Cours Finance de Marche 2023
Cours Finance de Marche 2023
Cours Finance de Marche 2023
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PALN DU COURS
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Chapitre 2: Evaluation des actions
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Chapitre 1 : Marché financier : Définitions, rôles et organisation
Le financement de l’activité économique peut être assuré selon deux modalités différentes à
savoir :
-Le financement interne : on parle de l’autofinancement de l’entreprise
-Le recours ay financement externe par l’intermédiaire du système financier au travers du marché
des capitaux dont l’une des composantes est le marché financier.
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terme au long terme. Il se compose d’une part du marché des capitaux à long terme ou marché des
titres de créance négociables (TCN) et d’autre part du marché des capitaux à long terme qui
constitue le marché financier.
Les taux d’intérêt des prêts interbancaires résultent de l’offre et de la demande, mais aussi du niveau
du taux directeur. Ainsi, la banque centrale peut prêter ou retirer des liquidités à l’ensemble des
établissements financiers, en fonction des décisions de politique monétaire prises par son conseil.
Les taux d’intérêt des liquidités fournies sont fixés par la banque centrale : ce sont les taux d’intérêt
directeurs. Ils sont directeurs car ils guident étroitement les taux auxquels les établissements
financiers se prêtent entre eux.
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1.2. Le marché des titres de créance négociables (TCN)
Les titres de créance négociables sont des titres représentant un droit de créance d’une durée
déterminée qui va généralement de quelques jours à plusieurs mois, mais peut quelques fois aller
jusqu’à 7 ans. Les différents TCN sont :
Les certificats de dépôts émis par les banques à un taux fixe ;
Les billets de trésorerie émis par certaines grandes entreprises à un taux fixe ;
Les bons de trésor émis par le trésor public à un taux fixe ;
Bons des institutions et sociétés financières émis à un taux généralement fixe mais
pouvant être révisé si la durée dépasse deux ans.
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Le marché secondaire : c’est le marché ou s’échangent les valeurs mobilières préalablement
émises. C’est le marché de la mobilité de l’épargne.
Sur le marché primaire, appelé également le marché du neuf, sont émises et souscrites les
valeurs mobilières nouvelles. Sur le marché secondaire, sont vendues et achetées les valeurs
mobilières « anciennes ». Le marché secondaire est donc une sorte de marché de « l’occasion ».
Lors de l’émission (pour une obligation) ou d’une introduction (pour une action) sur le
marché primaire, les investisseurs proposent des titres à un certain prix (prix d’émission). Dès que
les actions ou les obligations émises sur le marché primaire ont été achetées une première fois par
un investisseur, ce dernier est libre de les céder sur le marché secondaire, mais cette fois, au prix
du marché, c’est-à-dire, au prix fixé selon la loi de l’offre et de la demande.
Le second marché appelé aussi le marché alternatif des titres de capital : Ce marché est
destiné aux PME ne pouvant pas accéder au marché principal. Sa création date de 2007
dans le but d’inciter la création d’entreprise par appel public à l’épargne. Ce marché offre
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aux PME la possibilité de s’introduire sur le marché financier à des conditions d’admission
assouplies (pas d’obligation de résultat ou de capital minimum). Pour les entreprises en
cours de constitution par appel public à l’épargne, l’admission au marché alternatif peut
être demandée après visa du prospectus d’émission par le Conseil du Marché Financier. Les
titres de la société détenus par le public doivent être répartis entre, au moins, cent
actionnaires ou cinq actionnaires institutionnels au plus tard le jour de l’introduction.
Le marché hors cote : Les sociétés anonymes faisant appel public à l’épargne qui ne sont
pas admises à la cote de la bourse sont négociées sur le marché hors cote. Ce marché
comporte le marché occasionnel et le compartiment des transactions sur dossier. Ce marché
est ouvert aux sociétés qui ne remplissent les conditions d’accès au marché officiel. Il s’agit
d’un marché totalement déréglementé. L’absence de toute garantie sur la qualité de
l’entreprise et de toute obligation d’information du public, fait que ce marché soit
fondamentalement risqué en comparaison au marché officiel et au second marché.
*Les actions ordinaires (ou action de capital) : ce sont des titres de participation au capital de
l’entreprise donnant à son détenteur la qualité d’associé et lui confèrent des droits liés au statut de
copropriété, proportionnellement au nombre d’actions détenues. Ces droits sont principalement :
le droit de participation à la gestion, droit au dividende et le droit à l’information. Quant aux
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entreprises, l’émission de ces actions leur permet de consolider leurs capitaux propres. Le
rendement d’un titre de capital a deux composantes : - le dividende qui représente une rémunération
distribuée aux actionnaires en fonction du nombre d’actions détenues. La distribution ou non de la
totalité partie du bénéfice revient à l’assemblé générale des actionnaires - la plus ou moins-value
en cas de vente du titre représente l’écart entre le prix de vente et le prix d’achat du titre.
