Acier

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Acier

Un acier est un alliage métallique constitué


principalement de fer et de carbone (dans des Acier
proportions comprises entre 0,02 % et 2 % en masse
1
pour le carbone) .

C’est essentiellement la teneur en carbone qui confère


à l’alliage les propriétés de l'acier. Il existe d’autres
alliages à base de fer qui ne sont pas des aciers,
comme les fontes et les ferroalliages.

Caractéristiques générales

Composition Fer
Carbone
Couleur Gris
Date de 1865
découverte
Caractéristiques mécaniques

Module de 210 gigapascals


Young
Sommaire
Constitution
Composition, avantages et inconvénients
Histoire
Fabrication
Composition et structure
Teneur en carbone
Éléments d'alliage
Structure
Différentes « familles »
Différentes classifications
Aciers non alliés
Aciers non alliés d'usage général
Aciers non alliés spéciaux (type C)
Aciers faiblement alliés
Aciers fortement alliés
Aciers inoxydables
Aciers multiphasés
Propriétés et caractéristiques
Symbolique et expression
Soudabilité
Facteurs déterminant le coût de production
Recherche et développement, prospective
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie

Constitution
L’acier est élaboré pour résister à des sollicitations mécaniques ou chimiques ou une combinaison des deux.

Pour résister à ces sollicitations, des éléments chimiques peuvent être ajoutés à sa composition en plus du
carbone. Ces éléments sont appelés éléments d’additions, les principaux sont le manganèse (Mn), le chrome
(Cr), le nickel (Ni), le molybdène (Mo).

Les éléments chimiques présents dans l’acier peuvent être classés en trois catégories :
les impuretés, originellement présentes dans les ingrédients de haut fourneau qui serviront à
n1
produire la fonte qui servira à fabriquer l’acier. Ce sont le soufre (S) et le phosphore (P)
présent dans le coke mais aussi le plomb (Pb) et l’étain (Sn) qui peuvent être présents dans
les aciers de récupération ainsi que nombre d’autres éléments à bas point de fusion comme
l’arsenic (As), l’antimoine (Sb).

Pour des raisons mal comprises, le plomb est dans certaines circonstances (dans l’industrie
nucléaire notamment) un « contaminant métallurgique » qui peut contribuer à la dissolution,
3
l’oxydation et la fragilisation d’aciers qui sont exposés aux alliages de plomb ;

les éléments d’addition mentionnés plus haut et qui sont ajoutés de manière intentionnelle
pour conférer au matériau les propriétés recherchées, et enfin ;
les éléments d’accompagnement que l’aciériste utilise en vue de maîtriser les diverses
réactions physico-chimiques nécessaires pour obtenir finalement un acier conforme à la
spécification. C’est le cas d’éléments comme l’aluminium, le silicium, le calcium.

Composition, avantages et inconvénients


La teneur en carbone a une influence considérable (et assez complexe) sur les propriétés de l’acier : en dessous
4
de 0,008 %, l’alliage est plutôt malléable et on parle de « fer » ; au-delà de 2,1 % , on entre dans le domaine
de l'eutectique fer/carbure de fer ou bien fer/graphite, ce qui modifie profondément la température de fusion et
les propriétés mécaniques de l'alliage, et l'on parle de fonte.

Entre ces deux valeurs, l’augmentation de la teneur en carbone a tendance à améliorer la dureté de l’alliage et à
diminuer son allongement à la rupture ; on parle d’aciers « doux, mi-doux, mi-durs, durs ou extra-durs » selon
la « classification traditionnelle ».
5
Classification traditionnelle aciers
Teneur en carbone
Dureté
(%)
Acier extra-doux < 0,15
Acier doux 0,15 - 0,25
Acier demi-doux 0,25 - 0,40
Acier demi-dur 0,40 - 0,60
Acier dur 0,60 - 0,70
Acier extra-dur > 0,70

Dans les manuels de métallurgie un peu anciens, on peut trouver comme définition de l'acier un alliage fer-
carbone où le carbone varie de 0,2 à 1,7 % ; la limite actuelle a été établie à partir du diagramme binaire
fer/carbone. Toutefois, il y a des aciers avec des concentrations de carbone supérieures à ces limites (acier
lédéburitiques), obtenus par frittage.

On modifie également les propriétés des aciers en ajoutant d’autres éléments, principalement métalliques, et on
parle d’aciers « alliés ». On peut encore améliorer grandement leurs caractéristiques par des traitements
thermiques (notamment les trempes ou la cémentation) prenant en surface ou à cœur de la matière ; on parle
alors d’aciers « traités ».

Outre ces diverses potentialités, et comparativement aux autres alliages métalliques, l’intérêt majeur des aciers
réside d’une part dans le cumul de valeurs élevées dans les propriétés mécaniques fondamentales :
réside d une part dans le cumul de valeurs élevées dans les propriétés mécaniques fondamentales :

raideur, résistance à la déformation élastique : module d’élasticité E ;


résistance à la déformation irréversible, à la rupture : limite élastique Re, résistance minimale
à la rupture Rm ;
dureté H ;
résistance aux chocs : résilience K.

