Projet de Loi de Finances 2025 PRC Fr
Projet de Loi de Finances 2025 PRC Fr
Projet de Loi de Finances 2025 PRC Fr
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PREMIÈRE PARTIE
CONDITIONS GÉNÉRALES DE L’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE ET FINANCIER
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
ARTICLE PREMIER. - La présente loi a pour objet d’évaluer les ressources et charges
de l’État, de définir les conditions de l’équilibre budgétaire et financier et d’arrêter son
budget pour l’année 2025.
ARTICLE DEUXIÈME. - Les ressources et charges de l’État comprennent les recettes
et les dépenses budgétaires, ainsi que les ressources et les charges de trésorerie et
de financement.
(1) Le budget de l’État détermine la nature, le montant et l’affectation de ses recettes
et dépenses, le solde budgétaire qui en résulte, ainsi que les modalités de son
financement.
(2) Le budget de l’État est constitué du budget général et des Comptes d’Affectation
Spéciale.
ARTICLE TROISIÈME. - La présente partie prévoit et autorise les ressources de l’État,
fixe les plafonds des charges de l’État et arrête l’équilibre budgétaire et financier qui
en résulte.
TITRE DEUXIÈME
DISPOSITIONS RELATIVES AUX RESSOURCES
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS RELATIVES À LA LEGISLATION DOUANIERE
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Les véhicules et motocycles à moteurs électriques, des sous positions tarifaires
8701.24 00 100, 8702.40 10 100, 8702.40.20.100, 8703.80 10 100, 8703.80.90.100,
8704.60 00 100, 8709.11 00 000 et 8711.60 00 000, importés à l’état neuf, leurs
batteries et leurs bornes de recharge, bénéficient d’un abattement de 50% sur la valeur
imposable, pour une période de vingt-quatre (24) mois.
ARTICLE HUITIÈME.- Exclusion des biens importés ayant des similaires produits
localement, des facilités douanières à l’importation
Les biens importés ayant des similaires produits localement ne sont pas éligibles au
bénéfice des facilités douanières, à l’exception des importations résultant de la mise
en œuvre d’accords commerciaux préférentiels en vigueur au Cameroun ou à
l’occasion des situations de carence de la production nationale régulièrement attestée
par le Ministre chargé du commerce.
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délivré par le Ministère technique compétent, attestant de la conformité aux normes
en matière de lutte contre la déforestation.
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ARTICLE TREIZIÈME.- Sanction de la communication des informations fausses ou
erronées à l’Administration des Douanes.
(1) Dans le cadre de l’exercice du droit de communication particulier prévu à l’article
105 du Code des Douanes CEMAC, les personnes requises sont tenues de
transmettre à l’Administration des Douanes les informations précises, exactes et
exhaustives sollicitées, suivant les formes et délais prescrits.
(2) La communication d’informations inexactes ou incomplètes, pourtant détenues par
les personnes requises par l’Administration des Douanes dans le cadre de l’exercice
du droit de communication particulier, est assimilée à un acte de complicité ou
d’intéressé à la fraude et sanctionnée conformément aux dispositions des articles 452
et 453 du Code des Douanes CEMAC, sans préjudice des autres peines prévues par
la réglementation en vigueur.
CHAPITRE DEUXIEME
DISPOSITIONS RELATIVES AU CODE GÉNÉRAL DES IMPÔTS
ARTICLE QUATORZIÈME.- Les dispositions des articles 7, 8 bis, 8 ter, 17 ter, 21, 36,
46, 56, 69, 70, 74 bis, 85, 87, 92 bis, 93, 93 quater, 115, 116, 128, 131 bis, 142, 149,
149 quinquies (nouveau), 227, 228 ter, 228 quinquies, 231, 242, 247, 247 bis, 543,
544, 546 ter, 546 quinquies, 549, 554, 579, 606, L 2, L 2 quater, L 3 bis, L 6 ter, L 7, L
7 quater, L 19 bis, L 20 bis, L 40, L 41 bis, L 71, L 76, L 78, L 79, L 86, L 86 ter, L 104,
L 104 bis et L 116 du Code Général des Impôts sont modifiées et/ou complétées ainsi
qu’il suit :
LIVRE PREMIER
IMPOTS ET TAXES
TITRE I
IMPOTS DIRECTS
CHAPITRE I
IMPOT SUR LES SOCIETES
SECTION III
BENEFICE IMPOSABLE
Article 7.- Le bénéfice net imposable est établi sous déduction de toutes charges
nécessitées directement par l’exercice de l’activité́ imposable au Cameroun,
notamment :
A - Frais généraux
1- Rémunérations et prestations diverses
a) ……………………………………. ;
b) ……………………………………. ;
c) ……………………………………. ;
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d) Sous réserve des Conventions internationales, sont admises comme charges,
à condition qu’ils ne soient pas exagérés :
• Les frais généraux de siège pour la part incombant aux opérations faites au
Cameroun et les rémunérations de certains services effectifs (études,
assistance technique, financière ou comptable) rendus aux entreprises
camerounaises par les personnes physiques ou morales étrangères ou
camerounaises.
En aucun cas, il n’est accepté́ à ce titre une somme supérieure à 2,5 % du
bénéfice imposable avant déduction des frais en cause.
En cas de déficit, cette disposition s’applique sur les résultats du dernier
exercice bénéficiaire non prescrit. Toutefois, pour les entreprises en situation
de déficit continu et les entreprises nouvelles en situation de déficit, la
limitation s’applique sur le chiffre d'affaires au taux de 1%. En cas d’absence
de chiffre d’affaires, la base de calcul du plafonnement est constituée du
montant total des charges annuelles exposées par l’entreprise.
La limitation prévue ci-dessus est fixée à 1 % du chiffre d’affaires pour les
entreprises des travaux publics et à 5 % du chiffre d’affaires pour les bureaux
d’études fonctionnant conformément à la réglementation relative aux
bureaux d’études et d’ingénieurs-conseils.
Sont toutefois exclues de la déduction les rémunérations versées hors de la
Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) au
titre des services comptables et fiscaux.
• …………………………………………………………………………………… ;
Toutefois, lorsqu’elles profitent à une entreprise située hors de la
Communauté́ Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et
participant directement ou indirectement à la gestion ou au capital d’une
entreprise camerounaise, elles sont considérées comme distribution des
bénéfices.
A l’occasion de congés de leurs associés salariés de l’entreprise, les sociétés
sont admises à porter en déduction de leur bénéfice, à condition que le
voyage ait été́ effectué, les frais de transport aller et retour desdits associés,
de leurs épouses ou époux et de leurs enfants à charge.
En aucun cas, ces charges ne peuvent donner lieu à des dotations à un
compte de provisions.
2- Dépenses locatives
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Le montant des locations concédées à une société est admis dans les charges à la
seule condition qu’il ne présente aucune exagération par rapport aux locations
habituellement pratiquées pour les immeubles ou installations similaires.
Cependant, lorsqu’un associé, personne physique ou morale, détient au moins 10
% des parts ou des actions d’une société, le produit des locations autres que celles
des immeubles consentis à cette société ne peut être admis dans les charges de
l’entreprise.
Pour l’application de cette disposition, les parts ou actions détenues en toute propriété
ou en usufruit par le conjoint, ascendant ou descendant de l’associé, sont réputées
appartenir à ce dernier.
Le reste sans changement.
B - Charges financières
Sans changement.
C - Pertes proprement dites
Sont déductibles du bénéfice :
- …………………………………………………………………………………………… ;
- les pertes relatives aux créances irrécouvrables ayant fait l’objet d’épuisement de
l’ensemble des voies et moyens de recouvrement amiable ou forcé prévus par
l’Acte Uniforme OHADA portant Organisation des Procédures Simplifiées de
Recouvrement et des Voies d’exécution.
Toutefois, les pertes relatives aux créances douteuses de montant inférieur à
FCFA 500 000 ayant fait l’objet de provisionnement sur une période minimale de
cinq (05) ans, sont d’office admises en déduction, sans qu’il ne soit nécessaire de
justifier de l’épuisement des procédures de recouvrement amiable ou forcé
prévues par la réglementation en vigueur. Ce montant est porté à FCFA 3 000 000
pour les établissements de crédit.
Le reste sans changement.
E - Provisions
Les provisions constituées en vue de faire face à des pertes ou charges nettement
précisées et que les événements en cours rendent probables, à condition qu’elles aient
été effectivement constatées dans les écritures de l’exercice.
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………….
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…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………..
Ne sont pas déductibles, les provisions pour créances et engagements douteux des
établissements de crédits et de microfinance, lorsque lesdites provisions portent sur
des crédits annuels cumulés au moins égal ou supérieur à FCFA 50 millions, accordés
à une même entreprise, sur la base d’états financiers non certifiés par un commissaire
aux comptes, conformément aux dispositions de l’article L 6 ter du présent Code.
Article 8 bis.- (1) ………………………………………………………………………….
…………………………………………….
(2) Sont également non déductibles :
- les charges justifiées par des factures ne comprenant pas les mentions
obligatoires prévues à l’article 150 (3) du présent Code, à l’exception des
factures des fournisseurs étrangers ;
- les charges justifiées par des factures délivrées en marge du système de suivi
de facturation électronique de l’administration fiscale ;
- ………………………………………………….. ;
- ………………………………………………….. .
Article 8 ter (nouveau). - (1) Les charges et rémunérations de toutes natures, y
compris les débours, comptabilisées par une personne physique ou morale domiciliée
ou établie au Cameroun et liées aux transactions avec des personnes physiques ou
morales domiciliées ou établies dans un territoire ou un Etat considéré comme un
paradis fiscal, ne sont pas déductibles pour la détermination de l’impôt sur les sociétés
ou de l’impôt sur le revenu des personnes physiques au Cameroun.
Le reste sans changement.
SECTION VI
CALCUL DE L’IMPOT
Article 17 ter.- (1) Les redressements fiscaux effectués lors des contrôles dans les
entreprises bénéficiant de taux réduits d'impôt en vertu d'un régime fiscal dérogatoire
ou spécifique, sont soumis aux taux de droit commun de l'impôt sur les sociétés, tels
que définis aux articles 17 et 17 bis ci-dessus, en cas de fraude telle que visée aux
articles L 107 et suivants du Livre des Procédures Fiscales, ou d'usage non conforme
des facilités fiscales accordées dans le cadre de ces régimes.
(2) La fraude ou le manquement aux obligations prévues par le régime fiscal
dérogatoire ou spécifique en cause, est obligatoirement constaté par un procès-verbal
dressé et signé par les deux parties. Mention de l’éventuel refus de signer est faite sur
ledit procès-verbal.
SECTION IX
PAIEMENT DE L’IMPOT
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Article 21.- (1) L’impôt sur les sociétés est acquitté spontanément par le contribuable
au plus tard le 15 du mois suivant d’après les modalités ci-après :
a. ……………………………………………………………….. ;
b. ……………………………………………………………….. ;
c. ……………………………………………………………….. ;
(2) L’acompte visé à l’alinéa (1) ci-dessus est retenu à la source par les comptables
publics et assimilés lors du règlement des factures payées sur le budget de l’État, des
collectivités territoriales décentralisées, des établissements publics, des sociétés
partiellement ou totalement à capital public, ainsi que certains organismes à but non
lucratif et entreprises du secteur privé dont les listes sont fixées par voie réglementaire.
Le reste sans changement.
CHAPITRE II
IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES
SECTION II
SOUS-SECTION II
DES REVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS
I - REVENUS IMPOSABLES
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(1) ……………………………………………………………;
(2) ……………………………………………………………;
(3) ……………………………………………………………;
(4) Les charges dont le montant est égal ou supérieur à cent mille (100 000) francs
CFA, lorsqu'elles sont réglées en espèces, indépendamment de l’exercice au cours
duquel elles ont été engagées.
SOUS-SECTION III
DES REVENUS FONCIERS
I- REVENUS IMPOSABLES
Article 46.- Sont compris dans la catégorie des revenus fonciers, lorsqu’ils ne sont
pas inclus dans les bénéfices d’une entreprise industrielle, commerciale ou artisanale,
d’une exploitation agricole ou d’une profession non commerciale :
1) les revenus provenant de la location des immeubles bâtis et non bâtis sis au
Cameroun.
2) les plus-values réalisées, y compris par les sociétés civiles immobilières, sur les
immeubles bâtis ou non bâtis acquis à titre onéreux ou gratuit.
3) les parts d’intérêts des membres des sociétés civiles immobilières n’ayant pas opté
pour l’Impôt sur les sociétés.
SOUS-SECTION VI
DES BENEFICES DES PROFESSIONS NON COMMERCIALES
I - REVENUS IMPOSABLES
Article 56.- (1) Sont considérés comme provenant de l’exercice d’une profession non
commerciale ou comme revenus assimilés aux bénéfices non commerciaux, les
bénéfices des professions libérales, des charges et offices dont les titulaires n’ont pas
la qualité de commerçants, les revenus non salariaux des sportifs et artistes et les
bénéfices de toutes opérations, exploitations lucratives et sources de profits ne se
rattachant pas à une autre catégorie de bénéfices ou revenus.
(2) Ces bénéfices comprennent notamment :
a) les produits des opérations de bourse effectués par des particuliers ;
b) ………………………………….. ;
g) ……………………………………... ;
h) les rémunérations des prestations de toute nature versées aux personnes
physiques relevant du régime des contribuables non professionnels.
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SECTION III
CALCUL DE L’IMPOT
Article 69.- (1) Sous réserve des conventions internationales, l’Impôt sur le Revenu des
Personnes Physiques applicable aux salariés est calculé́ par application du barème
ci-après sur le revenu net des traitements, salaires, pensions, rentes viagères :
- ....................................... ;
- ....................................... ;
- ....................................... ;
- ....................................... ;
(2)………………………………………………………………………………………………
……………………………………
(3) Pour le cas spécifique des revenus et bénéfices non commerciaux visés à l’article
56 (2) d, e, f, et h du présent Code, l’impôt est calculé par application d’un taux
libératoire de 10% sur le revenu imposable. Il est ramené à 5% pour les revenus visés
à l’article 56 (2) g.
Article 70.- (1) Pour le cas spécifique des revenus des capitaux mobiliers, il est
appliqué un taux libératoire de 15 % sur le revenu imposable.
Ce taux est porté à 30% pour les revenus des capitaux mobiliers, et de manière
générale, tout revenu passif y compris les revenus fonciers, versés à une personne
physique ou morale domiciliée ou établie dans un territoire ou un Etat considéré
comme un paradis fiscal au sens de l’article 8 ter du présent Code.
(2) Nonobstant les dispositions de l’alinéa premier du présent article, ce taux est de 10
% pour les dividendes régulièrement distribués par les entreprises dont le chiffre
d’affaires est inférieur ou égal à trois (3) milliards de francs CFA.
SECTION V
OBLIGATIONS DECLARATIVES
Article 74 bis.- (1) Les contribuables non professionnels qui bénéficient des revenus
des traitements, salaires, pensions, rentes viagères, et/ou des revenus des capitaux
mobiliers et des revenus fonciers, et d’une manière générale de tout revenu passif,
sont tenus de souscrire une déclaration annuelle récapitulative de revenus auprès du
centre des impôts de leur lieu de résidence, dans les délais ci-après :
- au plus tard le 31 juillet de chaque année pour les hautes personnalités, dont la liste
est fixée par un texte particulier du ministre en charge des finances, et les salariés
du secteur public et parapublic ;
- au plus tard le 30 septembre de chaque année, pour les salariés des contribuables
du secteur privé relevant de la Direction des Grandes Entreprises, des Centres des
Impôts des Moyennes Entreprises et des Centres Spécialisés des Impôts ;
- au plus tard le 31 octobre de chaque année pour les autres particuliers.
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(2) ……………………………………………. ;
(3) ……………………………………………. ;
(4) ……………………………………………. ;
(5) Toute personne qui verse les revenus visés à l’alinéa 1 du présent article est
tenue de remettre aux bénéficiaires, au plus tard le 15 mars de chaque année, un état
récapitulatif détaillé présentant l'ensemble des gains et rémunérations versés au cours
de l'année civile précédente, ainsi que le détail des retenues opérées à la source sur
ces sommes.
Le non-respect de cette obligation expose la partie versante aux sanctions prévues à
l'article L 104 du Livre des Procédures Fiscales, applicables par état récapitulatif visé
ci-dessus.
SECTION VI
MODALITES DE PERCEPTION
SOUS-SECTION II
REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS
Article 85.- (1) L’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques, au titre des revenus
des capitaux mobiliers déterminés, conformément aux dispositions de l’article 69 du
présent Code, est retenu à la source par la personne qui effectue le paiement des
produits visés aux articles 35 et suivants du présent Code. La retenue ainsi effectuée
donne lieu à la délivrance d’une attestation de retenue à la source qui doit être
obligatoirement générée à partir du système informatique de l’administration fiscale.
Il est reversé à la Recette des Impôts du lieu du siège social de la personne qui a
effectué la retenue dans les 15 jours qui suivent la date de mise en paiement de ces
produits.
En tout état de cause, et conformément aux dispositions de l’Article 146 de l’Acte
Uniforme OHADA, relatif au droit des sociétés et des GIE, les dividendes mis en
distribution par l’Assemblée Générale sont réputés mis à la disposition des
bénéficiaires, dans un délai de neuf (09) mois après la clôture de l’exercice, sauf
prolongation accordée par le Président du tribunal territorialement compétent. Il en est
de même des bénéfices réputés distribués des sociétés n'ayant ni domicile ni siège
social au Cameroun, conformément aux dispositions de l’article 36 (3) du présent
code.
Le reste sans changement.
SOUS-SECTION III
REVENUS FONCIERS
Article 87.- Sont soumis à une retenue à la source de 15 %, les revenus fonciers bruts
déterminés, conformément aux dispositions de l’article 48 du présent Code.
La retenue à la source est exclusivement effectuée par les Administrations et les
Établissements publics, les personnes morales et les entreprises individuelles
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soumises au régime du réel, au régime simplifié ainsi que certains organismes à but
non lucratif (OBNL) figurant sur une liste fixée par voie réglementaire.
Les loyers versés aux entreprises du régime du réel et relevant exclusivement des
unités de gestion spécialisées ne subissent pas ladite retenue.
SOUS-SECTION IV
BENEFICES ARTISANAUX, INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX, BENEFICES
AGRICOLES ET BENEFICES NON COMMERCIAUX
Article 92 bis. - Un acompte de 5% est retenu à la source par l’État, les collectivités
territoriales décentralisées, les établissements publics administratifs, les sociétés
partiellement ou entièrement à capital public, les entreprises privées ainsi que certains
organismes à but non lucratif (OBNL) figurant sur une liste fixée par voie réglementaire,
sur les honoraires, les commissions et les émoluments versés aux professionnels
libéraux, quels que soient leur forme juridique ou régime d’imposition.
Le reste sans changement.
Article 93.- L’impôt dû par les transporteurs est acquitté dans les quinze (15) jours qui
suivent la fin de chaque trimestre à l’aide d’une fiche comprenant les noms, prénoms,
adresse du contribuable …………………………………………….. supprimé.