*Les actions à dividende prioritaire (ADP) : le montant d’émission de ce type d’action est limité
au tiers du capital social sous certaines conditions (il faut que l’entreprise réalise des bénéfices
durant les trois derniers exercices précédant l’émission). Ces actions confèrent à leurs détenteurs
un droit au dividende prioritaire supérieur à celui d’une action ordinaire, droit à l’information mais
aucun droit de vote. Ces actions reprennent le caractère d’une action ordinaire dans le cas où
l’entreprise ne distribue aucun dividende pendant trois ans consécutifs.
*Les certificats d’investissement (CI) : l’émission de ces actions est limitée au tiers du capital
incluant les ADP. Elles sont le résultat d’un démembrement d’une action ordinaire en deux parties
: le certificat d’investissement qui regroupe tous les droits financiers associés à l’action ordinaire
et le certificat de droit de vote qui représente les autres droits. En d’autres termes, les CI sont des
actions sans droit de vote qui permettent à l’entreprise de recueillir des capitaux sans modifier
l’actionnariat.
*les obligations : l’émission d’un emprunt obligataire sur le marché financier constitue pour les
entreprises, une alternative au crédit bancaire. Chaque obligation constitue une fraction de
l’emprunt émis. Le détenteur de cette obligation devient alors le créancier de l’entreprise et
bénéficie en conséquence d’un droit à la rémunération sous forme d’intérêt annuel fixe ainsi qu’au
remboursement de la somme prêtée. (Quel que soit le résultat de l’entreprise, les intérêts doivent
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être réglés) Le porteur de l’obligation court un risque inférieur au porteur d’action. En revanche,
les détenteurs des obligations ne jouissent pas des droits caractérisant les actions. Les obligations
sont rémunérées en fonction d’un taux d’intérêt sur la valeur faciale. Ce taux peut être fixe ou
variable en fonction d’un taux de référence.
*les obligations convertibles en actions (OCA) : l’obligation permet à son porteur de devenir
actionnaire selon les modalités prévues au contrat d’émission. Ces obligations offrent l’avantage,
au porteur, de devenir actionnaire tout en garantissant un rendement sans risque. Quant à
l’entreprise émettrice, elle a l’avantage de bénéficier d’une augmentation de capital social différée.
*Les obligations à bon de souscription d’actions (OBSA) : ce sont les obligations émises
conjointement avec des bons de souscription d’actions qui permettent à leur détenteur d’être en
même temps un créancier et un actionnaire de l’entreprise.
Remarque : les OCA et les OBSA sont des titres hybrides qui regroupent les caractéristiques des
titres de capital et des titres de créance.
*Les valeurs mobilières émises par l’Etat : il s’agit des titres de créance émis par l’Etat appelés
bons du trésor. En Tunisie par exemple, on distingue par exemple : Les Bons de Trésor Assimilables
(BTA), les Bons de Trésor à Zéro Coupon ((BTZc) et les Bons de Trésor à Court Terme (BTCT).
3.3. Les titres émis par les Organismes de Placement Collectifs en Valeurs Mobilières
(OPCVM)
Les OPCVM sont des structures qui ont pour vocation de gérer au sein de portefeuilles titres
divers produits financiers pour le compte d’épargnants qui souhaitant profiter du savoir faire des
gestionnaires professionnels et de la diversification. Les principaux types d’OPCVM sont les
SICAV et les FCP.
*Les Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV) : Ce sont des sociétés anonymes ayant
pour objectif unique la gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières. Les actions SICAV sont
émises et rachetées en permanence. Par conséquent, à chaque fois qu’il y a souscription et rachat
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de ces actions par des personnes physiques ou morales, leurs capitaux varient. En Tunisie deux
types de SICAV sont actuellement en activité : - Les SICAV obligataires dont les portefeuilles sont
composées principalement de titres de créances (d’emprunts obligataires) - Les SICAV mixtes dont
le capital est composé de titres de créance et d’actions.
*Les Fond Commun de Placement (FCP) : se distinguent des SICAV par leur forme juridique. Ils
n’ont pas de personnalité morale dans la mesure où le FCP est une copropriété des valeurs
mobilières. Les fonds communs de placement sont soumis à des réglementations plus souples que
celles des SICAV (capital minimum plus faible, pas d’assemblée générale…).
