Memoir M2 Kadi PDF
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2016 - 2017
Dédicaces
Toute ma famille.
Mes collègues et mes amis.
Remerciements
Dans le souci de réduire l’émission des polluants présents dans les eaux résiduaires des
industries pétrolières, une étude préliminaire a été entreprise au niveau de la raffinerie
de SBAA. Cette étude avait comme première mission d’estimer la pollution globale dans
les eaux résiduaires. Il s ‘agit d’abord, d’identifier les sources et les origines de pollution
au sein de l’entreprise même, Elle avait pour objectif de préconiser une chaîne de
traitement spécifique des eaux résiduaires pétrolières. Le but était de ramener les
teneurs des éléments polluants dans l’eau en dessous des valeurs fixées par les normes
internationales.
ABSTRACT:
This evaluation study is done for the aim of decreasing the rate of the polluting items
found in the industrial waste water in the refinery of Sbaa.
To achieve our aims it is necessary to know the quality , quality and the resources of
these items .According to these results ,we suggest some recommendation specified to
the various steps of treating the industrial waste water .They aim to decrease the
polluting rate to values less than the one that are allowed by the standard normalization
Different measurements of physical and chemical parameters before and after treatment
show a good answer conforming in norms in question.
:ملخص
لقد تم انجاز هذه الدراسة التقييمية بغية التخفيض من نسبة المواد الملوثة المتواجدة في المياه الصناعية المستعملة على
مستوى مصفاة اسبع ومن اجل الوصول الى هدفنا كان من الضروري معرفة نوعية وكمية ومصادر هذه المواد الملوثة
وفي ظل النتائج التي نصل اليها يمكننا ابداء مجموعة من التوصيات الخاصة بمختلف مراحل المعالجة التي تمر بها
هذه المياه الصناعية والتي تهدف الى تخفيض نسبة الملوثات الى قيم دون التي تسمح بها القوانين والمعايير العالمية
Tables des matières :
c. Turbidité……………………………………………………………………………………………………… 8
II.2-1-1-coagulation ………………………………………………………………………………………… 17
17
II.2-1-2-floculation …………………………………………………………………………………………..
17
II.2-2-procèdes de décantation physique ……………………………………………………………………
18
II.2-3-procèdes de flottation ……………………………………………………………………………………..
19
II.3-Traitements d’oxydoréduction :……………………………………………………………………………………..
19
19
II.3-1-principales techniques d’oxydation ……………………………………………………………………
II.3-1-1-Domaine d’utilisation des réactifs ………………………………………………………. 19
II.3-1-2-Application aux rejets cyanurés …………………………………………………………. 20
3-1-2-1-Oxydation par les composés chlorés ……………………………………….. 21
3-1-2-2-Oxydation par l’acide mono persulfurique………………………………. 21
II.3-2- technique de réduction ……………………………………………………………………………………. 22
23
II.3-3-mise en œuvre industrielle des réactions d’oxydoréduction………………………………
24
II.4- Traitement de précipitation par voie chimique……………………………………………………………..
24
II.4-1-Précipitation des métaux …………………………………………………………………………………..
25
II.4-2-précipitation des composées anioniques :…………………………………………………………
25
II.4-2-1- Elimination des fluorures…………………………………………………………………… 25
II.4-2-2- Elimination des phosphates………………………………………………………………. 25
II.5- Traitement d’absorption ………………………………………………………………………………………………… 26
II.5-1- introduction ……………………………………………………………………………………………………… 26
II.5-2-Principaux absorbants………………………………………………………………………………………… 26
II.5-2-1-Charbon pulvérulent …………………………………………………………………………… 27
II.5-2-2-Charbon en grain ……………………………………………………………………………….. 27
27
II.5-3-Principales application industrielles……………………………………………………………………
28
II.6-Echange d‘ions …………………………………………………………………………………………………………………
29
II.7-Le stripping ………………………………………………………………………………………………………………………
30
II.8-Filtration ………………………………………………………………………………………………………………………….
30
II.8-1-filtration sur support …………………………………………………………………………………………. 31
II.8-2- Filtration sur granulaire ……………………………………………………………………………………. 32
II.8-2-1-Principe ………………………………………………………………………………………………. 32
II. 8-2-2-Nature du milieu poreux ………………………………………………………………….. 32
II.9-Traitements biologiques ………………………………………………………………………………………………… 33
II.10-traitements tertiaires ou de finition ……………………………………………………………………………… 35
66
IV-3. RESULTATS ET DISCUSSION…………………………………………………………………………………………….
Conclusion générale………………………………………………………………………………………………………………. 80
Bibliographie………………………………………………………………………………………………………………………….. iv
Annexe……………………………………………………………………………………………………………………………….... vi
Liste des tableaux
Tableau II.5: Bilan massiques des boues pratique par la réduction de 1 Kg de chromate………………..21
Tableau IV.13: Valeurs limites des paramètres de rejet des installations de déversement industriel.75
iii
Liste des abréviations
i
Liste des figures
ii
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION :
Les grandes réserves en eau souterraine -la seule d’ailleurs- dont la région s’est toujours
jouie et dont la population locale a sue préserver sa qualité et son abondance durant des
siècles, sont aujourd’hui les première à être touchées. Une exploitation accrue de ce
potentiel vital via les besoins de la population et de l’industrie en particulier, aura des
conséquences néfastes et irréfutables sur l’avenir des sociétés sédentaires de cette région.
[1]
Aujourd’hui Il est plus qu’indispensable pour les raffineurs d’attacher toutes leurs
attentions et leurs moyens financiers à la rationalisation de l’usage de l’eau en veillant à ce
que les opérations d’épurations des eaux usées se font dans les meilleures conditions, ainsi
une grande partie de l’eau usée pourra être recyclée sans danger pour les installations, la
consommation en eau brute diminuera et l’épuisement de la nappe phréatique ralentira par
conséquent .
1
INTRODUCTION GENERALE
Dans ce présent travail nous allons aborder dans le premier chapitre, les généralités
sur la pollution des eaux.
Dans le second chapitre, nous focalisons sur les différentes chaines et étapes
successives pour le traitement des eaux usées avec illustration détaillée.
Enfin une conclusion générale reflétant les résultats de ce travail ainsi que quelques
recommandations, ponctuent notre mémoire
2
Chapitre I: Pollution des eaux
Suivant l'origine des substances polluantes on distingue entre quatre catégories d'eaux
usées :
Sont classés dans les eaux industrielles tous les rejets correspondant à une utilisation de
l'eau autre que domestique. Les caractéristiques de ces eaux sont extrêmement variables et
directement liées au type d'industrie. En plus de matières organiques, azotées ou
phosphorées, elle peut également contenir des produits toxiques, des solvants, des
micropolluants organiques, des hydrocarbures, des produits chimiques (acides, bases...),
des métaux lourds (mercure, cadmium, ...), des molécules de synthèse (pesticides, ...), des
produits radioactifs, de la chaleur (eaux de refroidissement, ...) et cette liste est loin d'être
exhaustive ! Elles sont mêlées aux eaux domestiques que lorsqu'elles ne présentent plus de
danger pour les réseaux de collecte et ne perturbent pas le fonctionnement des usines de
dépollution
3
Chapitre I: Pollution des eaux
Eau pluviale est le nom que l'on donne à l'eau de pluie après qu'elle a touché le sol ou une
surface construite ou naturelle susceptible de l'intercepter ou de la récupérer (toiture,
terrasse, arbre..). Ces eaux peuvent constituer la cause de pollutions importantes des cours
d'eau, notamment pendant les périodes orageuses. L'eau de pluie se charge d'impuretés au
contact de l'air (fumées industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits et
les chaussées des villes (huiles de vidange, carburants, résidus de pneus et métaux
lourds...). Lorsque le système d'assainissement est dit ''unitaire'', les eaux pluviales sont
mêlées aux eaux usées domestiques.
Il s'agit de rejets liquides agricoles issus du ruissellement d'eau d'irrigation qui entraîne des
engrais des pesticides, des herbicides ou des rejets organiques dus à un élevage important.
Désigne les eaux résiduaires qui proviennent des différents usages domestiques. Elles sont
essentiellement porteuses de polluants organiques. La composition de ces eaux est à peu
prés la même pour toutes les habitations. Et elles sont subdivisées en deux catégories :
Les eaux résiduaires industrielles sont spécifiques par leur volume et leur composition. On
distingue trois types de pollution :
4
Chapitre I: Pollution des eaux
C'est une pollution due aux agents physiques (tout élément solide entraîné par l'eau), elle
est d'origine domestique, essentiellement industrielle. On peut la répartir en trois classes:
mécanique, thermique et radioactive [1].
Elle résulte des décharges de déchets et de particules solides apportés par les ERI, ainsi que
les eaux de ruissellement. Ces polluants sont soit les éléments grossiers soit du sable ou
bien les matières en suspension MES.
