Thème
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Promotion: 2012/2013
Résumé
Summary
Inourexperimentsconcerningofthisproject,onemanagedto
reducetheconcentrationofhydrocarbonsinthiswastefrom30%to2.4%whichislargelybelowthesta
ndardwhichisequalto5%,byusingtheprocessoftreatmentbysolidification/stabilizationofthesecon
taminants,byusingcementassociatedwithotheradditives.
Treatedwastecanbere-usedindifferentotheruses
789:
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Sommaire
Introduction générale……………………………………………………………………………….1
Conclusion générale.............................................................................................................................83
Tableau III.3 : Concentrations des différents métaux lourds dans l’échantillon brut
Tableau IV.1 variation de la résistance en fonction de la concentration de l‘hydrocarbure
Tableau III.4 : évaluation finale de la contamination de l’échantillon
500 00 9200
500 20 3600
500 30 1400
10000
résistance à la compression
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
concentration en gasoil
69
CHAPITRE VI
D’après la précédente courbe, nous remarquons que la résistance du ciment hydraté est
inversement proportionnelle à la concentration en gasoil.Ce qui induit la friabilité de notre
solide.
500 1 5700
500 2 3900
500 3 4200
500 4 7300
500 5 6200
10000
résistance à la compression (Pound)
9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
0% 1% 2% 2,50% 3% 4% 5%
concentration en sable
70
CHAPITRE VI
10000
résistance à la compression
9000
8000
7000
6000
(Pound)
5000
4000
3000
2000
1000
0
0% 1% 2% 2,50% 3% 4% 5%
concentration en baryte
71
CHAPITRE VI
.
Pour cet échantillon, on prend les résultats de la porosité et la perméabilité du ciment
seul comme référence pour les résultats des échantillons complexes suivants.
72
CHAPITRE VI
35
30
25
porosité (%)
20
15
10
0
0% 20% 30%
concentration en gasoil
0,02
0,018
0,016
perméabilité (mD)
0,014
0,012
0,01
0,008
0,006
0,004
0,002
0
0% 20% 30%
concentration en gasoil
73
CHAPITRE VI
74
CHAPITRE VI
0,06
perméabilité (mD)
0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
0
0% 1% 2% 2,50% 3% 4% 5%
concentration en sable
30
25
20
porosité (mD)
15
10
0
0% 1% 2% 2,50% 3% 4% 5%
concentration en sable
75
CHAPITRE VI
Pour ces deux courbes, on remarque toujours une proportionnalité entre l’évolution de
la porosité et la perméabilité, une stabilité ou une légère diminution entre 0 et 2% ou le sable
joue le rôle d’un solidifiant, une augmentation considérable des deux paramètres de 2 à 2.5%,
ou le sable à fait augmenter la porosité et la perméabilité à cause de sa granulométrie qui est
supérieur à celle du ciment. De 2.5 à 3% une diminution des deux côtés où le ciment joue le
rôle d’un liant hydraulique entre les grains du sable. Au-delà de 3% on remarque une
augmentation considérable dans la porosité due à la différence entre les deux granulométries,
du ciment et celle du sable. Et pour la perméabilité une légère instabilité entre les deux rôles
joués par le sable.
Dans ce cas, on prend la concentration du sable 2.5% en étant l’optimum.
76
CHAPITRE VI
35
30
25
porosité
20
15
10
0
0% 1% 2% 2,50% 3% 4% 5%
concentration en baryte
0,08
0,07
0,06
0,05
perméabilité
0,04
0,03
0,02
0,01
0
0% 1% 2% 2,50% 3% 4% 5%
concentration en baryte
77
CHAPITRE VI
0 37.5 30
250 13 10.4
300 12 9.6
78
CHAPITRE VI
35
30
Teuneur en huile (%)
25
20
15
10
0
0 180 200 250 300
On remarque que pour une concentration de ciment égale à 200kg/m3,la teneur en huile
est égale à 11.36% toujours supérieur à la norme qui est égale à 5%. Pour faire baisser cette
teneur on utilise de différents additifs,
Dans notre traitement, l’additif utilisé est la chaux, même le sable en étant un solidifiant.
79
CHAPITRE VI
12
10
teneur en huile (%)
0
0 1 2
D’après ce graphe, on remarque que la teneur en huile diminue à chaque fois que la
concentration en chaux augmente, jusqu’en arriver à une teneur de 2.40% pour une
concentration en chaux égale à 2%
Une teneur de 2.40% en hydrocarbure (huile) est un résultat d’un meilleur traitement,
en étant largement inférieur à la norme qui fixe le seuil maximal admissible à 5%.
80
CHAPITRE VI
Le sable peut être utilisé comme solidifiant, dans le but de minimiser la quantité de
ciment pour amoindrir le cout du traitement.
En combinaisons les deux optimums, celui de la chaux et celui du sable, les résultats du
traitement étaient comme suit
2,5
teneur en huile (%)
1,5
0,5
0
0 1 2 3
81
CHAPITRE VI
D’après le graphe, on remarque que la teneur en huile reste constante malgré l’ajout
croissant du sable.
On conclue que l’ajout du sable n’influence guère le pouvoir du ciment à la rétention
d’hydrocarbures malgré son pouvoir solidifiant dans les matrices de ciment, et cela est
constaté avant d’arriver à la concentration optimale, donc son introduction dans notre
traitement ne fait qu’augmenter le cout à cause de son poids ajouté et son volume.
Il est préférable éliminer la proposition de l’utilisation du sable tant que sa présence
n’améliore pas notre procédé de traitement tant que notre traitement en la présence juste de la
chaux donne un résultat largement inférieur aux normes, pour éviter le risque d’augmenter la
perméabilité de nos matrices solidifiées à cause de sa granulométrie supérieur à celle du
ciment.
La présence des métaux lourds dans les bourbiers de forage est considérablement
basse, avec des concentrations largement inférieures aux concentrations maximales
admissibles fixées par les normes européennes.
Mais un traitement est toujours obligatoire; imposé par la division forage de Sonatrach
pour diminuer au maximum la concentration des métaux lourds dans les cuttings traités.
82
CHAPITRE VI
Conclusion générale :
83
CHAPITRE VI
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CHAPITRE VI
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interne.
86
CHAPITRE VI
87
CHAPITRE I
INTRODUCTION GENERALE
Chaque année, une centaine de nouveaux puits de pétrole et de gaz sont forés en
Algérie soit en exploration, soit en développement, utilisant différents types de fluides de
forage. [1]
Aujourd’hui, la préparation des fluides de forage doit résoudre une difficulté majeure.
