Developpementdurable 21786

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Développement durable et territoires

Économie, géographie, politique, droit, sociologie 


Vol. 13, n°3 | Décembre 2022
Numéro anniversaire : 20 ans à la croisée de la
durabilité et des territoires

Développement territorial
Regional development

Fabienne Leloup et Muriel Maillefert

Édition électronique
URL : https://journals.openedition.org/developpementdurable/21786
DOI : 10.4000/developpementdurable.21786
ISSN : 1772-9971

Éditeur
Association DD&T
 

Référence électronique
Fabienne Leloup et Muriel Maillefert, « Développement territorial », Développement durable et territoires
[En ligne], Vol. 13, n°3 | Décembre 2022, mis en ligne le 06 décembre 2022, consulté le 30 avril 2023.
URL : http://journals.openedition.org/developpementdurable/21786  ; DOI : https://doi.org/10.4000/
developpementdurable.21786

Ce document a été généré automatiquement le 30 avril 2023.

Creative Commons - Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International - CC BY-NC 4.0
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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Développement territorial
Regional development

Fabienne Leloup et Muriel Maillefert

1 Notre démarche est partie de l’ensemble des articles publiés dans la revue DD&T depuis
20 ans qui comportaient les termes « développement territorial » dans leur titre, leur
résumé ou leurs mots clés. Ce choix a amené la non-prise en compte de certains
articles, nous y reviendrons. Un ensemble de 16 articles a ainsi été sélectionné. La
première étape de notre analyse a consisté à relever les dimensions et variables
explicatives du développement territorial repérées dans ces articles et l’éventuelle
correspondance entre les propositions. Une deuxième étape amène une discussion de
ces apports et met en exergue ce que ces travaux révèlent de la revue DD&T, de ses
choix et de ses spécificités.
2 Avant de détailler les contributions effectuées par l’ensemble des 16 articles repérés,
revenons rapidement sur la sélection obtenue. Elle commence en 2005 et s’achève avec
des articles publiés en 2021. On peut s’étonner de ne pas y voir quelques auteurs clés du
développement territorial, comme Claude Courlet, Claude Lacour, Juan-Luis Klein ou
Bernard Pecqueur. Une autre sélection, basée cette fois sur le contenu des textes, aurait
sans doute donné un autre groupe d’articles et amené à compléter les apports ici mis en
évidence. Afin d’éviter tout biais, nous nous limiterons cependant à la liste fournie par
les critères initialement choisis.
3 Deux dernières précisions concernant le traitement des articles sont utiles à signaler :
d’une part, nous nous centrons sur les résultats conceptuels et dimensionnels, sans
détailler systématiquement les apports méthodologiques ; d’autre part, nous
présentons ces résultats de façon chronologique afin d’en révéler les éventuelles
parentés explicatives.

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1. De développement territorial à développement