CHAPITRE III
DISPOSITIONS GENERALES ET COMMUNES A L’IMPOT SUR LES SOCIETES
ET A L’IMPOT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES
SECTION I
REGIMES D’IMPOSITION
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validé par l'administration fiscale, ou d'une commande dont le montant est
supérieur à cent millions (100 000 000) de francs CFA.
SECTION V
MESURES INCITATIVES
C- REGIME FISCAL DE LA COMMANDE PUBLIQUE
II- REGIME FISCAL DES MARCHES PUBLICS A FINANCEMENT EXTERIEUR OU
CONJOINT
Article 115 (nouveau). - (1) Les marchés publics à financement extérieur ou conjoint
sont évalués et conclus Toutes Taxes Compris (TTC).
(2) Les droits et taxes sur les marchés à financement extérieur ou conjoint sont à la
charge de l’adjudicataire à l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est à
la charge du maître d’ouvrage.
(4) L’adjudicataire est tenu d’acquitter la TVA sur tous les biens et services
intermédiaires nécessaires à la réalisation du projet.
(5) La TVA acquittée par l’adjudicataire pour l’exécution des marchés à financement
extérieur ou conjoint ouvre droit à récupération, soit par imputation, soit par
compensation ou par restitution suivant les modalités définies par un texte particulier
du ministre en charge des finances.
Article 116 (nouveau).- (1) Le régime fiscal défini à l’article 115 nouveau ci-dessus
s’applique à toutes les conventions de financement conclues à partir du 1er janvier
2025.
(2) Les projets en cours d’exécution continuent, le cas échéant, à faire l’objet d’une
prise en charge de la taxe sur la valeur ajoutée sur la base des dispositions en vigueur
au moment de la conclusion de leur convention de financement.
(3) La somme des prises en charge sollicitées ne peut être supérieure à celle qui
résulterait de l’application du taux légal de la TVA au montant du marché.
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TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES A LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE ET AUX
DROITS D’ACCISES
CHAPITRE I
CHAMP D’APPLICATION
SECTION III
EXONERATIONS
SECTION V
DROIT D’ACCISES
CHAPITRE II
MODALITES DE CALCUL
SECTION III
LIQUIDATION
B - TAUX
Article 142.- (1) Les taux de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et du Droit d’accises sont
fixés de la manière suivante :
Sans changement.
(6) a) Le taux moyen du Droit d’accises s’applique aux :
Sans changement.
b) Le taux réduit du droit d’accises s’applique aux :
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- ………………………………………………………… ;
- stylos à bille importés de position tarifaire 9608.10 00 000 et 9608.30 00 000
Le reste sans changement.
CHAPITRE III
MODALITES DE PERCEPTION ET DECLARATIONS
SECTION I
PERCEPTION
ANNEXES DU TITRE II :
ANNEXE I : LISTE DES BIENS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ EXONÉRÉS DE TVA
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Tarif Libellé
010511 00 000 Coqs et poules vivants, des espèces
domestiques, d'un poids n'excédant pas 185 g
…… … … ……….
1102.20 00 000 Farine de maïs produit localement
2302 10 Son de maïs produit localement
1106 20 Farines de patate et de manioc produits
localement
ANNEXES DU TITRE II :
ANNEXE II : LISTE DES PRODUITS SOUMIS AUX DROITS D’ACCISES
Tarif Libellé
……. ………..
4421.20.00.000 et
Les cercueils et autres ouvrages en bois importés
4421.99.00.900
9608.10 00 000 et Stylos à bille importés
9608.30 00 000
2837.11.00.000 ;
2837.19.00.000 et Cyanure
2837.20.00.000
3602.00.00.000 Substances explosives
3603.10 à 3603.60 Détonateurs
TITRE IV :
IMPOTS ET TAXES DIVERS
CHAPITRE III
TAXE SPECIALE SUR LE REVENU
Article 227.- La base d’imposition est constituée par le montant brut des redevances
et autres rémunérations visées ci-dessus. Par montant brut, il faut entendre les
rémunérations de toute nature, Taxe Spéciale sur le Revenu incluse.
Lorsque l'acquisition d'un bien implique l'intervention directe ou indirecte du
fournisseur pour son installation, sa mise en service ou toute autre prestation
nécessaire à son opérationnalisation, l’acquéreur est tenu de produire toute
documentation probante, notamment le contrat, les factures d’achat, la documentation
technique, permettant de distinguer le prix du bien, de celui des prestations de services
y afférentes.
CHAPITRE IV
TAXE SUR LES TRANSFERTS D’ARGENT
A. Champ d’application
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Article 228 ter.- Sont passibles de la taxe sur les transferts d’argent :
- …………………………………………………………………………………………… ;
- …………………………………………………………………………………………… ;
- les retraits effectués à partir des plateformes électroniques de jeux de hasard et de
divertissement.
C. Tarif
Article 228 quinquies.- (1) La taxe est liquidée au taux de 0,2% du montant transféré́
ou retiré. Ce taux est porté à 1 % pour les transferts et retraits d’argent réalisés via des
plateformes électroniques de jeux de hasard et de divertissement.
(2) Pour les opérations de transfert postal de fonds, le montant de la taxe sur les
transferts d’argent est plafonné au montant de la commission perçue par l’entreprise
prestataire.
(3) Nonobstant les dispositions de l’article 228 ter du présent Code, le montant de la
taxe sur les transferts d’argent résultant de l’application des taux proportionnels prévus
à l’alinéa 1 du présent article, est majoré d’un droit spécifique de 4 FCFA par
transaction, incluant celles effectuées par les établissements de crédit et de
microfinance.
TITRE V
FISCALITES SPECIFIQUES
CHAPITRE I
TAXE SPECIALE SUR LES PRODUITS PETROLIERS
Article 231.- Les tarifs de la Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers sont les
suivants :
- ………………………….. ;
- ………………………….. ;
- 50 francs par mètre cube pour le gaz à usage industriel.
CHAPITRE III
FISCALITE FORESTIERE
SECTION I
TAXE D’ABATTAGE DES ARBRES
Article 242.- La Taxe d’abattage des arbres est calculée sur la base de la valeur FOB
des grumes provenant des titres d’exploitation de toute nature, les grumes marquées,
non marquées, abandonnées, et même les billes issues des exploitations non
autorisées, y compris des forêts communales et communautaires.
Les taux de la Taxe d’abattage sur les arbres sont fixés ainsi qu’il suit :
- 2,5 % pour les entreprises forestières justifiant d’une certification en matière de
gestion durable des forêts dûment délivrée par les instances compétentes ;
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- 3% pour les entreprises justifiant des autres formes de certification ;
- 5% pour les entreprises forestières ne disposant d’aucune certification ;
Les entreprises non détentrices de titre d’exploitation qui acquièrent des grumes sur
le marché́ local sont solidairement tenues au paiement de la Taxe d’abattage des
arbres avec l’exploitant. A défaut de justification par ce dernier du paiement de la taxe
d’abattage, celle-ci est retenue à la source par l’acquéreur lors du règlement de sa
facture et reversée au plus tard le 15 du mois suivant auprès de son centre des impôts
de rattachement.
La Taxe d’abattage des arbres due au titre d’un mois donné est exigible le 15 du mois
suivant l’abattage d’un arbre.
Le défaut d’acquittement de la Taxe d’abattage des arbres due entraîne la suspension
des exportations de l’exploitant en cause.
Les modalités d’assiette, de collecte et de recouvrement ainsi que de contrôle de cette
taxe sont précisées par décret.
SECTION V
AUTRES DROITS ET TAXES
SOUS-TITRE II
LEGISLATION NON HARMONISEE EN ZONE CEMAC
CHAPITRE I
TARIFS ET PAIEMENT DES DROITS D’ENREGISTREMENT
SECTION I
DROITS PROPORTIONNELS
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- les actes et mutations prévus à l’article 342 du présent Code, y compris les baux
ruraux à usage commercial et non compris les baux à usage d’habitation ;
- ………………………………………… ;
- ………………………………………… .
d) Au taux réduit de 2 % :
- ………………………………………… ;
- ………………………………………… ;
- ………………………………………… ;
- les baux urbains à usage d’habitation ;
- ………………………………………… .
e) Au taux super réduit de 1 % :
- ………………………………………… ;
- ………………………………………… ;
- les baux ruraux à usage d’habitation.
SECTION II
DROITS DEGRESSIFS ET DROITS PROGRESSIFS
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Le reste sans changement.
SECTION VI
FRACTIONNEMENT DES DROITS ET AUTRES MODALITES SPECIFIQUES
DE COLLECTE DES DROITS D’ENREGISTREMENT
Article 546 ter.- Par dérogation aux dispositions des articles 304, 312 et 313 du
présent Code, le montant des droits d'enregistrement peut être fractionné dans les cas
et suivant les modalités ci-après :
- pour les baux emphytéotiques, en autant de paiements qu'il existe de périodes
triennales dans la durée du bail ;
- pour les mutations par décès, sur une période maximale de deux (02) années.
Article 546 quinquies.- Nonobstant les dispositions de l’article 542 du présent Code,
les droits d’enregistrement et de timbre sur les véhicules d’occasion importés sont
liquidés et collectés à travers le système informatique de l’administration en charge
des douanes, pour le compte de l’administration fiscale.
L'administration fiscale s’assure, conjointement avec les administrations et structures
concernées, de l'effectivité du reversement des droits liquidés selon les modalités
précisées par un texte particulier du ministre en charge des finances.
CHAPITRE II
TARIFS DES DROITS DE TIMBRE
SECTION II
TIMBRE SPECIAL A CERTAINS DOCUMENTS ET DIVERS
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…………………………………………………………………………. ;
3) Permis de collecte :
…………………………………………………………………………. ;
4) Permis de recherche à but scientifique pour les étrangers : F CFA 100 000.
SOUS-TITRE III
CODE NON HARMONISE EN ZONE CEMAC
CHAPITRE II
TAXE FONCIERE SUR LES PROPRIETES IMMOBILIERES
SECTION III
FAIT GENERATEUR
Article 579.- (1) Le fait générateur de la taxe sur la propriété́ foncière est constitué́ par
la propriété́ de droit ou de fait d’un immeuble.
(2) La taxe sur la propriété́ foncière est exigible le 1er janvier de l’année d’imposition.
Elle doit être acquittée spontanément sur déclaration du redevable ou de son
représentant, ou sur la base d’une déclaration pré-remplie, dans les délais prévus pour
la déclaration et le paiement de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques non
professionnelles.
CHAPITRE VII
DROIT DE TIMBRE D’AEROPORT
LIVRE DEUXIEME
LIVRE DES PROCEDURES FISCALES
SOUS-TITRE I
ASSIETTE DE L’IMPOT
CHAPITRE UNIQUE
OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES
23
SECTION I
OBLIGATIONS DECLARATIVES
SOUS-SECTION I
PRINCIPE GENERAL
SOUS-SECTION II
MISE EN DEMEURE DE DECLARER
Article L 3.- (1) Tout contribuable qui s’est abstenu de souscrire sa déclaration dans
les délais prévus par la loi fait l’objet d’une lettre de relance valant mise en demeure
de déclarer. Il dispose alors d’un délai de sept (07) jours pour régulariser sa situation,
à compter de la réception de la lettre, le cachet de la poste ou le bordereau de
décharge, en cas de remise en mains propres, faisant foi.
24
A défaut, et sans préjudices des sanctions susceptibles de s’appliquer, les bases
d’imposition peuvent être déterminées d’office par l’Administration fiscale dans les
conditions prévues aux articles L29 et suivants du présent Livre.
(2) La mise en demeure de déclarer visée à l’alinéa premier ci-dessus peut être notifiée
par tout moyen de communication publique jugé approprié par l'administration fiscale,
notamment par voie de presse, d'affichage public ou de diffusion sur un site internet
dédié.
SECTION II
OBLIGATIONS ET DELAIS DE CONSERVATION DES DOCUMENTS
SECTION III
OBLIGATIONS DE PAIEMENT DE L’IMPOT
SOUS-TITRE II
CONTROLE DE L’IMPOT
CHAPITRE I
DROIT DE CONTROLE
25
SECTION III
MODALITES D’EXERCICE DU DROIT DE CONTROLE
SOUS-SECTION I
VERIFICATION SUR PLACE
Article L 19 bis (nouveau).- (1) Les entreprises établies au Cameroun qui sont sous
la dépendance ou qui possèdent le contrôle d’entreprises situées au Cameroun ou
hors du Cameroun, au sens de l’article 19 bis du présent Code, et qui remplissent l’une
des conditions fixées ci-dessous, doivent tenir à la disposition de l'administration
fiscale, à la date de commencement de la vérification de comptabilité, sous format
électronique, une documentation leur permettant de justifier la politique de prix
pratiquée dans le cadre des transactions de toute nature réalisées avec des
entreprises liées établies au Cameroun ou hors du Cameroun au sens de l’article 19
bis du présent Code :
- réaliser un chiffre d'affaires annuel hors taxes ou détenir un actif brut d’un
montant égal ou supérieur à un milliard (1 000 000 000) FCFA ;
26
l’administration fiscale. Celle-ci engage immédiatement une opération de contrôle
fiscal dans les conditions fixées par le Code Général des Impôts.
(2) Lorsque dans l’exercice normal de leurs missions, les services fiscaux constatent
des cas de fraudes ou de manquements aux avantages fiscaux concédés, ou de non-
respect aux engagements pris dans le cadre de l’agrément à un régime dérogatoire ou
spécifique, il est immédiatement procédé à la suspension desdits avantages et au
rappel des droits selon les modalités prévues par le présent Code, sans préjudice des
autres sanctions prévues par la réglementation en vigueur.
SECTION V
LIMITES DU DROIT DE CONTROLE
Article L 40.- (1) Dans le cadre d’une vérification de comptabilité, les opérations de
contrôle sur place dans l’entreprise ne peuvent excéder trois (03) mois, sauf
circonstances exceptionnelles dûment motivées.
Ce délai est prorogé de neuf (09) mois dans les cas ci-après :
- …………………………………….. ;
- ……………………………………..
(2) ……………………………………………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………
(3) La notification au contribuable d’une demande de production des documents ou
renseignements suspend les délais de contrôle susmentionnés, à compter de la date
de ladite notification. La computation des délais reprend soit à la date de présentation
des documents ou informations requis par l'Administration, soit à la date de
constatation de la carence sur procès-verbal signé conjointement par l'Administration
et le contribuable.
Article L 41 bis. - (1) Nonobstant les dispositions des articles L 9, L 10, L 11, L 12, L
16 et L 21 du Livre des Procédures Fiscales, un contribuable peut être dispensé du
contrôle fiscal au titre d’un exercice fiscal donné lorsqu’il affiche au terme dudit
exercice un taux de progression des impôts et taxes à versements spontanés au moins
égal à 20% par rapport à l’exercice précédent.
Le reste sans changement.
SOUS-TITRE III
RECOUVREMENT DE L’IMPOT
CHAPITRE II
POURSUITES
SECTION II
MESURES PARTICULIERES DE POURSUITES
SOUS-SECTION I
AVIS A TIERS DETENTEUR
27
Article L 71.- Les dépositaires, détenteurs ou débiteurs de sommes appartenant ou
devant revenir aux redevables d’impôts, de pénalités et de frais accessoires dont le
recouvrement est garanti par le privilège du Trésor sont tenus, sur demande qui leur
en est faite sous forme d’avis à tiers détenteur, notifié par le Receveur des impôts, de
verser en lieu et place des redevables, les fonds qu’ils détiennent ou qu’ils doivent, à
concurrence des impositions dues par ces redevables.
Le tiers détenteur dès réception de l’avis à tiers détenteur est tenu de communiquer à
l’administration fiscale, dans un delai maximal de soixante-douze (72) heures, le solde
du compte du contribuable objet des poursuites. Ledit solde mentionné sur l’accusé de
réception remis à l’administration fiscale est immédiatement affecté au règlement de
la dette fiscale du contribuable.
Le reste sans changement.
SOUS-SECTION III
BLOCAGE DES COMPTES BANCAIRES
Article L 76.- Les Receveurs des impôts peuvent procéder au blocage des comptes
bancaires du contribuable, sans préjudice des sanctions prévues par ailleurs en cas
de non-règlement à l’échéance, et après une mise en demeure, des sommes dûment
liquidées.
SOUS-SECTION V
MISE EN FOURRIERE D’UN VEHICULE
Article L 78.- (1) La non-présentation d’une carte grise en cours de validité, de
l’attestation de conformité fiscale et de l’attestation de paiement du droit de timbre
automobile, à l’autorité chargée du contrôle, notamment les agents de la Direction
Générale des Impôts spécialement habilités pour constater cette infraction, entraîne la
mise en fourrière du véhicule, dans le respect des règles de procédure propres en la
matière.
Le reste sans changement.
SOUS-SECTION VI
EXCLUSION DES PROCEDURES SPECIFIQUES
Article L 79.- Le non-paiement après mise en demeure, des impôts, droits ou taxes
donne lieu à une interdiction temporaire de soumissionner des marchés publics, de se
porter acquéreur d’une entreprise publique en voie de privatisation, de participer aux
opérations boursières, de soumissionner les titres d’exploitation forestière ou de
solliciter la délivrance de tout document sécurisé ; et une interdiction définitive en cas
de récidive.
Le Directeur Général des Impôts dresse et rend publique chaque trimestre une liste
des contribuables interdits de soumissionner.
CHAPITRE III
GARANTIES DE RECOUVREMENT
28
SECTION III
SOLIDARITE DE PAIEMENT
Article L 86.- L’Avis de Mise en Recouvrement régulièrement établi est exécutoire non
seulement à l’encontre du contribuable qui y est inscrit, mais à l’encontre de ses
représentants ou ayants droit.
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Lorsque la cession des droits portant sur les ressources naturelles, des actions ou
parts sociales y compris du fonds de commerce d’une entreprise de droit camerounais
est réalisée à l’étranger, l’entreprise de droit camerounais, y compris les succursales,
est solidaire, avec le cédant, du paiement des droits dus au titre de la cession.
Le reste sans changement.
Article L 86 ter.- En cas d’usage frauduleux avéré du numéro d’identifiant unique dans
le cadre de la réalisation d’une opération ou d’une transaction, les impositions y
afférentes sont solidairement dues par toutes les parties à cette opération ou
transaction.
SOUS-TITRE IV
SANCTIONS
SECTION II
SANCTIONS PARTICULIERES
Article L 104.- (1) Une amende forfaitaire pouvant aller jusqu’à cinq millions (5 000
000) de F CFA est appliquée à toute personne ayant communiqué de fausses
informations, qui s’est opposée au droit de communication ou à l’avis à tiers détenteur,
ou qui s’est abstenue de communiquer les informations ou documents requis par
l’Administration fiscale en vertu des dispositions des articles 18 (4), 18 ter (supprimé),
74 bis (5), 79, 93 decies (6), 245, 598 bis, L1, L 6, L 8 quinquies, et L 48 ter du Livre
des Procédures Fiscales.
Le reste sans changement.
Article L 104 bis.- (1) Une amende forfaitaire pouvant aller jusqu’à FCFA cent (100)
millions est appliquée à toute personne ayant frauduleusement facilité, procédé́ ou
tenté de procéder à l’accomplissement d’une obligation fiscale ou l’obtention de
documents fiscaux en ligne.
