Dtu 65.9

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CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007

Document : NF P52-304-1 (DTU 65.9) (mai 1993) : Travaux de bâtiment - Installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire
entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (octobre 2000) (Indice de
classement : P52-304-1)

NF P 52-304-1
Mai 1993

DTU 65.9
Travaux de bâtiment

Installations de transport de chaleur ou de froid et


d'eau chaude sanitaire entre productions de chaleur
ou de froid et bâtiments
Partie 1 : cahier des clauses techniques
E : Building works - Installations for transporting heat or cold and domestic hot water between
heat and cold production units and buildings - Part 1 : Technical specifications
D : Bauarbeiten - Anlagen zum transport von Den Wärme oder Kläte und von Warmwasser für
den Hausgebrauch zwischen Wärme-und Kälteerzeugungseinheiten und Gebäuden - Teil 1 :
Technische Vorschriften

Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre
effet le 5 mai 1993.
Norme reprenant le DTU 65.9 de mars 1986 sans modifications. L'annexe est donnée à titre informatif.

Correspondance
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne
ou internationale sur le sujet.

Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de travaux de canalisations
pour le transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire, et destinées à être placées soit dans le
sol, soit en élévation à l'air libre, soit en galerie technique.

Descripteurs
contrat, installation sanitaire, transport, chaleur, canalisation, canalisation d'eau, eau chaude, canalisation
enterrée, caniveau, bâtiment.

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CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007
Document : NF P52-304-1 (DTU 65.9) (mai 1993) : Travaux de bâtiment - Installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire
entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (octobre 2000) (Indice de
classement : P52-304-1)

Modifications
Inclut l'amendement A1 d'octobre 2000 paru dans le Cahier 3293.

Sommaire
• Liste des auteurs
• Chapitre 1 objet
• Chapitre 2 domaine d'application
• Chapitre 3 règles d'établissement des réseaux

• 3.1 Réseaux enterrés

• 3.1.1 Section transversale des caniveaux en partie courante


• 3.1.2 Résistance mécanique des caniveaux
• 3.1.3 Eaux d'infiltration
• 3.1.4 Accès aux accessoires de canalisations
• 3.1.5 Dilatations
• 3.1.6 Tronçons particuliers sous gaine métallique étanche
• 3.1.7 Canalisations électriques
• 3.1.8 Pénétration dans les bâtiments
• 3.2 Réseaux de canalisations placées en élévation à l'air libre
• 3.3 Réseaux de canalisations placées en galerie technique
• 3.4 Voisinage d'autres réseaux et d'ouvrages existants
• Chapitre 4 matériaux

• 4.1 Caniveaux et ouvrages divers

• 4.1.1 Béton
• 4.1.2 Raccords des éléments de caniveaux
• 4.1.3 Forme des dalles de couverture
• 4.2 Canalisations
• 4.3 Canalisations d'évacuation des eaux
• 4.4 Accessoires
• 4.5 Calorifuge
• Chapitre 5 réalisation des caniveaux

• 5.1 Exécution des fouilles
• 5.2 Mise en oeuvre du béton pour caniveaux et ouvrages divers
• 5.3 Mise en place des canalisations
• 5.4 Protection des canalisations
• 5.5 Mise en place des dalles de couverture
• 5.6 Remblaiement
• Chapitre 6 essais

• 6.1 Essai d'étanchéité
• 6.2 Essai des appareils et des dispositifs d'alarme
• Chapitre 7 opérations préalables à la mise en service
• Annexe liste des textes cités en référence dans le DTU n° 65.9

• 1 Documents techniques unifiés
• 2 Normes françaises
• 3 Textes réglementaires

membres de la commission d'étude du DTU n° 65.9 rel atif aux installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau
chaude sanitaire entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments.
Animateur :
Union Technique Interprofessionnelle des Fédérations Nationales du Bâtiment et des Travaux Publics.
Groupe de rédaction :
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entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (octobre 2000) (Indice de
classement : P52-304-1)

MM.
• CLAIN, Union Nationale du Génie Energétique et Climatique
• DESLANDRES, Union Technique Interprofessionnelle
• POTIER, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment

Membres :
MM.
• ANGOT, représentant l'Union Nationale des Chambres Syndicales de Couverture et Plomberie de France
• CAMP et SEMIK, représentant le Syndicat National des Entreprises de Gestion d'Equipements Thermiques et de
Climatisation
• CAROFF, représentant le Bureau VERITAS
• CASSETTE et NARJOT, représentant l'Union Nationale du Génie Energétique et Climatique
• HRABOVSKY, représentant le Centre d'Assistance Technique et de Documentation (ITBTP-CATED)
• LE BELLAC, représentant l'Association des Ingénieurs de Chauffage et Ventilation de France
• MAMBOURG, représentant le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.

