Cameroun LF 2023
Cameroun LF 2023
Cameroun LF 2023
com Cameroun
Cameroun
[NB ‐ Loi n°2022/020 du 27 décembre 2022 portant loi de finances du Cameroun pour
l’exercice 2023]
Art.PREMIER.‐ La présente loi a pour objet d’évaluer les ressources et charges de l’Etat,
de définir les conditions de l’équilibre budgétaire et financier, et d’arrêter son budget
pour l’année 2023.
Art.TROISIÈME.‐ La présente partie prévoit et autorise les ressources de l’Etat, fixe les
plafonds des charges de l’Etat et arrête l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte.
2. Les opérateurs qui font profession de commerce électronique peuvent cependant être
admis à signer des protocoles d’accord de collaboration avec l’Administration des
Douanes, en vue d’effectuer directement les formalités de dédouanement pour le compte
des tiers à l’importation de marchandises acquises par voie électronique, suivant les
modalités définies par voie conventionnelle, intégrant la modulation des droits et taxes
de douane à payer suivant les pratiques forfaitaires pour les minuties ou de « côte mal
taillée », conformément à la réglementation en vigueur.
1. Les dispositions de l’article septième de la loi de finances pour l’exercice 2019 sont
modifiées ainsi qu’il suit :
c) Sur la base du répertoire des données transmises par l’Administration des Douanes
ou son mandataire, les sociétés locales de téléphonie sent tenues de configurer leurs
systèmes de manière à éviter toute connexion au réseau d’appareils de communication
non répertoriés par l’Administration des Douanes, à l’exclusion de ceux utilisés
provisoirement par les touristes et les visiteurs en court séjour au Cameroun ;
2. Les modalités d’application des dispositions de l’alinéa 1 ci-dessus sont fixées par des
textes particuliers.
1. Les marchés publics sont conclus toutes taxes comprises et soumis aux droits et taxes
de douane prévus par la législation en vigueur à la date de leur conclusion, notamment
le droit de douane et la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), y compris les redevances pour
services rendus.
3. Sans préjudice des dispositions des articles troisième et vingt-huitième des lois de
finances 2018 et 2019 relatives au régime fiscal de la commande publique, les
dispositions ci-après sont applicables en matière douanière :
Les dispositions des articles cinquièmes des lois de finances pour les exercices 2003 et
2004 ainsi que de l’article deuxième alinéa 3 de la loi de finances pour l’exercice 2018
sont modifiées et complétées ainsi qu’il suit :
1. Les dispositions des articles cinquième de la loi de finances pour l’exercice 2020 et
neuvième de la loi de finances pour l’exercice 2022 relatives au droit de sortie à
l’exportation sont modifiées ainsi qu’il suit :
c) Le taux du droit de sortie applicable aux bois en grumes est fixé à 60 % de la valeur
FOB du volume de l’essence. Ce taux s’applique également à l’entrée des bois en grumes
dans les points francs industriels.
d) Le taux du droit de sortie applicable aux bois ouvrés et semi-ouvrés des positions
tarifaires 4406. 4407. et 4409. est de 15 % de la valeur FOB de l’essence. Les bois ouvrés
et semi-ouvrés exportés au départ des points francs industriels ne sont pas soumis audit
prélèvement.
e) Des textes particuliers conjoints des Ministres en charge des finances et des forêts
fixent, en tant que de besoin, les valeurs administratives FOB pour les bois en grumes ou
débités.
2. Sans préjudice des redevances applicables, les fèves de cacao exportées sans
transformation sont soumises à un droit de sortie autonome au taux de 10 % de la
valeur FOB. Ce taux est de 2 % pour les fèves de cacao exportées vers les points francs
industriels ou les régimes assimilés.
1. Les opérateurs économiques qui perçoivent par anticipation des « avances de fonds »
en contrepartie des marchandises qui seront exportées ultérieurement, sont tenus d’en
faire préalablement la déclaration auprès de l’Administration des Douanes.
4. Les modalités d’application des dispositions visées aux alinéas 1 et 2 ci-dessus sont
fixées en tant que de besoin par des textes particuliers.
Art.SEIZIEME.‐ Utilisation des moyens technique, aérien et naval pour la lutte contre la
contrebande, la contrefaçon et autres trafics illicites
Art.DIX‐SEPTIÈME.‐ Les dispositions des articles 7, 17 bis, 18, 21, 70, 91, 93 quater, 119
bis, 122, 123, 124, 124 A, 128,142, 228 quinquies, 229 (nouveau), 231, 232, 233
(nouveau), 234 (nouveau), 235 (nouveau), 237, 547, 548, 549, 550, 553, 554, 555, 557,
571, 586, 597, 606, L 7, L 8 quinquies, L 14 bis, L 22 ter, L 28 bis, L 33 ter, L 86 bis, L 99,
L 104, L 108, L 112, L 113, L 116, L 118, L 121 (nouveau), L 121 bis, L 133, L 143, L 144
(nouveau), L 145 et C 52 ter du Code Général des impôts, sont modifiées et/ou
complétées ainsi qu’il suit :
Art.7.- Le bénéfice net imposable est établi sous déduction de toutes charges nécessitées
directement par l’exercice de l’activité imposable au Cameroun, notamment :
Toutefois, pour les avaries et casses exposées par les entreprises du secteur brassicole,
les pertes y relatives sont admises en déduction au taux forfaitaire de 1 % du volume
global de la production.
Art.17 bis.- (1) Nonobstant les dispositions de l’article 17 ci-dessus, le taux de l’impôt
sur les sociétés pour les contribuables réalisant un chiffre d’affaires égal ou inférieur à
FCFA trois milliards est fixé à 25 %.
(2) Le taux prévu à l’alinéa premier est applicable à partir de l’exercice fiscal clos au 31
décembre 2022.
Art.18.- (1) Pour l’assiette du présent impôt, les contribuables sont tenus de souscrire
une déclaration des résultats obtenus dans leur exploitation au cours de la période
servant de base à l’impôt au plus tard le 15 mars. Ladite déclaration est présentée
conformément au système comptable OHADA.
(2) …
Art.21.- (1) L’impôt sur les sociétés est acquitté spontanément par le contribuable au
plus tard le 15 du mois suivant d’après les modalités ci-après :
a. …
Les achats effectués directement auprès des industriels ou en gros auprès des
importateurs par des non professionnels sont réputés faits pour des besoins de revente.
Ils sont à ce titre passibles du précompte sur achats au taux de 10 %.
Art.70.- (1) Pour le cas spécifique des revenus des capitaux mobiliers, il est appliqué un
taux libératoire de 15 % sur le revenu imposable.