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4.1. Le conseil du marché financier (CMF)
Le CMF est un organisme public et indépendant chargé de contrôler tous les intervenants
sur le marché (intermédiaires en bourse, sociétés d’investissement, BVMT et Tunisie Clearing). Il
est également chargé de :
- veiller à la protection des épargnants en contrôlant l’information financière à priori et à
postériori
- prévenir les manipulations susceptibles d’entraver le bon fonctionnement du marché (délit
d’initié, le délit de communication d’une information privilégiée, le délit de diffusion de
fausses informations et le délit de manipulation des cours).
- prendre les mesures nécessaires en cas d’infractions à la réglementation en vigueur.
Bien que la création de la bourse de Tunis remonte à 1961, son rôle dans le financement de
l’économie est demeuré insignifiant. C’est à partir des années 80, et avec la promulgation des lois
visant la restructuration de la bourse, que le marché financier a commencé à jouer un rôle dans le
financement de l’économie tunisienne. Parmi ces lois, nous pouvons citer les lois de 1989 et de
1992 portants respectivement sur l’ouverture d’un marché obligataire et sur la création des sociétés
d’investissement (SICAV, SICAR, FCP) ainsi que de nouveaux produits financiers (les ADP, les
TP et les CI). En 1994, la promulgation de la loi 94-117 a radicalement transformé le marché
tunisien. Cette loi, visant la réorganisation du marché financier, sépare les fonctions de contrôle et
de gestion du marché financier. Avec cette loi est apparu le conseil du marché financier (CMF)
chargé de la régulation du marché et la Bourse des Valeurs Mobilières chargée de sa gestion. Et
depuis, le marché financier tunisien n’a cessé d’évoluer avec :
- la mise en place du système de cotation électronique NSC en 1996
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- le lancement du marché alternatif en 2007 destiné aux PME ne satisfaisant pas les conditions
d’accès au marché principal. Afin d’inciter les nouveaux promoteurs à la création
d’entreprise par appel public à l’épargne.
- la loi de 2011prévoyant l’imposition des plus-values de cession d’actions.
La BVMT calcule notamment deux indices qui retracent au jour le jour l’évolution du
marché :
L’indice TUNIDEX : lancé en janvier 1998 avec une base fixée à 1000, il comprend toutes
les actions ordinaires dont l’ancienneté est de 6 mois au moins. Il est considéré comme
l’indice principal du marché tunisien
L’indice TUNIDEX20 : lancé en janvier 2012, avec une base de 1000, il représente la
performance des 20 plus grandes valeurs (en terme de capitalisation), les plus liquides (en
terme de volume de transaction, de fourchette de marché….)
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Section 5 : Le rôle du marché financier
Le rôle du marché financier dépond du compartiment : marché primaire ou marché
secondaire.
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Les intermédiaires financiers : pour se procurer des ressources, les intermédiaires financiers
ont recours aux marchés de capitaux. Ils peuvent émettre sur le marché financier des
obligations, des actions ou des titres hybrides (mélange d'actions et d'obligations). Pour cela,
ils recourent aux mêmes modalités que les entreprises.
L'allocation des ressources : point de rencontre entre l'offre et la demande de capitaux, le
marché primaire permet l'allocation des ressources entre les activités et entre les espaces
régionaux et nationaux. Il permet de mobiliser plus facilement l'épargne nationale et
étrangère des agents à capacité de financement. Il facilite le financement des investissements
et de l'innovation nécessaires à la croissance économique.
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des titres, actions et obligations. Un marché est réputé d'autant plus liquide qu'il accueille un grand
nombre de transactions et d'opérateurs.
Les restructurations du capital des entreprises cotées : le marché secondaire permet la
croissance externe des entreprises par l'acquisition de paquets d'actions, pour prendre des
participations dans d'autres firmes ou fusionner avec elles. Le marché secondaire offre à tout
investisseur qui désire prendre le contrôle d'une société cotée trois instruments : le ramassage
boursier, l'OPA et l'OPE.
Le ramassage boursier : les transactions en bourse étant libres, il suffit pour prendre le
contrôle d'une société cotée, d'acheter la moitié des actions plus une. Cette méthode est longue et
coûteuse. Elle est visible, ce qui laisse aux dirigeants de l'entreprise cible le temps de s'organise.
L'offre publique d'achat (OPA) est une opération financière permettant à une entreprise de
prendre le contrôle d'une autre, avec ou sans l'accord de ses dirigeants, en proposant aux
actionnaires de la société cible de racheter leurs titres à un prix supérieur au cours constaté sur le
marché. Cette procédure est sévèrement réglementée par l'autorité des marchés financiers (AMF)
L'offre publique d'échange (OPE) est proche de l'OPA mais il est proposé aux actionnaires
un règlement sous forme de titres, généralement ceux de l'entreprise réalisant l'opération
Outre ces trois fonctions économiques, le marché secondaire assure aux opérateurs la transparence
et la sécurité des transactions.