D’autre part, leur coût d’élaboration reste relativement modéré, car le minerai de fer est abondant sur terre
(environ 5 % de l’écorce) et sa réduction assez simple (par addition de carbone à haute température). Enfin les
aciers sont pratiquement entièrement recyclables grâce à la filière ferraille.

On peut néanmoins leur reconnaître quelques inconvénients, notamment leur mauvaise résistance à la
corrosion à laquelle on peut toutefois remédier, soit par divers traitements de surface (peinture, brunissage,
zingage, galvanisation à chaud, etc.), soit par l’utilisation de nuances d’acier dites « inoxydables ». Par ailleurs,
les aciers sont difficilement moulables, donc peu recommandés pour les pièces volumineuses de formes
complexes (bâtis de machines, par exemple). On leur préfère alors des fontes. Enfin, lorsque leur grande masse
volumique est pénalisante (dans le secteur aéronautique par exemple), on se tourne vers des matériaux plus
légers (alliages à base d’aluminium, titane, composites, etc.), qui ont l’inconvénient d’être plus chers.

Lorsque le prix est un critère de choix important, les aciers restent privilégiés dans presque tous les domaines
d’application technique : équipements publics (ponts et chaussées, signalisation), industrie chimique,
pétrochimique, pharmaceutique et nucléaire (équipements sous pression, équipements soumis à l’action de la
flamme, capacités de stockage, récipients divers), agroalimentaire (conditionnement et stockage), bâtiment
(armatures, charpentes, ferronnerie, quincaillerie), industrie mécanique et thermique (moteurs, turbines,
compresseurs), automobile (carrosserie, équipements), ferroviaire, aéronautique et aérospatial, construction
navale, médical (instruments, appareils et prothèses), composants mécaniques (visserie, ressorts, câbles,
roulements, engrenages), outillage de frappe (marteaux, burins, matrices) et de coupe (fraises, forets, porte-
plaquette), mobilier, design et équipements électroménagers, etc.

Histoire
6, 7, n 2
L’Âge du fer se caractérise par l’adaptation du bas fourneau à la réduction du fer . Ce bas fourneau
produit une loupe, un mélange hétérogène de fer, d’acier et de laitier, dont les meilleurs morceaux doivent être
8
sélectionnés, puis cinglés pour en chasser le laitier .

En poussant le vent, on attise la combustion et la température de fusion du métal est atteinte. On extrait le métal
par vidange du creuset : c’est la production au haut fourneau. On obtient alors de la fonte, le fer liquide se
chargeant de carbone au contact du charbon de bois. En effet, deux phénomènes complémentaires se déroulent
dans le creuset du haut fourneau : le fer se charge de carbone lorsqu’il arrive au contact du charbon de bois, ce
qui abaisse son point de fusion. Puis ce métal fondu continue à s’enrichir en carbone, en dissolvant le charbon
n3
de bois . Les premières coulées de fonte ont été réalisées par les Chinois durant la période des Royaumes
9
combattants (entre -453 et -221) . Ceux-ci savent aussi brûler le carbone de la fonte, en le faisant réagir avec
de l’air, pour obtenir de l’acier. Il s’agit du procédé indirect, car l’élaboration de l’acier se fait après l’obtention
10, 11
de la fonte . En Europe et en Asie, durant l’Antiquité, on produisait également de l’acier en recarburant le
fer avec des gaz de combustion et du charbon de bois (acier de cémentation).

Réaumur, en réalisant de très nombreuses expériences et en publiant les résultats de ses observations en 1722,
fonde la sidérurgie moderne : il est le premier à théoriser le fait que l’acier est un état intermédiaire entre la
12
fonte et le fer pur, mais les connaissances du temps ne lui permettent pas d’être scientifiquement précis . Il
faut attendre 1786 pour que la métallurgie devienne scientifique : cette année-là, trois savants français de
13
l’école de Lavoisier, Berthollet, Monge et Vandermonde présentent devant l’Académie royale des sciences
14
14
un Mémoire sur le fer dans lequel ils définissent les trois types de produits ferreux : le fer, la fonte et l’acier.

L’acier est alors obtenu à partir du fer, lui-même produit par affinage
de la fonte issue du haut fourneau. L’acier est plus tenace que le fer et
moins fragile que la fonte, mais chaque transformation intermédiaire
pour l’obtenir augmente son coût.

La révolution industrielle apparait grâce à la mise au point de


nouvelles méthodes de fabrication et conversion de la fonte en acier.
En 1856, le procédé Bessemer est capable d’élaborer directement
l’acier à partir de la fonte. Son amélioration par Thomas et Gilchrist
15, 16
permet sa généralisation . Ces découvertes mènent à la
fabrication en masse d’un acier de qualité (pour l’époque). Enfin, vers
la seconde moitié du XIXe siècle, Dmitri Tchernov découvre les
transformations polymorphes de l’acier et établit le diagramme binaire
fer/carbone, faisant passer la métallurgie de l’état d’artisanat à celui de
science.

