ISBN ISBN 2-86891-171-4: Sommaire
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Document : NF P52-303-1 (DTU 65.8) (mai 1993) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse
noyés dans le béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
norme française
ISBN ISBN 2-86891-171-4
NF P 52-303-1
mai 1993
travaux de bâtiment
exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse noyés dans le béton
E : Building works - Execution of floor heating with hot water through synthetic pipes set in concrete - Part 1 : Technical specifications
D : Bauarbeiten - Ausführung von Warmwasser-Fussbodenheizungen mit einbetonierten Kunststoffrohen - Teil 1 : Technische Vorschriften
Statut
Norme française homologuéepar décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993.
Norme reprenant le DTU 65.8 de février 1990 sans modifications. Les annexes 1 et 2 sont données à titre informatif.
Correspondances
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.
Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de construction de planchers chauffants à eau chaude d'une
température maximale de 50 °C, et utilisant des tubes en matériau de synthèse noyés dans le béton ; ces tubes faisant l'objet d'un Avis Technique.
Descripteurs
bâtiment, contrat, plancher chauffant, eau chaude, tube raccord de tuyauterie, résine de synthèse, béton
© afnor 1993
membres de la commission d'études du DTU 65.8 relatif à l'exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en
matériau de synthèse noyés dans le béton
Rédacteurs :
MM.
- GAY,représentant le Syndicat national des fabricants de composants et de systèmes intégrés de chauffage par eau à basse température
(COCHEBAT)
- POTIER,représentant le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB)
Sommaire
Page de garde
Sommaire
24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 1 sur 15
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : NF P52-303-1 (DTU 65.8) (mai 1993) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse
noyés dans le béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
avertissement
chapitre 1 généralités
1.1 objet
1.2 domaine d'application
1.3 travaux visés par le présent document
1.4 respect de la réglementation
1.5 textes de références
1.6 avis techniques
chapitre 2 matériaux et matériels
2.1 constituants du plancher
2.1.1 ciments
2.1.2 granulats
2.1.3 eau de gâchage
2.1.4 armatures
2.1.5 adjuvants
2.1.6 isolants
2.2 éléments de chauffage
2.2.1 tubes
2.2.2 raccords
2.2.3 robinetterie et accessoires
2.2.4 accessoires de fixation et de mise en place
2.2.5 antigel du liquide caloporteur
chapitre 3 dispositions générales concernant les installations
3.1 dispositions concernant les revêtements de sol
3.2 dispositions concernant les éléments de chauffage
3.2.1 dispositif de limitation de température
3.2.2 sécurité
3.2.3 dispositifs d'arrêt et d'équilibrage
3.2.4 remplissage et purge
3.2.5 température de surface du sol
chapitre 4 mise en oeuvre
4.1 positionnement des tubes
4.1.1 dispositions générales
4.1.2 dispositions particulières
4.2 dispositions générales concernant la mise en place des tubes
4.2.1 stockage et transport
4.2.2 zone de garde
4.2.3 joints de construction des bâtiments
4.2.4 joints de fractionnement des dalles
4.2.5 joints de dilatation des dalles désolidarisées
4.2.6 pose et fixation
4.2.7 raccordements
4.2.8 voisinage des autres canalisations
4.3 dispositions générales concernant l'enrobage des tubes
4.3.1 qualité des bétons d'enrobage
4.3.2 bétonnage
4.3.3 vérification du tube pendant le bétonnage
4.3.4 réservations
4.3.5 réparation du tube
4.4 dispositions particulières concernant les revêtements de sol
4.4.1 revêtements de sol scellés
4.4.2 revêtements de sol collés
chapitre 5 première mise en température
annexe 1
annexe 2 textes normatifs cités en référence
1 documents techniques unifiés et règles de calcul
2 normes françaises
3 autres textes
avertissement
Ce document s'adresse à plusieurs corps d'état.
Bien que leCahier des Clauses Spécialesprécise la répartition des travaux, il a semblé utile à la Commission de rappeler, en marge de certains
paragraphes, quel corps d'état devait la prestation indiquée.