(2) L'utilisation ou la tentative d'utilisation de documents fiscaux falsifiés ou obtenus
frauduleusement, qu'ils soient émis ou prétendument émis par le système informatique
de l'administration fiscale, est punie d'une amende forfaitaire pouvant atteindre 50 000
000 de FCFA, sans préjudice des poursuites pénales.
SOUS-TITRE V
29
CONTENTIEUX DE L’IMPOT
CHAPITRE I
JURIDICTION CONTENTIEUSE
SOUS-SECTION II
RECLAMATIONS
Article L 116.- (1) Le contribuable qui se croit imposé à tort ou surtaxé peut en faire
la réclamation, par écrit, au Chef de Centre Régional des Impôts, au Directeur en
charge des grandes entreprises ou au Directeur Général des Impôts, dans un délai de
trente (30) jours à partir de la date d’émission de l’AMR ou de la connaissance certaine
de l’imposition.
(3) Les compétences des autorités fiscales sont établies en fonction du montant de la
réclamation ainsi qu’il suit :
- le Chef de Centre Régional des Impôts territorialement compétent pour les
réclamations de montant inférieur ou égal à soixante-quinze (75) millions de F
CFA en principal ;
- le Directeur en charge des grandes entreprises pour les réclamations
n’excédant pas deux-cent (200) millions de F CFA en principal ;
- le Directeur Général des Impôts pour les réclamations de montant supérieur
aux seuils prévus pour les Centres régionaux des impôts et la Direction en
charge de la gestion de grandes entreprises.
CHAPITRE TROISIEME
DISPOSITIONS RELATIVES AUX AUTRES RESSOURCES
A. Dispositions générales
(1) Le Programme de Régularisation Fiscale Volontaire (ci-après dénommé
« PRFV »), institué par la loi de finances pour l'exercice 2024, est prorogé pour une
durée de deux (2) ans à compter du 1er janvier 2025.
(2) Le PRFV a pour objet de permettre aux contribuables de régulariser leur situation
fiscale au regard de l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), pour les
quatre (04) années précédant la date d'entrée en vigueur du présent programme. Il
s’applique aux :
a. revenus ou actifs non déclarés ;
b. revenus ou actifs dont la déclaration a été effectuée de manière inexacte ou
incomplète.
B. Personnes éligibles
30
(3) Peuvent bénéficier du PRFV les personnes physiques résidentes ou non-
résidentes au Cameroun, ayant des obligations fiscales au Cameroun et qui sont en
situation de défaut de déclaration ou de déclaration inexacte ou incomplète, quel que
soit le type de revenus ou d'actifs concernés.
C. Conditions de la régularisation
c. effectuée dans les délais et selon les modalités fixés par l'administration fiscale.
D. Effets de la régularisation
(7) La régularisation dans le cadre du PRFV entraîne les effets suivants :
a. l'immunité contre les poursuites pénales pour les infractions fiscales relatives aux
fonds ou actifs régularisés ;
b. la remise de 80% des intérêts de retard et des pénalités afférents aux impôts dus
sur les fonds ou actifs régularisés ;
c. la possibilité d'obtenir un échéancier de paiement de l'impôt dû, sur une période
maximale d’un (01) un.
(9) Les informations fournies par le contribuable dans le cadre du PRFV sont
couvertes par le secret professionnel.
(10) Les décisions prises par l'administration fiscale dans le cadre du PRFV peuvent
faire l'objet des voies de recours prévues par la législation en vigueur.
31
(11) Les modalités d’application de la présente disposition sont précisées par un texte
du ministre en charge des Finances.
(1) Le Ministre chargé des finances peut, en tant que de besoin, proroger les délais
de déclaration et de paiement des impôts, taxes, droits et redevances prévus par le
Code général des impôts.
(2) La prorogation est accordée pour une durée déterminée et peut concerner
l'ensemble des contribuables ou être limitée à certaines catégories d'entre eux.
(3) L’acte portant prorogation précise les impôts, taxes, droits et redevances visés, les
nouvelles dates limites de déclaration et de paiement, ainsi que les modalités
d'application y afférentes. Ledit acte est rendu public par tous les moyens de
communication.
ARTICLE DIX-SEPTIÈME .- Instauration d’une amnistie pour les mutations par décès.
(1) Il est instauré une amnistie fiscale pour les mutations par décès présentées à la
formalité d’enregistrement entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025, ainsi que
pour les mutations par décès ayant fait l’objet d’une déclaration avant le 1er janvier
2025.
(2) Les mutations par décès visées par le présent article sont dispensées des
pénalités et de toutes autres majorations fiscales.
(1) Il est instauré une amnistie fiscale pour les droits d’enregistrement relatifs aux baux
à usage d’habitation, présentés à la formalité d’enregistrement entre le 1er janvier 2025
et le 31 décembre 2025.
(2) Les baux à usage d’habitation visés par le présent article sont dispensés des
pénalités et de toutes autres majorations fiscales en cas de régularisation des droits
d’enregistrement dans le délai imparti.
(1) L’administration fiscale est autorisée à mettre en œuvre une procédure spéciale
de transaction pour les créances fiscales émises avant le 31 décembre 2022.
32
au Trésor. Dans ce cas, le montant à payer peut faire l’objet d’un échéancier
qui ne saurait dépasser trois (03) mois ;
- pour les contentieux en phase juridictionnelle : abattement de 65 % sur le
montant contesté non encore acquitté, les cautions payées étant acquises
au Trésor. Dans ce cas, le montant à payer peut faire l’objet d’un échéancier
qui ne saurait dépasser trois mois ;
(3) Pour la mise en œuvre de la transaction spéciale relative aux dettes fiscales
contestées, les cautions exigibles par la loi en matière de recours contentieux doivent
avoir été obligatoirement acquittées.
(4) Les arriérés fiscaux dont le règlement se fait par la procédure de compensation
des dettes réciproques ne sont pas concernés par la présente procédure de
transaction spéciale.
(2) Les nouvelles modalités de paiement des recettes non fiscales prévues à l’alinéa 1
ci-dessus s'appliquent à partir du 1er janvier 2026.
(3) Un texte particulier du Ministre chargé des finances précise les modalités
d'application du présent article.
33
ARTICLE VINGT-UNIÈME.- Dispositions relatives aux recettes non fiscales du sous-
secteur Élevage, Pêches et Industries Animales.
Les dispositions de l’article 13 bis de la loi n° 89/001 du 1er juillet 1989 portant Loi de
finances de la République du Cameroun pour l’exercice 1989/1990 sont modifiées et
complétées ainsi qu’il suit :
(1) Les tarifs et taux des taxes d’inspection sanitaire vétérinaire et d’exploitation des
productions animale et halieutique sont fixées selon le barème ci-après :
I- TAXES D’EXPLOITATION
(2) Les infractions relatives aux activités de production animales et halieutiques sont
celles prévues par la loi n° 2000/017 du 19 décembre 2000 portant règlementation de
34
l’inspection sanitaire et vétérinaire, la loi n° 2024/008 du 24 juillet 2024 portant régime
des forêts et de la faune.
ARTICLE VINGT-DEUXIÈME.- Modification de certaines dispositions relatives aux
recettes domaniales, cadastrales et foncières.
(1) Les dispositions de l’article vingt-unième de la loi de finances n° 2023/019 du 19
décembre 2023 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice
2024 sont modifiées et complétées ainsi qu’il suit :
Alinéa 1er. - Les tarifs des droits afférents aux opérations domaniales, cadastrales et
foncières énumérées à l’article 14 de l’ordonnance n° 74/1 du 6 juillet 1974 fixant le
régime foncier sont modifiées ainsi qu’il suit :
…………………………………………………………………………………………………..
V. TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES ET CADASTRAUX
Ces travaux se répartissent en deux groupes :
- travaux topographiques de terrain ;
- travaux de bureaux.
V.1 TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES
V.2 TRAVAUX DE BUREAUX
V.2.1. Tarifs des tirages de plans
V.2.2. Tarifs de dessins de plans cadastraux et topométriques
………………………………………………………………………………………………
Les reproductions, les tirages et photocopies par des tiers, des documents de service,
à savoir : fiches géodésiques, extraits cadastraux, plans cadastraux et plans de
bornage, à des fins de cession gratuites ou onéreuses sont interdites.
a) ………………………………………………………………………………………
b)
c) Les plans de toutes natures soumis au contrôle et au visa du cadastre par
les géomètres agréés inscrits à l’ordre des géomètres sont soumis au droit
de timbre fiscal et font l’objet des paiements prévus à l’article 23 de la loi
n° 2022/020 du 27 décembre 2022 portant loi de finances de la république
du Cameroun pour l’exercice 2023.
d) ………………………………………………………………………………………
X. REDEVANCE DOMANIALE POUR OCCUPATION DES DEPENDANCES DU
DOMAINE PUBLIC AUX FINS D’AFFICHAGE PUBLICITAIRE
(1) Le tarif annuel de la redevance domaniale pour occupation des dépendances du
domaine public aux fins d’affichage publicitaire, prévue par l’ordonnance n° 74-2 du 6
juillet 1974 fixant le régime domanial, est fixé à FCFA 30 000 / m² hors taxes.
35
(2) Toute disposition antérieure contraire au paragraphe 1 ci-dessus est abrogée.
ARTICLE VINGT-TROISIÈME.- Dispositions relatives aux recettes issues de
l’apposition du visa sur les contrats des travailleurs de nationalité étrangère.
Les dispositions de l’article vingt-deuxième de la loi n° 2022/020 du 27 décembre 2022
portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2023 sont
modifiées et complétées ainsi qu’il suit :
(1) II est institué un prélèvement au titre :
- des frais de visa de travail apposé sur les contrats des travailleurs de
nationalité étrangère ;
- des frais de visa de travail apposé sur les contrats des consultants ou experts
de nationalité étrangère ;
- frais d’octroi et de renouvellement d’agrément d’ouverture des structures
privées de formation professionnelle.
(2) Dispositions relatives aux frais de visa de travail apposé sur les contrats des
travailleurs de nationalité étrangère.
a) Y sont assujettis, toutes les personnes physiques de nationalité étrangère
qui sollicite un contrat de travail, sur le territoire Camerounais, sous réserve
des conventions internationales ;
• l'équivalent d'un (01) mois de salaire et traitement brut pour les travailleurs
africains, avec abattement de 50%.
c) Sans préjudice du rappel des frais de visa liquidés suivant les modalités
prévues ci-dessus, tout employeur faisant recours à un travailleur de
nationalité étrangère en infraction aux lois et aux règlements en vigueur, est
puni d’une pénalité équivalente à trois (03) mois de salaires et traitement
brut par personnel de nationalité étrangère employé en situation irrégulière
ou du double du montant des honoraires susvisés.
• Dispositions relatives aux frais de visa de travail apposé sur les contrats des
consultants ou experts de nationalité étrangère.
a) Y sont assujettis, toutes les personnes physiques de nationalité étrangère
qui sollicite un contrat de travail en qualité de consultant ou d’expert, sur le
territoire Camerounais, sous réserve des conventions internationales ;
b) Le prélèvement sus visé est fixe à l'équivalent de à 5 % du montant des
honoraires du consultant individuel ou de l’expert de nationalité étrangère ;
36
c) Sans préjudice du rappel des frais de visa liquidés suivant les modalités
prévues ci-dessus, tout employeur faisant recours à un consultant ou
d’expert de nationalité étrangère en infraction aux lois et aux règlements en
vigueur, est puni d’une pénalité équivalente à 5 % du montant des
honoraires du consultant individuel ou de l’expert de nationalité étrangère
employé en situation irrégulière ou du double du montant des honoraires
susvisés.
• Les frais de visa prévus à l’alinéa 1 ci-dessus sont collectés par l’employeur. Ils
sont exigibles avant l’apposition du visa de travail par le Ministre chargé des
questions d’emploi.
• Il est institué des frais d’octroi et de renouvellement d’agrément d’ouverture des
structures privées de formation professionnelle.
a) Y sont assujettis les promoteurs des structures privées de formation
professionnelle ;
b) L’agrément d’ouverture d’une structure privée de formation
professionnelle a une validité de trois (03) ans ;
Les personnes susvisées au paragraphe (a) du présent alinéa sont soumises au
paiement d’un tarif de FCFA 300 000 pour les frais d’octroi d’agrément d’ouverture et
de FCFA 150 000 pour le renouvellement dudit agrément.
37
a) Sont assujetties au paiement, tous les trois (03) ans, des frais de demande
d'agrément à l'exercice de l'activité commerciale au Cameroun visés à
l'alinéa 1 ci-dessus :
- Les personnes morales exerçant des activités commerciales dont le
capital social est détenu à au moins 50% par des étrangers ;
- Les personnes physiques exerçant des activités commerciales au
Cameroun sans y avoir la nationalité,
b) Les frais de demande d'agrément à l'exercice de l'activité commerciale au
Cameroun sont fixés ainsi qu'il suit :
- FCFA 1 500 000 pour les Sociétés Anonymes (S.A) et les Sociétés par Actions
Simplifiés (S.A.S) ;
- FCFA 1 000 000 pour les Sociétés à Responsabilité Limitée (S.A.R.L), les
Sociétés en Nom Collectif (SNC) et les Sociétés en Commandite Simple (SCS) ;
- FCFA 500 000 pour les personnes physiques.
c) Outre les frais prévus à l’alinéa 1 b) ci-dessus, les demandes en
régularisation d’agrément à l'exercice de l'activité commerciale au
Cameroun introduites par les personnes physiques ou morales étrangères
(déjà immatriculées au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier ou
simplement détentrices d’une immatriculation fiscale), sont assujetties au
paiement d’une pénalité de F.CFA 100.000 pour les personnes physiques
et de F.CFA 250.000 pour les personnes morales.
• Dispositions relatives aux frais annuels de demande d'agrément pour
l'importation des motocycles et leurs pièces détachées :
a) ………………………………………………………………………………….……;
b) Les frais visés à l'alinéa 1 ci-dessus sont fixés ainsi qu'il suit :
- FCFA 2 000 000 pour les Sociétés anonymes (S.A) et les Sociétés par Actions
Simplifiées (S.A.S) ;
- FCFA 1 500 000 pour les Sociétés à Responsabilité Limitée (S.A.R.L), les
Sociétés en Nom Collectif (SNC) et les Sociétés en Commandite Simple (SCS) ;
- FCFA 500 000 pour les personnes physiques.
• Dispositions relatives aux frais d'examen du dossier de demande d'attestation
de déclaration d'existence.
(1) ………………………………………………………………………………..;
(2) Les frais relatifs à l'examen du dossier de demande d'attestation de déclaration
d'existence sont fixés ainsi qu'il suit par période de cinq (05) ans :
- FCFA 2 000 000 pour les Sociétés Anonymes (S.A) et les Sociétés par
Actions Simplifiées (S.A.S) ;
38
- FCFA 1 000 000 pour les Sociétés à Responsabilité Limitée (S.A.R.L),
les Sociétés en Nom Collectif (SNC) et les Sociétés en Commandite
Simple (SCS) ;
- FCFA 500 000 pour les particuliers, personnes physiques.
(3) Toutefois, sont exonérés du paiement des frais d’examen du dossier de demande
d'attestation de déclaration d’existence :
- les producteurs et leurs organisations régulièrement créées ;
- les unités locales et les industriels qui transforment lesdits produits.
• Dispositions relatives aux frais de demande d'attestation de carence pour tout produit
soumis aux droits d'accises avant son importation par un opérateur économique.
(1) …………………………………………………………………………….
(2) …………………………………………………………………………….
(3) …………………………………………………………………………….
(4) Lorsque la demande d'attestation de carence couvre plusieurs produits, les frais
prévus à l’alinéa 5 (c) ci-dessus sont prélevés par produit concerné.
• Dispositions relatives aux frais de demande d'agrément en métrologie délivré par le
Ministre chargé du commerce pour une durée de trois (03) ans.
(1) Sont assujettis au paiement des frais de demande d'agrément en métrologie, les
importateurs, fabricants, fournisseurs et réparateurs des instruments de mesure, ainsi
que les prestataires des services métrologiques, les laboratoires d’étalonnage et
d’essais métrologiques.
(2) Les frais de demande d'agrément en métrologie sont fixés ainsi qu'il suit :
- pour les importateurs, réparateurs et fabricants des instruments de mesure
ainsi que les prestataires des services métrologiques : FCFA 1 000.000 pour
les personnes physiques et FCFA 2 000 000 pour les personnes morales ;
- pour les laboratoires d'étalonnage et d'essais métrologiques : FCFA 1 000.000
pour les personnes physiques et FCFA 2 000 000 pour les personnes morales.
(3) Lorsque la demande d'agrément en métrologie couvre plusieurs activités, les frais
prévus à l’alinéa 6 b) ci-dessus sont prélevés par domaine d’activité concerné.
• Dispositions relatives aux infractions prévues dans la loi n° 2015/018 du 21
décembre 2015 régissant l'activité commerciale au Cameroun.
(1) Les infractions aux dispositions de la loi n° 2015/018 du 21 décembre 2015
régissant l'activité commerciale au Cameroun sont punies d'une sanction pécuniaire
de 5% du chiffre d’affaires annuel réalisé par le commerçant ou professionnel
contrevenant, avec un minimum de perception de FCFA trente mille (30. 000) pour les
personnes physiques et de FCFA cent mille (100. 000) pour les personnes morales.
39
(2) Nonobstant les dispositions de l’alinéa 7 a) ci-dessus, les infractions visées à
l’article 91, alinéa 2, de la loi n° 2015/018 du 21 décembre 2015 régissant l'activité
commerciale au Cameroun sont punies d'une sanction pécuniaire de 10% du chiffre
d’affaires annuel réalisé par le commerçant ou professionnel contrevenant, avec un
minimum de perception de FCFA cent mille (100. 000) pour les personnes physiques
et de FCFA deux cent cinquante mille (250. 000) pour les personnes morales.
• Dispositions relatives aux frais de demande de dispense de l’obligation pour les
succursales camerounaises des personnes physiques ou morales
étrangères éligibles à ce régime d’être apportées à une société de droit camerounais
préexistent ou à créer après le délai de deux ans.
(1) Est assujetti au paiement des frais de dispense, toute succursale camerounaise
d’une personne physique ou morale étrangère éligible au régime de la dispense
prévue à l’article 120 de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés
commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique.
(2) Les frais de dispense sont fixés à FCFA 5 000 000 par demande.
(3) Toutefois, pour les succursales camerounaises des personnes physiques ou
morales étrangères relevant d’un régime particulier, les frais susvisés sont fixés à
FCFA 1 000 000 par demande de renouvellement.
(4) Toute demande de dispense ou de renouvellement de celle-ci, introduite hors délai
prévu par la réglementation en vigueur est passible d’une pénalité de FCFA 250 000.
• Dispositions relatives aux frais d’exploitation de la mercuriale des prix de référence
des biens et services dans le cadre de la commande publique.
(1) Sont assujettis au paiement des frais d’exploitation de la mercuriale des prix de
référence des biens et services, tout fournisseur de biens ou prestataire de services
dans le cadre de la commande publique, tout opérateur économique chargé d’exécuter
un bon de commande, une lettre-commande ou un marché public.
