Les Marchés Financiers Internationaux: Présentée Par: en Cadrée Par

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 14

les marchés financiers internationaux

Présentée par :
 EL ALAOUI Youssef
En cadrée par :
 BENANE Ahmed
 KHATIM Chaimae Mr KRAMI
 AZMI Yousra
 BOUZIT Oumayma
 BOUKBIR Ghalya
SOMMAIRE :

Introduction générale

Chapitre I : le Marché financier Internationale


Section 1 : Définition et types du Marché financier
Internationale
Section 2 : les caractéristiques et acteurs du Marché
financier Internationale

Chapitre II : le Marché financier Marocain


Section 1 : les fondamentaux intervenants au Maroc
Section 2 : les outils d’investissement et de couverture
Section 3 : le Marché financier Marocain et ses défis

Conclusion
Introduction :

Jusqu’à la fin des années 70, les marchés de capitaux apparaissent plutôt
enclos dans leurs espaces nationaux, segmentés selon leurs échéances les
marchés monétaires assurant les financements à court terme, et marchés
financiers pour les opérations à moyen et long terme, donc on peut dire que les
marchés financiers sont les lieux de la rencontre entre des agents ayant besoin
de financement et d’autres ayant des capacités de financement.
L’évolution économique de ces dernières années a fortement contribué au
développement et à la popularité des marchés financiers. La croissance de
nouveaux secteurs économiques et la constitution de zones monétaires
d’échanges communes et les processus de déréglementation menés à travers
le monde ont été autant de facteurs favorisant l’expansion des marchés
financiers.
En effet dans un tel contexte particulier les entreprises et les institutions et
gouvernements recourent abondamment aux possibilités des marchés
financiers en matière de financement de la croissance, de placement des
épargnes et de couverture des risques. depuis lors le concept majeur de la
finance internationale est l’intégration financière en attirant l’attention sur la
connexion toujours plus poussée des marchés financiers nationaux la
restructuration et l’essor des différents marchés internationaux de capitaux
désormais très ouverts aux innovations financières on assiste à l’émergence
d’un marché financier mondial dont l’imbrication des compartiments ne cesse
de se complexifier et qui est le théâtre d’une circulation intense des flux
d’épargne.
Donc comment les marchés financiers peuvent contribuer au financement de
l’économie internationale en comparaison par l’économie nationale
Chapitre 1 : le Marché Financier Internationale
Section 1 : Définition et types du Marché Financier
Internationale
-Définitions des marchés financiers Internationale

Les marchés financiers internationaux sont des marchés ou se créent,


S’échangent, circulent et s’effacent des créances et des actifs monétaires et
financiers liés à des opérations de transactions ou de circulation internationale de
flux financiers.
Les marchés financiers permettent la confortation de l’offre et la demande des
capitaux. Il s'agit donc d’un lieu où s'échangent les instruments financiers.
Ces derniers sont représentatifs :
-de propriétés : les actions.
- de créances : les obligations.
- de liquidités (marché monétaire) et de devises (marchés des changes).
- de produits conditionnels : les options.

-Les types des marchés financiers Internationale

Selon SCANNAVINO, les marchés financiers internationaux sont trois types à savoir ;
le marché des Eurodevises, les marchés des Eurocrédits et les marchés des
obligations internationales.

Le marché des Eurodevises : les Eurodevises désignent, depuis les années 50, des
capitaux déposés dans des banques implantées hors du pays d’émission de la
monnaie dans laquelle ces avoirs sont libellés. Ces institutions, expertes dans la
gestion de tels dépôts, sont appelées Eurobanque. D’un point de vue pratique, les
termes eurodollars et eurodevises sont employés pour décrire la même réalité. Le
préfixe « euro » rappelle simplement qu’à l’origine ces dépôts étaient principalement
localisés en Europe. En utilisant l’appellation générique « eurodollar », le marché des
eurodevises se caractérise par la domination
du dollar, ce qui explique aussi l’utilisation du terme marché des eurodollars pour
désigner le marché des Eurodevises.

le marché des Eurocrédits : selon la définition que nous avons donné de l’eurodevise,
il s’agit essentiellement d’une source de fonds. la contrepartie, ce sont les utilisations
qui ont été longtemps limités à des crédits bancaires. Les banques font des avances
libellées en eurodevises aux emprunteurs ; on parle alors d’eurocrédit. Jusqu’aux
années 1970, les investisseurs se finançaient sur les euromarchés à partir des
obligations mais suite à une hausse du taux d’intérêt les investisseurs furent obligés
de réaliser et remplacer leur financement par des eurocrédits à moyen et long terme
au taux variables.

