui
achète le poulet vivant chez les banabanas, soit sous forme de carcasse au marché, soit chez
l’éleveur qui a ouvert une cantine de vente, soit au supermarché. Dans tous les cas, il obtient
son produit après avoir payé un prix qui prend en compte les marges de bénéfice de tous les
intervenants.
C
ES
Il ressort des entretiens avec les acteurs que différents circuits de commercialisation sont
utilisés pour écouler les poulets de chair, trois circuits se dessinent principalement.
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Circuit 1
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Circuit 2
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Détaillant
ateur
Circuit 3
Supermarché Consommateurs
Producteur
Les banabanas sont au cœur du système de commercialisation des poulets de chair. Ils
constituent une clientèle incontournable pour les petits producteurs et peuvent même servir de
second rempart aux grands producteurs.
Opportunités Menaces
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disponibles ;
- Marché important et clientèle variée ;
- Techniques de production relativement
simples ;
- Existence de circuit de commercialisation.
Il est très difficile de faire une estimation chiffrée de la demande de poulets de chair, elle est
inégalement répartie dans le temps et dans l’espace, en effet les citadins ont tendance à
Le marché de volailles de chair fait intervenir un certain nombre d’acteurs. Certains éleveurs
possèdent de grands effectifs, une autre part importante du marché est détenue par les petits et
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moyens éleveurs qui n’ont souvent pas de débouchés sûrs mais qui comptent sur les
banabanas (revendeurs) pour écouler leur production, généralement vendue à l’état vif.
IB
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Les fluctuations de la production de viande de poulets sont fortement corrélées avec les
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Source : Les données de 2006 à 2012 sont extraites de la Revue Nationale de l’Elevage,
secteur avicole du Sénégal, celles de 2013 et 2014 sont des extrapolations.
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Fournisseurs Clients
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Substituts Nouveaux
entrants
Secteur
Pouvoirs
Concurrents avicole publics
le système de distribution des poulets de chair, ils achètent en gros aux petites et
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moyennes fermes et sont présents presque dans tous les marchés officiels connus. Leur
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pouvoir de négociation est très élevé surtout pendant les périodes de faibles ventes.
O
importantes mais sont souvent très exigeants en termes de norme de qualité de poids
de régularité des livraisons. Ils ont un pouvoir de négociation très élevé
EQ
Depuis la mesure suspensive des importations en 2005, le secteur de l’aviculture est devenu
très attractif. Un nombre assez important de petits et moyens fermier en plus de quelques
unités industrielles s’activent dans le secteur. Malgré la désorganisation apparente, ils se
retrouvent de plus en plus dans des cadres formels pour défendre leurs intérêts en commun. Ils
ont une très grande influence sur le secteur.
Pour ces derniers la majorité ne mène ses activités d’aviculteur qu’à l’occasion de certains
événements périodiques et ne constituent guère une grande menace. Mais c’est sans compter
les industriels qui constitueraient à coup sûr une réelle menace.
Les produits de substitution connus peuvent être la viande de mouton de bœuf ou du poisson
ou même du poulet local. Cependant le poulet de chair a l’avantage d’être moins cher et plus
accessible. Poulet de chair (entre 1300 et 2000F CFA/Kg), les autres (entre 2000 et 3000F
CFA/Kg). Ces produits de substitution ne constituent pas des menaces potentielles pour la
filière.
De par son action très importante l’Etat est un acteur incontournable dans l’aviculture. Déjà
en 2005 la mesure suspensive des importations de produits avicoles face à l’épizootie de la
grippe aviaire, a été très déterminante pour le secteur. Et aujourd’hui les services du ministère
C
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de l’élevage sont à pied d’œuvre pour le développement du secteur, notamment par la création
de structure d’encadrement même s’il reste beaucoup à faire.
AG
Fournisseurs X
LI
Clients X
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Substituts X
TH
Concurrents X
EQ
Nouveaux entrants X
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Pouvoirs publics X
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Après analyse, on constate que seuls les fournisseurs ont un pouvoir de négociation fort à part
l’Etat qui reste un partenaire très important de tout le secteur. L’Etat de par ses décisions
politiques a le rôle le plus déterminant, car si la restriction des importations de poulets de
chair était levée tout le secteur ressentira les conséquences.
