Procedure Civil
Procedure Civil
Procedure Civil
L’ordre juridique n’est pas un ordre prouve, mais construit, cet ordre juridique,
encore appelé ordonnancement juridique, ou droit objectif, est constitué, par un
ensemble de règles de droit, générale et abstraite, dont le respect est assuré, par le
moyen de la contrainte étatique. Ce droit reconnaît au individu, ou à certains
groupement d'individu, des prérogatives de droit subjectif, afin de satisfaire leurs
intérêts. Les droits sub sont protégés par l’Etat, dès lors qu’ils sont exercés
conformément au droit obj malheureusement, la mise en œuvre de la règle de droit,
n’est pas toujours spontanée, il a donc fallu prévoir les moyens de la concrétiser, dans
les cas où elle est méconnue. Dans cette optique, L’Etat a mis en place des institutions
judiciaires, auprès de ceux qui estiment leur droit violé, peuvent et doivent s’adresser,
pour demander une application de la règle de droit dont il se revendique. Les règles
pour saisir ces juridictions, et une fois qu’elles sont saisit, la manière dont elles
doivent régler les litiges à elle soumis, les incidents qui peuvent survenir au cour de
l’instance la force des décisions qu’elles rendent ont fait l’objet d’une réglementation
précise faite de formalités à accomplir aussi bien par les plaignants, que par les
juridictions. Ces formalités, actes dont l’accomplissement permet à une juridiction
permet de trancher à un litige, constitue la procédure à suivre devant elle. La
procédure diffère selon la nature du litige, si bien que la procédure pénale est
différente de la procédure civile, l’objet de ce cours est la procédure civile, il s’agira
donc de s’atteler à l'étude des normes qui régissent les actes et les formalités à
accomplir devant les juridictions civiles pour obtenir la sanction d’un droit. Pour bien
comprendre ces règles, il sera important de dégager ne les notions fondamental de
procédure civile(P1) avant de chercher à connaître les normes qui gouverne le procès
lui même(P2)
Les sources de la procédure civile, sont en grande partie contenue dans le code
de procédure civile et commercial, telle qu’il résulte de l'arrêté du 16 décembre 1954
portant codification et réglementation de la procedure en matiere civile et commercial
devant les tribunaux français du cameroun JOC 1965 P 129 et rectificatif page 555.
Les lois portant organisation et fonctionnement des juridictions traditionnel,
l’ordonnance du 29 juin 1981 et les différentes lois, fixant l’organisation et la
composition des différentes juridictions
CHAPITRE 1: L’ACTION
Elle peut être défini, comme étant <Le pouvoir reconnue au particulier de
s’adresser à la justice, pour obtenir, le respect de leur droit et de leur intérêt légitime>
cette faculté de s’adresser au tribunal, présente un caractère impersonnel, objectif et
permanent et ne pourrait faire l’objet d’une renonciation générale et absolue seul est
admise, une renonciation dans un cas particulier (désistement ou acquiescement) ce
pouvoir, qui appartient à tout justiciable, apparaît, comme l’exercice d’une liberté,
dont l’abus est sanctionné.
SECTION 1 : GÉNÉRALITÉS
Une distinction doit être faite, entre le droit et l’action ainsi qu’entre l’action et
la demande.
A-Principe
L’action doit être distinguée, du droit subjectif qui est l’objet du litige, cette
autonomie des deux notions, explique qu’il peut y avoir des actions sans droit. EXP:
L’action du ministère public, qui agit comme partie principal et qui n’a pas pour objet
la défense d’un droit subjectif, mais la défense judiciaire de l’ordre juridique lui même
et des droits sans actions: droit de creances, resultant d’une obligation naturel elle
explique également que dans le procès, le droit et l’action soit traitée de manière
distincte c’est ainsi que l’action en justice, peut être déclaré recevable dans un premier
temps, et mal formé dans un second
B-Limites
Elle est fondée, soit sur la nature du droit litigieux(A), soit sur l’objet(B).