Les marchés des obligations internationales : ils désignent des titres de créance émis
dans plusieurs pays (l’absence de lieu unique d’émission en fait un vrai placement
international) par un syndicat de banques internationales ; elles sont libellées dans
une devise pouvant être celle du pays de l’emprunteur ou une autre monnaie (on
désigne les euro-obligations lancées en dollars, par exemple,).

Section 2 : Les caractéristiques et acteurs du marché


financier internationale :
Les marchés financiers internationaux sont caractérisés par :

 Comme les marchés financiers locaux ou domestiques ces derniers permettent


aussi de transférer des ressources des épargnants aux investisseurs ;
 Les entreprises émettent des actions ou des titres de créance (obligation) sur
ces marchés pour lever des capitaux et se financer ;
 Les prix réagissent à l’offre et à la demande plus rapidement que sur d’autres
marché c’est –ta- dire un changement d’humeur des investisseurs se reflète
très tôt dans le prix. Exemple, s’il y a des négatives de la société ``Z’’, les actions
de cette société devraient baisser presque simultanément ;
 Ils permettent aux grands investisseurs mondiaux de diversifier leur
portefeuille. En d’autres termes, les agents pourront acquérir des titres de
différentes parties du monde et avec différents niveaux de risque ;
 Ils sont caractérisés par la liquidité. Ainsi, les produits financiers, à condition
qu’ils soient demandés, peuvent être facilement vendus et convertis en
espèces ;
 Les limites des marchés financiers deviennent moins claires, créant un système
plus global. Cela signifie un plus grand volume de négociations, mais aussi un
défi pour les régulateurs.

 Les acteurs des marchés financiers internationaux :


D’abord on peut définir les acteurs financiers comme des personnes privées, soit des
clubs d’investissement qui regroupent les actionnaires individuels et qui recherchant
la meilleure performance pour leur argent en plaçant leurs économies en bourse dans
les sociétés cotées.
 Les banques : jouent un rôle très important dans le marché financier puisqu’il
est un dominateur de la monnaie entre deux grandes opérations soit en
position de l’acheteur ou le vendeur des devises à cet égard des mainteneurs
de marché (Market maker) et qui interviennent pour leurs propres comptes ou
pour celui de leur client.
 Les courtiers (brockers) : sont les intérimaires entre l’acheteur et les vendeurs
dans les marchés financiers qui cherchent un bénéfice pour lui-même obtenus
dans les opérations telles que l’achat ou la vente des marchandises, matières
première (…) etc., de même et considérés comme un principal animateur de
ces marchés.
 Les entreprises industrielles et commerciales : cette catégorie d’acteurs offre
ou demandent des services en contre parties d’opérations d’importation et
utilisent les marches de capitaux pour financer leur opération à l’étranger. En
particulier cela permet à ces entreprises une assurance concernant la
circulation des fonds entre la maison mère et les filiales des entreprises
transnationales (c-à-dire les entreprises offrent ou demandent des devises
consécutives à des opérations de financement sur les marches étrangers mais
dans la majorité des cas, ces derniers n’interviennent pas directement sur les
marches financières internationaux, ils passent par les banques commerciales
et des courtiers.
 Les banques centrales ce sont des institutions financières publique qu’ont
chargée par l’état, ils interviennent sur le marché pour rétablir des
déséquilibres temporaires à fin d’atteindre des objectifs de parité pour la
monnaie nationale ou dans le cadre de la gestion de leurs réserves officielles
pour ne pas tomber dans la chute économique.
 Les investisseurs institutionnels : ils constituent le dernier groupe identifiables
d’acteur majeurs des marchés financiers internationaux (les compagnies
d’assurance, les fonds de pension, les fonds communs de placement...) sont
devenus, au cours des années, des utilisateurs plus en plus important de ce
marché, en raison d’une part de l’internationalisation de leur activité mais
aussi en raison de la tendance généralisée a la diversification des produit de
placements.
Chapitre 2 : le marché financier Marocain
Section 1 : les fondamentaux intervenants au Maroc

