PC2 LDP Ch8

Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 8 : Modélisation des transformations chimiques
Chapitre 8 : Modélisation des

transformations chimiques
Présentation
Ce chapitre vise à présenter le lien entre la modélisation microscopique d’une
transformation chimique par son équation et les observations macroscopiques
expérimentales qui peuvent être réalisées en activités pratiques.
Des manipulations simples et des calculs de quantité de matière abordables
permettent notamment de comprendre la notion de réactif limitant. Les notions de
transformations endothermiques ou exothermiques sont également traitées.
Place dans la progression

Ce chapitre fait partie du la partie traitant de la modélisation des transformations, dans
les propositions de progression à retrouver en compléments du livre du professeur.
Que ce soit dans la progression naturelle du B.O. ou dans la proposition de
progression alternative, ce chapitre mobilise les connaissances des élèves concernant
la quantité de matière et le dénombrement des entités. Il mobilise aussi les
connaissances concernant l’identification des espèces chimiques. Pour toutes ces
raisons, il doit forcément être traité après ces chapitres.
Présentation 1
Place dans la progression 1
Activités 2
Activité expérimentale 1 : Combustion du butane 2
Activité expérimentale 2 : Les limites d’une réaction ! 4
Activité d’exploration 3 : Un détartrage complet ? 6
Activité expérimentale 4 : Faire chuter la température chimiquement 8
Bilan 10
Exercices 11
QCM 11
Pour s’échauffer 12
Pour commencer 12
Différenciation 14
Pour s’entraîner 15
Pour aller plus loin 19
Problème et tâches complexes 20
Retour sur l’ouverture du chapitre 21
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1
Travailler autrement 21
Activités
La première activité permet de revenir sur l’écriture symbolique d’une réaction
chimique à l’aide d'observations expérimentales simples et largement abordables qui
sont des rappels de cycle 4. Les deux activités suivantes permettent d’aborder la
notion de réactif limitant, par l’expérience pour la 2e activité et par une situation
concrète et des documents à analyser pour la 3e activité. Enfin, la dernière activité est
une activité pratique centrée sur la notion de transformations endothermiques. Elle
permet assez intuitivement de comprendre le lien avec la masse des réactifs mis en
jeu.
Activité expérimentale 1 : Combustion du butane
Présentation
Cette première activité expérimentale permet d’initier les élèves à la modélisation
d’après les observations macroscopiques. Elle permet l’écriture de l’équation d’une
réaction de combustion simple déjà étudiée au collège. L’observation expérimentale
est mise en avant ici afin de faire un bilan des espèces présentes avant et après la
réaction. La manipulation à effectuer est simple et fait appel à l’utilisation de réactifs
tests afin d’identifier les espèces présentes.
Durée estimée
● 60 minutes :
○ lecture et analyse des documents : 10 min ;
○ réponse aux questions 1 et 2 : 10 min ;
○ réponse à la question 3 - rédaction et mise en œuvre du protocole : 20
min ;
○ réponse à la question 4 : 10 min ;
○ synthèse : 10 min.
Lien avec le programme

● Modélisation macroscopique d’une transformation par une réaction chimique,
écriture symbolique d’une réaction chimique, notion d’espèce spectatrice,
stœchiométrie.
● Modéliser, à partir de données expérimentales, une transformation par une
réaction et établir l’équation de réaction associée et l’ajuster ; modéliser, par
l’écriture d’une réaction, la combustion du carbone ou du méthane.
Compétences
➔ RÉA : Respecter les règles de sécurité
➔ MOD : Modéliser une transformation
2
Résultat des expériences

1. Les espèces présentes à l’état initial sont le butane, libéré en allumant un briquet
et les différents constituants de l’air : le diazote, le dioxygène et les autres gaz.
D’après le doc. 1, les deux réactifs sont le combustible (ici le butane) et le comburant
(dans l’air, c’est le dioxygène qui joue ce rôle).
Les espèces spectatrices sont le diazote et les autres gaz présents dans l’air.
2. D’après la liste de matériel, on souhaite réaliser une combustion complète car le

briquet est réglé sur la production d’une petite flamme. Ainsi, peu de butane sera libéré
et la combustion sera complète.
3. D’après la liste de matériel, le protocole à réaliser est le suivant :

● tenir le tube à essai tête en bas avec la pince en bois, allumer le briquet juste
en dessous afin que les produits émis entrent à l’intérieur du tube ;
● boucher le tube et le reposer sur le portoir ;
● observer le tube ;
● ajouter une spatule de sulfate de cuivre anhydre sur les parois du tube en
rebouchant immédiatement, observer ;
● ajouter un peu d’eau de chaux dans le tube et observer (il peut être préférable
cependant de réaliser les tests dans deux tubes à essais différents pour éviter
les réactions parasites entre les réactifs tests).
On doit observer que des gouttelettes se sont formées sur les parois du tube, que le
sulfate de cuivre anhydre a légèrement bleui et que l’eau de chaux s’est troublée. On
peut en déduire que de l’eau et du dioxyde de carbone se sont formés.
4. À la lecture du doc. 4, on peut dire qu’il est question d’écrire l’équation de

combustion du butane. La formule du butane est donnée : C4H10. C’est un des réactifs
avec le dioxygène : O2. Les produits sont : l’eau H2O et le dioxyde de carbone : CO2.
.
Or, la conservation des éléments n’est pas respectée, il faut ajuster l’équation de la
réaction. Pour le carbone, il faut mettre un 4 devant le dioxyde de carbone. Pour
l’hydrogène, il faut mettre un 5 devant l’eau. Il y a donc atomes
d’oxygène du côté des produits. C’est un nombre impair alors que le dioxygène
apporte des atomes d’oxygène par deux, or on préfère mettre un nombre entier devant
le dioxygène.
En multipliant tout par deux, il faut donc 13 molécules de dioxygène. Soit :
.
Synthèse
D’après l’écriture de l’équation de la réaction, on constate qu’il faut 13 molécules de
dioxygène pour 2 de butane. Ainsi, les réactifs ne régissent pas toujours dans les
mêmes proportions et il faut ajuster l’équation de la réaction pour s’en rendre compte.
Aide et éléments différenciants

