Livre Analyse Financière

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RAPPORT DE STAGE DE

PERFECTIONNEMENT
Diplôme de l’École Nationale de Commerce et de Gestion
Niveau : 4ème année – Semestre 8
Filière : gestion financière et comptable

Sur le thème :

La performance financière dans l’entreprise familiale

Lieu de stage : entreprise INDECLAIR

Période de stage : du 01/01/2023 au 1/02/2023

Réalisé par : SOUKAYNA HABIBI

Encadré par :
• Mr. LAKHOUIL Abdellah, encadrant pédagogique
• MR ISMAIL BOUZRI encadrant professionnel

Année universitaire 2022-2023

I. Remerciements :
Il m’est agréable d'exprimer ma reconnaissance envers toutes les personnes, qui m’ont aidé au
cours du stage, et je tiens à les remercier pour leurs soutiens et leur suivi continue.

Mes profondes gratitudes vont à mon encadrant pédagogique MONSIEUR ABDELLAH


LAKHOUIL, pour son soutien, sa disponibilité et ses directives et conduites qu’il m'avait
imprégné à chaque fois qu'il était sollicité.

Au terme de mon stage au sein de INDECLAIR j'adresse mes vifs remerciements, pour tout le
personnel du département Finance & Contrôle de gestion pour leur intérêt qu'ils m'ont suscité
durant toute la période.
Et plus précisément :
MONSIEUR ISMAIL BOUZRI vice-président chez indeclair à qui je tiens d'exprimer ma
vive reconnaissance pour son accueil, ses conseils et les encouragements dont il a fait preuve
à mon égard, ainsi que toute l’équipe comptable qui a rendu la période de mon stage aussi
agréable que bénéfique.
De même, j'adresse mes remerciements à l'ensemble du corps professoral et administratif de
l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de TANGER.

II. Sommaire :
• INTRODUCTION GÉNÉRALE :

1. Contexte
2. Problématique
3. Objectif du thème
4. Structure du rapport

• Chapitre 01 : la performance financière de l’entreprise


familiale:

-SECTION 1 :Généralités sur la performance de l’entreprise.


-SECTION 2 :La performance de l’entreprise familiale.
-SECTION 3 :La performance financière de l’entreprise familiale.

• Chapitre 02: cas de l’entreprise Indeclair


-SECTION 1:Présentation de l’entreprise indeclair.
-SECTION 2 :La performance financière dans le cas de notre entreprise
familiale dans sa croissance .

o Conclusion générale

o Annexes

o Bibliographie
▪ INTRODUCTION GÉNÉRALE :
1. Contexte :
Les recherches sur les entreprises familiales ont connu ces dernières années un regain
d’intérêt significatif, tant dans la littérature anglo-saxonne que francophone.
L’attrait des chercheurs pour ce thème d’investigation s’explique par l’importance prise par
cette catégorie d’entreprises dans le développement économique des nations industrialisées.
Les études contemporaines indiquent que les entreprises familiales représentent plus des deux
tiers de l’ensemble des entreprises des pays occidentaux : 75 % des entreprises seraient
familiales au Royaume-Uni, 80 % en Allemagne et en Espagne, 85-90 % en Suisse et 99 % en
Italie

L’intérêt des chercheurs s’explique aussi par la relative méconnaissance des principes de
management et des niveaux de performance qui caractérisent ces entreprises.
Les entreprises familiales offrent un terrain d’étude privilégié pour les théories des sciences
de gestion, en particulier pour la théorie financière, la théorie des organisations et les théories
des ressources humaines. A la lumière de la finance organisationnelle, les firmes familiales
s’inscrivent dans le champ d’application des théories des droits de propriété (et de l’agence),
alors que « l’influence de la forme de propriété sur l’organisation et la gestion de l’entreprise
reste mal cernée ».

Ces différents courants théoriques servent d’appui à des questionnements forts, notamment
sur l’adoption par les entreprises familiales d’un comportement financier spécifique ou sur
leur niveau de performance financière relative, par rapport aux entreprises managériales. Les
enjeux ne sont pas moins importants au regard des théories des ressources humaines. Alors
que la dimension humaine des firmes familiales constitue incontestablement un atout (Catry
et Buff, 1996), les théories de l’implication organisationnelle (Mowday et alii, 1982),
notamment, permettent de s’interroger sur les facteurs particuliers de gestion des ressources
humaines et de fidélisation en leur sein, ainsi que sur l’existence d’outils propres de
mobilisation du personnel, incitant les salariés à produire des efforts conformément à leurs
intérêts, leurs objectifs et leurs valeurs. Ce double cadre de référence éclaire la problématique
originale des firmes familiales en suggérant la conduite d’études sur cette population
d’entreprises. Toutefois, les entreprises familiales forment, à la lecture des travaux
académiques et des recherches empiriques réalisées, un ensemble souvent ambigu, dont la
définition, en l’état actuel du développement de la littérature, ne fait l’objet d’aucun
consensus (Handler, 1989 ; Litz, 1995 ; Birley, 1997 ; Westhead et Cowling, 1998 ; Chua et
alii, 1999). Les ambivalences et les confusions entretiennent le manque de clarté
conceptuelle et entachent la portée pratique de nombre d’études, notamment
comparatives, qui présupposent une définition précise et opérationnelle de ces
entreprises. Westhead et Cowling (1998) montrent en effet, à partir d’un échantillon
d’entreprises non cotées, que la définition retenue affecte sensiblement les résultats
obtenus : en appliquant successivement sept définitions différentes, la proportion
d’entreprises familiales varie de 15 à 80 % dans l’échantillon total.

2. Problématique :
La performance financière de l'entreprise familiale est une question cruciale pour la pérennité
et le développement de l'entreprise. En effet, la gestion financière d'une entreprise familiale
peut être complexe en raison des relations familiales qui peuvent interférer avec les décisions
stratégiques et les pratiques de gestion. Ainsi, la problématique de la performance financière
de l'entreprise familiale peut être abordée sous différents perspectives, notamment :
La gouvernance et la structure de propriété : Les entreprises familiales sont souvent
confrontées à des défis liés à la gouvernance et à la structure de propriété. En effet, la relation
de parenté entre les membres de la famille peut conduire à des conflits d'intérêts et à des
décisions irrationnelles. Une gouvernance clairement définie et une structure de propriété bien
organisée sont donc essentielles pour assurer la performance financière de l'entreprise
familiale.

La planification financière à long terme : Les entreprises familiales doivent souvent envisager
leur avenir à long terme, en prévoyant les besoins futurs en financement, les risques
potentiels, les opportunités d'expansion, et les objectifs financiers à long terme. Une
planification financière adéquate est donc essentielle pour assurer la performance financière
de l'entreprise familiale.

Les relations avec les parties prenantes externes : Les entreprises familiales peuvent être
confrontées à des défis liés à la gestion des relations avec les parties prenantes externes,
notamment les clients, les fournisseurs, les partenaires commerciaux, les investisseurs et les
créanciers. Des relations solides avec ces parties prenantes sont essentielles pour assurer la
performance financière de l'entreprise familiale.

La gestion des ressources humaines : Les entreprises familiales ont souvent des employés qui
sont également des membres de la famille. La gestion des ressources humaines peut donc être
complexe et sensible, notamment en ce qui concerne les questions de rémunération, de
promotions et de développement des compétences. Une gestion des ressources humaines
efficace est donc cruciale pour assurer la performance financière de l'entreprise familiale.

En somme, la performance financière de l'entreprise familiale est influencée par une multitude
de facteurs, allant de la gouvernance et la planification financière à la gestion des relations
avec les parties prenantes externes et la gestion des ressources humaines. Il est donc important
de prendre en compte ces différents éléments pour assurer la pérennité et la croissance de
l'entreprise familiale.

Dans ce sens on est en droit de se demander : Comment


financer la
croissance de l'entreprise familiale pour assurer sa
compétitivité et sa pérennité ?
a. Questions dérivées de la problématique :
1. Comment est structurée la gouvernance de l'entreprise familiale ? Y a-t-il un
conseil d'administration indépendant ou un comité de surveillance pour aider à
éviter les conflits d'intérêts et favoriser une prise de décision objective ?
2. Quelle est la stratégie de financement de l'entreprise familiale pour assurer sa
croissance et sa compétitivité ? Comment sont gérés les investissements et
les risques financiers ?
3. Comment est gérée la relation avec les parties prenantes externes tels que
les investisseurs, les banques, les fournisseurs et les clients ? Y a-t-il une
communication transparente et une gestion efficace des conflits d'intérêts
potentiels ?
4. Quelle est la planification de la transmission de l'entreprise familiale ?
Comment est préparée la relève pour assurer la pérennité de l'entreprise ?
5. Comment est gérée la trésorerie et les finances de l'entreprise familiale ? Y a-
t-il une bonne gestion des flux de trésorerie pour éviter les risques de faillite
ou d'insolvabilité ?
6. Comment sont gérées les ressources humaines au sein de l'entreprise
familiale ? Y a-t-il une politique de rémunération et de promotion claire et
équitable pour éviter les conflits familiaux ?

