Capita I Expose

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SOMMAIRE

I. INTRODUCTION..........................................................................................................................2
II. GENESE DU CAPITAL INVESTISSEMENT..............................................................................3
1. Origine........................................................................................................................................3
2. Définition...................................................................................................................................3
III. LES PRINCIPAUX ACTEURS D’UNE OPERATION DE CAPITAL INVESTISSEMENT...4
1. Les investisseurs en capital.........................................................................................................4
2. Les sociétés de gestion...............................................................................................................5
3. Les entrepreneurs........................................................................................................................5
4. Les acheteurs..............................................................................................................................5
IV. TYPOLOGIE..............................................................................................................................6
1. Le capital Amorçage...................................................................................................................6
2. Le capital risque.........................................................................................................................7
3. Le capital développement...........................................................................................................8
4. Le capital transmission...............................................................................................................8
5. Le capital retournement..............................................................................................................9
V. FONCTIONNEMENT D’UNE OPERATION DE CAPITAL INVESTISSEMENT.....................9
1. Les différentes étapes de négociations avec un investisseur en capital.......................................9
2. Les documents essentiels à la réalisation de l’investissement en capital...................................11
3. Les différentes possibilités de sortie.........................................................................................13
VI. AVANTAGES ET INCONVENIENTS...................................................................................14
1. Avantages.................................................................................................................................15
2. Inconvénients............................................................................................................................15
VII. QUELQUES FONDS D’INVESTISSEMENTS EN CAPITAL EN COTE D’IVOIRE...........16
VIII. CONCLUSION........................................................................................................................17
IX. CAS PRATIQUE......................................................................................................................18
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE ET WEBOGRAPHIQUES........................................................20

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I. INTRODUCTION

Pour créer, développer, transmettre ou recapitaliser leurs entreprises, les dirigeants de PME
ont besoin de capitaux.
Tendon d’Achille de nombreuses PME, l’accès aux sources traditionnelles de financement
(apport de fonds propres, financement bancaire et appel public à l’épargne) peut s’avérer
limiter voire impossible pour certaines entreprises. En effet, les apports en fonds propres et
quasi-fonds propres sont par nature proportionnels à la capacité de financement des associés.
L’emprunt bancaire est structurellement plafonné par le résultat d’exploitation et, au-delà
d’un certain seuil d’endettement, l’entreprise ne pourra plus avoir recours au crédit. Enfin,
l’appel public à l’épargne, intimement lié aux performances des marchés financiers, peut être
rendu très difficile, comme nous avons pu l’observer ces dernières années.
Le Capital Investissement constitue donc une voie de financement alternatif pour
l’entrepreneur confronté aux contraintes et aux limites des sources traditionnelles. A tous les
stades critiques de la vie d’une entreprise, le Capital Investissement offre à celle-ci les
moyens de ses ambitions en mettant à sa disposition des capitaux ainsi qu’un
accompagnement stratégique.
Souvent méconnus, les mécanismes du Capital Investissement restent empreints de mystère
pour nombre de dirigeants. L’absence d’information ainsi que la peur de perdre le contrôle de
leur entreprise conjuguées aux nombreux clichés véhiculés sur le Capital Investissement
empêchent souvent les entrepreneurs d’explorer les possibilités offertes par cette source de
financement.
Dans la suite de notre travail nous essayerons de mettre en lumière l’opération de capital
investissement.

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II. GENESE DU CAPITAL INVESTISSEMENT

1. Origine

C’est à un français naturalisé américain, George Doriot, que l’on doit le développement du
capital investissement, aux Etats-Unis, au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Il crée en 1946 la société American Research and Development (ARD), dont l’activité
consiste à prendre des participations dans le capital de jeunes sociétés innovantes qui peuvent
ainsi se financer. Ce n’est pas le premier à s’y intéresser, les Rockefeller le font déjà avec à
leur actif le financement des débuts de l’entreprise Minute Maid dont le jus de fruit concentré
était au départ destiné au ravitaillement des troupes américaines. Mais c’est le premier à avoir
créé dans ce domaine une entreprise non familiale, la société ARD.
Pour la petite histoire, cette société réalisera l’une des plus belles affaires dans ce domaine en
participant, en 1957, au financement de la création de la société Digital Equipement
Corporation (DEC), spécialisée dans la fabrication de mini ordinateurs. Les titres reçus en
contrepartie des 70 000 $ apportés verront leur valeur multipliée par 6 000 en 11 ans ! En
1999, le Wall Street Journal classera George Doriot parmi les 10 personnalités du 20ème
siècle ayant changé la vie des entreprises.