Une aide sur les différents tests de présence d’espèces peut être distribuée aux élèves
afin qu’ils se remémorent l’utilité du sulfate de cuivre anhydre et de l’eau de chaux
(ces tests sont aussi présents sur le rabat de fin du manuel).
3
L’ajustement de l’équation de la réaction est un moment clé. Une fiche-guide peut par
exemple être distribuée aux élèves pour qu’ils appliquent la même méthode dès le
début du chapitre.
Ressources supplémentaires et pistes d’exploitation

● Les dangers du monoxyde de carbone en vidéo : https://youtu.be/sc89K-KQr2g
On peut utiliser cette vidéo pour prévenir les dangers du monoxyde de carbone et
évoquer le danger des combustions incomplètes. Il est facile de voir le dépôt de
carbone sur une coupelle placé au-dessus d’un briquet en combustion incomplète.
L’analyse de la vidéo peut aussi permettre de comprendre les combustions et la
caractérisation d’espèces lorsqu’elles sont inodores et incolores.
Activité expérimentale 2 : Les limites d’une réaction !
Présentation
Cette activité aborde la notion de réactif limitant grâce aux observations
expérimentales d’une réaction simple ayant lieu entre les ions cuivre et les ions
hydroxyde. Cette réaction a souvent déjà été vue au cycle 4 par l’intermédiaire des
tests de présence des ions.
Durée estimée
● 90 minutes :
○ lecture des documents et compréhension de la problématique : 10 min ;
○ réponse à la question 1 : 5 min ;
○ écriture, réalisation du protocole : 20 min ;
○ observations expérimentales et réponse à la question 4 : 20 min ;
○ calcul des quantités de matière : 20 min ;

● Modélisation macroscopique d’une transformation par une réaction chimique ;
écriture symbolique d’une réaction chimique ; stœchiométrie, réactif limitant.
● Identifier le réactif limitant à partir des quantités de matière des réactifs et de
l’équation de la réaction.
● Déterminer le réactif limitant lors d’une transformation chimique totale, à partir
de l’identification des espèces chimiques présentes dans l’état final.
Compétences
➔ ANA : Faire le lien entre un modèle microscopique et une observation
macroscopique
➔ MATH : Pratiquer le calcul numérique

1. D’après le doc. 1, la transformation étudiée a pour équation :
4
2. Pour répondre à la problématique, la quantité de produit formé et celle des réactifs

restants est étudiée. D'après les documents et la liste de matériel, le protocole est :
● numéroter 3 béchers 1, 2 et 3 et faire les mélanges indiquées dans le tableau
du doc. 3 ;
● filtrer chacune des solutions obtenues dans les béchers et séparer le filtrat dans
deux tubes à essai numérotés 1’ et 1’’, puis 2’ et 2’’ et enfin 3’ et 3’’ ;
● ajouter quelques gouttes d’hydroxyde de sodium dans l’un pour identifier la
présence d’ions cuivre, observer ;
● ajouter quelques gouttes de sulfate de cuivre dans l’un pour identifier la
présence d’ions hydroxyde, observer.
3. Voici le résumé des observations réalisées :

Bécher n° 1 n° 2 n° 3
Volume de
solution de 20 mL 20 mL 20 mL
sulfate de cuivre
Volume de
solution
5 mL 10 mL 15 mL
d’hydroxyde de
sodium
Volume d’eau
15 mL 10 mL 5 mL
distillée
Quantité de
faible importante importante
précipité formé
Couleur bleue du
intense très faible très faible
filtrat
Teneur en ions
précipité formé précipité peu formé précipité peu formé
cuivre (II) du
donc ions présents donc peu présents donc peu présents
filtrat
Teneur en ions
précipité peu formé précipité peu formé précipité formé
hydroxyde du
donc peu présents donc peu présents donc ions présents
filtrat
4. D’après les résultats, les réactifs entièrement consommés sont :

- les ions hydroxyde pour l’expérience n° 1 ;
- les ions hydroxyde et les ions cuivre (II) pour l’expérience n° 2 ;
- les ions cuivre (II) pour l’expérience n° 3.
5. Chacune des solutions contient 16 g de produit par litre de solution. De plus, on sait
qu’une mole de sulfate de cuivre a une masse de 160 g tandis qu’une mole
d’hydroxyde de sodium a une masse de 40 g.
5
Ainsi, pour le sulfate de cuivre de l’expérience n° 1, 20 mL correspond à
g, ce qui correspond à .
En appliquant le même calcul à toutes les expériences :
Bécher n° 1 n° 2 n° 3
Quantité de matière d’ions

2 mmol 2 mmol 2 mmol
cuivre (II)
Quantité de matière d’ions

2 mmol 4 mmol 6 mmol
hydroxyde
Attention, il faut bien prendre en compte que 2 ions hydroxyde réagissent pour 1 ion
cuivre (II). Ainsi, les ions hydroxyde seront bien consommés entièrement avant les
ions cuivre (II) pour l’expérience n° 1. Les conclusions sont correctes pour les deux
autres expériences.
Synthèse
D’après les expériences réalisées et les observations expérimentales, le réactif
limitant est celui qui est consommé entièrement et qui est donc responsable de l'arrêt
de la réaction.