En effet, comment satisfaire aux conditions de température et de pression de plus en plus
rigoureuses requises dans certains puits profonds et dans les puits horizontaux, tout en
préservant l’environnement. [1]
Les composants des fluides de forage doivent être rigoureusement sélectionnés afin
que les rejets de boue ou de déblais aient un impact minimal sur l'environnement. Les
considérations environnementales sont donc, un élément moteur des initiatives de recherche
et de développement actuelles concernant les fluides de forage. Le choix des fluides de forage
est également dicté par les impératifs de santé des foreurs et les produits sont sélectionnés de
façon à minimiser les risques sanitaires. [1]
Durant et jusqu'à la fin du forage, ces fluides et ces déblais sont rejetés dans une
crevasse spécialement préparée appelée bourbier. Le déversement de ces polluants dans
l’environnement s’ensuit d’un risque majeur de contamination du milieu récepteur qui
pourrait provoquer des effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement. [1]
Actuellement, deux procédés de traitement des déblais contenus dans les bourbiers de
forage sont utilisés à Hassi Messaoud, à savoir la Solidification/Stabilisation (S/S) et la
Séparation Thermique de Phases (TPS). Cependant, ces deux techniques présentent entre
autres inconvénients, l’incapacité de prendre en charge les solides dont la teneur en
hydrocarbures est importante (> 20% en poids des cuttings). [1]
1
CHAPITRE I
Dans le deuxième chapitre, après un tour d’horizon sur les impacts de la pollution
engendrée par les fluides de forage, nous traitons certains aspects relatifs aux techniques de
traitement de cette pollution.
2
CHAPITRE I
Introduction
3
CHAPITRE I
Caractérisation du réservoir
Toutefois il est important de souligner que le facteur pression ne peut être le seul
critère de caractérisation des zones. La pression de gisement varie de 120 à 400 kg/cm2 avec
un rapport gaz/huile moyen de 219 m3/m3 sauf pour les puits en percée où le GOR peut
atteindre 800 m3/m3et plus. La porosité est faible : 5 à 10% avec une perméabilité très faible,
s'étendant d'une valeur quasi nulle à 1 Darcy (D).[1]
4
CHAPITRE I
Au début de la reconnaissance du gisement, les grès de Hassi Messaoud (âge cambrien) ont
été subdivisés en quatre zones : Ri, Ra, R2 et R3.[1]
- Zone R2 ; zone de grès quartzites, plus argileuse, d'une épaisseur moyenne d'une
quarantaine de mètres. R2 est un réservoir secondaire par rapport aux réservoirs principaux
Ra et Ri, cependant les réserves estimées sont considérables : il est réparti en deux unités :
R2ab et R2c, composées essentiellement de grès grossiers anisométriques à ciment argileux
illitique plus abondant.
- Zone R3 : Zone très grossière à microconglomératique très argileuse, sans aucun intérêt
pétrolier (R300-R400).
Du point de vue sédimentologique, le réservoir est réparti en trois zones suivant des
critères granulométriques : une zone grossière inférieure (Ra inférieure), une zone fine
médiane (Ra moyen) et une zone grossière supérieure (Ra supérieure). Les périphéries de
zones, les inter-zones et les hors-zones sont des régions de faibles caractéristiques
pétrophysiques. Leur développement n'est concevable que par la mise en place de moyens non
conventionnels (forages horizontaux ou reprises en "medium" ou "short radius"). La
perméabilité horizontale moyenne est très faible (2 mD) et la perméabilité verticale très
mauvaise. C'est la raison pour laquelle les puits "medium radius" ne sont pas des puits
5
CHAPITRE I
rigoureusement horizontaux, mais des puits inclinés à 87°, de façon à traverser le réservoir sur
toute son épaisseur.[22]
Sur le champ de Hassi Messaoud, l'expérience montre que dans la même zone, avec
une formation identique, en utilisant le même fluide, on peut rencontrer des problèmes
différents. La figure I.3donne une coupe stratigraphique ainsi que les phases du forage.
6
CHAPITRE I
L'implantation d'un forage pétrolier est décidée à la suite des études géologiques et
géophysiques effectuées sur un bassin sédimentaire. Ceci nous permet de nous faire une idée
de la constitution de sous-sol et des possibilités de gisements, sans pour autant préciser la
présence d'hydrocarbures.
L'opération de forage peut alors confirmer les hypothèses faites et mettre en évidence
la nature des fluides contenus dans les roches. [2]
Cette méthode consiste à utiliser des outils à molettes dentées ou des outils diamantés
sur lesquels on appuie et que l'on fait tourner. L'action combinée du poids sur le trépan et de
sa rotation permet, soit aux dents des outils à molettes d'écailler la roche, soit aux trépans
diamantés de strier, de raboter et de détruire celle-ci.
La rotation de l'outil (trépan) est obtenue en faisant tourner l'ensemble des tiges de
forage (tubes d'acier de 9 m de long raccordés par des joints filetés) qui relient le trépan à la
surface. Grâce à la tige supérieure de section carrée ou hexagonale dite tige d'entraînement ou
Kelly, qui s'engage dans un logement de même forme, solidaire d'une table de rotation,
entraînée par un moteur, il est possible de faire tourner l'ensemble des tiges et du trépan [3].
Les puits sont forés verticalement, mais parfois ils doivent être forés avec une
déviation de la verticale afin d'atteindre les cibles. Dans ce cas on parle de forage dévié ou
dirigé.
Le profil d'un forage pétrolier dépendra de sa profondeur (qui peut varier de quelques
centaines de mètres à plus de 6000 m) et de l'objectif. Pour des raisons techniques évidentes,
il est impensable de faire un trou qui soit de diamètre constant depuis la surface jusqu'à de
7
CHAPITRE I
telles profondeurs. Le puits sera donc constitué de sections successives, de diamètres de plus
en plus petits.
Entre chaque phase de forage le trou est tubé, c'est-à-dire cuvelé par une colonne de
tubes en acier communément appelé tubage.
Le puits, une fois foré, doit être couvert pour empêcher les parois de s'effondrer. On
descend alors les tubages (casing) et on les visse l'un dans l'autre jusqu'au fond du puits.
Ce tubage peut être une colonne complète qui remonte jusqu'en surface ou une
colonne qui s'arrête plus bas appelée "colonne perdue" (liner).
Une fois le tubage compétemment descendu, on doit le cimenter pour bien le sceller
dans le puits. Le ciment utilisé doit résister à la température élevée qui règne dans le puits. Ce
ciment est mélangé à de l'eau à laquelle on ajoute des produits pour ajuster les caractéristiques
du laitier de ciment. On injecte ensuite ce dernier dans le tubage. On le repousse après par la
boue, jusqu'à ce qu'il ressorte à la surface par l'espace annulaire.
8
CHAPITRE I
Un fluide de forage est un mélange de matières, constitué d’une phase liquide (eau,
huile) ou gazeuse (air), en plus de divers additifs chimiques (liquides, suspensions) dont les
proportions sont ajustées selon la géologie du sous-sol, et qui peuvent varier selon les
performances de l’opération du forage.