2. Définition

 Capital

Le capital est l'autre facteur indispensable à l'activité productive. Il est constitué


par l'ensemble des biens intervenant dans la production d'autres biens, mais représente aussi la
totalité des richesses à la disposition de l'entreprise.
Le capital social c’est la valeur d’origine de l’entreprise, représentée par des sommes
d’argents (apport numéraire, parts sociales, actions d'autres sociétés, etc.) et/ou des biens
(immeubles, fonds de commerce, marques, brevets, etc.) mis à sa disposition soit par ses
associés, soit par ses actionnaires.

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 Investissement

En économie, un investissement est une dépense destinée à augmenter la richesse de celui qui
l’engage. Un investissement est une dépense immédiate dont l’objectif est d’obtenir un effet
positif quantifiable à long terme.

 Capital investissement

Le capital-investissement ( private equity) est un mode d'investissement de capital où


un investisseur ou fonds d'investissement utilise des capitaux pour acheter des parts
d'une entreprise non cotée en général.
En gros, le capital-investissement est une activité financière qui consiste à prendre des
participations majoritaires ou minoritaires dans le capital de petites et moyennes entreprises,
généralement non cotées. Cette prise de participation sert à financer leur création, leur
croissance, leur transmission, leur redressement ou leur survie, selon la situation de chacune.
Les investisseurs recherchent la réalisation de plus-values par la cession ou la vente de leur
part à plus ou moins long terme. En pratique, l’investisseur prend souvent une participation
minoritaire au sein de l’entreprise ce qui lui permet d’atténuer sa prise de risques.

Le Capital Investissement, par ailleurs, n’est pas seulement un moyen de procurer des moyens
financiers à l’entreprise, il s’agit également d’un apport de compétences et d’expertises
complémentaires ainsi que de modes de gestion et de gouvernance modernes et efficaces.
C’est donc un excellent levier d’amélioration et de transfert de savoir-faire.

III. LES PRINCIPAUX ACTEURS D’UNE OPERATION DE CAPITAL


INVESTISSEMENT

1. Les investisseurs en capital

Ils sont principalement de deux groupes. On distingue les investisseurs institutionnels à


savoir : des compagnies d’assurances, caisses de retraites, banques, grands groupes industriels
et organismes de développement internationaux qui détiennent et gèrent des ressources à long

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terme dans le but de les faire fructifier ; puis les Business Angels qui sont des personnes
fortunées, ces personnes investissent généralement directement dans des entreprises privées
innovantes et qui mettent à disposition de cette entreprise leur compétence, leur expérience
professionnelle, leur réseau relationnel et une partie de leur temps.

2. Les sociétés de gestion

Encore appelées sociétés de capital investissement, elles sont les intermédiaires entre les
investisseurs et les entrepreneurs. Elles prospectent les sociétés cibles, étudient leurs projets et
y investissent, au travers d’un fonds, les capitaux que leur ont confiés les investisseurs. Les
sociétés de gestion possèdent des équipes dont les niveaux de compétence et d’expertise sont
élevés pour réaliser notamment des études préalables approfondies avant d’investir dans les
entreprises ciblées.

