Procedure Civil

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V INTRODUCTION

L’ordre juridique n’est pas un ordre prouve, mais construit, cet ordre juridique,
encore appelé ordonnancement juridique, ou droit objectif, est constitué, par un
ensemble de règles de droit, générale et abstraite, dont le respect est assuré, par le
moyen de la contrainte étatique. Ce droit reconnaît au individu, ou à certains
groupement d'individu, des prérogatives de droit subjectif, afin de satisfaire leurs
intérêts. Les droits sub sont protégés par l’Etat, dès lors qu’ils sont exercés
conformément au droit obj malheureusement, la mise en œuvre de la règle de droit,
n’est pas toujours spontanée, il a donc fallu prévoir les moyens de la concrétiser, dans
les cas où elle est méconnue. Dans cette optique, L’Etat a mis en place des institutions
judiciaires, auprès de ceux qui estiment leur droit violé, peuvent et doivent s’adresser,
pour demander une application de la règle de droit dont il se revendique. Les règles
pour saisir ces juridictions, et une fois qu’elles sont saisit, la manière dont elles
doivent régler les litiges à elle soumis, les incidents qui peuvent survenir au cour de
l’instance la force des décisions qu’elles rendent ont fait l’objet d’une réglementation
précise faite de formalités à accomplir aussi bien par les plaignants, que par les
juridictions. Ces formalités, actes dont l’accomplissement permet à une juridiction
permet de trancher à un litige, constitue la procédure à suivre devant elle. La
procédure diffère selon la nature du litige, si bien que la procédure pénale est
différente de la procédure civile, l’objet de ce cours est la procédure civile, il s’agira
donc de s’atteler à l'étude des normes qui régissent les actes et les formalités à
accomplir devant les juridictions civiles pour obtenir la sanction d’un droit. Pour bien
comprendre ces règles, il sera important de dégager ne les notions fondamental de
procédure civile(P1) avant de chercher à connaître les normes qui gouverne le procès
lui même(P2)

Les sources de la procédure civile, sont en grande partie contenue dans le code
de procédure civile et commercial, telle qu’il résulte de l'arrêté du 16 décembre 1954
portant codification et réglementation de la procedure en matiere civile et commercial
devant les tribunaux français du cameroun JOC 1965 P 129 et rectificatif page 555.
Les lois portant organisation et fonctionnement des juridictions traditionnel,
l’ordonnance du 29 juin 1981 et les différentes lois, fixant l’organisation et la
composition des différentes juridictions

PREMIERE PARTIE: NOTIONS FONDAMENTAL DE PROCÉDURE CIVILE

Le processus suppose l’exercice d’une action, communément appelé action en


justice, qui entraîne la création d’une instance dont les faits sera l'inspection de
l’action(CHAP 1) L’instance obéit à des principes directeurs, sur lequel, il convient de
s’attarder(chap2)

CHAPITRE 1: L’ACTION

Elle peut être défini, comme étant <Le pouvoir reconnue au particulier de
s’adresser à la justice, pour obtenir, le respect de leur droit et de leur intérêt légitime>
cette faculté de s’adresser au tribunal, présente un caractère impersonnel, objectif et
permanent et ne pourrait faire l’objet d’une renonciation générale et absolue seul est
admise, une renonciation dans un cas particulier (désistement ou acquiescement) ce
pouvoir, qui appartient à tout justiciable, apparaît, comme l’exercice d’une liberté,
dont l’abus est sanctionné.

SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS

Une distinction doit être faite, entre le droit et l’action ainsi qu’entre l’action et
la demande.

P1: DISTINCTION ACTION-DROIT

Si le principe est de cette distinction, il émet des limites.

A-Principe

L’action doit être distinguée, du droit subjectif qui est l’objet du litige, cette
autonomie des deux notions, explique qu’il peut y avoir des actions sans droit. EXP:
L’action du ministère public, qui agit comme partie principal et qui n’a pas pour objet
la défense d’un droit subjectif, mais la défense judiciaire de l’ordre juridique lui même
et des droits sans actions: droit de creances, resultant d’une obligation naturel elle
explique également que dans le procès, le droit et l’action soit traitée de manière
distincte c’est ainsi que l’action en justice, peut être déclaré recevable dans un premier
temps, et mal formé dans un second

B-Limites

Les classification dans l’action et l’objet dépendent de la matière litigieuse,


c’est ainsi que l’action est qualifié de personnel, quand le droit litigieux est un droit
personnel et qu’elle est réelle quand il s’agit d’un droit réel(revendication), ensuite, un
lien nécessaire uni l’action et le droit sous réserve en effet, du droit d’action de
ministère public, dans l'intérêt de la loi, l’action suppose chez les particuliers une
prétention et a toujours pour but à travers cette prétention la consécration ou la
contestation d’un droit subjectif d’ailleur, la subordination de l’action par la loi a
l’existence d’un intérêt pour agir, exprime cette nécessité élémentaire.

P2: DISTINCTION ACTION-DEMANDE

L’action est le pouvoir de saisir le juge, la demande est la manière dont


s’exerce ce pouvoir, l’acte de procédure par lequel, une personne exerce ce pouvoir
(assignation) bien que dans la pratique, les deux expressions soit employé l’une pour
l’autre (On dira que la demande est irrecevable alors que l'irrecevabilité s’applique à
l'action). Il convient de les distinguer car tout d’abord, l’action existe de toutes
demandes indépendamment en justice ensuite, la demande en justice existe
indépendamment de l’action , une demande en justice peut en effet, aboutir à un
jugement selon lequel, le demandeur est dépourvue du droit d’agir pour defaut
d’interet, il aura introduit une demande, alors qu’il n'était pas titulaire d’une action.

P3: CLASSIFICATION DES ACTIONS EN JUSTICE

Elle est fondée, soit sur la nature du droit litigieux(A), soit sur l’objet(B).

A-Nature du droit litigieu

Ici, l’action emprunte sa nature, au droit en cause si bien que l’on opposera, des
actions réelles quand le droit litigieuse est réelle au actions personnelles, quand il
s’agira d’un droit personnel, l'existence d’une catégorie intermédiaire d’action, des
actions mixtes, est reconnue