Les autres acteurs du secteur n’ont pas un pouvoir de négociation assez important, alors
l’intensité concurrentielle reste assez faible et le secteur présente encore des niches de marché
à explorer.
DEUXIEME PARTIE :
-B
IB
Compte tenu de notre volume d’activité et de notre capital nous nous constituons en Société
Anonyme à Responsabilité Limitée (SARL) avec un capital initial de 10 000 000F CFA
réparti entre les deux associés, chacun avec un apport en numéraire et en nature.
Le facteur humain est un élément important dans toute entreprise. Cependant le salaire du
AG
personnel constitue une charge considérable et influe sur le coût de production. C’est pour
cela que nous envisageons au début une structure souple et légère. Le personnel sera
-B
Tableau 3
Effectifs Attributions
Gérant 01 Chargé de la gestion de la ferme.
Secrétaire comptable 01 Assiste le gérant dans les tâches administratives, reçoit
les commandes et supervise les livraisons.
Responsable 01 Chargés de la production et de l’abattage.
production
Commerciaux 02 Chargés du développement commercial des produits
du projet.
C
Le projet sera localisé à Bambilor dans la zone des NIAYES ou l’un des associés dispose d’un
TH
verger de manguiers hérité de son père qu’il met à la disposition du projet. Il faut aussi
EQ
souligner que le verger a été utilisé comme poulailler et les bâtiments sont toujours sur place
mais dans un état de délabrement un peu avancé.
U
E
Caractéristiques de la zone
Le climat de la zone est de type sahélien marqué par des précipitations moyennes annuelles
peu abondantes et balayé par l’alizé maritime. Les températures moyennes mensuelles les plus
élevées oscillent entre 27,5°C et 28,1°C et surviennent pendant la saison des pluies.
Le bâtiment protège les volailles contre le milieu extérieur : pluies, soleil, vent et contre les
prédateurs : voleurs, chats. Il permet de créer un environnement propice à l’élevage des
courants d’air, une protection contre l’entrée directe des rayons lumineux dans le bâtiment, les
ES
Egalement un magasin de stockage des aliments et de matériels divers sera construit sur une
surface de 25m².
-B
Ils seront prévus sur une surface de 75 m² et comprendront un bureau et les deux chambres
O
Une salle d’abattage et d’éviscération, une salle de lavage une salle d’emballage. Ce sera un
E
bâtiment très particulier car les conditions d’hygiène seront suivies de très près et c’est
pourquoi il sera entièrement carrelé de l’intérieur pour faciliter le nettoiement.
Il est composé d’une part du matériel d’alimentation (mangeoires et abreuvoirs), d’autres part,
du matériel de chauffage (radiant, gaz) mais également le petit outillage (seaux, pelles,
balances…)
En plus de ces matériels, la ferme se dotera d’un véhicule frigorifique de deux congélateurs
(gros volume).
Jours 1 25 45 70 90 115 135 160 180 205 225 250 275 300 320 345 365
Poulailler A 1 1 N
Poulailler B 2 2 N
Poulailler C 3 3 N
Poulailler A 1 1 N
Poulailler B 2 2 N
Poulailler C 3 3 N
Poulailler A 1 1 N
C
ES
Poulailler B 2 2 N
Poulailler C 3 3 N
AG
Poulailler A 1 1 N
-B
Poulailler B 2 2 N
Poulailler C 3 3 N
IB
Poulailler A 1 1 N
LI
Poulailler B 2 2 N
O
TH
Poulailler C 3 3
EQ
1 : lot 1 3 : lot 3
U
Afin d’assurer une production continue trois poulaillers (A, B, C) seront fonctionnels, et la
planification des entrées et sortie, est faite de sorte que le vide sanitaire est assuré après le
passage de chaque lot (il y’a toujours une différence de 20 à 25 jours entre la sortie et l’entrée
d’un nouveau lot dans un même poulailler)
Chaque lot est composé de sujets de même âge et de même souche ceci afin de maîtriser les
coûts de production dans le respect des normes d’élevage. Cette conduite d’élevage nous
permettra de mieux suivre le comportement des sujets et leur croissance dans les différentes
phases (démarrage, croissance, finition). A chaque phase, les sujets sont soumis à un
Un bon nettoyage permet déjà d’éliminer une bonne partie des germes. La litière est enlevée
et le matériel d’élevage aussi. Dépoussiérage soigné et méticuleux du sol des murs du grillage
et du plafond. Lavage à grande eau ajoutée de détergent.
