Chapitre 3 - Aciers Et Fontes VF
Chapitre 3 - Aciers Et Fontes VF
Chapitre 3 - Aciers Et Fontes VF
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Plan du cours
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1 : Les alliages de Fer 5
Introduction
Le fer pur est un métal de transition ductile, il est rarement utilisé dans son état purifié en raison de la complexité des
procédés d'obtention et ses propriétés mécaniques moyennes. L'état de pureté peut dépasser un taux de 99,95 % en
masse.
À son examen, on constate que le fer presque pur n’est pas mécaniquement performant. Ses propriétés mécaniques
(limite d’élasticité, résistance à la traction, dureté, ténacité...) sont faibles, en contrepartie, sa plasticité (allongement à
rupture, striction...) sont bonnes. En fonction des conditions de service d’une pièce, un métallurgiste identifie les
propriétés mécaniques à donner au matériau pour assurer sa fonction. Par la suite, la fonction d’un métallurgiste et
d’identifier les éléments d’adition ainsi que les traitements à suivre pour donnée au matériau les propriétés mécaniques
voulues.
Propriétés du Fer
Le fer pur est caractérisé par une masse volumique et une température de fusion importantes en les comparant à ses
alliages (ρ(Fer pur) =7870 Kg/m3) (température de fusion= 1538 °C). Ses propriétés mécaniques telles que la limite
élastique ou la résistance à la traction restent moins importantes que celles de ses alliages (sa résistance mécanique (Rm)
est au voisinage de 220MPa).
Le fer pur cristallise dans le système CC jusqu’à 910˚C, dans le système CFC entre 910 et 1 394˚C et de nouveau dans le
système CC au-dessus de 1 394 ˚C.
L'adjonction de très faibles quantités d'éléments d'additions modifie considérablement ses propriétés mécaniques.
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1 : Les alliages de Fer 7
Aciers et fontes
L'adjonction de très faibles quantités de carbone et d'autres éléments d'addition au fer permet
d'améliorer considérablement ses propriétés mécaniques.
Les alliages de fer, à de rares exceptions près, contiennent tous du carbone comme élément d’alliage en
proportions diverses. L'insertion des atomes de carbone dans les mailles ferreuses attribue à l'alliage
des propriétés mécaniques plus importantes.
Acier :
▪Sa faible teneur en carbone assure une bonne soudabilité de ces alliages
dans les constructions soudées.
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1 : Les alliages de Fer 9
Fontes :
L'addition excessive du carbone au fer augmente sa dureté, en contre partie, la structure devient plus fragile
et moins ductile. Le niveau de carbone dans le cas de la fonte rend cet alliage difficilement soudable et
nécessite des précautions préalables.
La fonte présente une faible température de fusion par rapport aux aciers, cette propriété simplifie la
coulabilité des pièces de fonderie présentant une géométrie complexe.
Les figurent suivantes, illustrent l'effet du carbone sur les propriétés mécaniques de l'alliage fer carbone.
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1 : Les alliages de Fer 11
Oxydation du Fer
Le fer réagit avec le dioxygène en présence d’eau (air humide) pour former de la rouille.
La rouille contient essentiellement l’oxyde de fer III (oxyde ferrique) de formule chimique Fe2O3. La
réaction chimique entre le fer et le dioxygène est lente sa vitesse augmente en présence de l’eau salée.
La rouille est une couche poreuse cette dernière laisse passer l’eau et l’air qui peuvent continuer à réagir
avec le fer en profondeur jusqu'à la disparition totale du fer. Ce phénomène est appelé la corrosion.
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1 : Les alliages de Fer 13
Oxydation-Corrosion sèche.
Aciers inoxydables :
Les aciers inoxydables sont les aciers dont l’analyse chimique montre un
taux de chrome Cr≥10,5% et un taux de carbone C ≤1,2%.
Les aciers inoxydables doivent leurs propriétés de résistance à la corrosion
à la présence du chrome qui, en s'oxydant, va former une fine pellicule
protectrice.
Pour des teneurs en chrome supérieures à 10-11 %, il se forme à la surface
du métal une couche passive mince (1 à 5 nm) à base d’oxyde de chrome
(Passivation), ce qui protège le métal et ralentit très fortement la vitesse de
corrosion. Cela permet de rendre le métal compatible avec plusieurs
applications (Agroalimentaire, médicale….).