Chapitre 1 objet
Le présent document a pour objet d'indiquer :
a les qualités des matériaux entrant dans la composition des réseaux de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude
sanitaire reliant la production de chaleur ou de froid aux bâtiments et les bâtiments entre eux,
b les conditions normales d'exécution, d'essai et de réception de ces ouvrages.

Les schémas illustrant ce document sont destinés à faciliter la compréhension du texte. Ils constituent des exemples indicatifs et
non limitatifs de réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent.

Chapitre 2 domaine d'application


Le présent document concerne les travaux de canalisations pour le transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire.
Il ne s'applique que dans la mesure où les ouvrages relèvent des travaux de bâtiment.

Le présent cahier des clauses techniques est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en
climat tropical humide.Le domaine d'application couvre ainsi les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et
de la Réunion.

Il s'applique aux canalisations placées :


• soit dans le sol :
• en caniveaux,
• ou en gaines métalliques étanches sur certains tronçons de longueur limitée à 30 m, sans piquage ni point singulier ;

Les autres procédés tels que canalisations pré-isolées, canalisations sous gaine étanche ne sont pas traités dans le présent
DTU.

• soit en élévation à l'air libre ;


• soit en galerie technique.

Chapitre 3 règles d'établissement des réseaux


Un réseau peut comprendre des parties où les canalisations sont soit enterrées, soit en élévation à l'air libre, soit en galerie
technique.
Les canalisations proprement dites doivent être installées suivant les règlements les concernant.

1 A la date de publication du présent document, les principaux règlements visés sont :


• arrêté du 6 décembre 1982 relatif à la réglementation technique des canalisations de transport de fluides sous
pression autres que les hydrocarbures et le gaz combustible, modifié par l'arrêté du 20 février 1985 ;
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• arrêté du 15 janvier 1962 modifié les 19 février 1979, 30 septembre 1981 et 24 novembre 1982 sur les canalisations
d'usine ;
• arrêté du 23 juin 1978 , Titre II « Sous-stations » .

2 L'attention est attirée sur les valeurs des températures et des pressions qui peuvent être atteintes dans les canalisations du
fait des fluides transportés. Les variations de dimensions qui en résultent doivent être prises en compte ; le paragraphe 3.1.5
donne certaines prescriptions à ce sujet en ce qui concerne les caniveaux.

3.1 Réseaux enterrés


Les canalisations sont placées dans des caniveaux maçonnés, sauf dans certains cas particuliers de zones inondables ou de
terrains situés sous le niveau supérieur de la nappe phréatique : dans ces cas, les canalisations doivent être placées dans une
gaine métallique étanche.
La définition des zones inondables, zones submersibles et zones de risque ainsi que les plans d'occupation des sols peut être
obtenue auprès des Directions Départementales de l'Equipement et des Directions Départementales de l'Agriculture.

Un drain peut être réalisé à l'extérieur du caniveau.

3.1.1 Section transversale des caniveaux en partie courante


Les caniveaux sont constitués d'un radier et de deux parois verticales solidaires, en béton, l'ensemble étant recouvert de dalles
préfabriquées en béton armé.
Le radier et les parois verticales sont soit coulés en place, soit constitués d'éléments préfabriqués. Les dalles de couverture sont
coulées à part.
Les dimensions intérieures résultant des distances minimales suivantes à respecter à l'exécution (cf. fig. 1 et 2) :
Figure 1 Caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 4 canalisations supportées par en dessous (cas
1
général)

1
Figure 2 Caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 2 canalisations suspendues

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Les valeurs données dans le tableau correspondent à des écartements minimaux estimés nécessaires, entre autres, pour le travail
de mise en place des canalisations et de calorifugeage. La cote D' doit permettre à l'ouvrier de faire reposer son pied au fond du
caniveau.