Ici, l’action emprunte sa nature, au droit en cause si bien que l’on opposera, des
actions réelles quand le droit litigieuse est réelle au actions personnelles, quand il
s’agira d’un droit personnel, l'existence d’une catégorie intermédiaire d’action, des
actions mixtes, est reconnue
a-contenue
est réel l’action qui tend a la realisation d’un droit réel (en bornage), action
sanctionnant un droit d’usufruit, action du créancier titulaire de sûreté réel, les actions
réelles sont limités, comme les droits réelles, est personnel, l’action qui tend a la
realisation d’un droit personnel c’est à dire d’un droit de créance, les actions personnel
sont illimité à l’image des droits personnel et la jurisprudence a tendance, à en faire la
catégorie de droit commun. Elle y inclut par conséquent, les actions relatives au
droit .extrapatrimonial et au droit intellectuel
b-intérêt de la distinction v
Quant à la détermination des parties au procès, l’action réelle est liée à la
chose, on dit qu’elle est exercée in rem, elle peut donc être intentée par tous ceux qui
se prétendent titulaires d’un droit sur la chose. Contre tous ceux, qui sont détenteur de
la chose ou qui contestent la réalité du droit invoqué à l'opposé, l’action personnel, ne
s’attache qu'à la personne, on dit qu’elle est exercée in personam, ce qui implique
qu’elle ne peut être exercé que par le créancier ou ses ayant cause uniquement contre
le débiteur ou ses ayants cause , quand à la détermination de la juridiction competente,
en matiere personnel, le juge compétent, est celui du lieu où demeure le défendeur
tandis qu’en matière réel, c’est plutôt le juge du lieu de situation de la chose, encore
qu’il faille distinguer selon qu’il s’agit d’un meuble ou d’un immeuble
2-action mixte
Elle est mixte, lorsqu’elle tend à la fois, a la realisation d’un droit personnel, et
d’un droit réel née d’une même opération juridique EXP:Les actions relatives à
l'anéantissement des actes juridiques, translatif des droits réel immobilier, t’elle est le
cas de l’action en résolution d’une vente, pour défaut de paiement du prix, dans cette
hypothèse, l’action en résolution est une action personnel, vu qu’elle a pour objet,
l'anéantissement d’un rapport contractuel qui trouve sa source dans l'inexécution
d’une action, mais la vente résolue, l’acheteur doit restituer au vendeur la chose
vendue. hors, cette action en restitution est une action en revendication, dont une
action réelle ici, le droit personnel et le droit réel, sont invoque successivement
l'intérêt de cette catégorie d’action est d’ouvrir au demandeur, une action de
compétence car, il doit saisir soit le tribunal du lieu où demeure le défendeur, puisqu’il
invoque un droit personnel, soit le tribunal du lieu où est situé l’immeuble vu qu’il
pourra également invoquer un droit réel.
lorsque l’on considère l’objet du droit litigieux, l’on peut opposer les actions
mobilière au actions immobilière, ou se limitant au action immobiliere, distingue des
actions possessoire des actions
a-critère
b-Intérêt de la distinction
c-porte de la distinction
La distinction des actions ne doit pas être confondue avec la distinction action-
reel si dans la majorité des cas , on rencontre des actions réel immobilière, il existe
néanmoins, des actions réel mobilière et des actions personnel immobilière. EXP
d’action personnelle mobilière: le paiement d’une somme d’argent ayant pour objet un
bien meuble. les actions réel immobilière sont les plus fréquentes exp la revendication
d’un immeuble.
2-action possessoire
Le demandeur doit justifier d’un intérêt à agir au jour où l'action est exercée
ceux-ci implique d’abord qu’un intérêt passé ne permet pas d’agir en justice par
exemple si il y a eu prescription et ensuite qu’un intérêt éventuel ne peut être retenu.
D'où l'irrecevabilité des actions préventives, les actions déclaratoires, remplissent par
contre, la condition relative à l'intérêt né et actuel.
Il faut distinguer ici, selon que l’action est exercée par une personne physique, ou un
groupement de personne.
Une personne physique, ne peut agir que si la violation du droit l’atteint dans
ses intérêts propres, et que le résultat de l’action lui profitera personnellement, elle ne
peut donc agir pour defendre l’interet general(Role du ministere public) ou les intérêts
d'autrui( Nul ne plaide par procureur) ceux-ci explique qu’un particulier ne puisse
exercer une action, pour représenter un groupe inorganisé de personnes place dans la
même situation.