1-action personnelle et réel

a-contenue

est réel l’action qui tend a la realisation d’un droit réel (en bornage), action
sanctionnant un droit d’usufruit, action du créancier titulaire de sûreté réel, les actions
réelles sont limités, comme les droits réelles, est personnel, l’action qui tend a la
realisation d’un droit personnel c’est à dire d’un droit de créance, les actions personnel
sont illimité à l’image des droits personnel et la jurisprudence a tendance, à en faire la
catégorie de droit commun. Elle y inclut par conséquent, les actions relatives au
droit .extrapatrimonial et au droit intellectuel

b-intérêt de la distinction v
Quant à la détermination des parties au procès, l’action réelle est liée à la
chose, on dit qu’elle est exercée in rem, elle peut donc être intentée par tous ceux qui
se prétendent titulaires d’un droit sur la chose. Contre tous ceux, qui sont détenteur de
la chose ou qui contestent la réalité du droit invoqué à l'opposé, l’action personnel, ne
s’attache qu'à la personne, on dit qu’elle est exercée in personam, ce qui implique
qu’elle ne peut être exercé que par le créancier ou ses ayant cause uniquement contre
le débiteur ou ses ayants cause , quand à la détermination de la juridiction competente,
en matiere personnel, le juge compétent, est celui du lieu où demeure le défendeur
tandis qu’en matière réel, c’est plutôt le juge du lieu de situation de la chose, encore
qu’il faille distinguer selon qu’il s’agit d’un meuble ou d’un immeuble

2-action mixte

Elle est mixte, lorsqu’elle tend à la fois, a la realisation d’un droit personnel, et
d’un droit réel née d’une même opération juridique EXP:Les actions relatives à
l'anéantissement des actes juridiques, translatif des droits réel immobilier, t’elle est le
cas de l’action en résolution d’une vente, pour défaut de paiement du prix, dans cette
hypothèse, l’action en résolution est une action personnel, vu qu’elle a pour objet,
l'anéantissement d’un rapport contractuel qui trouve sa source dans l'inexécution
d’une action, mais la vente résolue, l’acheteur doit restituer au vendeur la chose
vendue. hors, cette action en restitution est une action en revendication, dont une
action réelle ici, le droit personnel et le droit réel, sont invoque successivement
l'intérêt de cette catégorie d’action est d’ouvrir au demandeur, une action de
compétence car, il doit saisir soit le tribunal du lieu où demeure le défendeur, puisqu’il
invoque un droit personnel, soit le tribunal du lieu où est situé l’immeuble vu qu’il
pourra également invoquer un droit réel.

B-Classification fondée sur l’objet du droit litigieux

lorsque l’on considère l’objet du droit litigieux, l’on peut opposer les actions
mobilière au actions immobilière, ou se limitant au action immobiliere, distingue des
actions possessoire des actions

1-distinction action mobiliere et immobiliere.

a-critère

La qualification découle ici, de la nature mobiliere et immobiliere, de l’objet du


droit litigieux, tel qu’elle est déterminé par les articles 516, 536 du code civil est donc
immobilière, l’action qui porte sur un bien immeuble, par sa nature, sa destination ou
par l’objet auquel il s’applique, est par contre mobilière, l’action portant sur un bien
meuble par nature, par détermination de la loi, ou par anticipation la catégorie des
actions immobilière est limité alors que celle des actions est extensible en ce sens que
toute action ayant pour objet un bien non-classée parmi les immeubles, est
nécessairement, une action mobilière, parce qu’en droit civil, tout ce qui n’est pas
immeuble est meuble.

b-Intérêt de la distinction

Les actions immobilières peuvent être portées devant le tribunal du domicile du


défendeur, alors que c’est le tribunal du lieu de situation de l’immeuble qui est
compétent pour les actions immobilières, du point de vue de la capacité, et du pouvoir
requis, pour agir en justice. L’exercice d’une action mobiliere est presente comme un
acte d’administration et celle d’une action immobiliere, comme un acte de disposition
c’est pourquoi, le tuteur d’un incapable peut exercer seul une action alors que pour
action immobiliere, il doit obtenir l’autorisation du conseil de famille.

c-porte de la distinction

La distinction des actions ne doit pas être confondue avec la distinction action-
reel si dans la majorité des cas , on rencontre des actions réel immobilière, il existe
néanmoins, des actions réel mobilière et des actions personnel immobilière. EXP
d’action personnelle mobilière: le paiement d’une somme d’argent ayant pour objet un
bien meuble. les actions réel immobilière sont les plus fréquentes exp la revendication
d’un immeuble.

2-action possessoire

SECTION 2 : RÉGIME DE L’ACTION

Si l’action est bien le pouvoir reconnu au particulier de s’adresser à la justice,


pour obtenir le respect de leur droit et intérêt légitime, encore faut t’il précisé, que
l'existence de ce pouvoir est conditionné de certains facteurs.

P1: CONDITIONS D’EXISTENCE DE L’ACTION

Elles sont au nombre de deux, l'intérêt et la qualité pour agir

A-L'intérêt pour agir


Dire d’une personne qu’elle a intérêt à agir, c’est signifier que la demande
forme, est susceptible de modifier sa condition juridique, en l'améliorant , l'exigence
d’un intérêt pour agir, est affirmé par des maximes <l'intérêt est la mesures des
actions> ou <pas d'intérêts, pas d’action> si bien que si l’exercice d'une action, ne
peut procurer un avantage au demandeur, la demande sera déclarée irrecevable, puis
rejeté, sans qu’il soit nécessaire d'apprécier le bien, il peut être patrimonial ou
extrapatrimonial, pécuniaire, dans tous les cas, ils soit être né, il doit être légitime et
personnel

1-L’intérêt doit être né et actuel

Le demandeur doit justifier d’un intérêt à agir au jour où l'action est exercée
ceux-ci implique d’abord qu’un intérêt passé ne permet pas d’agir en justice par
exemple si il y a eu prescription et ensuite qu’un intérêt éventuel ne peut être retenu.
D'où l'irrecevabilité des actions préventives, les actions déclaratoires, remplissent par
contre, la condition relative à l'intérêt né et actuel.

a-Recevabilité des actions préventives

Sont préventives, l'irrecevabilité des AP les actions pour lesquelles, le


demandeurs ne justifie pas que leur exercices est de nature à lui procurer un avantage
déjà avéré. Au rang de ses actions, on peut classer les actions interrogatoires et
provocatoires . L’action interrogatoire, est celle qui a pour objet de contrainte une
personne qui dispose d’une faculté d’option soit de déclarer, si elle entend user ou non
d’un droit, soit d’opter entre plusieurs parties qui s’offrent à elle dans l’exercice de
son droit EXP: L’action dirigée contre l'héritier pour le forcer à déclarer s’il accepte
ou refuse une succession avant l’expiration du délai qui est reconnu par la loi
Quant à l’action provocatrice, elle vise à permettre, à une personne troublée par
les allégations publiques d’un autre sur la titularité d’un droit de mettre celle-ci en
demeure de justifier ses affirmations sous peine de se voir imposer un perpétuel
silence. Tant que le délai d’option n’est pas expiré, ou que la contestation du droit
d'autrui, se limite à des jactances et ne concrétise aucun faits et de droit, l'intérêt
qu’aurait le demandeur est éventuel. Lorsque par contre, l'intérêt du demandeur est
futur et certains, l’ont est plutôt en présence d’une action conservatoire, qui ne déroge
pas à la nécessité d’un intérêt né et éventuel, c’est pourquoi, est recevable l’action en
dénonciation des nouvel oeuvre, parce que la probabilité du trouble a venir, y est
grande pour que l'intérêt à agir, puisse être considérée comme certains.

b-La recevabilité des actions déclaratoires


Est déclaratoire, l’action dont l’objet est de faire constater par le juge
l'existence ou l'étendue d’une situation juridique EXP: Action en désaveux préventif

2-L’intérêt doit être légitime et juridiquement protégé

Elle découle de la jurisprudence et a permis de déclarer irrecevable, l’action de


la concubine demandant la reparation du prejudice subi par elle en raison du décès
accidentel de son compagnon Chambre civil de la Cour de cassation clause 1945 p
293 Note flour

3- L’intérêt doit être personnel.