Utilisé dans les opérations de forages pétroliers ou gaziers, un fluide de forage doit
répondre à plusieurs fonctions tel qu’il assure le bon déroulement du forage, ou ne
compromettent pas le potentiel de production du gisement. [8]
Certaines mesures sont réalisées systématiquement sur tous les forages (viscosité,
densité, filtration) et d'autres, selon le coût et les possibilités du forage (taux de gaz,
alcalinité). Sur site, un responsable boue (appelé le « boueux ») est chargé du contrôle de la
qualité de la boue. A partir des mesures réalisées et de ses connaissances, il corrige, si
nécessaire, la composition de la boue en «temps réel» en ajoutant certains produits ou en
reformulant la boue.
Les outils disponibles pour contrôler sur site la rhéologie de la boue sont de deux types
: tout d'abord, un outil encore très largement utilisé est le viscosimètre Marsh ; le deuxième
type d'appareil utilisé sur chantier est un rhéomètre rotatif (de marque FANN 35) réalisant
une mesure de contrainte pour 2 ou 6 valeurs du cisaillement selon les appareils.
Les conditions existantes sur site doivent être prises en compte lors du contrôle des
propriétés et posent des difficultés supplémentaires.
9
CHAPITRE I
Deux exemples peuvent être donnés : tout d'abord, l'information tirée de la mesure est une
information « retardée ». En effet, la boue circule dans le puits et une modification éventuelle
de la rhéologie du fluide dans le puits ne sera détectée qu'au moment de la mesure en surface,
il faut donc prendre en compte ce temps de remontée de la boue. D'autre part, la circulation
dans le puits impose des valeurs élevées de pression et de température. Il est donc nécessaire
de mesure ou de prévoir la rhéologie des fluidesaux hautes températures et pressions ainsi que
la tenue des additifs soumis à ces conditions [8].
La viscosité est la principale propriété des boues de forage, mais la densité est la
seconde. Dans l'opération de forage, la pression au fond du trou doit être contrôlée
soigneusement. La pression dans le puits doit excéder la pression des formations géologiques
et ne doit pas aller au-dessus de la pression de rupture des différentes roches forées.
Un produit sous forme de poudre (barytine ou calcaire) est ainsi employé comme
matière de charge. Le mélange ou la dilution permet une commande précise de sa valeur.
I.5.2.1.1. Densité
La densité est un paramètre important des boues de forage. Elle doit être suffisamment
élevée pour contrebalancer la pression exercée par les venues d'eau, d'huile et de gaz et par
conséquent les éruptions. Il ne faut pas également qu'elle dépasse la limite de résistance des
parois du puits (formations traversées) pour ne pas les fracturer et pour ne pas avoir une perte
de boue au cours de sa circulation.
10
CHAPITRE I
La boue exerce une pression sur les parois du puits donnée par l'expression suivante [10] :
P = (h . d) / 10
où :
I.5.2.1.2. Rhéologie
Les fluides de forage sont souvent des suspensions colloïdales qui ont un comportement
complexe et variable suivant leur composition et les conditionsd'utilisation.Ce sont le plus
souvent des fluides non-newtoniens, visqueux ou viscoélastiques, éventuellement thixotropes
.De nombreux modèles rhéologiques ont été proposés et traités dans l'industrie pétrolière, par
plusieurs auteurs.
I.5.2.1.2.1.Viscosité
D'un point de vue pratique, on définit deux types de viscosité: une viscosité apparente
(VA) et une viscosité plastique (VP) souvent liée à la taille des particules, et à leur forme.
VA = L600 / 2
VP = L600 – L300
11
CHAPITRE I
Où L6oo et L300 représentent respectivement les lectures à 600 et 300 tr/mn sur le rhéomètre
fann35.
I.5.2.1.2.2.Contrainte seuil
Les solides présents dans la boue de forage influencent un paramètre autre que la
viscosité plastique, qui est la contrainte seuil, plus connue sous le nom anglais "yield value"
ou "yield point", qui représente la résistance initiale à vaincre, pour que le fluide s'écoule.
Cette résistance est due aux forces électrostatiques attractives localisées à la surface des
particules.
La contrainte seuil dépend du type des solides présents et de leurs charges de surface
respectives, de la concentration de ces solides, et du type et de la concentration des autres ions
ou sels éventuellement présents. [11]
I.5.2.1.2.3.Gels et thixotropie
Une boue de forage laissée au repos édifie progressivement une structure qui
augmente sa rigidité et qui peut être réduite par agitation. On appelle thixotropie le fait que ce
phénomène soit non instantané et réversible.
Le caractère thixotrope d'une boue est évalué en mesurant le "gel 0" et le "gel 10". Le
gel 0 représente la résistance du gel aussitôt après agitation de la boue. Ils sont mesurés à
l'aide du viscosimètre (de marque Fann35) à une vitesse de 3 tr/min et exprimé en lb/1 0ft2.
Le gel 10 représente la résistance du gel après un repos de la boue de 10 minutes. [8]
Les fluides de forage sont des suspensions composées d'une phase liquide et des
particules solides. La filtration se réfère à la phase liquide du fluide de forage forcé à traverser
la formation perméable causé par la différence de pression. Durant ce processus les particules
solides sont retenues à la surface de la paroi, formant un cake de filtration. La perméabilité
c'est la capacité d'un fluide à s'écouler a travers une formation poreuse.
12
CHAPITRE I
Les systèmes de boue doivent être conçus pour sceller les zones perméables aussi vite
que possible avec des cakes lisses et minces. Dans les formations de haute perméabilité avec
de larges pores, toute la boue pourrait envahir la formation (selon la taille des particules
solides de la boue). Dans de telles situations des agents de liaisons doivent être utilisés pour
arrêter les pertes de boue.
La taille des agents de liaisons doit être la moitié de la taille des pores de la formation. On
peut citer dans cette gamme, les carbonates de calcium, les dérivées de la cellulose et une
large variété d'autres matériaux réducteurs de filtrat.
Deux sortes de filtrations ont lieu pendant le forage : la filtration statique pendant arrêt de
la circulation du fluide, et la filtration dynamique au cours de la circulation du fluide qui
entraîne une érosion du cake formé. Le volume du filtrat est fonction : [12]
• Du temps ;
• De la pression différentielle ;
• De la viscosité du fluide ;
• De la température ;
Les propriétés de filtration des fluides de forage sont évaluées et contrôlées par des
tests API. Ce sont des tests en régime statique utilisant un filtre presse standardisé. Ces tests
peuvent être réalisés à hautes pressions et hautes températures.