On peut donner une aide rappelant les tests d’identification des ions aux élèves pour
qu’ils comprennent l’intérêt des tubes à essai et de la filtration.
Une aide peut aussi être apportée lors des calculs à effectuer au cours de la
question 5.

Il est possible de réaliser deux autres expériences intermédiaires ainsi que d’exploiter
plus en détail l’expérience n° 2 pour parler de proportions stœchiométriques.
Activité d’exploration 3 : Un détartrage complet ?
Présentation
Cette activité étudie aussi la notion de réactif limitant mais avec une autre approche.
En effet, il est question ici de l’appliquer à une situation concrète : le détartrage d’une
bouilloire. Ainsi, l’élève soit comprendre quel élément doit être le réactif limitant dans
cette situation et comment calculer la quantité initiale de réactifs à utiliser pour
respecter cela.
Durée estimée
● 50 minutes :
○ lecture des documents et compréhension de la problématique : 10 min ;
6
○ réponse aux questions : 30 min ;


● Modélisation macroscopique d’une transformation par une réaction chimique.
● Écriture symbolique d’une réaction chimique. Stœchiométrie, réactif limitant.
● Identifier le réactif limitant à partir des quantités de matière des réactifs et de
l’équation de la réaction.
● Déterminer le réactif limitant lors d’une transformation chimique totale, à partir
de l’identification des espèces chimiques présentes dans l’état final.
● Modéliser, par l’écriture d’une équation de réaction, l’action d’un acide sur le
calcaire.
Compétences
➔ MOD : Modéliser une transformation chimique
➔ MATH : Pratique le calcul numérique
Réponse détaillée
1. D’après le doc. 1, les réactifs sont : le carbonate de calcium CaCO3 et l’acide
éthanoïque CH3CO2H. Les produits sont : le dioxyde de carbone CO2, qui est
responsable du trouble de l’eau de chaux, l’eau H2O et les ions calcium Ca2+ et acétate
CH3COO-.
2. Ainsi, l’équation de la réaction est :

.
3. Si la bouilloire est complètement détartrée, assez de vinaigre a consommé tout le

carbonate de calcium qui était présent. Donc le réactif limitant est CaCO3.
4. Premièrement, on constate d’après l’équation de la réaction qu’il faut mettre au

moins 2 fois plus d’acide éthanoïque que de carbonate de calcium.
Calcul de la quantité de matière de CaCO3 présent dans les 60 g : une mole
correspond à 100 g donc 60 g correspond à : mol.

Ainsi, il faut mettre au moins mol de carbonate de calcium. Sachant
qu’une mole pèse 60,0 g, alors 1,2 mol correspond à : g d’acide

éthanoïque. On sait que pour 100 mL de solution, il y a 12 g d’acide éthanoïque donc
il faut au moins mettre : mL de vinaigre à 12°.
5. Une bouteille correspond à 1 L de vinaigre. La moitié à 500 mL. D’après les

calculs, il faut donc mettre un peu plus que la moitié de la bouteille, ce qui
correspond bien aux informations données dans le doc. 3.
Synthèse
Il ne s’agit pas forcément d’identifier le réactif limitant avant une réaction, car il
dépend des conditions initiales choisies, mais de déterminer l’espèce à consommer
7
entièrement et donc d’identifier le réactif limitant. Ainsi, les bonnes quantités de

réactifs doivent être choisies pour respecter cette condition.

Les calculs peuvent être assez difficiles si l’élève n’a pas identifié le but recherché. Il
est donc important de faire comprendre toute la démarche de résolution pour
effectuer correctement les calculs demandés.

● L’optimisation de la chimie dans l’industrie peut être abordée avec le calcul
des quantités de réactifs pour ne pas faire de déchets.
● Une piste sur la chimie verte peut même être exploitée, un article intéressant
pour évoquer le sujet avec les élèves :
https://www.pourlascience.fr/sd/chimie/quest-ce-que-la-chimie-verte-7958.php
Activité expérimentale 4 : Faire chuter la température

chimiquement
Présentation
Cette activité permet d’étudier une réaction endothermique et l’influence de la masse
de réactif sur la variation de température. Les manipulations sont simples à réaliser
si les règles de sécurité sont respectées. Attention à faire manipuler les élèves avec
des lunettes de protection.
Le choix a été fait de traiter la dissolution du chlorure d’ammonium en tant que

transformation chimique, la nature des liaisons effectuées par les ions et les ions
étants modifiée au cours de cette dissolution. La nature des espèces
mobilisées n’est pas modifiée lors de ces dissolutions.
La dissolution des composés ioniques est parfois présentée comme une
transformation chimique, parfois comme une transformation physique, parfois ni
comme l’une ni comme l’autre. La distinction entre transformation physique et
transformation chimique n’ayant que peu d’utilité hors de l’usage pédagogique que
l’on emploie au secondaire, il est préférable d’accepter toute réponse des élèves dès
l’instant où elle est justifiée.
Le choix de la dissolution permet, en apparence (car l’eau est en large excès), de
manipuler un seul réactif. C’est aussi l’occasion de traiter d’autres réactions que les
réactions acide-bases vues au cycle 4 comme étant exothermiques.
Durée estimée
● 60 minutes :
○ lecture des documents et compréhension de la problématique :
10 min ;
○ réponse aux questions et réalisation de la manipulation proposée :
40 min ;
8