3. Objectifs du thème :
Le thème de la performance financière de l'entreprise familiale vise à comprendre
comment les entreprises familiales peuvent améliorer leur rentabilité, leur croissance
et leur durabilité à long terme. Les entreprises familiales ont des caractéristiques
particulières qui les distinguent des autres types d'entreprises, telles que la propriété,
la gestion et la gouvernance familiales. Ces caractéristiques peuvent avoir des
implications importantes sur la performance financière de l'entreprise.
L'objectif de ce thème est donc d'explorer les différentes stratégies et pratiques que
les entreprises familiales peuvent mettre en œuvre pour améliorer leur performance
financière, tout en prenant en compte les particularités de leur structure et de leur
culture. Il peut s'agir, par exemple, de stratégies de croissance organique ou de
croissance externe, de pratiques de gestion financière efficaces, de politiques de
dividendes et de réinvestissement des bénéfices, de mesures de gestion des risques
financiers, et de politiques de succession appropriées.

En fin de compte, l'objectif du thème de la performance financière de l'entreprise


familiale est de contribuer à une meilleure compréhension de la façon dont les
entreprises familiales peuvent maximiser leur performance financière, tout en
préservant leur identité et leur culture familiale.

4. Structure du rapport :

Afin d’apporter des éléments de réponse à notre question de recherche, nous avons choisi une
structure permettant d’entamer différents éléments en relation avec le sujet étudié, et ceci en
deux partie. Commençant par une partie théorique dans lequel nous allons aborder le sujet
étudié, on a traité les concepts fondamentaux de l’entreprise familiales ainsi la performance
financière de cette dernière, on a traité aussi les principales théories en relation avec notre
sujet, pour arriver finalement au indicateurs de mesure de performances financière. La
deuxième partie s’articule principalement autour la pratique et l’entreprise dans laquelle j’ai
effectué mon stage d’application et nous allons entamer les forces et les faiblesses de de
l’entreprise familiale.
▪ Chapitre 1 : La performance financière de
l’entreprise familiale
INTRODUCTION DU CHAPITRE

Les succès d’aujourd’hui créent les attentes de demain. Pour réaliser leur potentiel, les
entreprises doivent en permanence améliorer leurs performances et concrétiser leurs projets et
objectifs quels que soient les changements qui affectent leur environnement. Les entreprises
cherchent toujours à améliorer leur performance, car elle exprime le degré
d’accomplissements de leurs objectifs poursuivis. Cette dernière est un concept imprécis et
multidimensionnel, qui ne se comprend que dans le contexte où il est utilisé : performance
financière, économique, organisationnelle, sociale, sociétal..., ces notions sont utilisées afin
d’améliorer la performance pour garantir un meilleur positionnement sur le marché et aussi
pour mieux cerner et comprendre ce concept. Une entreprise est performante si cette dernière
crée de la valeur pour son propre profit ainsi que pour ses parties prenantes : actionnaires,
salariés, client.

Ce chapitre essaye d’étudie le concept de la performance de l’entreprise d’une manière


générale et la notion de la performance financière de l’entreprise familiale d’une manière
particulière.
Dans ce premier chapitre nous allons aborder les aspects théoriques de la performance
financière, en mettant en évidence le concept de la performance, les critères de la
performance financière et ses principaux déterminants qui peuvent assurer la pérennité de
l’entreprise. Ensuite nous présenterons les différents indicateurs utilisés par les entreprises
dans leur analyse de la performance financière.

1. Généralités sur la performance de l’entreprise :

a. Le concept de la performance globale de l’entreprise et ses critères :

La performance est un concept souvent évoqué aussi bien dans la vie quotidienne que dans la
vie professionnelle. Elle est devenue une obligation pour les différents acteurs quels que
soient leurs domaines d’actions. Ce concept omniprésent dans la société actuelle a incité de
nombreux chercheurs à se pencher sur la question de la performance, essayant de la définir,
cherchant les différentes conceptualisations de cette notion, se penchant sur les méthodes
d’évaluation de cette performance, et sur les facteurs qui l’induisent où qui l’inhibent.

La performance est une notion polysémique donc il y a lieu de la définir et de présenter les
éléments qui la déterminent.

b. Définition du concept de la performance


L'origine du mot «performance» remonte ; en français ; au milieu du 19ème siècle. A cette
époque, il mentionnait à la fois les résultats obtenus dans les courses de chevaux et le succès
remporté par cette course. Puis ; il a souligné les performances et les réalisations sportives de
l'athlète. Son sens évolua et au cours du 20ème siècle, les possibilités de la machine ont été
exprimées numériquement .Ainsi ; la performance dans sa définition française est le résultat
d’une action, voir le succès ou l’exploit.

Selon BOURGUIGNON contrairement à son sens français, la performance en anglais «


contient à la fois l’action, son résultat et éventuellement son exceptionnel succès »

En effet, Pour expliquer la performance, nous retiendrons la définition de BOURGUIGNON


car elle regroupe les trois sens recensés ci-dessus à savoir (l’action, le résultat et le succès) et
lui reconnaît explicitement son caractère polysémique. Ainsi, la performance peut se définir «
comme la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la variété
de ces objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement)
ou au sens large du processus qui mène au résultat (action)...».
Selon KHEMKHEM la performance « est un accomplissement d’un travail, d’un acte, d’une
œuvre ou d’un exploit et la manière avec laquelle un organisme atteint les objectifs qui lui
étaient désignés»

Par conséquent, la performance liée à l'auteur peut être analysée selon deux critères :
Efficacité : définit la mesure dans laquelle l'objectif est atteint, quels que soient les moyens
utilisés ;

Productivité : comparez les résultats obtenus avec la méthode mise en évidence.


Par ailleurs, selon LEBAS la performance se désigne et s’identifie par un ensemble de
caractères communs qui sont liés à la :
• Réalisation d’une activité dans un but déterminé
• Réalisation d’un résultat
• Comparaison d’un résultat par rapport à une référence interne ou externe
• Aptitude à réaliser ou à accomplir un résultat (potentiel de réalisation)
• Application des concepts de progrès continus dans un but de compétition
• Mesure par un chiffre ou une expression communicable
Pour LEBAS ; La performance n'existe que lorsqu'elle peut être mesurée et la mesure ne se
limite en aucun cas à la connaissance des résultats. Par conséquent, nous évaluons le résultat
obtenu en le comparant au résultat souhaité.

c. Les principaux critères de la performance :

Le concept de performance se réfère non seulement au jugement du résultat, mais se réfère


également à la manière d'atteindre le résultat en tenant compte des conditions et des objectifs
atteints, et implique ensuite deux aspects différents, dans ce cas, l'efficacité et l'efficience.

L’efficacité :
Dans le langage courant de la gestion, on parle de l’efficacité lorsqu’on veut mettre en
relation les résultats et les objectifs. Elle signifie que les actions menées ont permet de
répondre « Aux principaux constituants stratégiques »
L'efficacité est la meilleure relation entre le degré de réalisation d'un objectif et les moyens
utilisés pour atteindre l'objectif, cependant l'efficience est la capacité à obtenir des résultats.

L’efficience :
Alors que L’efficience, « maximise la quantité obtenue à partir d’une quantité donnée de
ressource ou minimise la quantité de ressources consommées pour une production donnée »
Par conséquent, nous parlons d'efficience, qui est une mesure qui n'est pas gaspillée lors de
l'utilisation efficace des ressources (humaines, techniques, financières et autres)
Le concept de performance englobe à la fois l'efficacité et l'efficience, bien que ces deux
concepts ne soient pas nécessairement implicites. En bref, si l'efficacité est atteinte,
l'efficience de la cible et la meilleure façon d'atteindre la cible.

Figure N°1 : Le concept d’efficacité, d’efficience et de


performance

ème
Source : BESCOS P.L ET AL, « contrôle de gestion et management », Mont chrétien, 4 édition, paris, 1997,
p42ème

d. Les différents types de la performance :

> La performance organisationnelle :


Inspirée des études de Taylor et de Fayol, cette approche a dominé le premier demi-
siècle.
Elle a nourri les travaux de l'école dite de l'OST (organisation scientifique du travail),
introduite en Europe à l'issue de la première guerre mondiale.
La performance organisationnelle concerne la manière dont l'entreprise est
organisée pour atteindre ses objectifs et la façon dont elle parvient à les atteindre. M.
Kalika, professeur à Paris- Dauphine, propose quatre facteurs de l’efficacité
organisationnelle :
• le respect de la structure formelle
• les relations entre les composants de l'organisation (logique d'intégration
organisationnelle), On pourra pour cela se référer à l’analyse de P. Lawrence
et J. Lorsch

• la qualité de la circulation d'informations


• la flexibilité de la structure
Dans ce concept, la performance de l'entreprise dépend de la valeur de
l'organisation. Ce dernier est décisif, et c'est lui qui impose ses exigences au
système social. Il construit l'emploi et tous les postes, puis détermine les exigences
professionnelles. Dans cette théorie, la performance a tendance à identifier
spontanément la productivité, et la performance elle-même sera réduite à sa
productivité apparente (réduite) du travail (nombre produit / nombre d'heures
travaillées).
>La performance stratégique et la performance concurrentielle
:
Cette école naît aux États-Unis, à la fin des années 50, de l'observation d'un certain nombre
d’échecs du modèle taylorien : des entreprises à l'organisation théoriquement parfaite
obtiennent de mauvais résultats parce qu'elles n'ont pas été capables de prévoir par exemple la
transformation de leur marché.