Il faut distinguer ici, selon que l’action est exercée par une personne physique, ou un
groupement de personne.

a-Intérêt pour agir des personnes physiques.

Une personne physique, ne peut agir que si la violation du droit l’atteint dans
ses intérêts propres, et que le résultat de l’action lui profitera personnellement, elle ne
peut donc agir pour defendre l’interet general(Role du ministere public) ou les intérêts
d'autrui( Nul ne plaide par procureur) ceux-ci explique qu’un particulier ne puisse
exercer une action, pour représenter un groupe inorganisé de personnes place dans la
même situation.

b-Interet pour agir des groupements de personne

Les personnes dotées de la personnalité moral, (Ordre


professionnel:Syndicat…) peuvent agir, s’ils ont un intérêt propre, au succès de leur
action cependant, à côté de leur intérêts personnels suscite l'intérêt personnel des
membres qui les composes, et l'intérêt supérieur de la catégorie que le groupement
représenté, peuvent il agir en justice pour les défendre, pour ce qui est de l’action du
groupement dans l'intérêt d'autrui elle est en principe irrecevable en raison de la
nécessité d’un intérêt personnel pour agir mais ce principe connaît des dérogations
légales pour les syndicats. Quant à l’action du groupement dans un intérêt collectif,
l'hypothèse est celle ou un groupement de personne exerce une action dans l'intérêt de
la catégorie sociale qu’il représente. EXP: Action de l’ordre des médecins pour
exercice illégal de la médecine par un individu. Dans la mesure où l'intérêt de la
collectivité concernée ne se confond pas avec l'intérêt général, le droit positif admet
une telle action.
B-La qualité pour agir.

Elle peut être définie, comme le titre juridique, conférant le droit d’agir c’est à
dire celui de solliciter du juge qu’il examine le bien fondé d’une prétention. Pour bien
comprendre cette notion, il convient de distinguer le cas où l'action est exercée pour la
défense de l'intérêt personnel du demandeur de celui ou elle a pour objet la défense
d’un intérêt etrangers a celui du demandeur.

a- Action pour la défense d’un intérêt personnelle du demandeur

Lorsqu’une personne veut défendre ses propres intérêts, il a une défense qui lui
est propre car la loi apporte qualité à celui qui a intérêt à agir on est alors en présence
d’une action banal par opposition au action attitrée au reservé une action est dite à titre
ou réserve lorsque la loi ne l’accorde qu'à certaine personnes. EXP: L’action en
divorce, Action en désaveux c’est dans ce cas que l'intérêt apparaît distinct de la
qualité car il ne suffit pas d’avoir un intérêt pour se voir reconnaître la qualité d’agir.

b-Action pour la défense d’un intérêt différent de celui du demandeur.

A partir du moment ou la qualité est une conditions d'existence de l’action elle doit
s'apprécier dans la personne du demandeur ce n’est donc que dans les cas où la loi
accorde à une personne le droit d’agir pour défendre les intérêts d'autrui qu'apparaît
l’autre manifestation de la qualité pour agir

P2:EXERCICE DE L’ACTION

Il ne suffit pas que l’action en justice existe, son exercice au moyen de la demande en
justice, doit remplir certaines conditions, et respecter certaines modalités

A-Conditions de l’ AJ

Elle n'est valable que si son titulaire à la capacité et le pouvoir d'agir.

1-La capacité

Il s’agit ici de la capacité d’exercice c'est-à- dire l’aptitude à faire valoir les droits dont
on se prétend titulaire en son donc dépourvu les mineurs non émancipés et les majeurs
incapables.

2-Le pouvoir
On doit distinguer deux hypothèses, dans la premières, le demandeur a la capacité
d’agir, le pouvoir d’agir, lui appartient alors aussi sauf lorsqu’il s’agit d’une personne
moral il faudra alors avoir recours à une personne physique pour représenter la
personne moral dans la seconde, le demandeur n’a pas la capacité d’agir, il ne peut de
ce fait, obtenir la sanction de ses droits que par le biais d’un représentant. Le pouvoir
du représentant d’agir en justice, peut être légal, judiciaire cependant, la règle selon
laquelle, nul ne plaide par procureur, impose que le nom du représentant figure dans
tous les actes de procédure et que celui du représentant. La demande du représenté est
irrégulière et l’acte de procédure qui est en l’instrument en cours la nullité pour
irrégularité de fond.

B-Mise en oeuvre de l’action

1-La demande en justice.

Elle ne doit pas être confondue avec son objet. La demande est un actes de procédure
qui matérialise l’action que l'objet est pretention

a-Les différentes sortes de demande.

Selon que la demande déclenche l’instance ou est introduite en cours


d’instance. on parlera de demande initiale ou incidente: Il s’agit de la demande
principal d’instance,celle par lequel un plaideur, prendre l’initiative d’un procès , en
soumettant ses prétentions au juge, elle peut prendre la forme d’une assignation, art 6
du Code de procédure civil, c’est à dire d’un acte d'huissier, qui devrait être signifié à
l'adversaire, elle ne saisit pas le tribunal, pour qu’il en soit autrement, il faut enrôler
l’affaire c’est à dire l’inscrire au rôle du tribunal, en déposant une copie de
l’assignation au gref de la juridiction compétente, lorsqu’elle ne résulte pas d’un acte
d'huissier, la demande prend un nom de requête, celle ci est généralement écrite, et
doit contenir les meme mentions que celle prévue dans une assignation. devant les
juridictions traditionnel, la requête peut être oral Art 14 al 1 du décret de 1973, dans
cette hypothèse, le président saisit en établit un procès verbal, qui est immédiatement
consignés sur registre et la date de l'audience est fixe, lorsque les parties, décide de se
présenter volontairement devant le juge pour être jugé, sans assignation ou requête
préalable, on parle alors de comparution volontaire . Art 18 du Code de procédure.
Quand au demandes incidentes, ce sont les demandes alors que leur nature varie selon
la partie mais les normes sont commune au titre des demandes incidente on peut citer
la demande reconventionnel ou reconvention; c’est la demande par lequel le défendeur
a la demande initial prétend obtenir un avantage autre que le rejet de la prétention.
Mais pour que la demande introduite par le défendeur soit qualifiée de
reconventionnelle, il est nécessaire qu’il existe entre elle et la demande initiale, un lien
suffisant car elle ne fait que se greffer sur le procès initial pour en élargir l’objet. Elle
se forme par de simples conclusions, que l’on appelle conclusion reconventionnelle.
Parce que la convention ne peut être formée que par un défendeur contre le demandeur
originaire, ce dernier, ne peut en former une a son tour car reconvention sur
reconvention ne vaut. Il ne peut que produire une demande additionnelle. La demande
additionnelle est celle par laquelle, une des parties modifie ses prétentions, en y
ajoutant. Quand au régime des demandes incidentes, car elles viennent se greffer à une
instance déjà introduite, leur recevabilité est subordonnée à la condition qu’elle se
rattache au prétentions originaire par un lien suffisant ensuite elles obéissent à un
formalisme bien stricte que celui des demandes initial qui leur permet d'être forme de
la même manière que les moyens de défense c’est à dire par voie de conclusion.Elle
doivent toutefois exposer les prétentions et les moyens de la partie qui lui forme et
joindre les pièces justificatives. Enfin, les règles de compétences sont moins
rigoureuses, c’est ainsi que parfois des questions qui échapperaient à la connaissance
d’une juridiction si elle y était soumise dans une demande initiale peuvent être
tranchées par elle lorsqu’elles font l’objet d’une demande incidente.