Ce taux est porté à 30 % pour les revenus des capitaux mobiliers versés à une personne
physique ou morale domiciliée ou établie dans un territoire ou un Etat considéré comme
un paradis fiscal au sens de l’article 8 ter du présent Code.
Art.91.- (1) L’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques est acquitté spontanément
par le contribuable, à la Recette des impôts territorialement compétente à l’aide
d’imprimés spéciaux fournis par l’Administration, de la manière suivante :
1) Régime simplifié …
2) Régime réel …
Toutefois, pour les entreprises assujetties au régime du réel ou du simplifié relevant des
secteurs à marge administrée, le chiffre d’affaires servant de base au calcul de l’acompte
de l’impôt sur les sociétés est déterminé tel que prévu par les dispositions de l’article 21
ci-dessus.
(2) …
Art.119 bis.- (1) L’administration fiscale peut conclure des partenariats avec des
groupements de contribuables dans le but de promouvoir le civisme fiscal et
d’accompagner ceux-ci dans l’accomplissement de leurs obligations fiscales.
(2) Les partenariats établis en application de l’alinéa premier du présent article donnent
lieu à des obligations réciproques entre les parties.
(3) Les obligations des groupements des contribuables comprennent entre autres des
engagements relatifs à l’élargissement de l’assiette fiscale, au respect des obligations
déclaratives et de paiement, et à l’amélioration de la qualité des déclarations.
(4) Les obligations de l’administration fiscale recouvrent entre autres la dispense des
contrôles fiscaux, l’octroi des remises de pénalités et des moratoires de paiement
préférentiels.
(5) Les modalités de mise en œuvre du dispositif du Partenariat Fiscal Intégré sont
précisées par un texte particulier.
a. En phase d’investissement :
dispense des charges fiscales et patronales sur les salaires versés aux ouvriers
agricoles saisonniers ;
exonération de la TVA sur l’achat des pesticides, des engrais et des intrants, ainsi que
des équipements et matériels de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche figurant à
l’annexe du présent titre ;
exonération des droits d’enregistrement des mutations de terrains affectés à
l’agriculture, à l’élevage et à l’aquaculture ;
exonération des droits d’enregistrement des conventions de prêts destinées au
financement des activités agricoles, de l’élevage et à la pêche ;
exonération de la taxe foncière des propriétés appartenant aux entreprises agricoles,
d’élevage et de pêche, et affectés à ces activités, à l’exclusion des constructions à
usage de bureau.
b. En phase d’exploitation :
2) Les entreprises opérant dans les secteurs agricole, de l’élevage et de la pêche, qui ne
relèvent pas de la catégorie visée à l’alinéa 1 ci-dessus peuvent bénéficier des avantages
fiscaux prévus par la loi du 18 avril 2013 fixant les incitations à l’investissement privé,
sous réserve du respect des conditions de fond et de forme prévues par ladite loi.
H- ... supprimé.
ingrédient sur le marché local dûment constatée par les autorités compétentes, sont
passibles uniquement du droit d’accises ad valorem à l’exclusion du droit d’accises
spécifique visé à l’article 142 (8).1.
Dans tous les cas, le pourcentage de la matière première issue de l’agriculture locale ne
peut être inférieur à 40 % des composants utilisés et les emballages servant de
conditionnement, lorsqu’ils sont non retournables, doivent nécessairement être recyclés
au Cameroun.
(2) …
(4) Les boissons locales remplissant les conditions visées à l’article 124 (1) et (2) ci-
dessus bénéficient d’un abattement de la base d’imposition aux droits d’accises ad
valorem à hauteur de 30 % pendant les trois premières années d’exploitation.
(5) La période de trois ans visée à l’alinéa 4 ci-dessus court à compter de la date de
promulgation de la présente loi pour les boissons nouvelles déjà agréées.
Art.124 A.- (1) Les entreprises qui procèdent dans les secteurs ci-après à la
transformation sur le territoire national de la matière première locale bénéficient de
l’application d’un abattement de 50 % au titre de l’acompte mensuel et de l’impôt sur le
revenu ainsi que du minimum de perception :
le secteur de l’agriculture ;
le secteur de l’élevage ;
le secteur de la pêche ;
le secteur des produits du cuir ;
le secteur de l’ébénisterie.
L’abattement prévu au présent article est valable pour une période de cinq ans à
compter du 1er Janvier 2023.
B - TAUX
Art.142.- (1) Les taux de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et du Droit d’accises sont fixés de
la manière suivante :
(9) Pour le cas spécifique des emballages non retournables, il est appliqué un droit
d’accises spécifique selon les tarifs ci-après :
…
5 FCFA par unité d’emballage non retournable, plafonné à 5 % de la valeur du
produit, pour tous les autres produits.
C- TARIF
Art.228 quinquies.- (1) La taxe est liquidée au taux de 0,2 % du montant transféré ou
retiré.
(2) Pour les opérations de transfert postal de fonds, le montant de la taxe sur les
transferts d’argent est plafonné au montant de la commission perçue par l’entreprise
prestataire.
Art.229 (nouveau).- (1) Il est institué une taxe spéciale sur les ventes des produits
pétroliers ci-après :
l’essence super ;
le gasoil ;
le gaz naturel à usage industriel à l’exception du gaz acquis par les entreprises de
production de l’électricité destiné au grand public, et le gaz destiné à la production
locale du gaz de pétrole liquéfié.
Art.231.- Les tarifs de la Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers sont les suivants :
…
…
70 francs par mètre cube pour le gaz naturel à usage industriel.
Art.232.- Le fait générateur de la Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers est constitué
par :
…
…
…
…
la livraison des produits taxables par les entreprises de production ou de
distribution du gaz naturel à usage industriel.
Art.233 (nouveau).- La Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers est retenue à la source
par la SCDP lors de l’enlèvement par les compagnies distributrices, et par la SONARA
pour ses livraisons aux personnes morales ou physiques autres que les compagnies
distributrices et par les entreprises de production ou de distribution de gaz naturel à
usage industriel pour leurs livraisons aux entreprises locales.
Art.234 (nouveau).- Le produit de la Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers est
partiellement affecté au Fonds Routier conformément au plafond annuel arrêté par la
Loi des Finances.
Toutefois, le produit de la Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers sur le gaz naturel à
usage industriel est entièrement affecté à l’Etat.
Art.235 (nouveau).- La taxe spéciale sur les produits pétroliers collectée par la SCDP, par
la SONARA ou par les entreprises de production ou de distribution du gaz naturel à
usage industriel est reversée auprès du Receveur des impôts compétents.