Fabrication

Composition et structure
Fabrication d’acier au Moyen Âge
dans un bas fourneau.
Teneur en carbone

On distingue plusieurs types d’aciers selon le pourcentage massique


de carbone qu’ils contiennent :

les aciers hypoeutectoïdes (de 0,0101 à 0,77 % de


carbone) qui sont les plus malléables ;
les aciers extra-doux ont une teneur inférieure à
0,022 % de carbone ; ils sont hors de la « zone
d’influence » de l’eutectoïde (perlite) et n’ont donc
pas de perlite ; ils sont durcis par des précipités de
cémentite en faible quantité,
entre 0,022 et 0,77 % de carbone, la cémentite est
présente dans la perlite mais n’existe pas sous
forme « seule » ;
l’acier eutectoïde (0,77 % de carbone) appelé perlite ;
les aciers hypereutectoïdes (de 0,77 à 2,11 % de Diagramme de phase fer-carbone,
carbone) qui sont les plus durs et ne sont pas réputés permettant de visualiser les
soudables. conditions d’existence des formes
d’acier, en absence d’éléments
La limite de 2,11 % correspond à la zone d’influence de l’eutectique gammagènes et de trempe.
(lédéburite) ; il existe toutefois des aciers lédéburitiques.

La structure cristalline des aciers à l’équilibre thermodynamique dépend de leur concentration (essentiellement
en carbone mais aussi d’autres éléments d’alliage), et de la température. On peut aussi avoir des structures hors
équilibre (par exemple dans le cas d’une trempe).

La structure du fer pur dépend de la température :


jusqu’à 912 °C, le fer (fer α) a une structure cristalline cubique centrée appelée ferrite ;
entre 912 °C et 1 394 °C, le fer (fer γ) a une structure
cristalline cubique à faces centrées appelée austénite ;
entre 1 394 °C et son point de fusion à 1 538 °C, le fer
(fer δ) retrouve une structure cristalline cubique centrée
appelée ferrite delta (cette dernière joue un rôle essentiel
dans la mise en œuvre et surtout le soudage des aciers
duplex).

La structure du fer + carbone évolue d’une façon plus complexe en


fonction de la température et de la teneur en carbone. Les règles
diffèrent selon que l’on est hors de la « zone d’influence » de
l’eutectoïde (entre 0 % et 0,022 %), entre 0,022 % et 0,77 %
(hypoeutectoïde) ou entre 0,77 % et 2,11 % (hypereutectoïde ; au-
delà, il s’agit de fonte). Voir l’étude du diagramme fer-carbone.

D’une manière simplifiée, pour un carbone compris entre 0,022 % et


2,11 % :

jusqu’à 727 °C, on trouve un mélange de ferrite et de


cémentite ;
à partir de 727 °C, le fer α se transforme en fer γ
(changement de phase appelé austénitisation) ; la
température de fin de transformation dépend de la teneur
en carbone.

Les aciers non alliés (au carbone) peuvent contenir jusqu’à 2,11 % en
masse de carbone. Certains aciers alliés peuvent contenir plus de
carbone par l’ajout d’éléments dits « gammagènes ».

Les différentes microstructures de l’acier sont :


La température de transition α/γ
austénite ; varie avec la teneur en carbone.
bainite ;
cémentite ;
ferrite ;
martensite ;
perlite.

Éléments d'alliage

Le carbone a une importance primordiale car c’est lui qui, associé au fer, confère à l’alliage le nom d’acier. Son
influence sur les propriétés mécaniques de l'acier est prépondérante. Par exemple, en ce qui concerne
l'amélioration de la propriété de dureté, l’addition de carbone est trente fois plus efficace que l'addition de
manganèse.

L’aluminium : excellent désoxydant. Associé à l’oxygène, réduit la croissance du grain en phase austénitique.
Au-delà d'un certain seuil, il peut rendre l’acier inapte à la galvanisation à chaud.

Le chrome : c’est l’élément d’addition qui confère à l’acier la propriété de résistance mécanique à chaud et à
l’oxydation (aciers réfractaires). Il joue aussi un rôle déterminant dans la résistance à la corrosion lorsqu’il est
présent à une teneur de plus de 12 à 13 % (selon la teneur en carbone). Additionné de 0,5 % à 9 % il augmente

la trempabilité et la conservation des propriétés mécaniques aux températures supérieures à l’ambiante (famille
des aciers alliés au chrome). Il a un rôle alphagène.

Le cobalt : utilisé dans de nombreux alliages magnétiques. Provoque une résistance à l’adoucissement lors du
revenu.

Le manganèse : forme des sulfures qui améliorent l’usinabilité. Augmente modérément la trempabilité.

Le molybdène : augmente la température de surchauffe, la résistance à haute température et la résistance au


fluage. Augmente la trempabilité.

Le nickel : rend austénitiques (rôle gammagène) les aciers à forte teneur en chrome. Sert à produire des aciers
de trempabilité modérée ou élevée (selon les autres éléments présents), à basse température d’austénitisation et
à ténacité élevée après traitement de revenu. C’est l’élément d’alliage par excellence pour l’élaboration des
aciers ductiles à basses températures (acier à 9 % Ni pour la construction des réservoirs cryogéniques, acier à
36 % Ni dit « Invar » pour la construction des cuves de méthaniers et des instruments de mesure de précision).

Le niobium : même avantage que le titane mais beaucoup moins volatil. Dans le domaine du soudage il le
remplace donc dans les métaux d’apport.

Le phosphore : augmente fortement la trempabilité. Augmente la résistance à la corrosion. Peut contribuer à la


fragilité de revenu.