b-Les effets de la demande

Au plan processuel, la demande initiale introduit l’instance, mais pour que le


lien soit créé il faut saisir le juge la demande initiale produit des effets à la charge des
parties. Le demande a la charge de saisir le tribunal, quand cette saisie exige
l’accomplissement d’un formalité qu’on appel le placement, il se fait au moyen d’un
acte appelé classe qui est remis au greffe en double exemplaire avec la second original
de la saisit, quand au défendeur, il est tenue de comparaître et de fournir tous les
éléments nécessaire à son identification à peine d'être déclaré, irrecevable en sa
demande. En ce qui concerne les effets substantiel de sa demande en justice, elle
neutralise le rapport de droit litigieuse dans l’attente de la décision du juge quant au
effet substantiel, de la demande en justice à l'égard des parties, le principal est d'opérer
une mise en demeure du débiteur au même titre qu’une sommation. En matière
personnel, la demande transfert les risques de la chose a la charge du défendeur si
celui ci est débiteur d’un corps certaines en matière reel immobilière ou mixte, elle le
rend comptable des fruits de la chose dès lors qu’il en est possesseur.

2-Les moyens de défense

Il en existe différentes sortes de moyens de défense, et leur régime juridique est


spécifique, ils sont contenus dans les conclusions du défendeur. Les conclusions sont
l’acte de procédure par lequel, l’avocat d’une partie, fait connaître les prétentions de
celle-ci et l’argumentation sur laquelle elle se fonde. Elle comporte deux parties, les
motifs qui exposent les moyens de faits et de droit sur lesquels est fondée la demande
ou la défense et le dispositif qui énonce les différents chefs de demandes sur
lesquelles, le juge saisi doit se prononcer en ce qui concerne le demandeur,
l’assignation vaut conclusion.

a-Les différents moyens de défense

Pour faire échec à la demande de son adversaire, le défendeur dispose de trois


moyen de défense, la défense au fond, l’exception de procédure et la fin de non-
recevoir on appelle défense au fond, un moyen par lequel, le défendeur s’efforce
d'établir, que la demande de son adversaire est mal fondé en droit, soit parce que le
droit à léger par le demandeur n’existe pas ou plus , soit car il n’a pas l'étendue que
celui-ci lui attribue. Exemple: à une demande en paiement de dette, le débiteur répond
que l’obligation a été exécutée par paiement ou compensation. La défense peut être
invoquée en tout état de cause quand a l’exception de procédure, elle permet au
défendeur, de demander l’ajournement de la discussion sur le fond de la demande sans
s’attaquer au fond. EXP: L’exception d'incompétence. Lorsqu’elle est invoquée, le
défendeur ne conteste pas le fond du droit, mais sollicite seulement que l’examen du
fond soit suspendu, afin qu’il soit préalablement statué sur ce point particulier. En ce
qui concerne la fin de non-recevoir, elle a pour but de faire sanctionner l'absence du
droit d’action. comme c’est le cas lorsqu’il y a défaut d'intérêt ou de qualité pour agir
est un action reserve. Prescription, forclusion ou encore chose jugée. Elle se distingue
de la défense au fond par son objet, car le défendeur qui invoque une fin de non
recevoir, contexte la recevabilité de la demande et non son bien fondé, elle se
distingue également de l’exception de procédure, car elle a pour effet, le rejet définitif
de la demande. Exp : en cas de désaveux de paternité, si la demande du mari est
déclarée irrecevable pour avoir été formée après l’expiration du délai imparti, toute
demande est désormais impossible.

b-le régime des moyens de défense.

Alors que les défenses au fond, peuvent être invoquées en tout état de cause ,
les exceptions et les faits de non-recevoir, doivent l'être avant qu’il ait été conclu au
fond. Seules les exceptions d'incompétence matériel et de communication des pièces
peuvent être invoquées en tout état de cause. Art 77 al 1 du code de procédure civil.

3-Les actes de procédure


Les demandes et les défenses sont portées devant le juge, au moyen d'actes
juridiques particuliers, appelés actes de procédure. Ils ne sont pas des actes de
procédure car le déroulement du procès se caractérise par son formalisme. Ce
formalisme ne manifeste pas la nécessité faite au partie d'intégrer toute leurs
démarches et toute les opérations juridiques, donc les actes rédigés d’une certaine
manière, appelé acte de procédure. L’acte de procédure est donc un écrit, un
instrumentum fait pour le compte des parties par les auxiliaires de justice. Avocats,
huissier, greffier,...On l’oppose au fait pas le juge, l’acte de procédure est donc un acte
unilatéral il doit être porté à la connaissance de l’autre partie d'où l'importance de sa
notification, des sanctions sont prévues en cas d'irrégularités.

a-La notification des actes de procédure.

