Guide Pratique Du Credit Professionnel 3

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Le guide pratique du financement professionnel

E-book pour l’entrepreneur

David-Pierre ROBLET

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Sommaire
INTRODUCTION ........................................................................... 3
I. Préambule : Les Fonds Propres ............................................... 3
1. En cas de création : L’apport personnel .............................................................................................................. 3
2. Les dispositifs publics de soutien aux créateurs ou repreneurs d’entreprise...................................................... 4
Les dispositifs en lien avec Pôle Emploi et les URSSAF : .................................................................................. 4
Les Prêts d’honneur : ....................................................................................................................................... 4
3. Les investisseurs externes ................................................................................................................................... 4
Le « Love Money » ........................................................................................................................................... 4
Le crowdfunding .............................................................................................................................................. 4
Les Business Angels.......................................................................................................................................... 4
Les fonds d’investissement .............................................................................................................................. 5

II. Les différents types de financements ...................................... 5


1. Le crédit bancaire classique ................................................................................................................................. 5
2. Les financements court terme : la mobilisation du poste clients ........................................................................ 5
3. L’affacturage ........................................................................................................................................................ 5
4. Le crédit-bail et la location financière ................................................................................................................. 6
5. Les prêts participatifs........................................................................................................................................... 6
6. Le financement des reprises de sociétés : le LBO – Leveraged Buy-Out ............................................................. 7

III. Les garanties des prêts professionnels ................................... 7


1. Les systèmes de contre-garantie : BPI France, Siagi, Saccef… ............................................................................. 7
2. Les nantissements ............................................................................................................................................... 8
3. Le cautionnement solidaire ................................................................................................................................. 8
4. L’assurance professionnelle................................................................................................................................. 8

IV. Le courtage en prêts professionnels ...................................... 8


1. Le courtier en prêt professionnel ........................................................................................................................ 9
2. Pourquoi passer par un courtier en prêt professionnel ? .................................................................................... 9
3. Pourquoi CreditProfessionnel.com ? ................................................................................................................. 10

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INTRODUCTION

CreditProfessionnel.com a créé pour vous cet e-Book afin de vous aider à mieux comprendre les différents types de
financements accessibles aux professionnels.

Lors de la création ou de la reprise d’une entreprise, les entrepreneurs ne disposent généralement pas de la totalité
des fonds nécessaires à leur projet. Ils ont donc besoin de s’appuyer sur un établissement financier afin d’obtenir les
liquidités indispensables pour assurer la création, le développement ou la reprise de la société.

Mais qu’est-ce que le crédit professionnel ?

Les financements professionnels sont des solutions destinées à financer :

§ La création d’entreprise
§ La reprise d’entreprise
§ La reprise de fonds de commerce
§ Les investissements productifs
§ Les véhicules professionnels
§ Les investissements immobiliers
§ Le développement de l’activité et la croissance du BFR.

Ces différents types de financement sont destinés aux artisans, aux professions indépendantes et libérales, aux
TME & PME, ainsi qu’aux SCI (Sociétés Civiles Immobilières) lorsqu’elles abritent des murs professionnels.

I. Préambule : Les Fonds Propres

1. En cas de création : L’apport personnel

Un apport personnel est une somme servant à financer une partie de votre investissement.

Le montant de l’apport varie en fonction des règles propres à chaque établissement financier, et en fonction de la
nature de l’activité. Il est généralement demandé pour des professionnels souhaitant souscrire à un prêt, un apport
personnel d’au moins 20% du projet.

Il vous est vivement conseillé d’avoir un apport personnel conséquent afin de faciliter les démarches auprès des
institutions financières car certains établissements n’étudieront pas votre dossier sans ce niveau minimal d’apport,
qui témoigne de votre implication financière dans votre projet.

Par ailleurs, certaines dépenses ne sont que rarement financées par les établissements prêteurs et doivent donc être
couvertes par les apports des associés (droits et taxes, investissements incorporels…)

Mais surtout votre niveau d’apport sera le garant de l’indépendance financière de la société, notamment en période
de démarrage de l’activité, si celle-ci est moins rapide que prévu.