De nombreux travaux et études ont été sur la filtration et révolution de ses paramètres
sous différentes conditions inhérentes au forage.[12]
La plupart des manuels de fluide de forage listent entre 10 à 20 fonctions que le fluide
de forage exécute tout en forant un puits [12]. En général, les principaux rôles
du fluide de forage sont :
13
CHAPITRE I
• Maintenir les déblais en suspension lors d'un arrêt de circulation dans le but
d'empêcher la sédimentation des déblais grâce à la nature thixotropique du fluide afin
de redémarrer le forage sans coincement.
• Refroidir et lubrifier l'outil de forage pour éviter l'usure rapide des pièces
métalliques en mouvement.
Différentes formulations peuvent être utilisées sur un même forage selon les couches
géologiques traversées.
Les propriétés que l’on exige des boues de forage sont multiples et peuvent parfois
même être contradictoires. Les boues doivent, par exemple, être très visqueuses pour assurer
la remontée des déblais, mais la viscosité ne doit pas être trop élevée afin de diminuer les
pertes de charge dues à l’écoulement et éviter la fracturation de la formation. [12]
14
CHAPITRE I
De nombreux composants multifonction sont donc ajoutés à la boue pour obtenir les
propriétés désirées.
Tableau I.2: additifs utilisés dans la formulation des fluides de forage. [13]
2 Bactéricides 12 «Décoinçant »
7 Emulsifiant 17 Viscosifiant
Traditionnellement, les fluides de forage ont été classés en trois catégories selon le fluide
de base utilisé dans leur préparation : l'air, l'eau ou l'huile [14].
15
CHAPITRE I
Ces fluides sont souvent désignés par "Water-BasedMuds" ou WBM. Ils sont dans la
plupart des cas constitués par des suspensions de bentonites dans l'eau (30 à 60 g/L) dont les
caractéristiques rhéologiques et de filtration sont souvent ajustées par des polymères.
La nature des électrolytes et leur concentration dans les formulations de boues à l'eau
sont choisies en prenant en compte les caractéristiques de la formation (activité de l’eau des
formations argileuses, dissolution des formations salines).
• Boues salées.
16
CHAPITRE I
Les fluides à base d'huile sont des fluides dont la phase continue est une huile minérale
(pétrole brut, fuel, gasoil ...) et la phase dispersée est de l'eau.
Par définition, les fluides de forage à base d'huile contenant plus de 5% d'eau sont
appelés boues de forage à émulsion inverse : avec moins de 5% d'eau, on a des boues à l'huile
[16].
Ces fluides sont souvent désignés par "Oil-BasedMuds" ou OBM.
La phase continue la plus utilisée jusqu'à ces dernières années était le gasoil, mais
actuellement la législation relative à la protection de l’environnement impose l'utilisation
d'huiles minérales ou "synthétiques", ne contenant plus de composés aromatiques. Des agents
émulsifiants et mouillants sont alors utilisés pour favoriser la stabilité de l'émulsion [16].
17
CHAPITRE I
Lorsque le fluide de forage se trouve en contact avec une surface nouvellement foré, il
pénètre immédiatement dans celle-ci. Puis, la pénétration étant limitée, certains pores sont
obstinés par des particules en suspension dans le fluide et celles résultant du broyage de la
roche par l’outil, c'est-à-dire, lors de formation du cake interne. Cette obstruction dépend des
dimensions relatives du pore et de la particule.
Des particules plus petites atteignant le domaine colloïdal susceptible de boucher les
pores les plus fins et les interstices entre les fractions les plus grossières déjà déposées.
Une fois l'obstruction amorcée, les éléments les plus fins sont à leur tour retenus.
Seule la phase liquide envahit la formation, tandis que la phase solide se dépose à
l’extérieure, le long de la paroi, en constituant le cake externe.
18
CHAPITRE I
• Le cake interne qui s'étend sur une épaisseur équivalente à quelques diamètres des
grains.
19
Traitement de la pollution engendrée par les fluides de forage
Chapitre II
Impacts des déblais
de forage sur
l’environnement et
techniques de
réhabilitation des sols
CHAPITRE II
II.1.1 Introduction
Leur utilisation intensive en fait une source importante de pollution. Des quantités
assez considérables sont rejetées chaque année dans le désert. Ses huiles sont à 90 % rejetées
sous forme d'huile absorbée sur les déblais de forage.
Parmi les plus grands problèmes causés par la pollution due au forage, la
contamination des nappes phréatiques et aquifères. Dans la région de HASSI -
MESSAOUDSES ses nappes constituent une source d'eau importante, qui alimente les
champs d'agriculture ainsi que les habitants de la région, de façon constante.
Ces restrictions sont actuellement plus au moins sévères, elles ont tendance à
s'harmoniser sur les bases des plus restrictive .On observe ainsi l'interdiction des rejets en mer
des déblais forés en boue à l'huile pour les puits de la mer du nord, ou bien même
l'interdiction des boues à l'huile comme en CALIFORNIE et au DANEMARK .
Donc l'industrie pétrolière s'est trouvée confrontée à une évolution extrêmement
rapide, des législations se traduisant par des conditions limitatives sur les additifs chimiques
autorisés, et sur les rejets de déblais.[20].
Les déblais de forage sont de petits morceaux de roche qui sont éjectés par l'action du
trépan au fond du puits. La plupart des trépans travaillent la roche par grattement ou broyage
rotatif.
20
CHAPITRE II
Les déblais de forage sont amenés à la surface, entraînés par les boues de forage, et en
surface sont traités pour séparer les boues des déblais.
La boue est réutilisée tandis que les déblais sont déchargés récupérés pour être traités
(normalement par solidification/stabilisation ou désorption thermique).[20].
La définition d'un déchet de forage non dangereux, comme reconnue par la plupart des
agences environnementales, est donnée comme suit [21]: Est considéré comme déchet non
dangereux tout résidu d'installation de traitement, d'approvisionnement, tout matériel jeté qui
ne cause pas ou ne contribue pas de manière significative à un risque actuel ou substantiel à la
santé humaine ou à l'environnement une fois incorrectement traité transporté, débarrassé ou
autrement contrôlé et qui ne présente aucune des caractéristiques relatives à la dangerosité :
toxicité, explosivité, corrosivité...etc. ».
Un déchet dangereux est défini comme étant tout liquides ou solides qui, en raison de
sa quantité, de ces caractéristiques physiques, chimiques ou infectieuses engendrer des risques
à la santé humaine ou à l'environnement une fois incorrectement traité, stocké, transporté ou
disposé [22].
Le déchet peut être classifié comme dangereux quand il répond à l'une des deux
conditions :
21
CHAPITRE II
• Les hydrocarbures,
• Les sels
En effet, du point de vue toxicologique, ces types de produits ont un impact nuisible à
l'environnement et ont pour origine :
• La formation géologique (déplacements des minéraux contaminés et fluides de
la formation vers la surface).
