procédure civile

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Ce cours a pour objet de permettre aux apprenants de connaitre les règles de procédurales

applicables lorsque survient un conflit (contestation non soumise au juge) ou un litige


(contestation soumis au juge) bref. Elles sont relatives au déroulement et à l’issus du procès.
Procédure gracieuse (il y’a pas de conflit) procédure contentieuse (lorsqu’il y’a conflit)

Introduction :
La procédure civile est un ensemble d’acte et de formalité accompli dans des délais légaux
pour saisir valablement une juridiction civile, commerciale ou sociale d’une demande afin
qu’elle s’appuie sur le bien-fondé de celle-ci. Elle permet au particulier de recourir au juge
pour obtenir le respect de leurs droits subjectifs étant entendu que nul ne peut se faire justice
par le billet d’un procès dit civil l’autorité peut recourir par la voie d’une procédure gracieuse
ou contentieuse. La procédure gracieuse permet d’obtenir du juge quelque chose par exemple
une autorisation. Elle suppose l’absence de litige. La procédure contentieuse permet à deux
parties à un litige d’obtenir d’un tribunal qu’il retranche d’une manière autoritaire par
application de la loi, mais en cette matière les parties peuvent opter d’écarter le juge étatique,
elles vont alors avoir recours aux services d’un tiers ou régler le problème par elle-même.
Elles mettent en œuvre des modes alternative de règlement des conflits juridictionnels
(arbitrage) et non juridictionnel (médiation, conciliation et transaction). L’arbitrage abouti à
une solution imposée ici le tiers arbitre tranche le litige comme un juge en rendant une
véritable décision appelé sentence arbitrale qui pour avoir une force exécutoire doit être
exequaturé. L’arbitrage ad hoc ou institutionnel a pour fondement une convention d’arbitrage,
clause compromissoire ou compromis. La médiation, la conciliation et la transaction
aboutissent donc à une solution négociée.
La conciliation fait intervenir un tiers qui fait des propositions de solution aux parties.
Aujourd’hui en droit des affaires OHADA la conciliation rentre dans la nouvelle définition de
la médiation qui est un processus par lequel un tiers aide les parties à parvenir à un règlement
amiable d’un litige ou d’un conflit, selon l’article 756 du COCC la transaction et le contrat par
lequel les parties mettent fin à une contestation par des concessions mutuelles.
En dépit de l’importance de ses modes alternatives de règlement des conflits, notre cours ne
portera que sur les règles procédurales relatives aux procès civils, ces règles ont de
nombreuses sources à la foi nationale et supranationale. Les sources nationales proviennent
essentiellement du décret n64572 du 30 juillet 1964 portant code de procédure civile, ce code
a été réviser en 1986, en 2001 et en 2013. Mais certaines dispositions applicables en
procédure civile se trouve dans les règles relatives à l’organisation judiciaire : loi 2014 et
décret 2015 fixant la composition et la compétence des cours TGI et TI.
Les sources internationales concernent la charte africaine des droits de l’homme et des
peuples de 1981. Il y’a aussi le règlement n5 de 2014 relatif à l’harmonisation des règles
régissant la profession d’avocat dans l’espace UEMOA et les textes prévenants de l’OHADA
relatif à l’arbitrage et au recouvrement des créances. En toute état de cause tous ces textes
conçoivent des règles relatives à la saisine du juge civile(chap1), en l’instance (chap2) et à la
contestation des décision rendu (chap3)
Chapitre 1 : la saisine de la juridiction du juge
civile
Lorsque survient une contestation au plan civile ou dans certains cas le droit exhorte à saisir
une juridiction en vu de trouver une solution par là le droit offre la faculté de saisir un
juge(section1), ce droit s’exerce de façon particulière(section2)

Section 1 : le droit de saisir un juge


Saisir le juge a été ériger à un droit : le droit d’agir en justice (paragraphe1) qui obéit à des
conditions d’existence (paragraphe2)

