Dtu - 273 - WWW - Engcopilot.com-Dtu 65.10 (NF P52-305-2)

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 17

https://www.engcopilot.

com/
Reef4 - CSTB Page 1 sur 17

Reef4 version 4.4.3.1 - Edition 174 - Décembre 2013


Document : DTU 65.10 (NF P52-305-2) (mai 1993) : Canalisations d'eau chaude ou froide sous pression et canalisations
d'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales à l'intérieur des bâtiments - Règles générales de mise en oeuvre - Partie 2 :
Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P52-305-2)

NF P 52-305-2
Mai 1993
DTU 65.10

Travaux de bâtiment - marchés


privés
Canalisations d'eau chaude ou froide sous
pression et canalisations d'évacuation des
eaux usées et des eaux pluviales à l'intérieur
des bâtiments - règles générales de mise en
oeuvre
Partie 2 : Cahier des Clauses Spéciales

Building works - Private contracts - Piping used for cold and


hot pressure water and piping for evacuation waste water and rain
water inside buildings - General rules of execution - Part 2 :
Special clauses
Bauarbeiten - Private Baukontrakte - Rohrleitungen für unter
Druck stehendes Warm-und Kaltwasser und Rohrleitungen zur
Ableitung von Abwasser und Regenwasser innerhalb von
Gebäuden - Allgemeine Regeln zur Ausführung - Teil 2 :
Sondervorschriften

Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de
l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993.
Norme reprenant le DTU 65.10 de février 1990 sans modifications.
L'annexe est contractuelle (normative).

Correspondance
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme
ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.

Analyse
La présente norme propose les clauses administratives spéciales à
insérer dans un marché de travaux de canalisations d'eau froide et
d'eau chaude sous pression et des canalisations d'évacuation des eaux
usées et eaux pluviales à l'intérieur des bâtiments visées par la norme
NF P 52-305-1 (référence DTU 65.10).

Descripteurs
bâtiment, contrat, canalisation d'eau, canalisation sous pression, eau

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 2 sur 17

froide, eau chaude, évacuation d'eau, eaux usées, eau pluviale.

Sommaire
Liste des auteurs
1 Objet
2 Consistance des travaux
2.1 Les travaux comprennent
2.2 Les travaux ne comprennent que sur prescriptions des Documents Particuliers du Marché (DPM)
2.3
2.4 Les travaux ne comprennent pas
2.5 Rebouchage des réservations et raccords de revêtement autour des canalisations
2.5.1 Rebouchage des réservations
2.5.1.1 En travaux neufs
2.5.1.2 En bâtiments existants
2.5.2 Raccords de revêtement
2.5.2.1 En travaux neufs
2.5.2.2 En bâtiments existants
2.5.3 Cas particulier de traversée de cloison
3 Coordination avec les autres intervenants
3.1 Nécessité de précisions sur certains ouvrages
3.1.1 Vides sanitaires accessibles
3.1.2 Vides techniques
3.1.3 Cote de réservation
3.1.4 Calorifuge
3.2 Informations réciproques
3.2.1 Informations données par l'installateur
3.2.2 Informations reçues par l'installateur
3.3 Passage de canalisations à travers une chape ou dalle flottante
3.4 Pénétration de descentes d'eau pluviale à l'intérieur du bâtiment
3.5 Arrêt des chutes et descentes
3.6 Ventilations de chute - sortie en toiture et terrasse
3.7 Raccordement des appareils et équipements
1 er cas La fourniture de l'appareil ou de l'équipement est à la charge de l'intallateur
2 e cas Dans le cas contraire
3.8 Pose de canalisations en vide sanitaire accessible
4 Réception
5 Entretien des installations
Annexe Informations à inclure dans un dossier de consultation