• Les déchets liés aux composants de la boue de forage et qui sont classifiés
comme étant des substances dangereuses, sont:[22]
- Produits toxiques (tensioactifs, biocides et amines, métaux lourds et sels).
- Produits faiblement toxiques (carbonate de calcium, barte, polymères).
22
CHAPITRE II
23
CHAPITRE II
24
CHAPITRE II
Sur le plan environnemental, en plus des pertes de circulation des fluides pendant et
après le forage, le bourbier, en tant que collecteur des produits liquides et solides issus du
forage, représente une grande source de pollution et de danger.
Lorsque c'est une OBM qui est utilisée, on mesure le pourcentage massique d'huile sur
les déblais ou OOC% (Oil On Cutting). Le OOC% dépend de la nature de la roche, des
caractéristiques du fluide, de la taille et de la forme des déblais. [25]
Les hydrocarbures non solubles dans l'eau se retrouvent en flottation sur la surface de
l'étendue d'eau, alors que les hydrocarbures solubles dans l'eau se verront entraînés en
profondeur par infiltration du fluide vecteur, en l'occurrence l'eau de rejet. [25]
25
CHAPITRE II
- Dispersion aérienne des polluants (poussières au vent, évaporation des polluants volatils),
suivie de retombées sur les sols environnants sous forme de pollution diffuse.
L'impact primaire des déchets de forage sur l'environnement est l'exposition des
organismes à la toxicité de ces déchets [27]. La toxicité d'une substance est définie comme
étant sa concentration dans l'eau résultant en la mort de la moitié des organismes en une durée
donnée. La toxicité entre de trois manières dans les déchets de forage : dans la composition
chimique de la boue, dans son stockage et dans les déblais de forage. La composition de la
boue est le contribuant le plus important parce qu'elle inclut des produits intentionnellement
ajoutés aux fluides de forage pour maintenir ses propriétés.
26
CHAPITRE II
Pour la plupart des boues de forage, le sodium a le potentiel d'impact le plus élevé sur
l'environnement quand il est déversé dans les bourbiers. Les métaux lourds sont également
concernés, bien que leur capacité à contaminer les aquifères est limitée par leur basse
concentration et basse solubilité [29].
L'impact potentiel qui peut résulter des activités de forage sur l'environnement est
montré dans le tableau II.2. Le risque de contamination du sol, spécialement par les fluides de
forage est très haut.
27
CHAPITRE II
Les sols contaminés par les hydrocarbures présentent un danger lors d'un contact direct
avec l'homme ou lors de leur transfert dans la chaîne alimentaire par le phénomène de
bioaccumulation [32]. La toxicité des hydrocarbures vis-à-vis des personnes et de
l'environnement dépend de leur structure et de leur concentration.
Parmi les effets sur la santé qui peuvent être associés aux fluides de forage, des
irritations dermiques, respiratoires et même des effets cancérigènes, notamment dus aux
hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) [30]. En plus des effets toxiques, mutagènes
et cancérigènes des HAP, on note de sérieux problèmes concernant leur oxydation, leur
bioaccumulation et leur adsorption dans le sol [31].
En général clans le désert les plantes ont des systèmes de racines très larges et elles
poussent très lentement. Les dommages aux plantes (soit aux plantes elles-mêmes, soit à leurs
racines) sont souvent irréversibles ou prennent longtemps à se régénérer.
Les impacts sur la faune proviennent des impacts sur la végétation, étant donné que
celle-ci fournit de la nourriture, de l'ombre et de la protection.
Le bourbier peut aussi représenter un danger pour les animaux, en effet après avoir fini
le forage du puits et l'avoir mis en production l'appareil est démonté et évacué, il ne reste que
le bourbier en attente d'être traité qui constitue un piège pour les animaux.[32]
28
CHAPITRE II
La source principale d'impact sur la qualité de Pair de ces activités est rémission de
particules et de poussière.
La photo montre les activités typiques de préparation d'un emplacement dans le désert.
Des émissions des gaz de combustion sortent des pots d'échappement des véhicules et
de la machinerie lourde utilisée dans les activités de construction de pistes, routes, et
préparation de sites. Ces émissions contiennent du monoxyde de carbone, oxydes d'azote et
dioxyde de soufre.
L'électricité nécessaire aux activités de forage sera fournie par des groupes
électrogènes situés dans les plateformes de forage
La consommation maximale de diesel dans un emplacement donnée est de 3 m3/jour
pendant les travaux civiles et 5m3/jour pendant les activités de forage.
La combustion de cette quantité de fioul est limitée mais peut produire des effets
localisés dans la qualité de l'air.
29
CHAPITRE II
Les activités analysées ici ne représentent pas d'émissions en continu, et peu après la
fin du projet ces émissions vont diminuer considérablement, voire disparaître. [31]
II.2.1 Introduction
30
CHAPITRE II
L'arrêté du 18 décembre 1992, qui fixe les conditions de « stockage de certains déchets
industriels spéciaux ultimes et stabilisés », a précisé les définitions essentielles suivantes :
Les déchets ultimes sont des déchets, résultant ou non de processus de traitement de
déchets, qui ne sont plus susceptibles d'être traités dans les conditions techniques et
économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de
leur caractère polluant ou dangereux.[32]
Contrôler les valeurs limites de leurs rejets par moyen d'unités spécifiques destinées à
faire leur traitement, connue l'indique l'article 4 du même décret (voir annexe 1) :
Toutes les installations générant des rejets d'effluents liquides industriels doivent être
conçues, construites et exploitées de manière à ce que leurs rejets d'effluents liquides
industriels ne dépassent pas à la sortie de l'installation les valeurs limites des rejets (voir
annexe 2), et doivent être dotées d'un dispositif de traitement approprié de manière à limiter la
charge de pollution rejetée.
31
CHAPITRE II
Quelques législations existent mais ne sont pas appropriées à ce genre d'activité. Par
conséquent, certaines normes internationales spécifiques à la protection de l'environnement
comme la protection des eaux et la gestion des déchets ont été adoptées par Sonatrach.
Cet arrêté définit les paramètres qui devraient être analysés et leurs limites maximales
à ne pas dépasser pour que les déblais puissent être rejetés dans la nature.
Ces valeurs limites sont données dans le tableau suivant. En cas de non-respect de ces
valeurs il convient de traiter ces déblais avant leur rejet.
32
CHAPITRE II
En se plaçant sur un plan prospectif, la réflexion sur la gestion d'un déchet ne doit pas
se limiter à la seule recherche d'une solution immédiate au problème posé par son existence.
Sa production n'est pas toujours une fatalité et des voies stratégiques sont à explorer et qui
peuvent conduire à modifier profondément la nature du déchet et les quantités produites pour
un procédé donné.
La hiérarchie mise en place classe les stratégies de gestion des déchets selon leurs
opportunités et vise à extraire le maximum d'avantages pratiques des déchets.
