L2 Cours d'IMFI
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COURS D’INSTITUTIONS ET
MARCHES FINANCIERS
INTERNATIONAUX
Notes de cours destinées aux étudiants de deuxième
licence en Economie monétaire
INTRODUCTION
COURS DE « INSTITUTIONS ET MARCHES FINANCIERS »
A ces jours, les parts de financement par les marchés ont gagné en
importance par rapport à celles du système bancaire. Les agents à capacité
de financement ont un accès direct aux marchés des capitaux sans passer
par les intermédiaires traditionnels, à savoir les banques.
COURS DE « INSTITUTIONS ET MARCHES FINANCIERS »
Il sied de signaler que La préparation de ces notes de cours a été faite en s’inspirant de
l’ouvrage« Banques, monnaie et marchés financiers » de Frederic Mishkin.
CHAPITRE 1 :
COMPRENDRE LE SYSTEME FINANCIER ET LE
MARCHE FINANCIER
COURS DE « INSTITUTIONS ET MARCHES FINANCIERS »
1.1.1. Définitions
Le système financier est un ensemble d'établissements financiers
qui échangent des fonds via une organisation relativement informelle : les
marchés financiers, comme le crédit bancaire ou les marchés boursiers. Le
comportement de ces établissements est régulé par la banque centrale et les
autorités financières.
On appelle maturité d’une dette la durée restant à courir jusqu’à l’échéance. Une
dette est à court terme si la maturité est inférieure ou égale à un an; et elle est à
long terme si celle-ci est supérieure à 10 ans. Entre les deux échéances, on parle
de dette à moyen terme.
En France, les premiers emprunts à taux variables ont été indexés sur le
taux moyen mensuel du marché monétaire, mais ils peuvent l’être à partir
de très nombreuses références sur les marchés monétaire et obligataire.
baisse des taux et revient aux émissions à taux fixe dans le cas inverse. Ce
type d’obligation apporte une sécurité à l’épargnant puisque les variations
du taux se répercutent sur les coupons qui sont variables, mais non les
prix ; les risques de perte en capital sont donc quasiment nuls en théorie.
Tableau 1. Encours des émissions d’obligations sur le marché Français en fin 2013
Emetteurs Encours (en milliards Proportion (en %)
d’euros)
Administrations publiques 1 589 47,1
(dont Etat)
Etablissements de crédit et 1 284 38,1
assimilés
Sociétés non financières 494 14,8
TOTAL 3 367 100
Source : Banque de France, 2013
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CHAPITRE 2 :
LE TAUX D’INTERET SUR LE MARCHE OBLIGATAIRE
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Si le même prêt de 100 euros est à présent octroyé pour 3 ans au taux fixe de
10%, le prêteur aura :
Donc pour disposer de 133 euros dans trois ans, il faudrait placer 100 euros
aujourd’hui car
133
3 = 100
(1+10 %)
En généralisant : après n années, les 100 euros deviennent, au taux de 10%: 100
x (1+0,1)n. Le calcul de la valeur d’aujourd’hui de montants à recevoir dans le
futur s’appelle l’actualisation.
Le taux actuariel du prêt simple est égal au taux nominal, soit 10%.
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V V V V
Valeur du prêt = ❑+ 2+ 3+ … + n
(1+i) (1+i) (1+i) (1+i)
C C C C F
P = (1+i)❑ + (1+i)2 + (1+i)3 + … + (1+i)10 + (1+i)10
1200 7,13
1100 8,48
1000 10
900 11,75
800 13,81
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C C
P= ii= P
d) Obligation zéro-coupon
F−P
i= P
Où, F est la valeur faciale, et P le prix actuel. On constate que lorsque taux
actuariel diminue, le prix de l’obligation zéro-coupon augmente.
Le taux actuariel pour une obligation zéro-coupon est identique à celui d’un prêt
simple.
Exemple : Soit une obligation remboursable à 1000 euros dans un an. Si le prix
d’achat est de 900 euros, on obtient:
1000 1000−900
900 = 1+i i = 900 ; i = 0,11
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C
ic = P
R=
On obtient:
(C+Pt+1+P
C
R= + t)
Donc R = ic + g.
Ainsi, même pour un titre pour lequel le taux d’intérêt apparent est
proche du taux actuariel, le rendement peut différer sensiblement de celui-ci, si
des fluctuations des prix des titres produisent des gains (ou des pertes)
importants en capital.
Une hausse des taux d’intérêt conduirait à une perte parce que la
hausse des taux d’intérêt fait baisser le prix des obligations émises avant cette
baisse. La hausse des taux offre une opportunité de gain supérieur en plaçant le
montant dans un compte bancaire ou alors en acquérant une obligation émise à
un prix inférieur. Donc la hausse des taux entraîne des pertes en capital.
