Louis Ulbach Nos Contemporains
Louis Ulbach Nos Contemporains
Louis Ulbach Nos Contemporains
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♦
I
BIBLIOTHÈQUE CONTEMPORAINE
LOUIS ULBACH
NOS
CONTEMPORAINS
Napoléon III
.Lamartine. — Le Duc d’Aumale
Victor Hugo. — Louis Blanc
Sainte-Beuve. — Mazzini. — George Sand
Thiers. — Jules Grévy
PARIS
CALMANN LÉVY. ÉDITEUR
SCS AUBEIt, 3, ET BOULEVARD DES ITALIENS, 15
A LA LIBRAIRIE NOUVELLE
1883
♦
NOS CONTEMPORAINS
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
CONTEMPORAINS
LOUIS U LB AC II
<9
PARIS
CAL MANN LÉVY, ÉDITEUR
ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY, FRÈRES
3, KUE AUBER, 3
1883
Droits de reproduction et de traduction réserTés
i^L. /\f
DÉDICACE
A JULES SIMON
Louis Ulbach.
L. U.
NAPOLÉON III
SOUVENIRS
« Sire,
» Je vous ai prêté serment comme candidat
de l’opposition démocratique; il est donc na¬
turel que je m’adresse à vous, pour un grief qui
offense mes principes.
» J’ai écrit sur vous une étude loyale ; j’ai tracé
de vous un portrait que je crois ressemblant.
Je me suis efforcé de mettre d’accord, dans
NAPOLÉON III 3
i
3i NOS CONTEMPORAINS
SOUVENIRS
Lamartine m’écrivait :
« Monsieur,
SOUVENIRS
G.
NOTES
ORLÉANS HOUSE
MIDDLESEX
25 septembre 1862.
« Monsieur,
» J’ai un peu hésité à vous écrire. Vous avez fait
de moi un portrait si Üatteur que j’éprouve quel-
qu’embarras à vous remercier. Mais il est un
point sur lequel je puis sans fausse modestie vous
LE DUC D’AUMALE 103
» II. d’Orléans. »
VICTOR HUGO
SOUVENIRS
» Victor Hugo. »
VICTOR HUGO 107
I
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I
PORTRAIT
I '
1H NOS CONTEMPORAINS
SOUVENIRS
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m
PORTRAIT
SOUVENI ns
1. En 1870. .
SAINTE-BEUVE 107
Ce 17 juillet 1868.
« Cher confrère,
» J’ai lu La Cocarde blanche et j’y ai retrouvé
avec un indicible plaisir des impressions de ma
propre enfance. C’est bien ainsi qu’on était en
ces années 1812, 13 et 14. Votre roman n’en est
pas un.
» C’est unepageintime arrachée del’liistoire et
SAINTE-BEUVE 177
il.
MAZZINI
SOUVENIRS
« Monsieur,
» La France ne refusera pas à Mazzini, à notre
ami naturel, à un des plus respectables martyrs
et à un des plus intelligents apôtres de notre
croyance, le droit de libre circulation sur notre
territoire. Expulsé par la lâche politique de Louis-
Philippe, c’est encore sous un faux nom et avec un
passeport emprunté qu’il peut venir nous appor¬
ter le concours de sa foi et de son génie. Vous
veillerez, j’en suis sûre, à ce que pleine liberté lui
soit rendue, et vous aurez à cœur, autant que moi-
même, de faire cesser la proscription qui nous pri¬
verait du plus utile et du meilleur de nos frères
d’Italie.
» Tout à vous de cœur et de dévouement,
» George Sand. »
« Monsieur,
» Il ne m’a pas été possible de pénétrer jusqu’à
vous aujourd’hui. J’avais deux lettres à vousre-
194 NOS CONTEMPORAINS
» Joseph Mazzini. »
1. Écrit en 1869.
MAZZINI 197
» Giuseppe Mazzini. »
SOUVENIRS
« Cher ami,
» Je suis àNohant, à huit heures de Paris, che¬
min de fer. Est-ce une trop longue enjambée pour
le temps dont vous pouvez disposer? On part vers
neuf heures de Paris, on dîne à Nohant à sept.
On peut repartir le lendemain matin; mais en
restant, un jour chez nous, il n’y a pas de fatigue
et on aurait le temps de causer. Si cela ne se
peut, ce sera à notre grand regret, car nous nous
ferions une joie, mes enfants et moi, de vous em¬
brasser, vous et votre cloche qui sonne si fort, sans
cesser d’ètre un bel instrument et sans détonner
dans les charivaris.
» J’irai à Paris, dans le courant de l’hiver, jan-
GEORGE SAND 231
SOUVENIRS
17
LES DISCOURS DE M. THIERS1
'
JULES GRÉVY
SOUVENIRS
FIN
TABLE
Pages.
A Jules Simon. I
Préface. III
Napoléon iii. 1
Lamartine. 37
Le Duc d’Aumale. 79
Victor Hugo. 105
Louis Blanc. 131
Sainte-Beuve. 163
Mazzini. 191
George Sanü. 217
Thiers. 253
Jules Grévy. 303
k
LES MAITRES DE LA PENSÉE MODERNE. . .
E’.'ivis,
1 TROIS HISTOIRES D'AMOUR
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