3. Les entrepreneurs

Les entrepreneurs sont les chefs d’entreprises en quête de fonds propres ou quasi fonds
propres afin d’assurer le démarrage, la croissance ou la recapitalisation de leur activité
.
4. Les acheteurs

Les acheteurs sont les nouveaux entrants après la sortie des investisseurs en capital. Il peut
s’agir d’industriels, de managers de l’entreprise, du marché financier en cas d’introduction en
bourse ou même d’un ou plusieurs autre(s) fonds d’investissement.
En pratique, des investisseurs mettent en commun des capitaux dans un fonds de Capital
Investissement géré par une société de gestion. Ces capitaux servent à prendre des
participations dans une entreprise cible. Cette dernière sera « transformée » dans le but
d’accroître sa valeur et de revendre les participations du fonds plus chères au moment de la
sortie ou des désinvestissements. Le Capital Investissement est donc bien une forme « active
» de financement.

IV. TYPOLOGIE

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Le Capital Investissement se décline en effet sous plusieurs formes liées à la phase de
développement de l’entreprise investie :
•capital Amorçage
•capital Risque
•capital Développement
•capital Transmission
•capital Retournement

1. Le capital Amorçage

Le capital d'amorçage est l'investissement dans un projet entrepreneurial qui n'en est encore
qu'à un stage de recherche et développement. L'objectif de cette phase, très risquée sur le plan
financier, est de finaliser le développement d'une technologie sous la forme de prototype
permettant de valider la réussite du pari technologique, et de commencer à tester l'existence
d'un marché. La signature d'un premier client assure la transition au stade du capital-risque.
Le capital d'amorçage est donc le premier apport en capital d'une entreprise. Les fonds sont
parfois réunis avant la création de l'entreprise, mais ils sont la plupart du temps apportés a
posteriori par des investisseurs.
Les capitaux d'amorçage sont généralement utilisés par l'entreprise qui les reçoit pour financer
tous les frais préalables à la mise sur le marché du premier produit de la société.
Le capital d'amorçage a le grand avantage de permettre de conforter de manière significative
les fonds propres des jeunes entreprises de croissance et reste souvent la seule alternative pour
assurer le développement des start-up.

2. Le capital risque

Le capital-risque (venture capital) est la branche du capital-investissement qui est spécialisée


dans le financement d'entreprises jeunes. Parce qu'elles n'ont pas encore de revenus, ou que
peu de revenus, elles ne peuvent faire appel à un financement de marché et ont des difficultés
à obtenir des prêts bancaires. Le capital-investissement leur apporte les fonds nécessaires à
l'occasion de tours de financement.
Le capital-risque est une activité d'investissement dans de jeunes entreprises innovantes.
L'entreprise de capital-risque investit dans la jeune entreprise, lui apporte des fonds, lève de

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l'equity, pour que la jeune entreprise puisse croître. Le capital-risque emploie ainsi des
investisseurs experts qui analysent les jeunes entreprises innovantes afin de décider de
l'investissement ou du non-investissement dans chacune d'elles.
Afin de recevoir du financement, la start-up doit avoir démontré une adéquation produit-
marché, et un potentiel de croissance très important. Après analyse et négociation, le capital-
risqueur intervient sous forme d’un apport monétaire en échange
d’une participation minoritaire au capital de l’entreprise. Il a pour seul objectif l’augmentation
de la valeur de sa participation et l'obtention d'une plus-value lors de sa cession à un tiers dans
un horizon de 5 à 10 ans.
Compte tenu du risque, le métier de venture capitalist requiert une gestion spécialisée,
s’équipant d’outils juridiques, de techniques financières et d’une large expérience de terrain.
En particulier, le capital-risqueur se structure en tant que gestionnaire de fonds
d’investissements. Ces fonds sont établis pour une durée limitée, et permettent de rassembler
les capitaux de partenaires financiers, en limitant notamment leur responsabilité. Tous
s’accordent ensuite sur une politique d’investissement et de rémunération. De ce fait, il existe
une grande variété de capital-risqueurs avec chacun des objectifs propres.
L’exigence de rendement du capital-risqueur incite à une gestion très dynamique de
la société investie, nécessitant une totale adhésion de l’équipe dirigeante sur les objectifs
élevés de rentabilité à atteindre. Dans ce cadre, le capital-risqueur mettra à disposition en plus
de ses capitaux, son réseauet son expérience. Par ailleurs, un ensemble de sociétés sont
exclues, par nature, de ce mode de financement, car ne présentant pas un potentiel de retour
sur investissement suffisant.