Art.237.- (1) La Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers collectée par la SCDP, par la
SONARA, par l’importateur des produits taxables et les entreprises de production ou de
distribution du gaz naturel à usage industriel doit être reversée mensuellement au plus
tard le vingt de chaque mois pour les opérations réalisées au cours du mois précèdent au
vu de la déclaration du redevable.
Art.547.- Le tarif des papiers timbrés et droits de timbre de dimension énoncés aux
articles 438 et 444 ci-dessus est fixé comme ci-après :
Désignation Format Tarif
… … …
Papier normal (29,7 x 42) 1.500 FCFA
Demi-feuille de papier normal (21 x 29,7) 1.500 FCFA
Art.548.- Le droit de timbre sur les passeports et autres documents en tenant lieu est
fixé ainsi qu’il suit :
1) …
Le droit de timbre pour les visas d’entrée ou de sortie sur les passeports étrangers est
fixé ainsi qu’il suit :
… Supprimé ;
… Supprimé ;
visa pour plusieurs entrées et sorties valables de 0 à 6 mois :
- … supprimé ;
- visa normal : 100.000 FCFA ;
- visa express : 150.000 FCFA.
visa pour plusieurs entrées et sorties supérieur à 6 mois :
- visa normal : 150.000 FCFA ;
- visa express : 200.000 FCFA.
Art.549.- Les cartes d’identité délivrées aux personnes de nationalité camerounaise, les
cartes de séjour et de résident délivrées aux personnes de nationalité étrangère, sont
soumises aux droits de timbre ci-après :
2) Carte de séjour
FCFA 50.000 pour les cartes de séjour délivrées aux étudiants ;
FCFA 75.000 pour les cartes de séjour délivrées aux travailleurs étrangers sous
contrat avec l’État ou une collectivité publique locale et les conjoints sans emplois ;
FCFA 150.000 pour les cartes de séjour délivrées aux ressortissants des pays
africains ainsi que leur renouvellement ;
FCFA 300.000 pour les cartes de séjour délivrées aux ressortissants des pays non
africains ainsi que leur renouvellement.
3) Carte de Résident
FCFA 75.000 pour les cartes de résident délivrées aux membres des congrégations
religieuses dûment reconnues, aux conjoints sans emploi ou enfants mineurs à la
charge des expatriés ainsi qu’aux épouses expatriées de camerounais lorsque ces
membres de famille conservent leur nationalité d’origine ;
FCFA 300.000 pour les cartes de résident délivrées aux ressortissants des pays
africains ;
FCFA 750.000 pour les cartes de résident délivrées aux ressortissants des pays non
africains.
Art.550.- a) Les permis de conduire nationaux et leurs duplicata sont soumis à un droit
de timbre fiscal de 10.000 FCFA.
b) Les certificats de capacité pour la conduite de certains véhicules urbains, sont soumis
à un droit de timbre fiscal de 10.000 FCFA.
Art.553.- Les permis de port d’armes sont soumis à un droit de timbre fiscal de 100.000
FCFA. Ce même tarif s’applique à leur duplicata et à leur renouvellement.
Art.554.- Les droits de timbre pour la délivrance des permis et des licences relatifs aux
activités cynégétiques sont fixés ainsi qu’il suit :
1) Permis de chasse
2) Permis de capture
a) Permis de capture à but commercial des animaux non protégés
- Catégorie A : (Nationaux) 3.000.000 FCFA
- Catégorie B : (Étrangers résidents) 4.000.000 FCFA
b) Permis de capture à but scientifique des animaux non protégés
- Catégorie A : (Nationaux) 300.000 FCFA
- Catégorie B : (Etrangers résidents) 350.000 FCFA
- Catégorie C : (Touristes) 400.000 FCFA
3) Permis de collecte
a) Les droits de permis de collecte des dépouilles et des animaux des classes B et C
réservés aux nationaux sont fixés au taux unique de 300.000 FCFA par trimestre.
b) Taxe de collecte des peaux et des dépouilles :
- Varan : 25.000 FCFA/peau
- Python : 50.000 FCFA/peau
c) Taxe forfaitaire pour les autres produits : 75.000 FCFA.
Art.555.- Le timbre de connaissement est de 25.000 FCFA par connaissement, quel que
soit le nombre d’exemplaires.
Art.557.- Les certificats d’immatriculation des appareils soumis à la taxe sur les jeux de
hasard et de divertissement, ainsi que leurs duplicata, donnent lieu à la perception d’un
droit de timbre dont le montant est fixé à 25.000 FCFA.
… (supprimé)
… (supprimé)
… (supprimé)
Art.586.- Le taux du droit de timbre gradué est fixé comme suit, pour chaque exemplaire
de l’acte, et selon la valeur maximale énoncée dans cet acte, s’il s’agit d’actes sous seing
privé, pour les originaux, de la minute et des expéditions s’il s’agit d’actes notariés.
25.000 FCFA pour la valeur comprise entre 0 et 1.000.000 FCFA ;
50.000 FCFA pour la valeur comprise entre 1.000.001 et 20.000.000 FCFA ;
75.000 FCFA pour la valeur comprise entre 20.000.001 et 50.000.000 FCFA ;
150.000 FCFA pour la valeur comprise entre 50.000.001 et 100.000.000 FCFA ;
250.000 FCFA pour la valeur comprise entre 100.000.001 et 500.000.000 FCFA ;
400.000 FCFA au-dessus de 500.000.000 FCFA.
Art.597.- (1) Les taux du droit de timbre sur les véhicules automobiles sont fixés comme
suit :
(2) L’application des tarifs prévus à l’alinéa 1 A du présent article est conditionnée par la
présentation d’une licence de transport dûment délivrée par l’autorité compétente.
i. Concernant les vols internationaux en zone CEMAC : 25.000 FCFA par personne et par
voyage
iii. Concernant les vols nationaux : 1.000 FCFA par personne et par voyage.
Art.L.7.- Toute personne tenue au paiement d’un impôt, d’un droit, d’une taxe, d’une
redevance, ou d’un acompte d’impôt ou taxe, ainsi qu’au versement d’impôts collectés
par voie de retenue à la source auprès des tiers pour le compte de l’État ou de toute
autre personne morale de droit public, doit s’acquitter de sa dette auprès de la Recette
des Impôts dans les délais fixés par la loi.
…
…
Pour le cas spécifique des entreprises relevant d’une unité de gestion spécialisée,
notamment les structures en charge de la gestion des moyennes et des grandes
entreprises, les impôts, droits, taxes et redevances sont acquittés obligatoirement par
télépaiement.