Les titres à court terme ont peu de risque de taux d’intérêt, mais ont
bien un risque de réinvestissement: celui de devoir replacer son argent à la fin
d’une période pour la période suivante.
i(1-t) – πa
Exemple : si le taux d’imposition est égal à t = 35% et le taux d’intérêt d’un prêt
i = 10 %, alors le taux d’intérêt nominal net d’impôt est de 6,5% = [10 % x (1 -
0,35)]. Et si on anticipe une inflation de 2 %, le coût réel de l’emprunt est de 4,5
% (= 10% x (1 - 0,35) – 2 %).
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CHAPITRE 3 :
L’OFFRE ET LA DEMANDE D’ACTIF FINANCIER
3.1.3. Liquidité
3.1.4. Risque
et l’autre à gauche pour le prix des obligations. Le deux sont reliés de manière
univoque par l’équation précédente, et croissent en direction opposée : quand le
prix des obligations augmente, le taux d’intérêt diminue (voir graphique 4).
Ainsi quand le prix des obligations baisse de 950 à900 euros, le taux d’intérêt
passe de 5,3% à :
1000−900
900
= 0,111 = 11,1%
Graphique 1.
A
950
Bs, la courbe d’offre d’obligations est croissante en fonction du prix. Plus le prix
est élevé (le taux d’intérêt bas), plus les entreprises ne souhaitent vendre
d’obligations.
3.2.3.Equilibre du marché
L’équilibre du marché est obtenu quand l’offre et la demande sont
égales pour un prix donné, soit, sur le marché des obligations, quand l’offre et la
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demande d’obligations sont égales (Bd = Bs) pour un prix (et donc un taux
d’intérêt) donné.
Sur le graphique ci-dessus, l’équilibre a lieu au point C où les
courbes se croisent, pour un taux d’intérêt dit d’équilibre de 17,6%
correspondant à un prix d’équilibre 850 euros et pour une quantité de 300
milliards d’euros.
en fonction du taux d’intérêt, car les entreprises empruntent d’autant moins que
les taux d’intérêt sont moins élevés. Symétriquement, la courbe de demande
d’obligations peut être réinterprétée comme une courbe d’offre de capitaux que
les épargnants sont disposés à prêter, c’est-à-dire comme une offre de fonds
prêtables, car acheter une obligation consiste bien à prêter de l’argent
disponible. Cette courbe est bien fonction croissante du taux d’intérêt car les
prêteurs sont disposés à prêter d’autant plus que les taux d’intérêt sont élevés.
A
33
B I
25
C H
i*= 17,6
5,3 D
11,1 F Offre d’obligation Bd
G
E (Demande de fonds prêtables Ld)
100 200 300 400 500
Quantités d’obligation B
(Quantités de fonds prêtables Ld)
3.3.1.1. Richesse
3.3.1.3. Risque
3.3.1.4. Liquidité
CHAPITRE 4
LA STRUCTURE PAR RISQUE ET LA STRUCTURE PAR
TERME DES TAUX D’INTERET
faibles à court terme qu’à long terme, fluctuent davantage à court terme qu’à
long terme
de défaut paye toujours une prime de risque positive, et pourquoi cette prime
augmente avec le risque de défaut.
Ceci a entraîné une augmentation de 3,60 points de pourcentage (ou 360 points
de base) du spread Baa-bons du Trésor, qui est passé de 1,85% à 5,45%
(l’augmentation sur 15 mois la plus élevée depuis les années 1930).
Taux d’intérêt, i
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ST
Le prix d’équilibre pour les obligations privées augmente de P 1C à P2C, alors que
celui des obligations de Trésor augmente de P 1T à P2T, le taux d’intérêt
d’équilibre pour les obligations privées augmente pendant que celui des
obligations du trésor diminue. Leur différence (i 1C à i2T), qui apparaît, mesure la
prime de risque apparue sur les obligations privées.
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Ainsi, une obligation qui comporte un risque de défaut a toujours une prime de
risque positive, et une augmentation du risque de défaut conduit à un
accroissement de la prime de risque.
4.1.2. Liquidité
4.1.3 Fiscalité
l’impôt fédéral sur le revenu, contrairement aux intérêts que versent les
obligations du Trésor.
En somme, la structure par risque des taux d’intérêt, c’est-à-dire la relation entre
les taux d’intérêt d’obligations de même maturité, s’explique par trois facteurs :
le risque de défaut, la liquidité, la fiscalité.
