FCBTP Guide Complet Pour Le Web
FCBTP Guide Complet Pour Le Web
FCBTP Guide Complet Pour Le Web
01
LE BÉTON
Guide des bonnes pratiques
PRÉFACE
Chers professionnels,
3
bureaux techniques, Concrètement, il est organisé
producteurs de matériaux, en cinq parties :
entreprises, contrôleurs - Généralités : présentation
techniques... Un défi du matériau, ses constituants,
« architectural » de grande le rôle et les responsabilités
envergure. des différents acteurs
de la filière...
Technique, pratique - Maîtres d’ouvrage et maîtres
et didactique, le document d’œuvre : rôle et responsabilité,
se veut LA référence suivi de l’exécution,
et donc opposable aux acteurs organisation du contrôle
de la filière béton qualité...
en Nouvelle-Calédonie. - Entreprises en charge
Tous les professionnels de l’exécution : fabrication/
sont unanimes : ce matériau commande de béton,
traditionnel, mais délicat, réception des ouvrages...
utilisé quasiment partout - Désordres le plus courants
y compris dans la réalisation dans le béton et moyens
d’infrastructures, exige de prévention.
une extrême rigueur tant - Contexte normatif
au niveau de la fabrication, avec une synthèse
que de la mise en œuvre des recommandations.
des ouvrages, quels qu’ils soient.
Comme tous les produits Chaque corps de métier
de construction, le béton devrait trouver des réponses
doit répondre aux attentes à ses problématiques.
des clients dans leur projet
et apporter des garanties Enfin, Le guide
à la fois en termes de qualité, des bonnes pratiques
sécurité et durabilité. béton servira par la suite
à mettre en place
Le guide a donc pour objectif des actions de formation
d’offrir à tous les professionnels afin de professionnaliser
du secteur un même niveau la filière avec un produit
de compréhension et de irréprochable.
connaissances pour des
constructions de meilleure
qualité et plus durables. Bonne lecture.
4
GÉNÉRALITÉS
GÉNÉRALITÉS
1. LE BÉTON
2. LES CONSTITUANTS
2.1 Ciment
2.2 Eau
2.3 Granulats
2.4 Adjuvants
2.5 Additions
3. RÔLES ET RESPONSABILITÉ
DES ACTEURS DE LA FILIÈRE BÉTON
GÉNÉRALITÉS
Cette partie abordera successivement :
7
PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
8
PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
1. LE BÉTON
Le béton est un matériau de construction obtenu en mélangeant
du ciment, de l’eau, des granulats et potentiellement des
adjuvants.
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
10
PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
11
PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
NF EN 206/CN CEM II/A-S 42.5N PM 350 kg/m3 E/C 0.5 ou S3 BIIa Cl 0.4 Dmax 22.4
Dimension maximale
type et quantité adjuvant ,addition, fibre Données complémentaires des granulats utilisés
La quantité et le type d’adjuvants, additions, fibres - limité par l’espacement
entre armature et leur
Si nécessaire des données complémentaires peuvent être spécifiées comme enrobage afin de garantir
les exigences complémentaires sur les granulats et autres exigences techniques une mise en œuvre correcte
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
Composés
Type de certification Référentiel Organisme certificateur
concernés
Granulats NF 041
Association Française
NF002 - liants de NORmalisation (AFNOR)
Ciment
hydrauliques
Matières premières
Adjuvants
Centre d’Etudes et de Recherche
pour bétons, NF 085
de l’Industrie du Béton (CERIB)
mortiers et coulis
Association Française
Bétons Bétons courants NF 033
de NORmalisation (AFNOR)
NF 139
Aciers Association Française de
(RCC03)
Aciers pour bétons armés Certification des Aciers à Béton
NF 254 (AFCAB)
Armatures
(RCC01)
Les produits préfabriqués en béton peuvent faire l’objet d’une certification délivrée
par le Centre d’Etudes et de Recherche de l’Industrie du Béton (CERIB)
ou le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
2. LES CONSTITUANTS
2.1 CIMENT
Le choix du ciment est déterminé par la résistance mécanique recherchée et les exigences
d’environnement retenues.