Art.L.8 quinquies.- (1) Sous peine d’application de l’amende prévue à l’article L.104 du
Livre des Procédures Fiscales :
a. les personnes morales ainsi que les administrateurs de constructions juridiques de
droit camerounais ou étranger établis au Cameroun, qu’ils soient ou non soumis à
l’Impôt sur les Sociétés ou à l’Impôt sur les Revenus des Personnes Physiques,
doivent identifier leurs bénéficiaires effectifs et tenir un registre actualisé à cet effet ;
b. le bénéficiaire effectif est tenu de fournir aux personnes visées au point (a) du
présent alinéa, toutes les informations nécessaires à son identification.
(2) Les personnes visées à l’alinéa premier du présent article ou, le cas échéant, leurs
mandataires, sont tenus de déclarer à l’administration fiscale, les renseignements
relatifs à leurs bénéficiaires effectifs, sous peine d’amende prévue à l’article L.99 du
Livre des Procédures Fiscales :
dans un délai de trente jours à compter de leur immatriculation ;
au plus tard le quinze mars de chaque année, en même temps que leur Déclaration
Statistique et Fiscale.
(3) Les informations contenues dans le registre des bénéficiaires effectifs et les pièces
justificatives relatives à un bénéficiaire effectif doivent être conservées pour une durée
minimale de cinq ans suivant la fin de l’année au cours de laquelle ce dernier a cessé de
l’être, ou suivant la fin de l’année de cessation de la personne morale ou des fonctions
des administrateurs des constructions juridiques.
(4) Les modalités de mise en œuvre du présent article seront précisées par un texte
particulier.
(2) La durée des opérations de contrôle sur place prévue à l’article L.40 du présent Code,
court à compter de la date du début effectif des travaux telle que précisée dans le
procès-verbal prévu à l’alinéa (1) ci-dessus.
Art.L.22 ter.- (1) Nonobstant les dispositions des articles L.21 et L.22 du Livre des
procédures Fiscales et sous réserve des dispositions des articles L.34 et L.36 du même
livre, l’administration peut, sur la base des déclarations souscrites par un contribuable
ou des informations extra comptables en sa possession, engager un dialogue de
(2) L’administration adresse à cet effet au contribuable une invitation écrite à une
séance de travail huit jours au moins avant la date de sa tenue. Celle-ci doit préciser
l’objet de la séance ainsi que les éléments à produire le cas échéant.
(5) Dans tous les cas, le dialogue de conformité ne peut donner lieu directement à une
notification de redressement ou à une taxation d’office.
Art.L.28 bis.- (1) Le contribuable contrôlé ou le service en charge du contrôle peut à tout
moment de la procédure de contrôle fiscal, mais avant l’émission de l’avis de mise en
recouvrement, saisir le Directeur Général des Impôts d’une demande d’arbitrage sur
certains chefs de redressements envisagés lorsque les divergences de vues entre les
parties sont manifestes et les niveaux d’imposition envisagés sont de nature à
préjudicier la poursuite de l’activité de l’entreprise.
(2) Le recours prévu à l’alinéa premier ci-dessus suspend le décompte des délais de
procédure de contrôle.
Art.L.33 bis.- (1) Tout contribuable peut, préalablement à la conclusion d’une opération
sous la forme d’un contrat, d’un acte juridique ou d’un projet quelconque, solliciter l’avis
de l’Administration sur le régime fiscal qui lui est applicable.
(2) L’absence de réponse de l’administration, dans un délai de trois mois, à une demande
de rescrit d’un redevable ayant fourni l’ensemble des éléments nécessaires à
l’appréciation de la portée de l’opération envisagée, vaut acceptation tacite de la
position énoncée par le redevable dans sa demande. Dans ce cas, la garantie prévue à
l’alinéa précédent s’applique également.
Art.L.33 ter.- (1) Les entreprises qui sont directement ou indirectement sous la
dépendance ou qui contrôlent d’autres entreprises situées hors du Cameroun au sens
des dispositions de l’article 19 bis du présent Code, peuvent solliciter auprès de
l’administration fiscale la conclusion d’un accord préalable sur la méthode de
détermination des prix de transfert pour une période ne dépassant pas quatre exercices.
(2) Les modalités de mise en œuvre du présent article seront fixées par un texte
particulier.
Art.L.86 bis.- (1) En cas de cession indirecte d’actions, d’obligations et autres parts de
capital d’une entreprise de droit camerounais, y compris les droits portant sur les
ressources naturelles, celle-ci est tenue de :
déclarer cette cession à son Centre des Impôts de rattachement dans un délai de
quinze jours, à compter de la signature dudit ou desdits contrats. Ce délai est porté à
trois mois lorsque la cession a lieu à l’étranger ou fait intervenir des entités de droit
étranger ;
produire un document explicatif du mode de valorisation des actifs cédés.
SOUS-TITRE IV - SANCTIONS
Art.L.99.- (1) Donne lieu à une amende forfaitaire égale à 1.000.000 FCFA, le dépôt,
après mise en demeure, d’une déclaration faisant apparaître un impôt néant ou un
crédit.
(2) Donne lieu à l’application d’une amende de 1.000.000 FCFA par mois, après mise en
demeure :
le non dépôt dans les délais des déclarations prévues aux articles 18 (3), 18 bis, 101,
102, 242, 104 ter et L.8 quinquies ;
l’absence ou le défaut de mise à jour des registres prévus aux articles 18 bis et L.8
quinquies.
Art.L.104.- Une amende forfaitaire pouvant aller jusqu’à 5.000.000 FCFA est appliquée à
toute personne ayant communiqué de fausses informations, qui s’est opposée au droit
de communication ou à l’avis à tiers détenteur, ou qui s’est abstenue de communiquer
les informations ou documents requis par l’Administration fiscale en vertu des
dispositions des articles 18 (4), 18 ter, 79, 93 decies (6), 245, 598 bis, L.1, L.6, L.8
quinquies et L.48 ter du Livre des Procédures Fiscales. De même, une astreinte de
100.000 francs par jour de retard, au-delà des délais indiqués sur la demande, est
appliquée à toute tentative de différer l’exécution du droit de communication ou de
l’avis à tiers détenteur.