3. Le capital développement

Le capital-développement s'attache à financer le développement de l'entreprise une fois que


celle-ci est déjà stable et consolidée. Il s'agit d'entreprises qui ont besoin de fonds importants
pour nourrir leur croissance et générer plus de profits, souvent en profitant de rendements
d'échelle.
Le capital-développement est un type d'investissement, réalisé notamment par des fonds
d'investissement, qui vise à acheter des parts d'une entreprise ayant atteint la maturité. Une
telle entreprise a prouvé que son modèle d'entreprise est profitable, et a engrangé des revenus

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importants depuis sa création. Lorsqu'elle cherche à accélérer la conquête de son marché, ou
de nouveaux marchés, elle lève du capital pour se développer.
Certaines firmes du secteur du capital-investissement sont spécialisées sur ce type d'activités,
réputé moins risqué car l'investisseur potentiel a déjà accès à un historique de comptes, une
équipe constituée et un marché existant.

L'investisseur réalise alors son investissement en ayant pour but de trouver la liquidité à court
ou moyen terme, par cession de sa participation, par cession de l'intégralité de l'entreprise, ou
par une introduction en bourse. Il intervient alors que l'entreprise est en pleine maturité et
décide d'initier une nouvelle phase de développement (lancement d'un nouveau produit ou
renouvellement de l'appareil de production).

4. Le capital transmission

Le capital-transmission (leveraged buy-out) est destiné à accompagner la transmission ou la


cession de l'entreprise. Il s'agit d'un achat à effet de levier. Cette opération d'acquisition se
fonde sur un emprunt bancaire, et permet l'acquisition de la totalité du capital d'une société
rentable. La société évolue généralement sur un marché mûr, par une combinaison de capitaux
et de financements bancaires (dette structurée). Ils permettent à un dirigeant, associé à un
fonds de capital-investissement, de transmettre son entreprise, ou plus généralement de
préparer sa succession en cédant son entreprise en plusieurs étapes (LBO à double détente).

5. Le capital retournement

Le capital-retournement a vocation à venir en aide à une entreprise en difficulté en


contribuant à son redressement.
Les fonds de retournement (aussi appelés fonds de capital retournement ou de capital-
retournement) permettent à des sociétés en difficulté de se redresser en apportant capitaux
et moyens humains. Ces deux éléments sont essentiels pour assurer une sortie durable d'une
situation complexe.

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Les intervenants du capital retournement travaillent souvent dans le cadre de procédures
judiciaires, ce qui nécessite une technicité financière et juridique, mais aussi et surtout une
excellente connaissance du tissu industriel.

V. FONCTIONNEMENT D’UNE OPERATION DE


CAPITAL INVESTISSEMENT

1. Les différentes étapes de négociations avec un


investisseur en capital

 Rencontre avec l’investisseur pour une présentation succincte


du projet

Ce premier entretien va permettre de se faire une idée de l’investisseur. L’entreprise présente


de manière générale son projet et par la suite obtiendra des informations sur le fonds, son
fonctionnement et l’équipe en place. L’entreprise commencera à sentir si ses points de vue
rejoignent ceux de l’investisseur et si la relation s’annonce prometteuse.

 Rencontre de l’investisseur pour la discussion du business plan

Si le premier entretien s’est bien déroulé et que l’entreprise pense que le projet peut aboutir
avec cette équipe, elle peut alors procéder au second entretien. Celui-ci aura pour objet de
dérouler plus précisément le projet et de présenter le business plan préparé par l’entreprise.
Ensuite auront lieu plusieurs autres réunions avec l’investisseur afin qu’il puisse appréhender
tous les détails de l’opération, valider certaines hypothèses du business plan et en faire
évoluer d’autres en concertation avec l’entreprise.

 Elaboration d’une proposition de financement

Toutes ces réunions vont permettre au gestionnaire du fonds d’élaborer une proposition de
financement précise qui sera présentée, si celle-ci convient à l’entreprise, au comité
d’investissement du fonds.