● Modélisation macroscopique d’une transformation par une réaction chimique ;
écriture symbolique d’une réaction chimique ; transformations chimiques
endothermiques et exothermiques.
● Suivre l'évolution d’une température pour déterminer le caractère
endothermique ou exothermique d’une transformation chimique et étudier
l’influence de la masse du réactif limitant.
Compétences
➔ RÉA : Mettre en œuvre un protocole
➔ RÉA : Respecter les règles de sécurité

1. Pour une réaction de dissolution, on ne considère que la transformation du solide
en ces ions constitutifs. Donc : .
2. Résultats des expériences réalisées :

Expérience n° 1 n° 2 n° 3
Quantité de chlorure 5g 10 g 15 g
d’ammonium
Température initiale 17,2 °C 17,2 °C 17,2 °C
Température finale 11,0 °C 5,5 °C 2,1 °C
3. Pour chacune des expériences, il y a une diminution de la température du système.

Et plus il y a de réactif, plus la diminution de température est importante. En effet, il y
a une variation de °C pour 5 g de réactif, °C pour
10 g de réactif et °C pour 15 g de réactif. La diminution de
température est proportionnelle à la masse du réactif introduit.
Synthèse
D’après la dernière question, on constate bien que la masse du réactif a un impact sur
la température finale atteinte par le système. Plus il y a de réactif, plus la variation est
importante.

● Ne pas confondre l’énergie captée lors d’une transformation avec les échanges
thermique (en écho avec le chapitre précédent). Exemple pour des glaçons
dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=ynwfcarVkLQ
● Il est aussi possible de parler des réactions exothermiques qui permettent de
produire de l’énergie. L’angle du développement durable et de l’utilisation des
carburants (approfondi en spécialité de première) peut être intéressant. Des
informations sont disponibles dans cet article :
http://culturesciences.chimie.ens.fr/content/les-carburants-une-source-
denergie-chimique-1049
9
Bilan
Voir les schémas de la page bilan, à retrouver page 151 du manuel élève :
LLS.fr/PC2P151.
Ressources supplémentaires
Simulateur de réactifs limitants :
https://www.edumedia-sciences.com/fr/media/600-reaction-chimique
https://phet.colorado.edu/sims/html/reactants-products-and-leftovers/latest/reactants-
products-and-leftovers_fr.html
10
Exercices
QCM
1. Modélisation des transformations chimiques
1. On observe un dégagement gazeux au cours d’une transformation chimique. Après

analyse, on constate que ce gaz est du dioxyde de carbone. On peut le qualifier de :
B. produit.
2. Une espèce spectatrice lors d’une transformation chimique correspond à :
C. un spectateur dans les gradins.
2. Stœchiométrie des réactions chimiques
1. Les nombres stœchiométriques :

B. servent à ajuster l’équation.
2. Le réactif limitant est celui :
A. qui est entièrement consommé lors que la réaction s’arrête.
3. Dans cette équation +a b c , a, b et c valent :
B. a = 5, b = 3 et c = 4.
3. Variation de température
1. Une transformation chimique dont la température augmente au cours de la réaction

est :
B. exothermique.
2. On réalise la même réaction qu’au 3. 1. mais cette fois-ci l’augmentation de la
température est plus faible :
C. on a diminué la masse du réactif limitant.
3. Une augmentation de température a toujours pour origine une transformation
chimique.
B. Faux.
4. Jeopardy Propositions de questions :

a. Comment appelle-t-on l’espèce qui est entièrement consommée au cours d’une
réaction chimique ?
b. Comment qualifie-t-on une transformation chimique dont la température diminue au
cours de la réaction ?
11
Pour s’échauffer
5. Équation de réaction (1)

◆ La réaction chimique se produisant est : . Il faut
bien penser à l’ajuster pour que le nombre d’atomes et la charge globale soient
identiques du côté des réactifs et des produits.

◆ L’équation de réaction ajustée est : .

◆ Le chiffre 3 inscrit devant les ions hydroxyde signifie qu’il y a 3 ions hydroxyde qui
réagissent pour un ion Fer (III). Ainsi, les quantités de chaque réactif doivent être
adaptées pour que les espèces réagissent intégralement.
8. Réactif limitant
◆ La solution étant encore bleue, cela signifie que des ions cuivre (II) sont toujours
présents : le zinc solide est le réactif limitant qui doit avoir disparu du mélange.
9. Variation de température (1)

◆ Si la température du système s’abaisse au cours de la réaction, c’est que la
transformation est endothermique.
10. Variation de température (2)

1. On équilibre l’équation de la réaction :
.
2. Si le système s’échauffe, c’est que la réaction libère de l’énergie. Le transformation

est donc exothermique : c’est une combustion.
Pour commencer
11. Savoir modéliser une réaction chimique

macroscopique
1. Le diazote N2 est spectateur car il est présent mais ne participe pas à la

transformation.
2. Les réactifs sont le dioxygène O2 et le glucose C6H12O6.
3. Les produits sont le dioxyde de carbone CO2 et l’eau H2O. L'énergie libérée ne peut
pas être considérée comme un produit car ce n’est pas une espèce chimique.
4. L’équation de la réaction ajustée est :

.
12
12. Analyser un énoncé

1. Le réactif de la réaction est le glucose C6H12O6.
2. Le produit de la réaction est l’acide lactique C3H6O3.
3. L’équation de la réaction équilibrée est : .
13. Identifier le réactif limitant

1. L’équation de la réaction est : .
2. Comparaison des quantités de matières de chaque réactif : si une mole d’acide

salicylique pèse 138 g alors la quantité de matière contenue dans 100 g est de :
mol ; si une mole d’anhydride éthanoïque pèse 102 g alors la
quantité de matière contenue dans 100 g est de : mol.