Le matériel démarrage, les abreuvoirs et mangeoires sont trempés dans de l’eau additionnée
C
de détergent pour détremper la saleté. Ensuite vient le nettoyage proprement dit par un
ES
brossage vigoureux. Puis le rinçage à l’eau clair par trempage ou par arrosage. Enfin le
AG
l’eau ajoutée d’eau de javel (1 litre de désinfectant pour 100 litres d’eau, 1 litre de la solution
LI
désinfectante pour 4 rn² de surface à traiter) et avec du grésyl est effectuée. Ensuite le
O
TH
Le matériel (abreuvoirs, mangeoires) est trempé dans une solution désinfectant pendant 20 mn
E
puis séché sans rinçage. Une fois désinfecté et séché, le matériel doit être stocké dans un
endroit propre afin d’éviter les recontaminations.
Deux à trois jours avant l’arrivée des poussins, on prépare le bâtiment pour recevoir les
poussins la litière et le matériel sont mis en place avant de procéder à une deuxième
désinfection.
Il faut chauffer les poussins, pour remplacer la mère poule qui procure la chaleur aux
poussins. En effet, le poussin au démarrage n’est pas encore emplumé, il est seulement
recouvert de duvet et est sensible aux « coup de froid »
Pour les chauffer correctement les poussins sont regroupés dans un cercle de démarrage où la
densité est de 30 à 40 poussins par m2. En plus un radiant est suspendu à une chaine au milieu
de chaque cercle de démarrage. Sous le radiant on place des thermomètres qui permettront de
contrôler la température (il faut une température de 30 à 35°C sous le radiant et de 25°C en
ambiance dans le bâtiment). Mais au-delà de ce dispositif le personnel ouvrier suivra de très
près le comportement des poussins autour des radiants et éventuellement apporter les
C
Si le niveau « normal » n’est pas observé, il faudra apporter des corrections sur le chauffage.
3.3.6. Alimentation
.Le coût des aliments représente environ deux tiers du coût total des productions en
-B
aviculture. Un aliment bien équilibré fabriqué à partir de matières premières de qualité est
IB
3.3.6.1. Les besoins nutritionnels des poulets de chair, programme avec trois aliments
TH
12° jour l’aliment de démarrage sera mélangé avec celui de croissance à 2/3 et 1/3
13° jour l’aliment de démarrage sera mélangé avec celui de croissance à 1/2 et ½
14° jour l’aliment de démarrage sera mélangé avec celui de croissance à 1/3 et 2/3
15° jour l’aliment de croissance uniquement
C
ES
Des mangeoires linéaires seront utilisés pour le démarrage seront disposés en étoile sous le
radiant (comme les rayons d’une roue de charrette) afin de permettre aux poussins de se
-B
déplacer en fonction de leur besoin en chaleur (une zone chaude directement sous le radiant,
IB
une zone froide aux bords du cercle de démarrage et une zone tiède entre les deux zones
LI
précédentes). Ainsi disposé, le matériel ne fait pas obstacle aux déplacements des poussins
O
3.3.7. L’abreuvement
TH
Les abreuvoirs sont répartis en cercle autour du radiant afin que les poussins ne s’éloignent
EQ
pas de la source de chaleur pour boire. L’eau du robinet (SDE) sera utilisée pour abreuver les
U
sujets.