(2) Les frais d’exploitation de la mercuriale des prix de référence des biens et services
sont fixés à FCFA 10 000 pour tout type de commande publique.
(3) La preuve de paiement des frais ci-dessus est une pièce exigible dans la liasse
administrative d’ordonnancement et de liquidation du marché.
• Dispositions relatives aux frais de demande de validation des prix de biens ou des
tarifs de services non référencés dans la mercuriale, dans le cadre de la commande
publique.
(1) Les demandes introduites par l’ordonnateur de la dépense concernée dans le
cadre de la commande publique pour la validation des prix de biens ou des tarifs de
services non référencés dans la mercuriale sont assujetties aux frais de validation
suivant les tarifs ci-après :
• Bon de commande : 15 000 FCFA ;
• Lettre commande : 35 000 FCFA ;
• Marché public : 50 000 FCFA.
40
(2) Le paiement des frais de demande de validation ci-dessus est à la charge de
l’adjudicataire de la commande publique. Sous peine de rejet de la demande, le
paiement des frais susvisés intervient au plus tard :
• sept (07) jours après la saisine du Ministre chargé des prix pour les
bons de commande ;
• quatorze (14) jours après la saisine du Ministre chargé des prix pour les
lettres commandes et les marchés publics.
ARTICLE VINGT-CINQUIÈME. - Modification de certaines dispositions relatives aux
recettes non fiscales issues du secteur de l’enseignement supérieur
Les dispositions de l’article vingt-sixième de la loi n°2023/019 du 19 décembre 2023
portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2024 sont
modifiées et complétées ainsi qu’il suit :
(1) Il est institué dans le secteur de l’enseignement supérieur :
- ……………………………………………………………….. ;
- ……………………………………………………………….. ;
- ……………………………………………………………….. ;
- ……………………………………………………………….. ;
- les frais d’authentification des diplômes ;
- les frais de délivrance des duplicatas ;
- les frais d’agrément, de changement de promoteur, de dénomination,
d’extension des instituts privés d’enseignement Supérieur ;
(2) ………………………………………………………………………………
(3) ………………………………………………………………………………
(4) ………………………………………………………………………………
(5) ………………………………………………………………………………
(6) Dispositions relatives aux frais d’authentification des diplômes :
a) est assujettie au paiement des frais prévus ci-dessus, à l’exception de
l’administration publique, toute personne morale qui sollicite l’authentification
d’un diplôme délivré par le Ministère en charge de l’enseignement supérieur ou
une institution publique d’enseignement supérieur.
b) les frais d’authentification visés par le présent alinéa sont fixés ainsi qu’il suit :
41
(1) Dispositions relatives aux frais de production des duplicatas des diplômes
Les frais de production des duplicatas des diplômes sont fixés à FCFA 5 000 par
diplôme.
(2) Dispositions relatives aux frais pour la création, l’ouverture, la délivrance
d’agrément, l’homologation, les changements de promoteur, de dénomination et
l’extension des filières, des institutions privées d’enseignement supérieur.
a) Sont assujettis au paiement des frais ci-dessus, les Promoteurs des institutions
privées d’enseignement supérieur.
b) Les frais visés au paragraphe (a) ci-dessus sont fixés ainsi qu’il suit :
Montant à
Nature des frais payer Observations
(FCFA)
Demande d’accord de création d’un IPES 500 000
Autorisation d’ouverture d’une filière commerciale 250 000
Autorisation d’ouverture d’une filière communication 250 000
Autorisation d’ouverture d’une filière touristique et sociale 250 000
Autorisation d’ouverture d’une filière des sciences de
300 000
l’environnement
Autorisation d’ouverture d’une filière industrielle et
400 000
technologique
Autorisation d’ouverture d’une filière agricole 400 000
Autorisation d’ouverture d’une filière des sciences de la
500 000
santé
Demande d’agrément 500 000 Par filière
Demande d’agrément de personnel au poste de
10 000 Par dossier
responsabilité
Demande d’agrément de personnel enseignant permanent 10 000 Par dossier
Demande d’homologation d’un IPES 1 000 000 Par spécialité
Demande d’ouverture du cycle de Licence Professionnelle 500 000 Par filière
Demande d’ouverture du cycle de Master Professionnel 600 000 Par filière
Demande d’ouverture du cycle d’ingénieurs 600 000 Par filière
42
- Les amendes, sanctions et pénalités relatives à l’exercice irrégulier des
professions immobilières prévues par la loi n° 97/003 du 10 janvier 1997
relative à la promotion immobilière, la loi n° 2001/020 du 18 Décembre 2001
portant organisation de la profession d’agent immobilier et la loi n° 2010/022
du 21 décembre 2010 relative à la copropriété des immeubles.
(2) ………………………………………………………………………………………………
………………………
(3) ………………………………………………………………………………………………
………………………
(4) ………………………………………………………………………………………………
………………………
(5) Sans préjudice des sanctions pénales prévues par les textes visés à l’alinéa1 ci-
dessus, les montants des amendes, sanctions et pénalités relatives à l’exercice
irrégulier des professions immobilières sont fixés comme suit :
N° LIBELLE AMENDES
PROMOTEURS IMMOBILIERS
43
N° LIBELLE AMENDES
44
N° LIBELLE AMENDES
45
N° LIBELLE AMENDES
(2) Les recettes non fiscales du sous-secteur du transport maritime, fluvial et lacustre
sont issues de :
46
(3) Frais de délivrance des agréments pour l’exercice des professions maritimes et
para maritimes.
(b) Les frais de délivrance de l’agrément visé au paragraphe (a) du présent alinéa
sont fixés ainsi qu’il suit :
(a) Toute personne désireuse d’exercer une profession de Gens de mer est
soumise à l’obtention des documents d’identification prévus par la
réglementation en vigueur.
(b) Les frais de délivrance des documents d’identification des Gens de mer visés
au paragraphe (a) ci-dessus sont fixés à FCFA 20 000 par document.
47
DESIGNATIONS Prix à payer (en FCFA)
Mutation 100 000
Changement du nom de navire 50 000
Certificat de conformité de jauge 50 000
(a) Toute inspection de sécurité d’un engin flottant est subordonnée au paiement
de frais par le propriétaire.
(b) Les frais visés au paragraphe (a) ci-dessus sont fonction de la jauge brute et
fixés comme suit :
48
(a) L’inscription au registre des hypothèques maritimes est subordonnée au
paiement de frais par le demandeur.
(b) Les frais visés au paragraphe (a) ci-dessus sont fixés à FCFA 250 000 par
contrat d’hypothèque.
(9) Amendes du sous-secteur du transport maritime, fluvial et lacustre.
Les amendes du sous-secteur du transport maritime sont fixées ainsi qu’il suit :
a) Les embarcations et pirogues à moteurs :
- défaut du certificat d’immatriculation : 50 000 FCFA ;
- défaut de certificat de navigabilité ou permis de navigation : 25 000 FCFA ;
- absence d’extincteur : 25 000 FCFA ;
- absence de gilets de sauvetage pour les pirogues ou embarcation à passagers :
20 000 FCFA par gilet manquant ;
- absence de bouée couronne : 25 000 FCFA ;
- absence de numéro d’immatriculation et /ou a ligne de charge : 25 000 FCFA ;
- absence de permis de conduire de pirogue ou embarcation : 25 000 FCFA ;
- absence de la boîte à pharmacie : 1000 FCFA pour les pirogues à moteur et
5 000 FCFA pour navires.
b) Les navires, les remorqueurs et les barges :
- défaut de certificat d’immatriculation : 500 000 FCFA ;
- défaut de certificat de navigabilité : 300 000 FCFA ;
- défaut de contrat de travail : 500 000 FCFA ;
- défaut d’assurance : 1000 000 FCFA ;
- défaut de rôle d’équipage : 50 000 FCFA ;
- défaut de certificat de dératisation : 200 000 FCFA ;
- mauvaise gestion des produits médicaux : 150 000 FCFA ;
- AIS défectueux ou non allumé : 1 000 000 FCFA ;
- radar défectueux : 700 000 FCFA ;
- mauvais fonctionnement de l’équipement GMDSS : 1 500 000 FCFA ;
- défaut des brevets des officiers : 50 000/officier ;
- immatriculation frauduleuse : 5 000 000 FCFA ;
- absence de ligne de charge : 1 000 000 FCFA.
c) Défaut d’endossement (approbation) :
- capitaine ou commandant : 100 000 FCFA ;
- officiers/lieutenants : 100 000 FCFA ;
- chef Ingénieur/chef mécanicien : 100 000 FCFA ;
- défaut de livret maritime à bord : 50 000 FCFA par marin.
49
d) Absence des certificats :
- certificat de capacité de conduire les remorqueurs : 30 000 FCFA ;
- certificat de capacité de conduire les pirogues à moteurs : 20 000 FCFA ;
- permis de conduire des embarcations de plaisance à moteur : 40 000 FCFA.
e) Transport des produits illicites :
- l’amende pour le transport des produits illicites est fixée à 25% de la valeur FOB
de la marchandise transportée suivie de la radiation de l’engin flottant ;
- navigation dans une zone sous-sanction ou une zone interdite par les accords
internationaux : 10 000 000 de FCFA avec radiation du navire ;
- pratique de transbordement des hydrocarbures et autres produits interdits entre
navires ou navires en relation avec un Etat sous sanctions internationales :
10 000 000 de FCFA avec radiation du navire.
(10) Les frais de la Commission Armatoriale pour le développement du secteur
maritime.
(a) toute personne physique ou morale consignataire des navires faisant escale
dans les différents ports du Cameroun est assujettie au paiement de la
commission Armatoriale pour le compte des armarteurs qu’elle représente ;
(b) le tarif de la Commission Armatoriale applicable sur le tonnage de
marchandises transportées est fixé ainsi qu’il suit :
- 800 Francs CFA à l’import ;
- 600 Francs CFA à l’export.
50
- agrément pour les cabinets d’archéologie nationaux : FCFA 300 000 ;
- agrément pour les cabinets d’archéologie internationaux : FCFA 1 000 000 ;
- autorisation de fouilles archéologiques pour les cabinets d’archéologie
agréés : 0,3 % du coût total des travaux à réaliser.
(b) les agréments ci-dessus visés sont délivrés pour une durée de deux (02)
ans.
(3) Les frais de demande de l’agrément de distributeur d’œuvres cinématographiques
sont fixés à FCFA 200 000 par demande et par an.
(4) Les frais de demande de l’agrément d’exploitant des œuvres cinématographiques
sont fixés à FCFA 200 000 par demande et par an.
ARTICLE VINGT-NEUVIÈME.- Dispositions relatives aux recettes non fiscales du
secteur des marchés publics
(1) Les recettes non fiscales issues du secteur des marchés publics constituent des
recettes de service régulièrement inscrites dans le budget de l’Etat.
(2) Les recettes non fiscales du secteur des marchés publics sont constituées
notamment des :
- frais d’instruction des dossiers de demande de catégorisation ;
- frais d’acquisition des certificats électroniques dans le cadre de la passation en
ligne des marchés publics ;
- frais d’examen de demande de levée de suspension des acteurs de la commande
publique ;
- frais d’examen des recours des soumissionnaires à la commande publique.
51
ü Catégorie E : 25 000 FCFA.
(4) Frais d’acquisition des certificats électroniques.
(a) L'utilisation transactionnelle de la plateforme de dématérialisation COLEPS
(Cameroon Online E-Procurement System) dans le cadre des marchés publics est
assujettie à l'obtention d'un certificat électronique, délivré par l’Autorité
d’Enregistrement Locale (AEL) compétente.
(b) La délivrance des certificats électroniques est assujettie au paiement des frais
dont le montant annuel est fixé à cent mille (100 000) FCFA.
(5) Frais d’examen de demande de levée de suspension des acteurs de la commande
publique.
(a) Tout prestataire frappé d’interdiction de participer à la commande publique
dans les conditions prévues par le Code des Marchés Publics, qui désire
reprendre ses activités doit adresser une demande d’examen de levée de la
suspension à l’Autorité chargée des marchés publics.
(b) La demande visée au point (a) du présent alinéa est subordonnée au paiement
des frais d’examen dont le montant non remboursable est de 2% du montant
prévisionnel du marché objet de la suspension et plafonné à 1 000 000 de F
CFA.
(6) Frais d’examen des recours des soumissionnaires à la commande publique.
(a) Tout soumissionnaire à la commande publique qui s’estime lésé à quelque
phase du processus des marchés publics peut introduire un recours auprès du
Comité d’Examen de Recours (CER), moyennant le paiement des frais de
procédure dont le montant y afférent est non remboursable.
(b) Le recours visé au point (a) du présent alinéa est subordonné au paiement des
frais d’examen dont le montant non remboursable est de 1 % du montant
prévisionnel du marché objet du recours et plafonné à 500 000 F CFA.
52
- frais d’inspection et de contrôle annuels des établissements classés dangereux,
insalubres ou incommodes ;
- frais d’autorisation d’implantation et d’exploitation d’un établissement de 1ère
classe ;
- frais de déclaration d’implantation et d’exploitation d’un établissement de 2ème
classé ;
- frais d’agrément et de renouvellement des personnes physiques ou morales ;
- pénalités relatives à la non présentation de la lettre de voiture sécurisée pour le
transport des produits de carrières ;
- frais d’agrément pour les prestations des services géologiques ;
- frais de consultation et d’acquisition des données géologiques et minières ;
- frais d’autorisation d’implantation et d’exploitation des dépôts superficiels et
permanents, de conservation, des substances explosives et des détonateurs ;
- frais d’autorisation d’achat local, de transfert, d’importation et de transit des
substances explosives et des détonateurs ;
- frais d’études et de recherches des demandes d’attribution, de renouvellement des
titres miniers et autres autorisations et transactions ;
- frais de certificat d’exportation des substances minérales ;
- frais d’étude des demandes de permis d’exploitation des eaux de sources, des
eaux minérales et thermo-minérales et des gites géothermiques.
Alinéa 3eme. - Les recettes issues du sous-secteur mine et industrie citées ci-après,
sont suivant leurs natures, prélevées ainsi qu’il suit :
(1) ……………………………………………………………………………………….
(2) Pour les frais sur lettres de voitures sécurisées produites par l'Etat et mises à la
disposition des carrières industrielles et commerciales, ainsi que des carrières
artisanales, le montant des droits est fixé à 5 000 FCFA par chargement, et est la
charge du titulaire du permis ou de l’autorisation d’exploitation qui en sont des
redevables légaux.
a) Concernant les carrières industrielles et commerciales, les lettres de voitures
sécurisées sont émises par le Délégué Départemental des Mines territorialement
compétent, chargé de notifier aux titulaires de permis ou de l’autorisation
d’exploitation.
b) Concernant les carrières artisanales, les modalités de liquidation et de
recouvrement des frais sur lettres de voitures sécurisées sont fixées par un texte
particulier du Ministre chargé des mines.
c) Sous peine de la mise en fourrière du véhicule, le défaut de présentation de la
lettre de voiture sécurisée au cours du transport des substances minérales
53
entraine le paiement d’une amende de 25 000 FCFA par chargement (ou par
camion), sans préjudice du rappel des frais éludés.
(3) Pour les frais de consultation et d’acquisition des données géologiques et
minières, les droits sont acquittés ainsi qu'il suit :
a) S’agissant des frais d’acquisition, ils sont fixés suivant les modalités ci-après :
…………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………….
Toutefois pour le cas particulier de demande d’un permis de recherche et de
sollicitation de données par le titulaire d’un permis de recherche, les frais
d’acquisition des données géologiques et minières sont fixés à dix millions
(10 000 000) de FCFA et circonscrites dans le périmètre sollicité objet des
travaux de recherche. Toute demande d’un permis de recherche doit être
accompagnée sous peine de rejet, de la quittance de paiement des frais de
consultation des données.
b) S’agissant des frais de consultation :
Peuvent accéder à l’information géologique et minière, moyennant le payement des
frais de consultation :
- les opérateurs miniers ;
- les chercheurs ;
- toute personne intéressée.
La consultation des données géologiques et minières est subordonnée à la
présentation d’une carte d’accès, dont le délai de validité est d’un (01) an, et délivrée
après souscription d’un abonnement auprès de la structure en charge de la
conservation de l’information géologique et minière. Le montant dudit abonnement est
fixé ainsi qu’il suit :
- nationaux et sociétés minières de droits camerounais : FCFA 30 000 ;
- expatriés : FCFA 60 000.
(4) Pour les frais d’agrément des prestations de services géologiques.
a) Les entreprises et cabinets réalisant les prestations des services géologiques
sont soumises au payement des frais d’agrément, suivant qu’elles relèvent de
la première ou de la deuxième classe.
b) Les frais d’agrément des prestations de services géologiques de première
classe sont acquittés ainsi qu’il suit :
Montant en FCFA
Activités
A l’attribution Au renouvellement
Travaux de géophysique
1.000.000 2 000 000
aéroportée, Réalisation des
54
forages, Traitement et
analyse des échantillons et
Etude de faisabilité
Montant en FCFA
Activités
A l’attribution Au renouvellement
Travaux de cartographie
géologique, géophysique au
500 000 1 000 000
sol et prospection
géochimique
(5) Pour les frais du certificat d’exportation des substances minérales, ils sont fixés à :
20.000 FCFA par feuillet.
(6) Pour les frais d’autorisations d’implantation et d’exploitation des dépôts
superficiels et permanents, de conservation, des substances explosives et des
détonateurs et frais d’autorisations d’achat local, de transfert, d’importation et de transit
des substances explosives et des détonateurs, les tarifs sont fixés suivant les
modalités ci-après :
a) Frais d’autorisation d’implantation et d’exploitation des dépôts superficiels et
permanents, de conservation des substances explosives et des détonateurs :
- attribution : 1.500.000 FCFA ;
- renouvellement : 2.000.000 de FCFA ;
b) Frais d’autorisation d’implantation et d’exploitation des dépôts superficiels et
permanents, de conservation des substances explosives et des détonateurs à
but commercial :
- attribution : 3.000.000 de FCFA ;
- renouvellement : 5.000.000 de FCFA.
c) Frais d’autorisation d’implantation et d’exploitation des unités de fabrication des
substances explosives et des détonateurs à but commercial :
- attribution : 5.000.000 de FCFA ;
- renouvellement : 10.000.000 de FCFA.
d) Frais d’autorisation d’achat local et de transfert des substances explosives et
des détonateurs :
55
- attribution : 200.000 FCFA ;
- prorogation : 250.000 FCFA.
e) Frais d’autorisation d’importation ou de destruction des substances explosives
et des détonateurs :
- attribution : 300.000 FCFA ;
56
Taux en
N°
Désignation francs
d’ordre
CFA
II-4 Carrières industrielles renouvellement 2 500 000
transaction 5 000 000
III Régime des eaux de source, des eaux minérales et
thermo-minérales et des gites géothermiques
attribution 300 000
Superficie Taux
de 0 m2 à 10 m2 inclus…… Forfait : 80.000 fcfa
………………….. ………………….
……………….… ………………….
………………….. ………………….