Lorsque trois distances D' se font suite (présence de quatre canalisations), celle du milieu pourra être remplacée par une distance
D (cas de la fig. 1 ).
Dans le cas particulier des réseaux implantés dans un sol ne présentant pas de risque d'infiltration d'eau, cas explicitement écrit
dans les Documents Particuliers du Marché (DPM), les patins supportant les canalisations peuvent reposer directement sur des
plaques d'appuis scellées dans le radier sans interrompre le fil d'eau. Les distances minimales peuvent être réduites aux valeurs
suivantes (cf. fig. 3) :
Figure 3 Caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 4 canalisations cas particulier des zones
1
présentant des risques de faibles infiltrations

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L'attention est attirée sur les difficultés de réalisation du calorifugeage dans ce cas.

3.1.2 Résistance mécanique des caniveaux


Le caniveau dans son ensemble et ses éléments constitutifs ainsi que les ouvrages divers (chambres de vannes, de branchement,
chambres de puisard, etc.) doivent être calculés et réalisés pour résister mécaniquement aux contraintes auxquelles ils sont
soumis, notamment celles résultant de la nature des terrains environnants, de leur utilisation et de la profondeur.

1 Pour le calcul, voir les « Règles BAEL 80» (Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en
béton armé suivant la méthode des états limites).
2 La température de l'air à l'intérieur du caniveau pouvant être élevée (dans certains cas par exemple, de l'ordre de 70 °C), il y
a lieu d'en tenir compte pour le béton.
3 Une épaisseur minimale de 0,50 m de terrain sur les dalles de couverture en partie courante est souhaitable pour :
• limiter les déperditions calorifiques,
• réduire le risque de gel (en cas d'arrêt de l'installation),
• diminuer les effets de la chaleur sur la végétation.

1
Les formes intérieures et extérieures du caniveau et de la fouille ne sont données que pour la définition des cotes. A part cela, elles
n'ont aucun caractère d'obligation.

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Les DPM précisent la nature des terrains environnants et leur utilisation définitive ou provisoire (charges roulantes, présence
d'autres ouvrages, etc.).

1 Pour les canalisations soumises à l'arrêté du 6 décembre 1982, se conformer aux prescriptions de l' annexe 2 de cet arrêté .
2 En particulier, les engins de chantier constituent des charges roulantes momentanées.

Ils précisent en particulier :


• les fouilles d'instabilité ponctuelle pouvant affecter le fond de fouille ;
• l'agressivité éventuelle du milieu environnant : sol et eau.

Ce caractère agressif peut entraîner le choix de certains ciments.

3.1.3 Eaux d'infiltration


Pour évacuer les eaux d'infiltration pouvant pénétrer dans le caniveau et les ouvrages divers, le fond du caniveau doit avoir une
pente longitudinale continue d'au moins 2 mm/m vers des points bas.
Dans le cas particulier des réseaux sans risque d'infiltration d'eau, la pente longitudinale peut être réduite à 1 mm/m sur une
longueur n'excédant pas 200 m et être nulle sur une longueur n'excédant pas 10 m.

Les ouvrages divers (tels que points fixes) ne doivent pas interrompre la continuité de l'écoulement des eaux sur le radier du
caniveau, à moins que ce dernier ne comporte, juste à l'amont, un dispositif d'évacuation tel que ceux décrits ci-après.
L'eau collectée aux points bas du caniveau ainsi que l'eau des drains extérieurs éventuels sont recueillies dans des puisards placés
latéralement et évacués par gravité ou par relevage.
Dans le cas où il n'est pas possible d'éviter qu'une pénétration du caniveau dans un bâtiment ne constitue un point bas, les
précautions nécessaires à la collecte et à l'évacuation des eaux d'infiltration à l'intérieur du bâtiment sont prises (cf. fig. 7) .

3.1.3.1 Évacuation par gravité


Le caniveau est relié à un puisard placé latéralement, dont le fond est enterré de 0,50 m par rapport au radier du caniveau.
Le fond du puisard est muni d'un siphon à large passage permettant l'évacuation par gravité, par l'intermédiaire d'une canalisation
ayant une pente minimale de 2 cm/m, soit à un égout, soit à un puits perdu (fig. 4) .
Figure 4 Schéma d'un dispositif d'évacuation par gravité/cas général

Un dispositif adapté doit être prévu sur le raccordement à l'égout pour éviter la remontée accidentelle d'eau dans le caniveau à la
suite d'une mise en charge de l'égout. Il doit pouvoir être nettoyé et contrôlé.
Un clapet de non retour commandé par un dispositif sensible à la remontée d'eau tel qu'un flotteur est réputé satisfaire à ces
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conditions.