E
L’objectif de la vaccination est de protéger le lot de volailles contre les maladies entraînant
des pertes économiques à cause des mortalités ou des chutes de production (retard de
croissance). Les baisses de production peuvent être aussi coûteuses que les mortalités. II
existe différents vaccins et différentes modalités d’administration
vaccinales
ES
vaccinales
30 à 32 Rappel Coccidiose Vetacox Boisson
-B
35 Déparasitage Pipérazine
37 à 39 Prévention des troubles de la Vitaminothérapie Boisson
IB
croissance
LI
3.3.11. L’éclairage
A la réception des poussins, une forte lumière est nécessaire pour que tous se dirigent sans
problème vers les points d’abreuvement et d’alimentation. Elle est diminuée en fonction de
C
ES
l’âge des sujets, ainsi de 1 à 10 jours, on éclaire les poussins la nuit avec une ampoule de 100
watts pour un cercle de 500 poussins, à partir de 10 jours, une ampoule de 75 watts suffit.
AG
La conduite d’élevage nécessite le respect d’un certain nombre de paramètres. Ainsi des
IB
Dès la réception des poussins, le chauffage est strictement contrôlé car il est capital dans le
développement des sujets. Le démarrage est déterminant sur le résultat final de chaque lot.
EQ
Egalement la litière, la ventilation, les abreuvoirs, les mangeoires font l’objet de contrôle
U
E
régulier.
Pour la litière, il faut surtout veiller à ce qu’elle ne soit pas mouillée afin d’éviter le
développement de bactéries d’autres agents pathogènes.
Les volets des parois latéraux des bâtiments d’élevage sont ajustés de temps à autre pour
assurer une ventilation adéquate et éviter les courants d’air dans les poulaillers.
Les mangeoires et abreuvoirs sont périodiquement ajustés à la taille des sujets en fonction de
leur croissance mais aussi en nombre pour respecter les normes de densité autour des
mangeoires et abreuvoirs.
quantité totale d’aliment consommée dans la semaine (en kilos) multipliée par 1.000 (pour
ES
ramener en grammes) et divisée par l’effectif de poulets en début de semaine multiplié par 7.
AG
la norme.
LI
O
technique de production.
EQ
On additionne les résultats au fur et à mesure pour calculer le cumul de mortalité et le cumul
U
d’aliment.
E
A la fin de la bande
Au terme des 45 jours d’élevage les sujets sont abattus, emballés avant d’être livrés.
Cependant pour des soucis d’hygiène un certain nombre de normes est à respecter.
Les sujets seront saignés selon le rite musulman et suspendus pendant quelques minutes pour
évacuer le sang. Ils sont ensuite trempés dans de l’eau chaude avoisinant 50° pour faciliter la
plumaison. Les sujets échaudés sont passés au dé plumeuse et vidés (les pattes, la tête, les
C
abats sont enlevés et le gésier nettoyé. Ils sont enfin lavés et emballés puis conservés au froid
ES
en attendant la livraison.
AG
Après chaque opération d’abattage la salle et le matériel est désinfecté et les déchets (abats,
plumes) sont brulés.
-B
Construction et réhabilitation
ES
Le projet dispose déjà d’un terrain de deux hectares qui a servi de verger avec poulaillers
AG
pendant des années. Il s’agira donc de construire un nouveau poulailler et de réhabiliter les
deux déjà existants dans le verger. Le bâtiment administratif et le magasin de stockage aussi
-B
seront construits.
IB
Equipements
LI
O
Matériel d’élevage
TH
Abreuvoirs (3litres)
Abreuvoirs (10 litres)
EQ
Mangeoires
U
Lampes lumogaz
E
Eleveuse radiant
Matériel outillage
seaux en plastique
bassines
pelles
brouettes
balances
gants
bottes (chaussures)
Matériel de bureau
téléphone
ES
internet
groupe électrogène
AG
Autres matériels
-B
Pour les revendeurs et les ménages nous déroulerons une stratégie indifférenciée de
domination par les coûts car le prix est déterminant pour ces clients.
Pour les autres un choix stratégique de différenciation par la qualité sera mis en œuvre
car ici la qualité est plus importante.