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
15
PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
1.2.2 EAU
170 l
100%
-10
RÉSISTANCE %
-20
-30
Rc -30%
-40 soit - 9 MPa
-50
-60
-70
-80
-90
-100 AJOUT
+20% +33% +60% +100%
D’EAU
170 l + 20%
soit +30 l
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
1.2.3 GRANULATS
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
18
PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
2.4 ADJUVANTS
Les adjuvants sont ajoutés au béton pour améliorer certaines propriétés du béton. Ils
sont en général conformes à la norme NF EN 934-2 et sont définis par leurs propriétés
principales. On distingue :
2. 5 ADDITIONS
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
Le béton dans la structure est présumé satisfaire aux exigences de durabilité pour l’utilisation
prévue dans les conditions d’environnement spécifiques dans la mesure où :
- il est conforme aux valeurs limites spécifiées (producteur) ;
- les classes d’exposition ont été correctement sélectionnées (maitrise d’ouvrage/ maitrise
d’œuvre) ;
- l’épaisseur du béton est au moins égale à l’épaisseur d’enrobage des armatures requise
pour les conditions d’environnement spécifiques (maitrise d’œuvre/contrôle technique/
entreprise) ;
- le béton est correctement mis en place, serré et soumis à une cure (entrepreneur) ;
- la maintenance appropriée est réalisée (maître d’ouvrage).
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
Immeuble de plus de 28 m.
Bâtiment autres qu’à usage industriel comportant des éléments de portée supérieure à 20 m ou des
poutres ou des arc de portée supérieure à 40 m de profondeur ou comportant, par rapport au sol, des
parties enterrés de profondeur supérieur à 15 m ou des fondations de profondeur supérieur à 30 m ou
nécessitant des reprises en sous-œuvre ou des travaux de soutènement d’ouvrages voisins sur une
hauteur supérieure à 5 m.
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
Contrôle interne
Autocontrôle - contrôle par l’exécutant de ses propres taches.
Contrôle Intérieur
Contrôle externe
Réalisé pour l’entreprise
Surveillance et assistance du contrôle interne, indépendant
de la chaine de production - ou laboratoire indépendant de
l’entreprise qu’il contrôle.
- Vérifie que l’organisation du contrôle intérieur est conforme
aux exigences du contrat.
Contrôle extérieur
- Surveille l’application et l’efficacité du contrôle intérieur.
Réalisé pour la maitrise
- Contrôle directement certains point clefs du marché par des
d’ouvrage en relation avec la
essais.
maitrise d’œuvre
- Effectue les contrôles supplémentaires en cas de doute ou de
non-conformité.
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PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS
3.6 ENTREPRENEUR
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LA MAÎTRISE D’OUVRAGE
& LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
1. EN PHASE DE CONCEPTION
MAÎTRE D’OUVRAGE
1.4 Choix des parements
1.5 Maîtrise de la fissuration
1.6 Contrôle qualité
1.7 Contrôle technique
2. EN PHASE D’ÉXÉCUTION
LA MAÎTRISE D’OUVRAGE
& LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
Cette partie a pour objectif de présenter les points sur
lesquels le maître d’ouvrage, avec l’aide de son maître
d’œuvre, doit apporter des réponses pour assurer
la durabilité de l’ouvrage en béton qu’ils souhaitent
construire.
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
Les revêtements de protection ne doivent pas être pris en compte pour la détermination
des classes d’exposition. Ils ne permettent pas, par exemple, de protéger les bétons des
effets des chlorures et du gaz carbonique responsables de la corrosion des aciers dans
le béton armé. Ceci permet de garantir la pérennité des ouvrages, quelles que soient leur
nature, leur destination, ou leur exposition, même en cas de défaillance dans l’entretien ou
la réfection des revêtements de protection.