Pour permettre de respecter la pente minimale de 2 cm/m, le niveau du siphon peut, par dérogation, être remonté jusqu'à 0,30 m
sous le niveau du radier du caniveau, tout en conservant au puisard sa hauteur de 0,50 m (fig. 4 bis ) .
Figure 4 bis Schéma d'un dispositif d'évacuation par gravité/dérogation

Si, malgré cette dérogation, la pente ne peut pas être respectée, l'évacuation doit alors se faire par relevage.
La chambre de puisard est visitable et munie d'échelons.
Un puisard suffisamment profond est nécessaire pour :
• constituer une garde d'eau ;
• permettre l'utilisation éventuelle d'une pompe mobile en cas d'incident.

3.1.3.2 Évacuation par relevage


Le puisard est placé dans une chambre. Son fond situé au moins 0,50 m plus bas que le radier du caniveau constitue un bas de
décantation et de puisage pour une pompe de relevage .
Figure 5 Schéma d'un dispositif d'évacuation par relevage

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Le fonctionnement de cette dernière est commandé par un contrôleur de niveau. Les dimensions du puisard sont adaptées au
rythme de fonctionnement optimal de la pompe.
L'aspiration de la pompe est munie d'une crépine, le refoulement comporte un clapet de non-retour et une canalisation raccordée à
un égout ou à un puits perdu comme dans le cas précédent.
L'installation électrique doit être conforme à la norme NF C 15-100. En référence au chapitre 3.2 de cette norme , la chambre de
puisard constitue un environnement codifié AA6 (température ambiante comprise entre + 5 et + 60 °C) et AD 3 (eau pouvant tomber
en pluie dans une direction faisant avec la verticale un angle au plus égal à 60°). Par référence à la norme NF C 20-010 ,
l'enveloppe des matériels électriques doit avoir un indice de protection IP 33.
La chambre de puisard est visitable et munie d'échelons.

3.1.4 Accès aux accessoires de canalisations


Les accessoires de canalisations manoeuvrables ou nécessitant une maintenance sont placés dans des chambres maçonnées en
liaison avec le caniveau. Ces chambres sont accessibles et doivent permettre le démontage et la maintenance des appareils. Les
dispositifs d'accès aux chambres doivent éviter les entrées d'eau.
Une telle chambre peut constituer un point bas. Dans ce cas, elle est aménagée comme indiqué au paragraphe 3.1.3 .

3.1.5 Dilatations
En vue de limiter les efforts dans les canalisations dus aux dilatations thermiques, le réseau doit comporter une succession
d'organes de dilatation, de points fixes et de guidage.
Les organes de dilatation sont :
• soit constitués par les changements de direction du réseau : coude, baïonnette ou « Z », « lyre », (« compensation naturelle
des dilatations »),
• soit réalisées par des organes spécifiques tels que compensateurs axiaux ou articulés.

Les dimensions intérieures du caniveau et les dispositifs de support et de guidage des canalisations doivent permettre le
débattement des canalisations.
La figure 6 donne des exemples de supports.

Figure 6a Exemples de dispositifs de support permettant le débattement des canalisations coupes verticales longitudinales
(correspondant aux coupes transversales des figures 1 et 2) /cas des canalisations supportées par en dessous position
2
correspondant au montage

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Figure 6b Exemples de dispositifs de support permettant le débattement des canalisations coupes verticales longitudinales
2
(correspondant aux coupes transversales des figures 1 et 2) /cas des canalisations suspendues

Un point fixe se trouve entre deux organes de dilatation.


Les réactions sur les points fixes sont différentes suivant qu'on utilise la compensation naturelle des dilatations ou des
compensateurs rapportés. L'attention est attirée sur l'importance des réactions (fonction de la pression totale d'épreuve et du
diamètre) qui peuvent être engendrées par les compensateurs axiaux.

2
Les cotes mentionnées sont les cotes minimales d'exécution indiquées au paragraphe 3.1.1 - Section transversale des caniveaux .

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3.1.6 Tronçons particuliers sous gaine métallique étanche


Ce cas particulier n'est admis que pour des passages particuliers (par exemple cours d'eau ou nappe phréatique) de longueur
limitée à 30 m.
Voir chapitre 2 - Domaine d'application .