durable territorial : ce que nous disent les auteurs
4 Dès 2006, Angeon et al. (2006) définissent le développement territorial comme
l’articulation par les acteurs locaux de normes économiques, écologiques ou éthiques.
Le développement territorial repose sur l’établissement de coordinations entre
opérateurs divers et multiscalaires, sur leur capacité à agir ensemble ; ces opérateurs se
dotent ainsi de règles partagées qui normalisent les comportements. La dimension
sociale du développement territorial renvoie selon Parra et Moulaert (2011) aux modes
de cohabiter, aux capacités de vivre ensemble ou de s’organiser collectivement ; et c’est
la diversité induite par cette dimension qui va favoriser l’émergence de stratégies et de
modes de gouvernance alternatifs.
5 Le développement territorial s’analyse avant tout comme un processus, une dynamique.
Un exemple parmi d’autres nous est donné par les ateliers collectifs de transformation
agroalimentaire (Terrieux et al., 2021) : ces ateliers associent acteurs de la profession
agricole ou non agricole, élus et autres parties prenantes ; ils dégagent leur capacité
d’anticipation collective et le développement territorial amène une approche
intégrative initiant un changement de paradigme, passant de l’agriculture à un
développement rural. Une autre illustration, basée sur l’étude d’un plan de paysage
destiné à développer un territoire, est présenté par Gouju (2018). Y sont discutées la
notion de friche, menace pour le cadre de vie ou partie de paysage, et l’importance
d’une démarche participative pour rendre compte à la fois de la mise en valeur
potentielle – pour le tourisme, le résident actuel ou futur – de la biodiversité et de la
coresponsabilité des acteurs.
6 Ce type de développement s’affirme explicitement comme un processus original,
spécifique à chaque coalition d’acteurs, chaque ensemble de ressources locales.
Mandinaud (2010) insiste sur la singularité du territoire, que les collectifs locaux
peuvent aider à se réapproprier, et de leur côté Yilderim et al. (2017) explicitent la
diversité des sentiers de développement que permet l’usage des services
écosystémiques.
7 Le territoire, partie intrinsèque de l’expression, se définit comme un construit, à la
différence de l’usage du terme territoire en tant que donné (Brodach et Goffi, 2005).
Cette prise en compte amène le besoin d’une analyse socio-historique territorialisée
pour en percevoir les logiques et les cohérences. Parra et Moulaert (2010) soulignent
ainsi l’importance de la production sociale, mais aussi de la création historique des
territoires.
8 Le développement territorial s’inscrit fondamentalement dans une perspective
économique. Il s’articule aux notions d’externalités positives (comme la collecte et la
circulation d’information), en créant de l’action collective, l’action collective
produisant de la valeur territoriale (Maillefert et Robert, 2014), ou d'externalités
négatives, comme les conflits (Niang et al., 2020).
9 Proximités et développement territorial s’affichent intrinsèquement liés, associant
différentes formes, permettant entre autres de diffuser règles et modèles d’actions
communes. Granjou et Garin (2006) distinguent trois types de proximités qui sont
maintenant des classiques, dans leur analyse des enjeux de l’eau : la proximité
organisée, renvoyant aux règles et aux savoirs ; la proximité géographique, liée à

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l’appartenance au même bassin ; enfin la proximité cognitive, signifiant le partage


d’intérêts de représentations, qui peut se révéler particulièrement fort, notamment de
la part des élus ou de l’administration. Paradis et Lelli (2010) illustrent comment le
paysage peut aider à connaître, reconnaître, s’informer, s’approprier son territoire, et
donc à développer la proximité cognitive. Raimbert et al. (2021), en examinant les
dynamiques des collectifs logistiques qui permettent la mise en commun
d’équipements, d’informations ou de gestion, démontrent que cette dynamique n’est
pas basée sur une proximité relationnelle ou géographique, mais sur des valeurs
communes en termes d’environnement et d’économie.
10 Comme l’illustrent plusieurs articles, le développement territorial interroge
fondamentalement les richesses des territoires et la question des ressources : ressources
spécifiques – propres au territoire – ou génériques, qui sont valorisées en actifs, à leur
tour spécifiques ou génériques. Comme développé infra, le capital social créé au cours
des interactions entre les parties prenantes du territoire peut être considéré comme un
potentiel activable par le territoire, comme une ressource spécifique à valoriser.
Peyrache-Gadeau et Perron (2010) étudient le rôle du paysage comme ressource à
révéler autour d’un projet de développement territorial : le paysage est ici un support
pour interroger les liens entre l’héritage et le neuf, les représentations, les enjeux de
conservation et une vision partagée du futur. Requier Dejardins et al. (2019) analysent
quant à eux comment la ressource foncière agricole peut elle aussi devenir une
ressource territoriale spécifique ; cette analyse en appelle alors à l’étude de l’évolution
des usages, des arrangements, des relations sociales entre acteurs, à la prise en compte
du pluralisme normatif et des normes de droit – y compris de l’informalité foncière en
Europe – et à l’examen des arbitrages et des actions publiques multiscalaires en jeu.
11 Le développement territorial se définit comme la capacité des acteurs situés sur un
territoire à agir, à en maîtriser les évolutions et à le traduire en capital social. Dans un
territoire, les relations entre acteurs dépassent les systèmes d’intérêt et les alliances ou
concurrences conditionnées par les systèmes de valeurs en place, ce qui permet
notamment d’intégrer des coordinations locales non marchandes. À partir de cet enjeu,
les relations sociales s’avèrent une base de stabilisation et d’échange (Callois, 2006) ;
l’analyse du rayon de confiance – à savoir l’étendue dans l’espace social des relations
qu’un individu considère comme empreintes de confiance – distingue le niveau très
local manifestant l’intensité de l’intégration sociale des individus d’un niveau dilué,
ouvert vers l’extérieur.
12 Parra et Moulaert (2011) élargissent la dimension sociale du développement territorial
en y incluant les dynamiques culturelles ; il s’agit de réintégrer l’héritage de la nature
comme ressource, opportunité ou partenaire de ce développement, et la culture comme
moteur d’un développement endogène. Au-delà d’une prise en compte fonctionnelle ou
matérielle de la culture, l’analyse des rapports entre société, nature et culture en arrive
à considérer la culture comme un quatrième pilier du développement durable ; la
diversité des acteurs et notamment l’existence d’acteurs peu ou méconnus,
l’importance des échanges et des expériences partagées (Parra et al., 2011) permettent
en effet l’émergence d’une culture communautaire dont fait partie la nature.
13 La question de la gouvernance territoriale, sous la forme de l’établissement de règles, la
constitution d’institutions ou l’enjeu de la gouvernementalité constitue un enjeu
important dans diverses publications. L’analyse détaillée d’institutions telles que les
Onvar (Vollet et al., 2021) illustre la capacité des acteurs à se coordonner à partir de

