Correction TD1S2
Correction TD1S2
Correction TD1S2
1 1
1. Pour λ = ∈ R et x = (1, 0) ∈ Z2 , on a λx = ( , 0) ∈ / Z2 . Par suite Z2 n’est pas un sous
2 2
espace vectoriel de R2 sur le corps R. 3 r
√ √
2. Pour λ = 2 ∈ R et x = (1, 0) ∈ Q , on a λx = ( 2, 0) ∈
2 / Q2 . Donc Q2 n’est pas un sous
espace vectoriel de R2 . 3
r
3. On remarque que (0, 0) ∈ / F . Alors F n’est pas un sous espace vectoriel de R2 . 3
r
4. F 6⊂ R , car (0, 0, 0) ∈ F et (0, 0, 0) ∈
2 / R . Alors F n’est pas un sous espace vectoriel de R2 . 3
2 r
5. Pour (1, 1), (−1, 1) ∈ F , on a (1, 1) + (−1, 1) = (0, 2) ∈/ F . Donc F n’est pas un sous espace
vectoriel de R2 . 3
r
6. On a F = {(0, 0)} est un sous espace vectoriel de R2 . 3 r
E xer ci ce 2
Dans le R-espace vectoriel R3 , on considère les vecteurs u = (1, −1, 1), v = (0, −1, 2), w = (1, −2, 3).
1. {u, v, w} est-elle libre ?
2. Soit F = Vect({u, v, w}) le sous-espace engendré par {u, v, w}. Donner une base de F .
3. Soit G = {(x, y, z ) ∈ R3 ; x + 2y + z = 0}.
a) Montrer que G est un sous-espace vectoriel de R3 .
b) Déterminer une base de G.
4. Comparer F et G.
C orr ecti on d' exer ci ce 2
1. Soient (λ1 , λ2 , λ3 ) ∈ R3 . On a
λ1 + λ3 = 0
λ1 + λ3 = 0
λ1 u + λ2 v + λ3 w = 0 ⇒ −λ1 − λ2 − 2λ3 = 0 ⇒ −λ2 − λ3 = 0 ⇒ λ2 = λ1 = −λ3 .
λ1 + 2λ2 + 3λ3 = 0 2λ2 + 2λ3 = 0
1/8 A. Tsouli
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2. Donnons une base de F . On a F = Vect({u, v, w}) = Vect({u, v, u + v}) = Vect({u, v}).
Comme u et v sont linéairement indépendants, autrement dit la famille {u, v} est libre. Alors
{u, v} est une base de F . 3
r
3. Montrons que G est un sous-espace vectoriel de R3 .
a) Il est clair que G ⊂ R3 et 0R3 = (0, 0, 0) ∈ G. Soient x = (x1 , x2 , x3 ), y = (y1 , y2 , y3 ) ∈ G et
α, β ∈ R. On a αx + βy = (αx1 + βy1 , αx2 + βy2 , αx3 + βy3 ) ∈ G. En effet
αx1 + βy1 + 2(αx2 + βy2 ) + αx3 + βy3 = α(x1 + 2x2 + x3 ) + β (y1 + 2y2 + y3 ) = 0.
| {z } | {z }
=0 =0
Deuxième méthode. On a
Donc ∀(x, y, z ) ∈ G,
1
Soient P1 , P2 , P3 ∈ R2 [X ], tels que P1 (X ) = (X − 1)(X − 2); P2 (X ) = −X (X − 2) et P3 (X ) =
2
1
X (X − 1).
2
1. Montrer que B = {P1 , P2 , P3 } est une base de R2 [X ].
2. Soit P (X ) = aX 2 + bX + c ∈ R2 [X ], exprimer P dans la base B.
3. Donner un supplémentaire du sev de R2 [X ] engendré par X. Ce supplémentaire est-il unique ?
n o
4. Vérifier que la famille suivante F = X 2 + X, X, X 3 est libre puis la compléter en une base de
R3 [ X ] .
2/8 A. Tsouli
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3
λi Pi = 0R2 [X ] , avec λi ∈ R, ∀i ∈ {1, 2, 3}. Alors
X
1. Soit
i=1
1
λ1 P1 + λ2 P 2 + λ3 P3 = 0R2 [X ] ⇒ λ1 (X − 1)(X − 2) − λ2 X (X − 2) + 12 λ3 X (X − 1) = 0R2 [X ]
2
1 1 3 1
⇒ ( λ1 − λ2 + λ3 )X 2 + (− λ1 + 2λ2 − λ3 )X + λ1 = 0R2 [X ]
2 2 2 2
1 1
λ1 − λ2 + λ3 = 0
2 2
⇒ 3 1
− λ1 + 2λ2 − λ3 = 0
2 2
λ1 = 0
1
−λ2 + λ3 = 0
2
⇒ 1
2λ2 − λ3 = 0
2
λ1 = 0
⇒ λ1 = λ2 = λ3 = 0.