Les eaux rejetées par les usines utilisant un circuit de refroidissement de certaines
installations (centrales thermiques, nucléaires, raffineries, aciéries..); ont une température
de l'ordre de (70 à 80) °C. Elle diminue jusqu’ à (40 à 45) °C lorsqu’elle contacte les eaux
des milieux aquatiques entraînant un réchauffement de l'eau, qui influe sur la solubilité de
l'oxygène. [1].
C'est celle occasionnée par une éventuelle radioactivité artificielle des rejets qui trouvent
leur source dans l'utilisation de l'énergie nucléaire sous toutes ces formes (installations et
centrales d'exploitation de mine d'uranium, traitement des déchets radioactifs). Les
éléments radioactifs s'incorporent dans les molécules des organismes suivants. Plus on
s'élève dans la chaîne alimentaire plus les organismes sont sensibles aux rayonnements
[2].
5
Chapitre I: Pollution des eaux
a. Hydrocarbures
Les effets des hydrocarbures dans le milieu marin sont considérables. Ils dépendent
largement de leur composition. En fait leurs activités peuvent s'exercer selon plusieurs
modalités très différentes [7].
b. Phénols
Leur inconvénient principal est qu'ils donnent à l'eau un goût extrêmement désagréable et
très persistant marqué de chlorophénol lorsqu'ils sont en présence de chlore.
Les poissons, accumulent les phénols jusqu'à 30 mg/kg, ils sont alors impropres à la
consommation. Les phénols peuvent être séparés des eaux résiduaires par extraction
liquide-liquide, oxydé par le chlore ou l'ozone ou bien détruits par un traitement biologique
[8].
6
Chapitre I: Pollution des eaux
a. Métaux lourds
La présence des métaux lourds dans l'eau, l'atmosphère et par conséquent la chaîne
alimentaire est le cas le plus intéressant parmi les problèmes posés à la pollution. Par ordre
décroissant de toxicité spécifique. Les métaux sont classés comme suit:
Hg<Cr<Ti<Cu<Co<Ni<Pb<Zn
Les métaux lourds sont susceptibles d'être métabolisé et concentrés par les organismes
vivants et mis en circulation dans la chaîne alimentaire ou leur toxicité augmente.
L'irréversibilité de cette pollution est préoccupante du fait qu'il estime possible de les
récupérer, une fois dissipé dans la nature [5],
b. Cyanure
Les cyanures, c’est un poison à action rapide qui peut se rencontrer sous plusieurs formes,
y compris les formes gazeuses, liquides et solides. Bien que les cyanures se rencontrent
naturellement dans beaucoup d'aliments et de plantes.
c. Pollution d'azote
Les activités industrielles, peuvent être à l'origine des rejets plus ou moins riche en azote
(élément nutritif) issu des fabrications d'engrais, des cokeries, et des industries chimiques
et agroalimentaires [2]. L'azote existe sous deux formes: la forme réduite qui regroupe
l'azote ammoniacal (NH3OU NH+4) et l'azote organique (protéine, créatine, acide urique).
Plus une forme oxydée en ions nitrites (NO2-) et nitrates (NO3-).[9].
Le phosphore a pour origine les industries du traitement de surfaces des métaux, les
laveries industrielles des fabrications, d'engrais agroalimentaire .Comme l'azote, le
7
Chapitre I: Pollution des eaux
L'eau peut contenir des microorganismes pathogènes (virus, bactéries, parasites) ils sont
dangereux pour la santé humaine, et limitent donc les usages que l’on peut faire de l'eau
(industrie, utilisation domestique…) [10].
L'estimation de la pollution industrielle est un problème complexe et délicat qui fait appel
à des dosages et des tests de différents paramètres servant à caractériser de manière globale
et pertinente le niveau de la pollution présente dans les effluents Parmi ces paramètres on
cite les plus importants: [3]
a. Couleur
La couleur des ERI est en général grise, signe de présence de matières organiques
dissoutes, de MES, du fer ferrique précipite à l'état d'hydroxyde colloïdale, du fer ferreux
lié à des complexes organiques et de divers colloïdes. [10].
b. Odeur
Les ERI se caractérisent par une odeur de moisi. Toute odeur est signe de pollution qui est
due à la présence de matières organiques en décomposition [10].
a. Température
Elle joue un rôle important dans la solubilité des sels et surtout des gaz (en particulier O2)
dans l'eau ainsi que, la détermination du pH et la vitesse des réactions chimiques. La
température agie aussi comme facteur physiologique sur le métabolisme de croissance des
microorganismes vivants dans l’eau, [11].
8
Chapitre I: Pollution des eaux
b. Potentiel d'hydrogène
c. Turbidité
Elle caractérise le degré de non transparence de l'eau, elle traduit la présence des MES
[11].
d. Matières en suspension
9
Chapitre I: Pollution des eaux
d. Azote total NT
Exprimé en mg/l, ce paramètre devient de plus en plus important. Sa valeur globale dans
les ERI recouvre toutes les formes déjà citées. C'est la somme d'azote des formes réduites
(organiques et ammoniacal) est appelé azote de KJELDAL et l'azote des formes oxydées
(NO2-, NO3-) [1], [3].
e. Phosphore total PT
La somme de ces diverses formes constitue le phosphore total, dont chaque forme peut être
mesurée indépendamment des autres par spectrométrie [1].
a. Hydrocarbures
La mesure des hydrocarbures dans les ERI constitue une opération souvent délicate. En
effet, l'échantillonnage est fréquemment hasardeux, particulièrement lorsque les ERI ne
10
Chapitre I: Pollution des eaux
sont pas prélevées dans un réseau sous pression ou quand elles sont très chargées d’huiles.
Par ailleurs, les valeurs obtenues lors du dosage réalisé sur un même échantillon est selon
la méthode utilisée, car celle-ci se rapportent alors à la détection partielle ou totale de
composés différents [4].
b. Micropolluants
Conclusion
Pour conclure sur notre sujet sur la pollution de l’eau, la question relative à la pollution de
l’eau est capitale et la responsabilité de chacun à tous les niveaux est importante. L’eau
patrimoine commun fragile et limitée, dont la dégradation de protection et de gestion reste
une préoccupation dans tous les secteurs.
11
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
12
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
Décantation
Dilacération Lagunage aéré
Traitement tertiaire
Echange d’ions
13
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
I1.1 Le prétraitement
Le prétraitement a pur but de séparer les métiers le plus grossiers et les éléments
susceptibles de gêner les étapes ultérieures du traitement.
Il comprend le dégrillage pour retenir les déchets volumineux, le dessaleur pour obtenir
une meilleure décantation, le dégraissage et le déshuilage pour éviter l’écrasement de la
station par corps gras. [3]
I1-1-Le dégrillage
A l’entrée de la station d’épuration, les effluents bruts doivent subir un dégrillage, ainsi,
les matières volumineuse, sont retenues au travers de grille, cette opération est toujours
effectuée, si possible, a fin de protéger les pompes, et de ne pas gêner le fonctionnement
des étapes ultérieurs du traitement.
Il existe différents types de grilles. [3]
I1-1-1-Grilles manuelles
Elles sont composés de barreaux droits de section circulaire au rectangulaire,
généralement inclinées sur l’horizontale (60°a 80°), par fois mobiles ou pivotants pour
faciliter le nettoyage du canal ces grilles sont généralement réservées aux petites
installations d’épuration, le nettoyage s’effectue manuellement a l’aide d’un râteau. [3]
I1-1-2- Grilles mécaniques
Elles sont indispensable a partir d’une certaine taille de station d’épuration, voir
mémé sur des installations de faible importance a fin de réduire les interventions
manuelles de nettoyage.
Ces grilles sont à fonctionnement automatique par horloge électrique. [3]
I1-1-3-le tamisage
Le tamisage est une opération préconisée avant le traitement ou rejet dans le réseau
sur les effluents industriels chargés en matières en suspension
Trois principales fonctions du tamisage peuvent être mentionnées
*-la récupération de déchet utilisable.
*- la protection de canalisation ou de pompes.
*-la limitation des risques de dépôts et de fermentation. [3]
14
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
I1-2-le dessableur
L’élimination des sables présent dans les effluents, bruts est une opération
indispensable pour :
- éviter les dépôts dans la canalisation induisant leur bouchage.
- Protéger les pompes et autres organes mécaniques contres l’abrasion ;
- Eviter de perturber les autres stades de traitement en particulier le réacteur
biologique ;
- Réduire la production des boues.
Le dessablage concerne les particules minérales de granulométrie supérieur a
100
I1-3-le dégraissage -déshuilage
Les opérations de dégraissage et de déshuilage consistent en une séparation de
l’effluent brut, les huiles et les graisses étant des produits de densité légèrement inférieur
à l’eau, les graisses, et les huiles sont issues non seulement des habitations, mais aussi
des restaurants, des usines, des abattoirs…[3]
*-les huiles
Sont des produits liquides ; huiles végétales, huiles minérales, hydrocarbures légers,
leur séparation se fait par absorption ou filtration.