L’approche de la performance par la stratégie a commencé à se répandre à partir des années


60 et est restée dominante jusqu'aux années 80.

La performance est alors celle du maintien d'une « distance » avec les concurrents au travers
d'une logique de développement à long terme entretenue par une forte motivation (base du
système de récompense) de tous les membres de l'organisation.
La performance à long terme est donc associée à la capacité à remettre en cause des avantages
acquis pour éviter l'échec d'un bon concept, à la définition d'un système de volonté visant le
long terme et, in fine, à la capacité de l'entreprise à trouver des sources de valeur créatrices de
marge.

Pour Michael Porter, la recherche de performance ne dépend plus de la seule action de la


firme, mais aussi de ses capacités à s'accommoder, voire à s’approprier, les règles du jeu
concurrentiel dans un secteur.

La nature du système concurrentiel détermine la manière dont la performance peut être


obtenue, compte tenu des modes de compétitions qui sont de règle. C’est en détectant
suffisamment finement les caractéristiques changeantes des systèmes concurrentiels de
chacune des activités d'entreprise ou en anticipant sur des bases nouvelles de différenciation
(création de valeur) que les entreprises peuvent s'approprier des sources potentielles de
performance.

La performance peut-être à la fois l'exploitation d'un potentiel existant (qui permet de


conserver une position favorable) et le développement de nouvelles formes d’avantages
concurrentiels par anticipation/construction des règles du jeu qui prévaudront dans l'avenir.

La performance concurrentielle dépend largement de l'analyse stratégique des règles du jeu


concurrentiel.

Mettant l'accent sur la qualité de la stratégie, et donc du stratège, axée sur la compréhension
de l'environnement, cette approche a eu spontanément tendance à identifier la performance
globale à la compétitivité.
>La performance humaine :

Il est de plus en plus reconnu que l'entreprise n'est pas durablement performante
financièrement si elle n'est pas performante humainement et socialement. Les questions liées
aux compétences, à la capacité d'initiative, à l'autonomie, à l'adhésion des salariés, à la
réalisation des objectifs, voire au projet et donc à la culture de l'entreprise, constituent des
éléments déterminants.

L'Efficacité humaine, Eh, susceptible d'être libérée par un groupe humain s'exprimerait donc
par : Eh=M.C.C.
• M : motivation à volonté d'agir et de réussir, adhésion dynamique de chacun
• C : compétence professionnalisme, savoir et savoir-faire (c'est la condition de
l'efficacité individuelle)

• C : culture, langage commun, valeurs partagées, reconnaissance mutuelle (c'est la


condition de l'efficacité collective).

Réfléchissant sur l'obtention de la performance dswans une organisation, S. Michel et M.


Ledruconsidèrent que si les compétences sont toujours une source de performance, elles ne
suffisent pas à elles seules à en déterminer le niveau.

À compétence égale, les performances peuvent être différentes. C'est que si la compétence est
un savoir-faire, la performance présuppose toujours l'existence d'un vouloir-faire ou
motivation. Cette motivation (c'est-à-dire ce qui va conduire l'acteur à s'engager effectivement
dans l'action qui lui est proposée par l'entreprise) détermine les stratégies d'actions choisies
par l'acteur, stratégies Soumises aux données de l'environnement de travail qui rendent plus
ou moins possible la réalisation de l'action (pouvoir-faire). Cet environnement peut lui-même
être caractérisé par des données d'organisation (rôles prescrits, injonctions, moyens,...) et des
données de culture (représentation dominante), ainsi d’autre forme de performance existe tel
que la performance sociale et celle sociétale et environnementale.
>La performance financière :
C’est la capacité d’une organisation à faire du profit, à être rentable en faisant de la valeur
ajoutée et en atteignant ses objectifs fixes à partir d’une stratégie.
Selon P.Paucher, la firme performante est celle qui investit de façon régulière, c’est –à-dire
des dépenses immédiates réaliser en vue de recettes futures, afin d’assurer sa survie et sa
croissance. Toutefois, l’auteur ajoute que le financement de ces dépenses immédiates ne sera
possible que si la firme a réalisé précédemment un surplus monétaires ou une épargne.

Pour SAHUT et AL, la performance financière peut être comme les revenus issus de la
détention des actions. Les actionnaires étant le dernier maillon de la chaine à profiter de
l’activité de l’entreprise.

2. La performance de l’entreprise familiale


a. L’entreprise familiale et ses théories

• L’entreprise familiale, c’est quoi ?

L'entreprise familiale est la forme d'organisation d'entreprise la plus ancienne et la plus


courante au monde. Dans de nombreux pays, les entreprises familiales représentent plus de
70% de toutes les entreprises et jouent un rôle important dans la croissance économique et
l'emploi. L'entreprise familiale est certes une entité économique et financière, mais c'est aussi
un lien social et social avec ses salariés.

Ce lien n'est pas créé par la prise de décision stratégique, mais parce qu'il est la cristallisation
de l'histoire de développement continu de l'entreprise. Nom, famille, époque, histoire entière,
tout le monde pense que l'entreprise est entrée dans une longue période de temps, dont il y a
au moins deux générations. De nombreuses définitions des entreprises familiales dépendent
de leur choix comme lignes directrices

• Propriété du capital (contrôle et droits de vote)


• Gestion de la participation familiale
• Besoin de se propager à la prochaine génération de la famille pour la première fois.

En conséquence, les entreprises familiales ne peuvent pas être arrêtées par une forme ou une
échelle juridique spécifique. Du point de vue de l'intrication de la valeur famille / entreprise,
certains concepts méritent d'être clarifiés, et les principaux problèmes sont soulevés, en
particulier en ce qui concerne les limites de la famille, le nombre de ménages pouvant
contrôler l'entreprise et la définition de l'entreprise. En ce qui concerne la question de la
transmission et la notion de contrôle sur le nombre de générations, nous pouvons la considérer
comme une entreprise familiale. Comme son nom l'indique, une définition monocritères est
une définition qui ne retient qu'une seule norme pour que l'entreprise ait des qualifications
familiales. Bien que les normes suivies Par ces auteurs soient différentes, les principales
normes utilisées sont les suivantes : le pourcentage des parts familiales détenues dans le
capital de l'entreprise, le contrôle familial sur les affaires de l'entreprise et le contrôle ultime. ,
c’est-à-dire l'interaction entre le secteur familial et le secteur des entreprises. Ce dernier
critère peut être observé à travers la participation de la famille à l'administration de
l'entreprise. Cependant, cette définition de critère unique est rarement utilisée dans la
littérature.

• Les principales théories de l’entreprise familiale :

✓ La théorie de l’enracinement
✓ L’agence et l’intendance : deux outils d’analyse de l’entreprise familiale
b. La performance des entreprises familiales :

L’entreprise familiale, atout et performance :

La performance représente la capacité de l'entreprise à atteindre ses objectifs dans différents


domaines de gestion, à savoir la satisfaction client (performance commerciale), la création de
valeur pour les actionnaires (performance financière), la satisfaction des employés
(performance sociale)), le respect des normes environnementales et la prise en compte des
intérêts Motivation (performance sociale), performance organisationnelle, performance
économique et performance globale. En outre, la performance de l'entreprise familiale est
jugée par la confiance, la culture familiale, le caractère personnel faisant autorité et la
protection des ressources, la loyauté familiale et la volonté à long terme. La performance peut
s'expliquer par le contrôle et la propriété de l'entreprise. D'autres auteurs utilisent l'âge, la
propriété du capital de l'entreprise, les mécanismes de contrôle, les droits de vote des familles,
les membres non familiaux, le nombre d'administrateurs étrangers et la diversification des
risques de marché. En outre, la nature de l'entreprise et le degré de contrôle familial sur
l'entreprise affecteront les performances de l'entreprise familiale, le niveau de propriété et le
niveau de participation à l'entreprise. Management, directeurs de famille, managers externes,
comité de contrôle interne, comité exécutif, comité des rémunérations, comité des
rémunérations.

D'autres auteurs préfèrent considérer l'existence de biens familiaux, la taille du conseil


d'administration, les services administratifs externes, les comités d'audit, les personnes
extérieures au comité d'audit et les PDG des familles comme les éléments fondateurs de
l'entreprise. Performance des entreprises familiales.