Ainsi la famille {P1 , P2 , P3 } est libre. D’autre part, on a Card{P1 , P2 , P3 } = 3 = dim R2 [X ],
donc {P1 , P2 , P3 } est une base de R2 [X ]. 3r
2. Exprimons P dans la base B. Autrement dit, montrons ∃!λ1 , λ2 , λ3 ∈ R tels que P (X ) =
λ1 P1 (X ) + λ2 P2 (X ) + λ3 P3 (X ). Ceci implique que
1 1
λ1 − λ2 + λ3 = a
λ1 = c
2 2
3 1 ⇒ λ2 = a + b + c
− λ1 + 2λ2 − λ3 = b
2 2
λ3 = 4a + 2b + c.
λ1 = c
D’où P (X ) = cP1 (X ) + (a + b + c)P2 (X ) + (4a + 2b + c)P3 (X ). 3
r
3. Montrons que Vect({1, X }) est un supplémentaire de Vect({X}) dans R2 [X ]. Autrement dit
2
Vect({X}) ⊕ Vect({1, X2 }) = R2 [X ].
Ce qui équivaut à
dim Vect({1, X2 }) + dim Vect({X}) = 3; Vect({X}) Vect({1, X2 }) = {0R2 [X ] }.
\
⇒ λ1 = λ2 = λ3 = 0.
3/8 A. Tsouli
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Alors F est libre dans R3 [X ]. On peut la compléter pour former une base de R3 [X ]. Comme
Card{X 2 + X, X, X 3 } = 3, alors on doit ajouter un seul élément de R3 [X ], car dim(R3 [X ]) = 4.
On peut choisir 1, puisque {X 2 + X, X, X 3 , 1} est une famille libre, d’où {X 2 + X, X, X 3 , 1}
est une base de R3 [X ]. 3
r
Soit RN = {un : N −→ R} l’espace vectoriel de toutes les suites réelles. Considérons la famille
F = {e1 , e2 , . . . , en , . . .}n∈N où ej = (0, 0, . . . , |{z}
1 , 0, . . . ) c’est-à-dire ej est la suite nulle partout
j rang
e
sauf au rang j.
1. Montrer que la famille F est libre.
2. La famille F est-elle une base de RN ?
C orr ecti on d' exer ci ce 4
1. Montrons que la famille F est libre. Soit Fp = {e1 , . . . , ep } une sous famille finie de F telle que
λ1 e1 + λ2 e2 + · · · + λp ep = (0, 0, . . . ) avec λ1 , . . . , λp ∈ R. Ainsi
λ1 =0
λ2 = 0
λ1 (1, 0, . . . ) + λ2 (0, 1, 0, . . . ) + · · · + λp (0, 0, . . . , |{z}
1 , 0 . . . ) = (0, 0, . . . ) ⇒ .
..
pe rang
λ = 0.
p
Un = λ1 e1 + λ2 e2 + · · · + λp ep = (λ1 , λ2 , . . . , λp , 0, 0, . . . ). (1)
Par exemple, pour Un = (1, 1, 1, . . . ) ∈ RN , on déduit d’après (1), que 1 = 0, ce qui est
impossible. D’où F n’est pas une famille génératrice de RN et par conséquent F n’est pas une
base de RN . 3
r
E xer ci ce 5
P (X )
F (X ) = , P ∈ R6 [ X ] .
(X − 1)3 (X 2 + 1)2
1 1 1 1 X 1 X
1. Les fractions , , , 2 , 2 , , forment-elles
X − 1 (X − 1) (X − 1) X + 1 X + 1 (X + 1) (X + 1)2
2 3 2 2 2
une base de E ?
2. Que se passe-t-il si on suppose que P ∈ R9 [X ] ?
4/8 A. Tsouli
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1. Premièrement, on peut facilement montrer que E est un espace vectoriel sur R. Pour tout P ∈
a1 a2 a3 a4 X + a5 a6 X + a7
R6 [ X ] , F ( X ) = + 2
+ 3
+ 2
+ , a1 , a2 , . . . , a7 ∈ R.
X − 1 (X − 1) (X − 1) X +1 (X 2 + 1)2
On déduit alors que
a1 a2 a3 a5 a4 X a7 a6 X
F (X ) = + 2
+ 3
+ 2 + 2 + 2 2
+ .
X − 1 (X − 1) (X − 1) X + 1 X + 1 (X + 1) (X 2 + 1)2
( )
1 1 1 1 X 1 X
Donc la famille B = , , , , , ,
X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3 X 2 + 1 X 2 + 1 (X 2 + 1)2 (X 2 + 1)2
engendre E. Nous allons montrer que B est libre. Soient a1 , a2 , . . . , a7 ∈ R tels que
a1 a2 a3 a5 a4 X a7 a6 X
+ + + + + + = 0.
X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3 X 2 + 1 X 2 + 1 (X 2 + 1)2 (X 2 + 1)2
La dernière égalité implique
a1 a2 a3 a4 X + a5 a6 X + a7
F (X ) = + 2
+ 3
+ 2
+ = 0.