Les études empiriques ont mis en évidence les trois faits stylisés suivants :
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Pour que les deux obligations soient détenues, elles doivent avoir le
même rendement anticipé, et donc le taux d’intérêt de l’obligation à deux ans
doit être égal à la moyenne des deux obligations à un an.
Du fait des possibilités d’arbitrage, il n’y aura des détenteurs pour toutes ces
obligations que si les rendements de ces deux stratégies de placement sont
identiques, à savoir si :
D’après cette théorie, la courbe des taux est croissante quand on anticipe une
hausse future des taux courts, plate quand on anticipe une stagnation future des
taux courts, inversée quand on anticipe une baisse future des taux courts.
Par exemple, ils peuvent avoir une durée précise de placement en tête (suivant
l’horizon de leurs dépenses prévues) et souhaiter que la maturité de leur
placement soit identique pour supprimer le risque.
Notation Description
AAA La notation 'AAA' correspond à la plus faible possibilité de risque
Qualité de crédit la de défaut. Elle n'est attribuée que dans le cas d'une capacité
meilleure exceptionnellement élevée à respecter les engagements financiers.
Il est hautement improbable que cette capacité soit affectée
négativement par des événements prévisibles.
AA La notation 'AA' correspond à une possibilité de très faible risque
Qualité de crédit très de défaut. Elle dénote une capacité très élevée à respecter les
élevée engagements financiers. Cette capacité n'est pas significativement
vulnérable à des événements prévisibles.
A La notation 'A' correspond à une possibilité de risque de crédit
Qualité de crédit élevée faible. La capacité à respecter les engagements financiers est
jugée forte. Cette capacité peut néanmoins être plus vulnérable à
des conditions commerciales ou économiques défavorables que
dans le cas de notations plus élevées.
BBB La notation 'BBB' indique que les possibilités de défaut de crédit
Bonne qualité de crédit sont actuellement basses. La capacité à respecter les engagements
financiers est considérée comme satisfaisante mais des conditions
commerciales ou économiques défavorables sont davantage
susceptibles de porter atteinte à cette capacité.
BB La notation 'BB' indique une vulnérabilité élevée au risque de
Spéculatif défaut, notamment en cas d'évolutions défavorables des
conditions commerciales ou économiques. Cependant, des marges
de manœuvre commerciales ou financières existent et permettent
de soutenir le service des engagements financiers.
B La notation 'B' indique que le risque de défaut concret est présent,
Hautement spéculatif mais une étroite marge de sécurité subsiste. Les engagements
financiers sont actuellement tenus; cependant, la capacité durable
de paiement est vulnérable à une dégradation de l'environnement
commercial ou économique.
CCC Le défaut de paiement est une possibilité réelle.
Risque de crédit
substantiel
CC Un défaut de paiement de quelque nature apparaît probable.
Risque de crédit très
élevé
C Le défaut de paiement est imminent ou inévitable, ou l'émetteur
Niveau est en suspension de paiement (standstill).
exceptionnellement
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CHAPITRE 5.
MARCHE BOURSIER, THEORIE DES ANTICIPATIONS
RATIONNELLES ET HYPOTHESE D’EFFICIENCE DES MARCHES
d’acheter les actions de la société générale. Il appelle son courtier et apprend que
l’action coûte 50 euros. Elle distribue un dividende annuel de 2 euros, et les
analystes prévoient pour l’année à venir une augmentation de 10 euros du cours
de cette action. L’agent doit-il acheter cette action ?
¿1 P1
P0= (1+ K ) + (1+ K ) (1)
e e
Avec
Si, après divers calculs, l’agent pense qu’un taux de rentabilité de 12% est
satisfaisant compte tenu de l’investissement qu’il projette, il est possible à l’aide
de l’équation (1) de calculer le prix d’une action Société générale.
Donc ke = 0,12. D’autre part, Div1= 2, P1 = 60. On peut donc calculer la valeur
actuelle théorique de l’action Société générale, sous l’hypothèse d’un taux de
rentabilité de 12% :
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2 60
P0 = 1+ 0 ,12 + 1+ 0 ,12 = 55,36 €
D1 D2 Dn Pn
P0= 1 + 2 +…+ n + n (2)
(1+ K e ) (1+ K e ) (1+ K e ) (1+ K e )
euros dans 75 ans, au taux d’actualisation de 12%, est d’un centime d’euro
[ 50 €
(1+0 , 12)
75
]
=0 , 01 € .
L’équation (3) signifie que le prix d’une action peut être évalué
uniquement grâce à la valeur actualisée des dividendes, et rien d’autre.