Votre apport personnel peut être constitué par de l’épargne personnelle, des prêts ou des dons réalisés par votre
entourage (famille ou amis) ; il ne doit en aucun cas être constitué par des prêts bancaires ou crédits à la
consommation contractés spécifiquement pour votre projet.

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Toutefois existent plusieurs dispositifs publics ou semi-publics visant à soutenir financièrement les créateurs ou
repreneurs d’entreprises et qui peuvent participer à la constitution de votre apport personnel :

2. Les dispositifs publics de soutien aux créateurs ou repreneurs d’entreprise

ü Les dispositifs en lien avec Pôle Emploi et les URSSAF :

L’ACCRE : l'Aide aux Chômeurs Créateurs et Repreneurs d'Entreprises. Il s’agit d’un dispositif d’appui au bénéfice
des demandeurs d’emploi, salariés licenciés, jeunes ou personnes en difficulté. Ce dispositif vise à faciliter la
structuration de projets de création mais aussi la reprise d’entreprise. Il s’agit d’une exonération de cotisations
sociales.

Le NACRE : Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise. Les bénéficiaires sont ceux de
l’ACCRE. Ce dispositif intervient dès le montage du projet et pendant une période de 3 ans maximum après la création
ou la reprise de l’entreprise. De plus, le NACRE propose une assistance technique auprès de conseillers experts et d’un
accompagnement relationnel avec les banques.

Par ailleurs, le créateur ou repreneur qui jusque-là était indemnisé par Pôle Emploi par le biais des ARE (Allocations de
Retour à l’Emploi) peut bénéficier au choix de 2 dispositifs : soit continuer de percevoir les ARE pendant une certaine
période après la création ou la reprise, soit percevoir au moment de l’opération un capital qui correspond à la moitié
de son reliquat de droits, et ceci en 2 fois à 6 mois d’intervalle. Ce dernier dispositif, intitulé ARCE permet au porteur
de projet de compléter ses fonds propres.

ü Les Prêts d’honneur :

Les prêts d’honneur sont des prêts consentis directement au porteur de projet par des associations spécialisées
comme Réseau Entreprendre ou Initiative France. Les fonds sont ensuite apportés au projet, souvent en compte
courant d’associé, et retirés progressivement pour procéder au remboursement des sommes empruntées (sur 5 ans
en général). On parle de prêt d’honneur car le bénéficiaire de constitue pas de garantie au profit de l’association mais
s’engage sur l’honneur à rembourser le prêt.

3. Les investisseurs externes

ü Le « Love Money »

Il s’agit de fonds que vous allez collecter auprès de vos proches (famille ou amis proches) qui vont soit vous les prêter
pour que vous les apportiez en capital ou compte courant d’associé, soit investir directement à vos côtés dans votre
projet.

ü Le crowdfunding

Au-delà de votre simple entourage, vous pouvez solliciter plus largement des prêteurs ou des associés via les
plateformes de crowdfunding (littéralement : le « financement par la foule »), c’est une technique de financement
novatrice qui vous permet de compléter vos propres apports.

ü Les Business Angels

Ce sont des personnes physiques qui, le plus souvent regroupées en « clubs d’investisseurs », vous challengent sur
votre projet et s’ils sont convaincus peuvent investir à vos côtés. Les « BA » sont souvent soit des personnes retraitées
qui ont du temps à consacrer (au-delà même de l’investissement monétaire) soit des chefs d’entreprises qui souhaitent

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aider des porteurs de projet. C’est une forme de financement adaptée aux projets nécessitant des investissements de
l’ordre de 100 à 300 KE et à caractère novateur.

ü Les fonds d’investissement

Il s’agit d’investisseurs professionnels apportant des moyens financiers et leur expérience à la création et aux
premières phases de développement pour des entreprises ayant un fort potentiel de retour sur investissement. On
trouve des fonds généralistes, des fonds spécialisés sectoriellement et des fonds ayant une vocation régionale. Les
fonds interviennent rarement au moment de la création mais plutôt au moment ou la preuve du concept est réalisée
et qu’il faut financer le démarrage ou le décollage de l’activité.