Les canalisations sont placées dans une gaine métallique étanche à l'intérieur de laquelle elles doivent pouvoir se dilater librement.
La gaine de protection est fabriquée en atelier. Elle doit être protégée extérieurement contre la corrosion. Son étanchéité in situ
doit pouvoir être vérifiée à tout moment par un essai.
Elle peut contenir une ou plusieurs canalisations qui ne doivent comporter ni piquage ni point singulier. Ses dimensions intérieures
et la conception des supports doivent permettre le débattement des canalisations lors des dilatations.
La gaine de protection doit déboucher dans un ouvrage convenablement drainé et à au moins 150 mm au-dessus du niveau
supérieur des eaux.
Une des extrémités du tronçon constitue un point bas et est équipée pour collecter et évacuer les eaux ayant pu pénétrer
accidentellement dans la gaine.

3.1.7 Canalisations électriques


Les canalisations électriques, les circuits de commande, signalisation ou alarme ne concernant pas le réseau de transport
proprement dit ne doivent pas être placés à l'intérieur des caniveaux.

3.1.8 Pénétration dans les bâtiments


Le caniveau traverse le mur du bâtiment (cf. fig. 7) . L'étanchéité entre mur et caniveau doit être assurée.
Figure 7 Pénétration dans un bâtiment - principe

Figure 7 Pénétration dans un bâtiment - principe

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Lorsque la pénétration du caniveau dans le bâtiment ne peut être envisagée, il est admis d'interrompre ce dernier à condition
d'éviter les infiltrations dans le caniveau et dans le bâtiment.
Cette solution nécessite une coordination avec l'entreprise de gros oeuvre du bâtiment.

3.2 Réseaux de canalisations placées en élévation à l'air libre


Dans les tronçons soumis aux intempéries, la fixation des canalisations se fait de préférence par des supports placés sous ces
dernières.
Dans le cas de canalisations suspendues, toutes précautions doivent être prises pour éviter la pénétration de l'eau dans le
calorifuge et la corrosion des canalisations qui pourrait en résulter.

3.3 Réseaux de canalisations placées en galerie technique


Les canalisations peuvent être indifféremment supportées ou suspendues.
La distance minimale entre calorifuge et paroi sera la même qu'en caniveau (cote D = 80 mm, § 3.1.1 ).
L'attention est attirée sur les distances minimales à respecter avec les autres canalisations de la galerie technique, conformément
aux prescriptions particulières applicables aux divers fluides transportés.

3.4 Voisinage d'autres réseaux et d'ouvrages existants


Des prescriptions réglementaires existent à ce sujet.
Voir en particulier l' article 14 de l'arrêté du 6 décembre 1982 et l' arrêté du 20 février 1985 .

Chapitre 4 matériaux

4.1 Caniveaux et ouvrages divers


Ils sont réalisés en béton.
Il est rappelé (cf. § 3.1.1) que le radier et les parois verticales peuvent être soit coulés en place, soit en éléments préfabriqués.

4.1.1 Béton
Les éléments constituant le béton et leur dosage doivent être conformes aux prescriptions du DTU n° 2 1 .
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1 La nature et la classe du ciment doivent être appropriées aux conditions d'environnement du béton (milieux agressifs par
exemple) et à la nature des granulats.
2 Dans la plupart des cas, un dosage de 350 kg de ciment classe 45 par m³ de béton convient.

Lorsqu'elles sont nécessaires, les armatures sont déterminées pour conférer aux ouvrages la résistance mécanique prévue (cf. §
3.1.2 - Résistance mécanique des caniveaux) .

4.1.2 Raccords des éléments de caniveaux


Les raccords des éléments préfabriqués entre eux ou avec d'autres parties du réseau sont réalisés au moyen de mortier de ciment
classe 45 dosé à 500 kg/m³.

4.1.3 Forme des dalles de couverture


Les dimensions des dalles de couvertures sont limitées pour faciliter leur mise en place (et leur démontage éventuel ultérieur).
Les dalles de couverture peuvent comporter des boucles de levage scellées dans le béton pour faciliter les manutentions.

Leurs arêtes destinées à se faire face doivent comporter un dispositif destiné à recevoir un cordon en matériau plein plastique, par
exemple chanfrein ou feuillure ( cf. fig. 8 et § 5.5 ).
Figure 8 Coupe longitudinale des dalles de couvertures

Ce cordon a pour fonction de limiter les infiltrations par les assemblages entre dalles.