Le déshuilage est une opération de séparation liquide, réservé habituellement à
l’élimination des huiles présente dans les eaux résiduaires industrielles (raffineries de
pétrole).
*-Les graisses
Ce sont des produits solides d’origine animale ou végétale, elles sont présentes dans les
eaux résiduaires urbaines et dans certaines eaux résiduaires industrielles essentiellement
agro alimentaires. [3]
I1-3-1 déshuilage
L’opération déshuilage concerne essentiellement deux types d ‘effluents industrielles :
- des effluents régulièrement huileux (usines de raffinage de pétrole, industries
mécaniques huileries alimentaire,…etc.).
- des effluent peu huileux, mais avec des débits de pointe accidentellement trop
élevés (centrales thermiques, l’ami noires a chaud, eau d’orage de
raffinerie,…etc.). [3]
15
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
I1-3-2-dégraissage
Un dégraissage peut être obtenu sois dans une chambre ou les eaux sont tranquillisées
dans une bac à cloisons siphoïdes, soit dans un décanteur primaire circulaire muni d’une
insufflation d’air favorisant la remontée des particules de graisses et de leur
agglomération en surface, ce pendant, le décanteur primaire se révèle mal adapté a la
reprise de ces métiers flottants des que leur volume devient important et induite des
difficultés d’exploitation.
Le prétraitement des eaux résiduaires de certaines industries agroalimentaires
(abattoirs, industrie de viande,..), le dégraisseur séparé est très recommandé pour
obtenir les quantités important de graisses, il est placé avant rejet des effluents au réseau
afin de réaliser sa protection.
Le dégraisseur- déshuileur séparé comprend une zone aérée avec insufflation d’air et
des compartiments de sédimentation.
L’ouvrage est dimensionné pour une vitesse ascensionnelle de 10 à 20 m/h. [3]
II.2-traitement primaire
II.2-1-procédés de décantation chimique
Les procèdes physico-chimique de décantation consiste à alourdir les particules en
suspension.
Ils sont appel aux techniques de coagulation et floculation facilitent l’élimination de
MES et colloïdes, celle ci est réalisée une étape ultérieur de séparation solide liquide.
La coagulation floculation des rejets industriels est une technique pratiquée de manière
assez systématique pour le traitement des eaux contenant des produits non
biodégradable indécantables ,il ne s’agit pas la de coagule des colloïdes, mais de créer un
floc artificiel qui va absorber ou englober des produits non décan tables ,tels que des
fibres très fines(papeterie ) ou des gouttelette s d’huile ( raffinerie de pétrole ).on peut
aussi l’envisager dans des cas très particuliers tels que des suspensions de latex ou des
émulsions d’huile, de graisse, …etc., dans ce cas, l’adjonction de réactifs a un double
but :amener le pH a un valeur tel que l’émulsion est rompue, absorber les fines
gouttelettes ainsi formés dans un floc décantable (lavage de laine ,huileries,
savonneries,…etc.).
Dans certaine cas de colloïdes organiques biodégradable, la floculation entre en
compétition avec les traitements biologiques, il est certain que jusqu'à maintenant les
16
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
traitements biologique on été préférés, étant donné les doses considérables de réactif
chimique à employer en floculation, ainsi que les quantités de boues produites, et le
rendement d’épuration obtenu (textile, industries alimentaires et agricoles, etc.…).
L’emploi de plus en plus répandu des poly électrolytes va peut être modifié cet état
De fait, encore que la floculation ne puisse toucher la pollution dissoute qui reste souvent
important. [4]
II.2-1-1-coagulation
La coagulation se fait dans un ouvrage équipée d’un agitateur central a vitesse rapide
permettant un mélange énergique des effluents en préalable a cette phase de
coagulation, une pré neutralisation des effluents (correction de PH) a été effectuée dans
le bassin d’homogénéisation par injection d’acide sulfurique.
La neutralisation de la charge superficielle négative du colloïde est réalisée par l’ajout
de cations dans le cas de coagulants minéraux.
Le choix du coagulent doit tenir compte de l’innocuité du produit choisi et son coût
ainsi, les sels de fer ou aluminium trivalents ont été, et continuent d’être, largement
utilisés dans touts les traitements de coagulation d’eau. [4]
II.2-1-2-floculation
La floculation se fait dans un deuxième ouvrage équipé d’un agitateur central a vitesse
lente assurent un brassage homogène d’effluant.
Cette floculation a été obtenue par l’adjonction d’un polymère anionique dans le
floculateur, qui provoque le grossissement du micro floc formé par coagulation.
Ces concentrations du rejet sont obtenues uniquement par une décantation simple à la
suite de cette étape de coagulation.
Le tableau suivant donne les différents agents de coagulation et de floculation ;
17
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
Coagulants
Produit formule Forme commerciale
Sulfate d’alumine Al2(SO4)314H2O Poudre et solution a 48 %
Chlorure d’aluminium AlCL3, 6H2O Liquide
Polychlorure d’Al basique AN(OH)mCL3N
Aluminate de sodium NaALO2 Poudre et solution a 50 % en
AL2O3
Sulfate ferreux FeSO4 ,7H2O Cristallisé
Chlorure ferrique FeCL3 ,6H2O Solution a 40 %
Chaux Ca(OH) 2 Poudre
Tableau.1 : Agents de coagulation et de floculation
La chaux est souvent utilisée en combinaison avec les sels métallique, les doses de
coagulant sont déterminées par des testes de laboratoire sur l’eau à traiter, ces test sont
appelés jar-tests.
La précipitation des hydroxydes métalliques nécessite une alcalinité du milieu, car les
sels métalliques s’hydrolysent en donnant une réaction acide :
[M (H2 O) 6)3++H2O M (H2 O) 5 (OH)) 2+ +H3 O+
(M (H2 O) 5 HO))2+ + H2O M (H2 O) 4 (OH) 2) +H3 O
(M (H2 O4) (HO) 2) + H2O M (HO) 4 (OH) 2) + +HO. [4]
18
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
Floculant
Produit Mode d’action utilisation Coagulant ass
Poly électrolyte *-neutralisation de Coagulant adjuvant
cationique charge.
*-absorption
*-réticulation
Poly électrolyte *- absorption adjuvant
Fe Cl3, l (SO)
anionique *-réticulation essentiellement Ca (OH) 2
Poly électrolyte non *-réticulation Polyélecation
anionique *-absorption
Bentonite *-absorption
19
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
*-si cette différence de masse volumique est naturellement suffisante pour une
séparation, cette flottation est dite naturelle
*-la flottation est dit assistée, si elle met on œuvre de moyennes extérieures pour
améliorer la séparation des particules naturellement flottables.
*-la flottation est dit provoquée lorsque la masse volumique de la particule, a
l’origine supérieure a celle du liquide, est artificiellement elle tire partie de
l’aptitude qu’on certaines particules solides (ou liquides) a s’unir a des bulles de
gaz (l’air en général) pour former des attelages «particule gaz » moins dense que
le liquide dont elles constituent la phase dispersée, le phénomène mis en ouvre
est donc un phénomène tri plastique (gaz liquide – solide en général) qui va
dépendre des caractéristiques physico-chimiques de trois phase et en particulier
de leur interfaces. [4]
II.3-Traitements d’oxydoréduction
II.3-1-principales techniques d’oxydation
On veut procéder par oxydation physique (à l’air ou l’oxydation) et par oxydation
chimiques en utilisant :
soit des oxydations gazeux (chlore ou ozone en combinaison éventuellement) avec
un rayonnement ultraviolet) ;
soit des réactifs oxydant liquides (dioxyde de chlore, hypochlorite de sodium,
peroxyde d’hydrogène, acide mono persulfurique (acide de Caro), etc.
Il existe de nombreuses applications à la dépollution des rejets industriels qui concernent
plus particulier ment les eaux résiduaires industrielles (ERI). [23]
II.3-1-1-Domaine d’utilisation des réactifs
*-réactif oxydent liquides
En utilisant ces réactifs, on traite :
-les eaux cyanurées : du traitement superficiel des métaux (ateliers de
galvanoplastie) du lavage des gaz de hauts fourneaux ou de la synthèse chimique
.l’oxydation est réalisée par les composée chlorés, le peroxyde d’hydrogène, les
peracides (acide mono persulfurique et ses sels).
-les condensats chargés d’hydrazine : oxydation par H2O2 (peroxyde d’hydrogène) ;
-les bains nitrites en galvanoplastie : oxydation par H2O2 +Fe++, ou l’acide mono
persulfurique H2SO5 ;
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Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
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Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
-en fin sur un échangeur d’anions fortement basique qui retient tous les
autres anions (CN- , C(O3)2-…)
Les acides et chromâtes sont recyclées après passage :
Sur un échangeur de cation fortement acide qui retient tous les cations métalliques
(F2+, Cu2+, Cr3+) mais pas le chrome (6) qui est forme anioniques
Sur un échangeur d’anions moyennement basique qui retient les anions
d’acides forts (Cr (6), S(O4)2+, Cl..).