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 3 sur 17

membres de la commission spécialisée du DTU 65.10 relatif aux canalisations d'eau chaude
ou froide sous pression et canalisations d'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales à
l'intérieur des bâtiments
Rédacteur : M. DESLANDRES, CETP
Animateur : Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics
(CEBTP)
Membres :
MM.
BAILLON et CHINCHOLE, représentant le Syndicat National des Fabricants des Tubes et
Raccords en PVC rigide (SNFTRPVCR)
BERTIN, représentant le Bureau de Normalisation des Tubes en acier (BNTA)
BEZILLE, représentant le Centre Technique des Tuiles et des Briques (CTTB)
BREVILLE, représentant la Société TREFIMETAUX
CAROFF, représentant le Bureau VERITAS
CASSETTE et CLAIN, représentant l'Union Climatique de France (UCF)
CHEVRETEAU, représentant le Service Technique des Bâtiments Fortifications et Travaux
(STBFT)
CLAUZON, représentant l'Union Nationale de la Maçonnerie (UNM)
DALIGAND, représentant le Syndicat National des Industries du Plâtre (SNIP)
DAUVERGNE, représentant le Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et
des Travaux Publics (CEBTP)
DESTOUCHES, représentant la Société Destouches
DORE, représentant la Chambre Syndicale Nationale de l'Etanchéité (CSNE)
DUVAL, représentant l'Association Française de Normalisation (AFNOR)
FRANCESCHINA et BAUDOUX, représentant l'Union Nationale des Entrepreneurs
Céramistes du Bâtiment (UNECB)
GAILLOT, représentant la Société PROFOBAT
HRABOVSKY, représentant la Fédération Nationale du Bâtiment (FNB)
JARDRY, représentant l'Union Nationale des Fédérations d'Organismes HLM (UNFOHLM)
LOOSDREGT, représentant le Syndicat Professionnel des Distributeurs d'eau
LABARDE, représentant la Fédération Nationale des Promoteurs Constructeurs (FNPC)
LAINE, représentant l'Union Nationale des Revêtements de Sols et du Tapis (UNRST)
LAMYEICHE, représentant la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du
Bâtiment (CAPEB)
LAVILLAUGUET, représentant la Chambre Syndicale Nationale des Entreprises et Industries
de l'Hygiène Publique (CSNEIHP)
LE BELLAC, représentant l'Association des Ingénieurs en Chauffage et Ventilation de France
(AICVF)
LE RICHE, représentant les Etablissements DEGOND
LELIEVRE, représentant la Chambre des Ingénieurs Conseils de France (CICF)
LESUR, représentant l'Union Nationale des Chambres Syndicales de Couverture et Plomberie
de France (UNCP)
LOURDIN, représentant le Ministère de l'Agriculture
MAMBOURG, représentant le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)
MONTOUT, représentant le Laboratoire d'hygiène de la ville de Paris
MOZER, représentant le Centre National d'Etudes Techniques des HLM (CNET-HLM)
NIEVIADOMY, représentant l'Union Nationale des Entrepreneurs Plâtriers (UNEP)
PATUREL, représentant Contrôle et Prévention (CEP)
PHAM, représentant la Chambre Syndicale des Sociétés d'Etudes et de Conseils (SYNTEC)
POTIN, représentant la Société de Contrôle Technique et d'Expertise de la Construction

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 4 sur 17

(SOCOTEC)
QUARTIER, représentant la Société DELACOMMUNE et DUMONT
RICHET, représentant le Syndicat des Fabricants de Tubes en Cuivre et Alliages (STCA)
SEMIK, représentant le Syndicat National des Entreprises de gestion d'équipements
thermiques et de climatisation (SNEC)
THUT, représentant le Syndicat National de l'Isolation (SNI)

1 Objet
Le présent document a pour objet de définir les clauses administratives spéciales aux marchés de travaux
relatifs aux canalisations d'eau à l'intérieur des bâtiments, travaux faisant l'objet du DTU 65.10 (Règles
générales - Cahier des clauses techniques) et des autres DTU - Cahiers des clauses techniques relatifs à
la plomberie et au chauffage 1 .
1)
Voir en particulier :
les divers DTU s'intéressant à la nature des canalisations,
le DTU sur le dimensionnement des canalisations de plomberie-sanitaire - eaux pluviales,
( DTU 60.11 ).
le futur DTU sur la conception des installations de plomberie-sanitaire,
dans l'attente de sa révision complète, les parties non révisées du DTU 60.1 et de ses
additifs .