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
Il est préférable que le maître d’ouvrage confie des missions assez complètes à la maitrise
d’œuvre. La loi n° 85-704 du 12 juillet 1985 dite « M.O.P. » relative à la maîtrise d’ouvrage
publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée est considérée comme la référence
sur la définition et le contenu des missions qui peuvent être confiées en maîtrise d’œuvre.
1
Dans la limite des missions normalisées confiées au maître d’œuvre par le maître d’ouvrage.
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
1. EN PHASE CONCEPTION
1.1 DIMENSIONNEMENT DE L’OUVRAGE
En 1991 Eurocode 1
Actions et charges sur les structures
Actions
En 1997 En 1998
Eurocode 7 Eurocode 8 Calcul géotechnique et sismique
Géotechnique Séisme
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
Durée indicative
Exemples
d’utilisation du projet
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
Désignation
Type d’agression
de classe
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
Attaques gel/dégel
Prise en compte
avec ou sans agents de
des conditions climatiques
déverglaçage XF1, XF2, XF3, XF4
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
- P pour la planéité ;
- E(x,y,z) pour le bullage : avec x - bullage moyen ;
y - bullage concentré ; z - défaut localisé ;
- T pour la teinte.
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
Les tableaux ci-dessous présentent les exigences du DTU 21 pour d’une part les parements
des parois latérales et sous faces, et d’autre part les parements des dalles et planchers :
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
- celle liée au retrait pendant la prise qui doit être maitrisée par
une cure adaptée ;
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
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Classes
d’exécution selon Description selon Classements dans les Exemple selon
Exemple selon DTU 21
la norme NF EN NF EN 1990 différents textes de référence NF EN 1990
13670/CN
Conséquence faible Classe de conséquence 1
en termes de perte selon NF EN 1990
Chantier de petite importance comportant
de vie humaine, Bâtiments agricoles
aux plus deux étages sur rez-de-chaussée
et conséquences normalement inoccupés
1 et un sous-sol ; cette catégorie concerne
économiques, sociales (par exemple, bâtiments
Catégorie A selon DTU 21 en particulier les maisons individuelles isolées
ou d’environnement de stockage, serres).
ou jumelées, construites en faible nombre.
faibles ou
négligeables.
Conséquence Classe de conséquence 2 Bâtiments résidentiels
moyenne en termes de selon NF EN 1990 et de bureaux, Bâtiments d’au plus 16 niveaux,
47
perte de vie humaine, bâtiments publics où un ensemble pavillonnaire important
2 conséquences les conséquences de ou une construction industrielle courante.
économiques, sociales Catégorie B selon DTU 21 la défaillance seraient La quantité de béton mise en œuvre
ou d’environnement moyennes (par exemple n’y excède pas 5 000 mètres cubes.
considérables. bâtiment de bureaux).
Conséquence élevée Classe de conséquence 3 selon Tribunes, bâtiments
en termes de perte NF EN 1990 publics où les Les immeubles de plus de 16 niveaux, les
de vie humaine,
conséquences de la entrepôts industriels ou commerciaux à fortes
3 ou conséquences
défaillance seraient charges ou à trafic intense ainsi que les
économiques, sociales Catégorie C selon DTU 21 élevées (par exemple complexes sportifs de grandes dimensions.
ou environnementales
salle de concert).
très importantes.
PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
Béton à propriété
Contrôle Béton à composition prescrite
spécifié NF
Pas de contrôle si les résistances 1 prélèvement
sont limitées à 16 MPa pour un béton en début du lot
Classe
Contrôle interne dosé à 350 kg/m3 et 20 MPa + 2 prélèvements
d’exécution 1
pour un béton dosé à 400 kg/m3 par lot.
Sinon cf. classe d’exécution n°2
Volume du lot Avec :
Classe Contrôle interne
< 250 m3 et durée
d’exécution 2 + externe 1 prélèvement au Lot : 500 m3
< 1 mois
début du lot et durée < 1 mois
Contrôle interne + 2 prélèvements Volume du lot
Classe par lot Lot : 1000 m3
+ externe < 150 m3 et durée
d’exécution 3 et durée < 1 mois
+ extérieur < 1 mois
si béton certifié.