Elle peut être définie, comme le titre juridique, conférant le droit d’agir c’est à
dire celui de solliciter du juge qu’il examine le bien fondé d’une prétention. Pour bien
comprendre cette notion, il convient de distinguer le cas où l'action est exercée pour la
défense de l'intérêt personnel du demandeur de celui ou elle a pour objet la défense
d’un intérêt etrangers a celui du demandeur.
Lorsqu’une personne veut défendre ses propres intérêts, il a une défense qui lui
est propre car la loi apporte qualité à celui qui a intérêt à agir on est alors en présence
d’une action banal par opposition au action attitrée au reservé une action est dite à titre
ou réserve lorsque la loi ne l’accorde qu'à certaine personnes. EXP: L’action en
divorce, Action en désaveux c’est dans ce cas que l'intérêt apparaît distinct de la
qualité car il ne suffit pas d’avoir un intérêt pour se voir reconnaître la qualité d’agir.
A partir du moment ou la qualité est une conditions d'existence de l’action elle doit
s'apprécier dans la personne du demandeur ce n’est donc que dans les cas où la loi
accorde à une personne le droit d’agir pour défendre les intérêts d'autrui qu'apparaît
l’autre manifestation de la qualité pour agir
P2:EXERCICE DE L’ACTION
Il ne suffit pas que l’action en justice existe, son exercice au moyen de la demande en
justice, doit remplir certaines conditions, et respecter certaines modalités
A-Conditions de l’ AJ
1-La capacité
Il s’agit ici de la capacité d’exercice c'est-à- dire l’aptitude à faire valoir les droits dont
on se prétend titulaire en son donc dépourvu les mineurs non émancipés et les majeurs
incapables.
2-Le pouvoir
On doit distinguer deux hypothèses, dans la premières, le demandeur a la capacité
d’agir, le pouvoir d’agir, lui appartient alors aussi sauf lorsqu’il s’agit d’une personne
moral il faudra alors avoir recours à une personne physique pour représenter la
personne moral dans la seconde, le demandeur n’a pas la capacité d’agir, il ne peut de
ce fait, obtenir la sanction de ses droits que par le biais d’un représentant. Le pouvoir
du représentant d’agir en justice, peut être légal, judiciaire cependant, la règle selon
laquelle, nul ne plaide par procureur, impose que le nom du représentant figure dans
tous les actes de procédure et que celui du représentant. La demande du représenté est
irrégulière et l’acte de procédure qui est en l’instrument en cours la nullité pour
irrégularité de fond.
Elle ne doit pas être confondue avec son objet. La demande est un actes de procédure
qui matérialise l’action que l'objet est pretention
Alors que les défenses au fond, peuvent être invoquées en tout état de cause ,
les exceptions et les faits de non-recevoir, doivent l'être avant qu’il ait été conclu au
fond. Seules les exceptions d'incompétence matériel et de communication des pièces
peuvent être invoquées en tout état de cause. Art 77 al 1 du code de procédure civil.
La nullité des actes de procédure, est encourue aussi bien pour les vices de
forme( Vices relative au contenue des actes) pour les vices de fonds(défaut de
capacité,...) s’agissant des vices de formes, il existe deux vices de formes, les
premières touche l’auxiliaire de justice, rédacteur de l’acte qui peut être condamné à
des dommages et intérêts, il encourt également des sanctions disciplinaires, les
secondes sont la nullité de l’acte. Le principe est que la nullité doit reposer sur un
texte sauf pour les formalites substantielles. Quant au sanctionné pour violation des
actes de procédure, elle vise la violation des règles sur la capacité de son représentant.
Procès forme ou continuer par un dirigeant de société, donc les conditions ont pris fin.
procès rythmé par des délais de procédure, soumis à des règles strictes, dont la
méconnaissance peut décider du sort du procès. Les delai de procédure, vise le plus
souvent, à combattre l’inertie des partie, il fixe par exemple, une durée maximum pour
l’accomplissement d’un acte (Délai pour interjeter appel) et sont pour l’essentiel des
delai de forclusion encore appelé délai de déchéance, c’est à dire, que le plaideur doit
agir, avant l’expiration du délai, après, il ne le peut plus parfois, les delais de
procedure, est un délai d’attente , pour permettre à l'autre partie de s’organiser
exemple, le délai de comparution, qui est de 8 jours Art 14 du code de procédure civil
et permet au défendeur de constituer un avocat, les délai de procédure sont légaux,
c’est à dire que la durée de chacun d’eux, résulte d’une disposition de la loi il existe
cependant des délai judiciaire, c’est à dire des délai dont la durée est fixée par le juge
l’importance des délai de procédure, necessite d’etudier leur sanction et computation.
