Chapitre 22 21 04 MDPM

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MECANIQUE DU POINT MATÉRIEL

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CHAPITRE 4 :
DYNAMIQUE DU POINT MATÉRIEL DANS UN
RÉFÉRENTIEL GALILÉEN
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PLAN:
Introduction
Généralités
Les principes de la dynamique du point ou les lois de
newton
Principe de relativité de Galilée
Les forces fondamentales
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Nous avons déjà signalé que l’objet de la mécanique était d’établir un


lien mathématique entre les circonstances d’un mouvement et les causes
qui influent sur lui, et d’exploiter ce lien dans un but de prévision, qui est
celui de toute science.
La cinématique a représenté sous une forme mathématique variable les
éléments caractéristiques d’un mouvement (position, vitesse,
accélération, hodographe). Il reste maintenant à représenter également
sous une forme mathématique accessible, les causes qui influent sur les
mouvements (les forces), à lier ces éléments les uns aux autres et aborder
le domaine de la prévision à l’aide d’équations.
Notons que les lois physiques sur lesquelles s’appuie la dynamique, et
qui seront présentées sous forme de principes, ont été énoncées par Issac
Newton.
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I ‐ GÉNÉRALITÉS
I ‐ 1 ‐ la masse
Prénoms par exemple, deux grandes boules pleines, de mêmes
dimensions, dont l’une est faite du liège et l’autre d’acier. Si l’on devait
déplacer ces boules sur une surface horizontale, il faudrait fournir
beaucoup plus d’effort pour faire rouler la boule d’acier.
De même, une fois les boules en mouvement il serait beaucoup plus
difficile d’immobiliser la boule d’acier. La vitesse d’un corps ne suffit
donc pas à décrire son mouvement dans tous ses aspects (causes et
conséquences).
Il faut donc, en plus des grandeurs cinématiques, introduire une quantité
caractérisant la répugnance du corps à toute modification de son
mouvement qui est l’inertie. Nous disons donc que l’inertie de la boule
d’acier est plus grande que celle de la boule de liège.
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La masse est un scalaire positif noté m, qui sert à quantifier cette inertie,
c'est à dire que la masse d'un corps mesure la difficulté qu'un corps
rencontre à changer sa vitesse.
C’est la quantité de matière contenue dans le volume du corps.
Nous postulons que la masse se conserve au cours du temps et qu’elle est
invariable par changement de référentiel. L'expérience montre que la
masse est une quantité scalaire positive qui obéit aux règles de
l'arithmétique conventionnelle. Enfin, dans le système international,
l'unité de la masse est le kilogramme (kg).
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I ‐ 2 ‐ notion de force
On appelle force toute cause capable de modifier le mouvement d’un
corps, ou de créer un mouvement si le corps est initialement au repos, ou
encore de créer une déformation.
La force a un caractère vectoriel. L’expérience quotidienne nous montre
bien ce caractère. Par exemple, lâchons un corps sans vitesse initiale, il
tombe suivant la verticale descendante qui définit la direction et le sens
de la force (poids) auquel est soumis le corps abandonné.
L’expérience (étude de la statique) montre aussi que les forces sont
additives; c'est à dire la force résultat de plusieurs actions mécaniques
(qu'on appelle la résultante des forces) est égale à la somme vectorielle
des forces dues à chacune de ces actions. Cette propriété se traduit par
l'égalité
L’unité de la force est le Newton (N)
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I ‐ 3 ‐ particule en interaction et particule isolée

Un point matériel est dit en interaction avec son environnement, s'il subit
des actions (des forces) de la part de son environnement.
Un point matériel est dit isolé, s’il n’est soumis à aucune interaction.
Un point matériel dont les actions mécaniques qu'il subit se compensent
exactement (la résultante est dit pseudo‐isolé.

I ‐ 4 ‐ référentiels galiléens ou d’inertie

Les principes de la mécanique ne sont valables que dans un référentiel


bien déterminé, dit référentiel galiléen. Voyons ce qu’est veut dire un
référentiel galiléen.
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I ‐ 4 ‐ a ‐ référentiel sidéral ou de Copernic

Le référentiel de Copernic RC(C, x, y, z) est, par définition, un référentiel


muni d’un repère d’espace dont l’origine est le centre d’inertie du
système solaire, ses axes Cx, Cy et Cz relient ce centre de masse à trois
étoiles très éloignées considérées comme fixes.
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I ‐ 4 ‐ b ‐ référentiel de Kepler
Le référentiel de Kepler RS se déduit du référentiel de Copernic par
une simple translation. L'origine S du repère de Kepler (repère
héliocentrique) est le centre d'inertie S du soleil, et ses axes sont
parallèles à ceux du référentiel de Copernic RC.