Ces travaux sont dus par ce corps d'état, sauf avis contraire des Documents Particuliers du Marché (DPM).
Les symboles utilisés sont :
- EMEntreprise de maçonnerie
- ECEntreprise de chauffage
- EREntreprise de revêtements de sol.
chapitre 1 généralités
1.1 objet
Le présent document a pour objet d'indiquer :
- les qualités des matériaux destinés à la réalisation d'un plancher chauffant à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse noyés
dans le béton ;
- les conditions normales d'exécution, d'essai, de réception et de mise en service de ces ouvrages.
COMMENTAIRE Les dispositions constructives doivent tenir compte de la présence d'un chauffage par le sol à eau chaude, en particulier pour
les points suivants :
- calcul de la structure (voir page 8),
- choix du revêtement de sol (voir § 3.1)
COMMENTAIRE
Les Avis Techniques sont délivrés suivant l'arrêté ministériel du 2 décembre 1969 (J.O. du 16 décembre 1969). Les éléments d'appréciation
nécessaires à la délivrance de ces Avis sont définis dans leGuide technique spécialisé pour la constitution de demande d'Avis Technique relatif à
des systèmes de canalisations en matières plastiques (approuvé par la Commission des Avis Techniques le 3 décembre 1984,Cahiers du CSTB,
mars 1985).
- les contraintes imposées à l'entrepreneur de maçonnerie et béton armé par la présence des éléments de chauffage, soit :
- le dimensionnement des dalles vis-à-vis de leur résistance mécanique,
- la qualité du béton,
- le bétonnage,
- l'épaisseur d'enrobage ;
- les contraintes imposées à toute entreprise relatives aux réservations (cf. § 4.3.4).
COMMENTAIRE N'est pas visée par ce document la mise en oeuvre du générateur de chaleur, du réseau de distribution et des différents
accessoires afférents.
NOTE 1
Nota :ces schémas servent uniquement à illustrer le domaine d'application du présent DTU et ne sont pas des exemples d'installations.
COMMENTAIRE
Parmi les décrets et arrêtés en cause, citons notamment :
l'arrêté interministériel du 23 juin 1978, relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des
bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public ;
ledécret 88-319 du 5 avril 1988 et l'arrêté de la même date, relatifs aux équipements et aux caractéristiques thermiques des bâtiments d'habitation ;
ledécret du 12 avril 1988relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments et de leurs équipements.
2.1.1 ciments
EMLes liants hydrauliques utilisés pour la confection du béton d'enrobage sont ceux définis dans leDTU 21 et la norme NF P 15-301, c'est-à-dire :
- des ciments Portland artificiels ou composés (CPA ou CPJ),
- des ciments de haut-fourneau (CHF),
- des ciments de laitier au clinker (CLK),
- des ciments au laitier et aux cendres (CLC),
COMMENTAIRE
La classe de résistance du ciment (45, 55, HP) et la sous-classe éventuelle (rapide ou non) sont choisies en fonction du calcul des ouvrages et de
leur exécution.
2.1.2 granulats
EMNe doivent être utilisés pour la confection du béton d'enrobage que des granulats naturels conformes aux spécifications duDTU 21.
De plus, la dimension du plus gros granulat est de 16 mm.
COMMENTAIRE
La granulométrie est choisie pour permettre l'enrobage correct à la fois des tubes et des armatures ou profilés.
2.1.4 armatures
EMLes armatures doivent être conformes aux spécifications duDTU 21.
2.1.5 adjuvants
EMLes adjuvants doivent être conformes aux spécifications duDTU 21.
2.1.6 isolants
ECDans le cadre de l'exécution d'un plancher chauffant en dalle désolidarisée isolée, les isolants de classe I ou II au sens duparagraphe 2.4.3.1 du
DTU 26.2sont seuls autorisés.