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micro-institutions, en s’ouvrant à des acteurs – dans ce cas, non issus du secteur


agricole – afin de produire des règles effectives.
14 Les contributions interrogent la question du développement durable de manière très
variable, mais le plus souvent avec une entrée anthropique. Dès 2005, Mandinaud (2005)
montre comment l’histoire locale de l’environnement peut être opératrice d’un
développement durable territorial, transformant le sol en véritable variable
territoriale. La réflexion collective sur la durabilité des pratiques – entre autres les
impacts économiques, sociaux et environnementaux – entraîne un apprentissage et en
appelle à une réappropriation collective. Plus spécifiquement les articles de Paradis et
Lelli (2010) et Gouju (2018) montrent comment le paysage permet d’interroger
l’inscription territoriale et d’amplifier le lien entre environnement et développement :
partie prenante d’un projet politique, le paysage peut ainsi servir de medium pour
sensibiliser et former les populations et les acteurs institutionnels, et accompagner la
mise en œuvre durable de politiques. Le paysage (Paradis et al., 2010) permet alors des
identifications et des utilisations, ainsi que des dialogues entre experts et acteurs
locaux pour orienter l’action et nourrir un projet collectif.
15 Maillefert et Robert (2014) montrent comment l’écologie industrielle et l’économie de
la fonctionnalité proposent un nouveau paradigme pour la durabilité des territoires en
articulant la mutualisation des usages, la coopération et la coproduction entre clients,
usagers, entreprises et l’ensemble des acteurs du territoire. Ylderim et al. (2017)
s’appuient quant à eux sur les notions de capital environnemental et de capital
territorial pour analyser les services écosystémiques : ils expliquent d’une part
comment la problématisation de l’environnement par ces services permet de
hiérarchiser les interactions entre structures socio-économiques et l’écologie des
territoires, ainsi que la valorisation et la conservation des ressources sociales,
économiques et environnementales, et d’autre part comment elle amène à rendre ces
ressources non transférables grâce à un rapport particulier au lieu. Niang et al. (2020)
montrent les liens entre développement territorial et économie circulaire, dirigeant le
développement territorial vers le développement durable territorial, et Vollet et al.
(2021) mettent en évidence les diverses dimensions du développement durable.