Le silicium : favorise l’orientation cristalline requise pour la fabrication d’un acier magnétique, augmente la
résistivité électrique. Améliore la résistance à l’oxydation de certains aciers réfractaires. Utilisé comme élément
désoxydant.

Le titane : pouvoir carburigène élevé (comme le niobium) et réduit donc la dureté de la martensite. Capture le
carbone en solution à haute température et, de ce fait, réduit le risque de corrosion intergranulaire des aciers
inoxydables (TiC se forme avant Cr23C6 et évite donc l’appauvrissement en chrome au joint de grain).

Le tungstène : améliore la dureté à haute température des aciers trempés revenus. Fonctions sensiblement
identiques à celles du molybdène.

Le vanadium : augmente la trempabilité. Élève la température de surchauffe. Provoque une résistance à


l’adoucissement par revenu (effet de durcissement secondaire marqué).

Structure

Lors du refroidissement d’un lingot, l’acier se solidifie à l’état austénitique. Au cours du refroidissement, à
727 °C, l’austénite se décompose, soit en ferrite + perlite, soit en perlite + cémentite. La vitesse de
refroidissement ainsi que les éléments d’alliage ont une importance capitale sur la structure obtenue, et donc
sur les propriétés de l’acier. En effet :

les joints de grain bloquent les dislocations, donc augmentent la dureté et la limite élastique ;
or, plus les grains sont petits, plus il y a de joints de grain ;
la cémentite est un carbure, une céramique très dure ; sa présence augmente la dureté et la
limite élastique, mais diminue la ductilité.

De manière générale :

un refroidissement rapide donne de petits grains alors qu’un refroidissement lent donne de
un refroidissement rapide donne de petits grains, alors qu un refroidissement lent donne de
gros grains ;
la réorganisation des atomes pour passer de la structure
austénitique (cubique à faces centrées) à la structure
ferritique (cubique centrée) se fait par des mouvements
d’atomes de faible ampleur (quelques distances
interatomiques) ;
la ferrite pouvant contenir moins de carbone dissous (voir
Solution solide et Site interstitiel), le carbone doit migrer
sur de plus grandes distances pour former de la
cémentite ; la distance à parcourir est moins grande dans
le cas de la perlite (eutectoïde), puisque la cémentite
s’intercale entre des « tranches » de ferrite ;
la germination des nouveaux cristaux se fait de manière
préférentielle aux défauts, et notamment aux joints de Structure cristalline des aciers pour
grain de l’austénite ; ainsi, la structure de solidification de un refroidissement lent : répartition
l’austénite joue un rôle important (voir Solidification). de la ferrite (jaune) et de la cémentite
(bleu).
Certains éléments chimiques peuvent « piéger » le carbone pour
former des carbures (par exemple le titane ou l’aluminium). Ils
empêchent ainsi la formation de cémentite.

On peut modifier la structure de l’acier par des traitements


thermomécaniques :

déformations : écrasement du lingot, laminage à froid ou


à chaud, forgeage, etc. ;
traitements thermiques, qui permettent de « rejouer » le
Lors d’un refroidissement lent, le
refroidissement :
carbone est chassé des mailles de
trempe, éventuellement suivie d’un revenu : la ferrite et va former des carbures
rapidité de la transformation ne permet pas au (gauche). Lors d’une trempe, le
carbone de diffuser et le « piège » dans la maille carbone reste piégé dans la maille
cubique centrée, qui se déforme pour donner de la lors de la transformation γ → α ; cela
martensite ; les cristaux forment de petites aiguilles, forme la martensite (droite).
une trempe plus lente, ou bien une trempe étagée,
permet la formation de bainite,
recuit, permettant la diffusion des éléments, la réorganisation des atomes et
l’élimination des dislocations.

La métallurgie des poudres consiste à compacter de la poudre d’acier et de la chauffer en dessous de la


température de fusion, mais suffisamment pour que les grains se « soudent » (frittage). Cela permet de maîtriser
la structure de l’acier et son état de surface (en particulier pas de retrait ni de retassure), mais introduit de la
porosité.

Différentes « familles »
Il existe des aciers faiblement alliés, à faible teneur en carbone, et au contraire des aciers contenant beaucoup
d’éléments d’alliage (par exemple, un acier inoxydable typique contient 8 % de nickel et 18 % de chrome en
masse).

Différentes classifications
Chaque pays a son mode de désignation des aciers. Le schéma ci-
contre indique la désignation européenne selon les normes EN 10027-
17 18
1 et -2 . Cette norme distingue quatre catégories :

les aciers non-alliés d’usage général (construction) ;


les aciers non-alliés spéciaux, pour traitement thermique,
malléables, soudables, forgeables, etc. ;
les aciers faiblement alliés, pour trempe et revenu ; les Principes de désignation symbolique
éléments d’alliage favorisent la trempabilité et permettent des aciers selon la norme EN 10027-
d’avoir des structures martensitiques ou bainitiques, 1-2.
donc des aciers à haute dureté, à haute limite élastique,
pour les outils, les ressorts, les roulements, etc. ;
les aciers fortement alliés :
les aciers inoxydables,
les aciers rapides, pour les outils à forte vitesse de coupe comme les forets.