II. Les différents types de financements

1. Le crédit bancaire classique et les prêts à moyen-long terme

Il convient de définir les besoins de l'entreprise afin de déterminer les sources de financement professionnel
adaptées. L'entreprise cherche-t-elle à financer des investissements ? Du besoin en fonds de roulement ? La définition
de ces besoins permet de définir les types et durées de financement.

En effet, les investissements peuvent être financés par des crédits à moyen ou long terme. S'il s'agit d'immobilier, on
peut imaginer financer sur des durées longues, 12 ans, 15 ans.

Les investissements mobiliers (matériel, outil de production) sont généralement financés par emprunt bancaire sur 5
à 7 ans. Le prêt bancaire est particulièrement adapté pour financer une acquisition de fonds de commerce, des
travaux ou un achat de parts sociales car il n’y a pas d’autre moyen de financer ces opérations. Un bien immobilier
peut être financé en prêt bancaire ou en crédit-bail.

Les financements destinés à financer le besoin en fonds de roulement de l’entreprise (schématiquement : le décalage
entre l’encaissement des factures clients et le paiement des fournisseurs et des charges courantes, telles les salaires)
sont réputés à court terme.

2. Les financements court terme : la mobilisation du poste clients

Les financements court terme destinés à pallier un besoin en fonds de roulement sont ceux qui sont adossés au poste
clients : escompte d’effets de commerce (lettres de change ou billets à ordre) si vos clients vous paient par effet (on
parle vulgairement de traites), cession de vos créances dans le cadre de la Loi Dailly auprès d’une banque, de BPI
France sous certaines conditions ou auprès d’un factor.

Le découvert est un crédit non affecté et réservé à certains types de clients, les plus solvables.

3. L’affacturage et les nouveaux acteurs du financement de créances

L'affacturage est un dispositif de financement à court terme qui permet à une entreprise qui détient des créances sur
des clients professionnels d’obtenir une avance sur le paiement de ses clients en contrepartie d’une cession de ces
créances à un affactureur, ou factor.

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Ce dispositif tout comme celui de la mobilisation des créances auprès d’une banque ou de BPI France ne peut
fonctionner que s’il s’agit de créances commerciales, c’est à dire détenues sur des débiteurs commerciaux :
professionnels, entreprises, collectivités publiques, Etat. Les créances civiles ne sont pas mobilisables.

Cette technique peut recouvrer au total 3 prestations :

L’assurance crédit : L’affactureur fait appel à un assureur crédit qui garantit le paiement de la créance. Le risque
d’insolvabilité est donc écarté sous certaines conditions.

Le financement de la trésorerie : L’affactureur avance le montant des créances à hauteur de 85% à 90% dès leur
cession par le client. Il s’agit ici d’un crédit.

Le recouvrement du poste client : L’affactureur gère pour son client la relance de débiteurs s’il y a un retard de
paiement, assure les encaissements, enregistre les factures et s’occupe du service contentieux en cas de non-
paiement.

La société d’affacturage est rémunérée sous forme de commissions et sous forme d’intérêts.

Dans les années 2000 apparaissent de nouveaux acteurs du financement du poste clients ; plus souples que les
factors, ils permettent de céder ponctuellement un ou plusieurs créances, sans entrer nécessairement dans une
relation commerciale de long terme comme c’est le cas avec les factors, avec les contraintes que cela entraîne.

4. Le crédit-bail et la location financière

Dans le cas d’un financement en crédit-bail ou location financière, c’est l’établissement financier (le bailleur) qui
acquiert les biens à financer pour le compte de son client, et les lui donne ensuite en location. Ce type de financement
est adapté pour les véhicules, le matériel de production ou le matériel informatique notamment.

Il permet d’inclure des garanties de maintenance de même que le financement de la TVA.

Le preneur enregistre les redevances ou loyers dans sa comptabilité comme des charges d’exploitation, qui sont
déductibles du résultat. A l’inverse, les actifs ainsi financés ne paraissent pas à l’actif du bilan de la société, et
l’engagement de location correspondant n’apparaît pas en dette au bilan, mais dans une rubrique spécifique (les
engagements hors bilan). A l’échéance du contrat, le client (locataire) peut acquérir le bien dans le cas du contrat de
crédit-bail, pour un prix convenu au moment de la signature du contrat. Le crédit -bail permet de financer des
investissements aussi bien matériels (quel que soit le montant à financer, de quelques milliers d’€ à plusieurs millions
d’€) que des investissements immobiliers.