Ainsi, donc l’acide salicylique est le réactif limitant.
14. Comprendre l’écriture d’une équation de réaction

1. L’équation de la réaction est ajustée ainsi : .
2. D’après l’équation de la réaction, il faut mettre 3 fois plus de dihydrogène que de

diazote pour être dans les proportions stœchiométriques et donc qu’il n’y ait plus
aucun réactif à la fin de la réaction. Ainsi, le tableau est à compléter :
n(N2) (mol) 1 0,33 2,67 5
n(H2) (mol) 3 1 8 15
15. Étudier une combustion

➔ MOD : Utiliser rigoureusement le modèle de l’énergie
1. Lors d’une combustion, seul le dioxygène de l’air réagit. Ainsi l’équation de la

réaction est : .
2. Le morceau de charbon n’est pas entièrement consommé car le dioxygène est le

réactif limitant et les deux réactifs n’ont pas été ajoutés dans les proportions
stœchiométriques.
13
3. Si la température a augmenté au cours de la réaction, c’est que de l’énergie à été

libérée. La transformation est donc exothermique.
16. Étudier une dissolution

➔ MOD : Utiliser rigoureusement le modèle de l’énergie
1. L’équation de réaction est : .
2. La poche refroidit lors de la dissolution du nitrate de sodium. Ainsi, le système cède

de l’énergie au cours de la réaction. Cette transformation est endothermique.
Différenciation
Savoir-faire : Savoir écrire et équilibrer une équation de réaction
17. Test d’identification des ions chlorure

Objectif : à l’aide de l’énoncé, comprendre la formation d’un précipité en équilibrant

une équation de réaction et en utilisant les bons ions. Cela permet aussi de bien
penser à prendre en compte les charges dans l’écriture des équations. Ici, chacune
des étapes est décomposée pour savoir quels sont les ions présents en solution.
1. L’équation de la réaction de dissolution du nitrate d’argent est :
2. Le précipité blanc qui noircit à la lumière est composé de deux ions de charges
opposés pour former une espèce finalement non chargée. Ainsi, ce sont les ions
argent qui réagissent avec les ions chlore selon la réaction :
3. Les ions nitrates sont l’espèce spectatrice de cette réaction de formation du

précipité car ils sont présents dans le système mais ne participent pas à la réaction.
18. Test d’identification des ions fer (II)

Objectif : l’élève doit comprendre quels sont les ions présents quand il aborde une
espèce, ici l’hydroxyde de sodium. Avec les charges, il peut déduire l’ion qui réagit
avec celui déjà présent en solution.
◆ On sait que le précipité formé est Fe(OH)2 donc il est constitué des ions fer (II)
Fe2+ et des ions hydroxydes HO- contenues dans l’hydroxyde de sodium. Ainsi,
l’équation de la formation du précipité est : .
14
19. Test d’identification des ions aluminium

Objectif : une fois l’équation écrite, son analyse permet d’en déduire le réactif limitant.
1. L’équation de la réaction de formation du précipité est :
2. Seules quelques gouttes d’hydroxyde de sodium contenant les ions hydroxyde ont
été introduites donc le réactif limitant est l’ion hydroxyde.
Pour s’entraîner
20. Mise en application

➔ MOD : Modéliser une transformation chimique /physique
1. Les deux transformations sont la vaporisation du butane et la combustion du

butane. La première transformation est physique car il s’agit simplement d’un
changement d’état : le butane passe de l’état liquide à l’état gazeux.
2. D’après l’énoncé, le butane réagit avec le dioxygène pour former de l’eau, du

dioxyde de carbone et du carbone. Nous ne savons pas dans quelles proportions se
forment les produits donc il peut y avoir plusieurs équations. L’une des équations
possibles équilibrées de cette réaction est :
.
21. Arbre de Diane

1. Par analyse des photos et de l’énoncé, on constate que le morceau de cuivre a été
recouvert de cristaux en forme d’épines et de couleur argenté. Cela pourrait être de
l’argent solide.
Des ions cuivres sont aussi apparus dans la solution puisqu’il y a formation d’un
précipité bleu en présence d’hydroxyde de sodium.
2. L’équation de la réaction est : .
22. Le bicarbonate en QCM

1. c. L’équation de la réaction se produisant pour trouver la formule du réactif utilisé

s’écrit : Réactif inconnu .
Ainsi, le bicarbonate de sodium doit être composé de 2 atomes d’hydrogène, 6 atomes
d’oxygène, 2 atomes de carbone et 2 atomes de sodium. Or, le nombre
stœchiométrique du bicarbonate de sodium ne peut être égal à 1, il faut donc diviser
le tout par deux : il serait composé d’un atome d’hydrogène, de 3 atomes d’oxygène,
d’un atome de carbone et d’un atome de sodium.
15
2. b. Pour faire gonfler une préparation, il faut y ajouter du gaz. La seule espèce de
cette nature formée est le dioxyde de carbone.
23. Eau de chaux

1. Par analyse de l’énoncé et en comprenant que le mot « hydrater » dans le sens «

ajout d’eau », les deux équations de réaction de formation de l’eau de chaux sont :
puis .
2. L’équation de la réaction serait : produit inconnu.