En l'absence de clauses administratives générales dans le marché, les parties se référeront à la norme
NF P 03-001 .

2 Consistance des travaux


2.1 Les travaux comprennent
les études d'ensemble et de détails et les plans nécessaires à l'exécution des travaux de
canalisations ;
la fourniture, la pose et le calage des canalisations selon les prescriptions techniques des DTU cités
précédemment ;
Il est rappelé que, selon le DTU 65.10 , les canalisations comprennent l'ensemble des
tuyauteries et de leurs accessoires, leur protection, calorifugeage et gainage éventuels.

le raccordement et le jointoiement des canalisations intérieures de descentes d'eau pluviale à


l'ouvrage de toiture existant, si le moignon dépasse, lors de l'intervention de l'installateur, la sous-
face de la toiture de 0,08 m minimum (0,15 m dans le cas de toiture-terrasse : cf. le DTU 43.1 , voir
fig. 1 ).
Si le moignon n'est pas en place au moment de l'intervention de l'installateur, ce dernier laissera en
attente un manchon avec un joint à lèvre dans lequel l'étancheur introduira le moignon en s'assurant
de l'étanchéité. Si l'installateur ne laisse pas en attente un manchon avec joint à lèvre, il reviendra
faire le joint quand l'étancheur aura mis en place la platine et le moignon ;
le raccordement et le jointoiement des canalisations d'évacuation des eaux usées au moignon
raccordé au revêtement d'étanchéité intérieure si ce moignon dépasse la sous-face du plancher de
0,15 m environ (cas des planchers intermédiaires revêtus d'étanchéité) ;
le raccordement et le jointoiement des tuyaux de ventilation des chutes en sortie de toiture s'ils sont
prévus au paragraphe 3.6 ;
le raccordement des canalisations d'évacuation aux siphons de sol, en l'absence de revêtement
d'étanchéité ;
la fourniture et la pose des fourreaux et le remplissage éventuel entre canalisation et fourreau ;
l'exécution des saignées et l'enrobage des canalisations dans le cas des canalisations engravées
conformément aux paragraphes 4.4 et 4.5 du Cahier des Clauses Techniques (CCT) du DTU 65.10 ;
la sortie des canalisations d'évacuation jusqu'à 0,50 m hors du bâtiment et leur raccordement au
réseau d'assainissement lorsque ce dernier existe en deçà de cette distance.

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 5 sur 17

Dans le cas où le réseau d'assainissement n'est pas encore réalisé à l'extérieur du bâtiment,
l'installateur arrête ses canalisations à 0,50 m du nu extérieur de la façade (tel qu'il est au niveau du
sol extérieur) et le jointoiement avec ce réseau n'est pas à sa charge ;
le raccordement des chutes et descentes aux collecteurs dans les conditions du paragraphe 3.5 ;
l'exécution des dispositifs de butée éventuels pour les canalisations enterrées ;
la réalisation des essais décrits dans le CCT du DTU 65.10 , la fourniture des énergies étant à la
charge du maître d'ouvrage.