Les anions polluants sont piégés sur les échangeurs, et l’eau épurée est réutilisée
(comme eau de rinçage par exemple).
Les résines finissent par être saturées.
Elles peuvent être expédiées pour traitement ou régénérées sur place par élution,
c’est à dire débarrassées des éléments fixés et ramenées à leur forme initiale.
Les échangeurs cationiques sont traités avec un acide fort, les éluâtes acides
contiennent les métaux en solution.
Les échangeurs anioniques sont traites avec de la soude, les éluâtes alcalins
contiennent les anions dont les chromates ou les cyanures suivant le cas. [24]
II.7-Le stripping
Le stripping – terme anglais assez difficile a traduire simplement en français –
correspond a l’entraînement d’un gaz dissous dans une eau par l’action d’un gaz, il s’agit
en fait d’une désorption favorisée par une agitation. cette agitation a plusieurs effets ;
elle renouvelle les surfaces de contact entre phases , et de ce fait , favorise les entre elles
, par contre , elle peut provoquer l’entraînement d’un fluide dans l’autre , on voit donc
que les deux dangers qui guettent le stripping sont le moussage de la phase liquide ,ainsi
que l’entraînement sous forme de brouillard d’une partie de la phase liquide dans le
gaz.
Dans le domaine de l’épuration n le stripping est particulièrement répandu en
pétrochimie, dans le but d ‘extraire l’hydrogène sulfuré et l’ammoniac des eaux acides et
des condensats. Dans ces rejets, on trouve à l’état d’équilibre des ions NH+4
(Ammonium) et de l’ammoniac dissous NH3, des ions SH-(sulfures) et du gaz hydrogène
sulfuré H2Sdissous.
30
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
Le problème est donc d ‘extraire touts les gaz dissous et, de ce fait, de déplacer les
équilibres, en faisant passer l’ammonium et les sulfures a l’état d’ammoniac et
d’hydrogène sulfuré que l’on pourra extraire de nouveau.
Pour ces extraction, on introduit dans les effluents gaz ou un mélange gazeux dans
lequel il n’y a pratiquement par d’ammoniac ni d’hydrogène sulfuré, les pressions
partielles de chaque constituant devant s’équilibrer entre les phases liquides et gazeuses,
la désorption des composés gênants est donc amorcée.
En renouvelant intensément la phase gazeuse extractrice, on arrive à épurer
complètement les eaux acides et les condensats.
Par ailleurs, on peut jouer sur la composition chimique du gaz extracteur pour obtenir
une action complémentaire, par exemple, l’emploi d’un gaz acide permet une
neutralisation des liquides ; si cette acidification est très poussée, on peut fixer
l’ammoniac et donc obtenir un effet sélectif de stripping sur le seul hydrogène sulfuré.
[24]
Industrie intéresses par le traitement de stripping
Si le stripping est particulièrement adapté aux problèmes d’industrie pétrolière,
il peut être étendu à touts les eaux chargées de composés sulfurés, tels que les
rejets de la tannerie, de la fabrication de cellulose et pâte à papier (procédé dit au
sulfate).
Dans le cas des eaux résiduaires industrielles chargés en sulfures on en
ammoniac, les coûts d’exploitation peuvent être nettement abaissés par l’emploi
de gaz de fumée, cependant, pour certains rejets, il est nécessaire de prévoir
l’injection de produits anti-moussants en quantité assez importante, ce qui accroît
notablement les coûts d’exploitation. [24]
II.8-Filtration
La filtration est un procédé de séparation qui utilise le passage d’un mélange
solide à travers un milieu poreux (filtre) qui retient les particules solides et laisse
passer le liquide (filtra).
La filtration étant l’écoulement d’un liquide dans un milieu poreux est régi, pour
les vitesses usuellement appliquées en traitement d’eau, par la loi de darcy :
K P 1 P
V= * = *
H R H
31
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
Ou : V : vitesse de filtration.
K : perméabilité de la couche filtrante ;
Δ H: hauteur de couche considérée.
ή : viscosité dynamique de l ‘eau
R : résistance de la filtration de la couche filtrante.
On distingue deux grandes catégories de processus de filtration selon le mode de
mise en œuvre :
32
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
33
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
suspension sont retenues dans les espaces inter granulaires, sur la plus grande partie
de la hauteur de couche. [25]
II. 8-2-2-Nature du milieu poreux
Le sable quartzeux a été le premier des matériaux utilisés pour la filtration et
c’est encore le matériau de base pour la plupart des filtres actuels.
L’anthracite ou le marbre peuvent lui être substitues quand il est nécessaire
d’éviter toute trace de silice dans les traitements industrielles, ou quand leur
approvisionnement est plus facile.
Certains filtres utilisent une combinaison de plusieurs matériaux (filtres
multicouches). Le sable peut alors être associé a de l’anthracite, du grenat, des
schistes plus ou moins poreux etc. a condition que la friabilité de ces matériaux
soit faible ainsi que leur perte a l’acide.
En fin, la filtration peut s’effectuer sur du charbon actif granulé suffisamment
résistant :
en remplacement du sable après un traitement de décantation quand on
veut à la fois éliminer le floc résiduel et lutter par absorption contre une
pollution.
en second d’étage de filtration pour un traitement d’affinage seul ou de dé-
chloration. [25]
*Lavage du milieu filtrant
Le lavage est une opération très importante : lorsque il est insuffisant, il entraîne
le colmatage permanent de certaines zones, ne laissant a l’eau qu’un passage
réduit ; la perte de charge s’accroît alors plus vite, la filtration devient localement
plus rapide et moins efficace.
Pour laver le matériau filtrant, on le sommet a un courant d’eau circulant le bas
en haut, destiné à détacher les impuretés et les entraîner en suite dans une
goulotte d’évacuation, le matériau filtrant doit être simultanément agité dans le
courant d’eau.[25]
II.9-Traitements biologiques
Ils constituent le mode classique d’épuration de la pollution organique des résiduaires
industriels.
34
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
Les techniques d’épuration biologique reposant sur les conditions qui permettent aux
flores bactériennes de se développer et d’assurer la dégradation des matières organiques
polluantes, qui sont ainsi éliminées dans la mesure où elles servent d’aliment aux
bactéries aérobies ou aérobies.
Le recours à l’épuration biologique dépend évidement étroitement de la
biodégradabilité des rejets industriels.
Les procédés les plus couramment mis en œuvre pour la dépollution des rejets
industriels sont du type aérobie (présence de l’air ou d’oxygène), car la cinétique du
processus s’avère beaucoup plus rapide et les rendements d’épuration plus qu’avec le
traitement biologique anaérobies.
Dans le traitement biologique aérobie, on distingue :
-Les procédés aérobies utilisant une culture bactérienne libre en suspension dans
l’eau à traiter (épuration par boue activée, lagunage naturel et aéré),
-les procédés aérobies utilisant une culture bactérienne fixée sur un support
(épuration par lits bactériens, par bio disques ou par bio filtration)
Dans la conception des installations et le dimensionnement des différentes étapes du
traitement biologique aérobie, il convient de tenir compte des particularités propres des
eaux résiduaires industrielles (ERI)
Les ERI, qui ont subi un traitement préalable physico- chimique sont peu chargées en
matières en suspension totales (MEST) et présentent, par suite, une pollution
organique (DBO5, DCO) principalement solubles.
La composition des ERI en nutriments est rarement équilibrée, une correction de la
teneur en phosphate et/ou azote droit souvent être pratiquée ;
Les ERI renferment souvent (notamment dans l’industrie chimique de fortes
concentrations en sels minéraux dont les variations rapides peuvent perturber le bon
fonctionnement de l’épuration biologique ;
Une attention particulière doit être apportée au maintien di pH et de la température
a des valeurs constants. [25]
Les polluants organiques d’ERI présentent des biodégradabilités et des taux de
biodégradation très variables, certaines matières organiques sont dégradées
rapidement, d’autre plus lentement, en fin certaines ne le sont pas ou peu et
participent ainsi à la DCO « dure » de l’eau traitée.
35
Chapitre II Chaînes de traitement des eaux industrielles
36
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
La zone d’étude fait partie de la wilaya d’Adrar, elle est située entre les latitudes
26°30’N et 28°00’N et les longitudes 0°30’W et 0°30’E, elle s’étend de la ville d’Adrar
Jusqu’à la ville de Reggane sur presque une distance de 170 km (Figure III.1) [13].