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Chapitre 2 : Evaluation des actions
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1.1.2. Mesure du rendement espéré d’un seul actif.
Dans un contexte d’incertitude, le rendement futur qui va être réalisé par un actif est incertain.
De ce fait, l’investisseur cherche à évaluer le rendement qui va être réalisé la prochaine période :
il s’agit donc de rendement espéré (appelé également rendement anticipé). Le rendement espéré
d’un titre ou d’un actif est égal à la somme des rendements multipliés par leur probabilité.
E(Ri)=𝑟𝑖 = p1R1+p2R2+……+pnRn
𝑟𝑖 = ∑ 𝑝𝑖𝑡 𝑅𝑖𝑡
𝑡=1
Avec :
E(Ri) : le rendement espère du titre i
Rit : le rendement observé du titre i pendant la période t.
p : probabilité de réalisation aléatoire,
n : le nombre total des scénarios (ou bien période ou état d’événement)
Il faut remarquer que la formule avancée suppose que l’investisseur s’intéresse à des
fluctuations futures. Mais, la disposition des rentabilités ex ante n’est pas facile, ce qui explique le
recours à la méthode des scénarios ou des modèles probabilistes pour déterminer les différentes
valeurs possibles de la rentabilité ainsi que leur distribution de probabilité. Dans certains cas, les
investisseurs peuvent se baser à des formules plus simples qui sont relatives à des données
historiques (données ex post).
Le principe de calcul est le même, mais la terminologie change légèrement : l’expression
« Espérance mathématique » sera remplacée par le concept de moyenne. La formule donnée
précédemment sera formulée ainsi :
𝑅̅𝑖 = ∑ 𝑅𝑖𝑡 ⁄𝑛
𝑡=1
Avec :
𝑅̅𝑖 : La rentabilité moyenne du titre i, sur n périodes.
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𝑅𝑖𝑡 : La rentabilité observée du titre i durant la période t
n : le nombre de périodes.
Dans tout ce qui suit concernant le calcul des rentabilités et des variances, on utilisera deux
méthodes : une méthode basée sur des modèles probabiliste et une méthode basée sur des données
historiques.
Avec :
V (Ri) : Le risque du titre i mesuré par sa variance.
𝜎𝑖 : L’écart type du titre i
E(Ri) : Le rendement espère du titre i.
𝑅𝑖𝑡 : Le rendement observé du titre i pendant la période t.
p : Probabilité de réalisation aléatoire,
n : Le nombre total des scénarios (ou bien période ou état d’événement)
Le risque d’un actif peut être mesuré par des données historiques :
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Avec :
V (Ri) : le risque du titre i mesuré par sa variance.
𝜎𝑖 : L’écart type du titre i
𝑅̅𝑖 : La rentabilité moyenne de l’actif i.
𝑅𝑖𝑡 : Le rendement observé du titre i pendant la période t.
n : Le nombre total de périodes
𝑥1
𝑥2
𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑢 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙′ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓𝑖
P= Tel que : 𝑥𝑖 = 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑃
{𝑥𝑛
Le compromis risque rendement est mesuré par le rendement espéré du portefeuille et par
son écart-type, comme dans le cas des actifs individuels. Aussi, la covariance entre les rentabilités
de deux portefeuilles différents et la covariance entre les rentabilités d’un titre individuel avec ceux
d’un portefeuille seront calculées.
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1.2.1. Mesure de l’espérance des rentabilités d’un portefeuille
C’est la moyenne pondérée des rendements espérés de chacun des actifs dans le portefeuille.
𝑛
𝐸(𝑅𝑃 ) = ∑ 𝑥𝑖 𝐸( 𝑅𝑖 )
𝑖=1
Avec:
E (RP) : La rentabilité espérée du portefeuille P.
E(Ri) : La rentabilité espérée du titre i.
𝑥𝑖 : La proportion du titre i dans le portefeuille P.
n : Le nombre total des actifs dans le portefeuille P.
Avec :
𝑝𝑡 : La probabilité de réalisation aléatoire durant la période t,
n : Le nombre total des scénarios (ou bien période ou état d’événement)
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Pour interpréter le lien entre deux variables, on utilise une mesure standardisée de la covariance,
c’est le coefficient de corrélation, 𝜌𝑖𝑗 qui est le rapport entre la covariance et produit des écarts
type des taux de rendement des deux titres i et j.
𝐶𝑜𝑣(𝑅𝑖 𝑅𝑗 )
𝜌𝑖𝑗
𝜎𝑖 𝜎𝑗
Cette formule peut s’écrire aussi :
𝜎𝑖𝑗
𝜌𝑖𝑗
𝜎𝑖 𝜎𝑗
Une fois les proportions de chaque actif dans le portefeuille, les variances de chaque titre dans
le portefeuille et les covariances des titres sont déterminées, alors on peut déterminer la variance
d’un portefeuille.