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1 : Les alliages de Fer 15
Les alliages ferreux présentent, par rapport aux autres matériaux métalliques ou non, deux points faibles :
1- La densité du fer, de l’ordre de 7,8, est relativement élevée. Ceci conduit donc souvent à des structures plus lourdes
pouvant être un inconvénient pour certaines applications telles que l’aéronautique par exemple. Ainsi s’explique la
concurrence des alliages d’aluminium, de titane ou des matériaux composites.
2- La résistance à la corrosion atmosphérique est relativement médiocre. Cependant, de nombreuses solutions sont
possibles pour résoudre ce problème. Des revêtements, tels que galvanisation où la peinture. Les aciers inoxydables ont
des résistances à la corrosion exceptionnelles, au prix d’additions d’éléments d’alliage.
1- Leurs propriétés mécaniques sont élevées en conservant, toutes choses égales par ailleurs, une bonne ténacité. Pour
cette raison, ce sont, en général, des matériaux très sûrs pour la réalisation de structures fortement sollicitées.
2-Leur module d’élasticité est très élevé comparé à celui des autres matériaux, ceci permet la construction de structures
rigides, c’est-à-dire présentant de faibles déformations sous l’effet des contraintes.
3- De façon générale, le prix des alliages ferreux, et tout particulièrement celui des aciers au carbone, est relativement
faible. Ce sont des produits économiques.
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Dans l'industrie, le nombre des nuances d'aciers utilisées est important. En vue de simplifier le choix et le
classement, la norme NF 10020, regroupe les nuances d'aciers dans des ensembles distincts. La norme classe
les aciers selon deux classifications :
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2 - Classification des aciers 19
2- Les aciers de qualité : Se sont des aciers alliés pour lesquels il existe des exigences de propriétés
spécifiées de ténacité (résilience), de grosseur de grain et/ou de formabilité.
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2 - Classification des aciers 21
1- Les aciers de qualité non alliés pour lesquels il existe par exemple des exigences de propriétés
spécifiées de ténacité (résilience), de grosseur de grain et/ou de formabilité.
2- Les aciers spéciaux non alliés qui présentent par rapport aux aciers de qualité non alliés une plus
grande pureté, notamment vis à vis des inclusions non métalliques. La plupart du temps, ces aciers sont
destinés à un traitement de trempe ou à un traitement de trempe superficielle. Ces aciers permettent de
répondre à des exigences sévères.
1- Les aciers de qualité alliés pour lesquels il existe des exigences de propriétés spécifiées de ténacité, de
grosseur de grain et/ou de formabilité.
2- Les aciers spéciaux alliés qui sont caractérisés par un ajustement précis de leur composition chimique
et de leurs conditions particulières d’élaboration et de contrôle qui leur confèrent des propriétés
améliorées qui sont fréquemment spécifiées dans des limites étroites.
Aciers alliés
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2 - Classification des aciers 23
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3 - Désignation des aciers 25
Introduction à la désignation
La désignation symbolique des aciers est composée de lettres et de chiffres/nombres. Ces éléments
peuvent exprimer des propriétés liées à d’emploi, des propriétés mécaniques, physiques ou chimiques.
Dans le cas des aciers moulés, la lettre G est ajoutée, avant les désignations symboliques décrites ci-
après.
Ce système de désignation utilise une lettre qui fait référence au domaine d'application :
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3 - Désignation des aciers 27
D'autres symboles peuvent s'ajouter pour spécifier d'autres propriétés ou conditions d'obtention du
matériau :
Exemple :
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3 - Désignation des aciers 29
Acier non allié avec Mn> 1% ou acier peu allié dont aucun élément ne dépasse 5%.
Le premier chiffre précise la teneur en carbone multipliée par 100. Les lettres suivantes selon les
abréviations chimiques indiquent la concentration des principaux éléments d'alliage. Chaque chiffre
donne la teneur multipliée par 4 ou 10… Selon le tableau suivant :
Exemples :
10 Cr. Mo 9-10 : Acier contenant 0,1 % en carbone, (9/4) soit 2,25 % en Chrome et 1% en molybdène.
100 Cr 6 : Acier contenant 1% de carbone et 1,5 % en Chrome.
G 35 NiCrMo 16 : Acier contenant 0,35 % de carbone, 4 % de nickel et des traces < 1% de chrome et de
molybdène (G = acier moulé).
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3 - Désignation des aciers 31
Effet des éléments additifs sur la résistance mécanique Effet des éléments additifs sur la
dureté
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3 - Désignation des aciers 33
Exemple :
X6 Cr Ni 18.9 : Acier très allié avec 0,06 % de carbone, 18% de
chrome et 9 % de Nickel.