37
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
La zone d’étude fait partie de la grande plate forme saharienne, située au Sud de
l’Algérie elle appartient au Craton Nord Africain. Elle comprend un socle précambrien sur
lequel repose en discordance une puissante couverture sédimentaire, structurée au
paléozoïque en plusieurs bassins (figure III. 2), on distingue de l'Ouest à Est :
Le Bassin de Tindouf
Les bassins de Boubernous et Ougarta
Le bassin de Béchar
Le bassin d'Ahnet-Timimoun
Les bassins Azzene et AzzelMatti
Le bassin de Sbaâ
Le bassin de Reggane
Les bassins du Mouydir et de l'Aguemour-Oued Mya
Le Bassins d'Illizi-Ghadamès
38
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
39
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
(l’UNESCO ,1972). Il est limité au Nord par les piémonts de l’atlas saharien, à l’ouest par la
dorsale subméridien Oued Saoura-Reggane, au Sud par l’alignement des plateaux Tademaït,
au nord par la région de Gabés et les reliefs du Duhra. Dans ce bassin hydrogéologique
s’individualisent les unités suivant :
-le sous bassin oriental, de 500.000 km2 drainé vers le Nord-est est occupé en grand partie
par le grand Erg Oriental (région de TOUAT).
-le sous bassin de la Djeffara à l’Est dans la zone côtière du golfe de Gabés.
-le sous bassin occidental (Ghardaïa – Bechar) de 280.000. [13]
III.3.2. Les principaux aquifères :
Les aquifères les plus important dans la région sont celles du continental intercalaire, c’est
dans cette aquifère que sont implanté les foggaras et les forages de secteur étudiée. Il
comporte :
III-3.2.1. Les formations gréseuses primaires :
Au nord ouest de Timimoun (palmerais de Tala Ahlad et kali), les foggaras sont alimentées
par les grés primaires plus au moins argileux qui bordent la Sebkha. [13]
III-.3.2.2. La nappe du grand Erg occidental :
Il existe à la lisière nord du Gourara, une multitude de petites palmeraies perdues dans les
dunes du grand Erg occidental. Ces palmeraies grâce à une nappe très importante circulant
sous les dunes, à la faveur d’une dépression dans la topographie, les puits et foggaras peuvent
atteindre cette nappe.
Les inféro-flux des grands Oueds débouchant de l’Atlas s’y raccordent. L’eau est contenue
dans les grés à passées argileuses rouges des Gour (d’âge micro pliocène) sous jacentes à la
dalle Hamadien calcaire. [13]
III.3.2.3 Caractéristiques générales :
Cette nappe est contenue dans les horizons Sablo Gréseux du continental intercalaire qui
s’étend sur tout le Sahara septentrional. Elle constitue un relais entre les sous bassins
oriental et occidental. Le trait marquant de ces réservoirs aquifères est sa géométrie
considérable due à la fois à son extension sur plus de 600.000 km2 et son épaisseur
moyenne de plusieurs centaines de mètres.
La recharge actuelle de la nappe s’effectue par infiltration :
des ruissellements à la périphérie du domaine, tout au long des Oued qui
décèdent des massifs montagneux notamment de l’Atlas saharien.
des pluies d’années exceptionnelles(les crues) sur le grand Erg occidental et les
régions où il affleure.
40
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
Il n’existe pas de véritables sources actuelles ; cependant, il est probable que ce sont des
sources qui ont été à l’origine du creusement des foggaras dans les zones du Gourara,
Touat et Tidikelt. Dans ces régions, une partie des eaux souterraines non capté par les
foggaras est évaporé au niveau des Sebkhas et une partie s’échappe au sud –ouest des
foggaras montrant un exutoire naturel formé par les fuites ascendantes verticales vers la
nappe du complexe terminal à la faveur des fractures qui jalonnent la dorsale d’Amguid
EL-Biod.
- La transmissibilité s’échelonnent de 6 à 30.10-3 m²/s et les coefficients
d’emmagasinement de 1 à 50* 10-3. [13]
41
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
sec, TAC, TH et minéralisation, et sur les paramètres chimiques: cation et anion majeurs
(cation: Ca++, Mg++, Na+, K+ anion: Hco3-, Cl-, SO4--, et NO3-). [24]
III.4.1 Les caractéristiques physiques des eaux
III.4.1.1. La température :
Il est très important de connaître la température de l'eau avec une grande précision. Cet
élément joue un rôle primordial dans la solubilité des sels et surtout des gaz, lorsqu’elle est
élevée elle diminue la solubilité de l'oxygène.
Dans notre région elle varie entre 20°C en hiver et 23°C en été. Il n'y a pas un
grand changement parce qu'elle est dans une profondeur non influencées par la
température superficielle. [24]
III.4.1.2. La conductivité:
Elle permet une estimation approchée de la minéralisation des eaux. Elle augmente avec la
teneur en sels dissous (conductivité élevées eau chargée).Les mesures se font sur le
terrain, pour avoir une idée sur place de la minéralisation des eaux.
Pour mesurer la conductivité, on utilise le conductivimètre, l'unité de mesure est le
s/cm.
Dans notre région elle varie entre 1,15 et 4,95 ms/cm. C'est à dire qu'on a des eaux
moyennement conductrices et minéralisées. [24]
III.4.1.3. Le Ph :
Le pH est par définition une mesure de l'activité des ions H+ contenu dans une eau
PH = -log (H+).
Le pH de l'eau joue un rôle primordial à la fois dans les propriétés physico-
chimiques (acidité, agressivité), mais tout dépend de la nature des roches réservoirs et de la
température, c'est pour cette raison, qu'il est strictement recommandé de faire les mesures
sur place.
Le pH des eaux de la région d'étude, varie de 6.93 à 8.07, ainsi les eaux ont une
tendance agressive (basique). [24]
III.4.2. Les caractéristiques chimiques des eaux
III.4.2.1. Le Résidu Sec :
Il représente la minéralisation totale de l'eau c'est-à-dire la totalité des sels dissous et les
matières organiques contenues dans l'eau. Il est exprimé en mg/l, pour une eau potable, le
Résidu Sec ne doit pas dépasser 2000 mg/l. Pour la région d'étude, il est compris [24]
III.4.2.2. La dureté TH (Titre Hydrotimétrique) :
42
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
D'après le tableau N°01 et les résultats obtenus, nous pouvons dire que la qualité des eaux
varie de modérément douce à très dure (11 TH 58). Nous remarquons que les eaux de
qualité dure à très dure caractérisent les périmètres agricoles ainsi que les terrains plus
proches de la sebkha (Tamentitet El Mansour … etc.)]24[.
La raffinerie de SBAA se trouve dans la zone industrielle d’Adrar. Elle se situe dans
la partie orientale de la ville Adrar d’une distance dépasse le 44 kilomètres. La raffinerie
occupe une superficie totale de 75 hectares divisée en 06 aires pour les différents usages.
[24]
III.1.2- Capacité de traitement de la raffinerie :
La capacité nominale de traitement de la raffinerie de SBAA est de douze mille cinq cent
(12500) barils/jour ; le pétrole brut provenant des gisements situés dans la cuvette de Sbaa,
HassiIlatou
43
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
La capacité annuelle de traitement de la raffinerie de SABA est de 600 000 Tonnes environ
de pétrole brute pendant une période de 330 jours en continu par jour. [24]
44
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
L’eau brute destinée au différents usage (eau réseau incendie, eau traitée pour
refroidissement et production de la vapeur, eau potable, provienne des trois forages situes a
un (01) km d’environ coté nord-est de la raffinerie,
Le réseau eau incendie est équipé par deux électropompes ; et une diesel motopompe
identique ; deux suppresseur assurent une la sous pression du réseau en permanences. [24]
45
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
Les deux pompes alimentent la station d’adoucissement d’eau potable qui se trouve à la
base vie (après adoucissement l’eau est distribuée avec un débit de 2.5 ³m/h sous une
pression de 2.5 – 03bars. [24]
Un appoint en eau traite de traitement des eau (osmose inverse) vers les bassins les deux
tours d’aéro-réfrigérant, ces deux tour, Un pour la central ; avec un débit de 4000m³/h et
une pression et température de sortie de 03 bars – 32C° et 02bars – 42C° en retour, La
deuxième pour les unités combinées, avec un débit de 3000 m3/h et une pression et
température de sortie de 4.5 bars – 32C° et 02.5bars – 42C° en retour.
Le traitement des eaux de refroidissement se base sur le maintient de son PH dans les
limites de 8.5et 9.5 par l’acide chlorhydrique, et l’élimination des algues par le chlore et
d’autres biocides. [24]
La capacité de traitement des eaux usées est de 100 m3/h dont 60 m3/h pour les eaux usées
huileuses et 20 m3/h pour les eaux usées à forte concentration. les eaux usées huileuses
sont traitées conformes sont réutilisées comme eau d'appoint du système d'eau de
circulation , et les eaux usées non-polluées ne nécessitant pas de traitement sont envoyées
directement dans l'étang d'évaporation , les eaux pluviales non-polluées provenant des
installations de raffinage sont évacuées vers l'installation flottation-filtration des eaux
usées huileuse pour le traitement ; les eaux pluviales polluées et les eaux d'accidents
venues des installations de raffinage et de l'usine de traitement des eaux usées sont
évacuées dans le bassin tampon puis transportées après la collection en tête de l'installation
de traitement des eaux usées huileuse.