4.2 Canalisations
Les canalisations de transport de chaleur ou de froid sont en acier non galvanisé et conformes aux normes en vigueur les
concernant. Elles doivent satisfaire aux conditions d'utilisation et d'essai fixées dans les DPM.
La norme NF E 29-002 définit les pressions et températures pour la détermination, le calcul et les essais sous pression des
tuyauteries.

Les canalisations pour eau chaude sanitaire sont celles citées au DTU n° 60.1 et à ses additifs .

4.3 Canalisations d'évacuation des eaux


Elles doivent être conformes aux normes les concernant et être choisies pour résister au passage des eaux à évacuer, même
éventuellement chaudes.

4.4 Accessoires
Les accessoires tels que robinetteries, compensateurs, etc., doivent être conformes aux normes les concernant et satisfaire aux
conditions d'utilisation et d'essai des canalisations.

4.5 Calorifuge
Le calorifuge et son revêtement extérieur doivent être adaptés à la nature des canalisations et à la température du fluide transporté.
Les principaux matériaux utilisés pour le revêtement extérieur sont le carton bitumé, les bandes en toile de jute ou toile de verre, les
enduits bitumineux.
Le revêtement extérieur a pour fonction de protéger le calorifuge des efforts mécaniques et de l'humidité.

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CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007
Document : NF P52-304-1 (DTU 65.9) (mai 1993) : Travaux de bâtiment - Installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire
entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (octobre 2000) (Indice de
classement : P52-304-1)

Les éléments maintenant en place l'isolant doivent résister à la corrosion.


En élévation à l'air libre, le calorifuge et son revêtement doivent de plus résister aux agents climatiques extérieurs.

Chapitre 5 réalisation des caniveaux

5.1 Exécution des fouilles


Les fouilles sont exécutées de manière à éviter tous éboulements, si nécessaire en talutant, étayant, blindant ou confortant la
fouille par tous moyens adaptés à la nature du sol.

5.2 Mise en oeuvre du béton pour caniveaux et ouvrages divers


La mise en oeuvre du béton doit être conforme au DTU n° 21 .
Le béton doit être compact : il doit être vibré en conséquence.
L'emploi de fluidifiants peut dispenser de la vibration.

La surface du radier doit être lisse pour permettre l'écoulement des eaux d'infiltration éventuelle et des charges entraînées.
Dans le cas de caniveau en éléments préfabriqués, ces derniers doivent reposer sur un radier en béton armé.
Les points fixes sont réalisés par ancrage des canalisations soit dans les parois du caniveau, si sa résistance mécanique le permet
(cf. § 3.1.2) , soit dans des massifs en béton capables de supporter à eux seuls les efforts auxquels ils sont soumis.

5.3 Mise en place des canalisations


Les supports transversaux sont scellés, après réglage de niveau, aux parois verticales du caniveau.
Les supports sont réalisés de façon à permettre la libre dilatation des tubes sans détérioration du calorifugeage (cf. exemples fig.
6) .
Les canalisations de transport de chaleur ou de froid sont assemblées par soudage sans raccord démontable, sauf aux jonctions
d'appareils et organes démontables, en respectant les réglementations relatives aux fluides transportés.
Aux hypothèses éventuellement faites pour le calcul des dilatations et la détermination des points fixes peuvent correspondre des
dispositions particulières à respecter lors de la mise en place des canalisations, par exemple mise en traction de ces dernières.

Les canalisations d'eau chaude sanitaire sont assemblées selon les prescriptions du DTU n° 60.1 et de ses additifs .
Les essais doivent être effectués avant calorifugeage des canalisations.

5.4 Protection des canalisations


Les canalisations en acier non galvanisé destinées à être calorifugées doivent être revêtues sur toute leur périphérie d'une couche
continue d'un produit anticorrosion du type peinture ou enduit, compatible avec le matériau du calorifuge et avec la température du
fluide transporté.
Le calorifuge doit recevoir extérieurement un revêtement de protection.
Pour le transport de froid, une protection pare-vapeur doit être ajoutée. Sa continuité doit être assurée, notamment aux arrêts de
l'isolation, sur les tranches et au droit des supports.
Les pare-vapeur peuvent être réalisés sur un entoilage textile (toile de verre de préférence) par des enductions de produits
d'étanchéité tels que :
• émulsions,
• mastics,
• polyesters,
• peintures hydrofuges.