𝑛 𝑛 𝑛
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L’étude des fonctions d’utilité standard fait l’objet de la section suivante.
Exemple 1
Événement probabilité A B
1 1/3 -5% 30%
2 1/3 10% 10%
3 1/3 25% -10%
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U1 U2 U3
Les courbes U1, U2 et U3 représentent les courbes indifférences d’un investisseur averse au
risque, c’est à dire un investisseur qui n’accepte une augmentation du risque que la condition de
recevoir en échange une augmentation plus que proportionnelle du rendement espéré.
L’investisseur est indifférent entre tous les portefeuilles appartenant une même courbe
d’indifférence. En outre, il convient de noter que, plus une courbe d’indifférence est éloignée de
l’origine, plus elle procure l’investisseur un degré de satisfaction plus élevé. Par exemple, tous les
points de U3 dominent ceux de U2 qui dominent ceux de U1.
Principe de la diversification :
Sur les marchés, les taux de rentabilité des actions sont soumis à de fortes variations. Par
conséquent, le risque se mesure par la variance des taux de rentabilité (une mesure de la déviation
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par rapport à la moyenne). La combinaison de titres tend à réduire le risque total du portefeuille
sans affecter sa rentabilité : c’est l’effet de diversification.
La diversification du portefeuille est l’investissement dans différentes classes d’actifs ou dans
différents secteurs. Selon Markowitz (1952), la diversification ne réside pas seulement dans le
nombre de titres qui composent le portefeuille (condition nécessaire mais insuffisante), mais aussi,
dans la corrélation des rentabilités de ces différents titres.
Pour comprendre ce phénomène, il est indispensable de décomposer le risque total d’un
portefeuille en deux éléments : le risque systématique et le risque spécifique.
Nombre de titres
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La question concrète qu’on soulève est quel est le nombre approximatif de valeurs au-delà
duquel il n’y a pratiquement plus intérêt à diversifier davantage. Le risque d’un portefeuille décroît
d’une manière non linéaire au fur et à mesure qu’on ajoute des titres. La plupart des tests empiriques
montrent que pour un faible nombre de titres, toute addition de titres entraîne une baisse sensible
du risque et qu’il arrive un moment au-delà de 20 titres, l’effet de diversification est à ce point
faible qu’il ne suffit plus en moyenne à compenser l’accroissement des coûts de transaction.
On a montré l’impact de la taille du portefeuille ainsi de la covariance existante entre les
titres composants le portefeuille. On a pu retenir deux règles de gestion de portefeuille :
-constituer un portefeuille de plusieurs titres (presque une vingtaine),
-choisir des titres très peu corrélés.
La frontière d’efficience constituée par les portefeuilles de titres risqués est représentée comme
suit :
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𝐹𝑟𝑜𝑛𝑡𝑖è𝑟𝑒 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑒:
P0
Tous les portefeuilles situés sur la frontière efficiente sont efficients (A,B). Cette frontière
marque la limite du domaine des portefeuilles accessibles. Par exemple, le point K, ne se présente
pas comme un portefeuille réalisable. Ainsi, à ce niveau faible de risque, aucune combinaison
d’actifs financiers négociables n’a un rendement espéré aussi élevé.
Les portefeuilles qui sont au-dessous de la frontière efficiente représentent des opportunités
d’investissement qui ne sont pas intéressantes, puisqu’il existe des opportunités d’investissement
sur la frontière qui offrent un rendement supérieur pour ce même niveau de risque
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𝑏 𝑅 ′ 𝑉 −1 𝐼 𝑉 −1 𝐼
Par ailleurs, on a 𝑟0 = 𝑐 = 𝑅 ′ 𝑋0 = ⇨ 𝑋0 =
𝑐 𝑐
𝒙𝒋 = 𝟏 − 𝒙𝒊
En finance, on part du principe que l'investisseur a une aversion au risque. Plus les possibilités
de pertes sont élevées, moins l'investisseur acceptera un investissement dit équitable. En fait, plus
la désutilité (possibilité d'insatisfaction) est grande, moins l'utilité d'un possible gain est grande.
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représentent les niveaux de risques acceptables pour un investisseur, pour un certain rendement
espéré.
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Dans l’étude de la frontière efficiente de N titres risqués, Markowitz a supposé que le
portefeuille de l’investisseur est composé uniquement d’actifs risqués, il a exclut donc l’existence
d’un titre sans risque qui airait une variance nulle et des covariances avec tous les autres titres
également nulles.
𝑟𝑀 − 𝑅𝑓
𝑟𝑃 = 𝑅𝑓 + 𝜆𝜎𝑃 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝜆 =
𝜎𝑀
La nouvelle frontière efficiente avec l’existence de l’actif sans risque transforme la théorie du
portefeuille en la théorie de marché de capitaux.