Les eaux usées à forte concentration comportent notamment les eaux usées contenant
résidus alcalins, les eaux usées salins et les eaux purifiées strippées. Les eaux usées
domestiques provenant des cités et des installations de production sont envoyées dans
l'installation de traitement des eaux usées huileuses.
46
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
L’eau usée à haute concentration est le produit des eaux contaminée avec du acide
chlorhydrique due à la régénération des adoucisseurs de traitement des eaux et aussi au
rejet concentré de l’osmose inverse environ 20m/h [14]
L’alimentation de poste de traitement des eaux par l’eau brute est assurer par deux pompes,
l’eau est refoulée sous une pression de 4.5bars 35C° traverse :
Les eaux usées se déversant au niveau de l’unité de traitement des effluents se distinguent
en deux types :
1. Les eaux huileuses : ces ont les eaux chargées en hydrocarbures et qui proviennent
des vidanges des équipements, des cuves ou des réservoirs de pétrole ou de produits
pétroliers.
2. Les eaux concentrées : ces ont les eaux qui proviennent essentiellement de la zone
d’utilités et dont la teneure en produits chimiques et en sels minéraux est très
élevée. Citons comme sources importantes de ces eaux les purges de chaudières, les
purges des équipements d’osmose inverse, la régénération des lits de résinés
changeuses d’ions, le dessalage du pétrole brut ainsi que le drainage et nettoyage
47
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
-Dégrillage :
Cette étape permet de retirer de l’eau huileuse les déchets de volume importants survenus
accidentellement dans l’eau, ex : bout de bois, plastique…
L’eau huileuse est récupérée dans un bassindégrossisseurCI40205 les déchets sont évacués
par un auto-clean motorisé, l’eau huileuse passe par gravité auCI40206.
-Déshuilage physique :
A partir des bacsV20202/1-2, l’eau huileuse est envoyée par les pompesP40206/1-2 aux
bassins de traitement physico-chimique, le débit traité est de 60 m3/h, elle entre deux
séparateurs physique MS 40205/1-2oul’huile flottante est éliminé de la surface par raclage
alors qu’au fond du bassin il se forme une boue saturée d’huiles.
L’eau est éliminée par moyen de chauffage à la vapeur. L’huile est ainsi déshydratée, elle
sera envoyée à l’aide de pompesversV40203/1-2-3, ou envoyée comme l’huile sloop vers
l’unité de stockage.
48
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
-Déshuilage chimique :
Le floculant à pour fonction de former des flocs huileuse en surface. La formation de ces
flocs est favorisée par une agitation de l’eau. Ces dernières sont en suite envoyées vers un
bassin de récupération de flocs le CI40217 à l’aide de pompes.
Les dés-émulsifiant a pour rôle d’éliminer les huiles contenu dans l’eau et non pas a sa
surface. Il agit de manière à former des bulles d’air qui servent à la fixation des huiles
contenue dans l’eau. Lorsque les bulles d’air saturées d’huile atteignent la surface de l’eau,
elles libèrent l’huile fixée sur elles en s’éclatant.
L’huile libère est sous forme d’écume .cette écume est raclée en surface par un écrémeur à
basse vitesse pour éliminer l’écume d’huile à travers un déversoir et envoyée au CI42017
(bassin de floculation) après cette opération la COD est réduit à moins de 60mg/l .
L’eau restante dans les séparateurs chimiques MS 40206/1-2estacheminée par gravité avec
un débit moyen de 60m3/h, aux bassinsbactériologiquesCI40209/1-2-3 dits lits bactériens.
[14]
*Traitement bactériologiques
L’eau sanitaire provenant de la base de vie se joint à l’eau déshuilée avant l’entrée au
CI40209/1-2-3 avec un débit de 20m3/h.
49
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
Dans les bassins bactériologiques un apport d’air par des soufflantes est indispensable, l’air
envoyé assure l’oxygénation des bactéries présentent dans l’eau.
Les bactéries sont pour rôle d’éliminer les matières organiques en suspension et dissoutes
que les traitements physiques et chimiques ne peuvent pas éliminer.
L’eau est ensuite collectée par moyen de déversoirs dans les MS40208/1-2 (bassin de
récupération d’eau prétraitée) dans ce bassin une injection chimique de floculant coagulant
est faite, elle est mélangé par un agitateur, l’eau est acheminée vers le bassin de
sédimentation (décantation) CI40211/1-2.
La boue accumulée au fond est transférée par les pompes P40213/1-2 au bassin CI40218
(bassin de boue) l’eau prétraitée continue son chemin vers les filtres à sables puis les filtres
à charbon actif. Les filtres à sable ont pour objectifs d’éliminer les matières en suspensions
tandis que les filtres à charbon actif éliminent les métaux lourds tels que le plomb, le
cuivre, le fer...
Une fois filtrée l’eau est récupérée dans le bassin CI40213 celle-ci subit une injection de
chlore qui désinfecte et réduit les microorganismes pathogènes ainsi que les composés
responsables de mauvaises odeurs.
Avant son rejet l’eau traitée doit faire l’objet d’analyse au laboratoire pour vérifier sa
qualité et s’assurer que le contenant en hydrocarbure est inferieur à 10 mg/l.
L’eau peut être rejetée à l’extérieur de la raffinerie vers le lac ou servira comme eau
d’arrosage ou comme eau d’appoint pour les tours de refroidissement. [14]
50
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
L’eau concentrée est récupérée dans les bacs V40202/1-2 décrits précédemment. Cette eau
contient de la soude, sels caustique, sels de calcium et de magnésium, des amines etc.
L’eau alcaline provenance des unités de productions est envoyée dans le V40206 capacité
22m3. Cette eau de pH supérieur à 9 est mélangée à de l’eau de pH inférieur à 6 dans un
mélange V40201.Une fois mélangées elles stabilisent le pH entre 7.8 à 8.2.
Du V40201, l’eau est envoyée aux séparateurs physico-chimiques MS40202 d’où elle va
être séparée des huiles par moyen physique.
Quand à l’eau restante dans le MS40202 elle va subir un traitement chimique par
l’injection de floculant et de dés émulsifiant.
Après traitement chimique, l’eau est envoyée au filtres biologiques au nombre de 6 d’une
capacité chacun de 60m3.
Les filtres sont disposés en deux rangées en parallèle, trois filtres de chaque rangée.
La quantité d’eau reçue est de 20m3/h, cette quantité est divisée par deux : La première
rangée reçoit 10m3/h, la deuxième rangée reçoit aussi 10m3/h. Apres sortie des filtres, les
eaux en provenance des deux rangés se rencontrent avec un débit de 20m3/h.
L’eau concentrée est envoyée au bassin bactériologique CI40201/1-2 avant l’entrée elle
rencontre les eaux sanitaires provenant de la base de vie
Après les bassins bactériologique l’eau continue son chemin vers le bassin CI40202 dans
le quel il y a adition d’un produit chimique d’émulsifiant pour améliorer la DCO et la
DBO, puis elle est refoulée vers le bassin de sédimentation (décantation) CI40203. La
51
Chapitre : III: Présentation de la raffinerie et de la région d’étude
boue accumulée au fond de ce dernier est envoyée au bassin CI40218. L’eau traitée est
envoyée au bassin CI40204 pour être utilisée comme eau d’arrosage. . [14]
Conclusion :
Dans ce chapitre on a constaté que la raffinerie Ra1D utilise une énorme quantité d’eaux
provenant de la nappe, et cela par rapport a d’autres complexes industriels dans la région
d’Adrar pour cela il est primordial de traiter les eaux usées conformément aux normes
exigées, c’est ce que on va voir dans le chapitre suivant.
52
CHAPITER IV Résultats et discussion
IV-1.Introduction
Nous présentons dans ce chapitre, le mode opératoire et les résultats d’analyses des
différents paramètres physico –chimiques études ainsi que ceux lies à la pollution et par la
suite faisons une comparaison pour trancher à l’épuration
IV.2-1- détermination du pH
*- principe de la méthode
Appareillage
Peser 3,80 g de tétra borate de sodium. 10 H2O (Na2 B4 O7. 10 H20) et compléter à 1litre
avec l'eau exempte de CO2. [25]
Mode opératoire
53
CHAPITER IV Résultats et discussion
Les éléments en suspension dans un liquide absorbent certaines radiations selon une loi
voisine de celle de BEER LAMBERT.
La mesure s’effectue dans le même sens que celui du faisceau incident. [25]
Appareillage
-Turbidimètre.
-Etalon.
Préparation de l’instrumentation
1- mettre l’appareil sous tension.
2- Saisir délicatement l’étalon 0.1 NTU et l’ essuyer sans l’ agiter.
3- Veiller à ce que chiffon ou le papier utilisé ne laisse aucune pluche sur la paroi du
tube de verre. [25]
54
CHAPITER IV Résultats et discussion
Etalonnage
Ouvrir la chambre noire et y placer l’étalon.