C’est une formalité par laquelle, on porte un acte à la connaissance d’une


personne, il existe deux voix de notification de voix commun, la signification, et la
notification des actes en la forme ordinaire. s’agissant de la signification, elle est la
notification par voie d’huissier, Est compétent, l’huissier qui réside auprès du tribunal,
dans le ressort duquel se trouve le domicile du destinations, il doit effectuer les
notifications, par voie de signification, mais peut se faire aider par les clerc de son
étude, la signification, doit être fait à une personne ou à domicile , mais si l’huissier ne
trouve au domicile ni la personne concernée, ni une personne majeur ou si ceux-ci
refuse de recevoir la signification il devrait remettre sans délai, la copie de l’acte au
maire ou à la personne qui en fait office ou à défaut, au chef du groupement ou du
village. Ceux qui n’ont aucun domicile connu, doivent être signifiés, au lieu de leur
résidence actuelle. Si le lieu n’est pas connu, l’exploit sera affiché à la porte
principale, de l’auditoire du tribunal, ou la demande est porte. Une seconde copie sera
donnée au procureur de la république, qui visera l’original. Pour ceux qui vivent à
l'étrangers, l’assignation sera déposée au parquet du procureur de la république, près
du tribunal ou la demande est portée qui visera l’original et enverra la copie au
ministre de la justice qui enverra la copie au MINREX, qui la transmettra à son
homologue du pays du domicile ou de résidence du destinataire. Les actes destinés au
personne morale de droit privé ou à un établissement public à caractère commercial et
industrielle, doivent être notifiés, en leur lieu d'établissement, ou à défaut en la
personne ou au domicile de l’un des associés. Les collectivités sont notifiées à leur
bureau. La signification doit être faite de jour entre 6hr et 18hr et les jours ouvrables.
La date de la signification est celle du jour où elle est faite à personne à domicile, à
résidence ou à parquet. Quant à la notification des actes de procédure par la voix
ordinaire, elle s’effectue soit par lettre recommandée avec avis de réception, soit par la
remise de l’acte au destinataire contre emargement ou recepice. Lorsque pire
recommande n’a pas touché le demandeur, le greffier l’adresse à un Huissier, pour
qu’il procède par signification. A la différence de la signification, la notification n’est
soumise à aucune condition de temps il n’y a pas d’heure ou de jours interdit qu'à la
date de la notification si elle est faite par remise la date est celle de l’emargement ou
du recepice, si elle a lieu par voie postale, la date de la notification, est celle du cachet
du bureau des mission de l'expéditeur, et celle à pose par lors de la remise de la lettre
par le destinataire.

b-Sanction des irrégularités des actes de procédure

La nullité des actes de procédure, est encourue aussi bien pour les vices de
forme( Vices relative au contenue des actes) pour les vices de fonds(défaut de
capacité,...) s’agissant des vices de formes, il existe deux vices de formes, les
premières touche l’auxiliaire de justice, rédacteur de l’acte qui peut être condamné à
des dommages et intérêts, il encourt également des sanctions disciplinaires, les
secondes sont la nullité de l’acte. Le principe est que la nullité doit reposer sur un
texte sauf pour les formalites substantielles. Quant au sanctionné pour violation des
actes de procédure, elle vise la violation des règles sur la capacité de son représentant.
Procès forme ou continuer par un dirigeant de société, donc les conditions ont pris fin.

4-Les délais de procédure.

procès rythmé par des délais de procédure, soumis à des règles strictes, dont la
méconnaissance peut décider du sort du procès. Les delai de procédure, vise le plus
souvent, à combattre l’inertie des partie, il fixe par exemple, une durée maximum pour
l’accomplissement d’un acte (Délai pour interjeter appel) et sont pour l’essentiel des
delai de forclusion encore appelé délai de déchéance, c’est à dire, que le plaideur doit
agir, avant l’expiration du délai, après, il ne le peut plus parfois, les delais de
procedure, est un délai d’attente , pour permettre à l'autre partie de s’organiser
exemple, le délai de comparution, qui est de 8 jours Art 14 du code de procédure civil
et permet au défendeur de constituer un avocat, les délai de procédure sont légaux,
c’est à dire que la durée de chacun d’eux, résulte d’une disposition de la loi il existe
cependant des délai judiciaire, c’est à dire des délai dont la durée est fixée par le juge
l’importance des délai de procédure, necessite d’etudier leur sanction et computation.

a-La computation des délais

La procédure civile utilise 4 mesures: Les heures, les jours, les mois et les
années lorsqu’il existe un véritable délai en heure, en matière de saisie des aéronefs,
son calcul comprend a partir de l'événement qui le fait courir, autant de fois 60min que
le délai comprend d’heures. Les délais en années constituent une variante des délais en
mois, et sont donc étudiées en même temps qu’eux il convient alors de s’attarder,
uniquement sur le calcul des délai en jours et en mois.
- Concernant les délai en jours; elles s'opèrent en appliquant les règles, sur son
point de départ, le DIES A QUO. et son point d'arrivée le DIES AD QUEM.
Pour le point de départ, il faut connaître, l'événement qui le fait courir EXP: La
notification du jugement et ensuite, savoir s' il faut compter le jour où se
produit l'événement qui le fait courir. L’art 605 du code de procédure Civil,
répond par la négative, et cette règle a été entendue à la plupart des actes de
procédure par la jurisprudence. sauf disposition contraire de la loi cela
implique, que si l'événement qui fait courir le délai, s’est produit le 15 juin le
délai ne commence à courir que le 16 juin à 00h pour l’identification du jour ou
le délai expiré, il faut distinguer selon que le législateur a prévu que le delai
etait franc ou pas lorsqu’un délai est franc, il expire le lendemain du derniers
jour du délai c’est ainsi que si le dernier jour du délai, est le 22 février l’acte
peut encore valablement être passé le 23 février. Lorsque le délai n’est pas
franc, le 22 février, est le dernier jour pour l’accomplir. Il faut ajouter que
lorsque le dernier jour est un jour férié, le délai sera reporté au premier jour
ouvrable qui suit. Quand a la computation du délai en mois, le délai expire, le
jour du dernier mois qui porte le même quantième que le jour de l’acte de
l'événement qui fait courir le délai du 22 février au 22 mars, si ce délai tombe
un jour inutile, ce le délai est prorogé au dernier jour ouvrable qui le suit NB:
Comme tout les mois n’ont pas la même durée, a défaut de quantième le délai
expire le dernier jour du mois. EXP: un délai le 31 Mars va expirer le 30 avril
les règles ci dessus s’applique également au délai en année si bien que
lorsqu’un délai est exprimé en année, il expire le jour de la dernière année qui
porte le même quantième que le jour de l'événement qui fait courir le délai.
EXp: Délai de 2 ans expirera le 23 février 2024, pour les delai combinants des
jour et des mois Exp: 15 jours et 1 mois, on décompte d’abord les mois, puis
les jours.

b-Sanction des délai de procédure

Cela signifie que lorsqu’un plaideur laisse couler le délai qui lui est impartie pour
accomplir un acte sans l’accomplir, il est déchu du droit de faire cet acte, autrement
dit l’expiration d’un délai de procédure entraîne il suffit de constater que le délai n’a
pas été respecté, pour que la forclusion tombe de manière automatique, elle a un effet
sur le fond du litige, il s’agit de punir le plaideur, qui n’a pas été diligent, c’est
pourquoi, il n’existe que deux remèdes à la forclusion applicable a deux hypothèses,
ou il est établi de manière certaine que l’expiration du délai a échappé au plaideur,
relevé de forclusion et la suspension du délai. Le relevé peut intervenir dans une
instance ou le défendeur n’a pas comparue, lorsqu’il a laissé expire le délai pour
interjeter appel ou faire opposition, s’il réussit à prouver que sans qu’il y est eu faute
de sa part il connaissance du jugement en tant utile pour exercer son retour pour se
trouver dans l'impossibilité d’agir. La suspension du délai quant à elle, a été reconnue
possible pour une affaire en appel, dans le délai voulu, en raison d’un cas
majeur(Document recommande.