Ainsi, le précipité formé a pour formule : .
24. Comprendre les attendus La combustion de l’éthanol

➔ MATH : Utiliser le calcul numérique
1. L’air est principalement constitué de dioxygène et de diazote. Une combustion se

réalise avec le dioxygène, seule cette espèce participe à la combustion.
2. À l’état initial, le système est composé d’éthanol et de dioxygène. À l’état final, le

système est composé d’eau et de dioxyde de carbone (car l’eau de chaux se trouble).
3. L’équation de la réaction est donc :
4. Si La masse des réactifs est de 100 g, par la conservation de la masse, et en

supposant que l’intégralité des réactif a disparu, la transformation produit 100 g de
produits.
Il s’est formé 38 mL d’eau, ce qui correspond à 38 g d’eau. Ainsi, il s’est formé
g de dioxyde de carbone.
25. Décomposition de l’eau oxygénée

➔ MOD : Utiliser le modèle de l’énergie
1. Dans le nom « peroxyde d’hydrogène », on constate la présence d’hydrogène et

d’oxygène. Ce produit se décompose en deux gaz composés de ces deux atomes : le
dihydrogène H2(g) et le dioxygène O2(g).
2. L’équation de la réaction de dismutation est : .
3. Cette réaction produit de la chaleur, elle peut être qualifiée d’exothermique.
16
26. Éthylotest
1. L’équation équilibrée de la réaction est :
2. L’éthanol doit être en excès pour que les ions dichromate de couleur orange passent
intégralement sous forme d’ions chrome (III) de couleur verte, un changement de
couleur sera visible.
27. Le fer est attaqué !

➔ MOD : Modéliser une transformation chimique
1. Si les ions Cl- ne réagissent pas, c’est que seuls les ions H+ réagissent. Ils peuvent
alors former le dihydrogène H2(g). (La réaction entre le fer et les ions H+ a été étudiée
au cycle 4).
2. On peut approcher une flamme et écouter si une détonation se produit.
3. L’équation équilibrée de la réaction est : .
4. Ils sont toujours présents à la fin de la réaction, ils n’ont donc pas été transformés.
C’est une espèce spectatrice.
28.Copie d’élève à commenter
1. L’équation de la réaction n’est pas équilibrée et les états ne sont pas indiqués. Il
faut écrire : .
2. Etant donné que la réaction n’était pas écrite correctement, la réponse est fausse.
Les proportions stœchiométriques ici correspondent à mettre 2 fois plus d'hydroxyde
de sodium que de dichlore.
3. S’il n’y a aucun changement de température, la réaction est qualifiée d’athermique.
29. Cycle du cuivre

macroscopique
1. Pour passer du cuivre métal au cuivre métal, il faut mettre les étapes dans l’ordre
suivant : b, c, a puis d.
17
2.
3. a. Les ions sodium Na+ sont spectateurs.
3. b. L’étape n° 2 correspond donc à la phrase c. L’équation de la réaction est donc :

.
3. c. L’étape n° 3 correspond à la phrase a et il doit y avoir de l’eau dans les produits

de la réaction. On a donc : .
3. d. L’étape n° 4 correspond à la phrase d. Si l’eau de chaux se trouble, c’est qu’on

a formé du dioxyde de carbone qui ddoit apparaître dans les produits de la réaction.
On a donc : .
4. On constate sur cette série d’expériences que l'élément cuivre Cu est toujours
présent : soit sous forme solide pur, soit sous forme d’ions, soit sous forme de
molécules contenant du cuivre. De plus, à l’aide de ces quatre étapes successives,
on retrouve le Cu à l’état métal pur.
30. Question d’équilibre !

➔ MOD : écrire et ajuster des équations de transformations
1. a. .
1. b. .
1. c. .
1. d. .
2. a. .
2. b. .
2. c. .
2. d. .
3. a. .
3. b. .
3. c. .
18
3. d. .
31. Acide et base

➔ MOD : Utiliser de façon rigoureuse le modèle de l’énergie
1. Si on produit de l’eau, c’est que seuls les ions H3O+ et HO- réagissent. L’équation
de la réaction est donc : .
2. Les deux espèces spectatrices sont les ions Cl- et les ions Na+.
3. Si la solution apparaît jaune, c’est qu’il reste des ions H3O+ donc que les ions HO-
sont limitants.
La vérification se fait en calculant les masses initiales de chacun des réactifs pour
l’expérience n° 1. Si dans 1 L de solution d’acide se trouve 36,5 g de produit, dans 20
mL, il y aura : g d’acide. Pour la solution basique, on a 10 mL soit
g de base. Ainsi, il y a plus d’acide que de base donc le réactif limitant est
l’ion hydroxyde. La solution est bien jaune.
4. En faisant les mêmes calculs pour les mélanges 2 et 3 :
- pour le mélange n° 2 : g d’acide et g de base ont été mis.

+
Les ions H3O sont limitants et la solution apparaît bleue.
- pour le mélange n° 3 : g d’acide et g de base ont été

mis. Les ions H3O+ sont limitants et la solution apparaît bleue.
5. La température a augmenté de 3 °C donc la réaction est exothermique.
6. Pour le mélange n° 3, on a mis 10 fois moins de solution acide que pour le mélange
n° 2 donc l’augmentation de la température pour le mélange 3 va être plus faible que
celle du mélange n° 2.
Pour aller plus loin
32. La combustion du glucose par les muscles