Aciers non alliés

Aciers non alliés d'usage général

Ils sont destinés à la construction soudée, à l’usinage, au pliage, etc. On distingue :

le type S qui correspond à un usage général de base (construction de bâtiment…) ;


le type P pour usage dans les appareils à pression ;
le type L pour les tubes de conduites ;
le type E pour la construction mécanique ;
le type R pour les rails.

La désignation de ces aciers comprend la lettre indiquant le type d’usage, suivie de la valeur de la limite
élastique minimale (Re) exprimée en mégapascals (MPa). À noter qu’il s’agit de la valeur à faible épaisseur, les
résistances décroissant avec l’épaisseur.

S’il s’agit d’un acier moulé, la désignation est précédée de la lettre G. La désignation peut être complétée par
des indications supplémentaires (pureté, application dédiée, etc.).

Exemples :

S185 (anciennement A33), Re = 185 MPa ;


S235 (anciennement A37, E24), Re = 235 MPa ;
E295 (anciennement A50), Re = 295 MPa ;
GE295, acier moulé, Re = 295 MPa ;
S355 J2 WP (anciennement A52, E36), Re = 355 MPa, à grain fin et auto-patinable (c’est
l’acier Corten A).

Aciers non alliés spéciaux (type C)

L è i fé i à1% élé d' ddi i dé 5% L


La teneur en manganèse est inférieure à 1 %, et aucun élément d'addition ne dépasse 5 % en masse. Leur
composition est plus précise et plus pure et correspond à des usages définis à l’avance.
Leurs applications courantes sont les forets (perceuses), ressorts, arbres de transmission, matrices (moules), etc.

Leur désignation comprend la lettre C suivie de la teneur en carbone multipliée par 100. S’il s’agit d’un acier
moulé, on précède la désignation de la lettre G.

Exemples :

C45, acier non allié comportant un taux de 0,45 % de carbone ;


GC22, acier moulé non allié comportant un taux de 0,22 % de carbone.

Aciers faiblement alliés

La teneur en manganèse est supérieure à 1 % et aucun élément d’addition ne doit dépasser 5 % en masse. Ils
sont utilisés pour des applications nécessitant une haute résistance.

Exemples de désignation normalisée :

35NiCrMo16 : contient 0,35 % de carbone, 4 % de nickel, du chrome et molybdène en plus


faible teneur. Cet acier présente une bonne tenue aux chocs ainsi qu’une haute résistance
mécanique jusqu'à 600 °C ;
100Cr6 : 1 % de carbone et 1,5 % de Chrome. C’est l’acier typique utilisé dans les
roulements à billes.

Aciers fortement alliés

Au moins un élément d’addition dépasse les 5 % en masse, destinés à des usages bien spécifiques, on y trouve
des aciers à outils, réfractaires, maraging (très haute résistance, utilisés dans l’aéronautique et pour la
fabrication de coque de sous-marins), Hadfields (très grande résistance à l’usure), Invar (faible coefficient de
dilatation).

Un exemple de désignation normalisée est « X2CrNi18-9 » (il s'agit d'un acier inoxydable).

Les aciers rapides spéciaux (ARS, ou high speed steels, HSS) font partie de cette famille.

Aciers inoxydables

Ces aciers présentent une grande résistance à la corrosion, à l’oxydation à chaud et au fluage (déformation
irréversible). Ils sont essentiellement alliés au chrome, élément qui confère la propriété d’inoxydabilité, et au
nickel, élément qui confère de bonnes propriétés mécaniques. Les aciers inoxydables sont classés en quatre
familles : ferritique, austénitique, martensitique et austéno-ferritique. Les aciers inoxydables austénitiques sont
les plus malléables et conservent cette propriété à très basse température (−200 °C).

Leurs applications sont multiples : chimie, nucléaire, alimentaire, mais aussi coutellerie et équipements
ménagers. Ces aciers contiennent au moins 10,5 % de chrome et moins de 1,2 % de carbone.

Aciers multiphasés

Ces aciers sont conçus suivant les principes des composites : par des traitements thermiques et mécaniques, on
parvient à enrichir localement la matière de certains éléments d’alliage. On obtient alors un mélange de phases
pa v e t à e c oca e e t a at è e de ce ta s é é e ts d a age. O obt e t a o s u é a ge de p ases
dures et de phases ductiles, dont la combinaison permet l’obtention de meilleures caractéristiques mécaniques.
On citera, par exemple :

les aciers Dual Phase qui sont la déclinaison moderne de l’acier damassé, mais où la
distinction entre phase dure (la martensite) et phase ductile (la ferrite), se fait plus finement,
19
au niveau du grain ;
les aciers duplex formés de ferrite et d’austénite dans des proportions sensiblement
identiques ;
les aciers TRIP (TRansformation Induced Plasticity), où l’austénite se transforme
partiellement en martensite après une sollicitation mécanique. On débute donc avec un acier
ductile, pour aboutir à un acier de type Dual Phase ;
les aciers damassés où des couches blanches ductiles pauvres en carbone absorbent les
chocs, et les noires, plus riches en carbone, garantissent un bon tranchant.

Propriétés et caractéristiques
L’acier est un alliage essentiellement composé de fer, sa densité varie donc autour de celle du fer (7,32 à 7,86),
suivant sa composition chimique et ses traitements thermiques. La densité d’un acier inox austénitique est
typiquement un peu supérieure à 8, en raison de la structure cristalline. Par exemple, la densité d’un acier
20
inoxydable de type AISI 304 (X2CrNi18-10) est environ 8,02.