…………………... ………………....
au-dessus de 1000 m2……. 240 FCFA le m2
(5) Les frais d’inspection et de contrôle annuels des établissements classés sont à la
charge des exploitants desdits établissements. Ils sont payés exclusivement au profit
du Trésor Public.
Alinéa 2 : Il est institué des frais d’autorisation et de déclaration d’implantation et
d’exploitation des établissements classés. Les frais d’autorisation et de déclaration
d’implantation et d’exploitation des établissements classés réputés à risque sont fixés
ainsi qu’il suit :
- établissements de première (1ère) classe : 500 000 FCFA ;
- établissement de deuxième (2ème) classe : 200 000 FCFA.
Alinéa 3 : Les personnes physiques ou morales désireuses de mener les opérations
ci-après dans le domaine des établissements classés et des appareils à risque, sont
soumises à l’obtention d’un agrément délivré par le Ministre chargé des établissements
classés et des appareils à risque :
57
- réalisation des études de dangers ;
- expertise des appareils à pression ;
- exploitation des laboratoires de contrôle de pollution.
Les frais de délivrance des agréments ci-dessus sont fixés ainsi qu’il suit :
- pour les personnes physiques :
Montant en
Intitulé
FCA
Agrément à la réalisation des études de dangers 250 000
renouvellement de l’agrément à la réalisation des études de dangers 400 000
Agrément aux expertises des appareils à pression 250 000
renouvellement de l’agrément aux expertises des appareils à pression 400 000
Agrément à l’exploitation des laboratoires de contrôle de pollution 250 000
renouvellement de l’agrément à l’exploitation des laboratoires de
400 000
contrôle de pollution
Montant en
Intitulé
FCFA
frais d’agrément à la réalisation des études de dangers 500 000
frais de renouvellement de l’agrément à la réalisation des études de
800 000
dangers
frais d’agrément aux expertises des appareils à pression 500 000
frais de renouvellement de l’agrément aux expertises des appareils à
800 000
pression
frais d’agrément à l’exploitation des laboratoires de contrôle de pollution 500 000
frais de renouvellement de l’agrément à l’exploitation des laboratoires de
800 000
contrôle de pollution
58
ARTICLE TRENTE-DEUXIÈME.- Dispositions relatives aux recettes non fiscales
issues du secteur des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de
l’Artisanat
(1) Il est institué dans le secteur des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie
Sociale et de l’Artisanat :
- les frais d’inscription au Fichier National des PME ;
- les frais d’étude de dossier de demande et de renouvellement de l’agrément
délivré aux structures d’incubation ;
- les frais d’admission au statut d’Unité de l’Economie Sociale ;
- les frais de loyers des boutiques, des galeries artisanales, des espaces
évènementiels ponctuels ou permanents dans les Centres Internationaux de
l’Artisanat, les villages artisanaux régionaux et les villages artisanaux
spéciaux.
(2) Dispositions relatives aux frais d’inscription au Fichier National des Petites et
Moyennes Entreprises au Cameroun.
a) Est assujettie au paiement des frais d’inscription au Fichier National des
Petites et Moyennes Entreprises au Cameroun, toute personne morale
exerçant dans le secteur des Petites et Moyennes Entreprises au sens de
la loi n° 2010/003 du 13 avril 2010 portant promotion des Petites et
Moyennes Entreprises au Cameroun et ses modificatifs subséquents, et
de l’arrêté n° 090/CAB/PM du 29 octobre 2013 portant organisation du
Fichier National des Petites et Moyennes Entreprises.
b) Les frais visés au paragraphe (a) ci-dessus sont fixés à FCFA 10 000.
c) L’inscription au Fichier National des Petites et Moyennes Entreprises est
renouvelée tous les cinq (05) ans.
(3) Dispositions relatives aux frais de demande et de renouvellement de l’agrément
des structures privées d’incubation.
a) Est assujettie au paiement des frais de demande d’agrément et de
renouvellement des structures privées d’incubation, toute personne morale de
droit privé sollicitant un agrément pour une structure privée d’incubation
généraliste ou spécialisée.
b) Les frais visés au paragraphe (a) ci-dessus sont fixés ainsi qu’il suit :
- frais d’étude de la demande d’agrément : FCFA 100 000 ;
- frais d’étude de la demande de renouvellement de l’agrément : FCFA 50 000.
(4) Dispositions relatives aux frais d’admission au statut d’Unité de l’Economie Sociale
(UES).
59
a) Est assujettie au paiement des frais d’admission au statut d’Unité de
l’Economie Sociale, toute organisation ou entreprise de l’Economie Sociale
sollicitant une inscription au Registre Général des Unités de l’Economie
Sociale.
b) Les frais visés au paragraphe (a) du présent alinéa sont fixés comme suit :
- frais d’admission : FCFA 10 000 ;
- frais de renouvellement : FCFA 10 000.
(5) Dispositions relatives aux loyers des centres internationaux de l’artisanat, des
villages artisanaux régionaux et spéciaux.
Les montants des loyers des espaces commerciaux et de location des espaces
événementiels et des salles de fêtes des centres internationaux de l’artisanat, des
villages artisanaux régionaux et des villages artisanaux spéciaux sont fixés dans un
texte particulier du Ministre chargé de l’artisanat.
ARTICLE TRENTE-TROIXIÈME.- Dispositions relatives aux recettes non fiscales
issues du secteur de la Promotion de la Femme et de la Famille
(1) Il est institué dans le secteur de la promotion de la femme et de la famille des frais
ainsi qu’il suit :
- frais d’étude des dossiers aux fins de délivrance de la Lettre d’accord de
principe pour l’ouverture des crèches et haltes-garderies ;
- frais de délivrance de l’agrément aux fins d’ouverture et fonctionnement de
crèches et/ou de halte-garderie ;
- frais de renouvellement de l’agrément aux fins d’ouverture et fonctionnement
de crèches et/ou de halte-garderie ;
- amendes pour ouverture d’une crèche et/ou halte-garderie sans autorisation et
amendes pour suspension ou retrait d’agrément pour non-respect des clauses
du cahier de charge.
(2) Dispositions relatives aux frais d’examen des dossiers aux fins de délivrance de la
lettre d’accord de principe pour l’ouverture et du fonctionnement des crèches et haltes
garderies.
a) Tout promoteur (personne physique ou morale) d’une structure
d’encadrement de la petite enfance (crèche et/ou halte-garderie) doit
constituer déposer un dossier en vue de l’obtention d’une lettre d’accord de
principe auprès du Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.
b) Les frais relatifs au dossier visé au paragraphe (a) ci-dessus sont fixés ainsi
qu’il suit :
60
Montant à payer (FCFA)
Personne
N° Libellé Personne morale
physique
Frais d’étude de dossier (accord de
1. 200 000 150 000
principe)
Frais de délivrance de l’arrêté
2. 400 000 300 000
d’ouverture définitive (agrément)
3. Renouvellement de l’agrément 250 000 150 000
c) Les amendes pour ouverture d’une crèche et/ou halte-garderie sans autorisation
et amendes pour suspension ou retrait d’agrément pour non-respect des clauses
du cahier de charges sont fixées ainsi qu’il suit :
- ouverture et/ou fonctionnement sans autorisation : FCFA 300 000 ;
- non-respect des clauses du cahier de charges : entre FCFA 100 000 et
FCFA 300 000.
ARTICLE TRENTE-QUATRIÈME.- Dispositions relatives aux recettes non fiscales
issues du secteur des sports et de l’éducation physique
(1) Les recettes non fiscales issues du secteur des sports et de l’éducation physique
sont constituées notamment des :
(a) frais de scolarité dans les Centres Nationaux de la Jeunesse et des Sports
(CENAJES) de Bamenda, Bertoua, Dschang et Garoua et d’autres Centres
de formation relevant du Ministère en charge des sports et de l’éducation
physique ;
(b) frais d’hébergement dans les dortoirs des Centres Nationaux de la Jeunesse
et des Sports (CENAJES) de Bamenda, Bertoua, Dschang et Garoua et
d’autres Centres de formation relevant du Ministère en charge des sports et
de l’éducation physique.
(2) Dispositions relatives aux frais de scolarité et d’hébergement dans les Centres
Nationaux de la Jeunesse et des Sports (CENAJES) de Bamenda, Bertoua, Dschang
et Garoua et d’autres Centres de formation relevant du Ministère en charge des sports
et de l’éducation physique :
(a) Sont assujettis au paiement des frais visés à l’alinéa 1 ci-dessus :
- toute personne admise en formation dans les CENAJES et autres Centres
susvisés ;
- tout élève en formation dans les CENAJES et autres Centres susvisés,
désireux de loger dans les dortoirs desdits centres.
(b) Les frais visés à l’alinéa 1 (a) sont fixés ainsi qu’il suit :
- élève fonctionnaire (externe) : FCFA 75 000 par an ;
- élève interne : FCFA 200 000 par an ;
- élève des Forces Armées et Police (FAP) : FCFA 200 000 par an ;
- élève auditeur libre : FCFA 200 000 par an ;
61
- élève étranger : FCFA 300 000 par an.
(c) Les frais visés à l’alinéa 1 (b) sont fixés à FCFA 100 000 par an.
(3) Toutes les recettes collectées au niveau des CENAJES et autres Centres de
formation relevant du Ministère en charge des sports et de l’éducation physique,
notamment les frais de scolarité et d’hébergement sont intégralement affectés au
fonctionnement de ces entités.
62
d’armurerie tel que prévu par la loi n° 2016/015 du 14 décembre 2016 portant
régime général des armes et munitions au Cameroun et le décret n° 73/658
du 22 octobre 1973 règlementant l’importation, la vente, la cession, la
détention et le port des armes à feu et des munitions.
b) Les autorisations de port d’arme, d’achat de munitions et d’ouverture
d’armurerie ont une validité de cinq (05) ans.
c) Les titulaires d’autorisations d’achat de munitions, de port d’arme et
d’ouverture d’armurerie délivrées depuis plus de cinq (05) ans disposent d’un
délai de six (06) mois à compter de la date de promulgation de la présente loi
pour se mettre en conformité.
d) Les frais visés au présent alinéa sont acquittés, selon le cas, au moment du
dépôt du dossier de la demande d’étude ou du retrait de l’autorisation.
63
et le décret n° 2019/PM du 18 juillet 2019 précisant les modalités
d’application de ladite loi.
b) Ces frais sont fixés ainsi qu’il suit :
- redevance annuelle : 2% du chiffre d’affaires annuel hors taxes des
entreprises de jeux soumis aux régimes de la concession et de
l’autorisation ;
- droits d’entrée et de renouvellement d’une concession ou d’une
autorisation d’exploitation d’une entreprise de jeu fixés ainsi qu’il suit :
• casinos de type A : 10 000 000 de FCFA ;
• casinos de type B : 5 000 000 de FCFA ;
• casinos de type C : 2 000 000 de FCFA ;
• casinos de type D : 1 000 000 de FCFA ;
• paris relevant des concessions de type A : 10 000 000 de FCFA ;
• paris relevant des concessions de type B : 5 000 000 de FCFA ;
• jeux en ligne : 300 000 000 de FCFA ;
• loteries publiques : 10 000 000 de FCFA ;
• loteries commerciales ou tombolas : 5% de la valeur des lots à
distribuer.
(4) Dispositions relatives aux frais d’étude de dossier et d’agrément d’une société de
gardiennage, en application de la loi n° 97/021 du 10 septembre 1997 relative aux
activités privées de gardiennage et le décret n° 2015/407 du 16 septembre 2015
précisant les modalités d’application de ladite loi.
CHAPITRE QUATRIÈME
AFFECTATION DES RECETTES
SECTION 1
COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE
64
ARTICLE TRENTE-SIXIÈME.- Le plafond du compte d’affectation spéciale pour le
soutien de la politique culturelle est fixé à F.CFA deux cent millions (200 000 000) pour
l’année 2025.
SECTION 2
PLAFONNEMENT DES TAXES AFFECTEES AUX ORGANISMES PUBLICS
65
ARTICLE QUARANTE- SEPTIÈME.- Le plafond de la contribution au crédit foncier
(CCF) affectée au Crédit Foncier du Cameroun (CFC) est fixé à FCFA cinq milliards
(5 000 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE QUARANTE- HUITIÈME.- Le plafond de la Contribution au Fonds National
de l’Emploi (CFNE) affectée au Fonds National de l’Emploi (FNE) est fixé à FCFA neuf
milliards (9 000 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE QUARANTE- NEUVIÈME.- Le plafond des droits de régulation des marchés
publics affectés à l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) est fixé à
FCFA huit milliards (8 000 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTIÈME.- Le plafond du produit de la Taxe Spéciale sur les
Produits Pétroliers (TSPP), les recettes de péage et de pesage, reversés au Fonds
Routier est fixé à FCFA soixante milliards (60 000 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE-UNIÈME.- Le plafond de la redevance payée par les
organismes portuaires autonomes à l’Autorité Portuaire Nationale (APN) est fixé à
FCFA cinq milliards cent millions (5 100 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE-DEUXIÈME.- Le plafond du produit du droit de timbre
automobile affecté aux collectivités territoriales décentralisées est fixé à FCFA sept
milliards (7 000 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE- TROISIÈME.- Le plafond de la quote-part des ressources
issues de la Contribution au Crédit Foncier et du Fonds Spécial des
Télécommunications affectées à l’Agence de Promotion des Investissements (API) est
fixé à FCFA six milliards (6 000 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE- QUATRIÈME.- Le plafond de la partie de la redevance sur
titre et de celle du produit des amendes affectées par la loi n° 2011/022 du 14
décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité à l’Agence de Régulation du
Secteur de l’Électricité (ARSEL), est fixé à FCFA quatre milliards cinq cents millions
(4 500 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE- CINQUIÈME.- Le plafond de la quote-part issue des droits
d’entrée et/ou des droits de renouvellement des autorisations octroyées aux
prestataires des services de sécurité des réseaux et des systèmes d’information, la
quote-part des pénalités infligées, la redevance annuelle de 0,5% du chiffre d’affaires
des opérateurs et exploitants des réseaux de communications électroniques, la quote-
part de la redevance d’utilisation des adresses, préfixes et des numéros
téléphoniques, ainsi que la quote-part issue des redevances d’utilisation des
fréquences radioélectriques affectées à l’Agence Nationale des Technologies de
l’Information et de la Communication (ANTIC), est fixé à FCFA sept milliards cinq cent
millions (7 500 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE- SIXIÈME . - Le plafond de la quote-part des droits d’entrée
et/ou des droits de renouvellement des autorisations pour les activités relevant du
secteur des télécommunications, la quote-part des pénalités instituées par la loi
régissant les communications électroniques, la quote-part de la redevances
d’utilisation des fréquences radioélectriques, la quote-part de la redevance d’utilisation
66
des adresses, préfixes et des numéros ou bloc de numéros, la redevance annuelle de
1,5% du chiffre d’affaires hors taxes des opérateurs de réseaux et des fournisseurs de
services affectées à l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), est fixé
à F.CFA dix-huit milliards cinq cent millions (18 500 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE- SEPTIÈME.- Le plafond des redevances aéronautiques et de
la quote-part des amendes perçues en application de la loi portant régime de l'aviation
civile au Cameroun affecté à Cameroon Civil Aviation Authority (CCAA), est fixé à
FCFA dix-huit milliards millions (18 000 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE- HUITIÈME.- Le plafond de la quote-part de la taxe
d’inspection issue du Programme de Vérification des Importations (PVI) affectée à
l’Agence Nationale des Normes et de Qualité (ANOR), est fixé à FCFA six milliards
cinq cent millions (6 500 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE CINQUANTE- NEUVIÈME.- Le plafond de la quote-part de la redevance sur
titre prélevée sur le chiffre d’affaires des opérateurs du secteur de l’électricité et les
excédents budgétaires du régulateur du secteur de l’électricité affectés à l’Agence
d’Electrification Rurale (AER), est fixé à FCFA quatre milliards (4 000 000 000) pour
l’exercice 2025.
ARTICLE SOIXANTIÈME.- Le plafond de la quote-part de la redevance à l’exportation
du cacao et du café et les produits issus des amendes résultant notamment de
l’exportation des produits de mauvaises qualité affectés au Fonds de Développement
de la Filière Cacao et Café (FODECC), est fixé à FCFA huit milliards (8 000 000 000)
pour l’exercice 2025.
ARTICLE SOIXANTE-UNIÈME.- Le plafond de la quote-part de la redevance à
l’exportation du cacao et du café affectée à l’Office Nationale du Cacao et du Café
(ONCC), est fixé à FCFA six milliards (6 000 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE SOIXANTE- DEUXIÈME.- Le plafond du produit des cotisations annuelles
des chargeurs professionnels et des droits de délivrance des Bordereaux
Electroniques de Suivi des Cargaisons (BESC) affectés au Conseil National des
Chargeurs du Cameroun (CNCC), est fixé à FCFA sept milliards cinq cent millions (7
500 000 000) pour l’exercice 2025.
ARTICLE SOIXANTE- TROISIÈME.- Le plafond du produit des taxes d’inspection
sanitaire vétérinaire sur le commerce international et des autres taxes d’inspection
sanitaire vétérinaire affectées à la Caisse de Développement de la Pêche Maritime
(CDPM), est fixé à FCFA un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) pour l’exercice
2025.
ARTICLE SOIXANTE- QUATRIÈME .- Le plafond du produit des recettes issues de
la quote-part de la taxe d’inspection sanitaire et vétérinaire à l’importation, la quote-
part de la redevance à l’exportation du cacao et du café, et la quote-part des centimes
additionnels consulaires, affectées à la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de
l’Élevage et des Forêts (CAPEF), est fixé à FCFA trois milliards (3 000 000 000) pour
l’exercice 2025.
ARTICLE SOIXANTE- CINQUIÈME .- Le plafond du produit des recettes issues de la
quote-part de la taxe d’inspection sanitaire et vétérinaire à l’importation et la quote-part
67
du produit des taxes d’exploitation et des autres taxes d’inspection sanitaire
vétérinaire, affectées à la Caisse de Développement de l’Élevage du Nord-Ouest
(CDENO), est fixé à FCFA un milliard (1 000 000 000), pour l’exercice 2025.
ARTICLE SOIXANTE-SIXIÈME .- Le plafond du produit des recettes issues de la
quote-part de la taxe d’inspection sanitaire et vétérinaire à l’importation et la quote-part
du produit des taxes d’exploitation et des autres taxes d’inspection sanitaire
vétérinaire, affectées à la Caisse de Développement de l’Élevage pour le Nord
(CDEN), est fixé à FCFA un milliard (1 000 000 000), pour l’exercice 2025.