Selon la BMCE (banque Marocaine du commerce extérieur) il existe des divers


acteurs qui jouent un rôle central dans les marchés financiers au Maroc :

 La bourse de Casablanca : pour l’AMMC La Bourse des valeurs est un marché


réglementé sur lequel sont négociés des valeurs mobilières cotées. Créée en
1929 sous forme d’office de compensation, le statut et l’organisation de la
Bourse ont connu plusieurs réformes structurantes. C’est une société
anonyme en charge de l’organisation et de la gestion du marché boursier. Sa
gestion est définie par un cahier des charges et concerne principalement
l’organisation des introductions en bourse ; la gestion des séances de
cotations, la diffusion des cours et des indices et l’administration d’un système
de compensation et de garantie.
 SDB (société de bourse) : leur activité consiste à exécuter les transactions sur
les valeurs mobilières, assurer la garde des titres, gérer les portefeuilles de
valeurs en vertu d’un mandat et animer le marché des valeurs mobilières
inscrites à la cote. On peut aussi ajouter que les SDB sont des intermédiaires
qui exercent ces opérations après l’agrément du président de l’AMMC comme
: BMCE CAPITAL, WAFA BOURSE CASA, ALMA FINANCE...

 AMMC (autorité Marocaine du marché de capitaux) : c’est un établissement


public qui jouit de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il a
pour vocation de veiller à la protection des épargnants et au bon
fonctionnement puis à la transparence des marchés de capitaux (et pas
uniquement des valeurs mobilières) au Maroc.)
 Emetteurs : leur but c’est se financer via les marchés financiers. L'Etat les
entreprises ou les banques peuvent êtres des émetteurs .

 INVESTISSEUR: leur but est de fructifier leur argent en investissant sur les
marchés financiers, OPCVM, les particuliers, les institutionnels (banques,
assurances …..)

 MAROCLEAR : Maroclear est une société anonyme de droit privé. Son capital
est détenu par l’Etat, les banques, Bank Al-Maghrib, les compagnies
d’assurance, la Caisse de Dépôt et de Gestion et la Bourse des Valeurs de
Casablanca. C’est un dépositaire central des titres au Maroc. On désigne par
ce dernier un organisme qui organise, comptabilise et conserve et facilite la
circulation des valeurs mobilières détenues par les intermédiaires financiers.
Section 2 : les outils d’investissement et de couverture :
Les instruments d’investissements :
Pour investir, les investisseurs peuvent placer leur argent directement en achetant
une action ou une obligation, comme ils peuvent également les placés via des outils
d’investissement.
En premier lieu on a :

OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs


Mobilières) :
Un OPCVM est un intermédiaire financier qui donne à ses souscripteurs la possibilité
d'investir sur différents marchés financiers. En d'autres termes, c’est un placement
financier fondé sur la gestion collective, dont l'objectif est dans un cadre de risque
défini, de dégager une certaine performance ainsi sa mission principale est la collecte
d’épargne au pres des investisseurs. On distingue traditionnellement deux grandes
catégories d'OPCVM selon leur mode d'organisation :

D'une part, les Sociétés d'investissement à capital variable (Sicav) qui sont des
sociétés avec conseil d'administration

D'autre part, les Fonds communs de placement (FCP) qui n'ont pas de personnalité
juridique et qui sont créés à l'instigation d'une société de gestion et d'une banque
dépositaire.