CHAPITRE 2: LES PRINCIPES FONDAMENTAUX GOUVERNANT


L’INSTANCE

L’instance va de la saisine du juge au jugement. Elle est la phase judiciaire du


procès, au cours de laquelle, les parties au litige, son objet est de régler un litige,
relatif à un rapport de droit substantiel. Le juge est l’instrument officiel de ce
règlement passifique des conflits. juge des parties sont soumis a certain principe
généraux, qui en gouvernent le cours.
N
SECTION 1:PRINCIPE DIRECTEUR DU PROCESS

Il y en a 3 : le principe dispositif,le principe du contradictoire et le principe de


l'immutabilité du litige

P1: LE PRINCIPE DISPOSITIF.

Les parties ont la direction du procès, et le juge doit rester neutre. Il connaît
cependant des limites.

A-PRINCIPE

Le juge ne peut se prononcer sur des questions autre que celle qui lui ont été
soumis par des partie dans leur conclusion
c’est elles également qui peuvent interrompre le procès et même y mettre un
terme, avant que le jugement n'intervienne, le demandeur peut s’arranger avec le
défendeur.Le juge ne doit pas se prononcer. Dans la procédure accusatoire, le juge
joue le rôle d’un arbitre, qui ne recherche pas lui même la vérité, ce sont les plaideur
qui, chacun de son côté procède à l’instruction de leur propre cause rassemble les
éléments de preuve, de nature à justifier leur prétentions respective et demande au
sujet de les départager, le juge ne prend pas d’initiative et attend que les parties lui
apporte les éléments nécessaire, pour lui forger une conviction. Dans la procédure
inquisitoire par contre, le juge dirige lui-même l’instruction en vue de découvrir la
vérité , il est doté des pouvoirs les plus étendus, pour faire éclater la vérité au besoin
contre le gré des parties en cause. L'idée maîtresse ici, est que la justice est un service
public et que le juge dès lors qu’il est saisi, n’a plus à se soucier de ce que veulent ou
souhaite les parties.

B-LIMITES

Si les parties passent elle même par les demandes incidentes, le cadre du procès
et ses limites, si elles décident du point de savoir si le procès aura lieu ou non, ou si
elles ont le monopole de la légalisation des faits, il n’en demeurent pas moins que
lorsqu’elle ont décidé de confier le soin de leur litige à un juge, celui-ci doit pouvoir
rendre justice conformément au règle de droit applicable et l’adage latin DA MIHI
FACTUM TIBI DABO donnes moi les faits je te donnerais le droit s’applique ici,
c’est pourquoi, la jurisprudence, lui reconnaît le droit de donner ou restituer au faits
leur exacte qualification, quelque soit ;la dénomination proposé par les parties. Le
juge a en outre, la faculté, de relever d’office les moyens de pure droit c’est à dire
ceux qui tendent au même but que celui qui est l’objet de la prétention et résulte des
seuls faits produit en substituant par exemple , une responsabilité contractuelle a une
responsabilité délictuelle il en est de même des moyens d’ordre public, que le juge a le
devoir de relever d’office. Les plaideurs n’ont pas le droit d’y renoncer, et leur
silence, n'empêche pas le juge de soulever d’office, ce genre de moyen car il touche à
un principe essentiel du droit. Exemple: L’expiration du délai dans lequel, une voie de
recours doit être exercée.

P2: PRINCIPE DU CONTRADICTOIRE.

Ce principe veut que chaque partie soit mise en mesure de discuter les
prétentions, les preuves de son adversaire. Il s’impose aussi bien au parties qu’au juge.

A-DANS LES RAPPORTS ENTRE LES PARTIES.

En début de procès, le respect du principe du de contradictoire, impose que


toute personne, soit informée de façon claire, du procès qui lui est fait. Les règles sur
l’assignation et la requête introductive d'instance rendent compte de cette idée. Le
délai minimum de comparution, qui est de 8 jours, rend compte de la volonté de
permettre au défendeur d’organiser sa défense. Pendant l’instance, le principe du
contradictoire, qui implique une information réciproque des parties, aussi bien sur les
éléments de faits, que sur les éléments de droit utilisé dans le débat pendant l’instance
mets a la charge de celle-ci une obligation de communication des pièces qui vont etre
utilise, pour permettre à chacune d’elle de se préparer. Et les pièces non mentionnées,
dans les mêmes assignations, ou conclusion d’une partie ou celle dont la
communication aura été refusée, seront rejetées des débats même d’office par le juge.
Art 96 du code de procédure civil, la communication des pièces, doit être faite dans
des délai raisonnable, si bien que les significations tardives de conclusions, ou les
communication tardives des pièces, viole le principe du contradictoire.

B-LE CONTRADICTOIRE ET LE JUGE

Le juge doit respecter, et respecter lui-même le principe du contradictoire. Il


doit s’assurer de ce que chaque partie a bien signifier ses conclusions à l'adversaire.
Impose la communication des pièces, et statue sur les éléments du procès, qui ont été
débattu devant lui.

P3: PRINCIPE DE L'IMMUTABILITÉ DU LITIGE

Il signifie que lorsqu’une instance est engagée, ses éléments et son cadre ne
doivent pas être modifiés. Il s’impose aussi bien au partie qu’au juge.

A-L'IMMUTABILITÉ DU LITIGE ET DES PARTIES

Les parties sont certe libre de modeler la physionomie, du procès, mais lorsque
celui-ci a reçu sa structure, elle doit être conservé jusqu’au bout et si les demande
incidente sont admise, c’est à condition, qu’elles soit lié à la demande initial, par un
lien étroit de connexité, et qu’elle soit présente assez tôt, pour ne pas constituer, un
moyen de retarder l’issue du procès. Les demandes nouvelles sont interdites, mais les
moyens nouveaux sont autorisés.

B-L'IMMUTABILITÉ L ET LE JUGE.

Parce que juge est enfermé, dans le cadre de l’instance, place par les plaideurs,
il ne peut statuer ni infra petita, ni ultra petita. Le juge statue infra petita, lorsqu’il ne
statue pas sur tout ce qui lui a été demandé. C’est le cas lorsqu’il existe une demande
principale, et plusieurs demandes secondaires, et qu’il oublie de statuer sur une des
demandes secondaires. Le juge statue ultra petita, lorsqu’il accorde, plus que ce qui a
été demandé. Et il statue ultra petita, lorsqu’il accorde au demandeur ce qu’il n’a pas
demandé dans le même ordre d'idée, le juge ne peut modifier de son propre chef, les
parties au procès, la cause, l’objet,...