La gestion et le contrôle des déchets, selon l'ordre de préférence, reposent sur les principes
suivants:
1. L'évitement, dans la mesure du possible, de produire des déchets ;
2. La prévention et la réduction de la production et de la nocivité des déchets à la source;
3. La valorisation des déchets par leur réemploi, leur recyclage ou toute autre action visant à
obtenir, à partir de ces déchets, des matériaux réutilisables ;
4. Le traitement devrait seulement être considéré après épuisement des options de
valorisation;
5. La disposition est la dernière option et devrait être confiée à un organisme spécialisé.
Comme nous l'avons cité précédemment, les rejets présents dans le bourbier, générés
par les activités de forage présentent des effets portant atteinte à la santé de l'homme, de façon
directe ou indirecte, et à l'environnement de manière globale.
33
CHAPITRE II
En fonction de ces différents aspects, trois grandes catégories d'actions peuvent être menées
[35]
- Le confinement, qui consiste à isoler la pollution à l'aide d'ouvrages étanches,
- Les méthodes ex situ, qui consistent en l'excavation des sols contaminés. On
parlera de méthode "hors site" si le sol est évacué vers un centre de traitement
spécialisé, ou de méthode "sur site" si le sol excavé est redéposé sur le site pour être
traité,
- Les méthodes in situ, pour lesquelles l'opération de dépollution s'effectue sans
excavation du sol. Cette option est souvent choisie pour traiter des sites en activité ou
lorsque la zone polluée est trop étendue pour avoir recours à l'excavation
- techniques physiques,
- techniques chimiques qui font appel à un principe réactionnel (action d'un solvant,
oxydation...) pour transformer le polluant en un composé moins toxique et inerte vis-à-vis
de l'environnement,
34
CHAPITRE II
Jusqu'à 80
Facile à mettre en oeuvre %
Biotertre et 12 à 24
45 à 80 et à contrôler, mais peu
Landfarming mois suivant
rapide
le HAP
20
CHAPITRE II
II.2.4.1.1.1 Confinement
Le confinement consiste à isoler la source de pollution à l'aide de matériaux argileux
et/ou synthétiques. Ils sont utilisés en couverture, en parois verticales et horizontales. En
règle générale, le site est recouvert de manière à éviter le lessivage et reste sous
surveillance à l'aide de piézomètres [35].
II.2.4.1.1.1 Solidification-stabilisation
La solidification-stabilisation s'applique principalement sur des sols excavés. La
solidification consiste à mélanger un liant et de l'eau au sol pollué afin d'obtenir un matériau
dur, très peu perméable et stable dans le temps, au sein duquel le polluant sera piégé. La
stabilisation consiste à réduire la mobilité d'un polluant dans le sol. Avec ces deux techniques,
les polluants ne sont pas détruits mais les risques pour l'environnement sont réduits.[36]
21
CHAPITRE II
Elles ont pour but de détruire les polluants ou de les transformer en une forme moins nocive
pour l'environnement, en provoquant des réactions chimiques entre le polluant et le réactif
ajouté.[38]
En pratique, peu d'oxydants peuvent être utilisés car ils sont très sensibles au pH et la
forme sous laquelle ils sont disponibles n'est pas nécessairement compatible avec un
traitement à grande échelle. Les plus utilisés pour traiter les HAP sont l'ozone (O3) et le
peroxyde d'hydrogène (H2O2). Dans tous les cas, les oxydants n'ont pas une action spécifique,
et une partie est consommée par des réactions avec la MO des sols, altérant donc ces derniers.
Ces réactions induisent un coût supplémentaire [39]
22
CHAPITRE II
II.2.4.3.1.Incinération
L'incinération est la technique la plus ancienne et repose sur la combustion des déchets
du sol. Les hautes températures détruisent les polluants ou les volatilisent. Notons que les
métaux demeurent dans les cendres ou les vapeurs. Cette technique est extrêmement coûteuse
et les fumées toxiques qui se dégagent lors de la combustion nécessitent d'importants
traitements qui engendrent des surcoûts [38].
II.2.4.3.2.Désorption thermique
La désorption thermique consiste, une fois les terres contaminées excavées à les introduire
dans une unité de désorption (communément appelée «four») où elles seront chauffées jusqu'à
des températures de l'ordre de 500 °C. Cette augmentation de température a deux buts[38]:
• Favoriser la désorption des contaminants fortement adsorbés sur les particules du sol.
• Augmenter la tension de vapeur des composés peu volatils afin de pouvoir les
volatiliser et les extraire en phase gazeuse.
23
CHAPITRE II
introduit dans le réacteur par pompage. Différents modes de fonctionnement sont possibles,
en continu ou en discontinu. Cette technique s'adresse à des sols pollués par des substances
peu biodégradables, type HAP, et pour des sols généralement difficiles à traiter comme les
sols argileux [39].
II.2.4.4.2.Biotertre et Landfarming
II.2.4.4.3.Phytoremédiation
À chaque fin de puits, le traitement des déchets de forage est exigé afin de réduire
leurs impacts potentiels sur l'homme et l'environnement. Deux méthodes de traitement sont
actuellement utilisées à Hassi Messaoud : La solidification-stabilisation et le traitement
thermique.[42]
24
CHAPITRE II
II.2.5.1.1.Principe
25
CHAPITRE II
Le dissilicate de sodium étant livré sous forme de granulés solides que I on solubilise
dans 1’eau. sa concentration à l'usage varie selon le taux de pollution des sols à traiter.
Les réactifs utilisés dans le traitement d un mètre cube des déblais par le procédé
stabilisation /solidification sur le champ de Hassi Messaoud sont représentés dans le tableau
ci-dessous :
26
CHAPITRE II
1. Les déblais sont chargés à l’aide d’une pelle mécanique, et déchargés dans la trémie
d’alimentation de l'unité, lequel est muni d'un double convoyeur :
2. D’ici, les déblais sont conduits mécaniquement par un autre convoyeur oblique vers le
mixeur d'inertage, où s'effectue le mélange avec le laitier de ciment et la solution silicatée ;
27
CHAPITRE II
3. Le laitier de ciment est préalablement préparé dans un mixeur spécial pour fixer la
densité requise en régulant la quantité de ciment nécessaire par rapport à la typologie des sols
à traiter. Le laitier de ciment est convoyé par une vis sans fin vers le mixeur d’inertage :
4. La solution silicatée est préalablement préparée dans deux bacs mixeurs spéciaux
qui fonctionnent par alternance, et dont le débit est contrôlé par une valve.