Certains revêtements extérieurs peuvent constituer des pare-vapeur.

5.5 Mise en place des dalles de couverture


Le caniveau doit d'abord être débarrassé de tout ce qui peut l'encombrer (sable, terre, détritus divers, etc.).
Un cordon en matériau plein plastique est placé à la partie supérieure des parois verticales. Il est de dimensions suffisantes pour
absorber les irrégularités éventuelles du béton.
Ce cordon a pour fonction de limiter les infiltrations à la jonction entre les piédroits et les dalles de couverture.

Lors de la pose des dalles de couverture, le cordon cité au paragraphe 4.1.3 est placé dans le dispositif prévu à la jonction entre
deux dalles (cf. fig. 8) . Dans le cas de chanfrein, le cordon est recouvert d'un solin de mortier ou d'une feuille d'étanchéité collée à
chaud.
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entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (octobre 2000) (Indice de
classement : P52-304-1)

Un carton feutre bitumé peut être placé sur toute la longueur du caniveau et rabattu sur chacune des parois verticales sur une
hauteur minimale de 0,20 m.

5.6 Remblaiement
Le matériau de remblai est placé de chaque côté du caniveau par couches d'épaisseur moyenne 0,20 m jusqu'à la hauteur de la
dalle de couverture. Au-dessus de celle-ci, une couche de 0,10 m d'épaisseur moyenne est mise en place sur la largeur totale de la
fouille. La tranchée est ensuite remblayée par couches successives n'excédant pas 0,20 m, jusqu'au niveau précisé dans les DPM.
Toutes les couches sont compactées.

Chapitre 6 essais

6.1 Essai d'étanchéité


A défaut de prescriptions réglementaires, les canalisations doivent subir un essai d'étanchéité à l'eau froide avant mise en place du
calorifuge et fermeture du caniveau.
Il est rappelé que les canalisations de transport de fluide sous pression autres que les hydrocarbures et le gaz combustible font
l'objet d'une réglementation technique (arrêté du 6 décembre 1982) fixant, entre autres, des prescriptions d'essais hydrauliques et
de contrôles radiographiques des soudures.

L'essai est effectué par remplissage à froid et purge d'air. La pression d'essai (pression d'essai d'étanchéité PEE au sens de la
norme NF E 29-002 ) est égale à 1,5 fois la pression maximale en service (PMS selon NF E 20-002 ), cette pression PEE étant en
tout état de cause, au moins égale à 6 bars pour le transport de chaleur ou de froid et au moins égale à 10 bars pour le transport
d'eau chaude sanitaire.
Pour les appareils de robinetterie visés par la norme NF E 29-311 , il est rappelé que des fuites aux garnitures d'étanchéité sont
tolérées lorsque la pression d'essai est supérieure à 1,1 fois la pression maximale admissible (PMA) de l'appareil.

La mise en pression est obtenue à l'aide d'une pompe d'épreuve ou de tout autre dispositif équivalent.
La durée de l'essai est égale au temps nécessaire à l'inspection de la canalisation. L'examen visuel doit permettre de ne déceler
aucune fuite d'eau.
L'essai est effectué par tronçons. Les assemblages entre tronçons qui n'auraient pas pu être essayés avec ces derniers doivent
être laissés apparents pour un essai général ultérieur.

6.2 Essai des appareils et des dispositifs d'alarme


Les appareils mécaniques, électromécaniques ou électriques et les dispositifs d'alarme doivent subir un essai de fonctionnement
destiné à vérifier qualitativement leur fonctionnement.

Chapitre 7 opérations préalables à la mise en service


Les opérations suivantes doivent avoir été réalisées avant la mise en service :
• nettoyage et rinçage de l'installation : le nettoyage et le rinçage consistent en un remplissage complet de l'installation à l'eau
et une vidange complète suivie du nettoyage des pots de décantation et des filtres ;
• Dans le cas d'un réseau complet, la vidange est précédée d'une mise en circulation par les pompes.


• mise en eau et purge d'air : si un traitement d'eau est réalisé, traitement initial de l'eau de remplissage ;
• manoeuvre de chaque élément de robinetterie.

L'installation remise par l'entrepreneur doit être en ordre de marche.


