L Entrepreneuriat Familial Un Champ en D
L Entrepreneuriat Familial Un Champ en D
L Entrepreneuriat Familial Un Champ en D
Lucie Bégin, Alain Bloch, Louise Cadieux, Alain Fayolle et Olivier Germain
Management international / International Management / Gestión Internacional, vol. 14, n° 1, 2009, p. 5-10.
Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique
Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents
de travaux originaux se situant à l’interface des champs comporte aussi la traduction d’un article de Danny Miller et
fondateurs. Déjà, nous imaginions la naissance d’une com- al. (2009), lequel montre, à partir de l’exemple d’entrepri-
vi Management international / International Management / Gestión Internacional, 14 (1)
ses familiales coréennes du secteur des hautes technologies, invitons maintenant à découvrir les différentes contribu-
dans quelle mesure les relations étroites qu’entretiennent tions de ce numéro thématique.
les entreprises familiales avec leurs employés et leur com-
munauté peuvent être à l’origine de leurs bonnes perfor-
mances financières car elles combleraient ainsi le vide Bibliogaphie
institutionnel prévalant dans les économies émergentes.
DYER W.G.; MORTENSEN S.P. (2005), «Entrepreneurship and Family
On voit ainsi que l’entrepreneuriat et l’innovation dans ces Business in a Hostile Environment: The Case of Lithuania »,
entreprises sont bien soutenus par des caractéristiques pro- Family Business Review, vol. 18, no. 3, September, p. 247-258
pres aux entreprises familiales. Par ailleurs, Danny Miller
K ELLERMANNS F.W.; E DDLESTON K.A. (2006), « Corporate
et Isabelle Le Breton-Miller ont bien voulu nous accorder entrepreneurship in family firms: a family perspective »,
une interview exclusive, menée par Alain Bloch et Luis Entrepreneurship – theory & Practice, November, p. 809-830
Felipe Cisneros Martinez dans laquelle ils partagent leur
MILLER D.; LEE J.; CHANG S.; LE BRETON-MILLER I. (2009).
vision et leurs réflexions sur ce qui caractérise l’entrepre-
« Filling the institutional void: The social behavior and perfor-
neuriat familial. Enfin, nous proposons, dans ce numéro mance of family vs non-family technology firms in emerging
thématique, des résumés d’articles et d’ouvrages qui nous markets », Journal of International Business Studies, vol. 40,
apparaissent, d’une manière ou d’une autre, en lien avec sa no. 5, June, p. 802-817.
thématique. ROGOFF E.G.; HECK R.K.Z. (2003), « Evolving research in entre-
Ce numéro thématique n’aurait pu être réalisé sans le preneurship and family business: recognizing family as the
oxygen that feeds the fire of entrepreneurship », Journal of
concours d’un grand nombre d’institutions et de personnes.
Business Venturing, vol. 18, p. 559-566.
En premier lieu, les maîtres d’œuvre et organisateurs des 2e
Journées Georges Doriot 2008, l’École de Management de
Normandie et HEC Paris, qui en rendant possible la tenue de
cet événement ont donné l’occasion à de nombreux auteurs
d’amorcer leur réflexion sur cette problématique en émer-
gence. De telles rencontres sont utiles et nécessaires pour
que, à travers des échanges entre chercheurs venus de divers
horizons tant intellectuels que géographiques, de nouvelles
voies de recherche puissent être dégagées. À ce niveau,
soulignons aussi le rôle important joué par les membres
du comité scientifique de ces 2e Journées Georges Doriot.
En second lieu, nous tenons à remercier les évaluateurs des
textes soumis, qui, malgré des agendas souvent surchargés,
ont accepté de faire ce travail. Leur apport a permis une
sélection rigoureuse des articles et la pertinence de leurs
commentaires a largement contribué à améliorer la qualité
des textes retenus. Merci donc à Jean-Luc Arrègle, Josée
Audet, Sonia Boussaguet, François Brouard, Pascale Bueno
Merino, Christian Cadiou, Didier Chabaud, Luis Felipe
Cisneros Martinez, Bérangère Deschamps, Colette Dumas,
Pierre-Yves Gomez, Katherine Gundolf, Martine Hlady-
Rispal, Paula Kyro, Johan Lambrecht, Karim Messeghem,
Elisabeth Sundin, Guy Van Loye, Thierry Verstraete,
Philippe Véry, Valérie Inès de la Ville, Peter Wirtz. Enfin, un
merci tout spécial à l’équipe de Management International
et à son rédacteur en chef Bachir Mazouz, qui nous ont fait
confiance et nous ont accompagné tout au long de la pré-
paration de ce numéro thématique. Leur expérience et leur
savoir-faire nous ont été d’un grand soutien.
Nous espérons que ce numéro thématique suscitera
l’intérêt des chercheurs, qu’ils se réclament du champ de
l’entrepreneuriat ou de celui des entreprises familiales. En
effet, nous restons convaincus, à l’issue de ce processus de
longue haleine, que c’est par une fertilisation croisée des
deux champs fondateurs que pourra naître une approche
renouvelée de l’entrepreneuriat familial, que, pour notre
part, nous souhaitons ancrée dans la pratique. Nous vous
Word from the Editor vii
Even at that time, we envisaged the birth of a community example of Korean family firms operating in the hi-tech
of researchers looking into the conditions in which family sector to illustrate the extent to which the close relations
viii Management international / International Management / Gestión Internacional, 14 (1)
originales que se situaran en la interfaz de esos dos campos ducción de un artículo de Danny Miller y al. (2009), el cual,
principales. En ese momento, imaginábamos el surgimiento basándose en el ejemplo de empresas familiares coreanas
x Management international / International Management / Gestión Internacional, 14 (1)