G X6CrNiTi 18-11 : Acier très allié avec 0,06 % C , 18 % de chrome ;
11 % de nickel et des traces de titane (< 1%), (G pour acier moulé).
Aciers rapides (Aciers à outils): désignation en anglais : High Speed Steel, abrégé HSS
Ils sont utilisés pour la réalisation des outils de coupe et d'usinage des métaux. Ils se caractérisent par une
très forte dureté, qui est conservé même à des hautes températures (Conservation de l'effet de trempe à
haute température) sous l'effet des fortes vitesses de coupe d’où le nom rapide.
La désignation symbolique commence par les lettres HS (High Speed) suivies par des nombres séparés par
des traits, représentant les teneurs en pourcentage en masse, en tungstène, molybdène, vanadium et
cobalt.
Exemple : HS2-9-1-8 désigne un acier rapide qui présente des teneurs en masse en tungstène, molybdène,
vanadium et cobalt, respectivement égales à environ 2 %, 9 %, 1 % et 8 %
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4 - Elaboration des aciers et fontes 37
-Le Fer est un élément répondue dans la nature, il constitue environ 35 % de la masse terrestre. Il est moins
présent sur la croute terrestre avec un taux approximatif de 5% en masse.
-Naturellement le minerai de fer ne contient pas le fer pur (contrairement à d'autres métaux comme l'Or), le
fer se présente généralement dans le minerai sous forme des oxydes (Fe2O3 ou Fe3O4).
-Le minerai de fer est exploité en sidérurgie si sa teneur en fer est suffisante (à partir de 25 à 30%). Un
minerai riche en fer contient plus de 50% de fer, les minerais les plus riches contiennent 68% .
Dans l'industrie sidérurgique actuelle, les alliages ferreux sont obtenus en utilisant deux catégories de
matière première :
Minerai de Fer : Obtenu à partir des roches extraites à partir des mines, les roches doivent présenter une
teneur suffisante pour assurer la rentabilité du procédé de transformation.
Ferraille : Obtenue à partir des objets composés des alliages ferreux, le produit final est le résultat du
recyclage par fusion électrique.
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phase 1 : Agglomération
Elle consiste à réaliser un mélange à base de minerai de Fer qui sera traité par la suite dans les hauts
fourneaux.
Cette phase exploite les fines de minerais (Produit obtenu par concassage des roches de minerai à des
tailles réduites) mélangés avec un combustible solide (poussière de coke) et avec des fondants qui vont
permettre d'isoler les éléments étrangers dans le laitier durant la fusion.
Durant l'agglomération, ce mélange est chauffé puis criblé ce qui permet d'avoir une composition et une
granulométrie homogène.
Coke
C'est un matériau solide à forte concentration en carbone. Il est utilisé comme combustible en raison de son
pouvoir calorifique très élevé.
Il est obtenu à partir de la houille (roche formée par la carbonisation des organismes végétaux), cette dernière
est exposée à des hautes températures dans un environnement non oxygéné (pour éviter sa combustion). Ce
procédé permet d'augmenter la teneur en carbone par décomposition et élimination des éléments auxiliaires.
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A la partie basse du haut fourneau, la phase liquide obtenue par fusion est récupérée. Elle est composée
d'un mélange de Fer à haute teneur en carbone (fonte). Le laitier qui regroupe des éléments auxiliaires
de minerai est récupéré pour d'autres applications (cimenterie, construction routière…).
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4 - Elaboration des aciers et fontes 43
fonctionnement du haut-Fourneau
Zone active
Réduction des oxydes de Fer (FeO) en Fer.
Ouvrage
Production du gaz réducteur (CO) par la combustion du coke
2C+O2 → 2CO
Creuset
Séparation du laitier et de la fonte par différence de densité.
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Phase 3 : Convertisseur
C'est une enceinte qui permet de réduire la teneur en carbone du liquide obtenu
par le haut fourneau. Dans le convertisseur, la fonte est attaquée par un jet
d'oxygène pur, ce qui provoque la formation du monoxyde de carbone à l'état
gazeux.
L'évacuation de ce gaz permet de réduire la teneur en carbone à un niveau suffisant pour former l'acier.
L'acier obtenu après la phase du convertisseur est intitulé "Acier sauvage". La teneur des éléments
étrangers est réduite au maximum.
Dans cette phase, les éléments aditifs sont ajoutés à l'acier (C, Cr, Mo…) en fonction des propriétés
mécaniques et chimiques demandées par le client.