La nouvelle frontière efficiente est donc une droite appelée la Droite de Marché des Capitaux
(DMC) ou bien la terme anglo-saxon (Capital Market Line, CML) Elle représente la frontière des
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portefeuilles efficients (portefeuilles qui procurent le rendement le plus élevé pour un niveau de
risque donné) que les investisseurs doivent choisir dans le cas où ils peuvent prêter ou emprunter
au taux sans risque.
La DMC a comme ordonnée le taux sans risque et tangente à l’ancienne frontière efficiente
(déterminée dans le cadre de Markowitz). Le point de tangence constitue le portefeuille de marché
M. c’est le seuil portefeuille efficient constitué exclusivement d’actifs risqués. Tous les autres
portefeuilles efficients sont des combinaisons de l’actif sans risque et du portefeuille de marché.
On aura alors le graphique suivant :
Rendement
M 𝑟𝑃 = 𝑅𝑓 + 𝜆𝜎𝑃
Rf
Risque
Remarquons que M est le portefeuille optimal qui doit être choisi par tous les investisseurs
indépendamment de leurs préférences. Toutefois la répartition de la richesse entre ce fond risqué
et l’actif sans risque dépend de préférence de chacun des investisseurs. Notons que le portefeuille
M est tel que :
𝑟𝑖 − 𝑅𝑓 𝑟𝑀 − 𝑅𝑓
= 2
𝜎𝑖𝑝 𝜎𝑀
Ce résultat signifie que le rendement excédentaire par unité de risque de chacun des titres est
le même et est égale au rendement excédentaire par unité de risque de portefeuille du marché.
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La notion de portefeuille du marché
Tous les investisseurs sur le marché choisiront le portefeuille M de titres risqués placé sur la
tangente entre la frontière efficiente de titres risqués et la droite passant par Rf. Dans la mesure où
ce portefeuille est choisi par tous les investisseurs, et la situation d’équilibre implique qu’il n’y a
aucune offre ni demande excédentaire pour un titre particulier sur le marché, alors le portefeuille
M contient tous les titres risqués négociés sur ce marché dans les proportions des capitalisations
boursières.
La semi droite (nouvelle frontière efficiente) est indépendante des préférences des
investisseurs, elle est entièrement déterminée à partir de Rf et des paramètres (espérances,
variances) des rentabilités du portefeuille RfM. L’investisseur peut, en modifiant les pondérations,
se déplacer sur cette demi-droite.
Le théorème de séparation est avancé pour illustrer cette situation : chaque investisseur
détient un portefeuille combinant deux fonds : un fond risqué (RfM) et un autre sans risque. On
peut dire alors que l’existence de l’actif sans risque a permis d’améliorer la frontière efficiente : de
l’arc d’hyperbole, on est passé au CML. La Capital Market Line, CML permet d’évaluer tous les
portefeuilles efficients composé par l’actif sans risque et le portefeuille de marché.
Rendement
𝐶𝑀𝐿: 𝑟𝑃 = 𝑅𝑓 + 𝜆𝜎𝑃
Emprunteur au taux Rf
Frontière efficient : 𝜎𝑃2 = 𝜆0 +
𝜆1 𝑟𝑃 + 𝜆2 𝑟𝑃2
Préteur au taux RF M
Prime de risque
Rf
Risque
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Au point Rf : le portefeuille est constitué exclusivement par l’actif sans risque :
Au point M : le portefeuille est constitué exclusivement par le portefeuille du marché M :
Entre le point Rf et le point M : les portefeuilles constitués sont dits prêteurs :
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Avec :
𝑅𝑖𝑡 : Rendement de l’action i pour la période t.
𝑅𝑀𝑡 : Rendement du portefeuille de marché M (IBVMT pour la Tunisie, CAC 40pour la France…)
pour la période t.
𝛼𝑖 : La rentabilité obtenue de l’action i si la rentabilité du marché avait été nulle. C’est la partie de
la rentabilité explicable par des facteurs propres à l’actif i.
ε : désigne un terme d’erreur ayant une espérance nulle : E(ε)=0 et la cov (ε, RM)=0
β : mesure la sensibilité du rendement du titre aux variations du rendement du portefeuille du
marché.
E ( R i ) i .E ( R M )
i et
i,M
i
2
M
P
x i . i
Le β d’un portefeuille de N titres est égal à : i 1
Décomposition du risque
Le modèle de Sharpe a permis de décomposer le risque en une composante spécifique et
diversifiable et une composante systématique non diversifiable.