Malgré sa particularité, les entreprises familiales sont soumises aux différentes définitions des
performances proposées ci-dessus, ce qui est plus correct, car elles sont souvent comparées
aux entreprises non familiales en termes de performances. De ce point de vue, cela montre
que les entreprises familiales sont plus efficaces que les entreprises non familiales. Selon les
normes comptables, nous pensons que la performance économique des entreprises contrôlées
et gérées par des familles est nettement améliorée. L'avantage de performance de l'entreprise
familiale s'apprécie à mesure que les ventes augmentent, mais les marges bénéficiaires nettes
et les marges bénéficiaires d'exploitation augmentent.

Le pilotage de la performance de l’entreprise familiale

Lorsque la propriété et le contrôle ne sont pas séparés, la propriété familiale jouera


pleinement son rôle de mécanisme de direction de l'entreprise familiale, forçant ainsi les
membres de la famille à poursuivre des intérêts familiaux collectifs. Cependant, cela a
généralement un impact négatif sur la performance de l'entreprise familiale à moins que le
fondateur ne participe à la gestion de l'entreprise, la famille est à la fois une organisation et
une institution. Elle a ses propres règles, règles de fonctionnement et mécanismes de pilotage.
Dans ce cas, la famille du propriétaire dépend du conseil familial, du regroupement familial et
afin d'assurer le développement économique durable de l'entreprise familiale, chaque
mécanisme de direction à un rôle spécifique pour assurer de meilleures performances.

En effet, le regroupement familial permet à la nouvelle entreprise familiale de générer une


rentabilité considérable, de nature informelle et entrave la mise en place de bons canaux de
communication pour les attentes familiales et le début de l'avenir. Les politiques familiales
des chefs de famille, les politiques des entreprises familiales et leur gestion ; en ce qui
concerne les assemblées familiales et les conseils de famille, elles ont un statut formel, au
moins efficace dans la deuxième génération, elles sont un lieu de discussion d'idées, de
différences et de visions pour se développer pour la famille. Les affaires se passent bien, ces
deux mécanismes de pilotage sont également des lieux pour éduquer les membres de la
famille, résoudre les différends et assurer un équilibre entre l'entreprise et la famille.
Par conséquent, ces mécanismes de pilotage familial ont un impact positif sur la performance
des entreprises familiales.

D'un autre côté, le contrôle passif de la famille n'affectera pas les performances de l'entreprise
familiale, même si la participation de la famille est bénéfique pour l'entreprise, elle
n'augmentera pas sa valeur. Cependant, les tensions et les différences au sein de la famille
détruiront le développement de l'entreprise et réduiront son efficacité. À partir de la
génération du cousin, les conflits psychologiques au sein de la famille de l'héritier éroderont
les avantages d’une surveillance réduite, la littérature nous permet d'identifier les différentes
sources de conflits, notamment la vision et les objectifs de l'entreprise (décentralisation des
postes, politique de répartition des bénéfices).
c. Les indicateurs de mesure de la performance au sein des entreprises :

La mesure et l’appréciation de la performance aident les entreprises à :


✓ Prendre conscience qu’il est possible de progresser
✓ Enrichir leurs regards et leurs compréhensions d’une situation (passer des opinions
aux faits)

✓ Ajuster les points de vue différents et avoir une appréciation commune


✓ Focaliser l’attention sur le client et sur la performance
Pour mesurer efficacement la performance de son entreprise, l’entrepreneur doit mettre en
place des indicateurs appelé KPI (Key Performance Indicator), qui sont à la fois des outils de
mesure de la santé de l’entreprise et des outils d’aide à la décision. Il touche tous les
domaines d’activité de l’entreprise.

Voici quelques indicateurs clés de mesure de performance des entreprises :

• Tableau n°1 : Les mesures qui rendent compte d’une performance globale
Domaines de performances Indicateurs

Economique Taux de Marge ;


Croissance rentable.

Client Taux de satisfaction ;


Indice de fidélisation.

Personnel Présentéisme ;
Taux de satisfaction.

Fonctionnement interne Réduction des délais de conception.

Progrès Réussite du projet évolution des


métiers.
Source : Revue Gestion 2000 ; Volume 18-numéro 1 ; 2001

3. la performance financière de l’entreprise familiale.

a. Les déterminants et les indicateurs de performances de l’entreprise familiale :

Les déterminants de la performance financière :

Il existe plusieurs déterminants de la performance financière parmi lesquels nous citons :


• La politique financière.
• La compétitivité.
• La création de valeur

-La politique financière : est l’un des plus importants déterminants de la performance
financière. « La politique financière est la conduite des affaires de l’entreprise pour
ce qui concerne ses aspects financiers structurels. Elle consiste à préparer et à
prendre les décisions utiles en vue d’atteindre l’objectif de maximisation de la
richesse énoncé ci-dessus. Cela suppose la définition et la mise en place
d’instruments de mesure et d’évaluation adaptés. Cela nécessite de choisir les
critères et les sous- objectifs pour les décisions intermédiaires. Cela implique, enfin,
d’organiser les circuits d’informations.» Ainsi, les principales composantes de la
politique financière sont :

• L’identification des besoins de financement et leur minimisation.


• La recherche des ressources financières au moindre cout et à risque
supportable. La décision d’investissement et la recherche des gains
maximaux.

• La décision de distribuer des revenus aux associés.


• La gestion des risques d’investissement et de financement.
• La prévision et la planification financière.
• L’optimisation de la valeur de la firme.

La définition de la politique financière relève de la direction générale de l’entreprise


bien plus que sa direction financière, qui n’y participe le plus souvent qu’à titre de
conseil et d’exécutant.

En effet, la politique financière est l’ensemble des pratiques mises en œuvre par les
dirigeants d’une firme pour appréhender les flux financiers qui la traversent et influer
sur eux dans le sens voulu. Elle est une pratique orientée vers l’accomplissement
d’un but ou, plus exactement, vers l’atteinte d’un ensemble d’objectifs.
- La compétitivité d’une entreprise : représente ses performances à long terme, sa
croissance, une entreprise dite compétitive obtient des résultats supérieurs à la
moyenne.
De façon plus fine, la compétitivité peut s’exprimer au niveau de produit. On
distingue alors la compétitivité prix et la compétitivité hors prix. La première se
rapporte à des produits substituantes entre eux et qui rivalisent par les prix.
La seconde fait référence à des explications structurelles des performances en
termes de qualité de produit.
Selon SAUVIN, « être compétitif, c’est être capable d’affronter la concurrence tout en
se protégeant ».
La compétitivité participe à la détermination de la performance financière de
l’entreprise, car elle permet de générer des ressources financières.
-La création de valeur : consiste, d’une part, à accroitre la productivité de l’entreprise
et, d’autre part, à rechercher une croissance durable et rentable. La création de
valeur peut s’apprécier à travers la capacité de l’entreprise à effectuer des
investissements, plus au moins risqués, avec une rentabilité qui est supérieur au
cout moyen pondéré du capital.

La création de valeur doit éveiller un véritable système de gestion par la valeur


gouvernant l’ensemble des procédures de toute entreprise par exemple le budget et
l’allocation des ressources. Elle est alors employée au niveau de toute prise de
décision pour orienter tout le personnel vers la maximisation de la performance
financière.

Les indicateurs de la performance financière :


L’indicateur est un instrument statistique qui permet d’observer et de mesurer un
phénomène. C’est un outil de contrôle de gestion permettant de mesurer le niveau
de performance atteint selon des critères d’appréciation définis.