Art.L.108.- Est également puni des peines visées à l’article L.107 ci-dessus quiconque :
omet de passer ou de faire passer des écritures ou fait passer des écritures inexactes
ou fictives, dans les livres-journaux et d’inventaire prévus par l’Acte Uniforme
OHADA, ou dans les documents qui en tiennent lieu, ainsi que toute personne qui est
convaincue d’avoir établi ou aidé à établir de faux bilans ;
par voies de fait, de menaces ou manœuvres concertées, organise ou tente
d’organiser le refus collectif de l’impôt, ou incite le public à refuser ou à retarder le
paiement de l’impôt ;
par voies de fait, de menaces ou manœuvres individuelles, organise ou tente
d’organiser le refus de paiement de ses impôts ;
…
Art.L.112.- Sous peine d’irrecevabilité, les plaintes visant l’application des sanctions
prévues à l’Article L.107 ci-dessus, sont déposées par le Ministre en charge des finances,
suite aux procès-verbaux établis par les agents assermentés de l’administration fiscale
ayant au moins le grade d’inspecteur et ayant pris une part personnelle et directe à la
constatation des faits constitutifs de l’infraction.
… (Supprimé).
… (Supprimé).
Art.L.113.- Les plaintes peuvent être déposées sans qu’il soit nécessaire de mettre au
préalable le contribuable en demeure de régulariser sa situation. Elles peuvent être
déposées jusqu’à la fin de la quatrième année au cours de laquelle l’infraction a été
commise.
… (Supprimé).
SOUS-SECTION II - RECLAMATIONS
Art.L.116.- (1) …
(4) Le Chef de Centre régional des impôts et le Directeur en charge des grandes
entreprises disposent chacun d’un délai de trente jours pour répondre à la réclamation
du contribuable. Ce délai est porté à quarante-cinq jours pour le Directeur Général des
impôts. Ces réponses doivent être motivées en fait et en droit.
Art.L.121 bis.- (1) Nonobstant les dispositions de l’article L.121 (nouveau) ci-dessus,
bénéficient d’un sursis de paiement, les contribuables qui sollicitent :
le dégrèvement d’office des impositions émises à leur charge suite à une erreur
matérielle imputable au système informatique de l’administration fiscale. Le sursis
est également accordé lorsque la demande est initiée par les services fiscaux ;
une remise gracieuse des pénalités ou un moratoire.
(2) Le sursis de paiement visé à l’alinéa premier du présent article cesse d’avoir effet à
compter de la date de notification de la décision de l’administration.
Art.L.143.- (1) Les demandes tendant à obtenir soit une remise, soit une modération
doivent être adressées à l’autorité compétente en application des dispositions de
l’article L.145 du présent Code.
Supprimé.
(2) Les demandes visées à l’alinéa 1 ci-dessus peuvent être introduites à travers
l’application informatique de l’Administration fiscale suivant les modalités qui seront
précisées par voie réglementaire.
Art.L.144 (nouveau).- (1) Sous réserve des dispositions de l’article L.96 bis du Livre des
Procédures Fiscales, les remises et modérations sont automatiquement accordées au
contribuable suivant les modalités ci-après :
pour les contribuables du circuit vert : abattement de 50 % du montant des pénalités
et intérêts de retard dus ;
pour les contribuables du circuit orange : abattement de 25 % du montant des
pénalités et intérêts de retard dus ;
pour les contribuables du circuit rouge : aucun abattement du montant des pénalités
et intérêts de retard dus.
a. Sont considérés comme contribuables du circuit vert, ceux à jour de leurs obligations
déclaratives et de paiement et relevant d’un partenariat intégré ou d’un Centre de
gestion agréé.
ne pas avoir fait l’objet d’une taxation d’office durant les trois derniers exercices ;
ne pas avoir fait l’objet de redressements fiscaux ayant entraîné l’application des
pénalités de mauvaise foi au cours des trois derniers exercices.
L’administration fiscale publie en cas de besoin la liste des contribuables du circuit vert.
Art.L.145.- (1) Les remises ou modérations peuvent être notifiées en ligne par le
système informatique de la Direction Générale des Impôts.
(2) Toutefois, le Ministre des Finances et le Directeur Général des Impôts peuvent, dans
la limite de leurs seuils de compétence ci-après, accorder des remises ou modérations
supérieures aux taux fixés à l’article L.144 (nouveau) ci-dessus en cas de difficulté
financière manifeste et dument établie :
par le Directeur Général des Impôts dans la limite de 250.000.000 FCFA, pour les
impôts et taxes en principal et de 250.000.000 FCFA pour les pénalités et
majorations ;
par le Ministre chargé des Finances, pour les impôts et taxes en principal dont les
montants sont supérieurs à 250.000.000 FCFA ainsi que pour les pénalités et
majorations dont les montants sont supérieurs à 250.000.000 FCFA.
Art.C.52 ter.- Le produit de la taxe de séjour est affecté à la commune du lieu de situation
de l’établissement d’hébergement à concurrence de 30 %.
2) Les modalités de recouvrement des recettes non fiscales sont celles définies par les
dispositions du Livre des Procédures Fiscales du Code Général des Impôts, sous réserve
des dispositions particulières et spécifiques qui se rapportent auxdites recettes.
4) Les modalités pratiques de mise en œuvre des dispositions ci-dessus visées sent
déterminées par des textes du Ministre en charge des finances, le cas échéant.
3) Les recettes fiscales des prestations consulaires issues des droits de timbre pour visa
et pour laissez-passer sont encaissées aux tarifs fixés par l’article 548 du Code général
des Impôts.
4) Les recettes de service des prestations consulaires sont encaissées aux tarifs ci-
après :
Les frais d’authentification internationale des actes de l’état civil, des actes de la
juridiction civile et commerciale, des actes notariés, des diplômes, des actes
administratifs et tout autre document assimilé, sont fixés à 20.000 FCFA.
Les frais de production des plaques diplomatiques pour les véhicules des
représentations diplomatiques et des organismes internationaux installés au Cameroun,
sont fixés à 50.000 FCFA.
Les frais d’inscription des traducteurs agréés au répertoire du Ministère des Relations
Extérieures, s’agissant de la traduction de tout document requis par les ambassades et
représentation consulaire étrangères installées au Cameroun, sont fixés à 150.000 FCFA
par traducteur par an.
Les frais pour les cartes consulaires sont fixés à 15.000 FCFA.
6) Il peut le cas échéant être concédé à un prestataire privé dans les conditions fixées
par les textes applicables en la matière. Ce dernier est soumis à la législation fiscale en
vigueur.