Lors de la première montée en température du réseau, l'absence de fuite doit être vérifiée au niveau des presse-étoupe, des
vannes et des joints.

Annexe liste des textes cités en référence dans le DTU n° 65.9

1 Documents techniques unifiés


DT 21
Exécution des travaux en béton (septembre 1984).
DTU 60.1
Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation et ses additifs (octobre 1959).

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Document : NF P52-304-1 (DTU 65.9) (mai 1993) : Travaux de bâtiment - Installations de transport de chaleur ou de froid et d'eau chaude sanitaire
entre productions de chaleur ou de froid et bâtiments - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (octobre 2000) (Indice de
classement : P52-304-1)

Règles BAEL
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé, suivant la méthode des états limites,
er
dénommées, BAEL (fascicule 62, titre 1 , section I du CCTG).
2 Normes françaises
NF C 15-100
Installations électriques à basse tension - Règles (février 1981).
NF C 20-010
Règles communes aux matériels électriques - Classification des degrés de protection procurés par les enveloppes (avril 1977).
NF E 29-002
Tuyauteries - Pressions et températures - Définitions (octobre 1982).
NF E 29-311
Robinetteries - Essais, en usine, de tenue à la pression des appareils de robinetterie (juin 1982).
NF P 03-001
Marchés privés - Cahiers types - Cahiers des Clauses administratives générales applicables aux travaux de bâtiment faisant
l'objet de marchés privés (octobre 1984).
3 Textes réglementaires

Arrêté du 15 janvier 1962, modifié les 19 février 1979 et 30 septembre 1981, relatif aux canalisations d'usine.

Arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des
bâtiments d'habitation, de bureaux ou recevant du public.

Arrêté du 6 décembre 1982 relatif à la réglementation technique des canalisations de transport de fluides sous pression autre que
les hydrocarbures et le gaz combustible modifié par l'arrêté du 20 février 1985. Liste des documents référencés
#1 - Règles BAEL 91 révisées 99 (DTU P18-702) (mars 1992) : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (Fascicule 62, titre 1 du CCTG Travaux section 1 : béton armé) +
Amendement A1 (CSTB février 2000 ISBN 2-86891-281-8)
#2 - NF P18-201 (DTU 21) (mars 2004) : Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en béton - Cahier des clauses techniques
(Indice de classement : P18-201)
#3 - NF P40-201 (DTU 60.1) (mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation - Cahier des charges +
Amendement A1 (janvier 1999); Amendement A2 (octobre 2000) (Indice de classement : P40-201 )
#4 - NF P40-201/ADD4 (DTU 60.1/ADD4) (février 1977, mai 1993) : Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d'habitation -
Installations de distribution d'eau en tubes d'acier à l'intérieur des bâtiments - Additif 4 (Indice de classement : P40-201)
#5 - NF P03-001 (décembre 2000) : Marchés privés - Cahiers types - Cahier des clauses administratives générales (CCAG)
applicable aux travaux de bâtiment faisant l'objet de marchés privés (Indice de classement : P03-001)

Liste des figures


Figure 1 Caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 4 canalisations supportées par en dessous (cas
1
général)
1
Figure 2 Caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 2 canalisations suspendues
Figure 3 Caniveau repérage des dimensions intérieures minimales/exemple pour 4 canalisations cas particulier des zones
1
présentant des risques de faibles infiltrations
Figure 4 Schéma d'un dispositif d'évacuation par gravité/cas général
Figure 4 bis Schéma d'un dispositif d'évacuation par gravité/dérogation
Figure 5 Schéma d'un dispositif d'évacuation par relevage
Figure 6a Exemples de dispositifs de support permettant le débattement des canalisations coupes verticales longitudinales
(correspondant aux coupes transversales des figures 1 et 2) /cas des canalisations supportées par en dessous position
2
correspondant au montage
Figure 6b Exemples de dispositifs de support permettant le débattement des canalisations coupes verticales longitudinales
2
(correspondant aux coupes transversales des figures 1 et 2) /cas des canalisations suspendues
Figure 7 Pénétration dans un bâtiment - principe
Figure 7 Pénétration dans un bâtiment - principe
Figure 8 Coupe longitudinale des dalles de couvertures

Liste des tableaux


Tableau de l'article : 3.1.1 Section transversale des caniveaux en partie courante
Tableau de l'article : 3.1.1 Section transversale des caniveaux en partie courante

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