Paragraphe1 : le droit d’agir en justice


Il conviendra de revenir sur a notion d’action en justice (A) et sur ces classifications(B)

A. La notion d’action en justice :


Étudions les définitions et les caractères de l’action en justice
1. Les définitions de l’action en justice :
Il n’y a pas de définition légale de l’action en justice en droit sénégalais. Quant
bien même que cette notion soit abondamment utilisée par les textes, c’est la
doctrine qui a apporté des précisions, en distinguant les actions du droit
subjectif en cause et de la demande en justice. Concernant le débat entre
l’action en justice et le droit subjectif en cause, il a été retenu que l’action en
justice est un droit permettant à son auteur d’être entendu par le juge sur le
fond. C’est ainsi qu’une personne peut avoir une action sans droit lorsqu’on agi
sans que notre doit ne soit en cause (recours pour excès de pouvoir, ministère
public agissant pour défendre l’intérêt général). On peut aussi avoir un droit
sans action (cas de la prescription et de l’obligation naturelle). Pour ce qui est
de la distinction entre l’action en justice et la demande en justice, l’action
renvoi aux problèmes de recevabilité et la demande à la validité d’un acte
juridique. La demande peut être valable et l’action irrecevable ou l’action peut
exister alors que la demande est nulle.
Cependant il existe une définition légale de l’action en justice en droit français
2. Les caractères de l’action en justice :
L’action en justice présente trois caractères : facultative, libre et en principe
gratuite. Le caractère facultatif signifie que personne n’est tenu d’exercer son
droit d’agir, toute personne peut se désister de son action ou y renoncer
unilatéralement, le caractère libre signifie qu’il n’y a pas de faute si on use du
droit d’agir légitimement, en réalité l’action en justice est une liberté. Le
caractère gratuit signifie que la juge n’est pas payée par les parties car la
justice est un service public obéissant au principe de gratuité.
Cependant celui qui agi en justice peut être amené à payer des droits de
timbres et d’enregistrement et les frais de justice
B. La classification des actions en justice :
Elle s’opère suivant la nature ou l’objet de l’action
1) La classification fondée sur la nature de l’action :
On distingue l’action réelle, personnelle et mixe. L’action réelle mobilière ou
immobilière vise la réalisation ou la protection d’un droit réel (propriété ;
usufruit, sureté, servitude réelle), l’action personnelle tant a la reconnaissance
ou la sanction d’un droit personnel (action en payement ou en réparation).
Intérêt de la distinction : c’est par rapport à la compétence territorial ou
d’attribution. Pour l’action réelle immobilière le tribunal territorialement
compètent est celui du lieu de situation de la chose. En la matière le TGI
demeure toujours matériellement compètent. Pour l’action personnelle et
l’action réelle mobilière le tribunal territorialement compétent est celui du
domicile du défendeur. La compétence matérielle dépend de la valeur du litige.
L’action mixte concerne à la fois droit réel et un droit personnel. En la matière
le demandeur peut choisir le tribunal du domicile du demandeur ou celui de
l’immeuble. Ex : action en résolution d’une vente d’immeuble pour défaut de
payement du prix
2) La classification fondée sur l’objet :
Ici on distingue l’action réelle mobilière et immobilière.
L’intérêt de la distinction c’est par rapport à la compétence du juge et à la
capacité d’agir en justice.
L’action réelle mobilière acte de disposition et l’action réelle immobilière est
un acte d’administration
Par ailleurs les actions réelles immobilière se subdivise en action pétitoire et en
possessoire
L’action pétitoire protège la propriété et ses démembrements. L’action
possessoire protège la possession ou la détention.
Paragraphe 2 : les conditions d’existence de l’action en justice
Il existe des conditions positives ou tenant à la personne du plaideur (A) et celle ne
tenant pas à ça personne (B)
A. Les conditions tenant à la personne du plaideur :
Elles concernent l’intérêt à agir et la qualité pour agir
1. L’intérêt à agir :
C’est l’avantage matériel ou moral rechercher en saisissant le juge. Pour être recevable,
l’intérêt doit revêtir un certain nombre de caractère : être sérieux, légitime et personnel
 Un intérêt sérieux : pour être sérieux l’intérêt doit être nait et actuel, cet à dire ne pas
être éventuel ou hypothétique. En effet une personne ne peut saisir le juge pour un
dommage qui ne sait pas encore produit. Ainsi certaines actions préventives, à
l’exception des actions déclaratoires sont interdites c’est le cas de l’action
provocatoire et de l’action interrogatoire