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
2. EN PHASE D’EXÉCUTION
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PARTIE 2 - LA MAÎTRISE D’OUVRAGE & LA MAÎTRISE D’ŒUVRE
56
L’ENTREPRISE
1. LA FABRICATION ET LA LIVRAISON DU BÉTON
L’ENTREPRISE
3.1 Contrôle de la conformité du béton à 28 jours
3.2 Caractéristiques des ouvrages
4.1 Préfabrication
4.2 Béton précontraint
4.3 Béton projeté
4.4 Béton extrudé
4.5 Béton fibré
4.6 Béton pour les chaussées
4.7 Bétonnage sous l’eau
L’ENTREPRISE
Le maître d’ouvrage et le concepteur fixent les
exigences
de qualité et de durabilité pour l’ouvrage à réaliser.
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PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
60
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
61
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
62
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
63
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
Résistance
Résistance
Classe de résistance caractéristique
caractéristique
à la compression minimale sur
minimales sur cubes
cylindres
C8/10 8 10
C12/15 12 15
C16/20 16 20
C20/25 20 25
C25/30 25 30
C30/37 30 37
C35/45 35 45
C40/50 40 50
C45/55 45 55
C50/60 50 60
C55/67 55 67
C60/75 60 75
C70/85 70 85
C80/95 80 95
C90/105 90 105
C100/115 100 115
Tableau : classe de résistance à la compression
selon la norme NF EN 206/CN
C = « Concrete » (béton traditionnel)
C 25 / 30 Résistance en compression à 28 jours mesurée sur éprouvette cubique
Résistance en compression à 28 jours mesurée sur éprouvette cylindrique
64
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
ATTENTION : Les conditions de mise en œuvre ont une très grande importance
dans la résistance du béton dans la structure. En particulier les ajouts d’eau et
une mauvaise vibration dégradent très fortement la qualité du béton.
65
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
66
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
67
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
68
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
S3 si égale
à 100 à 150 mm
Araser à l’arrivée chantier
h/3
h/3
h/3
S1 S2 S3 S4 S5
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PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
70
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
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PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
Tolérances
Constituants
Pour 90% des charges Pour 100% des charges
Ciments ± Max (3% ; 5 kg/m ) 3
± Max (5% ; 10 kg/m3)
Additions ou fillers ± Max (5% ; 5 kg/m3) ± Max (8% ; 8 kg/m3)
Eau d’apport ± Max (3% ; 3 kg/m3) ± Max (5% ; 5 kg/m3)
Sables ± Max (4% ; 20 kg/m ) 3
± Max (8% ; 40 kg/m3)
Gravillons ± Max (4% ; 20 kg/m3) ± Max (8% ; 40 kg/m3)
Adjuvants et ajouts +/- 5% +/- 10%
Les granulats récupérés sont à traiter comme des gravillons
Le rapport E/C doit correspondre et ne dois pas dépasser une variation de ±0.04 près la valeur recherchée
Tableau NA.27 : Tolérances pour le dosage des constituants
Ces bétons peuvent être utilisés sans contrôle (autre que celui du
dosage en ciment) sous réserve que les dosages minimaux en
ciment et limitation de résistance ci-dessous soient respectés :
72
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
L’épreuve d’étude
L’épreuve d’étude consiste à vérifier le produit avant sa mise
en œuvre effective sur le chantier pour s’assurer que ses
caractéristiques répondent aux exigences spécifiées.
73
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
L’épreuve de convenance
L’épreuve de convenance est réalisée dans les mêmes conditions
d’approvisionnement des constituants, même matériel de
fabrication du béton, mêmes moyens de contrôle en cours de
fabrication, même durée et mêmes conditions de transport et
de mise en œuvre du béton que sur le chantier. Cet ensemble
d’essais a pour but de vérifier qu’un béton, défini par sa
formulation, transporté et mis en œuvre dans les conditions du
chantier, satisfera aux exigences spécifiées dans le marché.
Il s’agit d’un point d’arrêt qui doit être levé par le maitre
d’œuvre.