COMMENTAIRE
Les isolants certifiés ACERMI ayant les caractéristiques I S O L supérieures ou égales à 3 1 2 2 satisfont à cette prescription.
Cette prescription a pour but d'interdire l'emploi d'isolants trop compressibles qui pourrait entraîner des ruptures de la dalle.
Dans le cas de superposition de panneaux, c'est la classe de compressibilité du panneau résultant qui est prise en compte.
2.2.1 tubes
ECSont utilisables les différents tubes en matériau de synthèse bénéficiaires d'un Avis Technique favorable pour au moins la classe 2.
Les dimensions des tubes utilisables pour ces installations sont (Ø ext épaisseur en mm) :
- 12 1,1
- 16 1,5
- 20 1,9
- 25 2,3
COMMENTAIRE Les dimensions 12 1,1 et 25 2,3 ne sont utilisées que dans des cas particuliers. Dans tous les cas, il sera porté une
attention particulière à l'influence du choix du diamètre sur les pertes de charge de l'installation.
2.2.2 raccords
ECraccordement sur les tubes en matériau de synthèse
Sont utilisables :
- les raccords bénéficiaires d'un Avis Technique favorable pour au moins la classe 2 (marquage 1 étoile ou plus) si le tube utilisé est cité dans cet
Avis ;
- les raccords cités dans l'Avis Technique sur le système de canalisation en matériau de synthèse utilisé.
autres raccordements
Ce sont ceux où n'intervient pas le tube en matériau de synthèse.
Les raccords utilisés doivent être conformes aux normes en vigueur.
COMMENTAIRE
Les distributeurs (départ) et les collecteurs (retour) sont les organes centraux qui permettent la répartition du fluide vers les différentes boucles (voir
fig. page 5).
COMMENTAIRE
Un circuit de chauffage par le sol comporte, outre le tube en matériau de synthèse, différents éléments tels que générateurs, tubes métalliques,
raccords, robinetterie, etc.
Il est nécessaire de s'assurer auprès du fabricant d'antigel qu'il n'y a pas incompatibilité de son produit avec les matériaux employés.
Le liquide caloporteur est choisi en respectant les dispositions duRèglement Sanitaire Départemental.
COMMENTAIRE
Dans le cas de production d'eau chaude sanitaire par simple échange avec le fluide caloporteur, ce dernier doit être constitué de produits ayant
reçu un avis favorable du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France. Ceux-ci font l'objet de listes établies par le Ministère de la Santé,
publiées au Journal Officiel.
COMMENTAIRE
Outre le respect des règles de stabilité usuelles, il convient, dans la conception générale des structures, de tenir compte des phénomènes d'origine
thermique et notamment des dilatations des planchers et des façades.
Le chauffage par plancher peut imposer à la structure du bâtiment, aux planchers et aux façades des sollicitations dont il faut limiter les
conséquences par des mesures techniques appropriées, telles que la limitation de la dimension des panneaux.
Ces sollicitations peuvent être attribuées, d'une part, à la différence entre la température des façades et la température des planchers (plus élevée
qu'en l'absence de chauffage par plancher), d'autre part, aux chocs thermiques consécutifs soit à la commande du chauffage, soit à une chute
brutale de la température extérieure en période de fonctionnement.
Il n'est pas possible d'édicter des règles précises applicables dans tous les cas. Toutefois, voici quelques exemples de mesures éventuelles à
prendre :
- il peut être nécessaire de réduire les distances entre joints de dilatation ;
- il peut être nécessaire de prévoir des dispositions assurant la libre dilatation des planchers (par exemple, dalle désolidarisée isolée), ou de
prendre en compte, dans le calcul, les effets de ces dilatations sur la structure du bâtiment (par exemple, cas de la dalle pleine) ;
- il peut être nécessaire de renforcer les chaînages dans les liaisons planchers-façades et/ou de disposer des armatures complémentaires dans
les planchers pour s'opposer à leur fissuration.
COMMENTAIRE
La nature du revêtement de sol influe sur la puissance thermique émise par le plancher. Cette prescription a pour but de favoriser l'émission haute
du plancher.