TITRE TROISIÈME
DISPOSITIONS RELATIVES A L’ÉQUILIBRE DES RESSOURCES ET DES
CHARGES DU BUDGET DE L’ÉTAT
CHAPITRE PREMIER
ÉVALUATION DES RESSOURCES
68
(Unité : millions FCFA)
69
ARTICLE SOIXANTE-NEUVIÈME.- Les ressources des Comptes d’Affectation
Spéciale pour l’exercice 2025 sont évaluées à FCFA 66 900 000 000 et se
décomposent de la manière suivante par nature de recettes :
70
LIBELLE DE LA RECETTE 2024 2025
Redevance d'utilisation des adresses, des préfixes et des
2 710 000 000 710 000 000
numéros téléphoniques
3 Reports (solde à reporter) 789 000 000 789 000 000
71
LIBELLE DE LA RECETTE 2024 2025
Frais d'examen des termes de références relatifs aux
8 Etudes d'impact Environnemental et social et Audits 350 000 000 350 000 000
Environnementaux
Produit des amendes de transaction telle que prévue par la
9 57 000 000 133 000 000
loi cadre relative à la gestion de l'environnement
10 Reports (solde à reporter) 300 000 000 100 000 000
FONDS SPECIAL DE PROTECTION DE LA FAUNE 500 000 000 500 000 000
1 Droits d'affermages 100 000 000 70 000 000
2 Droits de licence de "gamefarming" et "gameranching" 1 000 000 500 000
3 Droits de licence de guide chasse 15 000 000 15 000 000
4 Droits de permis de capture des animaux sauvages 3 000 000 1 500 000
5 Droits de permis de petite chasse 1 000 000 200 000
6 Droits de permis de recherche à but scientifique 3 000 000 3 000 000
7 Droits de permis et licences de chasse 30 000 000 30 000 000
8 Droits d'entrée dans les aires protégées 20 000 000 10 000 000
Frais de dossier pour l'attribution des agréments à une
9 3 000 000 1 000 000
activité d'exploitation de la Fune et des aires protégées
72
LIBELLE DE LA RECETTE 2024 2025
10 Frais de dossier pour l'attribution des zones de chasse 0 3 000 000
Frais d'examen des Plans de Sondage des inventaires
11 3 000 000 2 100 000
Fauniques des ZIC, ZICGC et Game-Farming
Frais d'examen des Rapports d'Inventaires des Inventaires
12 3 000 000 2 100 000
Fauniques des Zic, ZICGC et Game-Farming
Frais d'Exploitation des Insfrastructures et Equipements
13 3 000 000 3 000 000
dans les Aires Protégés et Jardins Zoologiques
Frais pour demande d'Examen des Plans de Gestion des
14 1 000 000 0
ZIC, ZICGC et Game-Farming, Jardin Zoologiques Privés
Produit des amendes, transaction, dommages-intérêts,
15 ventes aux enchères publiques ou gré à gré des produits 50 000 000 30 000 000
et objets divers saisis
16 Reports (solde à reporter) 120 000 000 120 000 000
Ressources de la vente des documents sécurisés de
17 10 000 000 5 500 000
Transport des produits Fauniques
Subventions, contributions, dons et legs de toute personne
18 30 000 000 0
physique ou morale
19 Taxe d'abattage 100 000 000 200 000 000
20 Taxe de détention 1 000 000 100 000
21 Taxe d'exploitation 3 000 000 3 000 000
73
LIBELLE DE LA RECETTE 2024 2025
TOTAL DES RECETTES DES CAS 65 600 000 000 66 900 000 000
CHAPITRE DEUXIÈME
ÉVALUATION DES CHARGES DU BUDGET DE L’ÉTAT
74
(Unité: milliers FCFA)
75
(Unité: milliers FCFA)
76
(Unité: milliers FCFA)
77
(Unité: milliers FCFA)
605 Eau, électricité, gaz et autres sources d'énergie 711 630 772 752
78
(Unité : Milliers FCFA)
641 Transferts aux établissements publics nationaux 300 000 185 000
644 Transferts aux institutions à but non lucratif 1 325 000 450 000
642 Transferts aux Collectivités Territoriales Décentralisées 321 000 235 000
79
(Unité : Milliers FCFA)
212 Brevets, marques de fabrique, droits d'auteur 305 000 442 647
232 Bâtiments administratifs à usage de logement (civils et militaires) 26 423 402 390
CHAPITRE TROISIÈME
ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE
80
(En milliards de FCFA)
RECETTES MONTANT DEPENSES MONTANT
dont remboursement des crédits TVA 84,0 Allègement intérêts dette extérieure 0,0
Recettes fiscales nettes 4 277,8 Dépenses de personnel 1 586,6
Recettes pétrolières 734,8 Biens et services 1 027,7
Dont Etudes et maitrise d'œuvre lié à
17,9
l'investissement
Recettes non fiscales 361,1 Transferts courants 920,8
Dont transferts en capital au CTD et EP 195,0
Total Recettes internes nettes 5 373,7
Dont subventions versées aux CAS 15,0
DONS 90,4 DEPENSES EN CAPITAL (Titre 5) 1 650,2
Dons programmes 49,8 Financements extérieur 758,4
Dons projets 40,6 Ressources propres 876,8
RECETTES EXCEPTIONNELLES 0,0 Participation/Restructuration 15,0
Recettes de privatisations AUTRES DEPENSES 0,0
Prélèvements sur les recettes au profit du
Fonds spécial de solidarité national pour 0,0 Prêts nets 0,0
la lutte contre le Coronavirus
RECETTES NETTES BUDGET
5 464,1 DEPENSES BUDGET GENERAL 5 563,6
GENERAL
II – COMPTES SPECIAUX DU TRESOR
Comptes d’affectation spéciale 58,6 Comptes d’affectation spéciale 66,9
Dont Fonds Spécial reconstruction Dont Fonds Spécial reconstruction
Extrême- Nord, Nord- Ouest et Sud- 28,1 Extrême- Nord, Nord- Ouest et Sud- 36,4
Ouest Ouest
Dont subventions de l'Etat 15,0
Fonds de concours JAPON 2,0
Autres Comptes d'Affectation Autres Comptes d'Affectation
30,5 30,5
Spéciale Spéciale
TOTAL RECETTES BUDGETAIRES TOTAL DEPENSES BUDGETAIRES
5 507,7 5 615,5
NETTES DE L'ETAT DE L'ETAT
III - SOLDES
Montant % du PIB
CAPACITE/BESOIN DE
-107,8 -0,3
FINANCEMENT
SOLDE GLOBAL -107,8 -0,3
SOLDE DE REFERENCE DE LA
-33,1 -0,1
CEMAC
CHAPITRE QUATRIÈME
FINANCEMENT GLOBAL ET HABILITATIONS
81
(En milliards de FCFA)
BESOINS DE FINANCEMENT ET DE RESSOURCES DE FINANCEMENTS ET
MONTANT MONTANT
TRESORERIE DE TRESORERIE
Dette extérieure 729,0 Appuis Budgétaires PEF 165,0
Dette intérieure 646,7 Financement bancaire 220,6
Restes à payer Trésor/Dette non Compte séquestre TVA 84,0
207,5
structurée CAA
Remboursement des crédits TVA 84 Financements exceptionnels 189,4
Sortie nette de trésorerie au profit des Appui budgétaire FMI (FRD) 56,0
20,0
Correspondants Appui budgétaire BM (PforR-PRSEC) 76,3
Appui budgétaire BAD (PARSEC) 48,8
Financement BID (CAS
8,3
Reconstruction)
DEUXIÈME PARTIE
MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
TITRE DEUXIÈME
CRÉDITS OUVERTS
82
CHAPITRE PREMIER
CRÉDITS DU BUDGET GÉNÉRAL
83
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Veiller à l’amélioration
de la gouvernance
administrative,
économique et
financière des
politiques publiques,
en vue de garantir la
transformation
DIRECTION ET COORDINATION
structurelle de Taux de responsivité
8 010 DE L’ACTION 5 128 380 5 128 380
l’économie, le dans les délais;
GOUVERNEMENTALE
développement du
capital humain et du
bien-être, et la
promotion de l’emploi
et de l’insertion
économique, en
cohérence avec la
SND30.
Améliorer la
GOUVERNANCE ET APPUI coordination
Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DES opérationnelle des
des activités
9 011 SERVICES INTERNES ET services et assurer la 15 249 689 18 243 578
budgétisées au sein
RATTACHES AUX SERVICES bonne mise en œuvre
des SPM
DU PREMIER MINISTRE des programmes dans
les SPM
Proportion des
évènements
supervisés par le
Premier Ministre
Optimiser la
concourant au
coordination
COORDINATION STRATEGIQUE rayonnement
10 204 stratégique et 4 017 042 4 017 042
ET POLITIQUE économique par
politique de l’action
rapport à l’ensemble
gouvernementale
des évènements
concourant au
rayonnement
économique
84
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
1.Nombre d’accords,
projets, programmes
et mécanismes
obtenus et mis en
œuvre grâce à la
coopération
multilatérale,
Diversifier et accroitre
NEGOCIATION, décentralisée et non
les opportunités de la
COORDINATION ET SUIVI DE gouvernementale
coopération
LA COOPERATION
multilatérale,
14 088 MULTILATERALE, 2.Nombre de projets 4 470 284 4 470 284
décentralisée et non
DECENTRALISEE, NON et programmes
gouvernementale pour
GOUVERNENMENTALE ET DES obtenus et/ou mis en
le développement du
PROGRAMMES SUBSEQUENTS œuvre par le
Cameroun
MINREX au profit du
Cameroun dans le
cadre de la
coopération
multilatérale,
décentralisée et non
gouvernementale
1.Nombre de
migrants retournés et
réinsérés
2.Nombre annuel de
Accroitre la
projets et/ou
participation des
d’initiatives des
Camerounais à
GESTION DE LA DIASPORA, Camerounais à
l'étranger au
15 089 DES MIGRANTS ET DES l'étranger 6 146 882 6 146 882
développement du
CRISES NOUVELLES accompagnés
Cameroun et
3.Nombre de
contribuer à la gestion
mécanismes effectifs
des crises nouvelles
de gestion des
questions migratoires
auxquels le
Cameroun est partie
Améliorer la
GOUVERNANCE ET APPUI coordination des
Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DANS LE services et assurer la
16 090 des activités 13 637 759 13 637 759
SOUS-SECTEUR DES bonne mise en œuvre
budgétisées
RELATIONS EXTERIEURES des programmes au
MINREX
MINISTERE DE L'ADMINISTRATION
CHAPITRE 07 - 43 665 000 42 510 000
TERRITORIALE
Proportion des
Accroître la rapports des tournées
ADMINISTRATION DU représentativité de effectuées transmis
17 161 6 759 436 6 759 436
TERRITOIRE l'administration du par les Autorités
territoire Administratives au
cours de l'année
1.Nombre de rapports
sur la situation
Assurer le respect de sécuritaire élaborés
CONTRIBUTION A LA
la règlementation en par an
PROMOTION DES LIBERTES
18 162 matière des libertés 2 068 753 2 068 753
PUBLIQUES ET SECURITE DES
individuelles et 2.Proportion des
PERSONNES ET DES BIENS
collectives organisations de la
société civile
contrôlées par an
Nombre de
Renforcer la résilience
DEVELOPPEMENT DU départements
face aux risques, aux
19 163 DISPOSITIF NATIONAL DE disposant des Plans 2 385 000 2 385 000
catastrophes et leurs
PROTECTION CIVILE d’Organisation de
effets
Secours (ORSEC)
GOUVERNANCE ET APPUI
Assurer la mise en Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DANS LE
œuvre optimale des des activités
20 164 DOMAINE DE 32 451 811 31 296 811
Programmes du budgétisées au sein
L’ADMINISTRATION DU
Ministère du ministère
TERRITOIRE
85
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
CHAPITRE 08 - MINISTERE DE LA JUSTICE 88 377 782 74 808 000
1.Proportion des
affaires traitées dans
les délais
raisonnables
Améliorer la qualité et
AMELIORATION DE L’ACTIVITE l'accès équitable au
21 050 2.Taux de couverture 49 602 066 36 032 284
JURIDICTIONNELLE service public de la
en TPI
Justice
3.Proportion de
Magistrats ayant une
surcharge de travail
1.Proportion des
Améliorer les détenus formés à la
conditions de réinsertion
AMELIORATION DE LA détention et la
22 051 25 722 895 25 722 895
POLITIQUE PENITENTIAIRE promotion de la 2.Proportion des
réinsertion sociale des détenus disposant
détenus d’une place dans les
prisons
Assurer annuellement
l’efficacité et Taux de réalisation
GOUVERNANCE ET APPUI l’efficience des des activités
23 052 INSTITUTIONNEL DU SOUS- services pour la mise budgétisées au sein 13 052 821 13 052 821
SECTEUR JUSTICE en œuvre optimale du Ministère de la
des Programmes du Justice
Ministère de la Justice
86
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Proportion d’acteurs
de la gestion des
finances publiques
Promouvoir la culture Homes et Femmes
RENFORCEMENT DE LA de la bonne s’étend appropriés
31 067 PREVENTION DES ATTEINTES gouvernance dans la les normes du 886 000 886 000
A LA FORTUNE PUBLIQUE gestion des affaires contrôle interne et les
publiques mesures de
prévention des
atteintes à la fortune
publique
Sanctionner les
1.Nombre d’entités
Gestionnaires
contrôlées et
indélicats et Réparer
auditées
AUDITS, CONTRÔLE ET les préjudices subis
32 076 2 226 250 2 226 250
SANCTIONS par l'Etat, Suivre
2.Proportion d’affaire
l’application des
examinée par le
sanctions prises par le
CDBF par an
CDBF
GOUVERNANCE ET APPUI Assurer la mise en
Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DES œuvre optimale des
33 077 des activités 6 503 627 3 487 750
SERVICES DU CONTRÖLE programmes du
budgétisées
SUPERIEUR DE L'ETAT CONSUPE
DELEGATION GENERALE A LA SURETE
CHAPITRE 12 - 122 096 000 122 096 000
NATIONALE
Accroître la protection
des institutions, des Taux de couverture
CONSOLIDATION DE LA
34 062 libertés publiques, des sécuritaire du 9 967 287 9 967 287
SÉCURITÉ PUBLIQUE
personnes et des territoire national
biens
Proportion d'actes
criminels et
RENFORCEMENT DE LA Accroitre la sécurité
35 063 d'infractions 6 488 547 6 488 547
SÉCURITÉ FRONTALIÈRE des frontières
transfrontaliers
maîtrisés
Mettre à la disposition
REDYNAMISATION DU Quantité de notes de
des autorités, des
36 064 SYSTÈME DE synthèse sécuritaires 7 030 388 7 030 388
renseignements pour
RENSEIGNEMENT produites
la prise de décisions
Améliorer la
Taux de réalisation
coordination des
GOUVERNANCE ET APPUI des activités
37 065 services et assurer la 98 609 778 98 609 778
INSTITUTIONNEL DE LA DGSN budgétisées à la
bonne mise en œuvre
DGSN
des programmes
87
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Améliorer la
coordination des Taux de réalisation
GOUVERNANCE ET APPUI services et assurer la des activités
42 006 INSTITUTIONNEL DU SOUS- bonne mise en œuvre budgétisées au sein 56 542 898 56 183 939
SECTEUR DÉFENSE des programmes au du Ministère de la
Ministère de la Défense
Défense
CHAPITRE 15 - MINISTERE DE L'EDUCATION DE BASE 313 614 000 313 614 000
Accroître le taux de
DÉVELOPPEMENT DU préscolarisation sur Taux brut de
46 101 30 883 070 30 883 070
PRÉSCOLAIRE toute l’étendue du préscolarisation
territoire national.
Améliorer l’accès et
1.Taux d’achèvement
l’achèvement de tous
du cycle primaire
les enfants d’âge
UNIVERSALISATION DU CYCLE
47 102 scolaire à un 234 476 493 234 476 493
PRIMAIRE 2.Taux net
enseignement
d'admission au
primaire de qualité et
primaire
inclusif
Accroitre le
Pourcentage de la
pourcentage de la
population
population
48 103 ALPHABÉTISATION alphabétisée dans les 4 695 027 4 695 027
alphabétisée dans les
CAF, les CEBNF et
CAF, les CEBNF et
les CPLN
les CPLN
Taux moyen de
GOUVERNANCE ET APPUI Optimiser la mise en
réalisation des
INSTITUTIONNEL DU SOUS- œuvre efficace des
49 104 indicateurs des 43 559 410 43 559 410
SECTEUR EDUCATION DE programmes
programmes
BASE opérationnels
opérationnels
MINISTERE DES SPORTS ET DE
CHAPITRE 16 - 31 086 000 31 086 000
L'EDUCATION PHYSIQUE
Proportion des
Accroitre la pratique
personnes ayant
saine, méthodique et
DEVELOPPEMENT DE participé aux activités
50 007 encadrée des 8 597 500 8 597 500
L'EDUCATION PHYSIQUE de promotion et de
Activités Physiques et
vulgarisation de la
Sportives (APS)
pratique des APS
Améliorer le
rayonnement proportion des
international du fédérations sportives
51 008 DEVELOPPEMENT DU SPORT Cameroun par le sport organisant des 14 460 000 14 460 000
et la gouvernance du compétitions sur le
mouvement sportif plan national
national
88
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Accroitre
qualitativement et
Accroissement de l’accès des quantitativement la
53 013 populations aux contenus couverture nationale Taux de couverture 1 578 000 1 578 000
médiatiques de l’information par
les médias publics et
à capitaux privés
Accroitre l’offre
d’information Pourcentage de la
institutionnelle pour population
l’accès des sensibilisée sur
Développement d’une
populations aux l’utilisation des
54 097 communication multisectorielle 2 369 750 2 369 750
services sociaux de services sociaux de
axée sur la performance sociétale
base ainsi que la base en vue
disponibilité des dites d’améliorer leurs
informations auprès conditions de vie
des publics concernés
Améliorer la
coordination des Taux de réalisation
Gouvernance et appui services et assurer la des activités
55 160 institutionnel dans le sous-secteur bonne mise en œuvre budgétisées au sein 3 336 250 3 336 250
de la communication des programmes au du Ministère de la
Ministère de la Communication
Communication
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT
CHAPITRE 18 - 136 668 000 136 668 000
SUPERIEUR
Accroitre en quantité
Pourcentage des
et en qualité le
étudiants formés
DEVELOPPEMENT DE LA nombre des étudiants
dans les
COMPOSANTE formés dans les
établissements
56 116 TECHNOLOGIQUE ET établissements 17 146 380 17 146 380
technologiques et
PROFESSIONNELLE DE technologiques et
professionnels de
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR professionnels de
l’enseignement
l’enseignement
supérieur
supérieur
1.Taux
d’encadrement
annuel des étudiants
Donner des
de niveau Master
compétences et
aptitudes
2.Taux d’insertion
MODERNISATION ET professionnelles aux
professionnelle des
PROFESSIONNALISATION DES étudiants des
57 117 étudiants ayant suivi 11 025 081 11 025 081
ETABLISSEMENTS établissements
une formation dans
FACULTAIRES CLASSIQUES facultaires classiques
les filières des
leur permettant de
établissements
trouver un emploi ou
facultaires classiques
de s’auto-employer
3.Nombre d’étudiants
pour une place assise
Permettre à la Nombre de résultats
recherche de la recherche
universitaire universitaire exploités
DEVELOPPEMENT DE LA
d’impacter dans les secteurs
58 118 RECHERCHE ET DE 26 569 824 26 569 824
positivement le prioritaires définis
L’INNOVATION UNIVERSITAIRE
développement du dans la stratégie de
pays en vue de son développement par
émergence an.