La solution silicatée est pompée vers le mixeur d"inertage et l'ajout avec les déblais et le
laitier de ciment est effectué par un système de vaporisation :
6. Le produit traité est chargé par pelle mécanique puis déposé sur une aire de séchage
7. Après trois jours de séchage, le produit traité ayant atteint le stade de maturation, est
prêt à être remblayé vers les bourbiers vidés au moyen d'une pelle mécanique : cette opération
ne peut toutefois être effectuée qu'après la réalisation des analyses sur les échantillons traités.
[46]
28
CHAPITRE II
29
CHAPITRE II
II.2.5.1.2.1 Solidification
Le mélange déchet-réactifs doit faire prise dans le temps afin d’obtenir une masse
solide. Ce processus permet une transformation du déchet en un solide massif sans
modification du potentiel intrinsèque de danger du déchet.
Le but est de conférer au déchet une structure physique massive afin de limiter au
maximum la possibilité de sa dispersion dans l’environnement. En effet plus la perméabilité
du déchet solidifié est faible et sa surface exposée petite, plus la migration des espèces
chimiques solubles est ralentie durant la lixiviation.
Ce résultat est obtenu en utilisant des liants hydrauliques et/ou en activant le déchet si
celui-ci est hydrauliquement réactif. [47]
II.2.5.1.2.2 La stabilisation
C’est une poudre minérale qui forme avec l’eau une pâte faisant prise et durcissant
progressivement. Les ciments sont des liants hydrauliques, formés de constituants anhydres,
cristallisés ou vitreux. Ils résultent du broyage et de l’homogénéisation de divers composants
qui sont essentiellement :
30
CHAPITRE II
- Fillers, produits inertes obtenus par broyage de certaines roches naturelles ou non.
31
CHAPITRE II
Lorsque du ciment est mélangé avec de l’eau dans les proportions adéquates, les
constituants anhydres se transforment en composés hydratés. Deux mécanismes d’hydratation
peuvent être observés. Le premier se passe en solution, les composés cimentiers se dissolvent
en ions dans la solution et de nouveaux composés se forment par précipitation. Le second
correspond à des réactions à l’état solide, les composés réagissent avec les précipités en phase
solide.
Les liants hydrauliques les plus utilisés pour la stabilisation/solidification des déchets
sont des ciments Portland, des ciments de laitier au clinker et d’autres déchets ayant une
propriété pouzzolanique. L’hydratation du ciment en présence des déchets contenant des
polluants est complexe.
Pendant l’hydratation du ciment deux principaux phénomènes ont lieu. Le premier, les
espèces polluantes sont piégées dans la structure du ciment, cela diminue physiquement leur
mobilité.
Le second, elles peuvent réagir avec une autre espèce cimentière pendant les réactions de
l'hydratation, cela peut changer la spéciation chimique et les rendre moins solubles et moins
mobiles. Les principaux phénomènes d’immobilisation des constituants contenus dans les
déchets sont les suivants:[47]
32
CHAPITRE II
Les acides, les chlorures, bicarbonates, certains organiques et les sels de métaux lourds
comme le Ca, le Cu ou le Pb, réagissent avec les silicates de soude pour former des gels
amorphes. Ce type de gel est assez instable. Ces gels ont une grande surface spécifique et
peuvent agir en tant qu’absorbants spécifiques. Avec le temps, le gel se contracte, craque et se
dissout facilement dans une solution fortement alcaline.
Avantages
- Réduction de la lixiviation des métaux lourds par rapport aux solides non traités,
33
CHAPITRE II
Inconvénients
- Les hydrocarbures, les sels et les métaux lourds ne sont pas éliminés,
- Possibilité de réapparition des hydrocarbures, des sels et des métaux lourds qui ne sont
pas éliminés,
- Les systèmes basés sur le ciment ne sont pas applicables à des solides contenant des
teneurs élevées en matières organiques,
Augmentation des coûts si les déchets traités sont transportés par un autre service de
disposition
II.2.5.2.1.Principe
Les rejets (cuttings de forage) sont transportés à partir des bourbiers vers l'unité de
traitement à 1 aide des camions, et stockés dans un bassin bétonné pour éviter la
contamination des sols.
Les cuttings sont transportés à l'aide d'un rétro chargeur vers une grille qui retient tout
élément dont le diamètre et supérieur à 10 cm tels que (le plastique, les pierres...).
Les cuttings sont, ensuite, convoyés vers le débourber. four rotatif contenant quarte
brûleurs alimentés au gasoil (souvent récupéré du processus). Les déblais de forage sont
portés à des températures comprises entre 250°C et 550°C, selon les types de contaminants en
présence.
34
CHAPITRE II
35
CHAPITRE II
Les émanations de gaz sont refoulées vers des filtres afin d'éliminer toute trace de
poussière, ensuite liquéfiées et cela par refroidissement dans deux condensateurs ou l'on a
séparation physique de l'eau, de 1’huile et des gaz toxiques tels que le monoxyde d'azote NO,
le monoxyde de carbone CO et le dioxyde de carbone CO2; ces derniers subissent une
oxydation totale avant d'être évacués ;
- Les sols dépollués sont déposés dans des fosses ou peuvent éventuellement fane
l'objet d'une valorisation :
36
CHAPITRE II
II.2.5.2.2.1 Avantages
II.2.5.2.2.1Inconvénients
37
CHAPITRE III
III.1 Introduction :
Sur le champ de Hassi Messaoud, à l'exception de la première phase, qui est forée avec
une boue bentonitique (WBM), la totalité du puits est forée avec une boue à l’huile
émulsionnée inverse (OBM) à différents rapports Huile/Eau. Bien que les systèmes WBM
assurent souvent les principales fonctions, leur efficacité et/ou rentabilité sont souvent
critiquées du point de vue de l'avancement de l'opération de forage et de la stabilité des parois
argileuses : ils ne peuvent jamais atteindre les performances des fluides émulsionnés (OBM),
alors que ces derniers sont surtout critiqués du point de vue de la pollution et de leur impact
sur l'environnement du moment que les premiers travaux réalisés ont montré que les
hydrocarbures sont la principale source de pollution des sites de forage et de production.
54
CHAPITRE III
III.2.2 Distillation
Cette distillation a pour but d'évaluer le pourcentage massique d'huile, Selon les étapes
suivantes :
- Remplir le godet de l'échantillon à distiller après l'avoir séparé de la cellule ;
- Remplir la cellule de laine de fer et la visser au godet ;
- Relier le tout au condenseur et le placer dans la chambre de chauffage ;
- Placer une éprouvette graduée sous le tube de sortie du condenseur ;
- Relier le distillateur à une source de courant appropriée.
- Laisser monter en température jusqu’à 900°F
55
CHAPITRE III
Le principal risque de pollution causé par les déblais de forage réside dans
l'entraînement par les eaux d'éléments polluants ou toxiques contenus dans les déchets.
La caractérisation des déchets doit donc privilégier l'étude des interactions entre l'eau
et le déchet. L'essai de lixiviation est mis en œuvre dans des conditions conventionnelles.