7) Les recettes des droits de timbre pour visa visés à l’article 548 du Code général des
impôts sont réparties ainsi qu’il suit :
Pour le droit de timbre pour visa normal de 100.000 FCFA d’une validité de six mois :
timbre sur demande de visa : 1.500 FCFA ;
droit de timbre pour visa : 50.000 FCFA ;
rémunération du prestataire : 32.500 FCFA ;
quote-part des administrations : 6.000 FCFA ;
droit et frais administratifs : 10.000 FCFA
Pour le droit de timbre pour visa express de 150.000 FCFA d’une validité de six mois :
timbre sur demande de visa : 1.500 FCFA ;
droit de timbre pour visa : 50.000 FCF A ;
rémunération du prestataire : 32.500 FCFA ;
quote-part des administrations : 6.000 FCFA ;
droit et frais administratifs : 60.000 FCFA
Pour le droit de timbre pour visa normal de 150.000 FCFA de plus de six mois :
timbre sur demande de visa : 1.500 FCFA ;
droit de timbre pour visa : 100.000 FCFA ;
rémunération du prestataire : 32.500 FCFA ;
quote-part des administrations : 6.000 FCFA ;
droit et frais administratifs : 10.000 FCFA
Pour le droit de timbre pour visa express de 200.000 FCFA de plus de six mois :
timbre sur demande de visa : 1.500 FCFA ;
droit de timbre pour visa : 100.000 FCFA ;
rémunération du prestataire : 32.500 FCFA ;
quote-part des administrations : 6.000 FCFA ;
droit et frais administratifs : 60.000 FCFA
8) Les recettes des cartes consulaires sont réparties ainsi qu’il suit :
timbre de dimension : 1.500 FCFA ;
9) Les recettes d’authentification internationale des documents sont réparties ainsi qu’il
suit :
timbre de dimension : 1.500 FCFA ;
rémunération du prestataire : 10.000 FCFA ;
quote-part des administrations : 3.500 FCFA ;
droit et frais administratifs : 5.000 FCFA
10) Les modalités de répartition des quotes-parts des recettes consulaires affectées aux
administrations aux alinéas (7), (8) et (9) ci-dessus sont définies par voie règlementaire.
1) Il est institué un prélèvement au titre des frais de visa de travail apposé sur les
contrats des travailleurs de nationalité étrangère.
2) Y sont assujettis, toutes les personnes physiques de nationalité étrangère qui sollicite
un contrat de travail sur le territoire Camerounais, sous réserve des conventions
internationales.
Les tarifs des droits afférents aux opérations domaniales, cadastrales et foncières
énumérées à l’article treize de la Loi de Finances n°91/003 du 30 juin 1991 portant loi
de finances de la république du Cameroun pour l’exercice 1991-1992 sont modifiés
comme suit :
Art.14 : (nouveau)
Alinéa 1er Les tarifs des droits afférents aux opérations domaniales, cadastrales et
foncières énumérées à l’article 19 de l’ordonnance n°74/1 du 6 Juillet 1974 fixant le
régime foncier sont modifiés ainsi qu’il suit :
d) Par fusion des Titre Fonciers : 1 % de la valeur vénale des immeubles à fusionner
b) Mutations totales :
par vente : 4 % du prix d’achat ;
par décès : 1 % de la valeur vénale déclarée de l’immeuble ;
par échange : 2 % de la valeur énoncée par l’acte notarié ;
par apport au capital des Sociétés : 2 % de la valeur des actions correspondantes ;
par donation entre vifs : 2 % de la valeur vénale énoncée par l’acte notarié.
c) Inscription des Baux : 2 % du montant total des loyers calculés sur la durée du bail.
Les tarifs des taux afférents à l’inscription ou à l’examen des oppositions prévues à
l’article 16 du décret n°76/165 du 27 Avril 1976 fixant les conditions d’obtention du
titre foncier sont fixes ainsi qu’il suit : 100.000 francs en zone urbaines et 50.000 francs
en zone rurale.
a) Les bornages
Les frais de rédaction des procès-verbaux sont compris dans ces tarifs.
Ce groupe concerne les levés avec points côtes et éventuellement traçage de courbes de
niveau.
Pour le calcul des droits à verser, la contenance est arrondie à l’are ou à l’hectare
supérieur.
La fourniture, le transport et la mise en place des bornes sont à la charge des requérants
qui, en outre, doivent prendre des dispositions afin que les débroussaillements soient
effectués avant le passage des géomètres.
V .2 - Travaux de bureau
Les frais sont calculés en fonction de la densité des détails à dessiner et du temps mis.
Le reliquat est liquidé à la fin des travaux et avant la signature et la livraison des plans et
documents au bénéficiaire.
Aucun plan ou extrait de plan ne devra être accepté par les autorités administratives,
judiciaires ou par les officiers ministériels, s’il n’est pas revêtu du visa de contrôle de ce
service.
Les reproductions, les tirages et photocopies par des tiers des documents de service, à
savoir : fiches géodésiques, extraits cadastraux, plans cadastraux et plans de bornage, à
des fins de cession gratuite ou onéreuse sont interdites.
a) Les travaux exécutés pour le compte des administrations et des collectivités locales
bénéficient d’une réduction de 50 % sur les tarifs visés ci-dessus. Les frais de
débroussaillement, de fourniture et de pose des bornes sont à la charge de ces
administrations.
b) Les états de cessions établis à cet effet sont liquidés par les gestionnaires des crédits
qui doivent justifier de l’existence des crédits avant le démarrage des travaux
c) Les plans de toutes natures soumis au contrôle et au visa du Cadastre par les
géomètres agréés inscrits à l’ordre des Géomètres sont soumis au droit de timbre fiscal.
domaine national est, suivant la nature et l’affectation du terrain, fixée ainsi qu’il suit au
mètre carré :
a) Concession provisoire
Affectation du terrain Terrain urbain/m² Terrain rural/m²
Résidentiel 2.000 francs 1.000 francs
Commercial 3.000 francs 1.500 francs
Industriel 900 francs 450 francs
Social 300 francs 150 francs
Culturel 150 francs 80 francs
Agricole 50 francs 25 francs
Cultuel 10 francs 10 francs
VII. LES BAUX (SUR LE DOMAINE PRIVE DE L’ETAT ET SUR LE DOMAINE NATIONAL)
Les dispositions en vigueur sont celles du décret n°2014/3211/PM fixant les prix
minima applicables aux transactions sur les terrains relevant du domaine privé de l’Etat.
Les dispositions en vigueur sont celles du décret n°2014/3211/PM fixant les prix
minima applicables aux transactions sur les terrains relevant du domaine privé de l’Etat.
Les dispositions en vigueur sont celles du décret n°2014/3211/PM fixant les prix
minima applicables aux transactions sur les terrains relevant du domaine privé de l’Etat.
1) Les amendes visées par la Loi n°2022/007 du 27 avril 2022 portant protection du
patrimoine routier national sont constituées :
des amendes infligées pour dépassement du poids total autorisé en charge ou au
dépassement de la charge à l’essieu ;
des amendes infligées pour non-respect du gabarit des véhicules ;
des amendes infligées pour hors gabarit dû aux dimensions de la charge
transportée ;
des amendes infligées pour refus de conduire le véhicule à la pesée.