« Ces indicateurs permettent d’accéder à des informations précises sur les


opérations financières, les modalités d’organisations et les activités commerciales. Il
s’agit d’outils qui facilitent la gestion et l’exploitation des données disponibles afin
d’améliorer les résultats et de réduire au minimum les erreurs et les omissions
susceptibles d’occasionner d’importantes pertes. »
• L’utilité des indicateurs de la performance financière :
« Les entreprises disposent d’indicateurs de performance financière peuvent évaluer
avec précision la rentabilité de leurs activités, les besoins en trésorerie pour assurer
la pérennité de celle-ci, le cycle d’exploitation des produits ou des services proposés
sur le marché. Grace aux informations générées par le logiciel, les responsables sont
en mesure de déterminer précisément les délais de paiements des clients et des
fournisseurs, des données qui permettent d’estimer la santé financière de
l’entreprise. Avec ces données, il est possible de comparer des résultats financiers
de deux sociétés travaillant dans le même secteur d’activité. »
« Les indicateurs de la performance financière sont également indispensables pour
améliorer l’organisation globale et la productivité de l’entreprise. Les chiffres peuvent
indiquer les principales causes d’une baisse de rentabilité : absentéisme,
insuffisance des moyens humains, problème d’organisation des équipes, sous-
traitance, etc. A partir de ces données, les dirigeants d’entreprise pourront définir et
appliquer des solutions pertinentes, identifier des marges de progression au sein des
différents départements des sociétés. La mise en place de stratégie plus efficaces
dans les produits et des services servants à accroitre rapidement le taux de
rentabilité. »
• Les indicateurs de mesure de la performance financière sont nombreux.
Ils permettent de comparer les résultats dégagés par l’activité de l’organisation avec
les moyens financiers mis à sa disposition. Ces indicateurs sont : la rentabilité, la
profitabilité et l’autofinancement.
- La rentabilité : La rentabilité est une notion fondamentale dans tout investissement.
Selon HOURAU « la rentabilité est l’aptitude de l’entreprise à accroitre la valeur des
capitaux investies, autrement dit à dégager un certain niveau de résultat ou de
revenu pour un montant donnée de ressources engagées dans l’entreprise ».
La rentabilité est donc le rapport entre un revenu obtenu ou prévu et les ressources
employées pour l’obtenir. On distingue deux types de rentabilité :

La rentabilité économique ROA (Return on assets) :

Elle rapporte la richesse produite aux moyens capitalistiques engagés (immeubles, machines,
brevets, besoin de fond de roulement...). Elle permet de mesurer la capacité de l’entreprise à
offrir un rendement à l’ensemble de ses sources de financement, créanciers et actionnaires.
Elle détermine quel revenu l’entreprise parvient à générer en fonction de ce qu’elle a. C’est
donc un ratio utile pour comparer les entreprises d’un même secteur économique.

Rentabilité économique = 𝐫𝐞𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐝 ′𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧


𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬

La rentabilité financière et l’effet de levier financier :

La rentabilité financière mesure la capacité des capitaux investis par les actionnaires et
associés (capitaux propres) à dégager un certain niveau de profit. Ce ratio correspond à ce que
la comptabilité anglo-saxonne appelle le « Return on equity » ou encore « ROE ».

Rentabilité financière = 𝐫é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐧𝐞𝐭/ 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞𝐬


La rentabilité financière est présentée par le ratio :

La profitabilité :

Le taux de profitabilité est un ratio établi entre le résultat net comptable et le chiffre d’affaire
hors taxes (CAHT). Cet indicateur permet de mesurer la profitabilité d’une entreprise en
fonction de son volume d’activité.
Les analystes financiers utilisent ce taux de profitabilité pour évaluer les résultats futurs. En
économie, la profitabilité d’une entreprise est l’un des critères favoris des investisseurs. En
effet, elle exprime sa capacité à dégager un revenu à partir des ressources financières qu’elles
emploient. Les sociétés affichant un taux de profitabilité élevé sur le long terme sont
particulièrement recherchées, car elles procurent une sécurité financière à leurs actionnaires.
La profitabilité est toujours exprimée sous forme de ratio entre, d’un côté, un volume
d’activité, de l’autre, un volume de résultat.

Taux de profitabilité = 𝐫é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐧𝐞𝐭 × 𝟏𝟎𝟎/ 𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐝′𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞


Le taux de profitabilité est calculé à partir de la formule suivante :
L’autofinancement :

Les dirigeants sont en attente d’autofinancement. En effet, celui-ci représente la capacité de


l’entreprise à financer son activité ainsi que ses investissements à l’aide de ses propres
moyens financiers. C’est un mode de financement interne à l’entreprise, qui se compose
essentiellement des amortissements comptables. Il se détermine par la relation suivante :

𝑨𝒖𝒕𝒐𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝐂𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭é 𝐝′𝐚𝐮𝐭𝐨𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 − 𝐃𝐢𝐯𝐢𝐝𝐞𝐧𝐝𝐞𝐬.

Fond de roulement :

Correspond : à la somme dont dispose l’entreprise pour payer :


• ses fournisseurs,
• ses employés,
• et l’ensemble de ses charges de fonctionnement,en attendant ses encaissements clients.
Connaître son fonds de roulement permet de piloter son entreprise de manière efficace en
connaissant la capacité de l'entreprise à couvrir ses dépenses sans avoir recours à un emprunt.
Le fonds de roulement permet ainsi de financer les investissements nécessaires à l'activité sur
plusieurs années.

Fonds de roulement = Capitaux permanents - Actifs immobilisés

Le Besoin en Fonds de Roulement

(BFR) : est la somme nécessaire que l'entreprise doit posséder pour payer ses charges
courantes en attendant de recevoir le paiement dû par ses clients. Le besoin en fonds de
roulement montre l'autonomie financière de l'entreprise à court terme puisque cet indicateur
représente la somme d'argent nécessaire pour financer ses charges sans qu'elle ait besoin
d'encaisser ses clients en même temps.

Besoin en Fonds de Roulement = Stocks + Créances (créances clients et autres créances) -


Dettes (toutes les dettes non financières)

Besoin en fonds de roulement : actif circulant – passif circulant

La trésorerie nette :

représente les disponibilités de l'entreprise après le financement du fonds de roulement (FR)


et du besoin en fonds de roulement (BFR). La trésorerie nette est donc la différence entre le
fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement.

Trésorerie nette = Fonds de roulement – Besoin en fonds de roulement = FR – BFR


Trésorerie nette = trésorerie actif –trésorerie passif

b. L’appréhension financière de l’entreprise familiale

Les études qui traitent la relation entre l’entreprise familiale et la performance financière sont
majoritaires. La notion de performances financières de l’entreprise est entendue au sens large
et mesurée par des critères très différents suivant les études. D’une manière générale, la
performance est illustrée par l’inclination des entreprises familiales pour des stratégies à long
terme plutôt que par un besoin de résultats rapides, par une aversion à la dette (Allouche et
Amann, 1995) et par une tendance au réinvestissement des dividendes (Gallo, 1994).

Pour Monsen, Chiu et Cooley (1968), la séparation entre le contrôle et la propriété entraîne à
penser que les motivations des propriétaires sont différentes de celles des managers. L ́effet de
ces différences de motivation entraîne des différences de performance. L ́étude menée sur la
période 1953-1963 compare la performance de deux sous-échantillons classés par type de
contrôle. Dans le premier échantillon, on trouve des entreprises sous le contrôle des
propriétaires (individu, famille, holding familial). Dans le second échantillon, qualifié de
contrôle managérial, on trouve des entreprises au sein desquelles aucun groupe d ́actionnaires
ne détient plus de 5% des droits de vote avec une présence au conseil d’administration ou à la
direction, et où il n ́y a aucune preuve récente d ́un contrôle exercé par le propriétaire. Une
différence significative a été trouvée entre ces deux échantillons avec le ratio de retour sur
investissement. Ce ratio montre que les entreprises familiales ont une valeur supérieure de
75% à celui des entreprises à contrôle managérial.
En 1969, Monsen conforte ses résultats en montrant que les entreprises familiales fournissent
un meilleur retour sur investissement avec une structure de capital mieux contrôlée et une
allocation des ressources plus efficace.

Palmer (1973) réalise l ́étude sur un échantillon de 500 entreprises entre la période 1962-
1969. Il considère que le contrôle familial est fort lorsque la famille détient plus de 30% du
capital, par contre le contrôle est faible lorsque la famille détient entre 10 et 29 %. Il constate
que si le degré du pouvoir de monopole est élevé, les entreprises familiales ont des taux de
profit significativement plus élevés. Sorensen (1974) a effectué son étude sur 60 entreprises,
dont 30 familiales (20% des actions ou plus sont détenus par la famille) et 30 managériales
(pas de bloc plus de 5%) durant la période 1948-1966 pour constater que les entreprises
familiales se développent plus rapidement que les autres types d’entreprises. Jaffe (1990)
constate à partir d ́une étude réalisée en 1986 que sur les 47 plus grandes entreprises
familiales américaines, 31 ont une performance supérieure à l’indice de Dow-Jones. D’autres
études réalisées par Sraer et Thesmar (2006), Allouche et Amann (1995, 1998), Gallo et
Vilaseca (1996), Romieu et Sassenou (1996), Djelassi (1996) montrent une influence positive
de l ́actionnariat familial.

En France, Charreaux (1991), sur la base d’une littérature conservée à la théorie de la firme
propose à titre de synthèse trois conceptions :
(1) La thèse de la convergence des intérêts : plus le pourcentage du capital détenu par les
dirigeants est important, plus l’écart avec l’objectif de maximisation de la valeur est faible.
(2) La thèse de neutralité : toutes les structures de propriété sont équivalentes.
(3) Le thèse de l’enracinement : les dirigeants échappent au contrôle des actionnaires et gèrent
de manière contraire à l’objectif de maximisation de la valeur.