Les aciers ont un module de Young d’environ 200 GPa (200 milliards de pascals), indépendamment de leur
composition. Les autres propriétés varient énormément en fonction de leur composition, du traitement
thermomécanique et des traitements de surface auxquels ils ont été soumis.
-6 21
Le coefficient de dilatation thermique de l'acier vaut 11,7×10 °C-1 .

Le traitement thermomécanique est l’association :

d’un traitement thermique, sous la forme d’un cycle chauffage-refroidissement (trempe,


revenu, etc.) ;
d’un traitement mécanique, une déformation provoquant de l’écrouissage (laminage,
forgeage, tréfilage, etc.).

Le traitement de surface consiste à modifier la composition chimique ou la structure d’une couche extérieure
d’acier. Cela peut être :

une réaction en phase liquide (chromatation, carburation, nitruration en bain de sel,


galvanisation, parkérisation, etc.) ;
une réaction en phase gazeuse (nitruration en phase liquide) ;
une projection d’ions (implantation ionique) ;
un recouvrement (peinture, émail).

Voir aussi l’article détaillé traitements anti-usure.

Symbolique et expression
L’acier est le 7e niveau dans la progression de la sarbacane sportive.
Selon certaines sources, l’acier peut désigner le 11e anniversaire de mariage.
Le terme « acier » sert à caractériser ce qui est solide, par exemple un moral d’acier.
Le « poumon d’acier » désigne un ancien modèle de respirateur artificiel (respirateur à
pression négative).
Le gris acier est une couleur gris-bleu reproduisant la couleur de l’acier trempé.
La couleur acier, en héraldique désigne le gris.

Soudabilité
La soudabilité des aciers est inversement proportionnelle à la teneur en carbone. Toutes les nuances d’acier
n’ont pas la même aptitude au soudage et affichent des degrés de soudabilité différents (voir l’article sur le
soudage). Certains aciers sont d’ailleurs intrinsèquement non soudables. Pour qu’un acier soit soudable il est
primordial que les aciéristes se préoccupent de la soudabilité des aciers qu’ils produisent dès l’élaboration dans
le souci d’optimiser la mise en œuvre ultérieure.

À titre d’exemple, on signalera que le code ASME (American Society of Mechanical Engineers), dans son
volume spécifique à la construction d’équipements sous pression, exige que l’attestation de conformité d’un
acier utilisé ne serait-ce que comme pièce provisoire soudée à titre temporaire sur un ouvrage soumis au dit
code mentionne sans ambiguïté la qualité d’« acier soudable ».

Facteurs déterminant le coût de production


Sept facteurs au moins déterminent le coût de production d’un acier :

1. La composition de l’acier selon sa teneur en éléments nobles (chrome, nickel, manganèse,


cobalt, etc.) et le niveau de pureté chimique (basse teneur en soufre, phosphore, éléments à
bas point de fusion comme le plomb, l’arsenic, l’étain, le zinc, etc.) ;
2. Les exigences particulières liées à la règlementation (directives, décrets, loi, etc.) et les
spécifications techniques des donneurs d’ordres ;
3. Les choix d’option(s) proposée(s) par des normes ou des standards internationaux comme des
aptitudes au pliage, à l’emboutissage, à l’usinage ;
4. Les exigences dimensionnelles (tolérance de planéité, classe d’épaisseur, etc.). À noter que
chez les aciéristes, la densité de l’acier n’est pas une constante. Par exemple, dans le cas de
l’acier de construction, elle n’est pas égale à 7,85. Les aciéristes considèrent une densité de
facturation différente de la densité physique pour tenir compte du fait que la masse réelle livrée
(pesée) est toujours supérieure à la masse théorique (calculée) du produit commandé ;
5. Les examens et essais effectués sur échantillons prélevés sur coulée ou directement sur
produit ainsi que le mode de réception du produit. Il existe trois principaux modes de réception
classés ci-après dans l’ordre de coût croissant :
par le vendeur (la réception du produit est donc effectuée par la première partie),
par l’acheteur (la réception du produit est effectuée par la seconde partie), et par une
entité administrative extérieure (bureau de contrôle, compagnie d’assurance, ministère,
association, etc.) autre que le vendeur ou l’acheteur (la réception du produit est effectuée
par ce que l’on appelle une tierce partie) ;
6. Les exigences internes (donc supplémentaires) requises par les procédés de fabrication de
l’utilisateur (planéité, limitations de teneurs en éléments chimiques, marquage), et
7. La loi de l’offre et de la demande et la spéculation sur les métaux qui conditionnent bien sûr le
prix du marché.

L’impact des six premières exigences peut avoir une incidence de quelques dizaines d’euros la tonne à plus de
50 % d i d b (l i d b ét t l i d l’ i t d d f àl t
50 % du prix de base (le prix de base étant le prix de l’acier standard conforme à la norme et sans aucune
option), d’où l’importance, avant toute passation de commande, de consulter le vendeur ou l’aciériste (qu’on
appelle aussi « forge » ou « fonderie ») sur la base d’une spécification technique d’achat rédigée en accord
avec les exigences techniques contractuelles et/ou administratives. Le 7e point quant à lui n’a pas de limite
rationnelle.