La procédure civile utilise 4 mesures: Les heures, les jours, les mois et les
années lorsqu’il existe un véritable délai en heure, en matière de saisie des aéronefs,
son calcul comprend a partir de l'événement qui le fait courir, autant de fois 60min que
le délai comprend d’heures. Les délais en années constituent une variante des délais en
mois, et sont donc étudiées en même temps qu’eux il convient alors de s’attarder,
uniquement sur le calcul des délai en jours et en mois.
- Concernant les délai en jours; elles s'opèrent en appliquant les règles, sur son
point de départ, le DIES A QUO. et son point d'arrivée le DIES AD QUEM.
Pour le point de départ, il faut connaître, l'événement qui le fait courir EXP: La
notification du jugement et ensuite, savoir s' il faut compter le jour où se
produit l'événement qui le fait courir. L’art 605 du code de procédure Civil,
répond par la négative, et cette règle a été entendue à la plupart des actes de
procédure par la jurisprudence. sauf disposition contraire de la loi cela
implique, que si l'événement qui fait courir le délai, s’est produit le 15 juin le
délai ne commence à courir que le 16 juin à 00h pour l’identification du jour ou
le délai expiré, il faut distinguer selon que le législateur a prévu que le delai
etait franc ou pas lorsqu’un délai est franc, il expire le lendemain du derniers
jour du délai c’est ainsi que si le dernier jour du délai, est le 22 février l’acte
peut encore valablement être passé le 23 février. Lorsque le délai n’est pas
franc, le 22 février, est le dernier jour pour l’accomplir. Il faut ajouter que
lorsque le dernier jour est un jour férié, le délai sera reporté au premier jour
ouvrable qui suit. Quand a la computation du délai en mois, le délai expire, le
jour du dernier mois qui porte le même quantième que le jour de l’acte de
l'événement qui fait courir le délai du 22 février au 22 mars, si ce délai tombe
un jour inutile, ce le délai est prorogé au dernier jour ouvrable qui le suit NB:
Comme tout les mois n’ont pas la même durée, a défaut de quantième le délai
expire le dernier jour du mois. EXP: un délai le 31 Mars va expirer le 30 avril
les règles ci dessus s’applique également au délai en année si bien que
lorsqu’un délai est exprimé en année, il expire le jour de la dernière année qui
porte le même quantième que le jour de l'événement qui fait courir le délai.
EXp: Délai de 2 ans expirera le 23 février 2024, pour les delai combinants des
jour et des mois Exp: 15 jours et 1 mois, on décompte d’abord les mois, puis
les jours.
Cela signifie que lorsqu’un plaideur laisse couler le délai qui lui est impartie pour
accomplir un acte sans l’accomplir, il est déchu du droit de faire cet acte, autrement
dit l’expiration d’un délai de procédure entraîne il suffit de constater que le délai n’a
pas été respecté, pour que la forclusion tombe de manière automatique, elle a un effet
sur le fond du litige, il s’agit de punir le plaideur, qui n’a pas été diligent, c’est
pourquoi, il n’existe que deux remèdes à la forclusion applicable a deux hypothèses,
ou il est établi de manière certaine que l’expiration du délai a échappé au plaideur,
relevé de forclusion et la suspension du délai. Le relevé peut intervenir dans une
instance ou le défendeur n’a pas comparue, lorsqu’il a laissé expire le délai pour
interjeter appel ou faire opposition, s’il réussit à prouver que sans qu’il y est eu faute
de sa part il connaissance du jugement en tant utile pour exercer son retour pour se
trouver dans l'impossibilité d’agir. La suspension du délai quant à elle, a été reconnue
possible pour une affaire en appel, dans le délai voulu, en raison d’un cas
majeur(Document recommande.
Les parties ont la direction du procès, et le juge doit rester neutre. Il connaît
cependant des limites.