Selon le modèle de Sharpe : 𝑅𝑖𝑡 = 𝛼𝑖 + 𝛽𝑖 𝑅𝑀𝑡 + 𝜀𝑖𝑡
.
2 2 2 2
Le risque global
2
i
d’un titre peut être décomposé en :
i .
2 2
34
2
E(Ri)
E(RM) SML
M
Prime de risque
Rf
βM=1
M
35
Toutefois, en présence d'actif sans risque (obligations d'Etat), on montre que la courbe F'F
est dominée par une droite [Rf,M]. Connaissant le taux de rendement de l'actif sans risque (Rf),
chaque investisseur constitue dans un premier temps le portefeuille d'actions M pour ensuite le
combiner avec l'actif sans risque et se retrouver sur la droite. Comment identifier le portefeuille M
? Puisque chacun souhaite détenir le portefeuille M, à l'équilibre, il sera constitué de l'ensemble
des actions du marché (sinon elles ne seraient plus cotées). Il faut donc investir dans toutes les
actions mais dans quelle proportion ? Les résultats théoriques montrent qu’il convient de définir
des proportions (Xi) égales à la capitalisation boursière du titre (le cours multiplié par le nombre
total de titres) rapportée à la capitalisation totale du marché.
𝑟𝑀 − 𝑅𝑓
𝑟𝑃 = 𝑅𝑓 + ( )𝜎𝑃
𝜎𝑀
Avec, 𝑟𝑃 , l'espérance de rentabilité d'un portefeuille efficient; 𝜎𝑃 , son risque mesuré par l'écart-
type, 𝑟𝑀 , l'espérance de rentabilité du portefeuille de marché, 𝜎𝑀 , son risque. Ainsi, d'après la
relation dite droite de marché des capitaux, le risque est rémunéré à raison du prix du risque (la
pente de la droite), fonction des caractéristiques du portefeuille de marché (espérance, écart-type).
Remarque importante. D’après le théorème de séparation, pour augmenter le niveau de risque du
portefeuille optimal, il est nécessaire d’augmenter le niveau d’endettement (emprunt au taux sans
risque) et de placer la richesse dans le portefeuille M; Augmenter la part des actions plus risquées
(dans le portefeuille M) vous éloignerait du portefeuille optimal
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Les études empiriques du MEDAF et la droite de marché des titres.
Outre la méthode de constitution du portefeuille optimal, le principal apport du MEDAF est la
généralisation de la relation à l’ensemble des titres et portefeuille quelconque. Pour les titres et
portefeuilles quelconques notés i (non efficients), il existe une relation fondamentale entre le risque
et l'espérance de rentabilité (la droite de marché des titres ou SML pour Security Market Line :
𝑟𝑖 = 𝑅𝑓 + (𝑟𝑀 − 𝑟𝑓 )𝛽𝑖
Cela signifie qu’à l'équilibre, le titre i est rémunéré au taux sans risque plus une prime de risque
proportionnelle au risque systématique. On peut donc définir un taux de rentabilité requis ex-ante
par les actionnaires pour i qui s’explique par la rémunération du taux sans risque et une prime de
risque liée au Bêta du titre i (portefeuille i). De fait, le marché ne rémunère pas le risque spécifique
car il peut être éliminé par diversification.
Cette relation est-elle pertinente ? Cela implique de tester la validité du modèle à partir des cours
réels des titres. Autrement dit, la rémunération des titres (ou le taux requis) est-elle liée au risque
du marché comme le modèle le prétendrait ?
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Chapitre 3 : Evaluation des obligations
L’obligation est un titre représentatif d’une fraction d’un emprunt émis par une société, une
entité publique ou l’État. L’émetteur d’un emprunt obligataire s’engage à rembourser les détenteurs
à une échéance déterminée et à leur verser un intérêt.
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Taux appliqué à la valeur pour déterminer les coupons
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Coupon Couru= Coupon *(Nombre de jours courus/365)
Exemple : si le dernier coupon est de 10u.m est servi le 01/09, alors que l’évaluation se fait au
30/11 de la même année. Calculer le coupon couru.
𝐹
Y ? tel que : Prix date d’achat = ∑𝑛𝑗=1 (1+𝑌)
𝑗
𝑗
𝐹
Y ? tel que : Prix d’émission = ∑𝑛𝑗=1 (1+𝑌𝐵)
𝑗
𝑗
Exemple : une obligation est émise à 4900 de valeur nominale 5000. Elle est remboursable au prix
nominal (VR=VN) avec amortissement total de la dette à l’échéance (3ans). Le taux de coupon est
10%. Calculer son TRAB .
c- Taux de rendement actuariel à la date de détachement du coupon : date de versement
des intérêts
C’est le taux d’intérêt annuel équivalent pour un investisseur qui achète l’obligation à la date de
détachement du coupon et la garde jusqu’à son échéance.