Recherche et développement, prospective


De nouveaux types d'aciers spéciaux pourraient être bioinspirés, par exemple en imitant le principe constructif
22
de l'os. Ainsi en 2016-2017, des chercheurs ont produit un acier imitant l'os . Au sein de l'os, des fibres
nanométriques de collagène forment une structure stratifiée, dont les couches sont orientées dans des directions
différentes. Aux échelles millimétriques, l'os a une structure en mie de pain organisée en treillis (ensemble
ordonné) qui le consolide en empêchant la propagation de fissures dans toutes les directions et à partir de
22
n’importe quel point . Des métallurgistes s'en sont inspirés pour produire un acier nanostructuré incluant des
22
alliages différents (avec des duretés différentes) . Pour s’y propager, une fissure doit suivre un chemin
complexe et vaincre de nombreuses résistances, car les nano-parties souples de l’assemblage absorbent
l'énergie des contraintes, même répétées, pouvant même refermer les microfissures juste après leur
22
apparition .
Des aciers légers (éventuellement « imprimés en 3D ») deviennent envisageables pour créer des ponts, robots,
engins spatiaux ou sous-marins ou véhicules terrestres ou des structures qu’on veut rendre plus résistants aux
22
fissures ou plus exactement à la propagation de fissures risquant de conduire à une fracture de l’ensemble .

Notes et références

Notes
1. Une teneur de 50 ppm en soufre peut diviser par 2 la résilience à froid d'un acier 2.
2. Le bas fourneau a été mis au point pendant l’âge du bronze pour la réduction du cuivre plus
facile car se faisant à plus basse température : d’après le diagramme d'Ellingham, le CO réduit
efficacement les oxydes de cuivre au-delà de 400 °C, alors qu’il faut dépasser 900 °C pour
réduire les oxydes de fer.
3. L’absorption du carbone s’arrête lorsque le métal en est saturé. La teneur en carbone de la
fonte dépend donc uniquement de sa température : plus une fonte liquide est chaude, plus elle
peut absorber de carbone.

Références
1. Valeur supérieure de la teneur en carbone :

« Les alliages fer-carbone contenant plus de 2 % de carbone constituent les


fontes. »
— Philibert et al. , Métallurgie du minerai au matériau (Dunod, 2002), p. 660

« Les fontes sont des alliages de fer et de carbone en quantité supérieure à


2 %. »
— Hazard et al. , Mémotech — Structures métalliques (Casteilla, 2000), p. 14