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 Réalisation des due diligences

L’accord de l’entreprise sur la proposition financière donnera généralement lieu à des travaux
de due diligence commandés par le partenaire financier pour vérifier et confirmer les
informations que l’entreprise lui aura préalablement communiquée.
Les travaux de due diligences représentent un audit préalable à l’acquisition de parts par
l’investisseur dans l’entreprise investie. Pour assurer la transparence de l’opération
d’investissement et identifier les risques de l’entreprise cible, les due diligences reposent
essentiellement sur : un audit comptable, un audit financier et un audit environnemental.
Cette étape est cruciale dans le processus d’investissement. Elle intervient lorsque les
principales caractéristiques de l’opération sont arrêtées par l’entrepreneur et le partenaire
financier à savoir juste avant la conclusion de l’opération ou closing.

 Lancement des négociations

Au cours de ces différents entretiens, la relation entre l’entreprise et l’équipe du fonds


commence à se développer et la confiance se construit. Cette période est également marquée
par la négociation des points qui vont encadrer l’investissement.

 Formalisation juridique

A cette étape les négociations vont être formalisées par différents documents.

2. Les documents essentiels à la réalisation de l’investissement en capital

Cinq documents principaux traduisent les différents aspects de votre relation avec
l’investisseur :
•l’engagement de confidentialité
•la lettre d’intention
•le protocole d’investissement
•la convention de garantie actif et passif

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•le pacte d’actionnaire

 L’engagement de confidentialité

Dans le cadre des premières discussions avec l’investisseur, vous êtes amené à communiquer
des informations stratégiques sur votre entreprise. Il convient donc de préparer un engagement
de confidentialité qui sera signé par l’investisseur. Il n’est cependant pas souhaitable de
complexifier cet engagement et de risquer ainsi d’instaurer un climat de méfiance entre
parties.
La durée de cet engagement est généralement comprise entre six mois et deux ans. Cependant,
lorsque les parties se mettent définitivement d’accord et signent les autres documents
contractuels, ces derniers régissent alors la confidentialité entre eux.
Il faut cependant noter que l’engagement initial reste néanmoins applicable aux autres
investisseurs sollicités par l’entreprise dans le cadre du financement de son projet
d’investissement.

 La lettre d’intention

Premier document dans lequel l’investisseur va poser les grands principes de l’opération
envisagée. La forme lettre d’intention, préparée par l’investisseur et signée par l’entrepreneur,
peut varier et lier plus ou moins fortement les parties.
Elle contient notamment la valorisation de l’entreprise et la méthode appliquée, les grands
principes du futur pacte d’actionnaires, la proportion des participations et les modalités du
montage financier.
A ce stade, les discussions avec les autres fonds prennent fin et l’exclusivité est accordée à un
seul investisseur. Ce dernier va alors entamer les due diligences à savoir des vérifications sur
votre société, son secteur, ses marchés, son business plan et son équipe dirigeante.

 Le protocole d’investissement

Ensemble des termes et conditions de l’investissement et, notamment, les montants, les
modalités de paiement, le pourcentage de cession, les clauses éventuelles de non concurrence

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et les objectifs poursuivis par les parties ainsi que les engagements pris de part et d’autre pour
la réalisation de l’investissement.

 La convention de garantie d’actif et de passif

La participation d’un investisseur dans le capital d’une entreprise suppose l’achat d’une part
du patrimoine de celle-ci composé d’actifs mais aussi du passif et, notamment, des dettes. En
amont de sa prise de participation, l’investisseur étudie la situation comptable complétée par
les due diligences, travaux de vérifications réalisés par des auditeurs externes à la société afin
d’obtenir une meilleure évaluation des risques inhérents à l’activité de l’entreprise ou à ses
méthodes de comptabilisation.
Résultat de négociations basées sur les attentes respectives de l’entrepreneur et de
l’investisseur, la convention de garantie d’actif et/ou de passif a pour objectif de protéger
l’investisseur contre les risques antérieurs à sa date d’entrée dans le capital.