2.2 Les travaux ne comprennent que sur prescriptions des Documents Particuliers du Marché
(DPM)
la justification des calculs ;
la fourniture des plans de recollement ;
le calorifugeage des canalisations non obligatoirement prévu au CCT du DTU 65.10 ;
la mise en oeuvre des dispositifs destinés à limiter les effets du gel dans les canalisations ;
la fourniture et la mise en oeuvre des tuyauteries de descentes d'eau pluviale à l'extérieur du
bâtiment, y compris le pied de chute ;
les réservations dans les planchers, murs et cloisons, définies dans les plans établis par l'installateur
( voir § 3.2.1 ) ;
les terrassements et exécution des caniveaux pour canalisations enterrées ;
la pose des différents compteurs de distribution publique d'eau ;
la fourniture et la pose des appareils sanitaires, leur robinetterie et leurs accessoires ;
la fourniture et la pose (ou la fourniture seule) des siphons de sol ;
la fourniture et la pose des appareils tels que de production, échange ou récupération de chaleur ou
de froid ainsi que leurs accessoires tels qu'organe de coupure, organe de sécurité, siphon,
raccordement électrique ( cf. § 3.7 ), pompe, surpresseur, réducteur,...
Ces trois dernières catégories de prestations ne sont pas décrites dans les divers CCT
existants sur les canalisations. Elles s'ajoutent souvent aux prestations « canalisations seules
» pour constituer des lots de travaux relatifs à des installations complètes. Elles sont donc
citées dans le présent CCS pour correspondre à la réalité de nombreux marchés.
Sauf mention explicite dans les DPM, la pose et le raccordement d'appareils ou accessoires
non fournis par l'installateur ne sont pas à sa charge.

2.3
Les travaux demandés au moment du chantier et non prévus dans les DPM sont exécutés dans le cadre
d'un avenant. C'est le cas notamment :
des percements de parois ;

Ce cas doit rester rare. Il est recommandé en effet, pour des raisons de stabilité de la
construction, que les percements soient effectués par l'entreprise de gros oeuvre.

de l'exécution des parois de gaines techniques et des trappes de visite ;


de la fourniture et de la mise en oeuvre des ouvrages de toiture (par exemple platine et moignon)
pour la collecte des eaux pluviales et leur pénétration à l'intérieur du bâtiment (dont le raccordement
est prévu en 2.1 ) ;
de la mise en oeuvre des ouvrages de toiture assurant les traversées de ventilation de chutes ( cf. §
3.6 ) ;
des liaisons équipotentielles ;
dans le cas de travaux en bâtiments existants, la réfection des parois (rebouchage des trémies,
dressement des parements, habillage, ...), mises à nues par la dépose des canalisations anciennes.

2.4 Les travaux ne comprennent pas


l'enrobage des canalisations dans les éléments de gros oeuvre ;
les études et les travaux pour la réalisation des vides sanitaires accessibles, des vides techniques et
des drainages éventuels ;

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 6 sur 17

Il n'est pas dans la vocation des installateurs de chauffage, plomberie et sanitaire de traiter les
problèmes de sols et de fondations (par exemple de l'opportunité d'un drainage).

toutes prestations et toutes fournitures de produits nécessaires à l'exploitation de l'installation après


les essais de la première mise en service ;
tous travaux d'entretien.
Les prestations d'exploitation et d'entretien (pour la maintenance de l'installation, voir
paragraphe 5 ) sont de nature différente de celles de première installation. Pour cette raison,
elles font l'objet, en général, d'un marché spécialisé, distinct des marchés de canalisations
visés ici.

2.5 Rebouchage des réservations et raccords de revêtement autour des canalisations


Il s'agit des revêtements de sol ou de mur : carrelage, parquet, peinture, etc. Il ne s'agit pas de
revêtements d'étanchéité.

2.5.1 Rebouchage des réservations


2.5.1.1 En travaux neufs
Si le rebouchage n'est pas prévu dans les DPM au lot gros oeuvre, deux cas peuvent se présenter :
1 er cas : les réservations ont les dimensions et l'implantation données par l'installateur ( cf. § 3.2.1 ) : le
rebouchage est à la charge de ce dernier.
2 e cas : les réservations n'ont pas les dimensions ou l'implantation données par l'installateur : le
rebouchage n'est pas à sa charge.
Le rebouchage des percements est à la charge de celui qui les a exécutés.
2.5.1.2 En bâtiments existants
Le rebouchage des trous créés pour le passage des canalisations n'est pas à la charge de l'installateur.
2.5.2 Raccords de revêtement
2.5.2.1 En travaux neufs
Pour les traversées de parois (murs et planchers), les fourreaux ou canalisations étant mis en place avant
l'intervention de l'entreprise de revêtement, il n'y a pas de raccords de revêtement. Les découpes sont
exécutées lors de la pose du revêtement par l'entreprise de revêtement (cas des carrelages par exemple).
2.5.2.2 En bâtiments existants
A défaut d'indications dans les DPM, les raccords de revêtement ne sont pas à la charge de l'installateur.
2.5.3 Cas particulier de traversée de cloison
Si une cloison (paroi de gaine technique par exemple) est montée après pose d'une canalisation
traversante, le rebouchage et le raccord de revêtement ne sont pas à la charge de l'installateur.