Dans le cas de contrats de location financière, l’acquisition des biens est possible mais pas automatique.

5. Les prêts participatifs

Créé dans le cadre de la loi 78-741 du 13 juillet 1978 (dite loi Monory), le prêt participatif a pour objectif d’orienter
l’épargne vers le financement des entreprises. Ses caractéristiques et modalités de distribution sont spécifiées dans
le Code Monétaire et Financier (article L313-13 et suivants).

La caractéristique essentielle du prêt participatif est sa qualification légale de quasi fonds propres ; ainsi il est
comptabilisé sur une ligne spécifique du passif du bilan des entreprises, juste après les fonds propres, et la plupart des
acteurs économiques le comptabilisent comme des fonds propres.

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C’est donc un levier puissant pour financer un projet de développement ou une reprise d’entreprise car il va venir en
complément des apports des associés ou de l’autofinancement, et faciliter l’obtention des financements bancaires. Il
n’est assorti d’aucune garantie et peut bénéficier d’un différé d’amortissement allant jusqu’à deux ans.

Le nom fait référence à la notion de participation car à l’origine la rémunération versée au prêteur sous forme de taux
d’intérêt était complétée par une participation aux bénéfices de la société emprunteuse ; cette dernière pratique a
décliné depuis les années 2010, au moment ou le prêt participatif est redevenu d’actualité.

C’est une notion différente du Financement participatif qui recouvre des notions comme le crowdfunding ou le
crowdlending ; ces notions font référence à la participation d’une foule de prêteurs (crowd = foule en anglais) ou
d’investisseurs à votre projet.

6. Le financement des reprises de sociétés : le LBO – Leveraged Buy-Out

Le LBO est une technique de financement permettant de procéder à l’acquisition d’une entreprise par le biais de la
contraction d’un emprunt par une autre entreprise, dite holding de reprise. Le principe est que la société mère ou
holding de reprise s’endettera auprès d’un établissement de crédit à hauteur d’une partie du coût d’acquisition. Ce
processus de financement présente de nombreux atouts :

• Effet de levier financier qui résulte du remboursement de l'emprunt par la société mère grâce à la remontée
des bénéfices enregistrés par la société cible, sous forme de dividendes,
• Effet de levier fiscal découlant de l'application du régime d'intégration fiscale qui engendre une économie
significative en matière d'Impôt sur les Sociétés,
• Effet de levier juridique permettant de contrôler l'ensemble du Groupe en procédant à un apport limité en
capital puisque la détention de plus de 50% des parts sociales ou des actions d'une entreprise est suffisante à
son contrôle.

Le succès de la LBO réside également au travers des solutions apportées dans l’optique d’une transmission d’une
entreprise dans le cadre familial.

Toutefois, le LBO présente des risques : En effet la société rachetée est contrainte de faire remonter ses bénéfices à
la société mère afin de permettre le remboursement de l'emprunt contracté auprès d'un établissement de crédit. Par
ailleurs au cours de la période de remboursement, une grosse partie des ressources financières de la société acquise
est allouée à la société mère ce qui est parfois de nature à compromettre son développement dans la mesure où les
investissements humains et matériels se trouvent relégués au second rang. Ce dispositif ne peut donc fonctionner
qu’avec des cibles en bonne santé financière, et dans le cadre de montages financiers raisonnables qui ne sont pas
susceptibles de mettre en danger la société acquises.

III. Les garanties des prêts professionnels

1. Les systèmes de contre-garantie : BPI France, Siagi, Saccef…

Ces dispositifs permettent aux établissements bancaires de faire supporter une partie du risque de défaut par des
organismes de contre-garantie, en contrepartie du versement d’une commission par le client (l’emprunteur). Ces
dispositifs doivent normalement permettre aux emprunteurs de limiter les autres garanties délivrées aux prêteurs,
comme les garanties personnelles.