Fonds d’investissement :
Le fonds d’investissement est également nommé fonds de placement. Il s’agit d’une
société d’ordre public ou privé qui investit du capital pour soutenir des projets
souvent innovants. Il possède un fort potentiel d’opportunités d’évolution et est une
source primordiale pour le financement de certaines entreprises, et en particulier des
PME. Pour fonctionner, le fonds d’investissement organise des collectes auprès des
propriétaires qui sont appelés épargnants. Ces collectes servent à investir dans des
parts d’actifs en vue d’un projet de développement ou d’innovation d’une entreprise.
L’objectif des fonds d’investissement est bien sûr la rentabilité quitte parfois à
prendre de gros risques.

Les produits structurés :


Un produit structuré est avant tout un contrat entre deux contreparties. Dans ce
contrat, les contreparties s’engagent à verser l’une à l’autre des montants (ou des
actifs) financiers.il est notamment défini en tant qu'un produit financier non coté,
monté par une banque, et pouvant être souscrit en direct ou en contrat d’assurance-
vie. Les produits structurés combinent plusieurs produits financiers (obligations,
actions, swap, etc.). Leur objectif est d’obtenir un rendement optimum en
garantissant le capital investi (en totalité ou en partie).

Les instruments de couvertures :


Un instrument financier de couverture est un produit financier dérivé qui permet de
réduire ou d'annuler le risque inhérent à un élément couvert appelé sous-jacent. De
nombreux instruments financiers sous-jacents peuvent faire l'objet d'une opération
de couverture, nous citons notamment, les actions, les obligations, les devises, les
matières premières, les taux. Parmi les instruments de couverture les plus
fréquents, nous citons les contrats d'options et les contrats à terme :

Les contrats d’option :


Une option est un contrat qui donne à son porteur le droit et non l'obligation
d'exercer son option de vendre (option de vente ou put) ou d'acheter (option d'achat
ou put) un actif sous-jacent à un prix prédéterminé et ce à une date fixée à l'avance,
si c'est une option européenne, ou au cours d'une période convenue si c'est une
option américaine. Une option d'une durée longue est appelée Warrant.

Les principaux risques associés aux options :

 risque de contrepartie ;
 risque de liquidité ;
 risque de change ;
 risque de taux ;
 risque de volatilité du sous-jacent ;
 risque de perte en capital.

Les contrats à terme (fermes) :


Le contrat à terme, est un contrat signé entre deux parties qui s'accordent d'acheter
ou à vendre un sous-jacent (indices boursiers, paniers de valeur mobilière, devises,
taux d'intérêt, rendements, matières premières, marchandises, etc.) à un certain prix
fixé, à une certaine quantité, et à une date bien définie dans le futur.

La différence qui peut résulter entre le contrat à terme et l'option c'est son caractère
obligatoire, autrement dit, l'acheteur du contrat à terme, s'engage à l'échéance du
contrat, à recevoir le sous-jacent, contre le règlement d'un montant correspondant
au vendeur qui s'engage quant à lui de livrer le sous-jacent au terme du contrat. Les
principaux contrats à terme :

 le futures;
 le forward;
 le SWAP.

Le futures est un contrat à terme coté, standardisé et réglementé. L'engagement des


deux parties est donc garanti par un marché organisé, l'identité des acheteurs et des
vendeurs est anonyme.

Le forward est un contrat de gré à gré non coté en bourse, établi directement entre
deux parties (sans intermédiaire). Ce type de contrat est généralement conclu pour
satisfaire à des besoins spécifiques des clients.

Le SWAP est un contrat d'échange, dans lequel deux parties s'accordent d'échanger à
une date donnée, certains flux financiers, notamment des flux d'intérêt (swap de
taux : échange d'un taux variable contre un taux fixe) ou des devises (swap de
devises :) en fonction de leur anticipation de l'évolution du sous-jacent. Le swap
permet de modifier les caractéristiques du sous-jacent, et ne touche pas au principal.

Les principaux risques liés au contrat à terme :

 Risque de perte en capital ;


 Risque de contrepartie ;
 Risque de change
 Risque de volatilité.

Section3: le marché financier marocain face à ses défis.

La situation actuelle du marché financier marocain:


Les modalités de financement de l’économie d’un pays conditionnent l’attractivité de
ce dernier pour les investissements. À ce titre, l’économie reste tributaire de
l’existence d’un secteur bancaire efficace et d'un marché financier efficient.