3 Coordination avec les autres intervenants


Le maître d'ouvrage désigne ses représentants ainsi que le maître d'oeuvre éventuel, le contrôleur
technique éventuel et indique à l'installateur les missions confiées et les pouvoirs délégués à chacun, en
particulier pour ce qui est de la coordination avec les autres entreprises.
L'exigence du respect de certains labels ou de prestations sortant du champ d'application du
présent DTU ou de réglementations spécifiques (exemples : exigences supérieures à ce que
prévoit la réglementation thermique, acoustique, ...) ne peut être imposée à l'installateur que dans
la mesure où cette exigence exceptionnelle figure dans les documents de l'appel d'offres et du
marché.

3.1 Nécessité de précisions sur certains ouvrages


Les répercussions des points évoqués ci-après sont importantes sur la qualité des ouvrages et leur
pérennité.

Le passage de canalisations dans les vides sanitaires ou incorporées dans le gros oeuvre doit avoir été
explicitement prévu dans le dossier de consultation des entreprises.

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 7 sur 17

L'installateur n'a pas à vérifier que les dispositions du projet concernant l'enrobage et l'encastrement de
canalisations dans les éléments porteurs, relatives à la stabilité du bâtiment ou à la pérennité des
canalisations enrobées (risque de corrosion externe, par exemple), sont satisfaisantes.
Cette vérification appartient au maître d'oeuvre ou aux entreprises réalisant les ouvrages
concernés.

3.1.1 Vides sanitaires accessibles


Si l'accessibilité des vides sanitaires telle qu'indiquée à l' Annexe 1 du CCT du DTU 65.10 n'a pas été
prévue et définie à l'appel d'offres dans le dossier de consultation des entreprises de gros oeuvre et de
terrassement (notamment par des plans fixant l'ensemble du tracé et toutes les coupes nécessaires de
tranchées techniques envisagées à ce sujet dans les vides sanitaires) et en l'absence d'une telle étude
préalable du ressort du concepteur, les suppléments correspondant aux surprofondeurs, à la réalisation
de l'accès et aux travaux de drainage éventuellement nécessaires pour assainir les tranchées
techniques, sont à la charge du maître d'ouvrage.
3.1.2 Vides techniques
Si les vides techniques (voir définition à l' Annexe 1 du CCT du DTU 65.10 ) n'ont pas été prévus et
définis à l'appel d'offres dans le dossier de consultation des entreprises de gros oeuvre et terrassement,
notamment par des plans et coupes définissant complètement les ouvrages, les suppléments
correspondant aux travaux non prévus et non définis aux DPM, notamment les surprofondeurs, la
réalisation des sols et des parois, le drainage, la ventilation et les accès sont à la charge du maître
d'ouvrage.
3.1.3 Cote de réservation
Dans le cas de canalisations incorporées dans un ravoirage ou une forme, la détermination de la distance
verticale à réserver entre la structure porteuse du plancher et le sol fini (cote de réservation) est du
ressort du concepteur.
1. La cote de réservation dépend non seulement des canalisations à incorporer et des distances
d'enrobage ( voir § 4.4.2 du CCT du DTU 65.10 ) mais aussi :
de la nature et de l'épaisseur du matériau de revêtement,
de la nature et de l'épaisseur du mortier de pose des carrelages ou de la chape support
de sol souple,
du mode de pose (scellement, collage, désolidarisation, ...),
de la présence éventuelle d'un isolant et de la compressibilité de ce dernier,
des tolérances relatives aux différents ouvrages concernés.
2. La fixation mécanique de barres de seuil (cas des revêtements de sols souples) pour les
portes sous lesquelles passent des canalisations rend nécessaire une distance suffisante
entre la génératrice supérieure des canalisations et le niveau supérieur de la chape. En
général, une distance de 40 mm convient.