I ‐ 4 ‐ c ‐ référentiel Géocentrique
Le référentiel géocentrique est par définition un référentiel dont le
repère a son origine au centre d'inertie O de la terre et ses axes Ox,
Oy et Oz sont parallèles à ceux du référentiel de Copernic RC.
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I ‐ 4 ‐ d ‐ référentiel Terrestre

Le référentiel terrestre est par définition le référentiel dont le repère


d'espace a son origine en un point de la Terre et ses axes sont liés à la
rotation terrestre : un homme immobile est donc fixe dans le référentiel
terrestre.
I ‐ 4 ‐ e ‐ référentiel galiléen
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Un référentiel qu’on appelle galiléen (ou inertiel) est un référentiel dans


lequel le mouvement d’un point matériel isolé est rectiligne et
uniforme.
La recherche d'un référentiel inertiel est un sujet délicat, la détermination
concrète d'un tel référentiel est toujours approximative.
Un référentiel fixe ou animé d’un mouvement de translation rectiligne
uniforme par rapport au référentiel de Copernic est la meilleure
approximation d’un référentiel galiléen. Cependant, l'expérience nous
apprend que l'on peut toujours trouver un référentiel galiléen.
En pratique on se contente d'un référentiel approximativement inertiel,
approximation jugée satisfaisante pour l'expérience considérée. Ainsi, le
référentiel terrestre peut être supposé galiléen, sauf si les effets de la
rotation de la Terre ne sont pas négligeables : pour une expérience de
courte durée en laboratoire, on l'acceptera généralement.
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1‐ 5 ‐ quantité de mouvement
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II‐ LES PRINCIPES DE LA DYNAMIQUE DU POINT OU LES


LOIS DE NEWTON

Avant d'énoncer les trois lois de Newton qui régissent le mouvement


des corps, il faut préciser que ces lois ne sont valables que dans un
référentiel galiléen.
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II ‐ 1 ‐ première loi de Newton ou principe d’inertie


On a constaté qu'un corps réductible à un point matériel, quand il était
soustrait à toute action (particule isolée), était par rapport à un
référentiel galiléen, soit en équilibre, soit animé d'un mouvement
rectiligne uniforme. D'où la première loi qui s'énonce : “tout corps
isolé sur lequel n’agit aucune force extérieure est soit animé d’un
mouvement rectiligne uniforme, s’il est en mouvement, soit au repos s’il
est initialement au repos” Cela se traduit par :

Cette première loi de Newton est aussi appelée loi ou principe d'inertie
car elle s'applique à des points matériels dans un référentiel inertiel (ou
référentiel galiléen). On suppose aussi que l'observateur qui étudie le
mouvement se trouve dans un tel référentiel.
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II ‐ 2 ‐ deuxième loi de Newton ou principe fondamental de la


dynamique (P. F. D)
Dans un référentiel galiléen, une modification de la vitesse d’un point
matériel doit être attribuée à une cause qui est la résultante des forces
agissantes sur lui. Cependant, on a vu que l’effet d’une même force est
senti plus ou moins grand selon l’inertie du point matériel, c’est à dire,
selon sa masse. D’où l’idée du principe fondamentale de la dynamique
qui s’énonce :
" dans un référentiel galiléen la dérivée par rapport au temps de la
quantité de mouvement d’un point matériel est égale à la résultante des
forces extérieures qui agissent sur lui «
Cela se traduit mathématiquement par :

(appelé aussi, théorème de la quantité de mouvement)


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II‐ 3 ‐ troisième loi de Newton ou principe des actions réciproques


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III‐ PRINCIPE DE RELATIVITÉ DE GALILÉE


Soient deux référentiels galiléens R et R′. Le référentiel R′ étant
animé d'un mouvement de translation uniforme de vitesse constante U
par rapport au référentiel R. Soit une particule M de masse m en
mouvement par rapport à R et par rapport à R′.
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Donc, pour deux référentiels R et R′ animés l'un par rapport à l'autre d'un
mouvement de translation uniforme, l'accélération d'un point matériel est
la même qu'on la mesure dans R ou dans R′. Donc les lois de la
mécanique s'expriment de la même manière dans R et dans R′. Cette
propriété est générale et non pas limitée aux seules lois de la mécanique,
et le principe de relativité de Galilée s'énonce : “les lois de la physique
sont identiques dans tous les référentiels animés d'un mouvement de
translation uniforme par rapport à un référentiel galiléen”.
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IV‐ LES FORCES FONDAMENTALES
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Nous venons de voir que la relation fondamentale de la dynamique fait


intervenir plusieurs concepts : les référentiels galiléens, la masse d'un
point matériel, la force qu'exerce le reste de l'univers sur ce point.
Grâce à cette relation et par des expériences convenables, il est
évidemment possible de représenter toute action physiquement bien
représentée par un vecteur force bien défini.
Le travail d'un physicien est de dresser un catalogue des actions, dans
lequel on puisera pour mettre en évidence un problème physiquement
bien défini.
Le rôle de la mécanique sera essentiellement d'apprendre à effectuer cette
mise en équation dans les meilleures conditions et d'en déduire le
maximum de conséquences utiles.
On distingue deux grandes catégories de forces. Les forces dites de
contact et les forces dites à distance.
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IV ‐ 1 ‐ les forces à distance