L’ouvrabilité et le délai maximal d’utilisation ainsi que l’adéquation
du matériel avec les travaux à réaliser sont vérifiés.
74
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
Ouvrages d’art
75
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
76
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
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PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
78
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
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PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
Éviter toute attente de la toupie sur le chantier. et tout stationnement en plein soleil. o o
Les fonds de forme et les coffrages absorbants doivent être humidifiés juste avant
la mise en place du béton pour éviter qu’ils absorbent l’eau du béton frais. Eviter o o
toute flaque d’eau résiduelle.
80
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
81
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
2.5 CURE
La cure s’applique :
- dans les 30 minutes après la mise en œuvre pour les bétons
non coffrés ;
- dès le décoffrage (si la durée de coffrage est inférieure au délai
de cure) pour les bétons verticaux ;
- dès la fin du surfaçage pour les bétons horizontaux.
82
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
83
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
2.6 DÉCOFFRAGE
2.7 RAGRÉAGE
84
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
Enduit de dressement
Les enduits de dressement sur béton sont utilisés pour rattraper
les irrégularités de surface des parois en béton et assurer la
bonne tenue de l’enduit de finition. L’enduit de dressement est
destiné à recouvrir intégralement le support.
L’épaisseur de l’enduit de dressement devra être comprise entre
5 et 15 mm, selon les épaisseurs de rattrapage nécessaires
aux supports avec une épaisseur de recouvrement minimale de
5 mm en parties courantes.
Enduit de parement
Lorsque les irrégularités du support ne nécessitent pas d’être
corrigées par un enduit de dressement, il est possible de réaliser
un enduit de finition décorative. L’application d’un gobetis, couche
mince préparatoire pour régulariser la porosité du support de
maçonnerie et assurer l’accrochage de couches ultérieures
d’enduit), est alors indispensable.
85
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
86
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
Précisions :
fcm est la moyenne arithmétique des résultats
fci est le plus petit résultat
fck est la résistance caractéristique requise
88
Contrôle Contrôle
Contrôle de production Contrôle
de la production à de la production à
Conformité NF EN 206/CN dosage ciment
CONRÔLE faire et à transmettre Certification faire et à transmettre
Certification NF
PRODUCTEUR Faire les contrôles NF Faire les contrôles
Contrôle de la résistance aux fréquences Non aux fréquences
de la NF EN 206/CN de la NF EN 206/CN
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
Tolérances dimensionnelles
89
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
90
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
4.1 PRÉFABRICATION
91
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
92
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
93
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
94
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
En règle générale :
- l’assèchement de la zone de coulage est privilégié ;
96
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
97
Béton prêt à l’emploi Béton réalisé sur chantier
C = Commande Béton Complément
IP = Information du Producteur Béton Béton pour ouvrages
Béton à propriétés à composition
R = Contrôle à la Réception ou avant utilisation à composition à composition du génie civil
spécifiées (BPS) prescrite dans
prescrite (BCP) prescrite (BCP)
une norme (BCPN)
Béton léger Béton
Données
ou lourd courant
Données obligatoires
Date et heure de livraison et quantité de béton C, IP C, IP C, IP
Nom de l’unité de fabrication IP IP IP
Date et heure de chargement IP IP IP
Conformité à l’EN 206/CN C, IP C, IP C, IP
Classe d’exposition du béton C, IP C, IP
Classe de consistance (ou rapport Eau/Ciment) C, IP, R C, IP, R C, IP, R C, R
Classe de résistance à la compression C, IP, R C, IP, R R R
98
Classe de teneur en chlorures C, IP C, IP
Diamètre maximal des granulats (Dmax) C, IP C, IP C, IP
Classe de masse volumique ou masse volumique cible C, IP, R
Résistance à la ségrégation dans le cas d’un BAP C C
Dosage du ciment C, IP R R
Type de ciment et sa classe de résistance IP IP C, IP
Type, catégorie et teneur maximale en chlorures des granulats IP IP C, IP
PARTIE 3 - L’ENTREPRISE
DÉSORDRES
PARTIE 4 - DÉSORDRES
DÉSORDRES
1. L’INTRODUCTION
101
PARTIE 4 - DÉSORDRES
102
PARTIE 4 - DÉSORDRES
103
PARTIE 4 - DÉSORDRES
104
PARTIE 4 - DÉSORDRES
2.2 SÉGRÉGATION
105
PARTIE 4 - DÉSORDRES
106
PARTIE 4 - DÉSORDRES
107
PARTIE 4 - DÉSORDRES
2.4 FISSURES
Comme indiqué dans le NF EN 1992-1-1 (au 7.3.1), la fissuration est normale dans les structures en
béton armé. Il n’est pas du domaine du ce document de chercher à éviter cette fissuration inhérente aux
ouvrages en béton, mais de décrire les différents manière de réaliser l’ouvrage permettant de répondre à
un exécution conforme aux règles de l’art.