Coiffer chambre noire.
Placer le commutateur de sélection sur la position 10(10 constitue la limite
supérieure de lecture, soit 10 NTU.
Ajuster l’affichage à la valeur de l’étalon a l’aide du bouton de tarage.
Ouvrir la chambre noire
Retirer l’étalon et le stocker verticalement
L’appareil peut alors être utilisé pour un échantillon dont la turbidité est <10.
[25]
Mesure d’une turbidité
Remplir le tube de mesure avec l’échantillon.
Essuyer la surface extérieure du tube de mesure au moyen d’une tissue lisse douce.
Introduire le tube de mesure dans la chambre.
Fermer la chambre.
Lire directement le résultat. [25]
IV.2.3- MES (Matière En Suspension)
Principe général
Les MES s’obtiennent soit filtration des effluents peu chargés soit par centrifugation des
solutions, séchage jusqu’à obtenir un résidu sec.
Matériel spécial
- Tubes de 100ml.
- Dessiccateur.
- Une balance (10-3 g).
- L’étuve a 105 °C.
- Papier filtre.
- Capsules en verre. [25]
55
CHAPITER IV Résultats et discussion
Mode Opératoire
1- Dans les capsules on met les papiers filtre et mettre dans l'étuve à 105 °C pendant
1heure et mettre dans déssicateur durant 30 minute et pesé les capsules P2 .
2- Prendre les papiers filtre a tube de 100 ml et filtrer 100 ml de l'échantillon et met
les papiers humide des les capsules et à l'étuve à 105 °C pendant 1 heure et à
déssicateur
durant 30 minute et pesé les capsules P2 . [25]
(P2 – P1)×100
L’oxydation chimique des matières organiques et des substances oxydables est effectuée
par le permanganate de potassium. Suivant l acidité du milieu et la température, l
56
CHAPITER IV Résultats et discussion
oxydation est plus au moins énergique. Ce test conventionnel permet d'apprécier la teneur
en matières organiques en même temps que la présence d autres substances réductrices. La
réglementation française ne fait que de la méthode a froid. [25]
Principe
L’eau est laissée en contact avec un volume connu d une solution de permanganate de
potassium titrée, L’excès de permanganate est dose au bout de 2 heures. [25]
Réactifs
Mode opératoire :
(C = 0.01mol/l).
Bouiller pendant 10 minutes, laisser refroidir jusqu'à T= (60 – 80 C), ajouter 10ml de Na2
C2O4 la couleur sera transparente.
On Titre avec KMnO4 (0.01 mol/l) jusqu'à la couleur rose claire, on note le volume
Principe
Dans des conditions définies, certain matières contenue dans l’eau sont oxydées à
l’ébullition (150°C) par un excès de dichromate de potassium, en milieu acide et en
présence de sulfate d’argent jouant le rôle catalyseur d’oxydation et de sulfate de mercure
57
CHAPITER IV Résultats et discussion
(II) permettant de complexer les ions chlorure. L’excès de dichromate de potassium est
dosé par le sulfate de fer et d’ammonium. [25]
Les matières oxydable (et en particulier les matières organiques) de l’échantillon sont
oxydées par le dichromate de potassium dans les conditions précitées.
Le dichromate de potassium résiduel est dose par une solution de sulfate de fer (II) et
d’ammonium (donc de Fe2+), en présence de ferroїne (indicateur d’oxydoréduction) :
Fe 2+ Fe3+ + e-
[25]
-Matériel spécial
- appareil à reflux composé d'une tube à fond plat de 250ml à col rodé et d'un
réfrigérant adaptable. Le nettoyage de l'appareil est effectué en portant à
l'ébullition sous reflux un mélange composé de 5ml de solution de
dichromate de potassium, 15ml de solution d'acide sulfurique.
- sulfate d'argent et 10ml d'eau.
- Plaque chauffante ou bloc chauffant adapté avec régulation de température.
- Régulateur d'ébullition. [25]
-Réactifs
a)- solution d'acide sulfurique à 4mol/l
- acide sulfurique (d=1.84).
- eau dé-ionisée.
Versés l'acide sulfurique dans de l'eau .après refroidissement complète le volume à 1L.
58
CHAPITER IV Résultats et discussion
Dissoudre le sulfate d'argent dans 40ml d'eau de-ionisée. Ajouter 960ml d'acide
sulfurique avec précaution.
- eau dé-ionisée.
Dissoudre le sulfate de Fer et d'ammonium dans de l'eau, ajouté l'acide sulfurique après le
refroidissement ajouter le volume à 1l.
- solution de Ferroine.
- 1.10 phénanthroline.
- Sulfate de Fer (II) FeSO4, 7H2O.
- eau dé-ionisée.
Dissoudre la phénanthroline et le sulfate de Fer dans de l'eau et complète le volume. On
peut également utilise une solution commerciale.
- eau dé-ionisée.
Dissoudre 80g de sulfate de mercure (II) dans environ 800ml d'eau dé-ionisée ajouter avec
précaution 100ml, laisser refroidir puis ajouter 11.767g de Dichromate de potassium
59
CHAPITER IV Résultats et discussion
Mode opératoire
- 50 ml d'échantillon.
- 25 ml dichromate 0.25mol/l.
- 70 ml d'acide sulfurique contenant sulfate d'argent. En agitant
soigneusement le tube.
- 1 g de HgSO4.
- 5 ml d'acide sulfurique (H2SO4) 98%.
Mettre à la plaque chauffante 2h.
Apres 2h; transvaser dans des erlenmayere 250ml et mettre dans le condenseur pour les
refroidir ajouter 50 ml eau + 2 à 3 gouttes de phenanthroline et titré avec la solution
sulfate de fer (II) et d'ammonium (Sel de Mohr). [25]
60
CHAPITER IV Résultats et discussion
Principe
Mesure de l’oxygène consommé en cinq jours par un échantillon dilué avec une eau
saturée en oxygène, ensemencée avec des germes, puis placé dans une enceinte thermostat
à 20°C
Matériel spécial
- Flacons en verre à bouchon rodé de 150 ou 250ml.
Méthode utilisée
L’échantillon est agite continuellement durant l incubation ceci afin d éviter la formation
de gradients de Concentration. [25]
61
CHAPITER IV Résultats et discussion
*Appareillage manométrique
-VELP
Cet appareil travaille selon les principes de la respiration. Dans le quel on peut doser cinq
(05) échantillons à la fois ; dote d’échelles interchangeables tarées en ppm d oxygène
(entre 0 et 1000) qui Permettent de relever immédiatement la valeur atteinte en fonction
du temps.
Chaque bouteille d’incubation est dotée de baguette magnétique qui est mise en rotation
par un moteur électrique.
Solution tampon
Faire dissoudre 8.5 gr de KH2PO4 ; 33.4 gr de Na2HPO4 + 7H2O ; 21.7gr de K2HPO4
et 1.7gr de NH4CL dans 1 litre d’eau distillée, pour avoir un pH = 7.2.
Si l’eau de dilution est préparée à partir d’eau distillée, mettre dans un récipient :
62
CHAPITER IV Résultats et discussion
0-40 432
0-80 365
0-200 250
0-400 164
0-800 97
0-2000 43.5
0-4000 22.7
Fermer les bouteilles par des bouchons et on met dans les bouchons quantité de hydroxyde
de lithium (Li(OH) 2).
63
CHAPITER IV Résultats et discussion
Les eaux usées industrielle (raffinerie de SBAA) sont traités les produits pétrolière sa pose
un problème de contamination par composants huileuse.
Mode Opératoire
- 100 ml de l’échantillon.
- 20 ml de Tétrachlorure de carbone CCl4.
Remarque
Principe de la méthode
La méthode se base sur la réaction de l'azote sous forme de sel ammoniacal avec le réactif
de Nesler qui forme un complexe de couleur jaune mesuré au spectrophotomètre à une
longueur d'onde de 425 nm. [25]
II Appareillage :
Réactif de Nesler
Dissoudre 100 gr d'iodure de mercure et 70 gr d'iodure de potassium dans 250 ml d'eau,
agiter refroidir la solution, dissoudre 160 gr de soude dans 500 ml d'eau, mélanger les 2
solutions et compléter le volume à 1000 ml avec l'eau. [25]
64
CHAPITER IV Résultats et discussion
MODE OPERATOIRE
CALCUL
Vech
65
CHAPITER IV Résultats et discussion
IV.3.1.1Pour les eaux de forage : L'eau de forage c'est l'eau a l'entré de la raffinerie avant
traité par les produits chimiques,
Le Débit de l eau brute qui rentre chaque heure à la raffinerie est 249 m3/h et la
température de l’eau T =27 C
66
CHAPITER IV Résultats et discussion
Toure de
traitment refroidissem
des eaux ent 35%
50%
ver labase de
vie 15%
Entré de STEP
domestique concentre
20% 20%
Huileuse 60%
67
CHAPITER IV Résultats et discussion
Les résultats
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
pH 8.28 8.95 8.86 8.67 8.63 8.29 8.20 8.93 8.71 8.86 8.70 8.62 8.74 8.89 8.65 8.81
Av
pH 8.12 8.25 8.14 7.93 8.12 8.14 8.07 7.92 8.21 7.70 8.09 7.18 7.71 7.99 7.71 7.59
Ap
Prélèvement
Nous remarquons d’après les résultats obtenus que les valeurs de pH des eaux usées à
l’entré de la station varie dans un intervalle compris entre 8.2 et 9.Tan dis qu’à la sortie de
la STEP ces valeurs varient dans un intervalle très étroit, entre 7.18 et 8.25. Ces résultats
répondent à la valeur requise du pH. Ce dernier doit être comprise entre : 6.5et 9.