Dans ce cadre conceptuel, Charreaux a mené sur le cas français une tentative de validation
empirique qui conduit en définitive à rejeter l’hypothèse d’un lien entre performance et
structure de propriété et à accréditer la thèse de neutralité, sauf à s’en tenir non pas à la
performance financière (maximisation de la richesse des actionnaires fondée sur les fonds
propres) mais à la performance économique (maximisation de la valeur globale de
l’entreprisefondée sur le Q de Tobin) pour laquelle on observe une différence significative
entre les sociétés familiales et autres.
D ́une manière générale, la majorité des études font apparaître que la rentabilité moyenne des
entreprises familiales est largement supérieure à celle des entreprises non familiales pour l
́ensemble des années observées. Car, plus la part de firme est détenue par son dirigeant,
comme le cas de l ́entreprise familiale à contrôle majoritaire, moins le dirigeant est tenté de
consommer de revenus non pécuniaires dans la mesure où c ́est lui qui supportera les coûts.
Donc, le couplage des fonctions de manager, de contrôle et de propriété dans les entreprises
familiales supprime les conflits d ́intérêts, réduit les coûts d ́agence et augmente la
performance (Mignon S., 2000). La question posée est alors celle de savoir si la supériorité,du
contrôle familial, largement démontré par les études empiriques, reste stable dans un contexte
actuel, caractérisé par l’émergence forte d’un actionnariat dispersé.
Conclusion du chapitre :

La performance est la mesure des résultats obtenus par l’entreprise. C’est un concept
multidimensionnel qui intègre multiples dimensions pour la définir, elle se mesure sous
différents ongles et ne se limite pas uniquement à la dimension financière, elle est mesurée
par différents indicateurs, cette différenciation est due au fait que les auteurs n’ont pas tous la
même vision de ce concept. L’entreprise souhaite désormais une mesure de la performance
financière utile et dynamique pour évaluer les décisions stratégiques pertinente, elle doit donc
effectuer des mesures au niveau de toutes ses dimensions, on intégrant une dimension
opérationnelle et financière. Notre étude repose sur des indicateurs clé et précis pour
apprécier la rentabilité, la profitabilité et la pérennité de l’entreprise. En effet pour évaluer la
performance financière de l’entreprise en général et de l’entreprise familiale en particulier, les
dirigeants peuvent faire appel à des outils et des méthodologies multiples.
-Chapitre 2 : cas de l’entreprise
INDECLAIR
Introduction du chapitre :

Notre travail s’intéresse aux entreprises familiales plus précisément aux performances
financières des entreprises familiales. Le premier chapitre permet de définir le cadre général
de notre étude et donner des éléments de réponses théoriques à notre problématique. Il faut
noter que ces éléments de réponse restent des suppositions à infirmer ou confirmer en faisant
recours au terrain. C’est pour cela dans ce chapitre on va faire une présentation générale de
l’entreprise et on va discuter le comment la performance financière a fait évoluer cette
entreprise familiale et son rôle imminent dans cette dernière.
1. Présentation de l’entreprise INDECLAIR :
a-fiche signalétique de l’entreprise :

❖ EFFECTIF : Entre 20 et 50
❖ CHIFFRE D'AFFAIRES : De 10,000,000 à 50,000,000 DIRHAMS
❖ CAPITAL : S.a.r.l. 6,000,000.00 DH
❖ RC : 11127 Oujda
❖ CREATION : 1978
❖ ICE :001548822000058
-DIRIGEANTS :

• Issame Bouzri (Gérant)


• Nadia Houat (Co-Gérant)
• Mounia Khabarbi (Responsable Export)
-ACTIVITÉS :

Fabrication de ballasts, transfos, luminaires, fil de cuivre émaillé.

-PRODUITS / SERVICES :

• Câbles et fils électriques : Fils de bobinage,


• Éclairage : Éclairage commercial et de bureaux, Éclairage industriel,
• Éclairage public : Éclairage public: matériel,
• Luminaires et abat-jour : luminaires .
b-histoire de l’entreprise :

Créée en 1978 par les frères HOUAT à Oujda, capitale orientale du Maroc, s'étalant sur une
superficie de 10000 m2, Indeclair est une entreprise à vocation industrielle basée sur une
technologique avancée utilisant des moyens de fabrication ultra moderne. La gamme de
production de la société Indeclair comprend des produits électriques, électromagnétiques et
électroniques. C'est une référence sur son marché d'activité par ses produits notamment les
ballasts pour lampes tubulaires à fluorescence, les ballasts pour lampes à décharge, les
transformateurs, les luminaires et autres produits électroniques.

Depuis sa création Indeclair s'est efforcée de choisir un système de management basé sur les
standards internationaux. En effet, dès 1984 le laboratoire central des industries électriques
français lui a délivré un certificat de conformité pour les ballasts pour lampes tubulaires à
fluorescence conformément à la norme française NF C 71-212. Deux ans après, un trophée
international de technologie fut décroché à Frankfurt lui permettant ainsi une renommée
internationale en exportant dans des pays européens et dans la majorité des pays arabes et
africains.
En 2002 Indeclair a entamé une démarche qualité pour la certification IS0 9001 version 2000.
Cette consécration s’est réalisée par l'obtention de cette certification en Août 2004.
Dans le souci permanent de satisfaire les exigences de sa clientèle et de son marché, Indeclair
a été Couronnée par l'octroi pour les ballasts de la norme marocaine NM 067071, NM 067026
et NM067070 en 2004 offrant ainsi une sérieuse fiabilité et garantie d’utilisation de ses
produits.
Aussi et dans le cadre de l'intégration de sa production, Indeclair a investi dans la production
du fil émaillé, offrant ainsi le meilleur rapport qualité service sur le marché marocain.
Se dotant ainsi d'un grand parc de machine, d'une PAO et d'un personnel hautement qualifié
Indeclair peut satisfaire toutes les demandes du marché de la sous-traitance et produire tous
les types de ballasts et transformateurs.
Obtention de la certification ISO 9001 version 2000.
Obtention de droit d'usage pour les ballasts la marque de conformité aux normes marocaines
NM SNIMA.
c. Description des activités de l’usine :

L’usine est divisé en deux grandes parties la première partie c'est une partie sur le cuivre et la
deuxième partie c'est une partie de fabrication d'appareillage électrique la première partie sur
le cuivre elle se compose tout d'abord d'une partie couler avec un four où on transforme un
produit qui s'appelle la Catteau de cuivre qui passe dans un four qui est chauffée à 1200° ont
coulé continue 24 heures sur 24 avec quatre jours de coupure quotidien c'est coulé donne un
fil de cuivre qui s'appelle OT qui a un diamètre 28 mm, Et ensuite ce fils de 8 mm passe dans
une unité qu'on appelle l'unité de tri filage pour être pour subir une réduction de diamètre il
passe de 8 mm à un fil de diamètre qui va entre 5 mm et 0,12 mm en fonction de l'utilisation
une fois tréfiler il passe dans un four de recuit qui est entre 800 et 900° pour figer ses
capacités et ses propriétés physiques et ensuite va passer dans une des deux machines
démaillage . La première machine démaillage est une machine vertical l'autre une machine
horizontal et en fonction du diamètre du fil il va passer soit dans l'une soit dans l'autre cette
machine va venir affiner le diamètre du cuivre parce que en sortant du très filage il a une
tolérance de plus au moins 0,1 ou 0,01 mm en fonction du diamètre qu’on va tréfiler, donc
elle va venir retirer l'excédent quand il y en a et cet excédent fin naturellement se poser là oui
en manque ensuite il va passer dans plusieurs four en premier recuit un émaillage puis un
deuxième recuit puis un troisième recuit il va faire 12 passe il m'a donné un produit qu'on
appelle le fil de cuivre mail.

Le fil de cuivre émaillé est un fil de cuivre qui va être couvert d'un vernis en polyamide très
très faim qui va venir l'isoler du monde extérieur le fil de cuivre émaillée est majoritairement
utilisés dans la fabrication des transformateur et la fabrication des moteurs électriques le faite
qu'il soit émaillée avec un vernis fin permet de faire des spirales donc rouler entre autour de
lui-même qui vont devenir des bobines et c'est pas bien on crée un champ magnétique qui va
permettre de transformer et de modeler le circuit électrique qui passe qui passe dans le file ce
qui est dans un cas des moteurs donne la force de mouvement dans le cadeau transformateur
permet de changer l'attention ou l'intensité du transformateur qu'on utilise.
La deuxième partie de l'usine c'est la partie de fabrication d'appareillage électrique elle est
divisé en plusieurs division la première division c'est la division de la fabrication de la lampe
la deuxième c'est la partie d'injection de plastique la troisième c'est la partie refondue et
travaux ferreux et la quatrième partie c'est la partie électronique.

Donc dans la partie de fabrication de la lampe on fabrique des lampes à décharge et des
lampes à iodure métallique c'est un procès un peu compliqué.
La fabrication d'une lampe à décharge iodure métallique est sensiblement la même on prend
un cœur en verre dans lequel on va venir dans une chambre complètement hermétique à
atmosphère contrôler injecter certaines matières c'est soit du sodium soit du mercure soit de la
iodure métallique c'est pour ça qu'on fait en atmosphère contrôler dans une chambre isolée on
va venir injecter un peu de cette matière dans son cœur en glace en verre et on va le le
refermer ce que qu’on va venir souder une anode et cathode qui vont transporter le pour le
courant électrique au milieu du sodium ou du mercure ou la de la iodure Métallique.