SECTION 2: LA DIVERSITÉ DES ACTES DU JUGE.


Le juge, accomplit essentiellement, des actes juridictionnels, mais il est aussi
appelé à accomplir des actes non-juridictionnels.

P1: ACTES JURIDICTIONNELS

A-CRITÈRE DE L’ACTE JURIDICTIONNEL

Certains font appel à des critères formels, ou externes pour définir l’acte
juridictionnel(organe,procédure utilisée) d'autres font appel à des critères matériels,
qui recherche plutôt, l’objet ou la finalité de l’acte. Pour eux, est juridictionnel, l’acte
qui tranche un litige, ou vise à la constatation qu' une règle de droit a été violée ou
non. Pour parvenir à une définition précise de l’acte juridictionnel, il est nécessaire,
de faire appel, à une combinaison de ces différents critères, pour dire que l’acte
juridictionnel, consiste de la part d’un juge. Agissant dans le cadre des fonds spéciaux,
tendance à garantir, la possibilité d’un débat contradictoire, à faire application d’une
règle juridique, en vue de trancher un conflit par l’accueil, ou rejet de la prétention
mise à la justice.

B-EFFET DE L’ACTE JURIDICTIONNEL

Le juge statue sur une demande, dans laquelle est contenue une prestation de
droit substantiel. Le jugement a donc d’abord une influence sur la situation du droit
substantiel en cause, mais il a également des effets de nature processuelle.

1-Effet substantiel de l’acte juridictionnel

C’est dans la consécration, ou le rejet de la prétention, que réside exp: le juge


décidera, que le demandeur, est le créancier du défendeur on parle de l’effet
substantiel, car le jugement produit une modification de la situation du droit
substantiel des parties.

2-Effet processuel de l’acte juridictionnel.

Deux effets sont attachés à l’acte juridictionnel, l'autorité de chose jugée, et le


dessaisissement du juge. l’un et l’autre, vise à mettre fin au procès.
- L'autorité de la chose jugée: Le jugement, a autorité de la chose jugée
c’est à dire, force de vérité égale. La décision peut être remise en cause
par le billet de l’exercice des voies de recours. L'autorité de la chose
jugée, s’impose de ces parties, et si l’une d’elle essaye de recommencer,
le procès déjà jugé(même procès,même cause, même parties,...) il lui
serait imposé une fin de non recevoir, tirée de la chose jugée. Mais cette
autorité est relative, et n’existe que dans les rapports des parties au
procès. Elle ne joue pas à l'égard des tiers. si bien que le tiers à
l’instance précédente, peut fonder une demande ayant le sans qu'on
puisse lui opposer une fin de non recevoir, tirée de la chose jugée.
Cependant, certaines décisions, ont une autorité absolue, et produisent
des effets, même à l'égard des personnes non parties à l’instance.
- Le dessaisissement du juge: lorsque le juge a rendu sa décision, il ne
peut plus revenir decu, meme avec le consentement des parties, il existe
cependant des dérogations à ce principe, lorsque la loi prévoit des voix
de rétractation(Opposition)

P2: LES ACTES NON-JURIDICTIONNEL

A-LES DÉCISIONS GRACIEUSES.

Le juge statue en matière gracieuse, lorsqu’il est saisi en l’absence de litige, et


qu’il doit prendre une décision. Il en est ainsi, lorsque la loi exige, en raison de la
nature, ou de la qualité du requérant, qu’une demande soit soumise à son
control(Homologation,émancipation d’un mineur) Il exerce alors un control, qui le
conduit à jouer un rôle actif mais non juridictionnel.

B-LES MESURES D’ADMINISTRATION JUDICIAIRE.

Le juge exerce une certaine activité administrative, lorsqu’il pose des actes au
fonctionnement même du service judiciaire, envisager dans son ensemble. Répartition
des affaires, entre les chambres, fixation des audiences,...) dans la catégorie des actes
administratifs , les actes processuels non-j comme les décisions de radiation, ou du
retrait , celle de jonction ou de disjonction d’instance.

PARTIE 2: L’INSTANCE CIVILE

CHAPITRE 1: PROCÉDURE DEVANT LES JURIDICTIONS CIVILES DU 1


DEGRÉ

Qu’il s’agisse des juridictions traditionnelles ou des juridictions du droit écrit


du premier degré en matière civil, les règles qui gouvernent l’instance sont
globalement les mêmes. Elles ont trait aux différentes procédures, aux incidents de
procédure, et au jugement auquel elles aboutissent.
SECTION 1:LES DIFFÉRENTES PROCÉDURES.

Selon que les parties au procès, qui assistent et interagissent ou encore que
l’une d’elle est absente du procès, le cheminement vers la solution du litige,
s'effectuera différemment. Dans le premier cas, la procédure sera contradictoire, dans
le second, le législateur a dû prévoir comment procéder, car tout plaideurs doit trouver
une solution à son problème, lorsqu’il s’adresse au juge on parlera alors de procédure
par défaut car l’une des parties est défaillante.

SS1: LA PROCÉDURE CONTRADICTOIRE

Elle débute par l’introduction de l’instance, et se poursuit avec les débats


oraux.

P1:INTRODUCTION DE L’INSTANCE.

Elle peut être introduite de différente manière. Il est cependant important de


noter que pour que le tribunal soit saisi, le demandeur doit consigner au greffe, une
somme suffisante pour garantir le payement des frais.Il existe plusieurs manières
d’introduire l’instance.

A-ASSIGNATION

Art 6 du code de procédure Civil. L’assignation est un acte d’huissier, par


lequel le demandeur cite son adversaire à comparaître devant un tribunal. Elle doit
contenir:
- La date:jours, mois et ans,Les noms,profession,Domicile
- Les noms et demeures de l’huissier et du défendeur, les mentions de la
personne à laquelle, copie de l’exploit sera laissé
- L’objet de la demande, et l'exposé sommaire des moyens.
- L’indication du tribunal qui doit connaître de la demande la date et l’heure de
l’audience

B-LA REQUÊTE

Art 19 du code de procédure civil et art 14 premièrement du décret de 1069 sur


les juridictions traditionnelles. A la différence de l’assignation, la requête est rédigée
par le demandeur, mais doit contenir toutes les indications prévues pour une
assignation. Elle est adressée au président de la juridiction compétente, par lettre
commande. Dans les 24 hr de sa réception, le président rend une ordonnance, fixant la
date de l’audience et remet le dossier au greffier, qui dans les 24 hr, envoi par plis
recommandé, au défendeur copie de l’ordonnance et de la requête introductive
d’instance, et au demandeur, copie de l’ordonnance. Lorsque le plis n’a pas touché le
demandeur, le greffier adresse copie de l’ordonnance, avec mention de sa non remise
et la requête introductive d’instance, a un huissier pour qu’il soit possédé par voie
d’assignation. Devant les juridictions traditionnelles, la requête introductive est remise
au président de la juridiction et le secrétaire est chargé de l’affaire tenir au défendeur.
La requête peut être faite oralement, devant le président il en est alors dressé un
procès- verbal.