Nous avons choisi la capacité d’achat comme critère de segmentation et nous nous
retrouvons avec trois segments ;
Par rapport à nos objectifs stratégiques et la nature du marché tous les segments sont
ciblés ;
Pour le positionnement nous serons bas de gamme pour les deux premières cibles
(revendeurs et ménages). En effet les revendeurs achètent les poulets vifs et pour les
ménages l’élément le plus déterminant dans le processus d’achat est le prix ensuite la
fraicheur du produit. Quant à la dernière cible nous nous positionnons haut de gamme
car c’est une clientèle qui mise surtout sur la qualité. Le produit est trié et calibré
ensuite emballé dans des sachets portant le logo et la marque du projet.
C
ES
3.4.2. Mix-marketing
AG
Nature de notre produit : poulet de chair vendu vif ou tué, vidé et emballé ;
-B
La marque de notre produit : dans un premier temps nous choisissons une marque
IB
Pour les poulets vendus vifs (bas de gamme), nous déroulerons une stratégie de pénétration
massive car c’est la nature du produit. En effet la différence essentielle pour le consommateur
se situe au niveau du poids et surtout du prix et c’est pratiquement les mêmes caractéristiques
après 45 jours d’élevage quel que soit le producteur.
s’impose à nous pour les revendeurs, les structures hôtelières, restaurants et fast-food; et pour
AG
les ménages nous combinerons circuits ultra court et court. Circuit ultra court par le fait que
nous disposerons au moins deux points de vente pour servir directement les ménages, et
-B
circuit court par le fait que nous passerons aussi par les revendeurs pour servir les ménages
(consommateur final).
IB
LI
Producteur Consommateur
EQ
U
E
Circuit court
Figure 9: circuit de distribution court
Le besoin en fonds de roulement du projet s’élève à 15 257 500 FCFA, il couvre les besoins
d’un cycle d’élevage c’est-à-dire 3 mois. (Voir annexe 4)
finition
ES
23 600 000F
Dépenses des consommables en prophylaxie
AG
coccidien
3 380 000F
LI
Dépenses de personnel
O
9 240 000F
Dépenses en carburant
Carburant 1 000 000F 5 5 000 000F
Dépense pour autres charges
Achat copeaux 40 1000F 40 000F 5 200 000F
Divers 500 000F 5 2 500 000F
2 700 000F
Total 50 830 000F
les flux financiers annuels cumulés sont positifs à partir de la quatrième année, donc le
ES
Le projet fait un résultat net de plus quatre millions à partir de la deuxième année, ce
O
qui lui permet de distribuer des dividendes à hauteur de3 436 920FCFA pendant toute
TH
Le taux de rentabilité interne (TRI) des actionnaires est de 26%. (Voir annexe 11)
L’évaluation ex-post est très importante pour les projets car il permet de déterminer dans
quelles mesures les objectifs globaux du projet ont été atteints en termes d’impacts. C’est
pourquoi, dans ce chapitre, nous nous proposons de dégager les impacts du projet sur les
plans social, économique et fiscal.