On place au cœur sur une structure qui est censé le retenir contrôler le courant électrique
normé à un amorceur intégrer dans certaines lampes et dans d'autres les plus grosses on n'en
met pas on va ensuite mettre souder ce cœur à un culot en laiton ou en acier sont en fonction
de en inox acier inoxydable inox et ensuite on va venir souder ce culot avec du feu à plusieurs
processus de feu à la coque envers la lampe c'est le produit que tu vois à la fin ensuite on va
venir l'emballer et le stocker dans le magasin.
La partie de l'injection c’est une partie où on va revenir injecter des compound pour des
petites graines de plastique pour cela on a quatre machines injection plastique qui vont entre
150 tonnes et 250 tonnes de pression qui va venir chauffer le plastique le mettre dans une le
pousser grâce à une vis infini dans un moule le boule qui va venir refroidir le plastique le
plastique fondu endurci ça on va prendre la forme de semoule et dans ce c'est partie injection
on fabrique majoritairement des produits qui vont être transformé donc des produits semi-
finis en plastique comme des connecteurs des caches des carcasses de copines qui vont être
utilisé plus tard dans la transformation

Il y a aussi la section de l'usine de la partie transformation de la section bobinage donc la


section bobinage est une section où on fabrique des bobines c'est un semi produit on utilise le
fil de cuivre émaillée qu'on a produit dans notre section de cuivre dans lequel on va mettre on
va venir créer des bobines de différentes tailles de différentes sections qui vont être utilisé
dans nos prochains produits il y a 12 poste de travail au bobinage avec 12 machines
différentes en fonction de la taille de la bobine qu'on va fabriquer les bobines sont fabriqués
stocker ensuite il y avait entre envoyé au niveau de l'assemblage où le transformateur qui se
trouve à l'atelier ferreux où il ya le refondage.
Juste à côté du bobinage on a la partie électronique dans laquelle on va venir
fabriquer différents articles électroniques que ce soit des transformateur électronique
des amorceur électronique des post à souder et d'autres produits plus ou moins
fabriqué en plus ou moins grande quantité c'est un c'est des postes qui sont semi-
automatique donc on a un montage «manuelle où on a des opératrice qu'ils vont
prendre les composants électroniques et qu'ils vont les placer dans des circuits qu'on
appelle des PCB c'est le petit circuit ouvert sur lequel on passe les composants
électroniques elles vont suivre le schéma,ensuite on va faire passer ça dans une
machine qui va finir souder les composants électroniques on appelle un four à reflux
ou Amphorage est en fonction du produit qu'on fabrique.
Puis on va venir les placer dans une machine qui va venir découper les bouts de
temps qui qui dépasse après la soudure pour avoir un circuit électronique fini le
circuit électronique va être placés dans des emballages où dans tes caches qu'on a
produit à l'injection plastique ils vont dans la plupart des cas recouvert d'une résine
qui s'appelle résine époxy qui va venir l'isoler de tous les de venir isoler de
l'extérieur.

Au niveau de l'atelier électronique c'est aussi là où on va venir faire l'assemblage des


luminaires des réflecteur et des autres produits finis qu'on va produire.On passe à
l'atelier de Refondage ,l'atelier de refondage c'est l'atelier où on va recevoir de
grosses bobines d'acier et de Tôle ,majoritairement de la tôle magnétique mais aussi
de la tôle noir qu'on utilise dans nos produits donc ce sont de grosses bobines qui
font entre 2 tonnes et 5 tonnes qu'on reçoit importés d'Italie et qu'on utilise dans nos
produits on va venir prendre les grosses bobines la découper en lamelle puis la faire
passer dans différentes presse en fonction du produit qu'on veut obtenir .on fabrique
majoritairement soit des produits qu'on va utiliser dans l'éclairage comme des
réflecteur ou les différents emballage du post à souder ou tu transformateur
électronique mais ce qu'on fabrique le plus ce sont des e et des-y c'est les lettres qui
vont venir être Le noyau magnétique de nos transformateur ou de nos ballast donc
on doit à peu 16 presses et quatre presses d’emboutissage qui fait 20 presse au total
qui vont venir formé c'est différent et en fonction de la production qu'on a dans nos
bons de commande ces e et ces i vont être placé dans un appareil qu'on appelle un
taux à heure qui va venir fixer le e et le i et au milieu des bobines qu'on a fabriqué à
l'atelier bobinage après cette opération un opérateur prend les ballast fais un test de
qualité et puis il assemble le cache et le connecteur après avoir ensemble et tous
ces composants on les fait passer dans un four qui a pour rôle de fixer la peinture
donc on utilise de la peinture à polyamide chargé qui a une grande résistance à la
température puis on les fait passer dans un four continue qui fait un peu près les 15
mètres de longueur et qui est de façon continue qui va venir les faire plonger dans
une bassine de peinture puis va monter à 600 degré pour fixer cette peinture.

Ensuite, nous transformateur et nos bagages qui sont passés dans la peinture pour
venir recevoir à leur étiquetage envie qu'il fait à l'encre puis vont être emballé et
placés dans des emballages soit individuelle soit par six en fonction du où par 12 ou
pas beaucoup plus en fonction du produit qu'on est en train de fabriquer.
Il y a un magasin central dans lequel est centralisé tous les stocks de produits finis
ou de produits semi-finis avant qu'ils partent à l'expédition l'entreprise se situe sur le
site ce que je viens d'écrire c’est l’usine à Oujda .sur casa il y a un magasin de 1000
m² dans lequel on fait la distribution donc les produits finissons transcendant
transposer dans ce magasin là pour continuer leur régime de distribution ,l'entreprise
vend au Maroc mais exporte entre nombreux pays comme la Tunisie la Turquie et
l'Égypte le Congo la Côte d'Ivoire le Sénégal Cameroun de la Mauritanie en tout cas
plusieurs périodes pays du Moyen-Orient et d'Afrique Afrique, Une petite particularité
le fil de cuivre émaillée est aussi exporté au Mexique en Espagne en Italie et à Cuba.

2. La performance financière dans le cas de notre entreprise


familiale INDECLAIR dans sa croissance :
a-Les facteurs qui ont impacté croissance de l’entreprise :

La performance financière dans notre entreprise familiale INDECLAIR dépend de


nombreux facteurs tels que la qualité de sa gestion, la force de son modèle d'affaires, la
compétitivité de son marché et la qualité de ses produits ou services.

Voici quelques considérations générales qui peuvent impacter la performance financière d'une
entreprise familiale en croissance :

• Gestion efficace : Les entreprises familiales peuvent souvent avoir des structures de
gestion plus informelles que les entreprises non familiales. Cela peut être un avantage
en termes de prise de décision rapide, mais cela peut également entraîner des lacunes
dans la planification stratégique, la gestion des finances et la surveillance des
opérations. Pour assurer une performance financière solide, il est important que
l'entreprise dispose d'une équipe de gestion compétente et professionnelle.

• Modèle d'affaires solide : La croissance durable d'une entreprise familiale repose sur un
modèle d'affaires solide qui génère des revenus stables et des marges bénéficiaires
saines. Cela nécessite une compréhension approfondie du marché, des clients et des
concurrents, ainsi qu'une capacité à innover et à s'adapter aux changements du marché.

• Contrôle des coûts : Les entreprises familiales peuvent être plus enclines à dépenser de
l'argent sur des projets de passion ou de prestige, plutôt que sur des investissements
rentables à long terme. Pour assurer une performance financière solide, il est
important que l'entreprise contrôle ses coûts, évite les dépenses superflues et investisse
dans des projets qui sont rentables et alignés sur sa stratégie à long terme.

• Gestion de la dette : La croissance de l'entreprise peut nécessiter des investissements


importants, qui peuvent être financés par des dettes. Il est important que l'entreprise
gère sa dette de manière responsable, en s'assurant que ses niveaux d'endettement
restent soutenables et qu'elle dispose d'un plan de remboursement viable.

b. Menaces et opportunités de l’entreprise INDECLAIR :

Les entreprises familiales telles qu'INDECLAIR peuvent


faire face à des menaces et des opportunités qui
peuvent avoir un impact significatif sur leur performance
financière.
Voici quelques-unes des menaces et des opportunités
que INDECLAIR peut rencontrer :

▪ Menaces :

✓ Succession : La succession est souvent un problème critique pour les


entreprises familiales. Si la succession n'est pas bien planifiée, elle peut
entraîner une perturbation de la gestion, une perte de connaissances et
d'expertise, et une baisse de la performance financière.