 Un intérêt légitime : l’intérêt est légitime s’il est reconnu et protéger par la loi, ceux-ci
exclus les prétentions illicites ou immorales, dés lors que la situation juridique n’est
pas reconnue par la loi, on ne peut demander son respect au juge. Ex : action en
réparation du concubin, l’action pour une dette de jeu ou de pari
 Un intérêt personnel : cela signifie que chacun doit défendre en justice ses propres
droits et non ceux d’autrui. C’est la matérialisation du principe : « nul ne plaide par
procureur ». Cependant cette règle est assortie d’une exception : la représentation en
justice, elle prend la forme d’une représentation ad agendum (représentation légale) ou
ad litem (représentation par le ministère d’un avocat). La représentation ad agendum
permet d’agir à la place d’autrui pour défendre ses droits (EX : la femme représentant
son mari et le parent défendant son enfant en justice) et la représentation ad litem est
celle qui se fait souvent par le ministère d’un avocat. Le ministère d’un avocat peut
être obligatoire ou non. L’intervention d’un avocat peut être écarter au profit de
quelqu’un d’autres (collègue du salarié ou représentant syndical). En matière sociale
devant le TT (le tribunal du travail)
2. La qualité pour agir :
Condition s’ajoutant à l’intérêt, c’est le pouvoir de figurer dans un procès comme demandeur
ou demandeur. Elle suppose que celui qui agit possède un droit particulier ou un titre.
On distingue intérêt à agir et la qualité à agir en se fondant sur la sanction applicable. Le
défaut d’intérêt peut être relevé d’office par le juge, contrairement au défaut de qualité.
Pour cerner la qualité à agir, il faut faire le débat entre l’action des particuliers de celle des
groupements
 Dans les actions des particuliers ont distingué les actions banales(elle est ouverte à tout
intéressé cas de la nullité absolus ici il y’a confusion entre l’intérêt et la qualité pour
agir) et les actions attitrées ( sont celle ou la loi réserve le droit d’agir aux personnes
qu’elle détermine, par exemple les époux pour l’action en divorce, l’enfant pour l’action
en recherche de paternité, les dirigeants sociaux et les associés pour l’action sociale, les
cocontractants pour l’action en exécution du contrat (mais l’action oblique ou polienne
est admise)
 S’agissant de l’action des groupements ayant la qualité morale des droits privés ils
peuvent agir s’ils ont un intérêt personnel ici il y’a confusion entre l’intérêt et la qualité à
agir, il en est autrement s’il s’agit de fendre un intérêt collectif, en fait cet intérêt n’est
pas personnel et directe. Cependant les actions en défense d’un intérêt collectif sont
recevables dans certains domaines : défense d’un intérêt professionnel ou de grande
cause. Pour la défense d’un intérêt professionnel les syndicats et les associations
professionnelles ont la qualité pour agir, concernant la défense des grandes causes. Pour
ceux qui est de la défense des grandes causes assuré souvent par les associations, il faut
une habilitation légale pour avoir la qualité pour agir. Dispose de cette habilitation les
associations de défense de l’environnement et de la nature et association de
consommateur agrée
B. Les conditions objectives :
Elle implique : ne pas perdre le droit d’agir ceux si emporte le respect de délais (1) et
une absence de solution au litige (2)
1. L’observation de délai
L’action en justice est recevable que si le plaideur à saisi le juge en respectant les
délais : délais de prescription et de forclusion
 La prescription : c’est l’écoulement d’un temps qui fait perdre le droit d’agir
 c’est l’écoulement de temps qui fait perdre le droit d’agir, elle suppose un délai, un
point de départ et des temps d’arrêts. Le délai de prescription de droit commun est de
10 ans, cependant en matière commerciale il est de 5 ans.
S’agissant du point de départ le délais cour à partir du jour le demandeur a connu ou
aurait dû connaitre les faits. De même le délais cours à compter du lendemain du jours
ou l’obligation est exigible.
Les temps d’arrêts de la prescription sont : la suspension et l’interdiction.
Dans la suspension la prescription reprend son cours contenu du délai passé à la
disparition de la cause de suspension (la force majeure et l’incapacité). Dans
l’interruption il y’a anéantissement des délais déjà écouler, le délai recommence à
courir à la cessation de la cause (citation en justice)
 La forclusion : c’est l’écoulement d’un délai pour faire valoir ses droits dans
l’exercice de l’action en justice, concrètement c’est la perte de pouvoir continuer
l’action en justice et qui entraine l’intinction de celle-ci par exemple : non-respect
des délai pour faire appel