Cependant, les valeurs retenues varient selon les auteurs, entre 1,67 et 2,11 %, selon que l’on
se base sur les teneurs habituellement utilisées par les fabricants ou les valeurs des
diagrammes obtenus en laboratoire.
2. (en) Rian Dippenaar, « Emerging steel and specialty steel grades and production
technologies–impacts on the selection and use of ferroalloys », dans Tenth International
ferroalloys Congress 2004, février 2004 (ISBN 0-9584663-5-1, lire en ligne (https://www.acade
mia.edu/35896726/Emerging_steel_and_specialty_steel_grades_and_production_technologie
s_impacts_on_the_selection_and_use_of_ferroalloys?email_work_card=thumbnail)), p. 744
3. Agence pour l'énergie nucléaire, « AEN Infos » (http://www.oecd-nea.org/nea-news/2012/30-1/a
en-infos-30-1.pdf) [PDF], 2012, no 30.1, 31 p. (ISSN 1605-959X (https://www.worldcat.org/issn/1
605-959X&lang=fr)), p. 23
4. Les sources diffèrent, nous avons donc retenu la valeur de 2,1 % ; quoi qu’il en soit, cette valeur
est théorique car on n’utilise dans la pratique aucun acier non allié avec une telle teneur en
carbone. Pour le diagramme métastable fer/carbure de fer :
(en) William F. Smith et Javad Hashemi, Foundations of Materials Science and
Engineering, Boston, McGraw-Hill, 2006, 4e éd. (ISBN 978-0-07-295358-9,
LCCN 2005043865 (https://lccn.loc.gov/2005043865)), p. 363 : 2,08 % ;
J. Philibert, A. Vignes, Y. Bréchet et P. Combrade, Métallurgie, du minerai au matériau,
Paris, Dunod, 2002, 2e éd. (ISBN 978-2-10-006313-0), p. 655 : 2,11 % ;
(en) E. Paul Degarmo, J. T. Black et Ronald A. Kohser, Materials and Processes in
Manufacturing, Hoboken, Wiley, 2003, 9e éd. (ISBN 978-0-471-65653-1), p. 75 : 2,11 % ;
(en) Michael F. Ashby et David Rayner Hunkin Jones, An introduction to microstructures,
processing and design, Butterworth-Heinemann, 1992 (présentation en ligne (https://book
s.google.fr/books?id=TH0UPwAACAAJ)) : 2,14 %.
Pour le diagramme stable fer/graphite, la valeur est de 2,03 % (Philibert et al., op. cit.)
5. « Vocabulaire de référence des matériaux » (https://www.voisin.ch/dlok/materiaux_f.html), sur
voisin.ch (consulté le 30 décembre 2020)
6. (en) Paul T. Craddock, Early Metal Mining and Production, Edingburgh, Prentice Hall & IBD,
1995, 383 p. (ISBN 9781560985358), p. 258-259
7. (en) Anthony M. Snodgrass, The Coming of the Age of Iron, Theodore A. Wertime and James D.
Mulhy, 1980 (ISBN 0300024258 et 0-300-02425-8), « Iron and Early Metallurgy in the
Mediterranean », p. 336-337
8. Maurice Burteaux, « Le tatara » (http://soleildacier.ouvaton.org/savoir/fr/DNA02-S1_W.pdf),
Soleil d’acier, 1er octobre 2004
9. (en) Robert Temple (préf. Joseph Needham), The Genius of China: 3,000 Years of Science,
Discovery, and Invention, Simon and Schuster (New York), 1986, 254 p. (ISBN 0671620282),
p. 49-50
10. (en) Zhongshu Wang, Han Civilization, New Haven and London: Yale University Press, 1982,
261 p. (ISBN 0-300-02723-0), p. 125
11. Adrienne R. Weill, « Métallurgie (Acier au creuset et fonte de qualité au XVIIIe siècle) » (http://ww
w.universalis.fr/encyclopedie/metallurgie/), Encyclopædia Universalis (consulté le 6 août 2011)
12. Roland Eluerd, Les Mots du fer et des Lumières, Paris, Honoré Champion, Genève, Slatkine,
1993, p. 29-42
13. Science et Vie, no 1106, novembre 2009, p. 130-131
14. Alexandre-Théophile Vandermonde, Claude-Louis Berthollet, Gaspard Monge, Mémoire sur le
fer considéré dans ses différens états métalliques, [lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/
bpt6k6359836g/f1.image)], « Lû à l‘Académie Royale des Sciences, au mois de mai 1786
15. Alexis Aron, « Les conséquences économiques de l’invention de Sidney Gilchrist Thomas
(allocution) », La revue de métallurgie, no 12, décembre 1950, p. 18-22
16. (en) The journal of the Iron and Steel Institute, vol. XCI, Londres, 17 décembre 1915, 711 p. (lire
en ligne (https://archive.org/details/journalissue03instgoog)), « Statistics », p. 655-657
17. NF EN 10027-1 Février 2017 Systèmes de désignation des aciers - Partie 1 : désignation
symbolique (https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-10027-1/systemes-de-designation-des-
aciers-partie-1-designation-symbolique/article/856989/fa061066)
18. NF EN 10027-2 Juin 2015 Systèmes de désignation des aciers - Partie 2 : système numérique
(https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-en-10027-2/systemes-de-designation-des-aciers-parti
e-2-systeme-numerique/article/817079/fa183207)
19. Aciers Dual Phase et Complex Phase (http://automotive.arcelormittal.com/saturnus/sheets/A_F
R.html), sur arcelormittal.com, consulté le 2 novembre 2017
20. Les inox 304 et 316 (http://www.oxynov.fr/inox-304-316), sur oxynov.fr (consulté le 2 novembre
2017)
21. D. Beaulieu, A. Picard, R. Tremblay, B. Massicotte et G. Grondin, Calcul des charpentes d'acier,
t. I, cisc-icca, Institut canadien de la construction en acier, 2003, 794 p.
22. (en) Robert F. Service, « 'Supersteel' modeled on human bone is resistant to cracks » (http://ww
w.sciencemag.org/news/2017/03/supersteel-modeled-human-bone-resistant-cracks), Science,
9 mars 2017

Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Articles connexes
Acier (https://commons.wikimedia.org/wik
Théorie du soudage i/Steel?uselang=fr), sur Wikimedia
ArcelorMittal, numéro un mondial de la Commons
sidérurgie
Liste de producteurs d'acier Acier, sur Wikiversity
Aciérie électrique
Acier, sur Wikibooks
Low-background steel
Thyssen, grande famille allemande de
l'acier
Ferraille

Liens externes
Qu’est-ce que l’acier ? (http://www.acier.org/lacier/quest-ce-que-lacier.html)
(fr) (nl) Infosteel (Centre information acier) (http://www.infosteel.be)
L’association ConstruirAcier présente l’utilisation de l’acier dans les ouvrages de
construction du bâtiment et des travaux publics. (http://www.construiracier.fr)

Bibliographie
J. Barralis et G. Maeder, Précis de métallurgie, Paris, Afnor, Nathan, 1991, 4e éd.
(ISBN 978-2-09-194017-5)
J. Philibert, A. Vignes, Y. Bréchet et P. Combrade, Métallurgie, du minerai au matériau, Paris,
Dunod, 2002, 2e éd. (ISBN 978-2-10-006313-0), p. 8-10, 150-186, 617-623, 651, 654-661, 681-
700, 744-752
J.-L. Fanchon, Guide des sciences et technologies industrielles, Paris, Afnor, Nathan, 2010
(ISBN 978-2-09-178761-9 et 2-12-494112-7, OCLC 47854031 (https://worldcat.org/oclc/47854031&lang=fr),
é t ti li (htt //b k l f /b k ?id UKD4SAAACAAJ)) p 161 166
présentation en ligne (https://books.google.fr/books?id=UKD4SAAACAAJ)), p. 161-166

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