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2. Les nantissements

Le nantissement est un contrat par lequel le créancier reçoit un bien corporel de la part du débiteur afin de garantir
sa dette. Il s’agit d’une sureté réelle.

Le nantissement est l’affectation, en garantie d’une obligation, d’un bien meuble incorporel ou d’un ensemble de
biens meubles incorporels. Il existe différents types de nantissements tels que : le nantissement de créances, le
nantissement d’un contrat, le nantissement d’instruments financiers, le nantissement de parts sociales, le
nantissement de fonds de commerce.

Le nantissement d’instruments financiers : dans la sphère commerciale ce type de garantie peut être exigé lorsqu’une
banque délivre une garantie à première demande à un bénéficiaire (ex : une caution de loyer par exemple) ; comme
la banque ne pourra pas contester l’appel en paiement elle souhaite avoir une somme équivalente bloquée à son
profit.

Le nantissement de fonds de commerce : il s’agit d’un droit conféré au créancier sur un fonds de commerce. Un
fonds de commerce ne peut être donné en nantissement qu'en garantie d'une obligation principale parfaitement
déterminée. Garantie classique lors de l’acquisition d’un fonds de commerce ou d’un droit au bail, il empêche que le
fonds de commerce ne puisse être vendu sans que le créancier soit remboursé.

Le nantissement de parts sociales : utilisé essentiellement lors de la transmission d’une entreprise, il empêche la
cession des titres par l’emprunteur et en cas d’exercice du nantissement peut permettre au créancier de prendre le
contrôle de la société dont les titres ont été donnés en nantissement.

3. Le cautionnement solidaire

Le cautionnement solidaire est l’action de s’engager à payer à la place d’un débiteur s’il ne s’acquitte pas de ses
obligations auprès de ses créanciers. En effet, la personne se portant caution s’engage à payer à la place de la personne
cautionnée, en cas de défaillance dans le remboursement des échéances de cette dernière. Toutefois, il ne s’agit pas
que d’un simple engagement moral, mais d’un acte lourd de conséquences. L’acte de cautionnement solidaire ne
peut prendre fin que si les conditions de libérations d’engagements sont précisées dans le contrat.

4. L’assurance professionnelle

L’assurance n’est pas une garantie à proprement parler mais un outil de gestion et de protection de l’entreprise et de
son dirigeant. En effet, elle permet de protéger l’entreprise ainsi que ses dirigeants en cas d’erreurs, d’omissions ou
de négligences dans la réalisation de ses prestations.

Par ailleurs il est possible de souscrire à une assurance décès, d’invalidité et d’incapacité afin de couvrir le dirigeant
en cas de décès ou problèmes de santé. L’assurance permet de protéger la banque qui est bénéficiaire du contrat,
mais aussi l’emprunteur et sa famille afin de préserver le bien acheté en cas de perte de revenu suite à une invalidité
ou incapacité ; elle permet aussi de ne pas transmettre la dette à ses héritiers en cas de décès.

Il est possible d’apporter des modifications au contrat pendant la durée du prêt. L’assurance peut être résiliée et
remplacée par une autre si la cotisation de cette dernière est prélevée séparément du tableau d’amortissement.

IV. Le courtage en prêts professionnels

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Les critères de réussite d'obtention d'un prêt professionnel :

Nous pouvons citer 3 critères importants pris en compte dans l'étude d'un dossier de financement professionnel :

• Quel est le niveau de l'apport ?


• Le projet est-il sérieux et viable ?
• Le projet est-il en adéquation avec le porteur de projet ?

Concernant l'apport financier, il est préférable d'apporter 20 à 30 % des investissements. Au-delà de l'aspect
purement financier, les banques en tiennent compte pour apprécier l'implication du créateur ou repreneur
d'entreprise dans son projet. Des projets peuvent toutefois être financés avec moins d'apport (15% à 20 %) selon les
activités. L’apport doit également comprendre une quote-part de trésorerie permettant à la société de supporter ses
premières dépenses pendant la période de démarrage de l’activité.