La zone d’implantation du projet est caractérisée par la pauvreté et le sous-emploi avec une
C
population à majorité composée de jeunes, le projet constitue une opportunité dès lors qu’il va
ES
L’objectif du projet en matière de vente est de mettre sur le marché 18 000 poulets de chair
O
TH
Des contrats de business sont noués avec des structures commerciales et industrielles locales,
U
des intermédiaires d’affaires sont utilisés pour la commercialisation des produits du projet. En
E
Les contributions du projet aux dépenses publiques en termes d’impôts et de taxes sont
importantes. A la première année les activités du projet ont généré un résultat net qui a permis
de payer une assiette fiscale s’élevant à 1 042 053FCFA. L’acquisition d’équipements de
Démarches administratives
Construction des bâtiments
Réfection de poulaillers
Aménagement des poulaillers
C
Activités J F M A M J J A S O N D
Démarches X X X
administratives
Construction X X
des bâtiments
Réfection de X X
poulaillers
Désinfection X
des poulaillers
C
Aménagement X
ES
des poulaillers
Acquisition du X
AG
mobilier de
bureau
-B
Aménagement X
IB
des bureaux
LI
Recrutement du X
O
personnel
TH
Démarchage des X
EQ
fournisseurs
Acquisition du X
U
matériel
E
d’élevage et des
équipements
Achat des X X X X X X X
aliments
Achat des X X X X X X X
poussins
mise en place X X X X X X X
des bandes
Achat de X X X X X X X
Démarchage des X X X X X X X X
ES
clients
AG
Réception des X X X X X X
commandes
-B
Livraison des X X X X X X
commandes
IB
Analyse X X X
LI
périodique des
O
comptes du
TH
projet
EQ
U
E
ANNEXES
O
LI
IB
-B
AG
ES
C
Annexe 1 : Fiche technique de production
Effectif mis en place :
Age en Mortalité Aliment Poids moyen
semaines semaine cumul semaine cumul
1
2
3
4
5
6
7
C
8
ES
Total
AG
Pourcentage de mortalité =
IB
LI
O
Indice de consommation =
U
E
C
ES
AG
Tableau 12: plan d'investissement
année année année année année année année durée de
-B
Rubriques montant 1 2 3 4 5 année 6 7 8 vie annuité VR
Travaux et bâtiments 15 000 000 10 1 500 000 3 000 000
IB
équipement 1 800 000 1 800 000 5 360 000 720 000
Mat d'exploitation 840 000 8 105 000
LI
Véhicules 8 250 000 8 250 000 5 1 650 000 3 300 000
O
Mat et outillage 134 000 134 000 5 26 800 53 600
TH
MOB 1 380 000 1 380 000 5 276 000 552 000
Frais d'établissement 300 000 5 60000
EQ
TOTAL 27 704 000 - - - - - 11 564 000 - - 7 625 600
U
E
EL Mokhtar Diallo MBA/GP 2015 Page 55
Annexe 3 : Tableau des dépenses d'exploitation
Rubriques année 1 année 2 année 3 année 4 année 5 année 6 année 7 année8
Coef d'activité 90% 100%
achat de poussins 7 776 000 8 640 000 8 640 000 8 640 000 8 640 000 8 640 000 8 640 000 8 640 000
achat d'aliment 19 440 000 21 600 000 21 600 000 21 600 000 21 600 000 21 600 000 21 600 000 21 600 000
achat pdt vétérinaires 3 042 000 3 380 000 3 380 000 3 380 000 3 380 000 3 380 000 3 380 000 3 380 000
salaire 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000
C
ES
prestation de service 243 000 270 000 270 000 270 000 270 000 270 000 270 000 270 000
carburant 900 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
AG
autres charges 6 030 000 6 700 000 6 700 000 6 700 000 6 700 000 6 700 000 6 700 000 6 700 000
TOTAL 46 671 000 50 830 000 50 830 000 50 830 000 50 830 000 50 830 000 50 830 000 50 830 000
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
EL Mokhtar Diallo MBA/GP 2015 Page 56
Annexe 4 : Tableau du fonds de roulement
Rubriques année 1 année 2
Coef d'activité 90% 100%
poussins 1 944 000 2 160 000
aliment 4 860 000 5 400 000
prophylaxie 760 500 845 000
prestation de service 60 750 67 500
salaire 2 310 000 2 310 000
carburant 225 000 250 000
autres charge 1 507 500 1 675 000
crédit client 4 725 000 5 250 000
C
ES
C
Total dépense 27 704 000 60 633 750 52 124 750 50 830 000 50 830 000 50 830 000 62 394 000 50 830 000 50 830 000