Il est impératif de garder à l'esprit que le résultat d'essai (obtenu par l'application de la
présente norme) ne peut être substitué aux études d'impact sur l'environnement quand elles
sont nécessaires, ni à la détermination du comportement à long terme.
Cet essai décrit une méthode permettant l'obtention de la fraction solubilisée élément
par élément d'un échantillon de déchets dans des solutions aqueuses se prêtant à des
caractéristiques analytiques.
56
CHAPITRE III
III.2.3.1 Principe
L'échantillon pour essai est mis en contact avec une solution aqueuse sous agitation
permanente. Au terme de l'opération, les matériaux résiduels et la solution (dite éluat) sont
séparés. L'éluat est alors prêt pour d'éventuelles analyses.
57
CHAPITRE III
Le but dans cette expérience est d’étudier l’influence de la solution acide sur la
résistance de nos cuttings traités (solidifiés), soit une simulation des pluies acides résultantes
de l’atmosphère chargée à cause de l’industrie pétrolière dans la région de HASSI
MESSAOUD.
L'échantillon pour essai est immergé complétement dans la solution acide, avec un
temps de contacte d’environ 4 heures tout en sachant que la pluviométrie de la région de
Hassi Messaoud est bien inférieur à cette durée.
58
CHAPITRE III
En fin de l’opération, l’échantillon, après séchage à l’air libre durant 24 heures, est
soumis à un test d’écrasement afin de déterminer sa force de résistance.
III.2.4.1Réactifs et appareillage
III.2.4.2Mode opératoire
Les mesures de perméabilité s'effectuent sur les plugs de 1" pouce et de 12' pouce à
l'aide d'un perméamètre (à 200 psi) ou bien ultraperméamètre (à 400 psi) de type corelab
INC.
59
CHAPITRE III
III.2.5.2Mode et appareillage:
III.2.5.3Procédure :
Lois de perméabilité:
D’après la loi de Darcy appliquée aux gaz, la perméabilité est donnée comme suit :
Ou:
Ka : perméabilité absolue.
C : constant mercure (60)
Q : débit (orifice 0.030 ; 0.150 ; 0.500 ; 2.048 ; 5.682 ; 10 ; 20.492).
L : longueur de l’échantillon.
Hw : hauteur de l’eau lue directement sur le manomètre .A : surface de la section traversée
par le gaz.
60
CHAPITRE III
Kg = Ka + Ka x (B / Pm )
Ou :
Ka : perméabilité absolue.
B : constant de klimberg
Pm : pression moyenne [(P1 + P2)/2]
C’est une technique très compétitive par rapport aux autres techniques.
Toutes les fréquences de la source infrarouge sont traitées ensemble sans sélection préalable,
ce qui permet de capter le spectre entier en moins d’une seconde.
L’FTIR permet de mesurer les absorbances d’énergie des liaisons chimiques de tous
les composants présents dans les produits analysés et de les corréler à leurs concentrations,
puisque l’intensité de l’absorption est directement proportionnelle à la concentration de la
molécule considérée.
III.2.6.1 Principe
61
CHAPITRE III
Cette analyse est très signifiante, car elle permet, non seulement d’identifier le
contaminant hydrocarbure (gasoil) mais aussi sa quantité (concentration).
62
CHAPITRE III
III.2.7.1 Principe
Pour un atome, on peut donc faire de l'absorption sur les raies qui correspondent au
passage état fondamental - états excités, mais avec une sensibilité différente liée aux
coefficients d'Einstein différents pour chaque niveau excité. Ces raies sont appelées raies de
résonance bien que l'on réserve quelquefois cette appellation à la plus sensible d'entre elles.
ECOLE
DES
MIN
63
CHAPITRE III
D’où :
Vh : volume moyen d’hydratation ;
Vv : volume versé ;
V1 , V2 et V3 ;volumes des surnageant des trois expérience
64
CHAPITRE III
65
CHAPITRE III
La baryte est le seul composant inerte dans la formulation de la boue de forage, elle
n’entre dans aucune interaction, son seul rôle est de donner un aspect alourdissant à la boue.
Suite à son inertie, la baryte se retrouve dans les déblais après la fin du forage. Pour
cela il est nécessaire d’évaluer son influence sur le procédé de traitement des déblais de
forage.
NNE
Etant donné que le forage passe par différentes formations rocheuses, la nature
granulométrique des cuttings n'a pas été définie, vu l'extrême hétérogénéité de l'échantillon
rendant complexe la détermination de sa nature granulométrique.
66
CHAPITRE III
67
CHAPITRE III
Tableau III.3 : Concentrations des différents métaux lourds dans l’échantillon brut
68
Traitement de la pollution engendrée par les fluides de forage
Annexe
Traitement de la pollution engendrée par les fluides de forage
Article 8 :
Les services habilités en la matière effectuent des contrôles périodiques et ou inopinés
des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des rejets d'effluents liquides
industriels visant à s'assurer de leur conformité aux valeurs limites fixées par le décret (voir
annexe 2).
Article 9 :
Le contrôle des rejets comporte un examen des lieux, des mesures et analyses opérées
sur place et des prélèvements d'échantillons aux fins d'analyses.
Article 10 :
L'exploitant de l'installation concernée est tenu d'expliquer, commenter ou fonder tout
dépassement éventuellement constaté et fournir les actions collectives mises en œuvre ou
envisagées.
Traitement de la pollution engendrée par les fluides de forage
7,66
pH 2,30
Salinité totale g/l 4,48
Conductivité mS/cm 0,43
Turbidité NTU 936,00
Dureté totale ppm de CaCO3 93,66
Dureté totale degrés français 205,75
Titre alcalimétrique complet TAC ppm CaCO3 20,57
Titre alcalimétrique complet TAC degrés français 3260,00
Solides totaux dissous (TDS) mg/l
Traitement de la pollution engendrée par les fluides de forage
PHOSPHATES mg/1 02
CYANURE mg/1 0.1
ALUMINIUM mg/1 05
CADMIUM mg/1 0,2
CHROME 3+ mg/1 03
CHROME 6+ mg/1 0,1
FER mg/1 05
MANGANESE mg/1 01
MERCURE mg/1 0,01
PLOMB mg/1 01
CUIVRE mg/1 03
ZINC mg/1 05
NICKEL mg/1 05
HUILES ET GRAISSES me/1 20
HYDROCARBURES me/1 20
PHENOLS mg/l 0.5
SOLVANT ORGANIQUE me/1 20
CHLORE ACTIF mg/1 01
Traitement de la pollution engendrée par les fluides de forage
Le Silicate est fourni de chez les fabriquent avec les caractéristiques suivantes :
- En Solution
- Avec une Concentration de 45 %
- Avec une masse volumique 1.54 kg/l