3.1.4 Calorifuge
Au cas où les DPM ne précisent pas le calorifuge à apporter sur les tuyauteries, l'installateur doit indiquer
les caractéristiques thermiques du calorifuge (résistance thermique) correspondant à sa proposition.

3.2 Informations réciproques


3.2.1 Informations données par l'installateur
L'installateur doit fournir au maître d'oeuvre, avant exécution des travaux concernés des autres corps
d'état, les informations suivantes :
les plans donnant la position, la forme et les dimensions des réservations dans les parois (murs et
planchers) ;
1. Les réservations de forme rectangulaire circonscrites aux gabarits des canalisations ou
fourreaux sont admises.
2. Dans le cas de parois en béton, il est rappelé que les écarts admissibles à la réalisation
par rapport aux cotes de positionnement et aux cotes de dimensions des réservations
sont de ± 2 cm ( DTU 21 - CCT ).

la position et le diamètre extérieur des canalisations ou fourreaux à incorporer dans les éléments de

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 8 sur 17

gros oeuvre et les cloisons, compte tenu de l'épaisseur du calorifuge éventuel ;


la confirmation de la position et de l'encombrement en largeur des canalisations passant en sous-
face des vides sanitaires ;
la position et le diamètre des ventilations de chutes ;
la position et le diamètre des chutes et descentes à la limite de ses prestations en sous-sol ( cf. §
3.5 ). Il donne également le type de raccord (en général emboîture) à laisser en attente par l'autre
entreprise ;
la position, le diamètre et le débit brut des canalisations d'évacuation posées en limite de ses
prestations ainsi que le coefficient de remplissage pour les canalisations d'allure horizontale.
3.2.2 Informations reçues par l'installateur
L'installateur doit posséder dans les délais prescrits par le marché ou, à défaut, 1 mois avant son
intervention telle que prévue au planning, les plans d'exécution confirmant les informations suivantes :
la nature des planchers, murs et cloisons du bâtiment ;
l'ensemble du tracé et les coupes des tranchées techniques prévues dans les vides sanitaires
accessibles ;
la position des gaines techniques verticales et la nature des autres fluides transportés dans ces
gaines ;
la position et les caractéristiques des appareils et équipements fournis et posés par d'autres
entreprises ;
la position et la forme de chaque moignon de collecte des eaux pluviales ainsi que la surface en
plan recueillie par chacun ;
la position et les caractéristiques du réseau d'assainissement ;
les caractéristiques du réseau de distribution publique d'eau potable, en particulier la nature de
l'eau, sa pression minimale, sa pression maximale, le diamètre du compteur et son emplacement.
De plus, 15 jours avant son intervention, doivent être tracés :
sur les murs, le trait de niveau à 1 m du sol fini ;
sur le sol, le contour des cloisons (nus finis) dans la zone des canalisations. A défaut de tracé,
l'implantation des cloisons doit être donnée par des cotes fixant ces contours par rapport à des
repères existants (angles de murs, ...).

3.3 Passage de canalisations à travers une chape ou dalle flottante


La chape ou dalle flottante doit être exécutée après le passage des canalisations ou la mise en place des
fourreaux.

3.4 Pénétration de descentes d'eau pluviale à l'intérieur du bâtiment


Dans ce cas, les DPM doivent donner les diamètres et les débits à évacuer et fixer les limites des
prestations.
Si rien n'est fixé sur ce point et dans le cas de pénétration sous le niveau du sol extérieur, les limites de
prestations sont celles de la figure 2,1 ci-après (la fig. 2.2 correspond au cas d'évacuation à l'extérieur).