La nature, le type et la résistance thermique du revêtement de sol sont indiqués dans les Documents Particuliers du Marché. En l'absence de
précisions sur ces données, les calculs sont faits avec la valeur de 0,15 m2.K/W. L'attention est attirée sur le fait que ce choix, s'il va dans le sens
de la sécurité de fonctionnement, entraîne généralement un surdimensionnement des installations.
COMMENTAIRE
Ce dispositif peut être intégré à la régulation.
3.2.2 sécurité
Un dispositif de sécurité indépendant de la régulation, avec réarmement manuel et fonctionnant même en l'absence de courant ou de fluide moteur,
coupe impérativement la fourniture de chaleur dans le circuit des panneaux lorsque la température du fluide atteint 65 °C.
Cette prescription ne vise pas les installations où la source de chaleur, de par sa nature, ne peut pas fournir un fluide à une température supérieure
à 65 °C.
COMMENTAIRE
Dans une installation individuelle, ce dispositif peut consister en une coupure de la chaudière si la température dans le circuit dépasse 65 °C.
Dans une installation collective, ce peut être une fermeture d'une vanne sur le circuit alimentant les panneaux avec, éventuellement, un arrêt des
pompes.
Certaines installations équipées de pompes à chaleur par exemple et dont la température ne peut pas dépasser 65° C sont dispensées de ce
dispositif.
COMMENTAIRE
Les fonctions arrêt et équilibrage peuvent être réalisées par le même appareil et incorporées aux collecteurs ou distributeurs.
COMMENTAIRE
Cette prescription reprend l'article 35.2 de l'arrêté du 23 juin 1978.
Afin d'éviter une température de sol trop hétérogène, l'espacement entre les tubes, qui est déterminé par le calcul, ne doit pas être supérieur à 35
cm dans le cas de ces locaux.
COMMENTAIRE
Pour respecter cette température limite de 28 °C, on peut être amené, dans certains endroits où la densité de tubes est importante (couloirs, etc.), à
limiter l'émission de ceux-ci. Ceci peut être réalisé par gainage d'une partie de ces tubes.
4.1.1.1 généralités
Les planchers sont conçus avec ou sans dalle en béton coulé en oeuvre.
S'il n'y a pas de dalle en béton coulé en oeuvre, la mise en place des tubes nécessite la réalisation d'une dalle complémentaire.
S'il est prévu une dalle en béton coulé en oeuvre, les tubes peuvent être incorporés dans cette dalle.
Dans tous les cas, les épaisseurs minimales d'enrobage doivent satisfaire aux prescriptions duparagraphe 4.1.1.2.
EMEn outre, la dalle doit comporter un quadrillage métallique anti-retrait.
ECLorsque ce quadrillage est placé sous les tubes, il doit être situé à au moins 1,5 cm de la surface inférieure de la dalle finie et les dispositifs
supportant le quadrillage doivent être indissociables de celui-ci et suffisamment nombreux afin que l'espace de 1,5 cm soit respecté en tout point.
COMMENTAIRE
Il n'est pas nécessaire de rajouter un tel quadrillage anti-retrait lorsque la dalle soit en comporte un d'origine, soit comporte une armature pour la
résistance mécanique susceptible de remplir cette fonction.
EML'épaisseur effective minimale, toutes tolérances épuisées, entre la génératrice supérieure du tube et la surface brute de la dalle est de 30 mm.
COMMENTAIRE
Les épaisseurs définies ci-dessus étant des épaisseurs minimales effectives, les tolérances usuelles de chantier conduisent à prévoir des
épaisseurs d'enrobage nominales plus importantes.
Les Documents Particuliers du Marché peuvent imposer des épaisseurs d'enrobage supérieures, notamment dans les locaux à usage particulier.
EMLes tubes sont enrobés dans une dalle de béton conforme auxDTU 21 et 26.2dosée au moins à 350 kg par m 3de béton reposant sur une
couche isolante telle que définie auparagraphe 2.1.6.