Ce sont les forces qui s’exercent à distance. Dues à des propriétés
particulières de la matière, elles se manifestent dés que la distance
entre les deux systèmes n'est pas trop grande par rapport à leurs
dimensions. La forces d’attraction entre deux corps (appelée force
gravitationnelle), les forces électromagnétiques entre des charges en
mouvement, et les forces nucléaires sont des exemples des forces à
distance.
Dans la mesure où les corps en présence sont réductibles à deux points
matériels M1 et M2, d'après le principe de l'action et de la réaction, ces
actions à distance sont portées par M1M2 et telles que :
L'expérience montre qu'elles ont une norme inversement
proportionnelle au carré de la distance M1M2 et proportionnelle à des
coefficients algébriques caractéristiques des deux points.
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Donnons quelques exemples des forces à distance :


IV ‐ 1 ‐ a ‐ l'interaction gravitationnelle
Cette force attractive est responsable du mouvement des corps célestes et
explique le poids d'un corps. Cette interaction est déduite, en théorie
classique par la loi de Newton et intéresse tous les corps, chargés ou non.
Un point matériel M1 subit de la part d'un autre point matériel M2 une
force d'expression :
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IV ‐ 1 ‐ b ‐ l'interaction électromagnétique
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IV ‐ 2 ‐ les forces de contact


Ce sont les forces qui résultent d’un contact physique entre le corps (ou
point matériel) et son environnement.
Considérons deux exemples de forces de contact.
IV ‐ 2 ‐ a ‐la réaction d'une surface ou d'une courbe
Les forces de frottement et la force de pression sont des exemples de
forces de contact.
Un exemple important des forces de contact est la réaction exercée sur
un point matériel en mouvement sur une courbe ou une surface. Ces
points matériels sont dits des points liés (le degré de liberté est
inférieur à trois en raison des liaisons).
Soit un point matériel en contact en un point M d'une surface où on
définit un plan tangent et une normale . L'expérience montre que du fait
de ce contact la surface exerce sur le point matériel une action,
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dite action de contact, appliquée au point matériel qui se trouve en M à


l'instant considérée, représentée par le vecteur R, appelée la réaction de
la surface ou de la courbe sur le point matériel en M.
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„les forces de frottement


Lorsqu'un corps se déplace sur une surface (ou une courbe) ou dans un
fluide, il y a une résistance au mouvement attribuée à l'interaction entre
le corps et son environnement qu'on appelle force de frottement
représenté par la composante tangentielle RT de la réaction. Ce type de
force joue un rôle très important dans la vie courante, elle nous permet
de marcher, et de nous déplacer à l'aide des automobiles, bicyclette,
etc...
a ‐ force de frottement solide
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b ‐ action de contact entre un solide et un fluide

On modélise l'ensemble des interactions microscopiques


entre un solide et le fluide par la force de frottement fluide.
Les actions de contact entre solides et liquides, mettant en jeu
la viscosité, sont complexes, et leur étude est du domaine des
techniques particulières (mécanique des fluides, étude du
lubrifiant, …) Il n'y a pas une loi générale pour exprimer
cette force, mais on se contente d'utiliser deux lois décrivant
les deux cas limites :
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IV‐ 2 ‐ b ‐ la tension d'un ressort


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‐ RÉSOUDRE UN PROBLÈME DE DYNAMIQUE

Pour résoudre un problème de dynamique , il convient de procéder suivant une


démarche bien déterminée :

• définition du système : dans notre cas, le système est toujours formé par un point
matériel
‚nature du référentiel R par rapport auquel on étudie le mouvement (galiléen ou non
galiléen). Le cas où le référentiel n'est pas galiléen sera traité dans le chapitre 8. Dans
ce paragraphe tous les référentiels sont considérés comme galiléens.
ƒbilan des forces appliquées au point matériel.
„expression vectorielle de la relation fondamentale de la dynamique(R.F.D).
… projection de la R.F.D sur une base.
†intégration des équations différentielles en tenant compte des conditions initiales.
‡analyse du résultat

Illustrons ceci par deux exemples.


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VI‐ Equilibre du point matériel


‐ 1 ‐ définitions
Soit, dans un référentiel R, un point matériel soumis à plusieurs
forces. On dit que M est en équilibre dans R si sa vitesse reste
indéfiniment nulle dans ce référentiel (les coordonnées du point
matériel M, dans le référentiel R, prennent des valeurs constantes)
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VI ‐ 2 ‐ stabilité de l'équilibre
Un équilibre est stable si, lorsque le point est légèrement écarté de sa
position d'équilibre il tend à y revenir. Il est instable dans le cas
contraire. L'équilibre est indifférent si lorsque le point est légèrement
écarté de sa position d'équilibre, il reste en équilibre dans sa nouvelle
position.
Exercice

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