➔ ANA : Choisir et élaborer un protocole
1. Pour vérifier l’équation de la réaction de combustion du glucose, on allume

l'allumette et on enflamme le mélange de cendres et de glucose. À la fin de la réaction,
un peu de sulfate de cuivre anhydre est ajouté sur les parois. S’il devient bleu, c’est
qu’il y a bien eu formation d’eau. De même, l’eau de chaux est ajoutée dans le flacon
: si la solution se trouble, du dioxyde de carbone a été formé.
19
2. Une personne est essoufflée lorsqu'elle fait un effort musculaire : elle doit évacuer
le dioxyde de carbone formé par les muscles et augmenter l’apport en dioxygène. La
personne transpire : c’est l’eau formé qui est évacué par ce phénomène.
33. Esprit critique Du calcaire ?

macroscopique
1. Seules quelques gouttes d’acide chlorhydrique ont été mises, il n’y en a pas assez
pour que la roche disparaisse.
2. L’acide chlorhydrique est le réactif limitant.
3. Il faudrait mettre beaucoup plus d’acide chlorhydrique que ces quelques gouttes.
34. Lavoisier et la conservation de la masse

1. La réaction réalisée par Lavoisier est la combustion du fer selon l’équation :

.
2. Lavoisier fait la réaction sur 100 grains de fer soit : g de fer. De

même, il est précisé dans le texte que 70 pouces cubiques d’air ont été utilisés pour
la réaction. 70 pouces cubiques correspondent à cm
L. Cela correspond à g. Ainsi, la masse des réactifs
est de g.
Pour les produits, on forme 135 grains d’oxyde de fer soit g.
3. La masse des produits est pratiquement égale à celle des produits. Ainsi, rien ne
se crée, rien ne se perd, tout se transforme.
La différence peut s’expliquer dans les outils de mesure dont disposait Lavoisier à
l’époque.
Problème et tâches complexes
35. Électrolyse de l’eau

➔ APP : Faire un brouillon
1. D’après les documents, la réaction consomme de l’eau et produit du dihydrogène.

De plus, un autre gaz, qui ravive le feu, est produit : c’est du dioxygène :
.
2. Calcul du volume d’eau utile à la production d’un litre de dihydrogène. Or, il existe
un lien entre le volume et la masse d’eau grâce à la masse volumique : .

En utilisant la conservation de la masse :
20
.
D’après l’équation de la réaction et le doc. 2, le gaz qui produit un « pop » à l’approche
d’une éprouvette est produit deux fois plus que l’autre. Ainsi, il se forme deux fois plus
de dihydrogène que d’oxygène. L.
De plus, .
g.
Finalement, le volume d’eau à utiliser est : mL

(Attention à l’unité de la masse volumique, ici, 1,00 kg·L-1 = 1,00 g·mL-1. Le résultat
est donc directement obtenu en mL).
Ainsi, il suffit de 0,748 mL d’eau pour former 1 L de dihydrogène, ce qui est très
rentable.
Retour sur l’ouverture du chapitre
36. Source de carbone ?

➔ MOD : Modéliser une transformation chimique : savoir décrire l’état initial
◆ En reformulant la question, il apparaît qu’il faut choisir entre le dioxyde de carbone

CO2 ou le carbone C comme source de carbone lors de la photosynthèse.
L’équation de la réaction avec le carbone est : . Il
n’est pas nécessaire de produire également du dioxygène pour équilibrer la réaction.
Ainsi, le carbone ne peut être l’un des réactifs de cette réaction.
En équilibrant l’équation avec le dioxyde de carbone : il faut ajouter du dioxygène du
côté des produits. On a donc : .
La source de carbone utilisée dans la photosynthèse est le dioxyde de carbone.
Travailler autrement
Le plateau de jeu est réalisé avec Genial.ly, un outil en ligne qui permet de réaliser
notamment des infographies interactives ou des présentations animées.
Le plateau de jeu est constitué de plusieurs pages, sur lesquelles se trouvent des
images fixes ou animées, du texte, des photos, des vidéos, des objets (formes, icônes,
etc.), sur un fond uni ou une illustration.
Certains de ces objets peuvent être animés et peuvent parfois être déplacés.
Sur certaines images, des zones ou des objets sont « interactifs », c’est-à-dire que
le passage de la souris, ou un clic permet de faire apparaître du texte, une image, une
vidéo, ou de changer de page.
Ces zones interactives sont, par défaut, et dans les versions « élèves » cachées.
Pour vous aider à découvrir le jeu, nous vous proposons une copie du plateau de jeu
dans laquelle vous pouvez faire apparaître les zones interactives.
21
Aide sur les boutons :
L’icône permet de revenir sur la page principale.
L’icône permet d’aller à la suite.
L’icône permet de retourner sur la page précédente.
Pour voir les zones interactives, cliquez sur l’icône située en haut et à droite du
plateau de jeu.
Vous verrez alors apparaître, pour la page uniquement, les zones sur lesquelles vous
pouvez cliquer pour continuer le jeu.
Sur certains jeux, des objets peuvent être déplacés (c’est un effet du jeu). Cliquez sur
l’icône située en haut et à droite du plateau de jeu pour découvrir ces objets et
les déplacer (par un cliquer-glisser).
Dans les activités learningapps, l’icône permet de valider ses réponses.
L’activité proposée a pour but de trouver le protocole de la synthèse de l’acétate de

benzyle (ester à odeur de jasmin), et de vérifier sa pureté par CCM.
La scène se déroule dans le laboratoire de chimie de l’usine Lavorama©.
Laure Enmace, la commerciale de l’entreprise, demande à Hamid Azotay le chimiste,

d’estimer le coût de production d’une tonne d’acétate de benzyle qui va être utilisé
comme arôme dans un nouveau nettoyant pour les sols.
Hamid demande aux élèves de l’aider à rédiger la fiche de protocole pour réaliser une
quantité plus faible (100 mmol) et de tester la pureté du produit obtenu par CCM.
Tout au long de la mission, il faut trouver des indices cachés dans le laboratoire, qui
aident ensuite à décrypter un code secret qui délivre l’indice à trouver.
Un clic sur l’icône de la maison permet de revenir dans le laboratoire.
Les indices se trouvent dans :