COMMENTAIRE
Les panneaux isolants sont placés jointifs sur toute la surface du local, de préférence après la bande périphérique dont ils assurent le maintien si
celle-ci n'est pas autocollante. Toutes les dispositions sont prises pour empêcher, lors du bétonnage, la pénétration de béton ou de laitance de
ciment entre les panneaux ou entre ceux-ci et les parois du local.
COMMENTAIRE
LeDTU 26.2indique, en particulier, les précautions à prendre dans le cas de pose de cloisons légères après coup.
Le quadrillage anti-retrait (voir § 4.1.1.1) doit avoir une maille minimale de 50 50 mm et une masse minimale de 650 g/m2.
COMMENTAIRE
Par exemple le treillis soudé 1,4 mm 1,8 mm en mailles de 50 50 pèse environ 670 g au m2.
Un joint périphérique en matériau résilient est réalisé sur l'ensemble du pourtour de la dalle désolidarisée isolée. Il a une épaisseur minimale de 5
mm.
Les joints de fractionnement sont réalisés conformément aux prescriptions duparagraphe 4.2.4.
Un joint de dilatation intéressant la totalité de la hauteur de la dalle et du revêtement de sol est réalisé au plus tous les 150 m 2, la plus grande
longueur étant toutefois inférieure à 15 m.
- 20 cm des conduits de fumée et des foyers à feu ouvert, trémies ouvertes ou maçonnées, cages d'ascenseur ;
COMMENTAIRE Au droit d'un conduit de fumée en attente, il peut être nécessaire de réserver une surface sans tubes si cet emplacement est
destiné à recevoir un foyer à feu ouvert.
- 40 cm des murs finis extérieurs dans le cas de chauffage en dalle pleine en logements superposés afin d'éviter que les tubes ne soient
endommagés par la pose des tringles à rideaux et des coffrages à l'étage inférieur (gaines, volets roulants, etc.).
COMMENTAIRE
On entend par joint de construction, un joint de gros oeuvre où toute l'épaisseur de la dalle y compris l'armature est interrompue.
ECLes joints de construction des bâtiments ne doivent pas être franchis par des éléments de chauffage.
COMMENTAIRE
On entend par joint de fractionnement un joint où, seule, une partie de l'épaisseur de la dalle est interrompue.
ECIl est admis que les tubes puissent passer sous un joint de fractionnement, à condition que toutes les précautions soient prises afin que les tubes
ne soient pas détériorés.
En cas de réalisation des joints de fractionnement après coup, il est impératif, pour ne pas endommager les tubes, de respecter les profondeurs de
sciage. Ces profondeurs, ainsi que le positionnement du tube dans la dalle font partie des documents à fournir indiqués dans leCahier des Clauses
Spéciales.
Les surfaces entre joints de fractionnement ne doivent pas dépasser 40 m 2, la plus grande longueur étant toutefois inférieure à 8 m.
COMMENTAIRE
Les joints de dilatation servent à compenser les variations dimensionnelles des dalles (dues essentiellement aux variations de température). Ils
traversent toute l'épaisseur de la dalle.
ECDans la mesure du possible, il faut éviter de traverser les joints de dilatation. Dans le cas contraire, les tubes doivent être protégés par un
fourreau ou un manchon en matériau compressible (du type alvéolaire) d'une longueur de 30 cm de part et d'autre du joint et d'un diamètre égal à 2
fois le diamètre extérieur du tube. Seules les canalisations aller et retour peuvent traverser le joint de dilatation ; le serpentin lui-même ne le
traverse pas.
COMMENTAIRE
En cas de rupture accidentelle et dans l'impossibilité de changer l'ensemble des circuits, il peut être procédé à une réparation. Cette réparation doit
rester accessible.
COMMENTAIRE
Si, pour assurer une certaine flexibilité, un réchauffage du tube est envisagé, celui-ci est réalisé par circulation d'eau ou par immersion à l'exclusion
de toute flamme.