2) Le tarif des amendes visées à l’alinéa 1 ci-dessus sont fixées ainsi qu’il suit :
Pour les amendes infligées à toute personne physique ou morale qui met en circulation
un véhicule dépassant le poids total autorisé en charge et/ou en charge à l’essieu sont
fixées ainsi qu’il suit :
surcharge inférieure à cinq tonnes : 50.000 francs d’amende par tonne ;
surcharge de cinq à dix tonnes : 100.000 francs d’amende par tonne ;
surcharge supérieure à dix tonnes : 150.000 francs d’amende par tonne.
Une amende de 250.000 francs est infligée à toute personne physique ou morale qui met
en circulation un véhicule ne respectant pas le gabarit, tel que prévu à l’article 7 de la loi
n°2022/007 du 27 avril 2022.
Une amende de 250.000 francs est infligée à toute personne physique ou morale qui met
en circulation un véhicule ne respectant pas les dimensions du fait de la charge
transportée.
Une amende de 500.000 francs est infligée à toute personne physique ou morale qui
refuse de conduire un véhicule à la pesée.
3) Le produit des amendes susvisées sont des recettes non fiscales régulièrement
inscrites dans le budget de l’Etat.
1) En cas de résiliation pour défaillance d’un prestataire dans l’exécution d’un marché
public, le Maître d’Ouvrage procède à la mobilisation des garanties fournies par ce
prestataire, conformément aux dispositions du décret n°2018/366 du 20 Juin 2018
portant Code des Marchés Publics du Code des Marchés Publics et des textes connexes.
2) Les garanties susceptibles d’être mobilisées au profit de l’Etat, sont les suivantes :
cautionnement définitif, comprise entre 2 % et 5 % du montant du coût prévisionnel
des prestations ;
caution de retenue de garantie, dont le montant ne peut excéder 10 % du montant du
coût prévisionnel des prestations ;
3) Les garanties mobilisées sont reversées au Trésor Public et leur produit constitue des
recettes non fiscales régulièrement inscrites dans le budget de l’Etat.
3) Les tarifs des droits afférents aux opérations minières et industrielles ainsi que les
délais d’encaissement des taxes et frais repris respectivement par les lois n°2016/17 du
14 décembre 2016 portant Code minier et les lois n°98/015 du 14 Juillet 1998 relative
aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes, la loi n°96/11 du 05
août 1996 relative à la normalisation et la loi n°98/020 du 24 décembre 1998 régissant
les appareils à pression de gaz et à pression de vapeur d’eau sont modifiés ainsi qu’il
suit :
Pour les frais d’agrément, dus par les bureaux de normalisation sectorielle, les cabinets-
conseils en normalisation et qualité, les organismes de formation en normalisation et
qualité, les laboratoires d’analyses et d’essais, les organismes d’inspection dans le
domaine de la normalisation et de la qualité, les organismes de certification et les
laboratoires de métrologie, le montant des droits fixe à 500.000 FCFA.
Pour les frais sur lettres de voitures sécurisées produites par l’Etat ou un organisme
mandaté par l’Etat et mises à la disposition des carrières industrielles et commerciales,
le montant des droits est fixé à 5.000 FCFA par chargement.
Pour les frais de poinçonnage des matériaux précieux, obligatoire sur les bijoux et
substances précieuses et semi-précieuses commercialisés sur le marché national ou
international, le montant annuel est fixé à 5.000 FCFA par lettres de poinçons.
Pour les frais d’expertise des matériaux précieux, obligatoire sur les substances
précieuses et semi-précieuses commercialisés sur le marché international ou à
l’exportation, les droits sont fixés à 150 FCFA par gramme de substance précieuse.
Pour les frais de consultation et d’acquisition des données géologiques et minières, les
droits sont acquittés ainsi qu’il suit :
Données géologiques et minières Montant en FCFA
Carte spectrométrique 12.000
Carte d’élévation de terrain (MNT) 5.000
Le kilomètre linéaire de vol pour l’ensemble des données 50
(magnétiques, spectrométriques, etc.) archivées sur cédérom (le
volume minimum de données à livrer est celui contenu dans le
périmètre d’une carte topographique à 1/200.000) espacement :
500 mètres
Données à 250 mètres d’espacement 150
Données historiques 25
Cartes géologiques sur papier
Echelle 1/200.000 15.000
Echelle 1/500.000 15.000
Echelle 1/1000.000 15.000
Cartes numériques
Echelle 1/200.000 75.000
Echelle 1/500.000 50.000
Echelle 1/1.000000 50.000
Carte photogéologiques 15.000
Publications
Notice explicative par carte 6000
Autres 25.000
Cartes géochimiques (tirage papier) a 1/200.000
Carte d’échantillonnage 10.000
Carte mono élémentaires de stream sédiment : représentation 20.000
ponctuelle : symboles proportionnels aux teneurs sur fond
topographique
Carte de synthèse de stream sédiment zones anomales sur fonds 40.000
topographique, géologique et géologique simplifié
Carte d’interprétation (anomalie, lithogéochimie, cartes, etc.) 200.000
Bases de données
Données complètes (Arc Gis) (topographie, géologie, et géologie 2000.000
Superficie Taux
de 0 m² à 10 m² inclus : 80.000 frs le m²
de 10 m² a 50 m² inclus : 1.600 frs le m²
de 50 m² a 100 m² inclus : 960 frs le m²
de 100 m² à 200 m² inclus : 480 frs le m²
de 200 m² à 1.000 m² inclus : 320 frs le m²
au-dessus de 1.000 m² : 240 frs le m²
3) Les tarifs prévus à l’alinéa 3 ci-dessus sont de moitié pour ce qui concerne les parties
non bâties des établissements considérés et sont réduits de 50 % pour les artisans
n’employant pas plus de quatre 4 salariés.
3) Les frais des concours de formation sont fixés à FCFA 20.000 pour l’ensemble des
départements ministériels en charge de l’organisation de cette typologie de concours.
2) Le taux fixe de la redevance d’eau par année fiscale est de 16.000.000 HT FCFA par
Méga Watt installe pour les producteurs hydroélectriques et de 20.000.000 HT FCFA par
Méga Watt installe pour les auto-producteurs à des fins industrielles.
(1) Il est institué un compte d’affectation spéciale intitulé « Fonds Spécial pour le
financement de la reconstruction des Zones reconnues Economiquement Sinistrées des
régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».
1 . En recettes :
a) les dotations issues du budget de l’État ;
b) les contributions des partenaires techniques et financiers ;
c) les dons et legs ;
d) toutes autres ressources susceptibles de lui être affectées conformément à la
législation en vigueur.