C-LA COMPARUTION VOLONTAIRE.

L’art 18 prévoit que les parties peuvent se présenter volontairement devant le


juge pour être juge. Le juge enregistre alors sur place toutes les mentions exigées dans
une assignation.

P2: LA COMMUNICATION AU MINISTÈRE PUBLIC

Le ministère public peut intervenir dans une instance, comme partie


principal(Demandeur ou défendeur) ou comme partie jointe. La com au ministère
public, intéressé uniquement les litiges, dans lequel il est partie jointe c’est à dire
lorsqu’il est appelé à donner son avis, sur le problème posé par une affaire. Et l’art 36
du code de procédure civil, fait obligation au tribunal qui reçoit un dossier, de le
communique au ministère public pour qu’il donne son avis, lorsque sont en cause:
- Les dons et laigue au profit des pauvres
- L'État des personnes et des tutelles.
- Les déclinatoires sur incompétence.
- Les règlements des juges.
- Récusation et les renvois pour parents ou alliance.
- Les prises à partie
- Les dames non autorisées par leur mairie, les mineurs et généralement, lorsque
l’une des parties est défendu par un représentant légal.
- Le présumé absent.

Cependant, le procureur de la R pourra toujours demander à ceux que les affaires, qui
concernent les domaines non listés dans l’art 36 du code de procédure civil, lui soient
communiqués.

P3:LES DÉBATS.
Deux principes gouvernent les débats. La publicité, et l'oralité
A-PUBLICITE DES DEBATS.

Art 26 du CP Le principe veut que les débats soient publics, sauf lorsque la loi
prévoit qu’ils ont lieu en chambre du conseil ou 8 clos. La PD a pour effet, que le
public, doit etre admis a assister a l’audience, la PUB est considere comme une
conditions de clarte et regularite des debats. Elle se veut une garantie de bonne justice
pour les plaideurs. L’art 26 du code de procédure civil, qui instruit la PUB des débats,
réserve néanmoins, le cas où cette pub s'avérerait dangereuse, pour l’ordre public,
pour les mœurs. Il permet alors au tribunal, de déclarer le huis clos par jugement
préalable

B-Oralité des débats.

Elle favorise la contradiction, vivante et directe. qui permet au juge, de mieux


saisir certains points, qui aurait pu lui paraître obscure. c’est pourquoi, bien que les
conclusion de chacun, est ete communique a la partie adverse, les partie, ou leur
mandataires, sont autorisés à présenter des observations oral ou à développer leur
conclusions. Ils sont développés au cours des plaidoiries. d’abord le demandeur, ou le
défendeur, suivi du ministre du ministère public partie jointe. D’une manière générale,
les parties ont l’obligation de s’exprimer avec modération et de garder le respect dû à
la justice. Art 27 du CPC toute manifestation intempestive, peut entraîner l'arrestation
des coupables, et leur descente pendant 24h dans une maison d'arrêt. Art 28 du code
PC. des que le tribunal s’estime suffisamment informé, intervient la clôture des
débats, et l’affaire est mise en délibéré. Cela veut dire que les magistrats s'accordent
un certain temps avant de rendre leurs décisions. Mais le jugement peut être rendu sur
le siège, c-a-d sur le champ.

SS2: LA PROCÉDURE PAR DÉFAUT.

En matière processuelle, le défaut vise généralement l'hypothèse ou l’une des


parties à l'instance, n’est ni présente, ni représentée à celle-ci. Si il est vrai que la
nécessité de respecter les droits de la défense conduit en pareil cas à ce que certaines
précautions soient prises, il n’en demeure pas moins que les droits de la partie
présente, ne doivent pas être sacrifiés pour autant. Elle doit en effet pouvoir obtenir un
jugement, même si son adversaire est défaillant. Et c’est elle que semble protéger l’art
6 du code de PC lorsqu'il énonce < Si au jours indiqué dans la citations, l’une des
parties ne comparaît pas, la cause sera jugée par défaut...> Cependant, on peut
toujours envisager un défaut de comparution du demandeur. Même si celui du
défendeur peut sembler plus probable.
P1: LE DÉFAUT DE COMPARUTION DU DEMANDEUR.
Le défendeur paraît alors plus protecteur que le défendeur, car le juge a la
possibilité de demander.

- Un ajournement de la procédure si la partie comparante y consent


- Qu’il soit assigné, s’il s'avère que les délais n’ont pas été respecté ou qu’il n’a
pu être instruit de la procédure

P2: DÉFAUT COMPARUTION DU DÉFENDEUR.

TD:CAS PRATIQUE.

Lors d’une visite à votre amie Alan etudiant en 3eme année de l'école National
polytechnique, son coin Ari 15 ans apprenant que vous etes etudiant en 3eme annee
droit à UCAC, vous aborde et vous demande, comment pourrait être introduite, auprès
du TPI de yaoundé Centre administratif, la demande en paiement de ses loyers? dans
le litige l’opposant à M daouda, locataire de l’un des appartement dont il a hérité de
son père.deuxième ce que vous pensez des déclaration de boris ? qui affirme que ari
ne remplit pas les conditions pour exercer une action en justice,comment qualifier la
demande en annulation du contrat de bail que Daouda promet d'introduire s’il est
poursuivie en paiement de ses loyers?

- Résumés des faits: des mots à nous en prenant les éléments importants.
- Puis prendre les questions une par une:problèmes juridiques pour chaque
question,ensuite l'état du droit(cours)enfin application au cas d'espèce qu’on
vient d'évoquer.

Resume: M Ari age de 15ans dote des appartements en location voudrait introduire
une demande de payement de son loyer contre son locataire cependant M Boris estime
que celui-ci ne remplit pas les conditions necessaire pour exercer une action en justice
enfin, M Ari voudrait qualifier la demande en annulation du contrat de bail que M
Daouda va introduire en cas de poursuite.
M Ari dote des appartements en location legue par son père voudrait introduire une
requete contre M Daouda qui refuse de payer son loyers

1-Probleme: Comment introduire une demande devant le TPI?(toujours circoncrire le


PB Juridique)
Etat de droit: Assignation,requete,comparution
Application au cas d’espece: Il a le choix entre l’assignation et le requete.
2-PB:Quelles sont les conditions pour exercer une action en justice? Un mineur de 15
ans peut il exercer une action en justice?
Etat de droit: Capacite pour agir et pouvoir.
Application au cas d’espece: Il ne remplit pas les conditions car il est mineur, Il a
l’action mais ne peut pas l’exercer car il est mineur. il doit se faire representer.

3-PB:Comment qualifier une demande qui intervient apres une demande


principal,initial
Etat du droit: demande incidente:reconventionnelle et additionel
Application :

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