 Le pacte d’actionnaire

Document contractuel à caractère confidentiel qui a pour vocation d’une part, d’organiser les
relations entre actionnaires et dirigeants mais aussi entre investisseurs tout au long de
l’investissement et d’autre part, d’anticiper les différentes situations susceptibles d’émerger
durant cette période. Trois types d’éléments y sont consignés :
•les informations à fournir à l’investisseur
•le mode d’organisation et le fonctionnement de la société
•les modalités de sortie envisagées

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3. Les différentes possibilités de sortie

La discussion sur les modalités et conditions de sortie commence dès les premiers contacts
engagés avec l’investisseur. Les intérêts, parfois divergents entre parties, rendent ce débat
préliminaire indispensable de façon à trouver un juste équilibre entre, d’une part les exigences
de rentabilité de votre investisseur et, d’autre part la prise en considération de vos objectifs
stratégiques.
L’anticipation des conditions de sortie amène l’investisseur et l’entrepreneur à arrêter les
éléments suivants :
•le calendrier
•les modalités précises
•la recherche d’acquéreurs
Dans le pacte d’actionnaire, les conditions de sortie font l’objet d’une « clause de sortie » qui
encadre ce moment précis de la phase de collaboration avec l’investisseur à travers,
notamment, la hiérarchisation des possibilités de sorties.

 Le calendrier de sortie

L’élaboration d’un calendrier en concertation avec l’investisseur permet de formaliser, dans le


pacte d’actionnaire, la date à partir de laquelle seront engagés les efforts de sortie qui

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porteront sur la valorisation de l’entreprise, les modalités de sortie et la recherche
d’acquéreurs potentiels.

 Les modalités de sortie

Les options de sorties discutées en amont de la signature du pacte d’actionnaire sont au


nombre de quatre :
•introduction en bourse
• cession de la totalité du capital de l’entreprise à un tiers
• cession de la participation du partenaire financier à un autre investisseur financier
• rachat par l’entrepreneur de la participation de son partenaire financier

 La recherche d’acquéreurs

Cette étape se traduit dans le pacte d’actionnaire par une clause de « meilleurs efforts » qui
spécifie la date fixée pour initier le processus de sortie. A ce terme, les concertations avec
l’investisseur se multiplient pour évaluer si les critères de sortie définis en amont sont atteints.

VI. AVANTAGES ET INCONVENIENTS

En matière de capital-investissement, il y a des avantages et des inconvénients à prendre en


compte. Comme pour tout investissement, il est important de comprendre les deux côtés avant
de prendre une décision.

1. Avantages

 Accès au capital

Étant donné que les sociétés de capital-investissement investissent généralement de grosses


sommes d'argent dans les sociétés de leur portefeuille, elles peuvent fournir le capital
nécessaire à la croissance et à l'expansion des petites entreprises.

 Réduction des dettes

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Le capital investissement permet à l’entreprise de se financer par d’autres moyens que le
financement auprès des établissements de crédit. Cet investissement sur les fonds propres lui
permet d’assainir ses comptes en évitant la comptabilisation au passif du bilan d’une dette
auprès d’un établissement de crédit.

 Mise à l'échelle rapide et efficace

Le capital-investissement peut également aider l’entreprise à évoluer rapidement et


efficacement. En effet, les sociétés de capital-investissement ont généralement beaucoup
d'expérience dans la croissance d'entreprises. Ils peuvent fournir des ressources précieuses et
des conseils sur la façon d'évoluer efficacement.

 Opportunités de sortie

Les sociétés de capital-investissement ont généralement une stratégie de sortie en tête


lorsqu'elles investissent dans une entreprise. Cela peut offrir aux petites entreprises une
opportunité de sortie qu'elles n'auraient peut-être pas autrement. Par exemple, une petite
entreprise acquise par une société de capital-investissement peut avoir la possibilité d'être
vendue à un acheteur stratégique à une date ultérieure.

2. Inconvénients

 Manque de liquidités

L'un des principaux inconvénients du capital-investissement est le manque de liquidité.