2. L’absence de solution au litige :


celui qui a déjà exercé l’action en justice ne peut plus agir, il en est ainsi en cas de transaction
et de décision déjà rendu ayant autorité de la chose jugée
 La transaction : par elle les parties renoncent à leur droit d’agir, en réglant le litige
au moyen de la conclusion d’un contrat
 L’autorité de la chose jugée : elle interdit à ceux qu’une affaire opposant les
mêmes parties et ayant le même objet puisse être rejuger. C’est une présomption
de vérité attacher à la décision rendue

Section 2 : la mise en œuvre du droit d’archive ou de saisir le juge


Elle se matérialise à travers les actes de saisine du juge compétent

Paragraphe 1 : les actes de saisine du juge


On a les demandes en justice (A) et les moyens de défense (B)

A. Les demandes en justice :


La demande est l’acte par lequel une personne soumet au juge ses prétentions de façon
chronologique, on a la demande initiale (1) et les demandes incitantes (2)
1. La demande initiale ou introductive d’instance :
C’est une demande par laquelle un plaideur prend l’initiative du procès en saisissant un juge
pour lui soumettre ses prétentions. Cette demande peut revêtir plusieurs formes : requête,
assignation, comparution volontaire des parties, déclaration au greffe, requête conjointe
NB : l’assignation est un exploit d’huissier permettant au demandeur de citer le défendeur à
comparaitre devant le tribunal. Une copie de l’assignation est notifiée au défendeur : on parle
de signification, la signification doit être faite entre 6h et 19h, de même exclus les jours de
fêtes légales sauf autorisation du juge
Il existe diffèrent type de signification : Signification à personne, signification à domicile, la
signification à mairie et signification au parquet
L’introduction de la demande initiale produit des effets à l’égards des parties et également à
l’égard du juge.
En l’endroit des parties elle crée un lien d’instance et emporte obligation pour le défendeur à
comparaitre. Elle entraine aussi interruption des délais de forclusion et prescription. Elles vont
enfin mise en demeure et elle fait courir les intérêts moratoires.
Le juge doit statuer uniquement sur ce qui a été demander et le montant de la demande permet
de savoir si le juge est compétant ou pas.
2. Les demandes incidence :
Il s’agit de demande former en cours d’instance et ce greffant à la demande initiale
La demande initiale émane des parties mais aussi elles peuvent viser les tiers
Il existe 3 types demandes incidences :
 La demande additionnelle : elle permet de modifier les prétentions initiales
 La demande reconventionnelle : elle permet au défendeur de renverser sa situation en
sa faveur en formulant une demande qui va lui permettre d’attaquer enfaite il contre-
attaque
 La demande en intervention : elle permet à un tiers à devenir partie au procès, elle est
soit volontaire ou forcée. Elle est volontaire lorsque le tiers intervient pour appuyer
l’une des parties ou formule ses propres prétentions. Dans l’intervention forcée le tiers
est mise en cause par l’une des parties
Toutes les demandes incidentes sont soumises au même régime juridique sauf la demande en
intervention forcée faite par assignation les demandes incidentes prennent la forme de
conclusion, elles doivent avoir suffisamment de liens avec la demande initiale pour être
recevable. Le juge qui est matériellement compétent pour la demande initiale peut l’être aussi
pour la demande incidente