2. Le développement territorial depuis 20 ans : mise en


perspective des articles et visions de la revue
16 Toutes ces contributions montrent l’ampleur de l’analyse des territoires et mettent en
évidence plus spécifiquement les liens entre développement, approche territoriale et
durabilité. Les 16 articles spécifiquement étudiés traduisent une pluralité de regards et
une diversité disciplinaire (économie, géographie, socio-anthropologie). Les articles
incluent en général une contribution théorique relativement développée et des études
de cas détaillées, donnant une consistance tangible à la question du territoire et à son
ancrage dans le réel. Un nombre important de contributions porte sur la question
agricole ou des espaces ruraux ; cette situation émerge peut-être de la forme que prend
la revue, à savoir l’édition de dossiers thématiques en plus de varia –, qui concentrent
les articles sur des thèmes ou des espaces précis.
17 Les proximités y sont régulièrement discutées ; il en est de même pour la différence
entre l’espace administratif – neutre, passif – et le territoire – espace de vie, construit,

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dynamique, porteur lui-même de projets de développement. D’autres discussions, par


exemple sur la complémentarité de la prise en compte des réseaux et des territoires,
sont effleurées. D’autres ne sont pas interrogées : on peut citer les liens entre
développement territorial et innovation sociale ou la question de l’interstice territorial
innovant ou solidaire, par exemple.
18 Les principes du moteur même du développement territorial ne sont pas toujours
explicités, tandis que les moyens de ce développement, qu’il s’agisse de la spécification
ou de la valorisation d’une ressource par exemple, sont régulièrement étudiés.
L’approche par le territoire est souvent posée comme solution d’un
dysfonctionnement : certes, les conflits entre acteurs et notamment les différentiels
cognitifs sont mis en exergue, mais l’élaboration d’un projet territorial commun est
épinglé comme objectif ou lacune, sans que la non-linéarité de ses étapes d’élaboration
ne soit forcément mise en exergue.
19 Dans tous les articles, l’acteur est au cœur de l’étude : porteur du projet, résident ou
entrepreneur, acteur public ou association. La prise en compte des dispositifs
institutionnels et l’analyse précise des processus de coordination reliant ces acteurs
tiennent une large place dans les travaux recensés. Il est intéressant de remarquer que,
malgré la multi-scalarité des problèmes traités – pollution, concurrence internationale,
crise systémique –, peu d’articles positionnent leur problématique dans le cadre
européen ou international et peu incluent, dans les processus de coordination ou
d’entente étudiés, les enjeux supranationaux et les partenaires qui leur sont associés.
Bien que dans quelques cas euphémisée, la notion de durabilité est analysée
principalement à travers les pratiques des opérateurs et la réalité des projets ; elle l’est
plus rarement comme objet du développement.
20 Comme le relève cette synthèse, l’analyse des articles concernant le développement
territorial respecte les objectifs de pluridisciplinarité et le souci d’une vision large de
l’environnement affichés par la revue. Ils participent ainsi aux réflexions sociétales
contemporaines souhaitées par Développement durable & territoires. Ces 16 contributions
visent moins à étudier le développement durable à l’échelle du territoire que, plus
globalement, le territoire en tant que système d’acteurs et d’actions dynamiques, ancré
dans et forgé par une histoire, un lieu, des croyances, et dès lors porteur per se d’un
processus original de développement.

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AUTEURS
FABIENNE LELOUP
Fabienne Leloup est professeure en sciences politiques à l’UCLouvain au sein de l’Institut de
Sciences Politiques Louvain Europe, dirige depuis septembre 2022 le Centre d’Études du
Développement (DVLP). Ses thèmes de recherche sont à la croisée de la gouvernance et du
développement des territoires, des enjeux des frontières et de la redéfinition des espaces de
l’action publique ainsi que le rôle de la culture dans une perspective territoriale. Ses études se
portent sur des terrains européens (comme la coopération transfrontalière ou le rôle du label de
capitale européenne de la culture) ainsi que ouest-africains (par exemple, en collaboration avec
l’Université Joseph Ki Zerbo). Elle dirige depuis 2019 un Certificat universitaire en gouvernance
des territoires, élaboration et pilotage de projets et est co-rédactrice de la revue Mondes en
Développement.
[email protected]
n° Orcid : 0009-0003-4323-7163

MURIEL MAILLEFERT
Muriel Maillefert est professeure en aménagement et urbanisme à l’université Lyon 3 et membre
d’EVS UMR 5600. Elle travaille sur l'économie circulaire, le développement territorial durable, la
transition écologique avec une entrée par les jeux d'acteurs et les nouveaux modèles
économiques.
[email protected]
n° Orcid : 0000-0002-8279-0047

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