✓ Conflits familiaux : Les conflits familiaux peuvent nuire à la prise de décision et


perturber les relations d'affaires. Cela peut entraîner une perte de confiance
des clients, des fournisseurs et des partenaires d'affaires, ce qui peut avoir un
impact négatif sur la performance financière.

✓ Manque de diversification : Les entreprises familiales peuvent avoir une


concentration importante de leur activité dans une zone géographique ou
dans un seul marché. Cela peut les rendre vulnérables aux fluctuations
économiques ou à la concurrence.
▪ Opportunités :

✓ Avantage compétitif : Les entreprises familiales peuvent bénéficier d'un


avantage compétitif grâce à leur longue histoire, leur culture, leur
connaissance du marché et leur engagement envers la qualité. Cela peut leur
permettre de se différencier de la concurrence et de maintenir une
performance financière solide.

✓ Engagement de la famille : Les entreprises familiales sont souvent engagées


dans leur entreprise sur le long terme et attachent une grande importance à la
réputation de l'entreprise. Cela peut se traduire par des investissements à
long terme et un engagement envers la qualité, ce qui peut soutenir la
performance financière.

✓ Agilité : Les entreprises familiales peuvent être plus agiles et plus flexibles que
les grandes entreprises. Cela leur permet de s'adapter rapidement aux
changements du marché, d'innover et de répondre aux besoins des clients, ce
qui peut leur permettre de maintenir une performance financière solide.

En résumé, INDECLAIR peut faire face à des menaces


telles que la succession, les conflits familiaux et le
manque de diversification, mais peut également
bénéficier d'opportunités telles que l'avantage compétitif,
l'engagement de la famille et l'agilité. Pour maintenir une
performance financière solide, INDECLAIR doit être
consciente de ces facteurs et mettre en place des
stratégies pour atténuer les menaces et tirer parti des
opportunités.

c.la politique de l’entreprise familiale INDECLAIR au niveau de la performance


financière :

La politique de l'entreprise familiale peut jouer un rôle important dans la performance


financière de l'entreprise. Dans le cas d'INDECLAIR, une entreprise familiale, la
politique peut être influencée par des facteurs tels que la culture d'entreprise, les
valeurs familiales et les relations familiales.

Voici quelques éléments de politique qui peuvent être pertinents pour la performance
financière d'INDECLAIR :

✓ Gestion de la succession : La succession est une question cruciale pour les


entreprises familiales. INDECLAIR doit avoir une stratégie claire pour assurer
la continuité de la gestion et la transmission des connaissances et de
l'expertise de la famille à la prochaine génération. Une mauvaise planification
de la succession peut entraîner une perte de confiance des investisseurs et
des partenaires commerciaux, ainsi qu'une baisse de la performance
financière.

✓ Planification financière à long terme : Les entreprises familiales ont souvent


une vision à long terme pour leur entreprise. INDECLAIR doit avoir une
stratégie de planification financière à long terme pour assurer une croissance
stable et durable. Cela peut inclure des investissements à long terme, une
gestion prudente de la trésorerie et la réduction de l'endettement.
✓ Gestion de la réputation : Les entreprises familiales ont souvent une forte
réputation dans la communauté et sont fortement identifiées à leur famille
fondatrice. INDECLAIR doit être attentif à sa réputation en tant qu'entreprise
familiale et prendre des mesures pour préserver cette réputation. Une bonne
réputation peut renforcer la confiance des clients et des partenaires
commerciaux, ce qui peut avoir un impact positif sur la performance
financière.

✓ Intégration des membres de la famille dans l'entreprise : Les entreprises


familiales impliquent souvent des membres de la famille dans la gestion et la
prise de décision. INDECLAIR doit être capable de gérer les conflits potentiels
et de maintenir une culture d'entreprise saine qui favorise une prise de
décision basée sur les compétences et non pas sur les liens familiaux. Une
politique claire en matière de recrutement, de formation et de promotion peut
aider à éviter les conflits et à assurer une performance financière solide.

En somme, pour assurer une performance financière solide, INDECLAIR doit être
conscient de la politique de l'entreprise familiale et mettre en place des stratégies
pour gérer la succession, planifier financièrement à long terme, gérer la réputation et
intégrer les membres de la famille de manière efficace.
Conclusion du chapitre :

En conclusion, la performance financière dans le cas d'une entreprise familiale peut


être influencée par des facteurs tels que la culture d'entreprise, les valeurs familiales
et les relations familiales. Les entreprises familiales peuvent bénéficier d'un certain
nombre d'avantages, notamment une vision à long terme, une forte implication des
membres de la famille et une culture d'entreprise solide.

Cependant, les entreprises familiales peuvent également être confrontées à des


défis tels que la gestion de la succession, la gestion des conflits familiaux et la
préservation de la réputation de l'entreprise. Pour assurer une performance
financière solide, l'entreprise familiale doit être consciente de ces défis et mettre en
place des stratégies pour y faire face.

Dans le cas de l'entreprise familiale INDECLAIR, la politique de l'entreprise, y


compris la gestion de la succession, la planification financière à long terme, la
gestion de la réputation et l'intégration des membres de la famille, peut jouer un rôle
important dans la performance financière de l'entreprise.

En fin de compte, la réussite financière d'une entreprise familiale dépend de la


capacité de l'entreprise à gérer efficacement ses défis tout en capitalisant sur ses
avantages distinctifs.
CONCLUSION GÉNÉRALE :

La performance financière est à l’origine même de la discipline du contrôle de gestion. Les


premiers outils de contrôle développés dans les entreprises reposent sur l’idée qu’une
modélisation comptable et financière de l’organisation est possible et que des responsabilités
peuvent être déléguées aux différents acteurs en interne, dont on contrôlera ensuite la
performance financière.
L'entreprise familiale est la forme d'organisation d'entreprise la plus ancienne et la plus
courante au monde. Dans de nombreux pays, les entreprises familiales représentent plus de
70% de toutes les entreprises et jouent un rôle important dans la croissance économique et
l'emploi. L'entreprise familiale est certes une entité économique et financière
Dans notre recherche nous avons établi la relation entre ces deux concepts fondamentaux,
l’entreprise familiale et la performance financière et comment le choix de cette forme
d’entreprise renforce la performance et notamment la performance financière.
C’est dans ce sens, nous avons fait une recherche sur les forces et les faiblesses de l’entreprise
familiale ainsi que ses menaces et ses opportunités pour bien montrer son impact sur la
performance financière et sa croissance en général
Dans le cas de notre entreprise familiale Indeclair, on constate que la rentabilité est bien
performante en terme financier, collaborations ...etc, ce qui montre l’importance et la force de
la famille au sein de l’entreprise
Annexe 1
Annexe 2
o Bibliographies :

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WEBOGRAPHIE :
https://family-and-co.eu/les-7-grandes-tendances-dans-la-swot-de-lentreprise-familiale/
http://cnge.affaires-
generales.gov.ma:8080/codes/CODE_MAROCAIN_DE_BONNES_PRATIQUES_DE_GOU
VERNANCE_DES_PME.pdf
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2015-5-page-157.htm

I. Remerciements : 1
II. Sommaire : 2
• INTRODUCTION GÉNÉRALE : 4
1. Contexte : 4
2. Problématique 5
a. Questions dérivées de la problématique : 6
3. Objectifs du thème : 7
4. Structure du rapport 7
• Chapitre 1 : La performance financière de l’entreprise
familiale 9
1. Généralités sur la performance de l’entreprise : 10
a. Le concept de la performance globale de l’entreprise et
ses critères : 10
b. Définition du concept de la performance 11
c. Les principaux critères de la performance : 12
d. Les différents types de la performance : 13
2. La performance de l’entreprise familiale 15
a. L’entreprise familiale et ses théories 16
b. La performance des entreprises familiales : 17
c. Les indicateurs de mesure de la performance au sein des
entreprises : 18
• Tableau n°1 : Les mesures qui rendent compte d’une
performance globale 19
3. la performance financière de l’entreprise
familiale. 19
a. Les déterminants et les indicateurs de performances de
l’entreprise familiale : 19
La rentabilité économique ROA (Return on assets) : 22
La rentabilité financière et l’effet de levier financier : 22
L’autofinancement : 22
Le Besoin en Fonds de Roulement 23
La trésorerie nette : 23
b. L’appréhension financière de l’entreprise
familiale 23
-Chapitre 2 : cas de l’entreprise INDECLAIR 27
1. Présentation de l’entreprise INDECLAIR : 28
a-fiche signalétique de l’entreprise : 29
b-histoire de l’entreprise : 29
c. Description des activités de l’usine : 30
2. La performance financière dans le cas de notre
entreprise familiale INDECLAIR dans sa croissance : 33
a-Les facteurs qui ont impacté croissance de
l’entreprise : 33
b. Menaces et opportunités de l’entreprise
INDECLAIR : 34
c.la politique de l’entreprise familiale INDECLAIR au niveau
de la performance financière : 35
CONCLUSION GÉNÉRALE : 37
o Bibliographies : 38

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