Le projet doit être sérieux. Le banquier va tenir compte des produits, du marché, de la concurrence. Un dossier
exposant tous ces points doit être remis aux banques.

L'expérience du porteur de projet et ses compétences sont des points importants dans l'étude du dossier de
financement professionnel. Elles doivent, de préférence, être en adéquation avec le projet à financer.

1. Le courtier en prêt professionnel

Un courtier en prêts professionnels (ou « broker ») est un professionnel dont le métier est de mettre en relation une
personne ou une entreprise ayant besoin de financement et une société pouvant répondre à ce besoin, autrement dit
les banques et les établissements spécialisés. Il existe des courtiers spécialisés en prêt immobilier, en rachat de crédit,
en crédit à la consommation mais aussi des courtiers en prêt professionnel.

Le courtier en prêt professionnel doit avoir des compétences en gestion d'entreprise afin de comprendre, analyser et
optimiser la demande de prêt professionnel. Il doit aussi avoir tissé des liens avec des partenaires banquiers.

Ainsi, le courtier fait gagner du temps aux entrepreneurs en se chargeant de monter le dossier, de le présenter et de
communiquer avec ses partenaires. De plus, il identifie a priori les interlocuteurs adéquats, ce qui évite des réponses
de principe d'une agence qui pourraient par la suite s'avérer négatives. Les entrepreneurs peuvent ainsi consacrer plus
de temps au développement du projet.

Le courtier fait aussi gagner du temps aux banquiers dans le cadre de l'étude du dossier. En effet, il a déjà fait le travail
préalable de compréhension du dossier et la récolte des documents nécessaires à l'étude.

Un courtier est rémunéré uniquement en cas de réussite, c'est-à-dire en cas d'acceptation, par une banque, de financer
le projet. Sa rémunération est fréquemment (mais pas obligatoirement) en pourcentage du prêt obtenu.

2. Pourquoi passer par un courtier en prêt professionnel ?

Un courtier est un spécialiste du crédit entreprise et est sans cesse en relation avec les banques. Ainsi, il saura vous
orienter vers la banque qui sera la plus adaptée à votre dossier.

De plus, son expérience lui permet de pouvoir évaluer la viabilité de votre dossier et il saura ainsi vous conseiller et
structurer le dossier afin de mettre toutes les chances de votre côté pour le succès de votre projet. Mais il saura aussi
être franc s'il estime que votre dossier n'a aucune chance d'aboutir.

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Passer par un courtier représente de nombreux avantages pour les entrepreneurs désirant souscrire à un prêt
professionnel. En effet après réception des pièces demandées, les courtiers en prêt professionnel procèdent à une
analyse du dossier et le montent dans les normes afin de le présenter aux institutions financières en passant
directement par les directions ou des équipes spécialisées. Il s’agit d’un réel avantage et d’un gain de temps, les
réponses définitives étant communiquées rapidement. Ainsi, l’entrepreneur peut se consacrer pleinement à son
activité sans avoir à effectuer les démarches auprès de toutes les banques.

3. Pourquoi CreditProfessionnel.com ?

CreditProfessionnel.com est une société de courtage créée pour permettre aux entrepreneurs de développer leur
projet d'entreprise. CreditProfessionnel.com vous conseille également et vous guide pour constituer votre dossier de
demande de financement. Nous étudions la faisabilité du projet à partir du premier formulaire rempli sur notre site
en nous appuyant sur tous les éléments de votre dossier. Ensuite nous sélectionnons les partenaires et tentons de
négocier les meilleures conditions bancaires (taux, garanties, souplesse du montage).

Les courtiers de l’enseigne Créditprofessionnel.com sauront vous accompagner quel que soit le stade de
développement de votre entreprise (création, reprise, développement, restructuration…), quel que soit votre
secteur d’activité, et quel que soit votre besoin (financement d’investissement, de reprise, ou de BFR) ; certains ont
développé une compétence spécifique : financement du secteur des CHR, financement des agences immobilières,
structuration et financement des reprises de sociétés par exemple.

N’hésitez pas à consulter l’annuaire des membres de notre réseau ou à déposer votre demande sur notre site !

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