𝐹
TRA ? tel que : Prix à la date du détachement = ∑𝑛𝑗=1 (1+𝑇𝑅𝐴)
𝑗
𝑗_𝐾
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d- Taux de rendement actuariel à l’échéance :
C’est le taux d’intérêt annuel équivalent pour un investisseur qui achète l’obligation à une date
située entre 2 coupons et la garde jusqu’à son échéance
𝐹
Prix = ∑𝑛𝑗=1 (1+𝑇𝑅𝐴)(𝑗−𝑡)+𝐾/365
𝑗
Exemple : une obligation de valeur nominale 1000d émise à 980 et remboursable au pair à
l’échéance après 7 ans porte intérêt au taux de 6% Si le prix de l’obligation 305 jours après le
détachement du 2éme coupon est 965. Calculer son TRA.
Exemple : une obligation remboursée à 100 en bloc à l’échéance promet le versement d’un revenu
fixe de 10 par an sur les trois prochaines années. Quelle serait sa valeur aujourd’hui ainsi que son
TRA sachant que pour des obligations zéro-coupon , on a :
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1- Cas d’une obligation zéro-coupon
Pour des obligations à zéro coupon, la duration =maturité = n = échéance
3- Mesures de la variation
Il s’agit de quantifier la variation du cours d’une obligation suite aux variations du taux d’intérêt
a- Sensibilité (S) : la varaiation relative du cours suite à des varaitions absolues du taux
d’intérêt de l’ordre de 0,01% (1 poin de base) est mesurée par la sensibilité S appelé aussi la
duration modifiée.
𝐹 𝐹 𝐹 𝐹 𝐹
P = ∑𝑛𝑗=1 (1+𝑟)
𝑗 1 2 3 𝑛
𝑗 = [(1+𝑟)1 + (1+𝑟)2 + (1+𝑟)3 + ⋯ . . + (1+𝑟)𝑛 ]
𝑑𝑃
1 𝑑𝑃
S= 𝑃
=
𝑑𝑟 𝑃 𝑑𝑟
1 1 𝑗𝐹
S = 𝑃 (− 1+𝑟) ∑𝑛𝑗=1 (1+𝑟)
𝑗
𝑗
1 𝑗𝐹
Or D= 𝑃 ∑𝑛𝑗=1 (1+𝑟)𝑗 𝑗
𝐷
D’où S=− 1+𝑟
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Exemple: sur le marché, une obligation à zéro coupon est émise à 91,743 et remboursée au
pair à 100 au bout d’un an . Le 1er jour de cotation de l’obligation, le taux d’intérêt sur le marché
augmente de 1%. Calculer la sensibilité du cours de l’obligation suite à la variation du taux
d’intérêt
b- La convexité :
Dans le cas d’une variation élévée du taux de rendement actuariel l’impact de cette variation sur le
prix est mesurée par la variation absolue du prix.
𝑑𝑃 1 𝑑2 𝑃
∆𝑃 = ∆𝑟 + 2 𝑑2 𝑟 (∆𝑟)2
𝑑𝑟
1 𝑑𝑃 𝑑𝑃
Sensibilité : → =𝑃∗𝑆
𝑃 𝑑𝑟 𝑑𝑟
1 𝑑2 𝑃 𝑑2 𝑃
Convexité : → = 𝑃 ∗ 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑥𝑖𝑡é
2 𝑑2 𝑟 𝑑2 𝑟
1
D’où ∆𝑃 = 𝑃 ∗ 𝑆 ∗ ∆𝑟 + ∗ 𝑃 ∗ 𝑐𝑜𝑛𝑣 ∗ (∆𝑟)2
2
1
∆𝑃/𝑃 = 𝑆 ∗ ∆𝑟 + ∗ 𝑐𝑜𝑛𝑣 ∗ (∆𝑟)2
2
𝑛
1 1 𝑗(1 + 𝑗)𝐹𝑗
𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑥𝑖𝑡é = ∗ ( ) ∗ ∑ [ ]
𝑃 (1 + 𝑟)2 (1 + 𝑟)𝑗
𝑗=1
Exemple: Sur le marché, une obligation à zéro coupon est émise à 91,743 et remboursée au pair à
100 au bout d’un an. Le premier jour de cotation de l’obligation , les taux d’intérêts sur le marché
augmentent de 3%. Calculer la variation du cours de l’obligation suite à cette variation
Exemple : soit l’obligation à zéro coupon (6%, 5ans, 100% infine) sachant que le taux de
rendement actuariel égal à 10%. Prix nominal est 84,84% . la duration est de 4,41 et l sensibilité
est de -4 ;01
Calculer la convexité ainsi que la variation du prix suite à une variation du taux de 1%
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