Toutefois, beaucoup d’entreprises ne distribuent pas des dividendes. Comment
alors estimer la valeur des actions de ces entreprises ?
L’équation (4) peut être simplifiée, cela donne alors l’équation (5)
D0 (1+ g) D1
P0= K −g = ( K −g) (5)
( e ) e
monétaire est un déterminant important du prix des actions. Quel est le lien entre
la politique monétaire et le cours des actions ?
Dans les années 1950 et 1960, les économistes considéraient que les
agents formaient leurs anticipations à partir de leurs expériences passées
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P t +1−Pt +C
R= Pt
(7)
Avec
R = taux de rentabilité de l’actif détenu de la période t à la période t+1
Pt +1= prix de l’actif en t+1, lors de sa revente.
e
P t +1−Pt −C
R=
P1
e
R =R
¿
(9)
obtient alors :
0
R =R
¿
(10)
Cette équation montre que le prix actuel d’un actif sur un marché financier
est tel que la prévision optimale du taux de rentabilité utilisant toute
l’information disponible est égale à la rentabilité d’équilibre de l’actif. Les
économistes disent cela plus simplement : le prix d’un actif reflète toute
l’information disponible.
Le marché efficient est celui sur lequel les agents forment des
anticipations rationnelles, mais en plus c’est celui sur lequel le prix d’un actif est
égal à la vraie valeur de l’actif (valeur intrinsèque).
Ainsi, les prix sur le marché efficient sont toujours justes. Ils
reflètent les fondamentaux du marché (éléments ayant des conséquences directes
sur les flux futurs de revenus des actifs financiers).
Implications :
Sur le marché efficient un investissement est tout aussi bon que les autres
puisque les prix de tous les actifs reflètent leur vraie valeur.
Le prix d’un actif reflète toute l’information disponible à propos de la
valeur intrinsèque de cet actif.
Les prix des actifs peuvent être utilisés par le dirigeant d’une entreprise
pour établir le coût du capital. Le prix des actions peut ainsi être utilisé
pour juger de la rentabilité et de l’opportunité d’un investissement.
BIBLOGRAPHIE
1. Alexis Direr, Cours de macroéconomie financière, Paris, 2007
COURS DE « INSTITUTIONS ET MARCHES FINANCIERS »
INTRODUCTION................................................................................................................................2
CHAPITRE 1. COMPRENDRE LE SYSTEME FINANCIER ET LE MARCHE FINANCIER. 6
1.1. Système financier et organisation des marchés financiers.................................................7
1.1.1. Définitions.....................................................................................................................7
1.1.2. Organisation des marchés financiers...........................................................................8
1.2. Les produits (instruments) financiers...............................................................................11
1.2.1. Les produits du marché financier..............................................................................11
1.2.2. Les produits du marché monétaire............................................................................21
1.3. Les fonctions du marché financier....................................................................................23
1.3.1. Le marché financier et la fonction d’allocation........................................................23
1.3.2. Le marché financier dans sa fonction d’information...............................................24
1.4. L’internationalisation du marché financier......................................................................27
1.4.1. Le marché obligataire international : Euro-obligations et Eurodevises.................27
1.4.2. Le marché financier mondial.....................................................................................27
CHAPITRE 2. LE TAUX D’INTERET SUR LE MARCHE OBLIGATAIRE............................29
2.1.Mesurer le taux d’intérêt.........................................................................................................29
2.1.1. Valeur actualisée...............................................................................................................29
2.1.2. Les principaux instruments de crédit..............................................................................30
2.1.3. Le taux actuariel...............................................................................................................30
b) Pour le prêt à versements fixes (à mensualités ou annuités constantes).........................31
2.1.4. Taux d’intérêt apparent...................................................................................................34
2.2. Distinction entre taux d’intérêt et rendement.......................................................................34
2.2.1. Maturité et volatilité du prix des obligations: le risque de taux d’intérêt....................36
2.2.2. Taux équivalent et taux proportionne.............................................................................36
2.3. Taux d’intérêt réel et taux d’intérêt nominal........................................................................37
2.3.1. Les taux d’intérêts réels...................................................................................................37
2.3.2. Les taux d’intérêts nets d’impôt......................................................................................37
CHAPITRE 3.L’OFFRE ET LA DEMANDE D’ACTIF FINANCIER.........................................39
3.1. Théorie de la demande d’actifs...............................................................................................39
3.1.1. La richesse (ou patrimoine)..............................................................................................39
3.1.2. Rendement anticipé..........................................................................................................39
3.1.3. Liquidité............................................................................................................................40
3.1.4. Risque................................................................................................................................41
3.2. L’offre et la demande sur le marché des obligations.............................................................41
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