89
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Améliorer la
coordination des
GOUVERNANCE ET APPUI Taux de réalisation
services et assurer la
INSTITUTIONNEL DANS LE des activités
59 119 bonne mise en œuvre 81 926 715 81 926 715
SOUS SECTEUR budgétisées au
des programmes dans
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINESUP
l’Enseignement
Supérieur
MINISTERE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE 19 - 29 906 000 29 906 000
SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION
Améliorer la
GOUVERNANCE ET APPUI coordination, le
Taux de mise en
INSTITUTIONNEL AU SOUS- fonctionnement et la
60 136 œuvre du plan 8 194 800 8 194 800
SECTEUR RECHERCHE ET performance du sous-
d’action ministériel
INNOVATION secteur Recherche et
Innovation
Accroitre les
DENSIFICATION DE LA
performances de la Nombre de résultats
RECHERCHE-
61 193 recherche scientifique, de la recherche 21 711 200 21 711 200
DEVELOPPEMENT ET DE
technologique et produits et diffusés
L'INNOVATION
d'innovation
1.Durée moyenne de
Assurer la préparation
traitement des
adéquate des Projets
dossiers de dépenses
GESTION BUDGÉTAIRE DE de Loi de Finances et
65 034 22 903 525 22 903 525
L’ÉTAT l’exécution efficace
2.Niveau de respect
des budgets des
des rendez-vous
Entités Publiques
budgétaires
90
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Part des produits mis
Contribuer à en marché à
l’amélioration de la l’étranger dans
APPUI AU DEVELOPPEMENT compétitivité des l’ensemble des
67 015 652 412 652 412
DES EXPORTATIONS produits « made in produits devant faire
Cameroon » dans les l’objet d’un
marchés d’exportation encadrement du
MINCOMMERCE
Veiller à
l’approvisionnement
Indice des prix des
REGULATION DU MARCHE régulier du marché
68 021 produits de grande 5 497 124 5 497 124
INTERIEUR intérieur dans les
consommation
conditions de saine
concurrence
Améliorer la
GOUVERNANCE ET APPUI coordination des Taux de réalisation
69 025 INSTITUTIONNEL DU services et assurer la des activités 4 641 376 4 441 376
MINCOMMERCE bonne mise en œuvre budgétisées
des programmes.
PROMOTION DE LA Ce programme a pour
METROLOGIE, DE LA VEILLE objectif de garantir Taux d’équité des
70 152 NORMATIVE ET l’équité dans les transactions 770 088 770 088
ENCADREMENT DU JUSTE activités commerciales
PRIX commerciales.
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DE LA
CHAPITRE 22 - PLANIFICATION ET DE L'AMENAGEMENT 152 132 000 152 132 000
DU TERRITOIRE
Veiller à la mise en
œuvre de la SND-30,
favoriser un
PLANIFICATION STRATEGIQUE Taux de production
développement
71 019 ET AMENAGEMENT DURABLE des rapports et outils 58 170 273 58 170 273
harmonieux et durable
DU TERRITOIRE stratégiques attendus
du territoire et
contribuer à la lutte
contre la pauvreté
1.Taux d’exécution
physique du BIP.
Contribuer à la
APPUI A LA TRANSFORMATION transformation 2.Proportion de
STRUCTURELLE POUR structurelle en vue de projets du
72 022 66 644 335 66 644 335
L'ACCELERATION DE LA l’accélération de la Programme
CROISSANCE croissance d’Investissement
économique Prioritaire (PIP)
inscrits dans le
budget de l’Etat
Améliorer l’alignement
des apports de Ratio annuel des
partenariats financements
RENFORCEMENT DU
économiques et de extérieurs mobilisés
PARTENARIAT AU
73 023 l’intégration régionale conformément aux 17 144 191 17 144 191
DEVELOPPEMENT ET DE
à la réalisation des termes et conditions
L’INTEGRATION REGIONALE
priorités de fixés par la loi de
développement du finances
Cameroun.
GOUVERNANCE ET APPUI Améliorer la
INSTITUTIONNEL DU SOUS- coordination des Taux de réalisation
SECTEUR DE L’ECONOMIE, DE services et appuyer la des activités
74 024 10 173 201 10 173 201
LA PLANIFICATION ET DE mise en œuvre des budgétisées au sein
L’AMENAGEMENT DU programmes du MINEPAT
TERRITOIRE opérationnels
CHAPITRE 23 - MINISTERE DU TOURISME ET DES LOISIRS 9 894 000 9 309 000
Attirer les visiteurs
PROMOTION DU TOURISME ET Nombre de visiteurs
75 014 internationaux et 1 594 150 1 594 150
DES LOISIRS internationaux
internes
91
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Accroitre l’offre des
DIVERSIFICATION ET Valeur ajoutée crééé
produits et services
76 150 RENFORCEMENT DE L'OFFRE par le secteur du 4 423 575 4 063 575
touristiques et de
DU TOURISME ET DES LOISIRS tourisme et loisirs
loisirs
Améliorer la
GOUVERNANCE ET APPUI Taux de réalisation
coordination des
INSTITUTIONNEL DANS LE des activités
77 151 services et assurer la 3 876 275 3 651 275
SOUS SECTEUR TOURISME ET programmées et
bonne mise en œuvre
LOISIRS budgétisées
des programmes
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
CHAPITRE 25 - 584 166 000 584 166 000
SECONDAIRES
Taux de transition du
RENFORCEMENT DE L'ACCES Accroître l’accès aux primaire au
78 105 AUX ENSEIGNEMENTS Enseignements secondaire (donc 134 038 800 134 038 800
SECONDAIRES Secondaires celui des filles et des
garçons)
AMELIORATION DE LA
Améliorer la qualité
QUALITE DE L'EDUCATION ET
des enseignements et
DE LA VIE EN MILIEU Taux d’achèvement
des apprentissages
79 106 SCOLAIRE DANS LE SOUS- des premiers et 285 327 000 285 327 000
dans le sous-secteur
SECTEUR DES second cycle
des Enseignements
SENSEIGNEMENTS
Secondaires
SECONDAIRES
GOUVERNANCE ET APPUI
Améliorer la Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DANS LE
gouvernance et la des activités
80 107 SOUS SECTEUR 52 727 200 52 727 200
gestion optimale des programmées au
ENSEIGNEMENTS
ressources MINESEC
SECONDAIRES
INTENSIFICATION DE LA
Accroître les
PROFESSIONNALISATION ET
compétences Pourcentage des
OPTIMISATION DE LA
professionnelles des apprenants par sexe,
81 112 FORMATION DANS LE SOUS 112 073 000 112 073 000
apprenants du dans les filières
SECTEUR DES
secondaire technique porteuses
ENSEIGNEMENTS
et professionnel
SECONDAIRES
MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE
CHAPITRE 26 - 30 007 000 30 007 000
L'EDUCATION CIVIQUE
1.Proportion de la
population ayant
acquis des
comportements
civiques
Inculquer les valeurs
EDUCATION CIVIQUE ET civiques, morales et
82 144 2.Nombre de 8 483 999 8 483 999
VOLONTARIAT éthiques aux
personnes formées
populations
aux valeurs
citoyennes par les
structures
d'encadrement du
MINJEC
Taux d’insertion
Accroitre l’insertion
économique des
économique des
INSERTION SOCIO- jeunes formés dans
83 145 jeunes encadrés dans 10 417 555 10 417 555
ECONOMIQUE DES JEUNES les structures
les structures du
d’encadrement du
MINJEC
MINJEC
92
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
1.Nombre de
personnes formées
sur les valeurs
républicaines (vivre
ensemble et
Renforcer les valeurs
INTEGRATION NATIONALE ET participation au
84 146 républicaines au sein 5 306 922 5 306 922
PARTICIPATION CITOYENNE développement)
des populations
2.Proportion des
populations ayant des
compétences
républicaines
Taux de réalisation
Améliorer la
GOUVERNANCE ET APPUI des activités
coordination des
INSTITUTIONNEL AU budgétisées au sein
85 147 services et assurer la 5 798 524 5 798 524
MINISTERE DE LA JEUNESSE du Ministère de la
bonne mise en œuvre
ET DE L'EDUCATION CIVIQUE Jeunesse et de
des programmes
l'Education Civique
MINISTRE DE LA DECENTRALISATION ET
CHAPITRE 27 - 126 165 000 126 165 000
DU DEVELOPPEMENT LOCAL
GOUVERNANCE ET APPUI
Assurer la mise en Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DANS LE
œuvre optimale des des activités
86 098 SOUS SECTEUR 4 154 820 4 154 820
Programmes du budgétisées au
DECENTRALISATION ET
MINDDEVEL MINDDEVEL
DEVELOPPEMENT LOCAL
Nombre de
communes dont les
APPROFONDISSEMENT DU Renforcer l’autonomie
ressources
87 099 PROCESSUS DE administrative et 29 891 680 29 891 680
financières
DÉCENTRALISATION financière des CTD
augmentent d’au
moins 5% par an
Promouvoir la
Taux d’exécution
contribution des CTD
PROMOTION DU physique des projets
88 100 à la croissance 92 118 500 92 118 500
DEVELOPPEMENT LOCAL mis en œuvre par les
économique et le
CTD
développement local
MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE LA
CHAPITRE 28 - PROTECTION DE LA NATURE ET DU 11 880 000 11 880 000
DEVELOPPEMENT DURABLE
1.Niveau d’adaptation
Réduire la
et de résilience des
vulnérabilité des
secteurs de
activités de
développement aux
développement des
CHANGEMENTS CLIMATIQUES, changements
populations aux effets
89 002 DESERTIFICATION ET climatiques 5 647 000 5 647 000
néfastes des
SECHERESSE
changements
2.Taux des terres
climatiques, de la
restaurés dans la
désertification et la
zone d’intervention
sécheresse
prioritaire n°1
Assurer le suivi et la
Evolution de l’état
promotion de la
des écosystèmes,
conservation, de
des espèces et des
90 069 BIODIVERSITE l'utilisation durable, de 1 853 000 1 853 000
ressources
la restauration et de la
génétiques de la
valorisation de la
Biodiversité
Biodiversité
93
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
1.Nombre des
programmes et
projets de
développement
intégrant les
questions
environnementales
Promouvoir la prise en
dans leurs
compte du
élaborations et leurs
développement
91 091 DEVELOPPEMENT DURABLE mises en œuvre ; 894 000 894 000
durable dans les
programmes et projets
2.Nombre d’initiatives
au Cameroun
de développement
promouvant la prise
en compte des
aspects
environnementaux
encadrés par le
MINEPDED
1.Quantité de
déchets dangereux
gérés de manière
écologiquement
rationnelle
94
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
1.Proportion des
Favoriser le technologies
DEVELOPPEMENT DES développement des produites en série au
TECHNOLOGIES ET technologies et la courant de l’année
97 038 952 400 952 400
VALORISATION DES ACTIFS DE valorisation des actifs
LA PROPRIETE INDUSTRIELLE de propriété 2.Nombre d’actifs de
industrielle la propriété
industrielle valorisés
GOUVERNANCE ET APPUI Améliorer la
INSTITUTIONNEL DANS LE coordination des Taux de réalisation
SOUS-SECTEUR MINES, services et assurer la des activités
98 039 4 696 600 4 696 600
INDUSTRIE ET bonne mise en œuvre budgétisées au sein
DEVELOPPEMENT des programmes au du MINMIDT
TECHNOLOGIQUE MINMIDT
MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DU
CHAPITRE 30 - 106 574 210 106 574 210
DEVELOPPEMENT RURAL
Accroitre la production Taux d'évolution de la
PRODUCTION ET
annuelle des production des
99 184 PRODUCTIVITE DES FILIERES 23 940 024 23 940 024
principales filières principales filières
AGRICOLES
agricoles agricoles
1.Proportion des
producteurs ayant
adopté des mesures
d’adaptation et
Améliorer
d’atténuation au
GESTION DURABLE DES l’exploitation durable
changement
SYSTEMES DE PRODUCTION des terres arables et
100 185 climatique 16 336 000 16 336 000
AGRICOLE ET SECURITE diminuer le taux
ALIMENTAIRE d’insécurité
2.Proportion de la
alimentaire
population nationale
touchée par
l’insécurité
alimentaire
1.Nombre de
tracteurs par 100km2
Améliorer l’accès aux
de terre arrabe.
DEVELOPPEMENT DES infrastructures de
INFRASTRUCTURES production et
101 186 2.Proportion des 33 278 530 33 278 530
AGRICOLES, RURALES ET équipements agricoles
communes dotées
MECANISATION AGRICOLE en milieu rural et au
d’une mini
financement.
infrastructure rurale
par an
Assurer la bonne mise Taux de réalisation
GOUVERNANCE ET APPUI
en œuvre des des activités
INSTITUTIONNEL DANS LE
programmes au budgétisées au sein
102 187 SOUS SECTEUR 33 019 656 33 019 656
Ministère de du Ministère de
AGRICULTURE ET
l’Agriculture et du l’Agriculture et du
DEVELOPPEMENT RURAL
Développement Rural Développement Rural
MINISTERE DE L'ELEVAGE, DES PECHES ET
CHAPITRE 31 - 52 984 000 52 984 000
DES INDUSTRIES ANIMALES
Assurer Taux d’accroissement
DEVELOPPEMENT DES l’accroissement de la de la production en
103 053 PRODUCTIONS ET DES production des équivalent viande des 23 109 076 23 109 076
INDUSTRIES ANIMALES produits d’origine produits et denrées
animale d’origine animale
Protéger le cheptel Proportion des foyers
des maladies des maladies
AMELIORATION DE LA
animales et améliorer (animales et
COUVERTURE SANITAIRE DES
104 055 la qualité sanitaire des zoonotiques) 5 533 181 5 533 181
CHEPTELS ET DE LA LUTTE
denrées alimentaires assainies par rapport
CONTRE LES ZOONOSES
d'origines animale et au nombre de foyers
halieutiques notifiés et confirmés
Assurer une
Taux d’accroissement
DEVELOPPEMENT DES production croissante
105 057 des quantités de 15 814 075 15 814 075
PRODUCTIONS HALIEUTIQUES et durable des
produits halieutiques
produits halieutiques
95
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Améliorer la
Taux de réalisation
coordination des
des activités
GOUVERNANCE ET APPUI services et assurer la
budgétisées au sein
INSTITUTIONNEL DANS LE bonne mise en œuvre
du Ministère de
106 059 SOUS SECTEUR ELEVAGE, des programmes au 8 527 667 8 527 667
l'Elevage, des
PECHES ET INDUSTRIES Ministère de
Pêches et des
ANIMALES l'Elevage, des Pêches
Industries Animales
et des Industries
(MINEPIA)
Animales (MINEPIA)
CHAPITRE 32 - MINISTERE DE L'EAU ET DE L'ENERGIE 493 358 500 493 358 500
1.Puissance
Produire l’énergie en disponible (MW)
quantité abondante
pour améliorer le 2.Facteur de charge
cadre de vie des des capacités
107 016 OFFRE D’ENERGIE populations, satisfaire installées (%) 202 138 774 202 138 774
l’industrialisation et
devenir un pays 3.Volume des
exportateur de produits pétroliers, du
l'électricité gaz et les bio-
carburants disponible
1.Taux de couverture
des prévisions des
Accroître l’accès à consommations
l’énergie pour les nationales des
108 137 ACCES A L’ENERGIE 146 482 372 146 482 372
ménages et les produits pétroliers
industries
2.Taux d’accès à
l’électricité (%)
1.Taux de desserte
en eau potable (en
%)
Améliorer l’accès à
l’eau potable et à
2.Volume d'eau
ACCES A L’EAU POTABLE ET l’assainissement
109 138 mobilisée 62 274 020 62 274 020
L’ASSAINISSEMENT LIQUIDE liquide des ménages
et des opérateurs
3.Taux de desserte
économiques
en infrastructure
d'assainissement
autonome améliorée
Améliorer la
GOUVERNANCE ET APPUI
coordination des Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DANS LE
110 139 services et assurer la des activités 82 463 334 82 463 334
SOUS-SECTEUR EAU ET
bonne mise en œuvre budgétisées
ENERGIE
des programmes
96
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
1.Volume de bois
débités légal mis sur
le marché
2.Quantité de bois
Optimiser l’utilisation énergie et produits
Valorisation des ressources
des ressources forestiers non ligneux
113 058 forestières ligneuses et non 2 329 400 2 329 400
ligneuses et non légaux mis sur le
ligneuses
ligneuses. marché
3.Nombre d’emplois
direct des filières bois
et des produits
forestiers non ligneux
Accroître et améliorer
les capacités
institutionnelles,
Gouvernance et appui Taux de rendement
techniques et
114 060 institutionnel dans le sous-secteur dans la mise en 11 304 708 11 304 708
opérationnelles des
forêts et faune œuvre des activités
acteurs au
développement du
sous-secteur
MINISTERE DE L'EMPLOI ET DE LA
CHAPITRE 35 - 33 134 500 33 120 000
FORMATION PROFESSIONNELLE
Promouvoir l'emploi
décent à travers
l'élargissement et la
valorisation des Nombre d’emplois
PROMOTION DE L’EMPLOI opportunités de créés et recensés à
115 120 DÉCENT ET DE L’INSERTION création d'emploi dans travers les initiatives 4 461 050 4 461 050
PROFESSIONNELLE l'économie provenant de promotion de
des initiatives de l’emploi du MINEFOP
promotion de l'emploi
mises en œuvre par le
MINEFOP
Développer les
compétences des Nombre des sortants
personnes en quête des CFP publics et
DÉVELOPPEMENT DES de qualification privées disposant
116 121 18 828 479 18 814 479
COMPÉTENCES professionnelle ou de d'un titre
recyclage en professionnel délivré
adéquation avec les par le MINEFOP
besoins de l'économie
GOUVERNANCE ET APPUI Améliorer la
Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DANS LE coordination des
des activités
117 122 SOUS-SECTEUR DE L’EMPLOI services et assurer la 9 844 971 9 844 471
programmées et
ET DE LA FORMATION bonne mise en œuvre
budgétisées
PROFESSIONNELLE des programmes
CHAPITRE 36 - MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS 757 967 991 638 576 500
Développer et
CONSTRUCTION DES ROUTES moderniser les Densité du réseau
118 125 ET AUTRES infrastructures routier bitumé pour 457 358 069 375 581 585
INFRASTRUCTURES routières et de 1000 habitants
franchissement
REHABILITATION,
Restaurer et
MAINTENANCE ET ENTRETIEN Linéaire du réseau
119 126 Améliorer le réseau 237 949 426 200 334 419
DES ROUTES ET AUTRES bitumé réhabilité
bitumé et en terre
INFRASTRUCTURES
Améliorer la qualité
% des études
RÉALISATION DES ÉTUDES des études en vue
réalisées dans les
120 127 TECHNIQUES d’optimiser le coût et 2 912 284 2 912 284
délais et respectant
D'INFRASTRUCTURES la qualité des travaux
l’itinéraire technique
d’infrastructures
97
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Taux de réalisation
GOUVERNANCE ET APPUI Optimiser les
121 128 des activités 59 748 212 59 748 212
INSTITUTIONNEL prestations réalisées
budgétaires
MINISTERE DES DOMAINES, DU CADASTRE
CHAPITRE 37 - 25 168 000 25 168 000
ET DES AFFAIRES FONCIERES
Disposer d’un
cadastre national Proportion de
MODERNISATION DU numérique apte à communes disposant
122 026 1 567 500 1 567 500
CADASTRE répondre aux défis de d'un plan cadastral
gouvernance foncière numérique
moderne
Proportion de
PROTECTION ET Améliorer la gestion
bâtiments
123 061 DEVELOPPEMENT DU du Patrimoine de 12 591 987 12 591 987
administratifs
PATRIMOINE DE L'ETAT l’Etat
réhabilités.