Contrairement aux actions et obligations cotées en bourse, les investissements en capital-
investissement ne sont pas facilement convertis en espèces. Cela peut rendre difficile pour les
investisseurs de quitter leur position s'ils en ont besoin.

 Les frais de la société de capital investissement

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Un autre inconvénient du capital-investissement concerne les frais élevés facturés par les
sociétés de capital-investissement. Ces frais peuvent réduire les rendements et empêcher les
investisseurs de réaliser un profit sur leur investissement.

 Dilution de la propriété

L’investissement en capital-investissement peut entraîner une dilution de la propriété pour les


propriétaires de petites entreprises. Lorsqu'une société de capital-investissement investit dans
une entreprise, les fondateurs et autres actionnaires voient généralement leur participation
réduite.

VII. QUELQUES FONDS D’INVESTISSEMENTS EN CAPITAL EN


COTE D’IVOIRE

 Africa financial services (Abidjan, Plateau)


 Africa Link capital (ALC) (Abidjan, Plateau)
 Alios finance (Abidjan, Treichville)
 Amethis (Abidjan, Cocody)
 Bloomfield investment corporation (Abidjan Plateau)
 Cade finance Dabou (, Dabou)
 Hcl holding Abidjan
 Ivoire Angel, (Abidjan Marcory)
 Sirius capital for Africa, (Abidjan plateau)
 Roda investissement, (Abidjan Cocody)

VIII. CONCLUSION.

Le capital investissement, essentiel dans le financement des entreprises innovantes, joue par
conséquent un rôle primordial en matière de croissance économique.
Les institutions financières de développement ont en effet joué un rôle clé dans la création de
l’industrie du capital-investissement en Afrique.
La Banque africaine de développement, comme d’autres, estime que le capital- investissement
contribue de manière significative au développement social et économique du continent.
Néanmoins, beaucoup d’investisseurs internationaux pensent que les risques que présentent

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ces marchés sont supérieurs aux gains potentiels et, dans un climat économique mondial
difficile, ces institutions qui représentent une bonne part des capitaux à investir dans le monde
demeurent hésitantes.
Ces capitaux doivent être débloqués pour combler les déficits de financement en Afrique et
permettre au continent de développer ses économies en bâtissant des entreprises aux normes
et aux ambitions internationales. Mais ces institutions exigent que les gestionnaires et les
classes d’actifs aient régulièrement enregistré de bonnes performances de croissance avant de
songer à investir. Étant donné que le capital-investissement nécessite un horizon à long terme
– généralement entre 10 et 15 ans –, cette industrie en est toujours à ses débuts et a besoin de
soutien pour atteindre le stade où elle parviendra à lever des capitaux auprès de partenaires
privés ou de grands fonds de pension nationaux.
En jouant le rôle d’investisseur principal, la Banque permet aux fonds d’atteindre un seuil
minimal d’investissement et donne confiance aux autres. La Banque, contrairement aux autres
investisseurs, peut aussi déployer ses capitaux de manière contra cyclique. Cela ne signifie
pas que les institutions financières de développement veulent participer à des projets qui ne
sont pas viables. D’une certaine manière, elles sont plus strictes que les autres investisseurs,
car elles exigent également une addition et des résultats en matière de développement.

IX. CAS PRATIQUE

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE ET WEBOGRAPHIQUES

Gilles Mougenot – Tout savoir sur le capital investissement – Gualino


Rozas, Daniel. 2014. “The Art of the Responsible Exit in Microfinance Equity Sales.” Forum
9. Washington : CGAP et Center for Financial Inclusion.
Patrick Sayer et Maxime de Bentzmann – Les 100 mots du capital investissement - PUF
https://www.afdb.org
www.competitivite.gouv.fr
https://www.economie.gouv.fr « plan innovation – corporate venture »
https://www.primonial.com//private-equity
https://www.six-group.com/en/blog/2021/public-vs-private-equity.html
https://www.tifawt.com/exercice-analyse-financiere/exercice-corrige-sur-le-choix-
dinvestissement/

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