B. les moyens de défense :


Ils sont au nombre de trois : les exceptions de procédure (1) fin de recevoir (2) et la défense
au fond (3)
1. Les exceptions de procédure :
Ces moyens de défense tentent à faires déclarer la procédure irrégulière ou éteinte ou à en
suspendre le cours. Elles n’empêchent pas au demandeur de reprendre la procédure, Elles
doivent être soulever in limer litis, cet à dire avant toute défense au fond. Il existe plusieurs
exceptions de procédure classer hiérarchiquement, d’abords la péremption d’instance et le non
versement de la caution judicatum solvi, puis celle d’incompétence, suivi des autres présentés
simultanément (dilatoire, immunité, communication de pièces, litispendance, connexité,
nullité)
2. Les fins de non-recevoir :
Ces moyens de défense permettent de déclarer une demande irrecevable sans examen aux fins
pour défaut de qualité ou d’instinction du droit d’agir
3. Les défenses au fond :
Elles permettent de faire rejeter la prétention du demandeur après examen au fond de celle-ci
par le juge. La contestation c’est le droit de contester l’existence ou l’étendu du droit évoquer
par le demandeur

Paragraphe 2 : la compétence
C’est l’attribution à connaitre une affaire, cette aptitude est appréciée suivant la matière et le
montant du litige. Elle s’apprécie aussi suivant la situation géographique de la juridiction, on
parle de compétence territoriale, pour l’autre on parle de compétence matérielle ou
d’attribution.

A. La compétence d’attribution :
Elle varie d’une juridiction à une autre, on oppose les juridictions du fond et les juridictions
suprêmes
1. Les juridictions du fond :
Elles se subdivisent en juridiction du 1er et du 2nd degrés. Elles concernent les juridictions de
droit commun (TGI et cours d’appel) et en juridiction spécialisé (tribunal d’instance, tribunal
du travail, tribunal de commerce)
 Le tribunal d’instance : il est compétent en matière :
 Civil et commercial pour toutes les actions personnelles et mobilière en
dernier ressort (appel est exclus) jusqu’à 300 000 frs ; en premier ressort
(appel possible) jusqu’à 2 000 000 frs. Le taux de ressort est de 0 à 2 000 000
 Des baux à usage d’habitation pour tout litige en premier ressort quel que soit
sa valeur et de baux à usage professionnel si le montant du loyer <= à 100 000
 Le statut personnel sauf pour l’adoption, la recherche de paternité et la
filiation
 De succession, ….
 Le tribunal du travail : elle dispose de 4 domaines de compétences :
 Litige individuel entre employeur et employé relatif au contrat de travail,
convention collective et sécurité sociale
 Litige entre employeur résultant du droit du travail. Ex : débauchage de salarié
 Litige entre travailleur d’une même entreprise lors du travail. Ex : partage
d’une prime
 Litige entre les institutions de sécurité sociale et les salariés et ou les
employeurs
 Le tribunal de commerce : il est juge des litiges concernant les actes de commerce, aux
sociétés commerciales et aux entreprises en difficultés
Il connait en premier ressort de toutes les demandes dont le taux du litige excède
10 000 000 et en dernier ressort si ce montant n’est pas dépassé
 Le tribunal de grande instance : est de sa compétence tous ceux qui ne relève pas des
TI, des TT, des TC en matière civile est commerciale. Il connait aussi de la
responsabilité administrative et fiscale, il rend dans ses cas des décisions en 1 er ressort.
Le TGI est juge d’appel des décisions rendus par les TI en 1 er ressort. Dans ce cas il
rend des décisions en dernier ressort
 La cour d’appel : elle rend toujours ses décisions en dernier ressort, elle est juge
d’appel des décisions rendus en premier ressort par les TT, les TC et les TGI