Proportion d'hectares
PROTECTION ET de terrain sécurisés
Améliorer la gestion
124 066 VALORISATION DES et incorporés dans le 3 214 658 3 214 658
domaniale
DOMAINES domaine privé de
l'Etat
Délais moyen
d’obtention d’un titre
OPTIMISATION DE LA GESTION Améliorer la gestion
125 068 foncier à la 1 721 500 1 721 500
DES AFFAIRES FONCIERES des affaires foncières
conservation
foncière.
GOUVERNANCE ET APPUI Améliorer la
Taux de réalisation
INSTITUTIONNEL DU SOUS- coordination des
des activités
126 075 SECTEUR DOMAINE, services et assurer la 6 072 355 6 072 355
budgétisées au sein
CADASTRE ET AFFAIRES bonne mise en œuvre
du MINDCAF
FONCIERES des Programmes
MINISTERE DE L'HABITAT ET DU
CHAPITRE 38 - 157 754 966 157 754 966
DEVELOPPEMENT URBAIN
Proportion de
DEVELOPPEMENT DE Améliorer l’accès à
127 108 ménages vivant dans 45 201 313 45 201 313
L’HABITAT l’habitat décent
un habitat décent
Doter le sous-secteur
Proportion de
urbain et les CTD
municipalités dont le
AMÉLIORATION DE d’outils ou instruments
pilotage s’appuie sur
128 109 L’ENVIRONNEMENT SOCIAL appropriés de gestion 1 785 887 1 785 887
des outils appropriés
URBAIN urbaine et promouvoir
de gouvernance
l’inclusion sociale en
urbaine
milieu urbain
DÉVELOPPEMENT DES
Améliorer les
INFRASTRUCTURES DE Linéaire de voirie
129 111 conditions de mobilité 103 332 953 103 332 953
TRANSPORT URBAIN ET DE réalisée
dans les villes.
MOBILITE DURABLE.
Assurer la mise en Taux de réalisation
GOUVERNANCE ET APPUI
œuvre optimale des des activités
130 113 INSTITUTIONNEL DU SOUS- 7 434 813 7 434 813
programmes du budgétisées des
SECTEUR URBAIN.
MINHDU. programmes
98
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
1.Proportion des
PME, unités et
entreprises de
l’économie sociale et
Accroitre le nombre
artisans créées
des Petites et
Moyennes
PROMOTION DE 2.Taux
131 043 Entreprises, Unités de 3 796 089 3 796 089
L’ENTREPRENEURIAT d’accroissement des
l’Economie et des
PME, unités et
artisans créés et
entreprises de
viables.
l’économie sociale et
artisans
accompagnées la
création
1.Taux
d'accroissement des
Accroitre la production
PMEESA
de Petites et
transformées et/ou
TRANSFORMATION ET Moyennes
modernisées
132 044 MODERNISATION DES UNITES Entreprises, unités de 6 726 640 6 726 640
DE PRODUCTION l’Economie sociale et
2.Proportion des
des artisans du
PMEESA
secteur secondaire
transformées et/ou
modernisées
CHAPITRE 40 - MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE 292 597 772 297 199 000
1.Proportion de
femmes enceintes
infectées par le VIH
et sous TARV
2.Couverture
vaccinale au RR 1
Porter la couverture
134 045 PREVENTION DE LA MALADIE vaccinale au RR1 de 58 254 620 58 254 620
3.Pourcentage de
74% à au moins 80%
Moustiquaire
Imprégnée
d’insecticide à
Longue Durée
d’Action (MILDA)
distribuées parmi
celles planifiés
1.Taux de
Amener la population malnutrition
à adopter les chronique chez les
PROMOTION DE LA SANTE ET
135 046 comportements sains moins de 5 ans 5 412 790 5 412 790
NUTRITION
et favorables à la 2.Proportion des DS
santé mettant en œuvre
l’ATPC
1.Taux de personnes
Accroitre les capacités couvertes par un
institutionnelles des mécanisme de
structures sanitaires, protection sociale en
RENFORCEMENT DU SYSTEME à assurer un accès santé
136 047 125 504 857 130 106 085
DE SANTE durable et équitable 2.Proportion des
des populations aux Districts disposant
soins et services de des structures
santé de qualité sanitaires répondant
aux besoins de la
99
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
population en matière
de santé.
1.Taux de mortalité
infantile
Faire passer le taux
2.Taux de mortalité
de mortalité en
137 048 PRISE EN CHARGE DES CAS maternelle 51 531 852 51 531 852
dessous de 70 pour
100 000 naissances
3.Pourcentage des
PVVIH mis sous
traitement
Améliorer la
Taux de réalisation
coordination des
GOUVERNANCE ET PILOTAGE des activités
services et assurer la
138 049 STRATEGIQUE DU SYSTEME budgétisées dans les 51 893 653 51 893 653
bonne mise en œuvre
DE SANTE programmes
des programmes au
budgétaires
ministère
MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA
CHAPITRE 41 - 7 900 000 7 900 000
SECURITE SOCIALE
Proportion de la
Améliorer la population active
PROMOTION DE LA SECURITE
139 017 couverture de sécurité occupée couverte 1 018 000 1 018 000
SOCIALE POUR TOUS
sociale au Cameroun pour au moins trois
(03) risques
Proportion des
Améliorer le dispositif travailleurs par sexe
PROMOTION DU TRAVAIL de santé et de dont les entreprises
140 018 3 113 787 3 113 787
DECENT sécurité en milieu de appliquent les
travail principes de travail
décent
Améliorer la
Coordination des
GOUVERNANCE ET APPUI Taux de réalisation
services et assurer la
INSTITUTIONNEL DU SOUS des activités
141 159 bonne mise en œuvre 3 768 213 3 768 213
SECTEUR TRAVAIL ET budgétisées au sein
des programmes du
SECURITE SOCIALE du MINTSS
Ministère du Travail et
de la Sécurité
CHAPITRE 42 - MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES 25 325 000 25 325 000
100
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA
CHAPITRE 43 - 10 782 000 10 782 000
FEMME ET DE LA FAMILLE
1.Proportion des
femmes soutenues
sur le plan
Renforcer le pouvoir
AUTONOMISATION économique par le
145 140 économique des 3 340 180 3 340 180
ECONOMIQUE DES FEMMES MINPROFF
femmes
2.Taux d’activité des
femmes
1.Nombre de femmes
victimes de
discriminations
2.Nombre de cas de
PROMOTION DU STATUT Améliorer le statut et
Violences Basées sur
146 141 SOCIAL DE LA FEMME ET DU la situation de la 1 765 200 1 765 200
le Genre recensés
GENRE femme
3.Taux de
représentativité des
femmes aux postes
de responsabilité
1.Nombre d’enfants
enregistrés à l'état
civil avec
l'accompagnement du
MINPROFF
Renforcer le rôle
DEVELOPPEMENT DE LA 2.Proportion des cas
social de la famille et
147 142 FAMILLE ET PROTECTION DES de violence réglés sur 1 969 700 1 969 700
la protection des
DROITS DE L'ENFANT les cas signalés
droits de l’enfant.
3.Proportion de
couples n'ayant pas
divorcé sur les
couples en instance
de divorce
Renforcer la
Taux de réalisation
APPUI INSTITUTIONNEL ET gouvernance et les
148 143 des activités 3 706 920 3 706 920
GOUVERNANCE capacités
budgétisées
institutionnelles
Accroitre
DEVELOPPEMENT DE l'accessibilité du Indice de
150 130 L’ECOSYSTEME NATIONAL DU numérique et Développement des 10 330 875 10 330 875
NUMERIQUE promouvoir son TIC (IDI)
usage.
SECURISATION DE
Garantir la sécurité du Indice national de
152 132 L’ECOSYSTEME NATIONAL DU 1 037 044 1 037 044
cyberespace national cybersécurité
NUMERIQUE
101
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
DEVELOPPEMENT DES
Améliorer l’offre et les
TRANSPORTS ROUTIERS, DE Taux de réduction du
153 153 services des 1 558 000 1 558 000
L’INTERMODALITE ET DE LA nombre d’accident.
transports routiers
SECURITE ROUTIERE
DEVELOPPEMENT ET
MODERNISATION DES Améliorer la
SYSTEMES DE COLLECTE, DE production et la Taux de production
157 157 PRODUCTION ET DE vulgarisation des des bulletins 1 100 195 1 100 195
VULGARISATION DES informations météorologiques
INFORMATIONS météorologiques
METEOROLOGIQUES
Améliorer la
conversion holistique
Nombre d’ex-
REINTEGRATION DES EX- (sociale, économique,
160 083 combattants 813 000 813 000
COMBATTANTS culturelle, religieuse,
autonomisés
etc.) et la réinsertion
des ex-combattants
102
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Assurer
Taux de réalisation
GOUVERNANCE ET APPUI l’opérationnalisation et
des activités
162 074 INSTITUTIONNEL DU CONSEIL la coordination des 4 144 000 4 144 000
budgétisées au sein
CONSTITUTIONNEL services du Conseil
du CCC
Constitutionnel
2.Proportion des
personnels de l'Etat
dont la carrière est à
jour
Proportion
Contribuer à accroitre d’Administrations
MODERNISATION DES
164 041 la performance des dotées et utilisant les 4 094 405 4 094 405
SERVICES PUBLICS
services publics outils et projets de
réformes
Assurer la mise en Taux de réalisation
GOUVERNANCE ET APPUI
œuvre optimale des des activités
165 042 INSTITUTIONNEL AU 9 368 477 9 152 792
programmes du budgétisées au
MINFOPRA
MINFOPRA MINFOPRA
103
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Nombre d’allégations
de violation des
Droits de l’homme
Lutter contre
adressées à la CDHC
PROTECTION DES DROITS DE l’impunité et favoriser
169 085 et proportion de 437 200 437 200
L’HOMME l’accès des victimes à
celles qui ont
une réparation
effectivement été
traitées (élucidées ou
classées)
éradiquer le recours à Nombre de visites
la torture et autres effectuées dans les
peines ou traitements lieux de privation de
170 086 PRÉVENTION DE LA TORTURE cruels, inhumains et liberté par le 478 700 478 700
dégradants dans les Mécanisme National
lieux de privation de de Prévention de la
liberté au Cameroun torture
Assurer la mise en Taux de réalisation
GOUVERNANCE ET APPUI
171 190 œuvre optimale des des activités 3 460 700 3 460 700
INSTITUTIONNEL
programmes budgétisées
Assurer le paiement
174 200 PENSIONS des allocations de Taux de paiement 270 369 000 270 369 000
retraite
CHAPITRE 56 - DETTE PUBLIQUE EXTERIEURE 941 000 000 941 000 000
CHAPITRE 57 - DETTE PUBLIQUE INTERIEURE 1 124 500 000 1 124 500 000
Honorer les
REMBOURSEMENT DE LA
176 203 engagements de l'Etat Taux de paiement 1 124 500 000 1 124 500 000
DETTE PUBLIQUE INTERIEURE
vis-à-vis des résidents
Contribuer au bon
fonctionnement des Taux de réalisation
SUBVENTIONS ET
177 202 organismes et des contributions 175 705 000 175 705 000
CONTRIBUTIONS
établissements attendu
publics
104
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMME
N° OBJECTIF INDICATEUR AE CP
CODE LIBELLE
Taux de couverture
Couvrir les charges
DEPENSES COMMUNES DE des charges non
178 201 non réparties de l'Etat 218 682 000 218 682 000
FONCTIONNEMENT réparties en
en fonctionnement
fonctionnement
105
(Unité : En Millions FCFA)
BF BIP TOTAL
CHAPITRE
2024 2025 2024 2025 2024 2025
MINISTERE DES MARCHES
10 13 561 15 590 1 000 1 200 14 561 16 790
PUBLICS
CONTROLE SUPERIEUR DE
11 4 474 4 800 1 700 1 800 6 174 6 600
L'ETAT
DELEGATION GENERALE A
12 101 047 116 096 8 000 6 000 109 047 122 096
LA SURETE NATIONALE
MINISTERE DE LA
13 317 439 343 860 18 000 21 000 335 439 364 860
DEFENSE
MINISTERE DES ARTS ET
14 5 177 7 979 1 100 1 450 6 277 9 429
DE LA CULTURE
MINISTERE DE
15 272 005 285 894 25 390 27 720 297 395 313 614
L'EDUCATION DE BASE
MINISTERE DES SPORTS
16 ET DE L'EDUCATION 23 204 27 586 1 810 3 500 25 014 31 086
PHYSIQUE
MINISTERE DE LA
17 5 308 6 234 600 1 050 5 908 7 284
COMMUNICATION
MINISTERE DE
18 L'ENSEIGNEMENT 71 703 123 418 10 000 13 250 81 703 136 668
SUPERIEUR
MINISTERE DE LA
RECHERCHE
19 12 341 23 079 2 725 6 827 15 066 29 906
SCIENTIFIQUE ET DE
L'INNOVATION
20 MINISTERE DES FINANCES 61 588 87 115 4 550 9 600 66 138 96 715
106
(Unité : En Millions FCFA)
BF BIP TOTAL
CHAPITRE
2024 2025 2024 2025 2024 2025
MINISTERE DE
30 L'AGRICULTURE ET DU 61 777 43 493 47 869 63 081 109 646 106 574
DEVELOPPEMENT RURAL
MINISTERE DE L'ELEVAGE,
31 DES PECHES ET DES 18 406 18 254 35 345 34 730 53 751 52 984
INDUSTRIES ANIMALES
MINISTERE DE L'EAU ET DE
32 9 069 73 430 342 225 419 928 351 294 493 358
L'ENERGIE
MINISTERE DES FORETS
33 13 138 13 804 7 180 8 250 20 318 22 054
ET DE LA FAUNE
MINISTERE DE L'EMPLOI ET
35 DE LA FORMATION 23 084 24 100 5 775 9 020 28 859 33 120
PROFESSIONNELLE
MINISTERE DES TRAVAUX
36 60 046 110 736 475 345 527 840 535 391 638 576
PUBLICS
MINISTERE DES
DOMAINES, DU CADASTRE
37 19 849 22 668 780 2 500 20 629 25 168
ET DES AFFAIRES
FONCIERES
MINISTERE DE L'HABITAT
38 ET DU DEVELOPPEMENT 13 807 13 135 125 443 144 620 139 251 157 755
URBAIN
MINISTERE DES PETITES
ET MOYENNES
39 ENTREPRISES, DE 8 133 10 593 3 322 5 896 11 455 16 489
L'ECONOMIE SOCIALE ET
DE L'ARTISANAT
MINISTERE DE LA SANTE
40 198 451 225 469 59 270 71 730 257 721 297 199
PUBLIQUE
MINISTERE DU TRAVAIL ET
41 6 784 7 200 600 700 7 384 7 900
DE LA SECURITE SOCIALE
MINISTERE DES AFFAIRES
42 11 095 13 215 9 710 12 110 20 805 25 325
SOCIALES
MINISTERE DE LA
43 PROMOTION DE LA FEMME 8 433 9 182 1 245 1 600 9 678 10 782
ET DE LA FAMILLE
MINISTERE DES POSTES
45 6 448 9 511 8 820 9 100 15 268 18 611
ET TELECOMMUNICATIONS
MINISTERE DES
46 9 591 8 056 75 614 49 000 85 205 57 056
TRANSPORTS
COMITE NATIONAL DE
DESARMEMENT, DE
48 2 767 3 112 1 300 1 300 4 067 4 412
DEMOBILISATION ET DE
REINTEGRATION
CONSEIL
49 3 444 3 644 500 500 3 944 4 144
CONSTITUTIONNEL
MINISTERE DE LA
FONCTION PUBLIQUE ET
50 12 082 15 665 3 320 3 050 15 402 18 715
DE LA REFORME
ADMINISTRATIVE
51 ELECTIONS CAMEROON 11 583 11 583 850 1 000 12 433 12 583
107
(Unité : En Millions FCFA)
BF BIP TOTAL
CHAPITRE
2024 2025 2024 2025 2024 2025
COMMISSION DES DROITS
52 DE L’HOMME DU 3 496 3 496 1 300 1 300 4 796 4 796
CAMEROUN
53 SENAT 11 962 11 962 4 200 4 200 16 162 16 162
COMMISSION NATIONALE
POUR LA PROMOTION DU
54 2 558 2 978 500 520 3 058 3 498
BILINGUISME ET DU
MULTICULTURALISME
55 PENSIONS 258 668 270 369 0 0 258 668 270 369
DETTE PUBLIQUE
56 825 000 941 000 0 0 825 000 941 000
EXTERIEURE
DETTE PUBLIQUE
57 1 427 300 1 124 500 0 0 1 427 300 1 124 500
INTERIEURE
SUBVENTIONS ET
60 579 896 175 705 0 0 579 896 175 705
CONTRIBUTIONS
65 DEPENSES COMMUNES 233 922 218 682 0 0 233 922 218 682
TOTAL 5 608 430 5 387 710 1 604 070 1 863 090 7 212 500 7 250 800
CHAPITRE DEUXIÈME
CRÉDITS DES COMPTES SPÉCIAUX
108
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMMES AE CP
138 ACCES A L’EAU POTABLE ET L’ASSAINISSEMENT LIQUIDE 900 000 900 000
109
(Unité : Milliers FCFA)
PROGRAMMES AE CP
TITRE TROISIEME
DISPOSITIONS SPECIALES
CHAPITRE PREMIER
GARANTIES, CONVENTIONS ET DETTES DES TIERS
ARTICLE QUATRE-VINGT-UNIEME.-
(1) Le Gouvernement est autorisé à accorder, au cours de l’exercice 2025, l’aval de
l’État à des établissements publics et à des entreprises publiques et privées au titre
d’emprunts intérieurs, pour un montant global ne dépassant pas F.CFA 200 milliards.
(2) Le plafond de l’aval de l’Etat accordé par le Gouvernement aux établissements et
entreprises publics au titre des emprunts extérieurs, est fixé à un montant de F.CFA
40 milliards au cours de l’exercice 2025.
(3) Les modalités d’application des dispositions des alinéas 1 et 2 ci-dessus sont
précisées par voie réglementaire.
ARTICLE QUATRE-VINGT-DEUXIÈME.-
110
(1) Le plafond des créances des entités publiques vis-à-vis de l’Etat que le
Gouvernement est autorisé à céder aux banques commerciales, est fixé à un montant
de F.CFA 75 milliards au cours de l’exercice 2025.
(2) Les modalités d’application des dispositions de l’alinéa 1 ci-dessus sont précisées
par voie réglementaire.
CHAPITRE DEUXIEME
AUTRES DISPOSITIONS SPECIALES
(2) Le Gouvernement est autorisé à utiliser les ressources nouvelles provenant de ces
mesures pour faire face à ses engagements.
111