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 9 sur 17

Fig.2.1 Coupes verticales/pénétration de descente d'eau


pluviale à l'intérieur d'un bâtiment, sous le niveau du sol
extérieur - limite des prestations

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 10 sur 17

Fig.2.2 Coupes verticales/raccordement de descente


d'eau pluviale sur canalisations extérieures enterrées -
limite des prestations

3.5 Arrêt des chutes et descentes


Dans le cas de reprise par une canalisation enterrée, l'installateur descend la canalisation sur la hauteur
du niveau ( cf. fig. 3.1 ).

Fig.3.1 Coupes verticales/arrêt des chutes ou descentes


sur canalisations enterrées
Dans le cas de reprise par une canalisation en élévation posée par une autre entreprise, l'installateur
arrête la chute ou descente entre 0,08 m et 0,15 m sous le plafond du plancher haut du sous-sol ( cf. fig.
3.2 ).

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 11 sur 17

Fig.3.2 Coupes verticales/arrêt des chutes ou descentes


sur canalisations en élévation
Dans tous les cas, il réalise le jointement sur le raccord existant si ce dernier est conforme en nature et
en position aux informations qu'il a données ( cf. § 3.2.1 ).

3.6 Ventilations de chute - sortie en toiture et terrasse


A défaut d'indications dans les DPM qui peuvent préciser d'autres dispositions, le principe est que
l'installateur n'assure pas l'étanchéité à la pluie et aux eaux de condensation de la toiture à
l'emplacement de la sortie de ventilation.
Dans le cas de toiture sans revêtement d'étanchéité, lorsque la toiture est réalisée après l'intervention de
l'installateur, ce dernier arrête le tuyau de ventilation à 0,15 m du niveau prévu de la sous-face. Il ne
réalise pas l'ouvrage de traversée ni le raccordement.
Dans le cas de toiture avec revêtement d'étanchéité, à défaut d'indications dans les DPM, les limites des
prestations sont celles indiquées sur les figures 4.1.1 et 4.2.1 .
Les figures 4 sont des exemples de réalisations issus du DTU 43.1 - Cahier des Charges .

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 12 sur 17

Figure 4.1.1 Différents cas de sortie de ventilation de


chutes en toiture-terrasse/coupes verticales d'après le
DTU 43.1 (CCT)

Figure 4.1.2 Différents cas de sortie de ventilation de


chutes en toiture-terrasse/coupes verticales d'après le
DTU 43.1 (CCT)

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 13 sur 17

Figure 4.1.3 Différents cas de sortie de ventilation de


chutes en toiture-terrasse/coupes verticales d'après le
DTU 43.1 (CCT)

Figure 4.2.1 Différents cas de sortie de ventilation de


chutes avec un dé en béton en toiture-terrasse/coupes
verticales d'après le DTU 43.1 (CCT)

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 14 sur 17

Figure 4.2.2 Différents cas de sortie de ventilation de


chutes avec un dé en toiture-terrasse/coupes verticales
d'après le DTU 43.1 (CCT)

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 15 sur 17

Figure 4.2.3 Différents cas de sortie de ventilation de


chutes avec un dé en toiture-terrasse/coupes verticales
d'après le DTU 43.1 (CCT)

3.7 Raccordement des appareils et équipements


Le principe est que celui qui fournit l'appareil en effectue tous les raccordements nécessaires à son
fonctionnement.

1 er cas La fourniture de l'appareil ou de l'équipement est à la charge de l'intallateur


Ce dernier doit le raccordement hydraulique et la mise en oeuvre des accessoires nécessaires au
fonctionnement de l'appareil. Dans le cas d'un appareil utilisant l'électricité, l'installateur doit le
raccordement électrique entre l'appareil et le boîtier en attente posé par l'électricien à proximité
immédiate de l'appareil (dans le même local).
Le raccordement électrique concerne aussi bien l'alimentation que les réseaux d'alarme,
d'asservissement, etc.

2 e cas Dans le cas contraire


L'installateur arrête ses canalisations conformément aux indications des plans ; à défaut d'indication, il
s'arrête à 0,10 m des organes de raccordement de l'appareil ou équipement, sans intervention sur
l'appareil existant ou à venir.