A-PRINCIPE
Le juge ne peut se prononcer sur des questions autre que celle qui lui ont été
soumis par des partie dans leur conclusion
c’est elles également qui peuvent interrompre le procès et même y mettre un
terme, avant que le jugement n'intervienne, le demandeur peut s’arranger avec le
défendeur.Le juge ne doit pas se prononcer. Dans la procédure accusatoire, le juge
joue le rôle d’un arbitre, qui ne recherche pas lui même la vérité, ce sont les plaideur
qui, chacun de son côté procède à l’instruction de leur propre cause rassemble les
éléments de preuve, de nature à justifier leur prétentions respective et demande au
sujet de les départager, le juge ne prend pas d’initiative et attend que les parties lui
apporte les éléments nécessaire, pour lui forger une conviction. Dans la procédure
inquisitoire par contre, le juge dirige lui-même l’instruction en vue de découvrir la
vérité , il est doté des pouvoirs les plus étendus, pour faire éclater la vérité au besoin
contre le gré des parties en cause. L'idée maîtresse ici, est que la justice est un service
public et que le juge dès lors qu’il est saisi, n’a plus à se soucier de ce que veulent ou
souhaite les parties.
B-LIMITES
Si les parties passent elle même par les demandes incidentes, le cadre du procès
et ses limites, si elles décident du point de savoir si le procès aura lieu ou non, ou si
elles ont le monopole de la légalisation des faits, il n’en demeurent pas moins que
lorsqu’elle ont décidé de confier le soin de leur litige à un juge, celui-ci doit pouvoir
rendre justice conformément au règle de droit applicable et l’adage latin DA MIHI
FACTUM TIBI DABO donnes moi les faits je te donnerais le droit s’applique ici,
c’est pourquoi, la jurisprudence, lui reconnaît le droit de donner ou restituer au faits
leur exacte qualification, quelque soit ;la dénomination proposé par les parties. Le
juge a en outre, la faculté, de relever d’office les moyens de pure droit c’est à dire
ceux qui tendent au même but que celui qui est l’objet de la prétention et résulte des
seuls faits produit en substituant par exemple , une responsabilité contractuelle a une
responsabilité délictuelle il en est de même des moyens d’ordre public, que le juge a le
devoir de relever d’office. Les plaideurs n’ont pas le droit d’y renoncer, et leur
silence, n'empêche pas le juge de soulever d’office, ce genre de moyen car il touche à
un principe essentiel du droit. Exemple: L’expiration du délai dans lequel, une voie de
recours doit être exercée.
Ce principe veut que chaque partie soit mise en mesure de discuter les
prétentions, les preuves de son adversaire. Il s’impose aussi bien au parties qu’au juge.
Il signifie que lorsqu’une instance est engagée, ses éléments et son cadre ne
doivent pas être modifiés. Il s’impose aussi bien au partie qu’au juge.
Les parties sont certe libre de modeler la physionomie, du procès, mais lorsque
celui-ci a reçu sa structure, elle doit être conservé jusqu’au bout et si les demande
incidente sont admise, c’est à condition, qu’elles soit lié à la demande initial, par un
lien étroit de connexité, et qu’elle soit présente assez tôt, pour ne pas constituer, un
moyen de retarder l’issue du procès. Les demandes nouvelles sont interdites, mais les
moyens nouveaux sont autorisés.
B-L'IMMUTABILITÉ L ET LE JUGE.
Parce que juge est enfermé, dans le cadre de l’instance, place par les plaideurs,
il ne peut statuer ni infra petita, ni ultra petita. Le juge statue infra petita, lorsqu’il ne
statue pas sur tout ce qui lui a été demandé. C’est le cas lorsqu’il existe une demande
principale, et plusieurs demandes secondaires, et qu’il oublie de statuer sur une des
demandes secondaires. Le juge statue ultra petita, lorsqu’il accorde, plus que ce qui a
été demandé. Et il statue ultra petita, lorsqu’il accorde au demandeur ce qu’il n’a pas
demandé dans le même ordre d'idée, le juge ne peut modifier de son propre chef, les
parties au procès, la cause, l’objet,...