Phase 5 – Coulée
Coulée en lingots
Arrivant de la station d'affinage, une première solution consiste à recueillir l'acier dans
une poche métallique garnie de réfractaires pour le transporter jusqu’au lieu de coulée.
L'acier est coulé et solidifié dans des moules (lingotières). Une fois la solidification
terminée, les lingots sont démoulés. Après un réchauffage à 1200 °C, ils sont écrasés dans
un laminoir pour être transformés en :
-Brames, ébauches de produits plats (Slabbing);
-Blooms, futurs produits longs (blooming).
Ils peuvent aussi être directement livrés au client, forgeron par exemple..
Le poids des lingots varie de 4 à 30 t voire plus pour les pièces destinées au
forgeage.
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4 - Elaboration des aciers et fontes 47
Coulée continue
Après l'affinage une deuxième solution consiste à couler l'acier à partir d'une poche, en continue entre deux
surfaces refroidies. Cela permet de solidifier l'acier progressivement en lui attribuant la géométrie désirée.
Ce procédé est le plus utilisé actuellement, il permet d'obtenir directement les demi-produits (brame, bloom,
billette) sans l’étape de laminage.
Les demi-produits
Brame
Billette
De section généralement carrée, parfois
bloom
Parallélépipède d'acier d'environ 10m de
long sur 2m de large sur 25cm d'épaisseur. rectangulaire ou ronde, de dimension C'est une barre d'acier de section
Elle pèse en moyenne 25 tonnes et sera supérieure à 50 mm et inférieure à carrée (peut être cylindrique ou
laminée pour devenir une bobine. 120 mm. Sa longueur varie de 5 à 18 m de rectangulaire), supérieure à un carré
long de 120 mm de côté.
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4 - Elaboration des aciers et fontes 49
Laminage
Il consiste à laminer les demi-produits, c’est-à-dire à étirer et écraser le métal pour lui donner les dimensions et formes
souhaitées par les clients. Le laminage s’effectue d’abord à chaud, entre 800 et 1200 °C. Certains produits plats
subissent ensuite un amincissement complémentaire, effectué par laminage à froid.
Les blooms et billettes issues de la coulée en lingots ou de la coulée continue sont transformés en poutrelles, profilés,
rails barres (produits longs)… .
Les brames sont transformées en produit plats (plaques et tôles).
Plaques
PRODUITS FINIS
Produits plats
Plaques : Epaisseur généralement supérieure à 10 mm. Elles sont utilisées pour la
fabrication de biens d’équipement, par exemple navires, plateformes de forage off
shore, tubes pour oléoducs.
Laminage à chaud
Tôles laminées à chaud : En feuilles ou en bobines d’épaisseur comprise entre 1 et
25 mm. Elles servent surtout à la fabrication de biens d’équipement (chaudronnerie,
énergie), mais aussi de biens de consommation comme les bouteilles de gaz domestiques les
jantes de roues ou des parties de châssis d’automobiles.
Tôles laminées à froid : (épaisseur inférieure à 3 mm), elles peuvent être revêtus,
disponibles sous la forme de feuilles ou de bobines. Ils ont de très nombreuses Tôles laminées à froid
utilisations, particulièrement pour la fabrication de biens de consommation comme
l’automobile, le bâtiment, l’électroménager, les emballages métalliques.
Une proportion importante des tôles laminées à chaud sont ensuite laminées à froid pour
en réduire encore l’épaisseur.
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4 - Elaboration des aciers et fontes 51
Traitement de finalisation
-Si des propriétés mécaniques spécifiques sont exigées, des traitements thermiques sont menés pour
atteindre certaines performances (notamment l’emboutissabilité).
-En cas de besoin, les produits plats subissent un éventuel revêtement pour protéger le métal contre
l’oxydation: Le revêtement est assuré par le zinc (tôle galvanisée) ou étain (fer blanc). Ces tôles revêtues
peuvent en outre être laquées ou plastifiées.
Produits longs
La famille des produits longs regroupes une grande diversité des produits utilisés dans tous les secteurs industriels,
(construction métallique, fabrication mécanique…).
Parmi ces produits on trouve les éléments suivants: Rails, poutrelles, palplanches, fils machine, ronds à béton, laminés
marchands. Ces derniers comprennent une large variété de produits de petite section : barres de section ronde, carrée,
hexagonale ; barres plates; profilés en «T», en «U», cornières, etc.
Palplanche : Pièce longue servant à consolider une structure afin d'éviter les
éboulements et l'effondrement.
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