ES
CA 56 700 000 63 000 000 63 000 000 63 000 000 63 000 000 63 000 000 63 000 000 63 000 000
AG
Reprise FDR 15 257 500
VR 7 625 600
-B
Total recette 0 56700000 63000000 63000000 63000000 63000000 63000000 63000000 85883100
IB
FFA - 27 704 000 - 3 933 750 10 875 250 12 170 000 12 170 000 12 170 000 606 000 12 170 000 35 053 100
LI
FFA cumulés - 27 704 000 - 31 637 750 - 20 762 500 - 8 592 500 3 577 500 15 747 500 16 353 500 28 523 500 63 576 600
O
TH
TRI 25% Somme des RP 497 700 000
Somme des DP 402 481 000
EQ
Somme des IP 39 268 000
RUMI 2
U
E
Risque financier 0,444444444
DRCI 3,706039441 8,472473295 14,17419885 3ANS 8MOIS 15JRS
C
Mat d'exploitation 105 000 105 000 105 000 105 000 105 000 105 000 105 000 105 000
ES
Véhicules 1 650 000 1 650 000 1 650 000 1 650 000 1 650 000 2 618 343 2 618 343 2 618 343 5 236 685
Mat et outillage 26 800 26 800 26800 26800 26800 42 528 42 528 42 528 85 056
AG
MOB 276 000 276 000 276000 276000 276000 437 977 437 977 437 977 875 955
Frais d'établissement 60 000 60000 60000 60000 60000
-B
Dotation aux amortissements 3 977 800 3 977 800 3 977 800 3 977 800 3 977 800 5 275 123 5 275 123 5 275 123 10 340 246
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
EL Mokhtar Diallo MBA/GP 2015 Page 59
Annexe 7 : Plan de financement
Coût du projet 42 961 500
CAPRO 17 184 600
EMPRUNT 25 776 900
TAUX 10%
Durée 8ans dont 2ans différé 6
Annuités constantes 5918566
Dividendes 3 436 920
Le projet sera financé par fonds propre à hauteur de 40% et le reste par emprunt bancaire
payable en 8 ans avec deux ans de différé.
C
25 25 776 25 22 18 14 10 5
CRD 776 900 900 776 900 436 024 761 059 718 599 271 892 380 515
-B
2 2 2 1 1 1
INTERET 577 690 2 577 690 577 690 243 602 876 106 471 860 027 189 538 051
REMBOU
IB
RSEMEN 3 3 4 4 4 5
LI
T - - 340 876 674 964 042 461 446 707 891 377 380 515
2 591856 591856 591856
O
C
MARGE BRUTE 29 484 000 32 760 000 32 760 000 32 760 000 32 760 000 32 760 000 32 760 000 32 760 000
ES
achat pdt vétérinaires 3042000 3380000 3380000 3380000 3380000 3380000 3380000 3380000
prestation de service 243000 270000 270000 270000 270000 270000 270000 270000
AG
carburant 900 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
autres charges 6030000 6700000 6700000 6700000 6700000 6700000 6700000 6700000
sous total 9315000 10350000 10350000 10350000 10350000 10350000 10350000 10350000
-B
VALEUR AJOUTEE 20 169 000 22 410 000 22 410 000 22 410 000 22 410 000 22 410 000 22 410 000 22 410 000
SALAIRE 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000 9 240 000
IB
EBE 10 929 000 13 170 000 13 170 000 13 170 000 13 170 000 13 170 000 13 170 000 13 170 000
LI
DDA 3 977 800 3 977 800 3 977 800 3 977 800 3 977 800 5 275 123 5 275 123 5 275 123
RESULTAT D'EXPLOITATION 6 951 200 9 192 200 9 192 200 9 192 200 9 192 200 7 894 877 7 894 877 7 894 877
O
INTERET 2 577 690 2 577 690 2 577 690 2 243 602 1 876 106 1 471 860 1 027 189 538 051
TH
RAO 4 373 510 6 614 510 6 614 510 6 948 598 7 316 094 6 423 017 6 867 688 7 356 826
IMPOT 1 312 053 1 984 353 1 984 353 2 084 579 2 194 828 1 926 905 2 060 306 2 207 048
EQ
RESULTAT NET 3 061 457 4 630 157 4 630 157 4 864 018 5 121 266 4 496 112 4 807 381 5 149 778
CAF 7 039 257 8 607 957 8 607 957 8 841 818 9 099 066 9 771 235 10 082 504 10 424 901
U
E
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Annexe 9 : Tableau des ressources et emplois
RUBRIQUE année0 année1 année2 année3 année4 année5 année6 année7 année8
Coef d'inflation 1,0 1,1 1,2 1,3 1,5 1,6 1,7 1,9
CAF 7 039 257 8 607 957 8 607 957 8 841 818 9 099 066 9 771 235 10 082 504 10 424 901
CAPRO 17 184 600
C
EMPRUNT 25 776 900
ES
VR 10 340 246
AG
REPRISE FDR 15 257 500
TOTAL RESSOURCES 42961500 7039257 8607957 8607957 8841818,354 9099065,843 9771234,961 10082504,42 36022646,7
-B
IMMO/REN 27 704 000 - - - - - 18 350 615 - -