2. Les juridictions suprêmes :


Elles concernent la cour d’appel et la CCJA
 La cour suprême : elle est la juridiction nationale suprême aucune autre juridiction
n’est au-dessus d’elle. Elle se prononce des pouvoirs en cassation, des jugements et
arrêts rendus en derniers ressort, pour incompétence violation de la loi et de la
coutume. La cour suprême a une compétence consultative (consultation par le
gouvernement)
 La cour commune de justice et d’arbitrage : la CCJA c’est l’instance judiciaire
suprême en droit OHADA. Elle a un domaine de compétence particulier, qui se
subdivise en attribution non juridictionnelle et en attribution juridictionnelle.
Concernant les attributions non juridictionnelles, elles sont aux nombres de deux :
intervention ou avis et intervention comme centre d’arbitrage. Elle ne tranche pas de
litige ici. Par la compétence consultative elle donne un avis obligatoire (projet d’acte
uniforme) ou pas (avis demander par le conseil des ministres, les états ou les juges
nationaux) sur certaines questions.
En matière d’arbitrage elle ne siège pas pour trancher le litige mais elle sert de centre
d’arbitrage recevant la requête et en organisant l’arbitrage. À cet effet elle nomme ou
confirme les arbitres, fixe les frais d’arbitrage, examine les projets de sentence et se
prononce sur l’exequatur des sentences. En matière de compétence juridictionnelle,
elle est juge du contentieux, de l’interprétation et de l’application du droit OHADA.
En fait les juges du contentieux, du traiter, des règlements et des actes uniformes. À ce
titre elle est juge de cassation toutes les décisions rendues en dernier ressort par les
juridictions nationales dans toutes les affaires relatives aux droit OHADA, sauf en
matière pénale, en matière de cassation elle évoque et statuts sur le fond. Lorsque les
juridictions suprêmes nationales rendent des décisions relevant des décisions relevant
de son domaine de compétence. Elle peut les annuler
B. La compétence territoriale :
Il est un principe celui de la compétence du tribunal du domicile du défendeur (1) assorti
d’exception (2)
1. Le principe de la compétence du for du domicile du défendeur :
Il est consacré par l’art 34 du code de procédure civil, il concerne les personnes physiques,
pour les quelles on parle d’habitude du domicile et les personnes morales de droit privé pour
lesquelles on parle de siège social et pour l’état il s’agit de l’agent judiciaire. Pour les
personnes physiques à défaut de domicile connu on se rabat sur la résidence. Pour les
personnes morales on prend en compte le siège social réel et le siège social statutaire en cas
de différence entre les deux
2. Les dérogations aux principes ou prorogation de compétence :
Elles proviennent de la loi ou de la convention :
 Prorogation conventionnelle : les parties aux procès peuvent modifier les règles de
compétence territoriale qui ne sont pas d’ordre public en principe, sauf l’organisation
d’ordre public. Les parties peuvent proroger la compétence aux moyens de la clause
attributive de compétence ou de juridiction ou de la clause d’élection de domicile.
 Prorogation légale : elle aboutit à une option de compétence ou à une dévolution de
compétence exclusive, dans l’option de compétence le demandeur peut choisir entre
plusieurs juridictions. Par exemple en matière commerciale, en matière d’action mixte,
en matière de contribution aux charges du mariage,… Dans la compétence exclusive la
loi attribue exclusivement la compétence à une autre juridiction autre que celle du
défendeur. C’est le cas en matière d’action réelle immobilière successorale,
d’assurance, de divorce et de travail

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