• le tiroir du placard (troisième en partant de la gauche). Lorsqu’on clique
dessus, on arrive dans le tiroir. Il faut déplacer les objets pour découvrir le
protocole écrit sur une fiche.
• les flacons sur la paillasse. En passant la souris au-dessus des flacons, on
découvre des indices. En prenant la première lettre des textes qui apparaissent,
on découvre le contenu des flacons (alcool benzylique, acide acétique, acide
sulfurique et eau). On peut ensuite répondre au quiz et trouver l’indice, codé en
binaire. En promenant la souris, vous découvrirez (en haut à droite) un lien qui
vous mènera à un site qui permet de le décoder.
• le flacon sur la paillasse derrière les personnages, qui donne des indications
sur la CCM, ainsi que des indices pour récupérer la phase dans laquelle se
trouve l’acétate de benzyle synthétisé, et ensuite un quiz. Un indice est lui aussi
codé en braille.
22
• la pile de livres (près de l’appareil situé sur la paillasse à gauche). Lorsqu’on

clique dessus, on arrive à une page qui contient une fiche de synthèse. Ensuite,
on arrive à un questionnaire qui permet de vérifier que l’élève a réussi à estimer
les quantités de matière à utiliser. L’indice est caché dans un message en
braille qui peut se décoder grâce au code fourni.
• la porte du placard (deuxième en partant de la gauche). Lorsqu’on clique
dessus, on arrive sur du matériel de chimie. Il faut choisir le bon matériel qui
permettra de réaliser la synthèse. En cliquant sur le support, on arrive au quiz.
C’est montage 3 (avec support élévateur) qui permet de réaliser la synthèse.
On arrive ensuite à l’exercice “LearningApps” dans lequel on demande de
placer les légendes correctement. Lorsque les légendes sont placées
correctement, l’indice apparaît.
• sur la calculatrice de Laure, le coût des matières premières.
Une fois les quatre indices découverts, il faut cliquer sur la poche de blouse d’Hamid
et découvrir, à l’aide de la charade, l’ordre dans lequel il faut entrer les nombres.
Les élèves sont aussi invités à rédiger leur compte-rendu.
Chacune des énigmes permet de découvrir un chiffre, qui permet ensuite de découvrir
un indice, permettant de dévoiler le mot mystère de l’année.
Ce genial.ly est une copie de la version élève, mais permet de voir les zones
cliquables sur les images.
Cela vous permettra de tester la mission.
https://view.genial.ly/5f2b29c127c2830db1fe0e39
Le code à trouver est 3198.
23

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Livre du professeur - PC 2de - Chapitre 8 : Modélisation des transformations chimiques

Chapitre 8 : Modélisation des

Place dans la progression

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Activité expérimentale 1 : Combustion du butane

Lien avec le programme

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Résultat des expériences

2. D’après la liste de matériel, on souhaite réaliser une combustion complète car le

3. D’après la liste de matériel, le protocole à réaliser est le suivant :

4. À la lecture du doc. 4, on peut dire qu’il est question d’écrire l’équation de

Aide et éléments différenciants

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Ressources supplémentaires et pistes d’exploitation

Activité expérimentale 2 : Les limites d’une réaction !

Lien avec le programme

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2. Pour répondre à la problématique, la quantité de produit formé et celle des réactifs

3. Voici le résumé des observations réalisées :

4. D’après les résultats, les réactifs entièrement consommés sont :

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Ainsi, pour le sulfate de cuivre de l’expérience n° 1, 20 mL correspond à

En appliquant le même calcul à toutes les expériences :

Quantité de matière d’ions

Quantité de matière d’ions

Aide et éléments différenciants

Ressources supplémentaires et pistes d’exploitation

Activité d’exploration 3 : Un détartrage complet ?

○ réponse aux questions : 30 min ;

Lien avec le programme

2. Ainsi, l’équation de la réaction est :

3. Si la bouilloire est complètement détartrée, assez de vinaigre a consommé tout le

4. Premièrement, on constate d’après l’équation de la réaction qu’il faut mettre au

correspond à 100 g donc 60 g correspond à : mol.

qu’une mole pèse 60,0 g, alors 1,2 mol correspond à : g d’acide

il faut au moins mettre : mL de vinaigre à 12°.

5. Une bouteille correspond à 1 L de vinaigre. La moitié à 500 mL. D’après les

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entièrement et donc d’identifier le réactif limitant. Ainsi, les bonnes quantités de

Aide et éléments différenciants

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Activité expérimentale 4 : Faire chuter la température

Le choix a été fait de traiter la dissolution du chlorure d’ammonium en tant que

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Résultat des expériences

2. Résultats des expériences réalisées :

Température initiale 17,2 °C 17,2 °C 17,2 °C

Température finale 11,0 °C 5,5 °C 2,1 °C

3. Pour chacune des expériences, il y a une diminution de la température du système.

Ressources supplémentaires et pistes d’exploitation

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1. Modélisation des transformations chimiques

1. On observe un dégagement gazeux au cours d’une transformation chimique. Après

2. Stœchiométrie des réactions chimiques

1. Les nombres stœchiométriques :

1. Une transformation chimique dont la température augmente au cours de la réaction