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noyés dans le béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
4.2.7 raccordements
ECAfin d'assurer un bon assemblage raccord/tube, il est indispensable de couper ce dernier à 90° à l'aide d'un outil spécial assurant une coupe
d'équerre.
Les raccords ou adaptateurs utilisés sont ceux associés au tube dans le cadre de l'Avis Technique sur le système de canalisation. Ils doivent tous
rester accessibles.
Le tube est raccordé directement sur les organes d'arrêt ou de réglage ou sur les distributeurs et collecteurs.
Les distributeurs et collecteurs sont situés au-dessus du niveau des tubes, et sont placés horizontalement, afin d'assurer la purge de l'installation.
COMMENTAIRE
Ces textes indiquent, en particulier, qu'au voisinage des canalisations de chauffage, les canalisations électriques doivent ne pas risquer d'être
portées à une température nuisible et, par suite, être tenues à une distance suffisante ou être séparées de ces canalisations par un écran
calorifuge.
Un commentaire à cet article précise que les conduits déformables noyés dans des planchers comportant des éléments chauffants sont éloignés le
plus possible de ces éléments. En particulier, aux croisements de conduits et d'éléments chauffants, les conduits sont fixés de manière à laisser
une épaisseur de béton suffisante avec les éléments chauffants.
canalisations de gaz
Les spécifications duDTU 61.1, paragraphe 3.6sont applicables.
COMMENTAIRE
Cet article précise, en particulier, qu'une tuyauterie de gaz incorporée ne doit être en contact avec aucune autre tuyauterie.
COMMENTAIRE
Les bétons réalisés conformément auxDTU 21 et 26.2satisfont à cette prescription.
Il est rappelé que l'emploi de bétons spéciaux tels que les bétons de bitume isolant, les bétons cellulaires, les bétons de granulats expansés est
exclu.
4.3.2 bétonnage
EMLes opérations de bétonnage doivent être conduites de telle manière que les tubes ne risquent pas d'être détériorés et que les prescriptions
duparagraphe 4.1.1.2soient respectées. Dans le cas de faible épaisseur, l'emploi de fluidifiant est préférable à la vibration à l'aiguille. La mise en
place du béton doit avoir lieu durant la période d'efficacité du fluidifiant.
4.3.4 réservations
EMEn dehors des surfaces de planchers où la pose des éléments chauffants est exclue, les trous de scellement doivent faire l'objet de réservations
mises en place avant la coulée du béton pour ne pas avoir à procéder sur la dalle à des refouillements à la pointerolle ou au pistolet.
COMMENTAIRE
Cette prescription peut conduire à réserver des surfaces de planchers sans éléments chauffants lorsque la réservation des scellements est aléatoire
et que l'on craint de devoir faire des scellements après coup.
parquets
La pose est réalisée conformément auDTU 51.2. Préalablement aux travaux de parquetage, il y a lieu de mettre en marche le chauffage pendant 2
semaines au moins en entreposant le bois de parquet durant la deuxième semaine dans le lieu considéré. Le chauffage est arrêté pendant la pose
du parquet.
annexe 1
Les dispositions ne sont présentées ci-dessous que sous forme de schémas de principe et ne concernent que l'environnement immédiat du tube.
Les épaisseurs indiquées sont des minima toutes tolérances épuisées. Les cotes nominales devront, pour tenir compte des tolérances de chantier,
être supérieures à ces valeurs.
Ces épaisseurs correspondent à des valeurs telles que la mise en place des tubes ne nuise pas à la résistance mécanique de la dalle mais elles ne
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noyés dans le béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
préjugent en rien de l'épaisseur totale de celle-ci qui doit être issue de calcul de résistance.
NOTE 2
E = 30 ou 40 mm (voir § 4.1.1.2.1).
2 normes françaises
NF C 15-100
Installations électriques à basse tension - Règles.
NF P 03-001
Marchés Privés - Cahiers types - Cahier des clauses administratives générales applicables aux travaux de bâtiment faisant l'objet de marchés
privés.