Temps
108
PARTIE 4 - DÉSORDRES
109
PARTIE 4 - DÉSORDRES
110
PARTIE 4 - DÉSORDRES
Pendant le chantier :
les fissures liées aux nuisances vibratoires
Les travaux de terrassement et dans une moindre mesure de
chaussée réalisés à proximité d’une construction peuvent
être à l’origine de désordres liés aux vibrations créés par les
compacteurs.
On considère que, vis-à-vis des nuisances vibratoires :
- un bâti situé à moins de 10 m des travaux présente un risque
important de désordres ;
- un bâti situé entre 10 et 50 m des travaux peut présenter des
désordres ;
- un bâti situé entre de 50 et 150 m présente, sauf cas
exceptionnel, des risques de désordres réduits.
Ces dispositions peuvent conduire à imposer l’usage de
compacteurs moins puissants avec des épaisseurs de couches
de matériaux mis en œuvre par passes moins importantes.
111
PARTIE 4 - DÉSORDRES
112
PARTIE 4 - DÉSORDRES
113
PARTIE 4 - DÉSORDRES
114
PARTIE 4 - DÉSORDRES
115
PARTIE 4 - DÉSORDRES
2.7 ALCALI-RÉACTION
116
PARTIE 4 - DÉSORDRES
117
PARTIE 4 - DÉSORDRES
H2 CO3 H3O+
CaCO3
Ca(OH)2
Phase solide
La pollution des bétons par les chlorures est surtout due aux
expositions marines en Nouvelle Calédonie. Les chlorures
pénètrent dans le béton par diffusion ou absorption capillaire.
118
PARTIE 4 - DÉSORDRES
119
PARTIE 4 - DÉSORDRES
120
PARTIE 4 - DÉSORDRES
121
ANNEXE
STRUCTURES EN BÉTON
Fascicules
MATERIAU BÉTON de recommandations
NF EN 206/CN Alcali-réaction RSI
Constituants
Ciment : NF EN 197-1
Granulats : NF EN 12620 et NF P 18-545
Additions :
NF EN 450 (cendres volantes)
NF EN 13263 (fumées de silice)
Ajouts :
NF EN 14889 (fibres)
NF EN 12878 (pigments)
Adjuvants : NF EN 934-2
123
La Fédération calédonienne du bâtiment et des travaux publics remercie tous
les professionnels qui ont donné de leur temps pour contribuer à la réalisation de ce guide.
L’écriture, la relecture, la vérification de l’information ont nécessité de nombreuses heures
de labeur avec pour seul objectif d’aboutir à un ouvrage fiable
et aussi exhaustif que possible.
Directeur de publication :
FCBTP
Assistance technique :
OLIVIER THIRIONET – GINGER LBTP
Coordination, relecture et correction :
STÉPHANIE AMSTUTZ-ARRIEGUY, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE LA FCBTP,
CHRISTINE MAGONI ET ARNAUD SERRES,
DE L’UNIVERSITÉ DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
A également participé :
MARIE JEANNE STEVAUX
Mise en page :
AGENCE RECTO/VERSO
Imprimeur :
Multipress
Tirage :
100 EXEMPLAIRES