Certains font appel à des critères formels, ou externes pour définir l’acte
juridictionnel(organe,procédure utilisée) d'autres font appel à des critères matériels,
qui recherche plutôt, l’objet ou la finalité de l’acte. Pour eux, est juridictionnel, l’acte
qui tranche un litige, ou vise à la constatation qu' une règle de droit a été violée ou
non. Pour parvenir à une définition précise de l’acte juridictionnel, il est nécessaire,
de faire appel, à une combinaison de ces différents critères, pour dire que l’acte
juridictionnel, consiste de la part d’un juge. Agissant dans le cadre des fonds spéciaux,
tendance à garantir, la possibilité d’un débat contradictoire, à faire application d’une
règle juridique, en vue de trancher un conflit par l’accueil, ou rejet de la prétention
mise à la justice.
Le juge statue sur une demande, dans laquelle est contenue une prestation de
droit substantiel. Le jugement a donc d’abord une influence sur la situation du droit
substantiel en cause, mais il a également des effets de nature processuelle.
Le juge exerce une certaine activité administrative, lorsqu’il pose des actes au
fonctionnement même du service judiciaire, envisager dans son ensemble. Répartition
des affaires, entre les chambres, fixation des audiences,...) dans la catégorie des actes
administratifs , les actes processuels non-j comme les décisions de radiation, ou du
retrait , celle de jonction ou de disjonction d’instance.
Selon que les parties au procès, qui assistent et interagissent ou encore que
l’une d’elle est absente du procès, le cheminement vers la solution du litige,
s'effectuera différemment. Dans le premier cas, la procédure sera contradictoire, dans
le second, le législateur a dû prévoir comment procéder, car tout plaideurs doit trouver
une solution à son problème, lorsqu’il s’adresse au juge on parlera alors de procédure
par défaut car l’une des parties est défaillante.
P1:INTRODUCTION DE L’INSTANCE.
A-ASSIGNATION
B-LA REQUÊTE
Cependant, le procureur de la R pourra toujours demander à ceux que les affaires, qui
concernent les domaines non listés dans l’art 36 du code de procédure civil, lui soient
communiqués.
P3:LES DÉBATS.
Deux principes gouvernent les débats. La publicité, et l'oralité
A-PUBLICITE DES DEBATS.
Art 26 du CP Le principe veut que les débats soient publics, sauf lorsque la loi
prévoit qu’ils ont lieu en chambre du conseil ou 8 clos. La PD a pour effet, que le
public, doit etre admis a assister a l’audience, la PUB est considere comme une
conditions de clarte et regularite des debats. Elle se veut une garantie de bonne justice
pour les plaideurs. L’art 26 du code de procédure civil, qui instruit la PUB des débats,
réserve néanmoins, le cas où cette pub s'avérerait dangereuse, pour l’ordre public,
pour les mœurs. Il permet alors au tribunal, de déclarer le huis clos par jugement
préalable
TD:CAS PRATIQUE.
Lors d’une visite à votre amie Alan etudiant en 3eme année de l'école National
polytechnique, son coin Ari 15 ans apprenant que vous etes etudiant en 3eme annee
droit à UCAC, vous aborde et vous demande, comment pourrait être introduite, auprès
du TPI de yaoundé Centre administratif, la demande en paiement de ses loyers? dans
le litige l’opposant à M daouda, locataire de l’un des appartement dont il a hérité de
son père.deuxième ce que vous pensez des déclaration de boris ? qui affirme que ari
ne remplit pas les conditions pour exercer une action en justice,comment qualifier la
demande en annulation du contrat de bail que Daouda promet d'introduire s’il est
poursuivie en paiement de ses loyers?
- Résumés des faits: des mots à nous en prenant les éléments importants.
- Puis prendre les questions une par une:problèmes juridiques pour chaque
question,ensuite l'état du droit(cours)enfin application au cas d'espèce qu’on
vient d'évoquer.
Resume: M Ari age de 15ans dote des appartements en location voudrait introduire
une demande de payement de son loyer contre son locataire cependant M Boris estime
que celui-ci ne remplit pas les conditions necessaire pour exercer une action en justice
enfin, M Ari voudrait qualifier la demande en annulation du contrat de bail que M
Daouda va introduire en cas de poursuite.
M Ari dote des appartements en location legue par son père voudrait introduire une
requete contre M Daouda qui refuse de payer son loyers