REMBOURSEMENT - - 3 340 876 3 674 964 4 042 461 4 446 707 4 891 377 5 380 515
IB
DOTATION FDR 13 962 750 1 294 750
LI
DIVIDENDES 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920
O
TOTAL EMPLOIS 27 704 000 13 962 750 4 731 670 6 777 796 7 111 884 7 479 381 26 234 241 8 328 297 8 817 435
TH
SOLDE DE TRESORERIE 15 257 500 - 6 923 493 3 876 287 1 830 161 1 729 934 1 619 685 - 16 463 006 1 754 207 27 205 212
EQ
TRESORERIE DEBUT PERIODE 15 257 500 - 22 180 993 26 057 280 - 24 227 119 25 957 054 -24 337 368 7 874 362 - 6 120 155
TRESORERIE FIN DE PERIODE 15 257 500 -22 180 993 26 057 280 - 24 227 119 25 957 054 - 24 337 368 7 874 362 -6 120 155 33 325 367
U
E
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Annexe 10 : Rentabilité des capitaux investis
Rubriques 0 1 2 3 4 5 6 7 8
FFA - 27 704 000 - 3 933 750 10 875 250 12 170 000 12 170 000 12 170 000 606 000 12 170 000 35 053 100
IMPOT 1 312 053 1 984 353 1 984 353 2 084 579 2 194 828 1 926 905 2 060 306 2 207 048
FLUX - 27 704 000 - 5 245 803 8 890 897 10 185 647 10 085 421 9 975 172 - 1 320 905 10 109 694 32 846 052
TRI 19%
C
ES
AG
-B
Tableau 13: rentabilité des capitaux propres
IB
Rubriques 0 1 2 3 4 5 6 7 8
CAPRO - 17 184 600
LI
DIVIDENDES 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920
O
SOLDE DE TRESORERIE 15 257 500 - 6 923 493 3 876 287 1 830 161 1 729 934 1 619 685 -16 463 006 1 754 207 27 205 212
TH
FLUX - 1 927 100 - 6 923 493 7 313 207 5 267 081 5 166 854 5 056 605 - 13 026 086 5 191 127 30 642 132
EQ
TRI 53%
U
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Annexe 11 : Rentabilité des actionnaires
Rubriques 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Flux des actionnaires - 17 184 600 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 3 436 920 36 762 287
TRI 26%
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
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BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
7 Ababacar Dia : Etudes de faisabilité d’un projet de création d’une unité avicole :
LI
AUTRES DOCUMENTS
11 Notes de cours Gestion des projets Master 1. 2014 Abdou Aziz KANE
12 Notes de cours Gestion des projets MBA/GP. 2015 Ahmadou TRAORE
13 Notes de cours Entrepreneuriat MBA/GP. 2015 Alioune CISSE
SITES WEB
www.google.com
www.wikipédia.com
Dédicace................................................................................................................................. i
Remerciements ...................................................................................................................... ii
Sigles et acronymes .............................................................................................................. iii
Fiche synoptique .................................................................................................................. iv
Liste des figures .....................................................................................................................v
Liste des tableaux ................................................................................................................. vi
Sommaire ............................................................................................................................ vii
INTRODUCTION GENERALE.............................................................................................1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU PROJET ET ETUDE DES BESOINS ............6
Chapitre 1 : PRESENTATION DE L’ETUDE ET METHODES DE COLLECTE DE
C
ES
DONNEES .............................................................................................................................7
1.1. Généralités sur un projet ...........................................................................................7
AG