68
CHAPITER IV Résultats et discussion
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
TuNFU 25 21 31 37 19 33 17 20 24 36 29 22 25 23 28 28
Av
TuNFU 4.54 8.78 9.19 9.9 6.12 15.7 7.8 16.5 14.3 4.10 3.89 8.18 3.5 8.63 4.14 2.8
ap
NFU
Prélèvement
Nous remarquons d’après les résultats obtenus que les valeurs de la turbidité des
échantillons pris à l’entré de la station de traitement se situent entre 17 et 36, cependant ces
valeurs diminuent considérablement à la sortie de la station ou nous enregistrons la valeur
de 2,8 comme valeur minimale et 15.2 comme valeur maximale. La turbidité requise doit
être inférieure ou égale à 5.
69
CHAPITER IV Résultats et discussion
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Con 6344 6026 8009 7365 4355 3512 5433 6400 3700 4100 3900 6900 5150 3750 6200 4900
Av
(uS/cm
2
)
Con 3350 3700 5200 6200 1250 2350 2150 4000 2400 2000 2400 5000 2300 2250 2350 1500
ap
(uS/cm
2
)
uS/cm2
Prélèvement
70
CHAPITER IV Résultats et discussion
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Huile 34 39 36 41 40.8 39.3 44 40 35 32 24 30 10.2 10.6 31.5 44
av
(mg/l)
Huile 0.11 0.10 0.96 2.3 0.12 0.25 0.11 0.79 3.80 1.02 1.09 0.09 0.90 2.01 1.62 0.15
Ap
(mg/l)
Tableau.06: Les valeurs d’huile avant et après STEP
mg/l
Prélèvement
La teneur des huiles dans les eaux usées est importante du faite de la nature chimique
du pétrole brut et de ses dérivés. La valeur moyenne de la teneur des huiles dans les
eaux usées est égale à 40,3. Après traitements cette valeur descend à 0. 96 avec un
rendement d’épuration égale à 97,6% ce qui est très satisfaisant.
71
CHAPITER IV Résultats et discussion
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
DCO 362 40 375 365 398 601 362 321 446 1866 1850 1325 525 557 739 427
7
Av
mg/l
DCO 78.8 79 98.3 66.3 70.5 74.1 89.2 53.0 62.2 63 61.5 41.0 63.0 70.5 71.3 69.7
Ap
mg/l
Tableau IV.07: Les valeurs de DCO avant et après STEP
mg/l
Prélèvement
Pour la DCO nous constatons qu’à l’entrés de la station cette dernière reste supérieur à la
valeur de 320 et atteint pour certains échantillons des valeurs très élevées allant jusqu’à
1866. Après traitement ces valeurs diminuent considérablement ou nous enregistrons la
valeur de 41.5 mgL comme valeur minimale avec un rendement d’épuration égale à
89.82%.
72
CHAPITER IV Résultats et discussion
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
DBO5 75 71 67 91 57 68 85 61 72 49 95 51 74 84 86 92
Av
(mg/l)
DBO5 8.5 7.3 7.9 8.9 6.4 3.3 4.0 9.1 8.2 4.7 6.8 6.2 5.4 8.8 6.8 7.7
Ap
(mg/l)
Tableau.08: Les valeurs de DBO5 avant et après STEP
mg/l
Prélèvement
73
CHAPITER IV Résultats et discussion
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
MES
344 330 306 231 208 214 344 192 240 206 210 322 128 195 291 345
Av
mg/l
MES
79 72 61 72 80 78 75 61 59 77 75 54 81.3 58 63 73
Ap
mg/l
mg/l
Prélèvement
La mesure des matières en suspensions est aussi importante que le reste des paramètres.
Les valeurs obtenues pour les échantillons analysés témoignent d’un rendement de
traitement égale à une moyenne de 72.77%, avec une valeur moyenne de 256.7 à l’entré de
la station et d’une valeur moyenne de 69.89 à l’issue de cette dernière.
74
CHAPITER IV Résultats et discussion
N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
NH4A 36.1 20.2 54.7 31.0 61.5 9.70 3.60 39.1 32.0 35.5 28.6 67.3 27.3 29.9 37.2 8.66
v
mg/l
NH4A 2.67 15.1 23.9 21.7 6.22 5.72 2.67 10.4 4.73 5.04 21.5 24.5 6.81 5.23 4.04 2.35
p
mg/l
Tableau.10: Les valeurs de NH4 avant et après STEP
mg/l
80
70
60
50
40 NH4 AV
NH4 AP
30
20
10
0 Prélèvement
0 5 10 15 20
En fin pour la teneur en NH4 la moyenne est égale à 34.8 à l’entré de la station. Après
traitement cette moyenne diminue à 10.16mgL avec un rendement d’épuration égale à
29.18%.
75
CHAPITER IV Résultats et discussion
800
700
600
500
400
300
200
100
0
ph Tur Huile DCO (mg/l) DBO5 MES (mg/l) NH4(mg/l)
(mg/l) (mg/l)
76
CHAPITER IV Résultats et discussion
80
60
40
20
0
ph Tur Huile DCO (mg/l) DBO5 MES (mg/l) NH4(mg/l)
(mg/l) (mg/l)
77
CHAPITER IV Résultats et discussion
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
ph tur huile Dco Dbo5 MES mg/l NH4(mg/l)
78
CHAPITER IV Résultats et discussion
Sortie de STEP
tour De
Refroidissem
Ver le Lac ent
50% 35%
Arrosage
15%
Conclusion
Cette partie nous a permis d’évaluer la qualité des eaux usées au sein de cette
station d’épuration et d’en déduire si la qualité d’eau traitée respecte d’un coté : les normes
internes du recyclage et d’un autre coté les exigences environnementales lorsqu’il s’agit de
l’eau envoyée à l’extérieur de la raffinerie, nous étudierons également la possibilité
déposer le traitement d’épuration jusqu’à obtenir une eau acceptable pour l’usage.
79
Conclusion générale
Conclusion générale
Cette étude nous a permis d’évaluer la qualité des eaux usées issues
de la raffinerie de Sbaa -Adrar ainsi que celle des eaux sorties de la station
d’épuration (STEP) et de faire une comparaison des résultats obtenus pour
les différentes mesures.
Les résultats obtenus ont montré que toutes les concentrations des
paramètres mesurés à l’aval des procédés d’épuration STEP de l'usine
répondent aux normes de rejet requises
Tous les paramètres mesurés ne dépassent pas la norme de r ejet, sauf
les matières en suspension.
La réutilisation des eaux usées, permettra un gain en ressource
naturelle, une protection de l’environnement et l’équilibre écologique,
ainsi qu’une prévention des maladies à transmission hydrique, vu que l’eau
usée subit une épuration poussée avant sa réutilisation.
Nous recommandons pour la suite de travaux de futur d’enrichir
l’étude par la mesure de la minéralisation globale et quelques paramètres
de pollution.
Pour conclure, nous attirons l’attention sur le fait q ue la réutilisation
des eaux usées épurées de la région d’ Adrar est une première expérience,
mais devra s’étendre sur tout le reste du pays pour protéger
l’environnement et économiser la ressource première qui se raréfie de plus
en plus.
81
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1]A. MIZI. Traitement des eaux de rejets d'une raffinerie des corps gras région de
BEJAIA et valorisation des déchets oléicoles. Thèse de doctorat. Université de Badji
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[12]EIE Etude d’impact environnementale de la raffinerie d’Adrar(Sarl top engineering
Consult) juin 2007
[13]BEN HAMZA mémoire magister : APERÇU HYDROGEOLOGIQUE ET
HYDROCHIMIQUE SUR LE SYSTEME DE CAPTAGE
TRADITIONNEL DES EAUX SOUTERRAINES
« FOGGARA » DANS LA REGION D’ADRAR des sciences appliquées d'AGADIR.
Université IBEN ZOHIR. ROAUME du MAROC. 2006.
[14] Documentation de raffinerie de Sbaa Adrar
iv
Références bibliographiques
v
Annexes
Annexe 01: Valeurs limites des paramètres de rejet des installations de déversement
industriel
vi