NF P 15-301
Liants hydrauliques - Définition, classification et spécifications des ciments.
3 autres textes
- Guide technique spécialisé pour la constitution de demande d'Avis Technique relatif à des systèmes de canalisations en matières plastiques.
- Travaux de dallage - Règles professionnelles.
#1- NF P52-303-2 (DTU 65.8) (mai 1993) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse noyés
dans le béton - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#2- Arrêté du 2 décembre 1969 modifié relatif à la commission chargée de formuler des Avis Techniques sur des procédés, matériaux, éléments ou
équipements utilisés dans la construction
#3- Arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments
d'habitation, de bureaux ou recevant du public
#4- Arrêté du 5 avril 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques des bâtiments d'habitation
#5- Arrêté du 11 mars 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments sanitaires et sociaux
#6- Arrêté du 13 avril 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments à usage d'hôtellerie
#7- Arrêté du 13 avril 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments à usage de bureaux ou de commerce
#8- Arrêté du 13 avril 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments autres que les bâtiments d'habitation, les
bâtiments à usage d'enseignement, les bâtiments à usage de bureaux ou de commerce, les bâtiments sanitaires et sociaux, les bâtiments à usage
sportif, les bâtiments à usage d'hôtellerie, les bâtiments à usage industriel et les bâtiments à usage agricole
#9- Arrêté du 13 avril 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments à usage industriel
#10- Arrêté du 6 mai 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments à usage d'enseignement
#11- Arrêté du 6 mai 1988 relatif aux équipements et aux caractéristiques thermiques dans les bâtiments à usage sportif à l'exclusion des piscines
ou des patinoires
#12- NF P18-201 (DTU 21) (mai 1993, janvier 1999, janvier 2001) : Exécution des travaux en béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques +
Amendements A1, A2
#13- NF P14-201-1 (DTU 26.2) (mai 1993, décembre 1998, octobre 2000, décembre 2003) : Chapes et dalles à base de liants hydrauliques - Partie
1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2, A3
#14- NF P63-202-1 (DTU 51.2) (août 1995) : Parquets collés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
#15- NF P61-202-1 (DTU 52.1) (décembre 2003) : Travaux de bâtiment - Revêtements de sol scellés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
#16- NF P62-202-2 (DTU 53.1) (avril 2001) : Revêtements de sol textiles - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#17- NF C15-100 (mai 1991, décembre 1994 et 1995) : Installations électriques à basse tension - Avant-propos
#18- Règles BAEL 91 révisées 99 (DTU P18-702) (mars 1992, février 2000) : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (Fascicule 62, titre 1 du CCTG Travaux section 1 : béton armé) + amendement A1
(CSTB février 2000 ISBN 2-86891-281-8)
#19- NF P15-301 (juin 1994) : Liants hydrauliques - Ciments courants - Composition, spécifications et critères de conformité
#20- NF P52-303-1 (DTU 65.8) (mai 1993) : Exécution de planchers chauffants à eau chaude utilisant des tubes en matériau de synthèse noyés
dans le béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques
#21- NF C15-100 (mai 1991, décembre 1994 et 1995) : Installations électriques à basse tension - Partie 5 : Choix et mise en oeuvre des matériels
#22- DTU 61.1 (DTU P45-204/CCH) (avril 1982) : Installations de gaz - Cahier des charges
#23- GS 13 : Revêtements de sol intérieurs et extérieurs en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles - Cahier des
Prescriptions Techniques (Cahiers CSTB 3267 mai 2000)
#24- DTU 61.1 (DTU P45-204/INS) (avril 1982) : Installations de gaz - Instruction relative aux aménagements généraux
#25- NF P45-204-1 (DTU 61.1) (décembre 2001) : Installations de gaz dans les locaux d'habitation - Partie 1 : Terminologie
#26- NF P03-001 (décembre 2000) : Marchés privés - Cahiers types - Cahier des clauses administratives générales (CCAG) applicable aux travaux