X − 1 (X − 1) (X − 1) X +1 (X 2 + 1)2
X9 a1 a2 a3 a5 a4 X a7
= + + + + +
(X − 1)3 (X 2 + 1)2 X − 1 (X − 1)2 (X − 1)3 X 2 + 1 X 2 + 1 (X 2 + 1)2
a6 X
+
(X 2 + 1)2
2
(a1 (X−1)2 +a2 (X−1)+a3 )(X 2 +1) +((a5 +a4 X )(X 2 +1)+a7 )(X−1)3
= (X−1)3 (X 2 +1)2
.
On pose
2
+ (a5 + a4 X )(X 2 + 1) + a7 (X − 1)3 .
Q ( X ) = a1 ( X − 1 ) 2 + a2 ( X − 1 ) + a3 X2 + 1
On déduit alors que X 9 = Q(X ). Or deg(P ) = 9 et deg(Q) ≤ 6, on obtient alors une contra-
diction. On en déduit alors que B n’est pas une famille génératrice. Donc B n’est pas une base
de E. 3r
E xer ci ce 6
Dans le R-espace vectoriel R4 , on considère les vecteurs a = (0, 1, 1, 1), b = (1, 0, 1, 1), c = (1, 1, 0, 1),
d = (1, 1, 1, 0). Soient F = Vect({a, b}) et G = Vect({c, d}). Montrer que R4 = F ⊕ G.
5/8 A. Tsouli
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Montrons que F ∩ G = {0}. Soit u ∈ F ∩ G, alors u ∈ Vect({a, b}) : ∃ λ1 , λ2 ∈ R; u = λ1 a + λ2 b et
u ∈ Vect({c, d}) : ∃ µ1 , µ2 ∈ R; u = µ1 c + µ2 d. Ainsi
(λ2 , λ1 , λ1 + λ2 , λ1 + λ2 ) = (µ1 + µ2 , µ1 + µ2 , µ2 , µ1 ).
Alors F ∩ G = {(0, 0, 0, 0)}. Par ailleurs, on peut facilement montrer que les deux familles {a, b} et
{c, d} sont libres. Donc dim F + dim G = 4. On en déduit que R4 = F ⊕ G. 3 r
6/8 A. Tsouli
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n
X
— Inversement, montrons que Vect(F ) ⊂ F . Pour tout x ∈ Vect(F ), on a x = λj xj avec
j =0
n
X
xj ∈ F . Or F est un espace vectoriel, alors x = λj xj ∈ F . Alors Vect(F ) ⊂ F .
j =0
Ainsi F = Vect(F ). 3r
3. D’après les Question 1 et 2, on déduit que Vect(F G) = Vect(F ) + Vect(G) = F + G. 3r
S
4. On peut aussi montrer que Vect(A) est le plus petit espace vectoriel contenant A. En effet,
soit H un espace vectoriel contenant A. Montrons que Vect(A) ⊂ H. Soit x ∈ Vect(A), alors
n
X n
X
x= λj xj , xj ∈ A, ce qui implique que x = λj xj , xj ∈ H. Comme H est un espace vec-
j =0 j =0
toriel, alors x ∈ H. Par suite Vect(A) ⊂ H. Donc Vect(A) est le plus petit sous espace vectoriel
de E contenant A. 3 r
Soient F et G deux sev d’un espace vectoriel E tels que dim(F ) = 4, dim(G) = 5 et dim(E ) = 7.
T
Trouver les dimensions possibles de F G.
1. Soit E un espace vectoriel de dimension finie n et soient F et G deux sous espaces vectoriels de
E tels que dim F + dim G > n. Montrer que F ∩ G 6= {0}.
2. Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie 4 et soient F et G deux sous espaces vectoriels
de E de dimension 3 tels que F 6= G. Déterminer dim(F ∩ G).
C orr ecti on d' exer ci ce 9
Donc F ∩ G 6= {0E }. 3
r
7/8 A. Tsouli
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2. Il est clair que F G est un sous espace vectoriel de F , ce qui implique que dim(F G) ≤
T T
dim(F ) = 3. De plus, on a
\
dim(F G) = dim(F ) + dim(G) − dim(F + G) = 6 − dim(F + G).
Soit E un espace vectoriel sur K, que l’on suppose de dimension finie n ≥ 2, et soient M et N deux
hyperplans (hyperplan est un sous-espace vectoriel de E de dimension dim(E ) − 1) distincts de E.
1. Montrer que E = M + N .
2. En déduire la dimension de M ∩ N .
3. Déterminer la valeur de n, pour que M et N soient supplémentaires ?
C orr ecti on d' exer ci ce 10
1. Il est clair que M + N est un sous espace vectoriel de E, puisque M et N sont deux sous espaces
vectoriels de E. De plus, on a M 6= N ⇒ ∃u ∈ M tel que u ∈ / N . Or Vect({u}) + N ⊂ M + N
et Vect({u}) N = {0E }, alors
T
= dim(Vect({u})) + dim(N ) = n.
8/8 A. Tsouli