3.8 Pose de canalisations en vide sanitaire accessible


1. Quand il reçoit l'ordre de service de commencer les travaux l'installateur vérifie l'accessibilité des
vides sanitaires prévus comme tels ( voir le Cahier des Clauses Techniques du DTU 65.10, Annexe
1 ).
En cas d'anomalie, il informe le maître d'oeuvre. Il ne commence les travaux qu'après le
rétablissement de l'accessibilité et le délai d'exécution est repoussé d'autant.
2. Pendant la pose, si l'accessibilité du vide sanitaire n'est plus assurée ou si une nappe d'eau apparaît
à la surface du sol, l'installateur en informe le maître d'oeuvre et arrête son travail.
Le délai d'exécution est prolongé de la durée de cet arrêt.

4 Réception
La réception de l'installation est prononcée par le maître d'ouvrage ou son représentant après exécution
par l'installateur des essais définis au CCT .
Le maître d'oeuvre vérifie l'accessibilité des canalisations selon la définition du CCT (Annexe 1) .

5 Entretien des installations


Le maintien des qualités d'usage d'une installation dans le temps ne peut être obtenu que par l'entretien
de cette dernière.
Les opérations d'entretien, postérieures à la première mise en service, ne sont pas à la charge de
l'installateur.
Elles nécessitent la préservation des conditions d'accessibilité initiales (notamment en vide sanitaire
accessible et gaine technique et, pour les descentes d'eaux pluviales, l'accessibilité des assemblages
entre moignon et descente situés sous toiture) et des conditions de travail sur les organes à manipuler
fréquemment (vide technique).
L'installateur ne peut être tenu responsable des actions ultérieures rendant inaccessibles des parties
d'installations qui ne l'étaient pas à la réception.

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 16 sur 17

Figure 1 Débord du moignon d'entrée d'eau pluviale en


sous-face de toiture-terrasse coupe verticale d'après le
DTU 43.1 - CCT

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013
https://www.engcopilot.com/
Reef4 - CSTB Page 17 sur 17

Annexe Informations à inclure dans un dossier de consultation


La liste ci-après des renseignements nécessaires à l'installateur et aux autres entrepreneurs pour faire
leur proposition n'est pas complète, elle ne comprend pas les informations générales telles que :
localisation du chantier, nature du bâtiment à équiper, accès, cheminement, stockage, mesures
collectives prévues pour l'hygiène et la sécurité du personnel, etc.
a. Les informations suivantes sont nécessaires à la coordination des travaux :
nature et localisation des réseaux concessionnaires (eau, assainissement, chauffage, ...) ;
limites des prestations canalisations et équipements techniques si plusieurs entreprises
interviennent ;
caractéristiques des vides sanitaires, des vides techniques : hauteur, dimensions des
tranchées techniques, parois, ...
plan de toiture (pour les entrées d'eau pluviale, les sorties de ventilation) ;
autres plans du bâtiment ;
mode de passage des canalisations en partie courante : en apparent, en gaine technique,
enrobées avec ou sans fourreau, incorporées en ravoirage ou forme, enterrées... ;
limites des prestations pour les traversées de parois (murs et planchers) : réservation,
rebouchage, revêtement... ;
localisation des revêtements de parois nécessitant une intervention de l'installateur en deux
temps (exemple : passage des canalisations en apparent après pose des carrelages) ;
calendrier des travaux et ordre d'intervention des différents corps d'état.
b. Les informations suivantes sont à donner pour que les prestations correspondantes soient assurées
par l'installateur :
dispositions éventuelles à prendre en vue de limiter les effets du gel ;
éventualité de mise en charge de certains tronçons de canalisations d'évacuation ;
dans le cas de canalisations d'évacuation en acier, type de revêtement intérieur de protection à
assurer.

© Afnor 1993 - Imprimé par VINCI CONSTRUCTION FRANCE le


26/12/2013

https://www.engcopilot.com/
http://ireef.vinci-construction-france.net:9090/reef4/actions/documents/print.jsp?code... 26/12/2013

Vous aimerez peut-être aussi