Le Maroc,à son tour a engagé un véritable mouvement de modernisation à fin de


permettre à son système financier de remplir les deux fonctions principales suivantes
: Produire les informations nécessaires à la réalisation des transactions financières,
traiter les risques d'investissement et les répartir au mieux entre les agents
économiques.

Le marché financier marocain face à ses défis:


Le marché financier marocain avant la crise de COVID-19:
En 2019,la politique monétaire au Maroc est restée quasi-inchangée:

•Le taux directeur a été maintenu à 2,2%, avec une approbation des mesures
spécifiques devant être mises en place par BANK-AL-MAGHRIB dans le cadre de
programme d’appuu à l’entrepreneuriat.

•Le taux de la réserve obligatoire a été revu à la baisse de 2 points de pourcentage.


Une action qui a permis l’injection de 11 milliards de dirhams dans le circuit
monétaire.

Le marché financier marocain durant la période de COVID-


19:
La pandémie de COVID-19 a frappé une large partie de monde et mis à mal l’économie
mondiale. Comme par ailleurs , le Maroc a dû mettre en place un “état d’urgence”. Ces
mesures ont inévitablement conduit à un ralentissement de l'économie du pays ,pourtant, la
crise sanitaire n’a pas gravement boulversé le secteur financier au Maroc.

•Sur les marchés boursiers, l’indice marocain (Masi) a baissé de 11% sur le premier trimestre
de 2020, comparé à 2019 , la capitalisation boursière a vu un repli de 58 (MDH).

•Selon l’agence Mediafolk, la crise n’a pas eu heureusement un effet paralysant auprès des
investisseurs sur le marché du Maroc.

•Le Maroc a même enregistrer au premier trimestre de 2020 une hausse de 147% des
transactions boursière par rapport à 2019.

•Selon le BAM, une hausse du crédit bancaire au secteur non financier s’est établie à 4,8%,
reflétant une accélération des crédits aux entreprises à 5,6% et un ralentissement des prêts
aux ménages à 3,6%.

La projection pour l’après-crise:


•Il faut tout d’abord mentionner que le Maroc fait partie des pays qui ont limité l’impact de
cette crise tant du point de vue sanitaire qu’économique. Pourtant, certains secteurs ont été
durement touchés et deveront bénéficier d’un plan global de relance économique.

•Selon son rapport sur la stabilité financière, BANK-AL-MAGHRIB a annoncé aue le Maroc a
réussi à maîtriser les effets de la crise sur le secteur bancaire et financier: Malgré la pression
qu’a eue le secteur bancaire en matière de liquiditè et fonds propres, les banques ont pu
fournir tous les besoins de trésorerie durant la période passée de crise.
Conclusion :
La mobilité internationale du capital est censée permettre aux marchés
financiers internationaux d’améliorer l’efficacité économique et le bien être
en réalisant les objectifs suivants une :

 Une meilleure allocation internationale du capital. Les marchés financiers


permettent de mobiliser l’épargne abondante des pays développés pour
l’investir avec un taux de profit plus élevé dans les pays moins
développés ou le capital est rare ce qui contribue à accélérer la
croissance des pays les plus pauvres.

 Une meilleure répartition des risques. La possibilité d’investir à l’étranger


réduit le risque global des portefeuilles financiers en multipliant les
possibilités d’investir dans des entreprises appartenant à des secteurs
d’activités différents. La réduction des risques sera d’autant plus forte
que les conjonctures économiques nationales sont différentes et
déconnectées de sorte que la baisse sur une place boursière est
compensée par la hausse d’une place boursière d’un autre pays.

 Une incitation à l’adoption de politiques économiques saines.


Les marchésfinanciers portent des jugements utiles sur les politiques éco
nomiques ensouli"nant leur caractère irréaliste ou dangereux pour la
valeur des actifs financiers. Les sorties de capitaux sont un signal envoyé
aux gouvernements leur indiquant la nécessité de changer les politiques.

Vous aimerez peut-être aussi