2. En dépense :
a) la réhabilitation et l’aménagement des infrastructures de base
b) les projets en vue de la revitalisation économique ;
c) les actions concourant à la promotion de la cohésion sociale ;
(4) Un texte particulier du Ministre en charge des finances fixe les modalités d’exécution
des ressources affectées à ce Fonds.
1. En recettes :
a) la taxe d’assainissement ;
b) la redevance de prélèvement des eaux ;
c) les amendes et transactions ;
d) les contributions de donateurs internationaux et toutes autres contributions
volontaires ;
e) la quote-part de la redevance d’eau ou droit d’eau ;
f) les dons et legs ;
g) la subvention de l’Etat ;
2. En dépenses :
a) le développement des ressources en eau ;
b) l’alimentation en eau potable des centres urbains, ainsi que des zones rurales ;
c) l’assainissement des zones urbaines et rurales ;
d) l’hydraulique agro-pastorale
e) appui au fonctionnement du compte d’affectation spéciale.
1. En recettes :
a) la quote-part des contributions annuelles des opérateurs et exploitants de services
des communications électroniques, à hauteur de 3 % de leur chiffre d’affaires hors
taxes ;
b) les revenus issus de la production et de l’édition de l’annuaire universel
d’abonnés ;
c) la quotité des droits d’entrée et de renouvellement issue de la vente et du
renouvellement des autorisations ;
d) 50 % de l’excédent budgétaire constaté à la fin de l’exercice sur les opérations de
l’Agence de Régulation des Télécommunications ;
2. En dépenses :
a) le financement du service universel des communications électroniques ;
b) les opérations de développement des communications électroniques sur
l’ensemble du territoire ;
c) les opérations de développement des Technologies de l’Information et de la
Communication ;
d) les activités liées à la sécurité des réseaux de communications électroniques et des
systèmes d’information ;
e) les contributions financières de l’Etat aux organisations internationales du secteur
des télécommunications.
1. En recettes :
a) la quote-part du produit de la taxe de séjour ;
b) la location des établissements hôteliers construits sur capitaux publics et donnés
en gérance libre à des personnes physiques ou morales nationales ou étrangères ;
c) la concession à des personnes physiques ou morales des sites touristiques classés ;
d) les frais de dossiers en vue de l’obtention des concessions touristiques ;
e) la redevance perçue lors de la délivrance des autorisations de construction et
d’ouverture d’établissement hôteliers ;
f) les amendes et transactions ;
g) la quote-part des recettes provenant des droits d’accès dans les parcs nationaux et
les réserves de faunes ;
h) redevance liée aux panonceaux ;
i) les frais de dépôt de dossier de demande de construction, renouvellement,
extension, d’agrément, d’exploitation des établissements de tourisme et des loisirs ;
j) la subvention de l’Etat ;
k) les dons et legs de toute origine.
2. En dépenses :
a) la promotion du tourisme interne ;
b) la promotion du tourisme récepteur ;
c) la promotion des loisirs sains et éducatifs ;
d) la promotion des activités de loisirs pour enfants, jeunes, adultes et personnes
vulnérables ;
e) la valorisation des sites touristiques ;
f) l’appui au fonctionnement du compte d’affectation.
1 . En recettes :
a) les contributions annuelles des opérateurs titulaires d’un titre de concession ou de
licence dans le secteur de l’électricité, à hauteur de 1 % de leur chiffre d’affaires
annuel hors taxe, l’assiette de calcul du chiffre d’affaires étant pour les producteurs à
des fins industrielles, exclusivement limitée à l’activité relevant du secteur de
l’électricité ;
b) la quote-part de la redevance d’eau ou droits d’eau ;
c) les ressources du budget de l’Etat au titre de sa contribution ou de sa participation
aux opérations de structuration juridique et financière des projets du secteur de
l’électricité ;
d) la quote-part de 50 % des dividendes de l’Etat au titre de ses prises de
participation dans les entreprises du secteur de l’électricité tel que fixée par la loi de
finances de l’Etat ;
e) les versements du budget général ;
f) la quote-part de 50 % des droits d’entrée ou de renouvellement des titres des
opérateurs du secteur de l’électricité ;
g) la quote-part des amendes et pénalités légales et contractuelles, collectées au titre
de la loi n°2011/022 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité et des
contrats conclus entre l’Etat et les opérateurs du secteur de l’électricité ;
h) la quote-part du produit de la vente de l’électricité de la centrale hydroélectrique
de Memve’ele ;
i) toute autre ressource qui pourrait lui être accordée par la loi.
2. En dépenses :
Pour le guichet des politiques et stratégies :
- a) les activités relatives à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques
publiques et stratégies dans le secteur de l’électricité ;
- b) les études dédiées à la planification des activités du secteur de l’électricité ;
Pour le guichet de développement du secteur de l’électricité :
- c) les études de faisabilité et investissements nécessaires à la réalisation des
infrastructures du secteur de l’électricité ;
- d) les opérations relatives à la préparation et à l’organisation des Appels
d’Offres en vue de la sélection des opérateurs des centrales électriques, ainsi que
les opérateurs des activités de gestion du réseau de transport, de transport et de
distribution d’électricité ;
- e) la participation et la contribution de l’Etat au titre de la structuration
juridique, technique et financière des projets du secteur de l’électricité ;
3) Les garanties et avals de l’Etat visées aux alinéas 1) et 2) ci-dessus, donne lieu au
paiement d’une commission d’aval liquidée sur la base du montant de l’emprunt au taux
de 1 % pour les entités publiques et 1,5 % pour les entreprises privées.
5) Les modalités d’application des dispositions des alinéas 1 à 4 ci-dessus sont précisées
par voie réglementaire.
1) Les comptes des entités publiques ouverts dans les livres des banques commerciales
et des établissements de microfinance sont clôtures au plus tard le 31 décembre 2025,
sur la base d’un chronogramme établi en liaison avec la profession bancaire.
2) Les modalités de clôture, ainsi que le chronogramme cité à l’alinéa 1) ci-dessus feront
l’objet d’un texte réglementaire du Ministre en charge des finances.
3) Au terme des différentes échéances retenues dans le chronogramme cité à l’alinéa 2),
le Ministre en charge des Finances ordonne d’office la fermeture des comptes des entités
publiques concernées et le reversement des soldes y afférents dans le Compte unique du
Trésor.
prévu par la loi n°2017/015 du 12 juillet 2017, s’effectue par virement direct desdites
ressources par cette agence pour le compte de l’Agence de Promotion des
investissements ouvert au Trésor Public.